FR2849407A1 - Essieu elastique a fixation auto-bloquante - Google Patents

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Abstract

L'invention concerne un support (3) pour un essieu élastique (1) de véhicule, ce support (3) étant destiné à être fixé rigidement au châssis (2, 4) du véhicule et muni d'une articulation élastique (13) formant ressort de suspension, ce support (3) présentant une surface d'appui externe (22) et une surface d'appui interne (23) tournées à l'opposé l'une de l'autre et aptes, sous l'effet d'une contrainte de torsion appliquée à l'articulation élastique (13), à se plaquer contre, respectivement, une face inférieure de butée (19, 19', 19") et une face supérieure de butée (20, 20', 20") tournées à l'opposé l'une de l'autre sur le châssis (2, 4), de manière à assurer le blocage du support (3) par rapport au châssis (2, 4).L'invention concerne également un essieu (1) comportant un tel support (3), ainsi qu'un procédé de montage d'un essieu (1) sur le châssis (2) d'un véhicule.

Description

-1
La présente invention a trait à la suspension des véhicules, notamment des véhicules automobiles.
Elle concerne un essieu, destiné notamment à équiper le train arrière d'un véhicule automobile.
Depuis quelque temps, il a été proposé de remplacer, dans les essieux des véhicules, les ressorts interposés classiquement entre les extrémités des bras de suspension et le châssis du véhicule, par des articulations élastiques aptes à être sollicitées en torsion.
Les constructeurs automobiles se sont révélés très intéressés par cette 10 solution technologique dont il résulte un gain considérable d'espace, surtout à l'arrière des véhicules particuliers o, entre le coffre que les clients souhaitent généreux, le réservoir dont la capacité tend à s'accroître, et d'autres organes encore (tel que la roue de secours), le volume dévolu aux ressorts est parcimonieusement compté.
L'invention concerne un tel essieu, comportant un support destiné à être fixé 15 rigidement au châssis d'un véhicule, ainsi qu'un bras de suspension monté à rotation au support par l'intermédiaire d'une articulation élastique.
On connaît déjà un certain nombre d'essieux de ce type.
Citons à titre d'exemple la demande internationale publiée sous le numéro WO 97/47486. On pourra également se référer, au besoin, au brevet américain correspondant, 20 délivré sous le numéro US 6,074,016.
En fonctionnement, ce type d'essieu donne toute satisfaction.
C'est au montage (notamment sur la chaîne de fabrication ou chez un garagiste amené à procéder à son échange) que l'on se rend compte qu'il est possible d'améliorer cet essieu.
En effet, la fixation de cet essieu au châssis du véhicule est réalisée par vissage, ce qui, certes, présente de nombreux avantages en termes de rigidité et de durabilité, mais présente notamment les inconvénients suivants: - le vissage nécessite une intervention longue et fastidieuse de l'ouvrier qui doit, dans des conditions d'accès et de visibilité rendues difficiles par la 30 configuration tortueuse des lieux, mettre en place et serrer les vis, - il peut arriver que certaines vis soient mal serrées, ou se desserrent ultérieurement, ce qui provoque dans la fixation de l'essieu l'apparition d'un jeu se traduisant par une détérioration de la tenue de route; - le vissage présente des cots, en termes de matériel (vis et filetages) et de 35 main d'oeuvre, relativement importants. -2
L'invention vise notamment à remédier aux inconvénients précités en proposant un essieu qui, tout en présentant des qualités dynamiques au moins égales à celles des essieux connus, puisse être monté sur le châssis d'un véhicule de manière plus rapide, tout aussi fiable et plus économique, et ce dans des conditions accrues de sécurité. A cet effet, l'invention propose un support pour un essieu de véhicule, ce support étant destiné à être fixé rigidement au châssis du véhicule et muni d'une articulation élastique formant ressort de suspension, ce support présentant une surface d'appui externe et une surface d'appui interne tournées à l'opposé l'une de l'autre et 10 aptes, sous l'effet d'une contrainte de torsion appliquée à l'articulation élastique, à se plaquer contre, respectivement, une face inférieure de butée et une face supérieure de butée tournées à l'opposé l'une de l'autre sur le châssis, de manière à assurer le blocage du support par rapport au châssis.
L'invention propose également un essieu muni d'un tel support. 15 Le montage de l'essieu est réalisé de la manière suivante: - on place d'abord la surface d'appui externe et la surface d'appui interne en face, respectivement, de la face inférieure de butée et de la face supérieure de butée, - on applique ensuite une contrainte de torsion à l'articulation élastique pour plaquer les surfaces d'appui contre les faces de butée correspondantes, de manière à assurer le 20 blocage du support par rapport au châssis, et - on maintient l'articulation élastique à l'état contraint.
