FR2866933A1 - Procede d'accouplement magnetique et dispositifs le mettant en oeuvre - Google Patents

Procede d'accouplement magnetique et dispositifs le mettant en oeuvre Download PDF

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Abstract

La présente invention concerne l'accouplement magnétique de deux objets.Dans l'un, au moins, de ces objets (2, 3) est monté, en libre pivotement autour d'un axe (11, 12), un aimant permanent (23, 24) qui, ainsi, peut s'orienter de telle sorte que les aimants permanents (23, 24) associés aux deux objets (2, 3) présentent l'un vers l'autre des pôles opposés qui assurent ainsi un accouplement magnétique amovible entre les deux objets (2, 3).Application en particulier à la réalisation d'accouplements magnétiques entre véhicules jouets, ou encore de jeux de construction ou de permutation.

Description

La présente invention concerne un procédé pour accoupler magnétiquement
deux objets lorsqu'ils occupent au moins une position relative dans laquelle une zone superficielle déterminée de l'un est accolée à une zone
superficielle déterminée de l'autre, ledit procédé consistant à agencer à l'intérieur de chaque objet un aimant permanent respectif susceptible d'affleurer au moins approximativement ladite zone superficielle respective en présentant une polarité vers cette zone superficielle et une autre polarité, opposée, à l'opposé de cette zone superficielle.
Dans les modes de mise en oeuvre d'un tel procédé, tels qu'ils sont actuellement connus dans des applications à l'assemblage temporaire d'éléments d'un jeu de construction ou à l'attelage temporaire de véhicules jouets, chaque aimant permanent est fixé à l'intérieur de l'objet correspondant de façon à présenter toujours la même polarité vers la zone superficielle par laquelle s'effectue l'accolement d'accouplement magnétique mutuel avec un autre objet similaire, alors que deux objets ne peuvent être accouplés ainsi qu'à la condition qu'ils présentent dans les zones superficielles d'accolement mutuel des polarités opposées.
Ainsi, dans une application à l'attelage de véhicules jouets, un véhicule ne peut pas être accouplé indifféremment par l'une ou l'autre de ses extrémités à un autre véhicule; dans une application à des jeux de constructions il en est de même à moins de prévoir un accouplement magnétique indirect des objets, à savoir par l'intermédiaire d'une pièce ferromagnétique que l'on interpose entre eux.
Il en résulte des limitations sérieuses aux possibilités de jeu, c'est-àdire de combinaison d'objets entre eux avec accouplement magnétique mutuel.
En cherchant à développer un type différent de jeu, à savoir un jeu de permutation dans lequel des objets par exemple cubiques peuvent être permutés entre eux sans se désolidariser mutuellement, le Demandeur a été amené à développer un procédé d'accouplement magnétique susceptible d'être utilisé non seulement dans une telle application à un jeu de permutation, mais également dans une application à un jeu de construction ou encore à toute autre application dans laquelle la possibilité d'accoupler magnétiquement deux objets sans se soucier des polarités qu'ils présentent vers leur zone superficielle déterminée d'accolement mutuel peut présenter un intérêt, et par exemple dans une application à l'attelage de véhicules jouets.
Le procédé selon l'invention, du type indiqué en préambule, se caractérise en ce que l'on agence l'aimant permanent, à l'intérieur d'au moins l'un des objets, de telle sorte qu'il puisse pivoter librement entre deux orientations privilégiées dans lesquelles il présente vers la zone superficielle correspondante soit l'une, soit l'autre desdites polarités, de telle sorte que, lorsqu'on met les deux objets en contact mutuel en accolant mutuellement lesdites zones superficielles, il puisse s'orienter automatiquement de façon à présenter vers la zone superficielle correspondante une polarité opposée à celle que l'autre aimant présente vers la zone superficielle correspondante et que les deux objets soient ainsi retenus l'un contre l'autre par attraction magnétique mutuelle des deux aimants. Il est bien entendu que, de préférence, on agence également l'aimant permanent, à l'intérieur de l'autre objet, de telle sorte qu'il puisse pivoter librement entre deux orientations privilégiées dans lesquelles il présente vers la zone superficielle correspondante soit l'une, soit l'autre desdites polarités, même si cela n'est pas véritablement indispensable à la mise en uvre du procédé.
En effet, un Homme du métier comprendra aisément que, dès lors que l'on présente face à face, par leurs zones superficielles déterminées d'accolement mutuel, les deux objets dont un premier présente, de façon fixe ou permutable, un pôle déterminé vers cette zone superficielle, et que l'on retient temporairement les deux objets à l'encontre d'un éloignement mutuel, l'aimant permanent associé au deuxième objet vient automatiquement s'orienter de façon à présenter vers la zone superficielle correspondante une polarité opposée à celle que le premier objet présente vers la zone superficielle correspondante, au cas où les deux aimants ne présenteraient pas ainsi l'un vers l'autre, dès l'origine, des polarités opposées. Si les deux aimants sont montés au libre pivotement à l'intérieur de l'objet respectivement correspondant, ils peuvent ainsi s'auto- orienter pour présenter l'un vers l'autre des polarités opposées, étant entendu que la probabilité pour qu'ils restent de façon stable dans une position dans laquelle ils présentent l'un vers l'autre des polarités identiques est pratiquement nulle compte tenu de ce que, le cas échéant, il est possible de décaler légèrement les deux î objets l'un par rapport à l'autre pour amorcer le mouvement d'auto-orientation des aimants permanents.
Outre un tel procédé, la présente invention propose, pour sa mise en oeuvre dans de nombreux domaines, un dispositif d'accouplement magnétique entre deux objets occupant au moins une position relative dans laquelle une zone superficielle déterminée de l'un est accolée à une zone superficielle déterminée de l'autre, ledit dispositif comportant à l'intérieur de chaque objet un aimant permanent respectif susceptible d'affleurer au moins approximativement ladite zone superficielle respective en présentant une polarité vers cette zone superficielle et une autre polarité, opposée, à l'opposé de cette zone superficielle, ce dispositif étant caractérisé en ce qu'il comporte, à l'intérieur d'au moins l'un des objets, des moyens de guidage de l'aimant permanent correspondant au libre pivotement entre deux orientations privilégiées dans lesquelles il présente vers la zone superficielle correspondante soit l'une, soit l'autre desdites polarités, de telle sorte que, lorsque les deux objets sont placés en contact mutuel avec accolement mutuel desdites zones superficielles, il puisse s'orienter automatiquement de façon à présenter vers la zone superficielle correspondante une polarité opposée à celle que l'autre aimant permanent présente vers la zone superficielle correspondante et que les deux objets soient ainsi retenus l'un contre l'autre par attraction magnétique mutuelle des deux aimants.
Généralement, on préfère qu'un tel dispositif comporte également, à l'intérieur de l'autre objet, des moyens de guidage de l'aimant permanent correspondant au libre pivotement entre deux orientations privilégiées dans lesquelles il présente vers la zone superficielle correspondante soit l'une, soit l'autre desdites polarités.
La réalisation d'un tel dispositif peut être particulièrement simple puisque lesdits moyens de guidage peuvent simplement comporter, à l'intérieur de l'objet correspondant, une cavité adjacente à la zone superficielle correspondante et, à l'intérieur de ladite cavité, un rotor guidé à la rotation par rapport à l'objet correspondant autour d'un axe parallèle à une tangente à la zone superficielle correspondante et portant l'aimant permanent correspondant selon un diamètre sécant dudit axe à angle droit.
De façon particulièrement simple, on peut alors assurer le guidage du rotor à la rotation par rapport à l'objet correspondant en prévoyant que la cavité et le rotor présentent des faces périphériques, respectivement intérieure et extérieure, de révolution autour dudit axe et mutuellement complémentaires, pour assurer le guidage du rotor à la rotation autour dudit axe par rapport à l'objet correspondant.
C'est alors le contact mutuel des faces périphériques, respectivement intérieure et extérieure, de la cavité et du rotor qui, si ces faces présentent un état de surface suffisamment lisse, assure le guidage à la rotation relative sans qu'il soit nécessaire de prévoir à cet effet des tourillons et des paliers.
Un dispositif selon l'invention peut donc être à la fois simple et économique de fabrication.
Cependant, on ne sortirait pas du cadre de l'invention en prévoyant un autre mode de guidage du rotor à la rotation à l'intérieur de la cavité, par exemple un guidage par tourillons et paliers coaxiaux, ou encore un guidage par portées sphériques d'appui mutuel.
Dans certaines applications du procédé et du dispositif d'accouplement magnétique selon l'invention, il peut être utile de stabiliser le ou chaque aimant permanent pivotant, à l'intérieur de l'objet correspondant, dans une orientation dans laquelle il présente l'une ou l'autre de ses polarités vers la zone superficielle déterminée d'accolement mutuel des objets à accoupler magnétiquement entre eux.
A cet effet, selon un mode de mise en uvre du procédé selon l'invention, on agence le ou chaque aimant permanent, à l'intérieur de l'objet correspondant, et l'on aménage intérieurement celui-ci, à proximité immédiate et en regard de la zone superficielle correspondante, de telle sorte que cet aimant permanent, exclusivement lorsqu'il occupe l'une ou l'autre desdites orientations privilégiées, puisse coulisser librement dans le sens d'un rapprochement par rapport à la zone superficielle correspondante, jusqu'à une position limite dans laquelle il bute contre l'objet dans ledit sens ainsi qu'à l'encontre de tout changement d'orientation.
A cet effet, lorsque l'aimant permanent est porté par un rotor guidé à la rotation par rapport à l'objet correspondant au moyen d'une coopération entre des faces périphériques, respectivement intérieure et extérieure, d'une cavité de l'objet et du rotor, comme on l'a indiqué précédemment, on prévoit avantageusement que l'aimant permanent soit guidé au coulissement par rapport au rotor, suivant ledit diamètre, entre deux positions dans lesquelles il fait saillie par rapport à ladite face périphérique extérieure du rotor, d'un côté respectif dudit axe, et est escamoté par rapport à ladite face périphérique extérieure, du côté respectivement opposé dudit axe, en passant par une position intermédiaire dans laquelle il est escamoté par rapport à ladite face périphérique extérieure, des deux côtés de l'axe, et que la face périphérique intérieure de la cavité présente, dans une position adjacente à la zone superficielle correspondante, une poche localisée de réception de ladite saillie.
Un Homme du métier comprendra aisément que, dès lors que l'aimant permanent est parvenu dans une orientation dans laquelle il présente vers la zone superficielle correspondante une polarité opposée à celle de l'aimant permanent qui se trouve face à lui, il coulisse automatiquement par rapport au rotor pour s'engager dans la poche localisée de réception de la saillie qu'il forme alors par rapport à la face périphérique extérieure de celui-ci. Lorsque, ensuite, on expose cet aimant permanent, au niveau de la zone superficielle correspondante, à une polarité identique à celle qu'il présente lui-même vers cette zone superficielle, il est automatiquement repoussé vers la position dans laquelle il est escamoté par rapport à la face périphérique extérieure du rotor, ce qui autorise à nouveau la rotation de celui-ci jusqu'à ce que l'aimant permanent présente sa polarité opposée face à la zone superficielle correspondante.
On obtient ainsi un effet de verrouillage et de déverrouillage automatiques, qui n'entrave en aucune façon l'auto-orientation de l'aimant lorsque celle-ci doit s'effectuer, mais stabilise l'aimant dans la position qu'il a atteinte.
Naturellement, dans certaines applications, un tel verrouillage est inutile et l'on peut alors prévoir que l'aimant permanent soit fixe par rapport au rotor, c'est-à-dire placé en permanence dans une position escamotée par rapport à la face périphérique extérieure de celui-ci, de part et d'autre de l'axe de rotation par rapport à l'objet correspondant.
Dans un cas comme dans l'autre, l'aimant permanent peut être constitué par un barreau magnétique unique traversant le rotor de part en part pour présenter deux polarités opposées en affleurement de la face périphérique extérieure du rotor, suivant un même diamètre de celui-ci, respectivement de part et d'autre de son axe de rotation par rapport à l'objet correspondant.
Cependant, on peut également prévoir que l'aimant permanent soit constitué par deux aimants permanents élémentaires disposés selon ledit diamètre, respectivement de part et d'autre dudit axe, et présentant des aimantations orientées dans un même sens dudit diamètre de façon à présenter des polarités mutuellement opposées dans le sens d'un éloignement par rapport audit axe.
Lorsqu'il n'est pas nécessaire de prévoir un 30 verrouillage dans une orientation dans laquelle une polarité déterminée est tournée vers la zone superficielle correspondante, ces deux aimants permanents élémentaires peuvent être montés fixes à l'intérieur du rotor, dans une position escamotée par rapport à la face périphérique extérieure de celui-ci. Si, par contre, on préfère obtenir un tel auto-verrouillage, on peut avantageusement prévoir alors que chaque aimant permanent élémentaire soit guidé au coulissement par rapport au rotor, suivant ledit diamètre, indépendamment de l'autre aimant permanent élémentaire; c'est alors le seul aimant élémentaire placé en regard de la zone superficielle correspondante qui se déplace pour venir en saillie par rapport à la face périphérique extérieure du rotor et s'engager dans la poche localisée de réception de cette saillie, lorsqu'il se trouve en regard de la zone superficielle correspondante.
Comme on l'a précédemment indiqué, les possibilités d'application d'un procédé et d'un dispositif d'accouplement magnétique sont nombreuses, en particulier dans le domaine des jeux et jouets.
