FR2871836A1 - Joint d'etancheite a remanence amelioree, destine a etre premonte sur un profil de menuiserie - Google Patents
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Abstract
Le joint (1) comporte une partie d'ancrage et de support rigide (7) et une partie active souple (8) en matières thermoplastiques différentes, soudables et coextrudables.La partie active souple comporte un bourrelet tubulaire (17) délimitant un compartiment de compression (18) et optionnellement une lèvre souple d'étanchéité (19) inclinée s'étendant devant le bourrelet.La face interne de la paroi souple du compartiment de compression est revêtue d'une couche de matière moussée (25) souple et soudable, qui ne remplit pas totalement le compartiment de compression. Cette couche de mousse améliore la rémanence et les propriétés d'isolation acoustique du joint sans trop augmenter sa résistance à l'écrasement.Le joint peut également comporter une pellicule de protection pelable (29), coextrudée sur la partie active du joint.Cette invention intéresse les fabricants de joints d'étanchéité et de profilés de menuiserie bois, aluminium ou PVC.
Description
2871836 1
La présente invention concerne un joint d'étanchéité destiné à être prémonté sur un profilé de menuiserie, plus particulièrement sur un profilé de fenêtre, de porte ou de porte-fenêtre en bois, en aluminium ou en matière plastique extrudée ou pultrudée, lors de sa fabrication et avant son assemblage en cadre.
Les fermetures de bâtiment, fenêtres, portes, portes-fenêtres et analogues, sont classiquement fabriqués à partir d'éléments profilés, qui sont par la suite découpés, réunis, puis assemblés en cadre pour former la fermeture.
Pour assurer une bonne étanchéité et une meilleure insonorisation, ces fermetures de bâtiments doivent être équipées de joints profilés, montés dans des rainures périmétriques de celles-ci.
Classiquement, ces joints se composent d'une partie d'ancrage insérée dans la rainure du profilé de menuiserie constituant l'ouvrant de la fermeture, et d'une partie active sur laquelle vient appuyer le dormant lorsque la fermeture se trouve en position fermée.
Lorsque l'ouvrant du bâtiment est en position fermée contre le dormant, la partie active du joint se trouve comprimée entre les deux et assure ainsi l'étanchéité et l'isolation phonique de la fermeture.
Cette partie active est généralement constituée d'un support rattaché à la partie d'ancrage, sur lequel prend naissance une lèvre souple inclinée à extrémité libre. Cette lèvre souple se rabat sous l'effet de la compression en position fermée de la fermeture et se redresse par rappel élastique lors de l'ouverture de celle-ci.
Cependant, à la suite des manoeuvres répétées d'ouverture et de fermeture de l'ouvrant, on assiste généralement à un affaiblissement du joint qui se traduit le plus souvent par un mauvaise rémanence de la 2871836 2 lèvre souple. Après une certaine durée d'utilisation, cette lèvre a tendance à rester comprimée et n'exerce plus de force de rappel élastique. Elle ne peut donc plus remplir son rôle de joint d'étanchéité de manière satisfaisante.
Ce problème est encore aggravé avec des profilés de menuiserie en bois, qui, s'ils ne sont pas régulièrement traités, peuvent travailler et se déformer avec l'humidité. Le profilé ouvrant a généralement tendance à se cintrer légèrement et à s'écarter du dormant dans sa zone centrale. La lèvre élastique du joint profilé, qui se trouve coincée en extrémité, a au centre du mal à se remettre en position dégagée pour combler l'écart entre le profilé dormant et le profilé ouvrant. L'étanchéité n'est donc plus assurée de manière satisfaisante.
Afin d'améliorer la rémanence de ce type de joint profilé, on a proposé dans l'art antérieur de coller une bande de matière moussée sous la lèvre souple à proximité de son point de rattachement au support, afin d'écarter la lèvre souple de son support.
Quand on ferme l'ouvrant, la bande de mousse s'écrase du fait de la compression des bulles de gaz prisonnières des cellules de la mousse. Dès que les contraintes cessent, les bulles de gaz reprennent leur volume initial, ce qui améliore la rémanence de la lèvre souple en aidant celleci à se remettre en position dégagée.
