FR2872086A1 - Dispositif et ensemble pour la fixation d'un boitier de capteur sur une jante - Google Patents

Abstract

II s'agit de fixer un boîtier de capteur d'au moins un paramètre physique lié à un pneu monté sur une jante (9). Le dispositif comprend pour cela une lame (11) flexible, coudée présentant une première et une deuxième surfaces réunies par un angle, l'une de ces surfaces étant traversée par un orifice adapté pour recevoir un moyen de fixation de la lame à la jante, l'autre surface présentant une fente adaptée pour recevoir une excroissance du boîtier pour sa retenue, et un moyen (13a, 13b) de mise sous tension de la lame, par écartement élastique de ses dites première et deuxième surfaces l'une par rapport à l'autre.

Description

L'invention concerne un dispositif de fixation d'un boîtier pour un

capteur d'au moins un paramètre physique lié à un pneu de véhicule monté sur une jante.

II est connu d'équiper un pneumatique, notamment de voiture particulière ou de poids lourd, d'un capteur afin de connaître par exemple la pression régnant à l'intérieur de ce pneumatique sans avoir à brancher un capteur de pression sur la valve correspondante.

Le pneumatique est monté sur une jante et une valve permet l'introduction d'air sous pression pour le gonfler (voire le dégonfler).

Lorsque ce pneumatique est équipé par exemple d'un capteur de pression, ce 10 capteur est généralement fixé sur la jante, à l'endroit de la valve.

Le capteur est soumis à de nombreuses contraintes, force centrifuge, vibrations, accélérations.... Il a alors une tendance naturelle à vibrer, voire basculer le long de la périphérie de la jante alors qu'il est généralement souhaité un maintien ferme du capteur contre la jante de la roue pour limiter les contraintes subies.

L'invention a pour objet de favoriser le montage d'un tel boîtier de capteur sur différents types de jante présentant des diamètres différents.

Un autre objectif de l'invention est de simplifier la réalisation du dispositif de fixation et donc les coûts mis en oeuvre.

Un autre objectif est de favoriser différentes orientations possibles du boîtier 20 sur la jante.

Pour satisfaire à tout ou partie des objectifs ci avant, une caractéristique de l'invention prévoit que le dispositif de fixation proposé comprenne: - une lame flexible, coudée présentant une première et une deuxième surfaces réunies par un angle, l'une de ces surfaces étant traversée par un orifice adapté pour recevoir un moyen de fixation de la lame à la jante, l'autre surface présentant une fente adaptée pour recevoir une excroissance du boîtier pour sa retenue, - et un moyen de mise sous tension de la lame, par écartement élastique de ses deux surfaces l'une par rapport à l'autre.

Toujours pour satisfaire à tout ou partie des objectifs précités et faciliter le montage de ce boîtier, une autre caractéristique de l'invention conseille qu'à leurs extrémités opposés à l'angle qui les réuni, lesdites première et deuxième surfaces de la lame se prolongent respectivement par une troisième et une quatrième surfaces formant un angle, respectivement par rapport à ces première et deuxième surfaces, pour définir chacune un rebord d'appui pour ledit moyen de mise sous tension de la lame dont la longueur entre les deux rebords est telle qu'il sollicite élastiquement sous tension la lame en tendant à ouvrir l'angle entre lesdites première et deuxième surfaces.

En relation avec ce qui précède, on conseille également: - que l'une des troisième et quatrième surfaces présente une fente, et - que le moyen de mise sous tension de la lame comprenne une patte crantée avec des crans anti-retour contre lesquels butte dans un sens une surface intérieure d'un curseur monté mobile le long de la patte, la patte traversant ladite fente et le curseur s'appuyant contre un pourtour de cette fente, dans l'état sous tension de la lame.

Si l'on veut utiliser un nombre réduit de pièces pour le montage et permettre une fixation sans couple de serrage risquant de parasiter le bon positionnement du boîtier, tout en assurant une tension de fixation favorable, que le montage soit manuel ou automatique, on conseille par ailleurs que le moyen de fixation de la lame à la jante comprenne un élément tubulaire présentant un axe et adapté pour être engagé à travers un orifice de la jante et pour recevoir intérieurement et axialement la valve de gonflage ou de dégonflage du pneumatique concerné du véhicule.