Ce procédé et ce dispositif présentent cependant un intérêt tout particulier dans les jeux de construction ou de permutation et, plus particulièrement mais non exclusivement à l'usage d'élément d'un tel jeu de construction ou de permutation, la présente invention propose un bloc parallélépipédique, comportant six faces planes, perpendiculaires deux à deux, par lesquelles il est destiné à être juxtaposé et assemblé de façon amovible à un ou plusieurs blocs similaires, dans une relation d'appui mutuel à plat par des faces respectives, ce bloc étant caractérisé en ce qu'il comporte intérieurement au moins un aimant permanent susceptible d'affleurer au moins approximativement une zone déterminée de l'une desdites faces en présentant une polarité vers cette zone et une autre polarité, opposée, à l'opposé de cette zone, et des moyens de guidage de l'aimant permanent au libre pivotement entre deux orientations privilégiées dans lesquelles il présente vers ladite zone soit l'une, soit l'autre desdites polarités.
Un Homme du métier comprendra aisément que le guidage de l'aimant permanent ou de chaque aimant permanent, à l'intérieur du bloc, peut être assuré tout aussi simplement que dans le dispositif d'accouplement selon l'invention tel qu'il a été décrit plus haut, en ce sens que des moyens de guidage peuvent avantageusement comporter, à l'intérieur du bloc, une cavité adjacente à ladite zone et, à l'intérieur de ladite cavité, un rotor guidé à la rotation par rapport au bloc autour d'un axe parallèle à ladite face et portant l'aimant permanent selon un diamètre sécant dudit axe à angle droit.
Il est bien entendu, également, que l'agencement du rotor par rapport à la cavité, en vue d'assurer le guidage à la rotation relative, la réalisation de l'aimant permanent sous forme d'un seul barreau ou de deux aimants permanents élémentaires, le montage fixe ou coulissant de l'aimant permanent unique ou de chaque aimant permanent élémentaire, dans ce dernier cas en corrélation avec la présence d'une poche aménagée dans la cavité pour recevoir la saillie que peut former vers la zone superficielle correspondante l'aimant permanent unique ou l'un des aimants permanents élémentaires pour assurer le verrouillage automatique et automatiquement déverrouillable du rotor dans une position dans laquelle il présente la polarité requise vers la zone superficielle en question, peuvent être repris dans un bloc selon l'invention à l'identique de ce qui a été décrit en relation avec un dispositif d'accouplement magnétique selon l'invention.
La géométrie du bloc parallélépipédique, c'est-à-dire les dimensions et proportions respectives de ses faces, et le positionnement sur celles-ci de la ou chaque zone déterminée vers laquelle un aimant permanent correspondant peut présenter soit l'une de ses polarités, soit l'autre, de façon automatiquement commandée par la présentation d'un autre aimant permanent face à lui, en particulier d'un aimant permanent appartenant à un autre bloc parallélépipédique, peuvent être choisis librement mais on préfère à cet égard des choix qui autorisent un assemblage mutuel de blocs parallélépipédiques selon l'invention dans de nombreuses positions et orientations relatives.
Ainsi, lorsqu'un bloc parallélépipédique selon l'invention présente au moins deux faces carrées, mutuellement parallèles, on préfère qu'il comporte intérieurement un exemplaire dudit aimant permanent et desdits moyen de guidage en regard d'une zone centrale d'au moins l'une desdites faces carrées, à savoir de préférence en regard de chacune de ces faces carrées, respectivement.
En particulier, lorsque le bloc parallélépipédique est un cube, c'est-àdire présente six 30 faces carrées, on prévoit avantageusement qu'il comporte intérieurement un exemplaire dudit aimant permanent et desdits moyens de guidage en regard d'une zone centrale de chacune de ses faces, respectivement. Alors, des blocs cubiques identiques peuvent être assemblés mutuellement par n'importe laquelle de leurs faces, par autoorientation des aimants permanents respectivement correspondants, en raison de la géométrie identique de leurs faces et du positionnement identique d'une zone déterminée unique, associée à un aimant permanent, sur chacune de ces faces; en outre, deux blocs cubiques ainsi assemblés mutuellement peuvent pivoter l'un par rapport à l'autre, face contre face, autour d'un axe passant par le centre de leurs faces mutuellement accolées et orienté perpendiculairement à celles-ci, sans pour autant se désolidariser mutuellement.
Ainsi, un tel bloc cubique selon l'invention présente un intérêt non seulement pour réaliser des jeux de construction, où l'on entend par là non seulement la construction d'édifices mais également les assemblages mutuels de cubes dont les faces portent des parties de motifs, pour reconstituer un motif d'ensemble, mais également pour réaliser des jeux de permutation, dans lesquels, par exemple, chaque face d'un cube composé est constituée par la juxtaposition de faces respectives de cubes élémentaires que l'on peut faire tourner à l'unisson ou faire passer d'une face à l'autre pour donner aux faces du cube composé une couleur respective uniforme, à partir d'un cube composé dont chaque face présente initialement plusieurs couleurs. L'accouplement magnétique des cubes élémentaires entre eux, dont chacun constitue un bloc selon l'invention, apporte dans ce cas une simplification considérable par rapport au mode d'assemblage, purement mécanique, jusqu'alors adopté pour de tels cubes combinés à usage de jeux de permutation.
Plus particulièrement, mais non exclusivement, en relation avec la réalisation de jeux de construction, le bloc parallélépipédique selon l'invention peut également présenter une forme oblongue, c'est-à-dire présenter au moins deux faces rectangulaires mutuellement parallèles, dont chacune est délimitée par deux grands côtés et par deux petits côtés et présente une longueur égale à un multiple entier de sa largeur, auquel cas on prévoit avantageusement un exemplaire respectif dudit aimant permanent et desdits moyens de guidage en regard d'une pluralité de zones d'au moins l'une desdites faces rectangulaires, ces zones étant en un nombre égal audit multiple, disposées suivant une grande médiane de ladite face rectangulaire, mutuellement espacées d'une distance égale à ladite largeur et les zones extrêmes étant éloignées du petit côté le plus proche d'une distance égale à la moitié de ladite largeur.
Un tel bloc peut être assemblé à des blocs identiques, ou différents mais de même largeur, ou encore à des blocs carrés dont les côtés présentent par exemple la même dimension que la largeur des faces rectangulaires, dans les mêmes positions relatives que lorsque l'on assemble ce que l'on appelle des bois de construction , Si ce n'est que les blocs sont liés magnétiquement entre eux et que, par conséquent, la construction risque moins de se défaire sous l'effet d'un choc involontaire ou d'une vibration intense.
Pour autoriser un assemblage mutuel magnétique dans toutes les positions relatives habituelles des bois de construction , on prévoit de préférence que, alors qu'un tel bloc parallélépipédique présente deux faces carrées, mutuellement parallèles, et quatre faces rectangulaires, parallèles deux à deux, dont chacune est délimitée par deux grands côtés, communs à une autre face rectangulaire respective, et par deux petits côtés, communs à une face carrée respective, et présente une longueur égale à un multiple entier de sa largeur, que ce bloc parallélépipédique comporte intérieurement: - un exemplaire dudit aimant permanent et desdits moyens de guidage en regard d'une zone centrale de chacune desdites faces carrées, et - un exemplaire respectif dudit aimant permanent et desdits moyens de guidage en regard d'une pluralité de zones de chacune desdites faces rectangulaires, ces zones étant en un nombre égal audit multiple, disposées suivant une grande médiane de ladite face rectangulaire, mutuellement espacées d'une distance égale à ladite largeur et les zones extrêmes étant éloignées du petit côté le plus proche d'une distance égale à la moitié de ladite largeur.
Dans la mesure où un groupe de blocs parallélépipédique selon l'invention permet d'accéder à une nouvelle conception de jeux de construction ou de permutation, la présente invention s'étend à un jeu, caractérisé en ce qu'il comporte une pluralité de blocs parallélépipédiques selon l'invention, dont les côtés présentent des dimensions identiques mutuellement ou égales à des multiples entiers de la plus petite d'entre elles.
D'autres caractéristiques et avantages des différents aspects de la présente invention ressortiront de la description ci-dessous, relative à des exemples non limitatifs de mise en oeuvre de celle-ci, ainsi que des dessins annexés qui accompagnent cette description.
Les figures 1 à 4 montrent quatre exemples de réalisation d'un dispositif d'accouplement magnétique selon l'invention, dans un état d'accouplement magnétique entre deux objets, quels qu'ils soient, en une vue en coupe par un plan perpendiculaire aux axes respectifs de pivotement des deux aimants permanents et constituant pour chacun d'eux un plan moyen de symétrie.
La figure 5 illustre, en une vue en perspective, la réalisation d'un bloc cubique selon l'invention par assemblage mutuel d'éléments standardisés permettant de réaliser, au choix et suivant leur nombre, des blocs cubiques et des blocs parallélépipédiques oblongs comportant deux faces carrées raccordées mutuellement par quatre faces rectangulaires dont la longueur est un multiple entier de la largeur.
La figure 6 illustre un jeu de construction constitué de blocs selon l'invention, par exemple réalisés par assemblage d'éléments standardisés du type illustré à la figure 5.
Les figures 7 à 9 illustrent une pièce standardisée dont l'assemblage avec cinq autres pièces identiques permet de retenir et de guider au pivotement six aimants pour constituer un cube selon l'invention, cette pièce étant vue respectivement en plan, dans un sens repéré en VII à la figure 8, en coupe par un plan repéré en VIII-VIII à la figure 7 et par un plan repéré en IX-IX à la figure 7 et perpendiculaire au plan repéré en VIII-VIII, ces deux plans constituant des plans de symétrie pour la pièce.
La figure 10 illustre l'assemblage de quatre pièces identiques à celle qui est illustrée aux figures 7 à 9, en coupe par un plan de symétrie commun à ces quatre pièces et correspondant soit au plan VIII-VIII, soit au plan IX-IX, chaque pièce étant illustrée d'une part à l'état assemblé avec les trois autres pièces et d'autre part dans une position de présentation en vue de son assemblage avec ces trois autres pièces.
La figure 11 montre, en une vue en perspective, l'assemblage de quatre de ces pièces dont trois sont illustrées d'une part à l'état assemblé mutuellement et d'autre part dans une position préalable à l'assemblage alors que la quatrième est illustrée dans cette position préalable à l'assemblage.
La figure 12 illustre un assemblage plat, carré, de neuf blocs cubiques selon l'invention, dont chacun est réalisé conformément aux figures 10 et 11 à partir de six pièces identiques à celle qui est illustrée aux figures 7 à 9 et qui sont accouplés deux à deux magnétiquement, conformément à la présente invention.
Les figures 13 à 16 illustrent diverses possibilités de permutation d'un tel groupe de neuf cubes selon l'invention par rapport à deux autres groupes, identiques, de tels cubes selon l'invention, à partir d'un cube composé de vingt sept de ces cubes accouplés magnétiquement entre eux conformément à la présente invention.
On se référera en premier lieu à la figure 1, où l'on illustré un premier exemple de réalisation d'un dispositif 1 selon l'invention, utilisé pour réaliser un accouplement magnétique entre deux objets 2, 3 dont la nature peut être librement choisie dès lors qu'ils peuvent occuper au moins une position relative, dans laquelle ils sont illustrés et dans laquelle ils sont en contact mutuel à plat, par une zone superficielle respective 4, 5 plate, de préférence plane, constituant par exemple une zone localisée d'une face plane respective 6, 7 d'appui mutuel à plat.
Les objets 2 et 3 peuvent être respectivement constitués, par exemple, par une pièce d'attelage articulée autour d'un axe vertical sur un véhicule jouet, ou par un bloc parallélépipédique, en particulier cubique, du type de ceux qui seront décrits en référence aux figures 5 à 12 et qui sont destinés à constituer les éléments d'un jeu de construction ou d'un jeu de permutation, ces exemples n'étant en aucune façon limitatifs.
Dans leur zone localisée respective 4, 5 et tout autour du dispositif selon l'invention 1, les objets 2, 3 sont réalisés en un matériau non ferromagnétique, ce matériau devant en outre être perméable au magnétisme à proximité immédiate des zones localisées 4, 5. A cet effet, chacun des objets 2 et 3 peut être réalisé en matière thermoplastique moulée par injection, et par exemple par assemblage mutuel solidaire de plusieurs pièces ainsi réalisées, pour des questions de facilité de fabrication qui ressortiront à l'évidence, pour un Homme du métier, de là suite de la description d'un dispositif 1 selon l'invention.
A proximité immédiate et en regard de la zone localisée 4, 5 respective, chacun des objets 2 et 3 est creusé d'une cavité respective 8, 9 délimitée en particulier par une face périphérique intérieure 39, 40 cylindrique de révolution autour d'un axe respectif 11, 12 qui est placé en retrait versl'intérieur de l'objet 2, 3 par rapport à la zone localisée respective 4, 5 et orienté parallèlement à une tangente à cette zone 4, 5 respective, lorsque celle-ci n'est pas rigoureusement plane, ou à cette zone respective 4, 5 lorsque celle-ci est plane, comme dans l'exemple illustré.
Dans cet exemple, correspondant au cas le plus fréquent, les faces 9 et 10 présentent un même diamètre et les axes 11, 12 sont situés à une même distance de la zone localisée respectivement correspondante 4, 5, cette distance étant inférieure au rayon de la face périphérique intérieure 39, 40 de la cavité correspondante 8, 9 mais aussi proche que possible de celle-ci de telle sorte que ne subsiste qu'une mince lame de matière 13, 14, aussi perméable que possible au champ magnétique, entre chaque face périphérique intérieure 39, 40 et la zone localisée correspondante 4, 5.