Ce montage est particulièrement simple et rapide; il ne nécessite aucune opération de vissage ou de soudage et ne nécessite aucun élément de fixation rapporté, ce qui limite le nombre d'opérations manuelles et engendre des gains de temps et de cot 25 importants.
La tenue de l'essieu n'en est pas moins rigide, car le support est autobloquant.
En effet, sous l'effet de la contrainte de torsion permanente appliquée à l'articulation, qui se répercute sur le support par un couple qui tend à plaquer les surfaces d'appui contre les surfaces de butée, le support se trouve maintenu par arc-boutement sur le châssis, 30 entre ses deux surfaces d'appui.
Suivant un mode de réalisation, entre l'étape de placement des surfaces d'appui et l'étape d'application de la contrainte de torsion à l'articulation élastique, on monte sur le support un bras de suspension, par l'intermédiaire de l'articulation élastique.
Le montage du bras de suspension est par exemple effectué par accrochage 35 de l'une de ses extrémités à un tube rigidement fixé à l'articulation élastique. -3
L'application de la contrainte de torsion à l'articulation élastique peut ainsi être effectuée par rotation du bras de suspension.
Un étape supplémentaire peut consister à accrocher au bras de suspension, à distance de l'articulation élastique, l'extrémité d'un amortisseur qui, en l'absence de 5 sollicitation extérieure, exerce, par l'intermédiaire du bras de suspension, un couple de torsion permanent sur l'articulation.
Les surfaces d'appui sont de préférence parallèles, au bénéfice de la simplicité de réalisation. Les faces de butée appartiennent quant à elles, par exemple, à un longeron du châssis, sur lequel est destiné à être fixé le support.
Suivant un mode de réalisation, la surface d'appui interne appartient à un bec prévu en saillie sur le support, apte à être introduit dans un trou pratiqué dans le châssis.
Le support présente par exemple un corps globalement cylindrique, par rapport auquel le bec s'étend tangentiellement.
Le support peut en outre présenter une nervure en saillie, apte à venir se loger 15 dans une ouverture complémentaire pratiquée dans le châssis, pour brider le support en translation par rapport au châssis.
Suivant un autre mode de réalisation, la surface d'appui interne est formée par un cran appartenant à une dent flexible prévue en saillie sur le support, apte à être introduite en aveugle dans une ouverture pratiquée dans le châssis, de manière que le 20 cran puisse venir s'accrocher sur le bord de l'ouverture.
Le support peut, en fait, comporter deux dents flexibles semblables adjacentes, dont les crans forment conjointement la surface d'appui interne du support.
En outre, le support peut présenter une patte en saillie, dans laquelle est pratiqué un trou pour le passage d'une vis de fixation du support au châssis.
Quant à l'articulation élastique, elle est par exemple formée par un manchon en élastomère dont la surface périphérique externe est fixée sans possibilité de glissement à un alésage pratiqué dans le support, et dont la surface périphérique interne est destinée à être fixée sans possibilité de glissement au bras de suspension.
Quant à l'essieu, il comporte notamment un bras de suspension monté à 30 rotation sur le support par l'intermédiaire de l'articulation élastique de celui-ci, par exemple au moyen d'un tube rigidement fixé à l'articulation élastique.
Cet essieu peut également comporter une traverse anti-roulis raccordant les deux bras de suspension de l'essieu.
L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, 35 donnée uniquement à titre d'exemple et faite en se référant aux dessins dans lesquels: s.q -4 - la figure 1 est une vue schématique en perspective d'un essieu élastique selon l'invention; - la figure 2 est une vue schématique en perspective partielle illustrant le support de l'essieu de la figure 1 monté sur le châssis du véhicule; - les figures 3 à 5 sont des vues schématiques de côté illustrant des étapes de la fixation du support sur le châssis; - la figure 6 est une vue analogue à la figure 5, o est également représenté le bras de suspension relié au support et auquel est accroché un vérin amortisseur; - la figure 7 est une vue partielle en perspective illustrant un longeron sur 10 lequel est destiné à être fixé un support d'essieu; - la figure 8 est une vue analogue à la figure 4, illustrant une étape de démontage de l'essieu; - la figure 9 est une vue illustrant un détail du support d'essieu - la figure 10 est une vue analogue à la figure 9, illustrant un autre détail du 15 support d'essieu; - la figure 11 est une vue en perspective illustrant un support d'essieu suivant un deuxième mode de réalisation; - la figure 12 est une vue en perspective illustrant le support d'essieu de la figure i1, auquel est raccordé le bras de suspension correspondant, le support étant 20 monté sur le châssis du véhicule; - la figure 13 est une vue de dessus de l'ensemble représenté sur la figure 12; - la figure 14 est une vue de côté de l'ensemble représenté sur les figures 12 et 13, pendant le montage du support sur le châssis; - la figure 15 est une vue analogue à la figure 14, le support étant fixé au châssis; - la figure 16 est une vue en perspective d'un détail du châssis pour le montage d'un support conforme au deuxième mode de réalisation; - la figure 17 est une vue en perspective d'un support d'essieu suivant un 30 troisième mode de réalisation, auquel est raccordé un bras de suspension; - la figure 18 est une vue d'élévation en coupe partielle du support d'essieu de la figure 17, monté sur le châssis d'un véhicule.