Malgré cela, une telle réalisation pose de nombreux problèmes. En effet, la bande de mousse n'est pas protégée et se trouve exposée à l'humidité, au gel et autres intempéries, ainsi qu'aux attaques des bactéries. Au bout d'un certain temps d'utilisation, elle finit par se dégrader et notamment par moisir, ce qui lui fait perdre ses propriétés avantageuses.
En outre, son procédé de fabrication, qui comprend une étape d'extrusion du joint, une étape 2871836 3 indépendante d'extrusion de la bande de mousse et une étape de collage des deux, n'est pas non plus satisfaisant. En effet, des problèmes d'adhérence entre le joint et la bande de mousse sont fréquemment rencontrés, lors du collage en cas par exemple de traces de gras ou de savon sur le joint ou même par la suite notamment en cas d'exsudation de plastifiant. La bande de mousse se décolle alors par endroit et ne remplit plus sa fonction.
Le but de l'invention est de fournir un joint pour profilé de menuiserie, à rémanence amélioré qui ne présente pas ces inconvénients et dont la fiabilité et la durabilité sont nettement supérieures.
Ce type de joint est utilisé à la fois avec des profilés de menuiserie en bois et avec des profilés en matière plastique. Afin de réaliser des économies à la fabrication et pour la gestion des stocks, il est particulièrement avantageux qu'un unique modèle de joint profilé puisse être utilisé dans les deux cas.
Ce joint étant classiquement prémonté sur le profilé avant le découpage et l'assemblage de celui-ci en cadre, il est souhaitable qu'il réponde à un certain nombre d'exigences.
Pour une utilisation sur un profilé en bois, il doit pouvoir être coupé droit et monté dans une rainure du profilé. Sa partie active doit avantageusement pouvoir être revêtue d'une pellicule amovible la protégeant lors des traitements de finition du cadre en bois par des vernis, peintures ou autres.
En effet, ces traitements sont susceptibles de détériorer la partie active du joint ou du moins de diminuer ses performances.
Pour une utilisation sur un profilé en matière plastique, le joint doit pouvoir être inséré dans le profilé, coupé d'onglet avec lui et soudé en même temps que celui-ci lors de la formation du cadre. Toutes les matières utilisées pour la réalisation de la 2871836 4 partie active du joint doivent donc être soudables afin d'assurer sa continuité dans les angles et de garantir ainsi l'étanchéité.
Un autre but de l'invention est de fournir un joint à rémanence améliorée, utilisable à la fois pour des menuiseries en bois ou en matière plastique et satisfaisant ces différentes exigences.
Un objectif supplémentaire de l'invention est d'enseigner un joint d'étanchéité de ce type pouvant être entièrement réalisé en une unique étape de coextrusion, ce qui diminue sensiblement le coût de production par rapport aux joints antérieurs à bande de mousse collée.
Pour résoudre ce problème technique, le joint d'étanchéité profilé selon l'invention comporte une partie d'ancrage et de support rigide et une partie active souple, en matières thermoplastiques de caractéristiques différentes.
La partie d'ancrage et de support rigide comprend un corps profilé linéaire de forme générale sensiblement plane qui comporte une zone inférieure d'ancrage servant à immobiliser le joint et une zone supérieure de support portant la partie active du joint.
De préférence, elle comporte une zone inférieure d'ancrage à conformation anti-retour, une partie centrale sensiblement plane et une zone supérieure libre recevant la partie active, ainsi qu'une aile saillante sensiblement perpendiculaire au corps profilé linéaire formant avec celui- ci un épaulement d'appui et de calage.
La partie active souple comporte un bourrelet tubulaire souple délimitant un compartiment de compression et optionnellement une lèvre souple d'étanchéité qui s'étend devant le bourrelet, de manière inclinée par rapport au plan du corps profilé linéaire.
Selon une caractéristique essentielle de l'invention, la face interne de la paroi souple du bourrelet tubulaire est revêtue d'une couche de matière moussée souple, qui ne remplit pas totalement le compartiment de compression. Cette couche de mousse améliore la rémanence du joint, ainsi que ses propriétés d'isolation acoustique.