Chaque cavité 8, 9 est en outre délimitée par deux faces frontales planes, non illustrées, perpendiculaires à l'axe respectif 11, 12, c'est-à-dire mutuellement parallèles.
Chacune des cavités 8, 9 enferme un rotor respectif 15, 16 qui présente des forme et dimensions extérieures étroitement complémentaires des forme et dimensions intérieures de la cavité 8, 9 correspondante, à un jeu fonctionnel près, de telle sorte que chaque rotor 15, 16 soit guidé par simple contact avec la face périphérique intérieure 39, 40 et les faces frontales non référencées de la cavité correspondante 8, 9, à la rotation libre autour de l'axe 11, 12 correspondant, pratiquement sans autre possibilité de déplacement relatif.
A cet effet, chaque rotor 15, 16 est délimité, dans le sens d'un éloignement par rapport à l'axe correspondant 11, 12, par une face périphérique extérieure respective 17, 18 cylindrique de révolution autour de cet axe 11, 12, avec un diamètre sensiblement identique à celui de la face périphérique intérieure 39, 40 de la cavité 8, 9 correspondante, bien que légèrement inférieur à ce diamètre pour respecter le jeu fonctionnel précité, juste nécessaire à la liberté de rotation relative. Par ailleurs, chaque rotor 15, 16 est délimité par deux faces frontales planes, non illustrées, perpendiculaires à l'axe 11, 12 correspondant, c'est-à-dire mutuellement parallèles et mutuellement espacées suivant cet axe 11, 12 d'une dimension sensiblement identique à celle qui sépare les deux faces frontales non référencées de la cavité 8, 9 correspondante, bien que légèrement inférieure à cette distance pour respecter le jeu fonctionnel précité.
Chacun des rotors 15, 16 est également réalisé en un matériau non ferromagnétique, tel qu'une matière thermoplastique moulée sous pression.
Suivant un diamètre respectif 19, 20, coupant à angle droit l'axe correspondant 11, 12 et situé entre ses deux faces frontales non illustrées, à une même distance de celles-ci, chaque rotor 15, 16 est percé de part en part d'un alésage respectif 21, 22 qui, ainsi, débouche de part et d'autre de l'axe respectif 11, 12 dans la face périphérique extérieure correspondante 17, 18.
Chacun des alésages 21 et 22 présente perpendiculairement au diamètre correspondant 19, 20 une section constante, librement choisie; à titre d'exemples non limitatifs, cette section peut être circulaire, elliptique, carrée ou rectangulaire, d'autres formes pouvant être choisies sans que l'on sorte pour autant du cadre de la présente invention. De préférence, toutefois, cette forme est symétrique par rapport à un plan non référencé, perpendiculaire à l'axe correspondant 11, 12 et situé à une même distance des faces frontales non référencées du rotor 15, 16, entre celles-ci; ce plan de symétrie, commun à l'ensemble du rotor 15, 16 et de la cavité 8, 9 correspondante, coïncide avec le plan de la figure 1.
A l'intérieur de chacun des alésages 21, 22 est monté, de façon solidaire du rotor correspondant 15, 16, un aimant permanent respectif 23, 24 présentant dans cet exemple la forme d'un barreau massif solidaire du rotor 15, 16 correspondant et occupant intégralement l'alésage 21, 22 correspondant, jusqu'à affleurer une enveloppe géométrique cylindrique de la face périphérique extérieure 17, 18 correspondante, respectivement de part et d'autre de l'axe 11, 12 correspondant, par une face extrême convexe, à savoir 25, 26 en ce qui concerne l'aimant permanent 23 et 27, 28 en ce qui concerne l'aimant permanent 24.
On observera que, perpendiculairement au diamètre 19, 20 correspondant, chaque aimants permanent 23, 24 présente une section extérieure identique à la section intérieure de l'alésage 21, 22 correspondant, dont la section peut être dictée par la section des aimants permanents 23, 24 disponibles dans le commerce.
L'aimantation permanente de chacun des aimants 23, 24 est choisie de telle sorte que les faces 25 et 26 présentent des polarités opposées, de même que les faces 27 et 28. Ainsi, dans l'exemple illustré, les faces 26 et 27 constituent un pôle Nord pour l'aimant respectif 23, 24, alors que les faces 26 et 28 constituent un pôle Sud.
Un Homme du métier comprendra aisément que, dans ces conditions, lorsqu'on approche mutuellement les deux objets 2 et 3 de façon à placer directement en regard l'une de l'autre, puis en contact mutuel, à plat, les zones localisées 13, 14 de leurs faces 6, 7: soit les deux aimants 23 et 24 présentent une orientation telle que les diamètres 19 et 20 coïncident sensiblement et que les deux aimants 23 et 24 présentent vers la mince lame de matière 13, 14 qui les sépare de la zone localisée correspondante 4, 5 des polarités respectives opposées, à savoir dans l'exemple illustré le pôle Sud de la face 26 de l'aimant 23 et le pôle Nord de la face 27 de l'aimant 24, ou encore, de façon non illustrée, le pôle Nord de la face 25 de l'aimant 23 et le pôle Sud de la face 28 de l'aimant 24, et les deux objets 2, 3 sont retenus de façon amovible, dans une position relative dans laquelle les zones 4 et 5 reposent à plat l'une contre l'autre, par l'attraction magnétique qui s'exerce entre les deux aimants 23 et 24 à travers les fines lames 13 et 14 de matière, - soit au moins l'un des aimants 23 et 24 présente autour de l'axe 11, 12 correspondant, dans la cavité 8, 9 correspondante, une orientation différente de l'orientation précitée, et, le cas échéant après une répulsion magnétique initiale à laquelle il faut résister si cette orientation est telle que deux pôles identiques soient placés face à face par l'intermédiaire des fines lames de matière 13, 14, l'un, au moins, des aimants 23, 24 s'auto-oriente autour de l'axe 11, 12 correspondant, à l'intérieur de la cavité 8, 9 correspondante, de telle sorte que les deux aimants 23 et 24 présentent l'un vers l'autre, par l'intermédiaire des fines lames 13, 14, des pôles opposés, si bien que s'exerce entre eux l'attraction magnétique précitée d'accouplement mutuelle des deux objets 2 et 3.
Pour stabiliser les rotors 15, 16, à l'intérieur de la cavité 8, 9 correspondante, dans une orientation dans laquelle, ainsi, les aimants 23, 24 présentent en regard l'un de l'autre des polarités opposées, on peut adopter une disposition illustrée à la figure 2, dans laquelle on retrouve les objets 2 et 3, les rotors 15 et 16 et les aimants permanents 23, 24 à l'identique si l'on excepte les différences qui vont être décrites à présent. Pour des raisons de simplicité, on a conservé à la figure 2 les mêmes références numériques qu'à la figure 1 pour désigner les différentes parties de ces différents composants du dispositif 1 selon l'invention.
Dans cet exemple, la face périphérique intérieure 39, 40 des cavités 8, 9 reste pour l'essentiel cylindrique de révolution autour de l'axe correspondant 11, 12, mais chacune d'entre elles présente, vers la zone localisée 4, 5 de la face 6, 7 de l'objet correspondant 2, 3, une poche respective 29, 30 délimitée vers cette zone localisée respective 4, 5 par un fond plan respectif 31, 32 parallèle à celle-ci et aussi proche que possible de celle-ci, de telle sorte que la lame 13, 14 de matière soit aussi fine que possible. En outre, chaque face 31 et 32 est espacée de l'axe 11, 12 de la cavité 8, 9 correspondante d'une dimension au moins égale au rayon de la face périphérique intérieure 39, 40 de celle-ci.
Chaque face 31, 32 présente, perpendiculairement aux diamètres 19 et 20 lorsqu'ils coïncident, comme on l'a illustré à la figure 2, une forme et des dimensions qui correspondent à celles de la section de l'aimant 23, 24 correspondant perpendiculairement au diamètre 19, 20 correspondant de telle sorte que, lorsque les diamètres 19 et 20 coïncident, chaque fond 31, 32 englobe la projection géométrique de la section de l'alésage 21, 22 correspondant, suivant le diamètre correspondant.
La forme du fond 31, 32 et ses dimensions peuvent ainsi varier en fonction de celles de la section des alésages 21, 22 mais, pour des raisons de simplicité de fabrication, elle est avantageusement rectangulaire et délimitée par deux arêtes rectilignes, non illustrées, constituant le raccordement du fond 31, 32 avec des prolongements coplanaires respectifs des deux faces frontales de la cavité correspondante 8, 9, et par deux côtés 33, 34 et 35, 36 parallèles à l'axe 11, 12 correspondant, mutuellement espacés d'une distance sensiblement égale à la dimension que chaque alésage 21, 22 présente perpendiculairement au diamètre correspondant 19, 20 et à l'axe correspondant 11, 12 et situés à une même distance des diamètres 19 et 20 lorsque ces derniers coïncident, respectivement de part et d'autre de ces diamètres 19 et 20 ainsi coïncidents. Chacun des côtés 33, 34 correspond à une arête de raccordement du fond 31 avec un flanc plan respectif 41, 42 de raccordement tangentiel à la face périphérique intérieure 39 de la cavité 8, alors que chacun des côtés 35 et 36 est constitué par une arête de raccordement du fond 32 avec un flanc plan respectif 43, 44 de raccordement tangentiel à la face périphérique intérieure 40 de la cavité 9.
Dans cet exemple, en outre, chaque aimant permanent 23, 24 n'est pas monté de façon solidaire du rotor 15, 16 correspondant, à l'intérieur de l'alésage 21, 22, mais peut coulisser librement par rapport au rotor correspondant 15, 16, suivant le diamètre correspondant 19, 20, sans ou pratiquement sans autre possibilité de déplacement relatif.
A cet effet, chacun des aimants permanents 23, 24 conserve perpendiculairement au diamètre correspondant 19, 20 une forme et des dimensions sensiblement identiques à celles de l'alésage 21, 22 correspondant, mais ces dimensions sont toutefois légèrement inférieures à celles de celui-ci, de façon juste suffisante pour autoriser un guidage au coulissement relatif suivant le diamètre correspondant 19, 20.
Par contre, chaque aimant permanent 23, 24 est comparativement plus court, suivant le diamètre 19, 20 correspondant, dans ce mode de réalisation que dans le mode de réalisation décrit en référence aux figures 1 et 2, et il est délimité dans le sens d'un éloignement par rapport à l'axe correspondant 11, 12, respectivement de part et d'autre de celui-ci, par une face extrême respective 25, 26, 27, 28 qui ne présente plus la forme d'une partie de cylindre de révolution autour de l'axe 11, 12 respectif, mais présente une forme plane, perpendiculaire au diamètre 19, 20 correspondant. Par contre, les polarités de ces faces 25, 26, 27, 28 sont conservées, si bien que chaque aimant permanent 23, 24 présente encore dans ce cas, respectivement de part et d'autre de l'axe 11, 12 correspondant, des polarités opposées.
Entre ses faces extrêmes 25 et 26, 27 et 28, chaque aimant permanent 23, 24 présente, suivant le diamètre correspondant 19, 20, une dimension qui est inférieure au diamètre de la face périphérique extérieure 17, 18 du rotor correspondant 15, 16, et est avantageusement égale à la plus petite dimension que l'alésage 21, 22 correspondant présente parallèlement au diamètre correspondant 19, 20.
Dans ces conditions, lorsque les deux objets 2 et 3 occupent leur position relative illustrée à la figure 2, c'est-à-dire une position relative identique à celle qui a été décrite en référence à la figure 1, et alors que les aimants permanents 23 et 24 présentent l'un vers l'autre, par l'intermédiaire des fines lames de matière 13, 14, des polarités opposées, soit lorsque les aimants permanents 23 et 24 présentent une orientation adaptée au moment où l'on a accolé les deux objets 2 et 3 par les zones localisées 4, 5 de leurs faces 6, 7, soit parce que cet accolement a été suivi d'une auto-orientation des aimants 23 et 24, l'attraction magnétique qui s'exerce entre ces aimants 23 et 24 provoque leur coulissement dans l'alésage correspondant 21, 22, suivant le diamètre correspondant 19, 20, jusqu'à la position illustrée à la figure 2, dans laquelle ils sont placés en saillie par rapport à la face périphérique extérieure 17, 18 du rotor correspondant 15, 16 et s'appliquent à plat, par l'une de leurs faces extrêmes planes, à savoir dans l'exemple illustré par les faces 26 et 27 alors tournées l'une vers l'autre, respectivement contre le fond 31 de la poche 29 et contre le fond 32 de la poche 30, alors que leurs faces extrêmes opposées, en l'espèce les faces extrêmes 25 et 28, sont quant à elles placées en retrait par rapport à la face périphérique extérieure 17, 18 du rotor correspondant 15, 16.
Cet appui des faces extrêmes telles que 26 et 27 des aimants 23 et 24, à plat, contre les fonds 31 et 32 des poches 29 et 30 stabilise les aimants 23 et 24 ainsi que les rotors 15 et 16 dans la position ainsi obtenue, par rapport à l'objet correspondant 2, 3.
Cette stabilité est encore accrue par le fait que, si l'un des rotors 15, 16 avait tendance à tourner autour de l'axe correspondant 11, 12, à l'intérieur de la cavité correspondante 8, 9, l'aimant permanent correspondant 23, 24 viendrait buter contre l'un des flancs 41, 42, 43, 44 de la poche correspondante 29, 30.