Sur la figure 1 est représenté un essieu 1 destiné à être monté sur le châssis 2 d'un véhicule, en l'occurrence au niveau du train arrière d'un véhicule de tourisme, par 35 l'intermédiaire de deux supports 3 identiques destinés à être chacun fixé rigidement à un -5 longeron 4 du châssis 2. De ce fait, les supports 3 seront dénommés longeronnets dans la suite de la description. Les longeronnets 3 sont des pièces métalliques rigides (en aluminium ou en alliage d'aluminium, ou encore en acier) réalisées par exemple par moulage ou par filage, et éventuellement reprises en usinage.
L'essieu 1 comporte deux bras de suspension 5. Chaque bras de suspension 5 présente une extrémité avant 6 par laquelle il se raccorde au longeronnet 3 correspondant, et une extrémité arrière 7 opposée munie d'une platine 8 sur laquelle est destinée à être fixée une fusée (non représentée) pour le montage d'une roue.
Les bras de suspension 5 sont reliés par une traverse 9 formant une barre 10 anti-roulis, qui est ancrée rigidement, à chacune de ses extrémités, dans une zone médiane de chacun des bras de suspension 5, comme cela est visible sur la figure 1.
Cette traverse 9, qui est ici optionnelle, est conformée pour travailler essentiellement en torsion. Il peut s'agir d'une traverse monobloc, c'està-dire qu'elle est constituée d'une barre métallique, fendue ou non en fonction de la raideur souhaitée en 15 torsion.
Mais il peut également s'agir d'une traverse formée par assemblage de plusieurs pièces tubulaires reliées par des articulations élastiques, comme cela est proposé dans les demandes internationales publiées sous les numéros WO 97/47486 et WO 01/70527, auxquelles pourra se référer l'homme du métier.
A son extrémité arrière 7, chaque bras de suspension 5 comporte une patte 10 en saillie, sur laquelle est destinée à être fixée, dans des conditions que nous aborderons ci-après, l'extrémité inférieure 11 d'un vérin amortisseur 12 (figure 6).
Par son extrémité avant 6, le bras de suspension 5 est monté à rotation sur le longeronnet par l'intermédiaire d'une articulation élastique 13 dont l'axe A est 25 perpendiculaire ou sensiblement perpendiculaire au bras de suspension 5 correspondant, c'est-à-dire sensiblement parallèle à l'axe de la roue (figure 6).
Cette articulation élastique 13, qui forme un ressort de suspension de l'essieu 1, se présente sous la forme d'un manchon en élastomère placé, d'une part, dans un alésage 14 coaxial ménagé dans le longeronnet 3, et d'autre part autour d'un tube 15 30 coaxial dont est munie en saillie l'extrémité avant 6 du bras de suspension 5. Le tube 15 peut être formé intégralement avec l'extrémité avant 6 du bras de suspension 5, ou être rapportée en lui étant rigidement fixée, par exemple par soudage.
La surface périphérique externe 16 du manchon 13 est fixée à l'alésage 14 sans possibilité de glissement, tandis que sa surface périphérique interne 17 est quant à 35 elle fixée au tube 15, également sans possibilité de glissement. -6
Il en résulte la possibilité d'un débattement angulaire du bras de suspension 5 par rapport au longeronnet 3 autour de l'axe A de l'articulation 13, laquelle oppose au mouvement rotatif du bras de suspension 5 un couple résistant dont la valeur absolue augmente avec l'écartement du bras de suspension 5 de sa position de repos, c'est-àdire 5 la position, préalable au montage du longeronnet 3, dans laquelle le bras 5 n'exerce aucune contrainte de torsion sur l'articulation 13.
Cette articulation élastique 13 ne constitue pas, en soi, l'objet de l'invention pour de plus amples détails concernant sa réalisation, l'homme du métier pourra se référer à la demande internationale publiée sous le numéro WO-02/09960, dont le 10 contenu relatif à la réalisation de l'articulation doit être considéré comme incorporé par référence au contenu de la présente demande.