La chambre de compression n'étant que partiellement remplie, le joint selon l'invention présente une résistance relativement faible à l'écrasement, ce qui permet une fermeture facile de l'ouvrant. 1l présente toutefois une excellente rémanence grâce à la forme optimisée de la zone de matière moussée qui aide au fonctionnement du joint.
De façon particulièrement avantageuse, les matières utilisées pour la réalisation du joint sont de préférence compatibles pour la fabrication totale du joint par coextrusion en une seule opération et soudables au moins pour la partie active du joint.
Par ailleurs, le joint peut en outre être pourvu d'une pellicule de protection pelable, coextrudée sur la partie active de celui-ci, qui protége la partie active pendant les éventuels traitements de finition du profilé sur lequel le joint est prémonté.
D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront dans la description qui suit, donnée à titre d'exemple et accompagnée des dessins dans lesquels: 30. la figure 1 est une vue schématique en coupe transversale d'un joint selon l'invention monté sur un profilé de menuiserie; la figure 2 est une vue en perspective d'un tronçon de joint profilé selon une première variante de l'invention; la figure 3 est une vue en coupe transversale d'un joint selon cette première variante de l'invention; la figure 4 est une vue en coupe transversale d'un joint selon une deuxième variante de l'invention; la figure 5 est une vue en coupe transversale d'un joint selon une troisième variante de l'invention.
Le joint d'étanchéité profilé selon la présente invention va maintenant être décrit de façon détaillée en référence aux figures 1 à 5. Les éléments équivalents représentés sur les différentes figures porteront les mêmes références numériques.
Par convention, on définira dans cette demande les notions de haut et de bas, d'horizontal et de vertical, etc..., selon l'orientation adoptée par le joint et le profilé de menuiserie sur les différentes figures. Il est évident néanmoins que cette orientation n'est pas forcément conservée par le joint une fois celui-ci mis en place.
Le joint 1 selon l'invention est du type linéaire à corps plat et est composé d'au moins trois matières thermoplastiques différentes. I1 peut avantageusement être fabriqué en une seule étape de coextrusion. Trois variantes de base de ce joint 1 ont été représentées sur les figures 1 à 5.
Sa principale application concerne les fermetures de bâtiment, notamment les portes, les fenêtres et les portes-fenêtres, sur les profilés desquels il peut être prémonté avant la constitution du cadre. Il n'est toutefois pas limité à cette application préférentielle. Il pourra avantageusement être utilisé dans toute autre application imaginable par l'homme du métier, afin de réaliser l'étanchéité entre deux éléments en appui l'un contre l'autre mais se trouvant fréquemment séparés dans le cadre de leur utilisation normale.
Le joint 1 est, comme représenté sur la figure 1, destiné à être monté dans une rainure 2 d'un profilé de menuiserie 3 avant son assemblage en cadre. De façon classique, le profilé de menuiserie 3 comporte à ce niveau un premier rebord plan 4 sensiblement vertical et un deuxième rebord plan 5 sensiblement horizontal qui définissent à leur intersection un épaulement 6 dans lequel est ménagée la rainure 2.
Le profilé de menuiserie 3 est généralement un profilé d'ouvrant. Il est cependant tout à fait possible d'imaginer que le joint 1 selon l'invention soit monté sur un profilé appartenant au cadre dormant.
Le joint 1 selon l'invention comprend une partie d'ancrage et de support 7 rigide et une partie active 8 souple.
Sa partie d'ancrage et de support rigide 7 se présente sous la forme d'un corps profilé linéaire 9 de forme générale sensiblement plate dont le dos vient en appui contre le premier rebord plan 4 du profilé 3 appartenant par exemple au cadre ouvrant d'une fenêtre.
Le corps linéaire 9 présente vers le bas une aile 10, sensiblement plane et perpendiculaire au corps linéaire 9, qui définit avec celui-ci un épaulement 11 dirigé vers le bas utilisé pour caler l'ensemble du joint 1 en appui contre le deuxième rebord plan 5 du profilé 3.
La partie rigide d'ancrage et de support 7 comprend une zone inférieure d'ancrage 12 servant à immobiliser le joint 1 dans la rainure 2 et une zone supérieure de support 13 qui porte la partie active 8 du joint 1.