Par contre, lorsque, ensuite, on sépare les objets 2 et 3 en surmontant l'attraction magnétique qui s'exerce entre les aimant 23 et 24, ces derniers redeviennent libres de coulisser suivant le diamètre correspondant 19, 20 à l'intérieur de l'alésage 21, 22 du rotor correspondant 15, 16, et, si l'un des rotors 15, 16 a tendance à tourner autour de l'axe 11, 12 correspondant à l'intérieur de la cavité 8, 9 correspondante, l'appui d'un bord de la face 26, 27, avantageusement chanfreinée périphériquement, sur l'un des flancs 41, 42, 43, 44 peut avantageusement contribuer à ramener cet aimant permanent 23, 24 dans une position dans laquelle il est totalement escamoté par rapport à la face périphérique extérieure 17, 18 du rotor correspondant 15, 16, des deux côtés de l'axe 11, 12 correspondant, ce qui libère totalement celui-ci vis-à-vis d'une rotation autour de l'axe 11, 12 correspondant à l'intérieur de la cavité 8, 9 correspondante. Ce peut être le cas, en particulier, si l'on présente en regard de la zone localisée 4, 5 une polarité opposée à celle que l'aimant permanent 23, 24 présente en regard de cette zone localisée 4, 5.
On observera que, comparé au mode de mise en oeuvre de l'invention décrit en référence à la figure 1, le mode de mise en oeuvre décrit en référence à la figure 2 permet, à épaisseur minimale égale des lames 13, 14 de matière, de placer la totalité de la surface des faces extrêmes telles que 26 et 27 des aimants permanents 23 et 24 à une distance relative constante, égale au cumul de ces épaisseurs minimales, ce qui permet de développer une force d'attraction magnétique supérieure, à caractéristiques magnétiques identiques des aimants permanents 23 et 24, et par conséquent d'obtenir une solidarisation mutuelle la plus efficace des objets 2 et 3.
Cependant, comme le mode de réalisation décrit en référence à la figure 1, le mode de réalisation décrit en référence à la figure 2 met en oeuvre à titre d'aimants permanents 23, 24 des barreaux massifs, de dimensions relativement importantes, dont le poids et le coût peuvent devenir préoccupants surtout si l'on prévoit plusieurs de ces aimants permanents 23, 24 en plusieurs emplacements d'un même objet 2, 3.
On peut donc être amené à préférer un mode de réalisation illustré à la figure 3, dans lequel chacun des aimants permanents 23 et 24 est remplacé par deux aimants permanents élémentaires 45, 46, 47, 48, montés indépendamment l'un de l'autre dans le rotor correspondant 15, 16, par rapport auquel ils occupent des positions diamétralement opposées en référence à l'axe correspondant 11, 12.
Les aimants permanents 45, 46, 47, 48 pourraient être montés fixes par rapport au rotor correspondant 15, 16, et l'on pourrait retrouver à l'identique les cavités 8 et 9 décrites en référence à la figure 1 de façon non illustrée à la figure 3. Dans un tel cas, chacun des aimants 45, 46 serait comparable à un tronçon extrême respectif de l'aimant 23, et il en serait de même des aimants permanents 47 et 48 dont chacun pourrait être considéré comme un tronçon extrême respectif de l'aimant permanent 24; chacun de ces aimants 45, 46, 47, 48 serait reçu de façon solidaire dans un alésage borgne respectif 49, 50, 51, 52 du rotor correspondant 15, 16, les deux alésages borgnes 49 et 50 étant similaires à des tronçons extrêmes de l'alésage 21 et les alésages borgnes 51 et 52 à des tronçons extrêmes de l'alésage 22. Dans ce cas, les deux aimants permanents 45, 46, 47, 48 correspondant à un même rotor 15, 16 présenteraient l'un vers l'autre, c'est-à-dire vers l'axe correspondant 11, 12 des polarités opposées de façon à présenter dans le sens d'un éloignement par rapport à l'axe correspondant 11, 12, des polarités également opposées; ainsi, par exemple, les aimants permanents 45 et 46 définiraient par des faces respectives tournées dans le sens d'un éloignement par rapport à l'axe correspondant 11 et similaires aux faces 25 et 26, un pôle Nord et un pôle Sud, de même que les aimants permanents 47 et 48 présenteraient dans le sens d'un éloignement par rapport à l'axe 12 respectif des faces, similaires aux faces 27 et 28 respectivement de polarité Nord et de polarité Sud, ces faces épousant un cylindre géométrique correspondant respectivement à un prolongement de la face périphérique extérieure 17 du rotor 15 et à un prolongement de la face périphérique extérieure 18 du rotor 16.
Un tel mode de réalisation pourra être aisément déduit, par un Homme du métier, du mode de réalisation illustré à la figure 3, lequel correspond à un montage coulissant des aimants permanents élémentaires 45, 46, 47, 48 dans un alésage borgne respectif 49, 50, 51, 52 du rotor correspondant 15, 16, associé à une conformation de la cavité correspondante 8, 9 identique à celle qui a été décrite en référence à la figure 2.
On retrouve par conséquent à la figure 3 des références numériques identiques à celles que l'on a attribuées à la figure 2 aux différentes parties de chacune des cavités 8 et 9.
De même, on retrouve à l'identique chacun des 30 rotors 15 et 16, si ce n'est que chacun des alésages 21, 22 traversant est remplacé par des alésages borgnes 49, 50, 51, 52, disposés suivant un même diamètre 19, 20 du rotor correspondant 15, 16, dans des positions mutuellement opposées en référence à l'axe correspondant 11, 12, pour déboucher dans la face périphérique extérieure 17, 18 du rotor 15, 16 à l'identique des alésages traversants 21 et 22.
Perpendiculairement au diamètre 19, 20 correspondant, chacun des alésages borgnes 49, 50, 51, 52 présente une section identique qui peut être celle des alésages 21 et 22, à titre d'exemple non limitatif. A l'opposé de son raccordement à la face périphérique extérieure 17, 18 du rotor 15, 16 correspondant, il est fermé par un fond plan respectif 53, 54, 55, 56 qui, avantageusement, est situé à la même distance de l'axe 11, 12 correspondant pour tous les alésages borgnes 49, 50, 51, 52. Dans le sens d'un éloignement par rapport au diamètre 19, 20 correspondant, chacun de ces fonds 53, 54, 55, 56 se raccorde à un flanc périphérique respectif 57, 58, 59, 60, qui se raccorde lui-même à la face périphérique extérieure 17, 18 du rotor correspondant 15, 16 dans le sens d'un éloignement par rapport à l'axe correspondant 11, 12. Les flancs périphériques 57, 58, 59, 60 présentent avantageusement, perpendiculairement au diamètre respectif 19, 20, la section identique précitée.
Pour être reçu et guidé, au libre coulissement suivant le diamètre 19, 20 correspondant, à l'intérieur de l'alésage borgne respectif 49, 50, 51, 52, chacun des aimants permanents élémentaires 45, 46, 47, 48 présente, dans le sens d'un éloignement par rapport au diamètre correspondant 19, 20, un chant périphérique respectif 61, 62, 63, 64 dont la section, perpendiculairement au
Y
diamètre 19, 20 respectif, est constante et sensiblement identique à celle du flanc périphérique 57, 58, 59, 60 de l'alésage borgne 49,50, 51, 52 correspondant, avec des dimensions toutefois inférieures d'une quantité juste suffisante pour assurer un guidage mutuel au coulissement relatif suivant le diamètre correspondant 19, 20.
Dans le sens d'un rapprochement par rapport à l'axe correspondant 11, 12, chaque aimant permanent élémentaire 45, 46, 47, 48 est délimité par une face plane 65, 66, 67, 68, perpendiculaire au diamètre correspondant 19, 20 et susceptible de s'appliquer à plat contre le fond 53, 54, 55, 56 de l'alésage borgne correspondant 49, 50, 51, dans une position d'escamotage de l'aimant permanent élémentaire 45, 46, 47, 48 par rapport à la face périphérique extérieure 17, 18 du rotor correspondant 15, 16; les aimants permanents élémentaires 45 et 48 ont été illustrés dans cette position d'escamotage à la figure 3.
Dans le sens d'un éloignement par rapport à l'axe correspondant 11, 12, les aimants permanents élémentaires 45, 46, 47, 48 sont délimités par une autre face plane 69, 470, 71, 72, également perpendiculaire au diamètre correspondant 19, 20, c'est-à-dire parallèle à leur face plane 65, 66, 67, 68.
La dimension ou épaisseur de chaque aimant permanent 45, 46, 47, 48, entre ses deux faces planes 65 et 69, 66 et 70, 67 et 71, 68 et 72, est constante et sensiblement égale à la plus petite dimension du flanc périphérique 57, 58, 59, 60 des alésages borgnes 49, 50, 51, 52, mesurée parallèlement au diamètre correspondant 19, 20, c'est-à- dire à la dimension que ce flanc périphérique 57, 58, 59, 60 présente au plus loin du diamètre correspondant 19, 20. Ainsi, les faces 69, 70, 71, 72 sont totalement escamotées par rapport à la face périphérique extérieure 17, 18 du rotor 15, 16 correspondant lorsque, respectivement, les faces 65, 66, 67, 68 s'appuient à plat contre le fond 53, 54, 55, 56 de l'alésage borgne correspondant 49, 50, 51, 52.
Cependant, cette épaisseur, et avec elle la dimension minimale précitée des flancs périphériques 57, 58, 59, 60 parallèlement au diamètre 19, 20 correspondant, sont choisies de telle sorte que, si l'un des aimants permanents élémentaires 45, 46, 47, 48 se trouve placé directement en regard de la lame de matière 13, 14, comme on l'a illustré à la figure 3 en ce qui concerne les aimants 46 et 47, et vient s'appliquer à plat contre le fond 31, 32 de la poche 41, 42 par sa face 69, 70, 71, 72 la plus éloignée de l'axe correspondant 11, 12, il reste engagé par son chant périphérique 61, 62, 63, 64, contre le flanc périphérique 57, 58, 59, 60 de l'alésage borgne correspondant 49, 50, 51, 52, sur une dimension suffisante pour ne pas s'en échapper et pour ne pas risquer de s'y décaler angulairement, en référence au diamètre correspondant 19, 20, au risque de s'y coincer et de ne plus pouvoir revenir en position escamotée. Ainsi, dans l'exemple illustré à la figure 3, à propos des aimants permanents 46 et 47 ainsi placés, chacun des aimants permanents 45, 46, 47, 48 reste engagé sur au moins la moitié de son épaisseur dans l'alésage correspondant 49, 50, 51, 52 en formant une saillie maximale correspondant au reste de son épaisseur, par rapport à la face périphérique extérieure 17, 18 du rotor correspondant 15, 16.
Les deux aimants permanents 45, 46, 47, 48 correspondant à un même rotor 15, 16 présentent une aimantation de même sens de telle sorte que leurs faces 69, 70, 71, 72, tournées dans le sens d'un éloignement par rapport à l'axe correspondant 11, 12, présentent des polarités opposées, à savoir des polarités Nord en ce qui concerne les faces 69 et 71 et des polarités Sud en ce qui concerne les faces 70 et 72. Il est bien entendu que les faces 65, 66, 67, 68 présentent quant à elles une polarités opposée à celle des faces 69, 70, 71, 72, respectivement, à savoir dans l'exemple illustré des polarités Sud, Nord, Sud, Nord respectivement.
Le fonctionnement de ce mode de la mise en oeuvre de l'invention se déduit aisément de celui qui a été décrit en référence à la figure 2, étant entendu que seul celui des deux aimants permanents élémentaires 45, 46, 47, 48 qui sont associés à un même rotor 15, 16 se déplace entre sa position d'escamotage et sa position de saillie par rapport à la face périphérique extérieure 17, 18 de ce rotor 15, 16 lorsqu'il se trouve placé directement en regard de la zone localisée 4, 5 de la face 6, 7 de l'objet correspondant 2, 3, sans incidence sur l'autre aimant permanent élémentaire du même rotor 15, 16, lequel reste dans sa position d'escamotage, dans laquelle il est retenu si nécessaire par la face périphérique intérieure 39, 40 de la cavité 8, 9.
Dans tous les modes de réalisation d'un dispositif 1 selon l'invention qui viennent d'être décrits, le rotor 15, 16 et les aimants permanents 23, 24, 45, 46, 47, 48 qu'il porte sont intégralement enfermés dans la cavité correspondante 8, 9, y compris en regard de la zone localisée 4, 5 de la face 6, 7 de l'objet correspondant 2, 3.
Cet enfermement est avantageux en ce qu'il interdit la pénétration, à l'intérieur des cavités 8 et 9, de tout corps étranger qui pourrait entraver la liberté de rotation des rotors 15, 16 à l'intérieur de ces cavités et, le cas échéant, la possibilité de coulissement des aimants permanents 23, 24 ou des aimants permanents élémentaires 45, 46, 47, 48 dans les alésages respectivement correspondants, mais il a l'inconvénient d'interposer nécessairement les fines lames de matière 13, 14 entre les polarités opposées qui se font face lorsque les rotors 15, 16 occupent l'orientation décrite en référence aux figures 1 à 3, c'est-à-dire de réduire l'effort d'attraction magnétique qui en résulte entre les objets 2 et 3.
La figure 4 propose un mode de réalisation du dispositif 1 selon l'invention permettant de remédier à cet inconvénient lorsque ce dispositif est appelé à évoluer dans des conditions ambiantes dans lesquelles tout risque d'introduction d'un corps étranger dans les cavités 8, 9 est exclu.