Outre le dispositif de fixation qui vient d'être présenté, l'invention concerne 15 également un ensemble comprenant: - ce dispositif de fixation, ainsi que, - le moyen de fixation de la lame à la jante, lequel est reçu dans l'orifice de la lame, ce moyen de fixation comprenant une surface de retenue qui appuie ladite première surface de la lame autour de l'orifice de la jante et l'y maintient, - et le boîtier qui est maintenu en appui contre la jante par la lame placée sous tension par son moyen de mise sous tension.

Un tel ensemble favorise la satisfaction de tout ou partie des objectifs cités en début de description.

Toujours pour favoriser l'obtention des buts visés, avantageusement dans 25 leurs globalités, on conseille en outre: - que le moyen de fixation de la lame à la jante comprenne un rivet bordé, de part et d'autre de l'orifice de la jante, par une collerette, l'une de ces collerettes définissant ladite surface de retenue de la première surface de la lame contre la jante, et/ou - que la valve de gonflage ou de dégonflage du pneu soit engagé à travers les orifices respectivement de la première surface de la lame et de l'élément tubulaire de fixation de cette lame à la jante, la valve passant donc à travers l'orifice de ladite jante où est reçu cet élément tubulaire, et/ou - que la valve soit une valve élastiquement déformable suivant son axe de montage à travers lesdits orifices, avantageusement une valve élastique ou "snap in" réalisée souvent en un matériau de type caoutchouc et simplement emmanchée à force dans l'orifice de réception de valve ménagé sur la jante, et/ou - qu'à l'endroit où il reçoit l'appui de la deuxième surface de la lame flexible, le boîtier présente une paroi inclinée formée à l'endroit d'un décrochement en creux, ouvert, et/ou - que l'excroissance de retenue de la fente de la deuxième surface de la lame 5 flexible vis-à-vis du boîtier soit formée à l'endroit de ladite paroi inclinée.

Une description encore plus détaillée de l'invention va maintenant être donnée en référence aux dessins annexés dans lesquels: - la figure 1 montre schématiquement et en vue perspective éclatée les principaux éléments constitutifs du dispositif de fixation de l'invention, - la figure 2 montre les éléments du dispositif de la figure 1 montée, avec la valve du pneu en position opérationnelle, mais sans le moyen de mise sous tension de la lame, - la figure 3 est une vue agrandie de la figure 2, légèrement décalée angulairement, mais toujours en perspective, du dispositif de fixation monté, avec la patte et le curseur du moyen de mise sous tension de la lame en position opérationnelle. Sur cette figure 3, le boîtier est donc complètement monté.

Figure 1, on voit un dispositif 1 de fixation d'un boîtier 3 globalement sensiblement parallélépipédique. Le boîtier 3 renferme un capteur 5 adapté pour capter au moins un paramètre physique lié à un pneu 7 d'un véhicule, tel qu'une pression du pneumatique, lequel est monté sur une jante 9 de roue du véhicule (figures 2 et 3).

Le dispositif 1 comprend une lame 11 flexible (élastiquement déformable), courbée qui est adaptée pour être fixée d'un côté à la jante 9 de la roue et, de l'autre, au boîtier 3 par une liaison qui peut être démontable. La lame est ainsi maintenue en liaison étroite avec le boîtier 3 en jouant sur sa flexibilité, c'est-à-dire en écartant ses deux surfaces 11 a, 11 b l'une de l'autre, par l'intermédiaire d'un moyen d'écartement 13 que l'on engage entre ces surfaces et qui les sollicitent sous une tension d'écartement.

Le moyen d'écartement 13 comprend une patte rigide, ici rectiligne, crantée 13a (figures 1 et 3) le long de laquelle glisse dans un sens un curseur 13b se présentant comme un bloc rectangulaire avec un passage central 15 de forme correspondant à la section de la patte crantée 13a.

Lorsque la patte est montée à travers le passage 15 du curseur, ce curseur est retenu contre un déplacement en sens inverse le long de la patte par les crans antiretour 16 dont les deux pentes ont donc des angles de franchissement différents, comme connu en soi.

Des crans complémentaires sont ménagés dans le passage central 15 du curseur.

Le curseur 13b est par ailleurs reçu dans un passage 17 de l'une des deux surfaces 11a, 11b de la lame 11 (voir figure 1) qui, dans la réalisation illustrée, est donc coudée sensiblement en V en partie centrale (en 19c, angle a; voir figure 1).

Chaque surface 11 a, 11 b de la lame 11 présente en outre elle-même un coude intermédiaire, respectivement 19a, 19b, de sorte que la lame se termine vers ses extrémités libres opposées par deux rebords respectivement 21a, 21b dirigés l'un vers l'autre (appelé respectivement ci avant troisième et quatrième surfaces).