La zone inférieure 12 est conformée de manière à réaliser un ancrage convenable du joint 1 selon l'invention. Selon les modes de réalisation préférentiels représentés sur les figures, elle comporte ainsi par exemple une âme à dos cranté 14 et/ou un doigt d'extrémité 15 courbé en crochet dont l'extrémité libre est préférentiellement garnie d'une bande 16 en matière thermoplastique souple destinée à venir appuyer par effet de ressort sur le chant de la rainure 2 en vue du maintien en immobilisation.
D'autres conceptions de cette partie d'ancrage peuvent évidemment être envisagées, par exemple un ancrage à harpons.
La zone supérieure 13 du corps rigide est garnie d'un bourrelet tubulaire souple 17, à section de préférence sensiblement en arc de cercle, qui s'appuie en haut et en bas sur la zone supérieure de support 13 de la partie d'ancrage et de support rigide 7. Le bourrelet 17 définit ainsi un compartiment creux de compression 18 fermé à l'arrière par la zone supérieure de support 13 rigide.
La partie active souple 8 peut comporter également une lèvre d'étanchéité 19 s'étendant devant le bourrelet 17, vers le bas dans le cas représenté, et de manière inclinée par rapport au plan du corps rigide 9. Cette lèvre d'étanchéité 19 peut, selon le cas, avoir une forme ou une taille différente de celle représentée, voire même être omise.
La partie active souple 8 se présente ainsi de préférence sous la forme représentée, qui peut se décomposer en une tête 20 solidarisée par coextrusion au chant supérieur 21 de la zone supérieure de support 13 et en un ensemble flexible 22 s'affaissant par compression.
La tête 20 affecte par exemple un profil dit en casquette dont la partie saillante forme une lèvre annexe d'étanchéité et d'aspect 23. Cette lèvre peut cependant être prévue de taille plus importante ou plus réduite ou peut être même omise selon les besoins.
L'ensemble flexible de compression 22 est, dans ce cas, formé de la lèvre principale d'étanchéité 19 en plan incliné dont la partie postérieure constitue un plan de jonction avec la tête 20 et dont la partie avant est individualisée, c'est-à-dire libre.
Cette lèvre d'étanchéité 19 est raccordée à la zone supérieure de support 13 par un rabat 24, par exemple bombé, qui délimite avec celle-ci, la zone de support 13 et la tête 20, le compartiment intérieur de compression 18.
Selon une caractéristique essentielle de l'invention, le compartiment de compression 18 est garni d'une couche de matière moussée 25 qui recouvre la face interne de la paroi souple du compartiment. La couche de mousse 25 ne remplit pas totalement le compartiment de compression 18 et laisse libre une chambre creuse 26 formant une poche d'air à l'intérieur du compartiment de compression 18.
Par sa présence, cette couche de mousse 25 assure un effet d'amortissement à la compression, renforce l'isolation phonique procurée par le joint 1 et surtout améliore les propriétés de rémanence de la partie active 8 du joint.
Lorsque le joint est en place, comme représenté sur la figure 1, il joue son rôle d'étanchéité grâce à la partie active 8 qui, en position dégagée, oppose à l'effort de compression un effet de rappel élastique garantissant l'étanchéité. Cette structure, les formes et la présence de la couche de mousse 25 permettent d'améliorer grandement les performances de rémanence du joint 1.
Cette matière souple moussée 25 apporte une meilleure rémanence au joint, d'une part car elle présente intrinsèquement une bonne rémanence grâce à sa composition et d'autre part grâce à la mémoire élastique de la matière moussée améliorée par la présence dans ses cellules de micro-bulles de gaz qui se compriment sous l'effort et reprennent leur volume initial dès disparition des contraintes.
De ce fait, la partie active 8 et son éventuelle lèvre d'étanchéité 19 sont en permanence placées sous tension d'étanchéité et pressées contre le profilé opposé du cadre de la fermeture. Cette tension peut varier localement, permettant ainsi à la partie active 8 du joint de s'adapter à toute déformation localisée des cadres de la fermeture.
La rémanence de la couche de mousse 25 permet également un retour immédiat de la lèvre souple 19 en position dégagée et ce même après un écrasement prolongé, ainsi qu'une durabilité dans le temps de cette fonction.