Le mode de réalisation d'un dispositif selon l'invention 1 qui a été illustré à la figure 4 constitue une variante du mode de réalisation illustré à la figure 3, et n'en diffère que par les points suivants: - les poches 29 et 30 des cavités 8 et 9 ne présentent pas de fond, c'està-dire sont ouvertes vers la face 6, 7 respectivement correspondante à laquelle les flancs 41, 42, 43, 44 se raccordent directement par une arête parallèle aux axes 11 et 12, - pour éviter tout risque d'échappement des aimants élémentaires 45, 46, 47, 48 lorsqu'ils se trouvent placés dans la poche 29 ou 30, respectivement, comme on l'a illustré à propos des aimantspermanents élémentaires 46 et 47, chacun de ces aimants permanents élémentaires 45, 46, 47, 48 présente, à proximité immédiate de sa face 65, 66, 67, 68 tournée vers l'axe 11, 12 correspondant, une collerette respective plate 73, 74, 75, 76 formant une saillie par rapport à son chant 61, 62, 63, 64, perpendiculairement au diamètre respectif 19, 20, parallèlement auquel cette collerette 73, 74, 75, 76, à partir de la face 65, 66, 67, 68 correspondante, une dimension constante, faible par rapport à l'épaisseur de l'aimant permanent élémentaire 45, 46, 47, 48, mesurée entre la même face et la face 69, 70, 71, 72, respectivement, et - pour recevoir cette collerette 73, 74, 75, 76, l'alésage borgne 49, 50, 51, 52 correspondant présente, à proximité immédiate de son fond 53, 54, 55, 56, une gorge annulaire 77, 78, 79, 80, aménagée dans son flanc périphérique 57, 58, 59, 60 et présentant perpendiculairement au diamètre respectif 19, 20, des forme et dimensions complémentaires de celles que la collerette correspondante 73, 74, 75, 76 présente dans le sens d'un éloignement par rapport à ce diamètre.
Parallèlement au diamètre correspondant 19, 20, chaque gorge 77, 78, 79, 80 présente des dimensions constantes, supérieures à celles de la collerette 73, 74, 75, 76 correspondante et calculées, en fonction de ces dimensions de la collerette 73, 74, 75, 76, de telle sorte que celle-ci vienne buter à l'intérieur de la gorge correspondante 77, 78, 79, 80, dans le sens d'un éloignement par rapport à l'axe correspondant 11, 12, lorsque l'aimant permanent élémentaire 45, 46, 47, 48 affleure coplanairement, par sa face 69, 70, 71, 72, la face 6 ou 7 de l'objet 2, 3 correspondant lorsque cet aimant permanent élémentaire s'engage dans la poche 29 ou 30 correspondante.
Une telle positon a été illustrée en ce qui concerne les aimants permanents élémentaires 46 et 47, occupant leur position en saillie par rapport à la face périphérique extérieure 17, 18 du rotor 15, 16 correspondant, à la figure 4, alors que les aimants permanents élémentaires 45 et 48 occupent à cette figure 4 leur position d'escamotage par rapport à cette face périphérique extérieure 17 ou 18.
Le fonctionnement de ce mode de mise en oeuvre de l'invention est identique à celui qui a été décrit en référence à la figure 3.
Naturellement, on pourrait également prévoir dans un tel cas une réalisation sous forme monobloc de l'aimant permanent associé à chaque rotor 8, 9, en s'inspirant du mode de réalisation décrit en référence à la figure 2, étant entendu que des moyens adaptés devraient être également prévus dans un tel cas pour empêcher un dégagement total des aimants permanents vis-à-vis du rotor correspondant lorsque ces aimants permanents se présenteraient face à la poche 29 ou 30 correspondante.
Les différents modes de réalisation du dispositif 1 selon l'invention qui viennent d'être décrits en référence aux figures 1 à 4 ne constituent que des exemples non limitatifs, par rapport auxquels un Homme du métier pourra prévoir de nombreuses variantes sans sortir pour autant du cadre de la présente invention.
Tous ces modes de réalisation, et d'autres, sont compatibles avec les diverses applications possibles d'un tel dispositif 1, même si pour des raisons de simplicité de dessins, on va décrire à présent, en référence aux figures 5 et 6 et aux figures 7 à 12, deux modes de réalisation de blocs parallélépipédiques 81, 82, 109, en particulier cubiques, dont chacun met en oeuvre plusieurs exemplaires d'un dispositif selon l'invention 1 tel que décrit en référence à la figure 1 seulement; un Homme du métier adaptera aisément les dispositions qui vont être décrites aux cas où il opterait plutôt pour une mise en oeuvre de la présente invention selon l'une ou l'autre des figures 2 à 4, ou encore selon d'autres configurations.
On a illustré aux figures 5 et 6, auxquelles on se réfèrera tout d'abord, une application de l'invention à la réalisation de blocs parallélépipédiques, par exemple cubiques 81 ou oblongs 82, par assemblage solidaire de blocs élémentaires cubiques de deux types différents 83, 84 constituant l'image spéculaire l'un de l'autre et définissant par leur assemblage des cavités 101 de réception et de guidage de rotors mutuellement identiques 86 dont chacun est identique à un rotor 15 ou 16 et porte solidairement, dans les mêmes conditions qu'un tel rotor 15 ou 16, un aimant permanent 85 identique aux aimants permanents 23 et 24 dans cet exemple; il est bien entendu que si l'on optait plutôt pour un mode de mise en oeuvre de l'invention conforme aux figures 2 à 4, le rotor 86 serait conçu conformément à ces figures, et l'aimant permanent 85 pourrait être monté coulissant à l'intérieur de ce rotor 86, ou encore être remplacé par deux aimants permanents élémentaires identiques aux aimants permanents 45, 46, 47, 48, 49 et monté comme eux soit fixe, soit coulissant par rapport au rotor 86.
Dans le jeu de construction 86 illustré à la figure 6, les blocs cubiques 81 présentent des côtés de même longueur L1i bordant des faces carrées 87 dont le centre géométrique constitue le centre d'une zone localisée 88 de solidarisation magnétique amovible, conformément à la présente invention, avec un bloc 81 identique, ou encore avec un bloc 82.
Chaque bloc oblong 82 présente quant à lui deux faces extrêmes 89 carrées, identiques aux faces 87 et dont une zone 90 localisée autour du centre géométrique constitue une zone d'accouplement magnétique mutuel conformément à la présente invention.
Par ailleurs, chaque bloc oblong 82 présente quatre faces rectangulaires 91 mutuellement identiques, dont chacune présente deux petits côtés dont chacun coïncide avec un côté respectif d'une face carrée 89 et deux grands côtés qui sont communs à deux faces 91 voisines. Chaque face 91 présente ainsi une largeur égale à L1 et une longueur L2, L3, L4 constituant un multiple entier de la dimension L1r à savoir par exemple égale à deux fois L1, trois fois L1 et quatre fois L1, comme c'est le cas de ce que l'on appelle habituellement des bois de construction ; naturellement, ces choix de multiples entiers ne constituent que des exemples non limitatifs.
Chacune des faces 91 présente, le long de sa grande médiane 92, autant de zones localisées 93 d'accouplement magnétique, selon l'invention, avec une face 89 ou 91 d'un bloc 82 similaire ou avec une zone 88 d'un bloc cubique 81, que le multiple entier de la largeur L1 à laquelle correspond sa propre longueur L2, L3r L4.
Le long de la grande médiane 92, les zones localisées 93 sont réparties de façon à être mutuellement espacées d'une même distance A1, égale à L1, alors que chacune des zones extrêmes 93 est distante de la face carrée 89 respectivement la plus proche d'une distance À2 égale à la moitié de L1.
De même, chaque zone 88, 90 centrale d'une face carrée 87, 89 est placée à la distance A2 de chaque côté du carré, de façon non illustrée mais aisément compréhensible par un Homme du métier.
Ainsi, lorsqu'on juxtapose et/ou superpose les blocs 81 et 82 à la façon dont on juxtapose et/ou superpose des bois de construction traditionnels, par leurs faces 87, 89, 91, en plaçant d'autres de ces faces dans le prolongement coplanaire les unes des autres, comme on l'a illustré à la figure 6, les faces que l'on juxtapose et/ou superpose alors à plat présentent en regard l'une de l'autre des zones 88, 90, 93 d'accouplement magnétique selon l'invention, comme le comprendra aisément un Homme du métier.
En regard de chaque zone 88, 90, 93, chaque bloc 81, 82 comporte intérieurement un rotor respectif 86 muni d'un aimant permanent respectif 85, dans des conditions permettant une auto- orientation de cet aimant permanent 85, de telle sorte que, dès lors que deux zones, parmi les zones 88, 90, 93, sont ainsi accolées mutuellement, par accolement des blocs 81, 82, à plat face contre face, dans une position relative adaptée, déjà connue dans le cas des bois de construction traditionnels, il se crée entre ces zones localisées mutuellement juxtaposées un accouplement magnétique en tout point similaire à celui qui se crée entre les aimants permanents associés aux deux objets 2 et 3 décrits en référence à l'une quelconque des figures 1 à 4.
A cet effet, chaque bloc 81, 82 présente intérieurement, en regard de chacune des zones 88, 90, 93, une cavité respective 101 en tout point similaire aux cavités 8 et 9, assurant le guidage du rotor respectif 86 à la rotation autour d'un axe 94 qui est fixe par rapport au bloc 81, 82 et parallèle à la zone respectivement correspondante 88, 90, 93, c'est-à-dire à la face 87, 89, 91 à laquelle appartient cette zone respective 88, 90, 93.
Chaque bloc cubique 81 peut être avantageusement réalisé par assemblage mutuel, solidaire, de quatre cubes élémentaires 83 et de quatre cubes élémentaires 84, qui vont être décrits à présent en référence à la figure 5, d'où il ressort que chacun de ces cubes élémentaires 83, 84 présente des côtés de longueur À2, c'est-à-dire moitié de L1. Dans le bloc cubique 81 ainsi constitué, dont le côté présente une longueur L1r un cube élémentaire 83 est adjacent, face contre face, à trois cubes élémentaires 84, de même que chaque cube élémentaire est adjacent, face contre face, à trois cubes élémentaires 83, par des faces 97, 98, chacun des cubes 83 et 84 présentant par ailleurs trois faces contiguës dégagées 95, 96, la juxtaposition mutuelle coplanaire de quatre de ces faces dégagées, à raison de deux faces 95 et deux faces 96, constituant l'une des faces 87 du bloc 81.
Les faces respectives 95, 96 des blocs 83, 84 restant ainsi dégagées pour constituer les faces 87 d'un bloc 81 sont planes, lisses, et peuvent servir à l'assemblage mutuel des cubes élémentaire 83 et 84 par collage d'une même feuille, par exemple autocollante, sur chaque groupe de faces mutuellement coplanaires, de façon non illustrée mais aisément compréhensible par un Homme du métier.
L'assemblage mutuel peut également résulter d'un collage entre les autres faces 97, 98 des blocs 83, 84, ou faces de juxtaposition mutuelle.
Contrairement aux faces 95, 96, ces faces 97, également contiguës, sont creusées localement, le long de chaque côté de raccordement à une autre face 97, 98 de juxtaposition mutuelle, de façon localisée à proximité de son raccordement avec une face dégagée 95, 96 respectivement adjacente, une encoche respective 99, 100 conformée, d'une façon qui va être décrite à présent, de telle sorte que la juxtaposition mutuelle de deux encoches 100 et de deux encoches 99, lors de la juxtaposition mutuelle des cubes élémentaires 83 et 84 par leurs faces 97, 98, définisse une cavité respective 101.
Chaque cavité 101 présente une forme de révolution autour de l'axe 94 respectif, parallèle aux deux faces 95 et aux deux faces 96 mutuellement coplanaires constituant la face 87 du bloc parallélépipédique 81 la plus proche, et elle est délimitée d'une part par deux faces frontales 104 planes, dont chacune présente la forme d'un disque perpendiculaire à l'axe 94 et est définie pour moitié par des fonds plans 102, 103, mutuellement coplanaires, d'une encoche 99 et d'une encoche 100, et d'autre part par une face périphérique extérieure 105 cylindrique de révolution autour de l'axe 94 respectif et définie respectivement pour un quart par les flancs 106, 107 de deux encoches 99 et de deux encoches 100.
A cet effet, le fond 102, 103 de chaque encoche 99, 100 est disposé en retrait par rapport à la face 97, 98 de juxtaposition mutuelle respectivement correspondante, parallèlement à cette face 97, 98, d'une distance égale à la moitié de la dimension dont doivent être séparées mutuellement, parallèlement à l'axe 94, les deux faces frontales 104 d'une cavité 101, et il est raccordé à la face 97, 98 de juxtaposition mutuelle correspondante par un flanc 106, 107 de l'encoche, lequel présente la forme d'un quart de cylindre de révolution autour de l'axe 94, référence faite à l'état mutuellement assemblé des deux cubes élémentaires 83 et 84 aux fins de constituer le bloc cubique ou cube 81.