Ces rebords s'étendent du côté de l'intérieur du V formé par les deux surfaces de la lame et coopèrent avec la patte cranté 13 pour que celleci s'y cale et exerce sur ces troisième et quatrième surfaces 21a, 21b sa tension de fixation de la lame, assurant ainsi la retenue du boîtier 3 par rapport à la jante, en sollicitant la lame dans le sens de l'ouverture de l'angle a.

On aura compris que le passage 17 est ménagé dans la quatrième surface 21 b.

Pour éviter que la lame 11 glisse par rapport au boîtier (ou l'inverse), le boîtier présente dans sa face supérieure un creux 23 ouvert pour recevoir la lame.

Frontalement, une pente 25 en biais par rapport à la surface inférieure 27 d'appui sur le fond 9a de la jante (voir figures 1 et 3) limite ce creux qui est par ailleurs limité latéralement par des parois latérales 25a, 25b du boîtier sensiblement perpendiculaires à sa surface inférieure 27 (figure 1).

La deuxième surface 11 b de la lame est reçue dans le creux 23, en appui sur la pente 25 et calée latéralement par les parois 25a, 25b.

Sur la pente 25, une dent 28 est formée en saillie et pénètre dans une fente 29 de la seconde surface 11 b de la lame, lorsque celle-ci est en appui sur la pente 25. En variante (non représentée) la dent 28 peut être formée sur la deuxième surface Il b et la fente 29 peut être formée sur la pente 25.

A l'endroit de sa première surface 11a, la lame 11 présente par ailleurs un orifice 31 (toujours figure 1) que l'on dispose face à l'orifice 33 du flanc 35 de la jante qui est prévu pour recevoir la valve 37 de gonflage ou dégonflage du pneu 7 (figures 2 et 3).

Une pièce tubulaire de fixation 39, en l'espèce un rivet tubulaire (voir figure 1), engagé à travers les orifices 31 et 33, fixe la lame 11 au flanc 35.

En alternative, une solution vis/écrou pourrait convenir. Toutefois on augmente alors le nombre de pièces et le couple de serrage peut être risqué pour le boîtier ou son contenu.

Un joint 41 (toujours figure 1) est interposé entre la surface (ou rebord extérieur) 39a de la pièce de fixation 39 (figure 1) qui retient la lame et la paroi 35 de la jante.

La mise en place de ces organes s'opère comme suit: - on place d'abord la lame flexible 11 avec son orifice 31 face à l'orifice 33 du flanc 35 de la jante, - on fixe la lame à ce flanc, par la pièce de fixation 39, c'est-à-dire par rivetage si cette pièce 39 est un rivet. Typiquement, la deuxième surface 11 b de la lame est alors inclinée par rapport à la paroi de fond 9a de la jante qui borde donc le flanc 35 et sur laquelle doit reposer le boîtier 9 par sa surface de fond 27. La lame peut, dans cette position, être en contact avec cette paroi de fond 9a par son coude central 19c, - on glisse alors la paroi frontale inclinée 25 du boîtier sous la surface 11 b de la lame 11, jusqu'à engager la dent 28 dans la fente 29, si celles-ci ont été prévues. Sinon, c'est la mise sous tension élastique de la lame (dans le sens de la fermeture de l'angle a) qui retient le boîtier sous la lame, voire un autre moyen de retenue, le calage latéral étant assuré par les parois 25a, 25b du boîtier, la largeur de la lame 11 correspondant sensiblement à celle de la pente frontale 25, - avant ou après un tel positionnement du boîtier 3 contre la jante et sensiblement au bord du flanc 35, on engage la valve 37 à travers l'orifice 33 de ce flanc et donc à travers le passage central du moyen de fixation 39. Avantageusement, la valve 37 est donc une valve élastiquement déformable dans le sens de son axe d'allongement (valve "snap in" déjà citée, simplement emmanchée à force dans l'orifice de réception ménagé sur la jante), - ainsi établies dans l'état de la figure 2, il reste à mettre en place sur les pièces déjà montées la liaison démontable comprenant le moyen d'écartement 13. Pour cela, la patte 13a est glissée à travers l'ouverture 17 de la lame, jusqu'à ce que l'une de ses extrémités vienne en appui sensiblement sur l'intérieur du coude 19a, après que le curseur 13b ait été engagé le long de la patte et se trouve donc prisonnier entre les surfaces 11 a, 11 b de la lame 11. En poussant sur la patte 13a tout en tirant sur le curseur 13b plaqué contre l'intérieur de la surface 21b, on passe successivement les crans, jusqu'à atteindre une tension d'écartement (angle a) des surfaces 11a, 11b de la lame jugée suffisante.