Le compartiment de compression 18 n'est cependant pas entièrement rempli de mousse, pour éviter que la partie active 8 du joint ne présente une résistance trop importante à l'écrasement, ce qui pourrait se produire même avec une dureté faible de la matière moussée et/ou un taux d'expansion élevé.
La présence d'une chambre creuse 26 rend la partie active 8 du joint plus souple à l'écrasement, ce qui facilite la fermeture de l'ouvrant de bâtiment. En outre, elle permet d'économiser de la matière, diminuant ainsi le coût de revient global de la pièce et facilitant son refroidissement après extrusion.
La partie moussée n'est cependant pas une simple bande déposée en fond de gorge, comme dans les réalisations de l'art antérieur. Elle adopte au contraire une forme et une disposition optimisées de manière à aider le fonctionnement du joint et à augmenter encore sa rémanence.
Selon l'invention, la matière moussée 25 se présente sous la forme d'une couche qui recouvre la face interne de la paroi souple du compartiment de compression 18. Avantageusement, l'un au moins des bords de la couche de matière moussée 25, de préférence celui situé sous la lèvre souple d'étanchéité 19 lorsqu'elle existe, peut être sensiblement perpendiculaire à la zone supérieure de support 13 de la partie rigide 7 du joint, ce qui lui permet de pousser la partie active 8 en s'opposant son écrasement dans la direction fonctionnelle du joint.
Par ailleurs, cette conception en couche de la partie moussée permet avantageusement de pouvoir ajuster précisément l'effort nécessaire à l'écrasement de la partie active en jouant sur l'épaisseur de la couche de matière moussée 25, sur sa dureté initiale et/ou sur son taux d'expansion.
La configuration de ce joint peut évidemment être légèrement modifiée sans sortir du cadre de la présente invention. Deux variantes ont ainsi été représentées à titre d'exemple sur les figures 4 et 5.
La couche de matière moussée 25 du joint peut par exemple présenter un ou plusieurs amincissement(s) localisé(s) 27 de son épaisseur, constituant ainsi une ou plusieurs zone(s) de plus faible résistance à la compression qui rédui(sen)t l'effort nécessaire à l'écrasement du joint et donc à la fermeture de l'ouvrant, tout en conservant une bonne rémanence de la partie active 8.
Le nombre, la forme et l'emplacement de ces amincissements ne sont pas limités et seront choisis de façon appropriée par l'homme du métier. Le mode de réalisation illustré sur la figure 4 comporte par exemple deux amincissements localisés 27 de ce type, sensiblement en forme de coin et situés en partie médiane et basse du bourrelet tubulaire 17, de part et d'autre de la naissance de la lèvre d'étanchéité 19.
Selon une autre variante représentée sur la figure 5, le bourrelet tubulaire 17 peut comporter une ligne longitudinale de pliage 28 s'étendant de préférence en partie inférieure de celui-ci, sous la lèvre d'étanchéité 19. Dans ce cas, le rabat 24 n'est plus bombé, mais présente une section à angle rentrant dont la couche de mousse 25 qui le recouvre épouse la forme.
Cette ligne 28 constitue une amorce de pliage qui oriente la déformation de la partie active 8 du joint à la fermeture de l'ouvrant, ce qui diminue la fatigue du joint et augmente par conséquent sa durée de vie.
Cette variante à ligne de pliage 28 offre encore moins de résistance à la compression que la précédente. Cet effet peut être encore accru en les combinant, c'est-à-dire en imaginant un joint 1 selon l'invention, dont le bourrelet tubulaire 17 comporte une ligne de pliage 28 et dont la couche de matière moussée 25 présente au moins une zone localisée d'amincissement 27 de son épaisseur.
Quelle que soit la variante envisagée, le joint 1 selon l'invention est préférentiellement fabriqué en une seule étape de coextrusion, ce qui garantit un coût de fabrication plus réduit et une bien meilleure fiabilité du produit obtenu qu'avec le procédé de collage selon l'art antérieur.
Bien que le procédé de coextrusion soit préférentiel, on peut également envisager une fabrication par surextrusion des matières souples sur une base rigide obtenue préalablement.