Dans le cube 81 ainsi constitué, les axes 94 de cavité 101 correspondant à deux faces 87 mutuellement opposées sont parallèles entre eux, et des plans non référencés définis par chaque paire d'axes 92 ainsi mutuellement parallèles se coupent à angle droit en constituant des plans de contact mutuel des cubes élémentaires 83 et 84 par leurs faces 97, 98 de juxtaposition mutuelle. Ces plans constituent également des plans de symétrie pour le bloc cubique 81, des plans de symétrie respective pour les deux cavités 101 correspondant aux deux axes 94 qui définissent respectivement ces plans et pour deux cavités 101 dont les axes 94 sont respectivement perpendiculaires à ces plans, ainsi que des plans de symétrie mutuelle entre deux cavités 101 dont les axes 94 sont parallèles à ces plans.
Pour assurer son guidage à la rotation relative par rapport au cube 81, à l'intérieur de la cavité 101 correspondante, chaque rotor 86 est délimité, d'une façon similaire à celle qui a été décrite en référence à la figure 1, par une face périphérique extérieure 108 cylindrique de révolution autour de l'axe 94 correspondant, avec un diamètre sensiblement identique à celui de la face périphérique intérieure 105 de la cavité 101 correspondante mais inférieur à ce diamètre d'une quantité juste suffisante pour assurer le guidage à la rotation relative avec un minimum de friction, et par deux faces frontales 109 mutuellement parallèles, perpendiculaires à l'axe 94 et mutuellement espacées, suivant celui-ci, d'une distance sensiblement identique à celle qui sépare les deux faces frontales 104 d'une même cavité 101, parallèlement à l'axe 94 correspondant, bien qu'inférieure à cette distance d'une quantité juste suffisante pour assurer le guidage à la rotation relative souhaitée.
Un Homme du métier comprendra aisément qu'en juxtaposant et en assemblant mutuellement les cubes élémentaires 83, 84 par leurs faces 97, 98 de juxtaposition mutuelle, on rassemble des paires d'encoches 99 et des paires d'encoches 100 pour constituer des cavités 101, qui sont fermées lors de l'assemblage mutuel; les rotors 86 correspondant à ces différentes cavités 101 sont mis en place successivement, au fur et à mesure que l'on associe ainsi soit deux encoches 99, soit deux encoches 100, soit une encoche 99 et une encoche 100 correspondant à une même cavité 101.
Lorsqu'il s'agit de réaliser non pas un bloc cubique 81 mais un bloc oblong 82, on peut avantageusement procéder à une juxtaposition mutuelle de plusieurs blocs cubiques identiques au bloc 81 qui vient d'être décrit, en les juxtaposant et en les solidarisant par leurs faces 87. Il est bien entendu que, dans ce cas, les cavités 101 associées aux faces 87 de juxtaposition mutuelle et de solidarisation mutuelle permanente des blocs cubiques peuvent être démunies de rotors 86 et d'aimant permanent 85 lors de l'assemblage des cubes élémentaires 83 et 84 correspondants, comme le comprendra aisément un Homme du métier.
Un tel Homme du métier comprendra également aisément qu'alors, ce sont les zones centrales 88 d'une face 87 de deux des blocs cubiques 81 qui définissent les zones 90 des faces extrêmes carrées 89 du bloc oblong 82, alors que les zones centrales 88 de leurs autres faces 87, autres que les faces de juxtaposition mutuelle et d'assemblage permanent, constituent les zones 93, convenablement réparties le long des grandes médianes 92 de chacune des faces 91 du bloc 82.
Naturellement, afin de ne pas perturber l'effet d'accouplement magnétique recherché, les cubes élémentaires 83, 84 sont réalisés en un matériau non ferromagnétique.
Un Homme du métier comprendra aisément que ce mode de réalisation d'un bloc cubique 81, ou de blocs cubiques similaires destinés à être assemblés mutuellement pour constituer un bloc oblong 82, ne constitue qu'un exemple non limitatif, et l'on a illustré aux figures 11 à 13, auxquelles on se réfèrera à présent, un autre mode de réalisation d'un tel bloc cubique 109, présentant par rapport à celui qui a été décrit en référence aux figures 5 et 6 l'avantage de mettre en uvre, outre les rotors munis d'aimants permanents, six pièces 108 mutuellement identiques, réalisées par exemple en matière thermoplastique injectée ou en tout autre matériau non ferromagnétique.
L'une de ces pièces 108 est illustrée aux figures 7 à 9, dans une conformation préférée lorsqu'il s'agit de réaliser un bloc 109 plus particulièrement destiné à la réalisation de jeux de permutation et présentant à cet effet, au raccordement entre ses faces carrées 111, un chanfrein 110 facilitant un déplacement relatif volontaire des cubes 109 face 111 contre face 111. On ne sortirait pas cependant du cadre de la présente invention en réalisant au moyen de pièces 108, convenablement adaptées dans leur forme, des cubes 109 à arêtes vives, de même que l'on pourrait utiliser les cubes élémentaires 83 et 84 décrits en référence à la figure 5, convenablement chanfreinés au raccordement mutuel de leurs faces 95, 96 destinées à rester visibles, pour réaliser des blocs cubiques 81 à arêtes chanfreinées.
Chaque face 111 est intégralement définie par l'une des pièces 108 qui, en outre, présente sur la totalité de la périphérie de cette face 111 un chanfrein 112 à 45 qui, par sa juxtaposition avec un chanfrein 112 d'une autre pièce 108 lors de l'assemblage mutuel de huit pièces 108 pour constituer le cube 109, constitue un chanfrein 110 respectif.
On observera que, dans ces conditions, ce ne sont pas les dimensions, en plan, de la face 111 proprement dite qui définissent la distance Ll séparant mutuellement deux faces 111 mutuellement parallèles du cube 109, mais la longueur L5 d'un côté de cette face 111, augmentée de la dimension de la projection, sur un plan géométrique 113 de cette face 111, des chanfreins 110 bordant les côtés de celle-ci adjacents à ce côté, c'est-à-dire de quatre fois la largeur L6 de la projection d'un chanfrein 112 sur le plan géométrique précité.
A l'opposé de sa face 111, chaque pièce 108 est délimitée, à partir des quatre chanfreins 112 correspondants, par quatre faces planes 114 orientées à 45 par rapport à la face 111 correspondante, c'est-à-dire à 90 par rapport au chanfrein 112 correspondant, les quatre faces 114 présentent une forme générale respective trapézoïdale, communiquant une forme tronconique à la partie de la pièce 108 opposée à sa face 111. A l'opposé de celle-ci, les faces 114 se raccordent à une même face plane 115 parallèle à la face 111, tournée à l'opposé de celle-ci et présentant comme celle- ci une forme carrée, avec une longueur de côté L7 qui est, dans l'exemple illustré, égale à la moitié de L5.
Les faces 111 et 115 présentent ainsi en commun deux plans moyens de symétrie respective, se coupant mutuellement à angle droit, à savoir un plan 117 qui coïncide avec le plan de coupe à la figure 8, et un plan 117 qui coïncide avec le plan de coupe de la figure 9. Chacun de ces plans 116 et 117 est perpendiculaire aux deux faces 111 et 115 et constitue pour deux chanfreins 112 respectifs et deux faces trapézoïdales 114 respectives un plan moyen de symétrie, propre, alors qu'il constitue pour les deux autres chanfreins 112 et pour les deux autres faces trapézoïdales 114 un plan de symétrie mutuelle.
Suivant le plan moyen 117, la face 115 et les deux faces 114 qui sont respectivement symétriques par rapport à ce plan 115 sont creusées d'une gorge 120 présentant deux flancs 121 plans, mutuellement symétriques par rapport au plan 117 auquel ils sont parallèles, et par un fond plan 122 parallèle aux faces 115 et 111 et situé entre celles-ci, à la même distance L10 de l'une et de l'autre, si bien que le fond 122 se raccorde de part et d'autre du plan 116, par une arête rectiligne non référencée, à l'une, respective, des faces 114 sécantes du plan 117. Les flancs 121 sont quant à eux espacés mutuellement d'une distance L5 inférieure à L7 mais supérieure à l'épaisseur d'un rotor 139 portant un aimant permanent 140, si l'on se réfère à la figure 12, ou deux aimants permanents élémentaires à la façon de rotors 15, 16 décrits en référence aux figures 1 à 3, et similaire par exemple au rotor 86 illustré à la figure 5, cette épaisseur étant mesurée entre des faces frontales correspondant aux faces frontales 109 du rotor 86.
Le fond 122 de la gorge 120 est lui-même creusé, suivant le plan moyen 117, d'un évidement 123 délimité par deux flancs plans 124 mutuellement symétriques par rapport au plan 117 auquel ils sont parallèles, et par un fond concave 125 hémicylindrique de révolution autour d'un axe 126 situé à l'intersection du plan 116 avec le fond 122 de la gorge 120, si bien que l'évidement 123 est symétrique par rapport aux deux plans 116 et 117. Les deux flancs 124 de l'évidement 123 sont mutuellement espacés d'une distance L9 inférieure à la distance L$ et approximativement égale à la largeur ou épaisseur précitée d'un rotor 139 entre ses faces frontales, en étant toutefois supérieure à cette épaisseur d'une valeur juste suffisante pour assurer un contact glissant avec les deux faces frontales d'un tel rotor. La face 123 présente quant à elle un diamètre sensiblement identique à celui d'une face périphérique extérieure du rotor 139, similaire à la face périphérique extérieure 108 du rotor 86, en étant toutefois supérieur d'une quantité juste suffisante pour assurer un guidage à la rotation relative autour de l'axe 126, dans des conditions qui ressortiront de la suite de la description.
On observera que, de préférence, le rayon du fond 125 de l'évidement 123 est inférieur à la distance séparant mutuellement le fond 122 de la gorge 120 et la face 111, tout en en restant aussi proche que possible, de telle sorte que ne subsiste qu'une mince lame 127 du matériau constitutif de la pièce 108, entre le fond 125 de l'évidement 123 et la face 111, dans une zone centrale 128 de celle-ci localisée autour et à proximité immédiate de l'intersection des plans 116 et 117 avec elle.
Les deux faces 114 situées respectivement de part et d'autre du plan 117 portent quant à elles solidairement, en saillie à l'opposé de la face 111 suivant une direction perpendiculaire aux faces 111 et 115, une patte respective 128, les deux pattes 128 étant mutuellement symétriques par rapport au plan 117 et respectivement symétriques par rapport au plan 116.
Respectivement vers le plan 117 et dans le sens d'un éloignement par rapport à celui-ci, chacune des pattes 128 est délimitée par une face respective 129, 130 plane, parallèle à ce plan 117. Les deux faces 129 se raccordent à la face 114 correspondante le long d'arêtes rectilignes de raccordement de cette face avec la face plane 115, alors que les faces 130 se raccordent à la face 114 correspondante par une arête rectiligne, suivant un plan géométrique 131 commun au fond 122 de la gorge 120, c'està-dire situé entre les faces 111 et 115 et à une même distance L10 de chacune de celles-ci.
Les faces 129 et 130 de chaque patte 128 sont mutuellement espacées, perpendiculairement au plan 117, de cette même distance L10.
Ainsi mutuellement symétriques par rapport au plan 117, les deux pattes 128 sont en outre respectivement symétriques par rapport au plan 116, de part et d'autre duquel elles sont délimitées par une face respective 132 parallèle à ce plan 116 et tournée dans le sens d'un éloignement par rapport à celui-ci. Les deux faces 132 d'une même patte 128 sont mutuellement espacées, perpendiculairement au plan 116, d'une distance égale à la dimension L$ de la gorge 120, mesurée entre ses flancs 121.
Dans le sens d'un éloignement par rapport à son raccordement avec la face 114, c'est-à-dire également par rapport à la face 111, chaque patte 128 est délimitée par une face frontale 133 plane, parallèle à la face 115 par rapport à laquelle elle forme une saillie d'une valeur sensiblement égale à la distance L10 qui sépare le plan 131, c'est-à-dire le fond 122 de la gorge 120, des faces 111 et 115.
Cette distance L10 est égale au sixième de la dimension L1 séparant mutuellement deux faces parallèles 111 du cube 109, si bien que la distance L11 séparant les faces 133 de la face 111 de la pièce 108 est égale à la moitié de L1.
Chaque face frontale 133 se raccorde à la face 130 de la patte 128 correspondante le long d'une arête rectiligne qui définit un axe 134 autour duquel cette face 133 et cette face 130 sont creusées d'un évidement 135 délimité par un fond 136 en forme de quart de cylindre de révolution autour de l'axe 134, avec un diamètre identique à celui du fond 125 de l'évidement 123 en référence à l'axe 126, et par deux flancs 137 mutuellement espacés de la même distance L9 que les flancs 124 de l'évidement 123.
Dans ces conditions, on peut assembler mutuellement huit pièces 108, mutuellement identiques, d'une façon qui va être décrite à présent en référence aux figures 10 et 11.
Dans un premier temps, on peut assembler mutuellement deux de ces pièces, référencées 108a et 108b, en faisant coïncider les plans 116 et 117 de l'une avec les plans 116 et 117 de l'autre, respectivement, et en les plaçant face à face par les faces frontales 133 de leurs pattes 128, jusqu'à établir un contact mutuel entre ces faces 133, par lesquelles les pièces 108a et 108b peuvent alors être solidarisées mutuellement par exemple par collage. Alors, respectivement de part et d'autre du plan 117, les évidements 135 se complètent pour constituer un évidement 138 à fond hémicylindrique de révolution autour des axes 134 correspondants, alors confondus.