Le boîtier est alors considéré comme correctement maintenu vis-à-vis de la jante.

Claims (10)

REVENDICATIONS

1. Dispositif de fixation d'un boîtier pour un capteur d'au moins un paramètre physique lié à un pneu (7) de véhicule monté sur une jante (9), le dispositif comprenant: - une lame (11) flexible coudée présentant une première et une deuxième surfaces (11a, 11b) réunies par un angle (19c), l'une de ces surfaces étant traversée par un orifice (31) adapté pour recevoir un moyen (39) de fixation de la lame à la jante, l'autre surface présentant une fente (29) adaptée pour recevoir une excroissance (28) du boîtier pour sa retenue, - et un moyen (13a, 13b) de mise sous tension de la lame, par écartement élastique de ses dites première et deuxième surfaces (11a, 11b) l'une par rapport à 10 l'autre.

2. Dispositif selon la revendication 1 caractérisé en ce que: - à leurs extrémités opposés à l'angle (19c) qui les réunit, les première et deuxième surfaces (11 a, 11 b) de la lame (11) se prolongent respectivement par une troisième et une quatrième surfaces (21a, 21b) formant un angle respectivement par rapport à la première et deuxième surfaces, pour définir chacune un rebord d'appui pour ledit moyen (13a) de mise sous tension de la lame dont la longueur entre les deux rebords est telle qu'il sollicite élastiquement sous tension ladite lame en tendant à ouvrir l'angle entre lesdites premières et deuxièmes surfaces.

3. Dispositif selon la revendication 1 caractérisé en ce que: - l'une des troisième et quatrième surfaces présente une fente (17), - et le moyen de mise sous tension de la lame comprend une patte (13a) crantée avec des crans anti-retour (16) contre lesquels butte dans un sens une surface intérieure d'un curseur (13b) monté mobile le long de la patte, la patte traversant ladite fente (17) à une extrémité et le curseur (13b) s'appuyant contre le pourtour de cette fente dans l'état sous tension de la lame.

4. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le moyen (39) de fixation de la lame (11) à la jante (9, 35) comprend un élément tubulaire présentant un axe et adapté pour être engagé à travers un orifice (33) de la jante et pour recevoir intérieurement et axialement une valve (37) de gonflage ou de dégonflage du pneu du véhicule.

5. Ensemble comprenant: - le dispositif (1) selon l'une quelconque des revendications précédentes, - le moyen (39) de fixation de la lame à la jante, reçu dans l'orifice (31) de la lame, ce moyen de fixation qui est tubulaire comprenant une surface (39a) de retenue qui appuie ladite première surface (11a) de la lame autour de l'orifice de la jante et l'y maintient, - le boîtier (3), maintenu en appui contre la jante par la lame placée sous tension par son moyen (13a, 13b) de mise sous tension.

6. Ensemble selon la revendication 5, caractérisé en ce que le moyen (39) de fixation de la lame à la jante comprend un rivet bordé, de part et d'autre de l'orifice (33) de la jante, par une collerette (39a), l'une de ces collerettes définissant ladite surface de retenue de la première surface de la lame contre la jante.

7. Ensemble selon la revendication 5 ou la revendication 6 caractérisé en ce qu'une valve (37) de gonflage ou de dégonflage du pneu (7) est engagé à travers les orifices (31, 33) respectivement de la première surface de la lame (11) et du moyen tubulaire (39) de fixation de cette lame à la jante, la valve passant donc à travers l'orifice (33) de ladite jante ou est reçu ce moyen tubulaire.

8. Ensemble selon la revendication 7 caractérisé en ce que la valve (37) est une valve élastiquement déformable suivant son axe de montage à travers lesdits orifices et est avantageusement emmanchée à force dans l'orifice (33) de réception de valve ménagé sur la jante.

9. Ensemble selon l'une quelconque des revendications 5 à 8 caractérisé en ce qu'à l'endroit ou il reçoit l'appui de la deuxième surface (11 b) de la lame flexible, le boîtier (3) présente une paroi inclinée (25) formée à l'endroit d'un décrochement en creux (23), ouvert.

10. Ensemble selon la revendication 9 caractérisé en ce que l'excroissance (28) de retenue de la fente (29) de la deuxième surface de la lame flexible vis-à-vis du boîtier est formée à l'endroit de ladite paroi inclinée (25).