Les matériaux utilisés pour fabriquer le joint sont de nature et de caractéristiques différentes selon les parties. Ils sont cependant de préférence tous compatibles avec une fabrication complète par coextrusion.
La partie d'ancrage et de support 7 du joint selon l'invention est réalisée à partir d'un matériau thermoplastique rigide de nature quelconque et préférentiellement à partir de polypropylène rigide. Lors de la fabrication, cette partie rigide permet de stabiliser le joint au retrait pour éviter qu'il ne se rétracte après avoir chauffé. Pendant son utilisation, elle permet également de stabiliser le joint en dilatation afin par exemple qu'il ne se déchausse pas si le profilé de menuiserie est exposé au soleil.
Le bourrelet tubulaire 17 et l'éventuelle lèvre d'étanchéité 19 composant la partie active souple 8 du joint sont réalisés à partir d'un matériau thermoplastique souple et compact de nature convenable quelconque et préférentiellement à partir d'un matériau thermoplastique modifié élastomère ou d'un matériau élastomère thermoplastique.
En plus de sa fonction principale de joint d'étanchéité, ce matériau plastique souple constitue une enveloppe isolant de façon étanche les cellules de la couche de matière moussée qui sont ainsi à l'abri de l'humidité, des bactéries ou autres. On évite ainsi tout problème de moisissure et de dégradations liées aux intempéries, ce qui augmente considérablement la durabilité du joint.
Ce matériau plastique souple constitue également la signature d'aspect du joint. Il pourra être teinté dans toutes les couleurs s'harmonisant avec les couleurs du profilé sans avoir à teinter également le matériau thermoplastique rigide de la partie d'ancrage et de support 7.
La couche de matière moussée 25 est, quant à elle, réalisée à partir d'un matériau thermoplastique extrudable présentant des propriétés de rémanence appropriées, telle que par exemple une matière élastomère thermoplastique expansée, une matière thermoplastique modifiée élastomère expansée ou une matière thermoplastique expansée. On pourra ainsi utiliser de préférence une matière thermoplastique modifiée élastomère et expansée pour réaliser cette couche 25.
Dans le cas de joints économiques destinés à des profilés en PVC, en bois prétraité ou en aluminium, on peut également imaginer une partie d'ancrage et de support 7 en PVC rigide associée à une lèvre d'étanchéité 19 et à un bourrelet tubulaire 17 en PVC souple éventuellement modifié élastomère. La couche de matière moussée 25 pourrait alors être réalisée en PVC souple modifié élastomère et expansé.
Tous les matériaux utilisés pour la réalisation de la partie active du joint 1 selon l'invention sont en outre préférentiellement soudables, de façon à pouvoir être prémontés sur des profilés de menuiserie 3 en matière plastique, puis découpés et soudés en même temps que ceux-ci lors de l'assemblage en cadre.
Le joint 1 selon l'invention peut en outre être optionnellement revêtu d'une pellicule de protection pelable 29 destinée à protéger la partie active 8 du joint des produits de traitement du bois qui pourraient la détériorer au cours des éventuels traitements du cadre ayant lieu après son assemblage.
Cette pellicule de protection 29 peut avantageusement être coextrudée simultanément au reste du joint 1 selon l'invention. Sur les variantes représentées, elle recouvre la tête 20 de la partie active souple 8 du joint avec sa lèvre annexe 23, ainsi que la lèvre principale d'étanchéité 19. Elle peut cependant être prévue de taille plus importante ou plus réduite selon les besoins.
Dans le cas où le joint 1 selon l'invention est destiné à équiper un profilé de menuiserie 3 en matière plastique, la pellicule de protection 29 peut généralement être omise, ce type de profilé ne subissant en principe aucun traitement post-assemblage.
De manière évidente, l'invention ne se limite pas aux modes de réalisation préférentiels décrits précédemment et représentés sur les différentes figures, l'homme du métier pouvant y apporter de nombreuses modifications et imaginer d'autres variantes sans sortir du cadre et de la portée de l'invention.