Alors, en plaçant et retenant provisoirement à l'intérieur des évidements 123 des deux pièces 108a et 108b un rotor 139 respectif, portant un aimants permanent 140 ou deux aimants permanents élémentaires comme on l'a précédemment décrit, on introduit dans les gorges 120 des deux pièces 108a et 108b les deux pattes 128 d'une troisième pièce 108c dont le plan moyen 116 coïncide avec le plan 117, et on poursuit cette introduction jusqu'à ce que deux faces 114 de la pièce 108c viennent s'appliquer à plat contre une face 114 de chacune des pièces 108a et 108b, respectivement. Compte tenu des dimensionnements précédemment indiqués, ceci amène les axes 134 des pattes 128 de la pièce 108c en coïncidence avec l'axe 126 de l'une des pièces 108a et 108b, respectivement, si bien que les évidements 135 des pattes 128 de la pièce 108c viennent compléter les évidements 123 de ces pièces 108a et 108b, leurs faces 137 venant prolonger coplanairement les flancs 124 des évidements 123 de ces pièces 108a et 108b alors que leur fond 136 complète le fond 125 de ces évidements.
L'état correspondant de l'assemblage est illustré à la figure 11, si ce n'est que l'on n'a pas représenté sur cette figure les rotors 139 à présent retenus par les évidements 135 de la pièce 108c dans les évidements 123 des pièces 108a et 108b.
Le cas échéant, on peut prévoir un collage des faces 114 ainsi placées en appui mutuel, pour assembler les pièces 108a, 108b, 108c de façon définitive.
Ensuite, on place dans l'évidement 123 de la pièce 108c et dans l'un des évidements 138 ainsi formés un rotor respectif, portant un aimant permanent 140 ou deux aimants permanents élémentaires comme on l'a décrit précédemment, puis on présente face à l'évidement 138 ainsi muni d'unrotor 139 une quatrième pièce 108d dont on oriente le plan 117 de telle sorte qu'il coïncide avec le plan 116 à présent commun des pièces 108a et 108b et que son plan 116 coïncide avec le plan 117 de la pièce 108c, puis on engage la pièce 108d ainsi orientée, par sa gorge 120, sur les pattes 128 des pièces 108a et 108b définissant l'évidement 138 ayant reçu un rotor 139, et ceci jusqu'à ce que trois des faces 114 de la pièce 108d s'appuient sur une face 114 respective des pièces 108a, 108b, 108c et que, simultanément, le fond 122 de la gorge 120 de la pièce 108d s'appuie à plat sur les faces 130 des pattes 128 dont les évidements 135 constituent l'évidement 138 en question. Alors, l'axe 134 de cet évidement 128 coïncide avec l'axe 126 de l'évidement 123 de la pièce 108d, si bien que cet évidement 128 complète l'évidement 138 pour constituer une cavité 143 fermée de toute part, et dimensionnée de façon à assurer le guidage du rotor 139 pratiquement exclusivement à la rotation autour de l'axe 134 par rapport l'assemblage ainsi réalisé entre les pièces 108a, 108b et 108d.
La pièce 108d peut être assemblée par collage aux autres pièces, comme on l'a indiqué précédemment.
Alors, en outre, le rotor 139 placé dans l'évidement 123 de la pièce 108c est retenu définitivement dans cet évidement 123 par l'évidement 135 de l'une des pattes 128 de la pièce 108d.
Ensuite, après avoir placé dans l'autre évidement 138 un autre rotor 139, on met en place de la même façon que la pièce 108d une pièce 108e, dont les plans 116 et 117 coïncident respectivement avec ceux de la pièce 108d, ce qui ferme l'autre évidement 138 par l'évidement 123 de la pièce 108e et l'évidement 123 de la pièce 108c par l'un des évidements 135 de la pièce 108e.
A la fin de la mise en place de celle-ci, qui peut être accompagnée d'une solidarisation par collage, les faces frontales 133 des pattes 128 de cette pièce 108e sont placées en appui à plat sur les faces frontales 133 des pattes 128 de la pièce 108d et, à l'opposé de la pièce 108c, les évidements 135 des pattes 128 des pièces 108d et 108e se complètent pour former un évidement dans lequel on place ensuite un rotor 139 portant un aimant permanent 140 ou deux aimants permanents élémentaires et que l'on vient ensuite fermer par l'évidement 123 d'une pièce identique 108f dont oriente les plans 116 et 117 de telle sorte qu'ils coïncident avec ceux de la pièce 108c et dont les évidements 135 viennent enfermer totalement les rotors 139 placés dans les évidements 123 des pièces 108a et 108b et dans les évidements 135 de la pièce 108c.
La pièce 108f peut être assemblée de façon permanente aux autres pièces 108a, 108b, 108c, 108d, 108e par collage, au niveau des faces 114 et/ou des faces frontales 133 des pattes 128.
On observera cependant qu'il n'est pas indispensable d'avoir recours à un tel collage, ou plus généralement à un quelconque moyen d'assemblage autre que l'emboîtement mutuel des pattes 128 et des gorges 120 des pièces 108a, 108b, 108c, 108d, 108e, 108f qui vient d'être décrit, pour assurer une solidarisation mutuelle permanente de celles-ci, dès lors que les dimensions que l'on donne, lors de la fabrication de ces pièces, aux pattes 128 et gorges 120 sont suffisamment précises pour que cet emboîtement mutuel s'effectue à force .
La réunion d'un évidement 123 et de deux évidements 135 constitue ainsi, à chaque fois, une cavité fermée 143 de guidage, à la rotation autour de l'axe 134 alors commun de ces évidements, d'un rotor 139 portant un aimant permanent 140 ou deux aimants permanents élémentaires, de la façon décrite précédemment, par rapport au cube 109 ainsi constitué, respectivement en regard d'une zone centrale 118 de chacune de ses faces 111.
Dans ces conditions, on peut assurer tout assemblage mutuel voulu de tout nombre voulu de cubes 109 en plaçant ces derniers en contact mutuel à plat, par leurs faces 111, dans des conditions telles que les zones centrales 118 de ces faces 111 coïncident. Alors, comme le montre la figure 12, les rotors 139 associés à ces différentes zones centrales 118, lesquels portent dans l'exemple illustré à la figure 12 un seul aimant permanent 140 sous forme d'un barreau massif, comme on l'a décrit en référence à la figure 1, s'auto-orientent de telle sorte que les aimants permanents 140 correspondant à deux zones 118 placées directement en regard l'une de l'autre présentent l'un vers l'autre, à travers les lames de matière 127 correspondantes, des polarités opposées et que, ainsi, s'établisse entre eux une attraction magnétique de retenue des blocs cubiques 109 l'un contre l'autre.
Lorsqu'au moins quatre de ces cubes sont assemblés en carré, l'assemblage devient rigide.
C'est a fortiori le cas lorsque, comme il est illustré à la figure 12, les blocs cubiques 109 sont assemblés sous forme de trois rangées de trois cubes, placés en contact mutuel par des zones centrales 118 de leurs faces respectives 111 de juxtaposition mutuelle.
Naturellement, le nombre de blocs cubiques 109 entrant dans la composition d'un tel assemblage mutuel 141 peut être choisi à volonté, de même que l'on peut assembler plusieurs de ces assemblages mutuels 141 pour constituer un ensemble cubique de plus grande dimension.
Ainsi, on a illustré aux figures 13 à 16 un jeu de permutation 142 dans lequel trois de ces assemblages mutuels 141a, 141b, 141c, mutuellement identiques, sont assemblés mutuellement, par attraction magnétique entre les blocs cubiques 109 qui les composent respectivement, pour constituer un ensemble cubique dont chaque face est formée de la juxtaposition de neuf faces 111 appartenant à des blocs cubiques 109 différents.
Naturellement, d'un assemblage mutuel 141a, 141b, 141c à l'autre, une attraction magnétique se crée par auto-orientation des aimants permanents correspondants, dans les conditions précédemment décrites.
L'ensemble cubique ou jeu 142 ainsi constitué présente trois axes de symétrie X, Y, Z, se coupant à angle droit en son centre géométrique et coupant par ailleurs à angle droit, respectivement, deux de ses faces centralement.
On remarquera que chacun de ces axes X, Y, Z coupe également centralement les faces des blocs cubiques 109 disposées selon lui et que, dans tous les cas dans lesquels il y a attraction magnétique mutuelle entre deux de ces cubes, les aimants permanents 140 correspondants sont orientés suivant cet axe respectif X, Y, Z. Dans ces conditions, si l'on prend d'une main un assemblage 141c extrême, en référence à l'un des axes et par exemple à l'axe X, et si l'on prend de l'autre main les deux autres assemblages 141a, 141b, on peut aisément faire tourner cet assemblage 141 extrême par rapport aux deux autres, autour de l'axe X, en rompant la liaison magnétique entre les blocs parallélépipédiques 109 qui ne se trouvent pas suivant l'axe X alors que la liaison magnétique suivant cet axe X se conserve, si bien que l'on bénéficie d'une forme de guidage à la rotation relative autour de l'axe X, avec retenue à l'encontre de tout autre mouvement relatif, pour faire tourner l'assemblage 141 extrême considéré par rapport aux deux autres 141a, 141b sur 90 , ou 180 , ou 270 , ou encore 360 , autour de cet axe X, pour l'amener successivement dans des positions dans lesquelles il reconstitue un ensemble cubique avec les deux autres, comme on l'a illustré à la figure 13.
De même, de préférence après avoir appliqué à cet assemblage extrême 141c une légère rotation autour de l'axe X par rapport aux deux autres 141a, 141b, afin de rompre la liaison magnétique entre les blocs cubiques 109 qui ne se trouvent pas suivant l'axe X, on peut détacher cet assemblage extrême 141, comme on l'a illustré à la figure 14, pour le replacer de l'autre côté des deux autres assemblages 141a, 141b, c'est-à-dire à plat contre l'autre assemblage extrême 141a, en lui conservant son orientation, comme on l'a illustré à la figure 14, pour constituer un ensemble cubique dans lequel l'assemblage 141b, initialement intermédiaire, devient extrême en référence à l'axe X. Naturellement, l'assemblage extrême ainsi replacé s'assemble à nouveau magnétiquement aux deux autres 141a, 141b, dans les mêmes conditions d'auto- orientation des aimants permanents respectivement correspondants.
Il est cependant possible, en outre, de changer l'orientation de l'assemblage extrême 141 ainsi détaché des deux autres 141a, 141b, comme on l'a illustré aux figures 15 et 16, avant de le replacer contre l'assemblage intermédiaire 141b ou contre l'autre assemblage extrême 141a.
Sur l'ensemble de ces figures 13 à 16, on a procédé à un marquage de certaines faces 111 des blocs cubiques 109 constituant l'assemblage extrême 141c ainsi déplacé, pour mettre en relief les différents positionnements qu'il occupe, selon le cas, par rapport aux deux autres 141a, 141b après permutation.
Il est bien entendu que des permutations similaires sont possibles en référence aux axes Y et Z, de même que des permutations successives en référence aux axes X, Y et Z. Naturellement, des blocs parallélépipédiques 109 selon l'invention pourraient être utilisés pour d'autres jeux, en particulier de permutation, notamment par association et assemblage magnétique amovible d'un plus petit nombre ou d'un plus grand nombre de blocs parallélépipédiques 109.
Les faces 111 de ces derniers pourraient être décorées de couleurs différentes, le jeu de permutation pouvant alors consister à homogénéiser les couleurs des différentes faces de l'assemblage ou jeu 142.
On pourrait également porter sur les faces 111 de blocs cubiques 109 selon l'invention différentes parties d'un décor, qu'il conviendrait de reconstituer en juxtaposant et en assemblant convenablement les différents blocs cubiques 109.
Un Homme du métier comprendra aisément, à la lecture de ce qui précède, que les mode de mise en uvre de la présente invention et ses applications peuvent être variés, et que l'on ne sortirait pas du cadre de la présente invention dès lors que l'on donnerait à des aimants permanents la possibilité de s'auto-orienter pour présenter face à une zone localisée de juxtaposition mutuelle de deux objets des polarités opposées dans chacun de ces objets, que ces possibilité d'auto- orientation soient offertes par un seul de ces objets ou par les deux.

Claims (21)

REVENDICATIONS
1. Procédé pour accoupler magnétiquement deux objets (2, 3, 81, 82, 109) lorsqu'ils occupent au moins une position relative dans laquelle une zone superficielle déterminée (4, 5, 88, 90, 93, 118) de l'un est accolée à une zone superficielle déterminée (4, 5, 88, 90, 93, 118) de l'autre, ledit procédé consistant à agencer à l'intérieur de chaque objet (2, 3, 81, 82, 109) un aimant permanent respectif (23, 24, 45 à 48, 85, 140) susceptible d'affleurer au moins approximativement ladite zone superficielle respective (4, 5, 88, 90, 93, 118) en présentant une polarité vers cette zone superficielle (4, 5, 88, 90, 93, 118) et une autre polarité, opposée, à l'opposé de cette zone superficielle (4, 5, 88, 90, 93, 118), caractérisé en ce que l'on agence l'aimant permanent (23, 24, 45 à 48, 85, 140), à l'intérieur d'au moins l'un des objets (2, 3, 81, 82, 109), de telle sorte qu'il puisse pivoter librement entre deux orientations privilégiées dans lesquelles il présente vers la zone superficielle correspondante (4, 5, 88, 90, 93, 118) soit l'une, soit l'autre desdites polarités, de telle sorte que, lorsqu'on met les deux objets (2, 3, 81, 82, 109) en contact mutuel en accolant mutuellement lesdites zones superficielles (4, 5, 88, 90, 93, 118), il puisse s'orienter automatiquement de façon à présenter vers la zone superficielle (4, 5, 88, 90, 93, 118) correspondante une polarité opposée à celle que l'autre aimant (23, 24, 45 à 48, 85, 140) présente vers la zone superficielle (4, 5, 88, 90, 93, 118) correspondante et que les deux objets (2, 3, 81, 82, 109) soient ainsi retenus l'un contre l'autre par attraction magnétique mutuelle des deux aimants (23, 24, 45 à 48, 87, 140) .
2. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'on agence également l'aimant permanent (23, 24, 45 à 48, 85, 140), à l'intérieur de l'autre objet (2, 3, 81, 82, 109), de telle sorte qu'il puisse pivoter librement entre deux orientations privilégiées dans lesquelles il présente vers la zone superficielle (4, 5, 89, 90, 93, 118) correspondante soit l'une, soit l'autre desdites polarités.
3. Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 et 2, caractérisé en ce que l'on agence le ou chaque aimant permanent (23, 24, 45 à 48), à l'intérieur de l'objet (2, 3) correspondant, et l'on aménage intérieurement celui-ci, à proximité immédiate et en regard de la zone superficielle (4, 5) correspondante, de telle sorte que cet aimant permanent (23, 24, 45 à 48), exclusivement lorsqu'il occupe lesdites orientations privilégiées, puisse coulisser librement dans le sens d'un rapprochement par rapport à la zone superficielle (4, 5) correspondante, jusqu'à une position limite dans laquelle il bute contre l'objet (2, 3) dans ledit sens ainsi qu'à l'encontre de tout changement d'orientation.
4. Dispositif d'accouplement magnétique entre deux objets (2, 3, 81, 82, 109) occupant au moins une position relative dans laquelle une zone superficielle déterminée (4, 5, 88, 90, 93, 118) de l'un est accolée à une zone superficielle déterminée (4, 5, 88, 90, 93, 118) de l'autre, ledit dispositif comportant à l'intérieur de chaque objet (2, 3, 81, 82, 109) un aimant permanent respectif (23, 24, 45 à 48, 85, 140) susceptible d'affleurer au moins approximativement ladite zone superficielle (4, 5, 88, 90, 93, 118) respective en présentant une polarité vers cette zone superficielle et une autre polarité, opposée, à l'opposé de cette zone superficielle (4, 5, 88, 90, 93, 118), caractérisé en ce qu'il comporte, à l'intérieur d'au moins l'un des objets (2, 3, 81, 82, 109), des moyens de guidage (8, 9, 15, 16, 86, 101, 139, 143) de l'aimant permanent (23, 24, 45 à 48, 85, 140) correspondant au libre pivotement entre deux orientations privilégiées dans lesquelles il présente vers la zone superficielle (4, 5, 88, 90, 93, 118) correspondante soit l'une, soit l'autre desdites polarités, de telle sorte que, lorsque les deux objets (2, 3, 81, 82, 109) sont placés en contact mutuel avec accolement mutuel desdites zones superficielles (4, 5, 88, 90, 93, 118), il puisse s'orienter automatiquement de façon à présenter vers la zone superficielle correspondante (4, 5, 88, 90, 93, 118) une polarité opposée à celle que l'autre aimant permanent (23, 24, 45 à 48, 85, 140) présente vers la zone superficielle correspondante (4, 5, 88, 90, 93, 118) et que les deux objets (2, 3, 81, 82, 109) soient ainsi retenus l'un contre l'autre par attraction magnétique mutuelle des deux aimants (23, 24, 45 à 48, 87, 140).
5. Dispositif selon la revendication 4, caractérisé en ce qu'il comporte également, à l'intérieur de l'autre objet (2, 3, 81, 82, 109), des moyens (8, 9, 15, 16, 86, 101, 139, 143) de guidage de l'aimant permanent (23, 24, 45 à 48, 85, 140) correspondant au libre pivotement entre deux orientations privilégiées dans lesquelles il présente vers la zone superficielle (4, 5, 88, 90, 93, 118) correspondante soit l'une, soit l'autre desdites polarités.
6. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 4 et 5, caractérisé en ce que lesdits moyens de guidage (8, 9, 15, 16, 86, 139, 143) comportent, à l'intérieur de l'objet correspondant (2, 3, 81, 82, 109), une cavité (8, 9, 101, 143) adjacente à la zone superficielle correspondante (4, 5, 88, 90, 93, 118) et, à l'intérieur de ladite cavité (8, 9, 101, 143), un rotor (15, 16, 86, 139) guidé à la rotation par rapport à l'objet correspondant (2, 3, 81, 82, 109) autour d'un axe (11, 12, 94, 134) parallèle à une tangente à la zone superficielle correspondante (4, 5, 88, 90, 93, 118) et portant l'aimant permanent correspondant (23, 24, 45 à 48, 85, 140) selon un diamètre (19,20) sécant dudit axe (11, 12, 94, 134) à angle droit.
7. Dispositif selon la revendication 6, caractérisé en ce que la cavité (8, 9, 101, 143) et le rotor (15, 16, 86, 139 présentent des faces périphériques (17, 18, 39, 40, 105, 108), respectivement intérieure et extérieure, de révolution autour dudit axe (11, 12, 94, 134) et mutuellement complémentaires, pour assurer le guidage du rotor (15, 16, 86, 139) à la rotation autour dudit axe (11, 12, 94, 134) par rapport à l'objet (2, 3, 81, 82, 109) correspondant.
8. Dispositif selon la revendication 7, caractérisé en ce que: - l'aimant permanent (23, 24, 45 à 48) est guidé au coulissement par rapport au rotor (15, 16), suivant ledit diamètre (19, 20), entre deux positions dans lesquelles il fait saillie par rapport à ladite face périphérique extérieure (17, 18) du rotor (15, 16), d'un côté respectif dudit axe (11, 12), et est escamoté par rapport à ladite face périphérique extérieure (17, 18), du côté respectivement opposé dudit axe (11, 12), en passant par une position intermédiaire dans laquelle il est escamoté par rapport à ladite face périphérique extérieure (17, 18), des deux côtés de l'axe (11, 12), et en ce que - la face périphérique intérieure (39, 40) de la cavité (8, 9) présente, dans une position adjacente à la zone superficielle correspondante (4, 5), une poche localisée (29, 30) de réception de ladite saillie.
9. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 6 à 8, caractérisé en ce que l'aimant permanent (45 à 48) est constitué par deux aimants permanents élémentaires (45 à 48) disposés selon ledit diamètre (19, 20), respectivement de part et d'autre dudit axe (11, 12), et présentant des aimantations orientées dans un même sens dudit diamètre (19, 20) de façon à présenter des polarités mutuellement opposées dans le sens d'un éloignement par rapport audit axe (11, 12).
10. Dispositif selon la revendication 9 dans sa relation de dépendance vis-à-vis de la revendication 8, caractérisé en ce que chaque aimant permanent élémentaire (45 à 48) est guidé au coulissement par rapport au rotor (15, 16), suivant ledit diamètre (19, 20), indépendamment de l'autre aimant permanent élémentaire (45 à 48).
11. Bloc parallélépipédique, notamment à usage d'élément de jeu de construction ou de permutation, comportant six faces planes (87, 89, 91, 111), perpendiculaires deux à deux, par lesquelles il est destiné à être juxtaposé et assemblé de façon amovible à un ou plusieurs blocs similaires (81, 82, 109), dans une relation d'appui mutuel à plat par des faces respectives (87, 89, 91, 111), caractérisé en ce qu'il comporte intérieurement au moins un aimant permanent (85, 140) susceptible d'affleurer au moins approximativement une zone déterminée (88, 90, 93, 118) de l'une desdites faces (87, 89, 91, 111) en présentant une polarité vers cette zone (88, 90, 93, 118) et une autre polarité, opposée, à l'opposé de cette zone (88, 90, 93, 118), et des moyens (86, 101, 139, 143) de guidage de l'aimant permanent (85, 140) au libre pivotement entre deux orientations privilégiées dans lesquelles il présente vers ladite zone (88, 90, 93, 118) soit l'une, soit l'autre desdites polarités.
12. Bloc selon la revendication 11, caractérisé en ce que les moyens de guidage (86, 101, 139, 143) comportent, à l'intérieur du bloc (81, 82, 109), une cavité (101, 143) adjacente à ladite zone (88, 90, 93, 118) et, à l'intérieur de ladite cavité (101, 143), un rotor (86, 139) guidé à la rotation par rapport au bloc (81, 82, 109) autour d'un axe (94, 134) parallèle à ladite face (87, 89, 91, 111) et portant l'aimant permanent (85, 140) selon un diamètre sécant dudit axe (94, 134) à angle droit.
13. Bloc selon la revendication 12, caractérisé en ce que la cavité (101, 143) et le rotor (86, 139) présentent des faces périphériques (105, 108), respectivement intérieure et extérieure, de révolution autour dudit axe (94, 136) et mutuellement complémentaires, pour assurer le guidage du rotor (86, 139) à la rotation autour dudit axe par rapport au bloc (81, 82, 109).
14. Bloc selon la revendication 13, caractérisé en ce que: - l'aimant permanent (85, 140) est guidé au coulissement par rapport au rotor (86, 139), suivant ledit diamètre, entre deux positions dans lesquelles il fait saillie par rapport à ladite face périphérique extérieure (108) du rotor (86, 139), d'un côté respectif dudit axe (94, 138), et est escamoté par rapport à ladite face périphérique extérieure (108), du côté respectivement opposé dudit axe (94, 134), en passant par une position intermédiaire dans laquelle il est escamoté par rapport à ladite face périphérique extérieure (108), des deux côtés de l'axe (94, 134), et en ce que - la face périphérique intérieure (105) de la cavité (101) présente, dans une position adjacente à ladite zone (88, 90, 91, 93, 118), une poche localisée de réception de ladite saillie.
15. Bloc selon l'une quelconque des revendications 12 à 14, caractérisé en ce que l'aimant permanent est constitué par deux aimants permanents élémentaires disposés selon ledit diamètre, respectivement de part et d'autre dudit axe (94, 134), et présentant des aimantations orientées dans un même sens dudit diamètre de façon à présenter des polarités mutuellement opposées dans le sens d'un éloignement par rapport audit axe (94, 134).
16. Bloc selon la revendication 15 dans sa relation de dépendance vis-àvis de la revendication 14, caractérisé en ce que chaque aimant permanent élémentaire est guidé au coulissement par rapport au rotor (86, 139), suivant ledit diamètre, indépendamment de l'autre aimant permanent élémentaire.
17. Bloc selon l'une quelconque des revendications 11 à 16, caractérisé en ce qu'il présente au moins deux faces carrées (87, 90, 111), mutuellement parallèles, et comporte intérieurement un exemplaire dudit aimant permanent (85, 140) et desdits moyens de guidage (86, 101, 139, 143) en regard d'une zone centrale (88, 118) d'au moins l'une desdites faces carrées (87, 90, 111).
18. Bloc selon la revendication 17, caractérisé en ce qu'il présente six faces carrées (87, 111) et comporte intérieurement un exemplaire dudit aimant permanent (85, 140) et desdits moyens de guidage (86, 101, 139, 143) en regard d'une zone centrale (88, 118) de chacune de ces faces (87, 111), respectivement.
19. Bloc selon l'une quelconque des revendications 11 à 17, caractérisé en ce qu'il présente au moins deux faces rectangulaires (91), mutuellement parallèles, dont chacune est délimitée par deux grands côtés et par deux petits côtés et présente une longueur (L2, L3, L4) égale à un multiple entier de sa largeur (L1), et en ce qu'il comporte intérieurement un exemplaire respectif dudit aimant permanent (85) et desdits moyens de guidage (86, 101) en regard d'une pluralité de zones d'au moins l'une desdites faces rectangulaires, ces zones (93) étant en un nombre égal audit multiple, disposées suivant une grande médiane de ladite face rectangulaire (91), mutuellement espacées d'une distance (À1) égale à ladite largeur (L1) et les zones extrêmes (93) étant éloignées du petit côté le plus proche d'une distance (À2) égale à la moitié de ladite largeur (L1) .
20. Bloc selon la revendication 19 dans sa 30 relation de dépendance vis- à-vis de la revendication 17, caractérisé en ce que: - il présente deux faces carrées (89), mutuellement parallèles, et quatre faces rectangulaires (91), parallèles deux à deux, dont chacune est délimitée par deux grands côtés, communs à une autre face rectangulaire (91) respective, et par deux petits côtés, communs à une face carrée (89) respective, et présente une longueur (L2, L3, L4) égale à un multiple entier de sa largeur (L1) , et en ce que - il comporte intérieurement: É un exemplaire dudit aimant permanent (85) et desdits moyens de guidage (86, 101) en regard d'une zone centrale (96) de chacune desdites faces carrées (89), É un exemplaire respectif dudit aimant permanent (85) et desdits moyens de guidage (86, 101) en regard d'une pluralité de zones (93) de chacune desdites faces rectangulaires (91), ces zones (93) étant en un nombre égal audit multiple, disposées suivant une grande médiane (92) de ladite face rectangulaire (91), mutuellement espacées d'une distance (A1) égale à ladite largeur (L1) et les zones extrêmes (93) étant éloignées du petit côté le plus proche d'une distance (1\2) égale à la moitié de ladite largeur (L1).
21. Jeu de construction ou de permutation, caractérisé en ce qu'il comporte une pluralité de blocs parallélépipédiques (81, 82, 111) selon l'une quelconque des revendications 11 à 20, dont les côtés présentent des dimensions (L1, L2) identiques mutuellement ou égales à des multiples entiers de la plus petite (L1) d'entre elles.
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