Claims (17)
1. Joint d'étanchéité profilé (1) destiné à être prémonté sur un profilé de menuiserie (3), notamment pour fermetures de bâtiment telles que fenêtres, portes, portes-fenêtres en bois, en aluminium ou en matière plastique, joint comportant une partie d'ancrage et de support rigide (7) et une partie active souple (8) en matières thermoplastiques de caractéristiques différentes caractérisé en ce que: la partie d'ancrage et de support rigide (7) est un corps profilé linéaire (9) de forme générale sensiblement plane qui comprend une zone inférieure d'ancrage (12) servant à immobiliser le joint (1) et une zone supérieure de support (13) qui porte la partie active (8) du joint (1), la partie active souple (8) comporte un bourrelet tubulaire souple (17) délimitant un compartiment de compression (18), et en ce que 20. la face interne de la paroi souple du bourrelet tubulaire (17) est revêtue d'une couche de matière moussée (25) souple, qui ne remplit pas totalement le compartiment de compression (18).
2. Joint d'étanchéité profilé selon la revendication précédente caractérisé en ce que les matières utilisées pour sa réalisation sont compatibles pour la fabrication totale du joint par coextrusion en une seule opération et sont soudables pour la partie active (8) du joint.
3. Joint d'étanchéité profilé selon la revendication 1 ou 2 caractérisé en ce que la partie d'ancrage et de support rigide (7) comporte une zone inférieure d'ancrage (12) à conformation anti-retour, une partie centrale sensiblement plane et une zone supérieure (13) libre recevant la partie active (8), ainsi qu'une aile saillante (10) sensiblement perpendiculaire au corps profilé linéaire (9) formant avec celui-ci un épaulement d'appui et de calage (11).
4. Joint d'étanchéité profilé selon l'une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce que la zone inférieure d'ancrage {12) comporte une âme à dos cranté (14).
5. Joint d'étanchéité profilé selon l'une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce que la zone inférieure d'ancrage (12) comporte un doigt d'extrémité (15) courbé en crochet.
6. Joint d'étanchéité profilé selon la revendication précédente caractérisé en ce que l'extrémité libre du doigt d'extrémité {15) courbé en crochet est garnie d'une bande (16) en matière thermoplastique souple.
7. Joint d'étanchéité profilé selon l'une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce que la partie active souple (8) comporte en outre une lèvre souple d'étanchéité (19) qui s'étend devant le bourrelet (17) de façon inclinée par rapport au plan du corps profilé linéaire (9).
8. Joint d'étanchéité profilé selon l'une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce que le bourrelet tubulaire souple (17) s'appuie en haut et en bas sur la zone supérieure de support (13) de la partie d'ancrage et de support rigide (7), définissant ainsi un compartiment de compression (18) fermé à l'arrière par la zone supérieure de support (13) rigide.
9. Joint d'étanchéité profilé selon la revendication précédente caractérisé en ce que le bourrelet tubulaire souple (17) présente une section sensiblement en arc de cercle.
10. Joint d'étanchéité profilé selon l'une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce que la partie active souple (8) comporte en outre une lèvre annexe d'étanchéité et d'aspect (23).
11. Joint d'étanchéité profilé selon l'une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce qu'au moins un des bords de la couche de matière moussée (25) est sensiblement perpendiculaire à la zone supérieure de support (13) de la partie d'ancrage et de support rigide (7) .
12. Joint d'étanchéité profilé selon l'une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce que la couche de matière moussée (25) présente au moins un amincissement localisé (27) de son épaisseur.
13. Joint d'étanchéité profilé selon l'une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce que le bourrelet tubulaire (17) comporte une ligne longitudinale de pliage (28).
14. Joint d'étanchéité profilé selon l'une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce que la partie d'ancrage et de support (7) est réalisée à partir de polypropylène rigide.
15. Joint d'étanchéité profilé selon l'une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce que le bourrelet tubulaire (17) et l'éventuelle lèvre d'étanchéité (19) sont réalisés à partir d'un matériau thermoplastique modifié élastomère ou d'un matériau élastomère thermoplastique, souple et compact.
16. Joint d'étanchéité profilé selon l'une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce que la couche de matière moussée (25) est réalisée à partir d'un matériau thermoplastique modifié élastomère et expansé.
17. Joint profilé d'étanchéité selon l'une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce qu'il comporte en outre une pellicule de protection pelable (29), coextrudée sur sa partie active (8).
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