Le longeron 4 comporte une paroi principale 18 qui, en pratique, s'étend sensiblement horizontalement et longitudinalement par rapport au véhicule. Cette paroi principale 18 présente une face inférieure 19, tournée vers le bas, et une face supérieure 15 20 opposée, tournée vers le haut.
Le longeronnet 3 est conformé pour pouvoir être fixé au longeron 4 par emboîtement puis, compte tenu des sollicitations qu'il est amené à subir (comme nous le verrons ci-après), s'y maintenir par auto-blocage.
Le longeronnet 3 comporte un corps principal 21 globalement cylindrique, dans 20 lequel est ménagé l'alésage 14, et qui présente une surface d'appui externe 22 plane, sensiblement parallèle à l'axe A de l'alésage 14 et tournée à l'opposé de celui-ci. Cette surface d'appui 22 est destinée, au montage du longeronnet 3, à être plaquée contre la paroi principale 18 du côté de sa face inférieure 19.
Le longeronnet 3 présente par ailleurs une surface d'appui interne 23, 25 sensiblement parallèle à la surface d'appui externe 22, écartée et tournée à l'opposé de celle-ci, et destinée, lors du montage du longeronnet 3, à être plaquée, au contraire, contre la paroi principale 18 du côté de sa face supérieure 20.
Suivant un premier mode de réalisation, illustré sur les figures 2 à 10, le longeronnet 3 comporte un crochet 24 qui s'étend en saillie par rapport au corps 21, 30 sensiblement dans le prolongement de la surface d'appui externe 22, ce crochet 24 étant délimité, du côté opposé au corps 21, par une surface supérieure 25 courbe.
Le crochet 24 se raccorde au corps 21 par une racine 26 prolongée, à l'opposé du corps 21, par un bec 27 qui s'étend en porte-à-faux, sensiblement tangentiellement, par rapport au corps 21. Ce bec 27 présente une surface inférieure plane, qui est tournée 35 à l'opposée de la surface supérieure 25 et forme la surface d'appui interne 23 évoquée cidessus. -7
Le longeronnet 3 comporte en outre, à distance du crochet 24, une nervure 28 saillant de la surface d'appui externe 22, qui s'étend sensiblement parallèlement à l'axe A de l'alésage 14.
Cette nervure 28 présente deux faces latérales 29, 30 opposées, sensiblement 5 perpendiculaires à la surface d'appui externe 22, reliées par une face d'extrémité 31 qui est inclinée, par rapport à la surface d'appui externe 22, d'un angle d'une valeur de quelques degrés, de manière à faciliter le montage du longeronnet 3, comme cela sera expliqué ci-après. Ainsi, la nervure 28 présente en section un contour trapézodal (figure 9). Comme cela est visible sur la figure 9, les arêtes 32, 33 de la nervure 28 sont chanfreinées, afin de faciliter encore le montage du longeronnet 3.
Le longeron 4 présente quant à lui un trou 34 et une ouverture 35, tous deux de section rectangulaire, pratiqués au travers de la paroi principale 18 à distance l'un de l'autre et dont la forme est destinée à épouser le contour de la racine 26 du crochet 24 et 15 celui de la nervure 28, respectivement.
Pour fixer le longeronnet 3 au longeron 4, on opère de la manière suivante.
On commence par introduire le bec 27 dans le trou 34, du côté de la face inférieure 19 de la paroi principale 18 du longeron 4, comme cela est représenté sur la figure 3.
On fait ensuite basculer le longeronnet 3, en le faisant pivoter autour de la ligne de contact entre la tranche du trou 34 et le bec 27, dans un sens qualifié arbitrairement de " direct ", de manière à placer la surface d'appui externe 22 et la surface d'appui interne 23 en face, respectivement, de la face inférieure 19 et de la face supérieure 20, comme cela est représenté sur la figure 4. Dans cette position, la nervure 25 28 se trouve partiellement introduite dans l'ouverture 35.
Compte tenu de leur complémentarité de forme, il se produit alors un léger coincement de la nervure 28 dans l'ouverture 35.
L'étape suivante consiste donc à poursuivre le basculement du longeronnet 3, en forçant légèrement de manière que la nervure 28 vienne se loger complètement dans 30 l'ouverture 35, jusqu'à ce que les surfaces d'appui externe 22 et interne 23 coopèrent, respectivement, avec les faces inférieure 19 et supérieure 20 de la paroi principale 18.
L'on comprend que tout pivotement supplémentaire du longeronnet 3 dans le sens direct est alors impossible puisque celui-ci se trouve bloqué, par arc-boutement, par rapport au longeron 4. -8
L'étape suivante consiste à faire pivoter le bras de suspension 5 dans le sens direct, par exemple d'un angle compris entre 200 et 1000, de manière à le placer dans une position dans laquelle il exerce sur l'articulation élastique 13 un couple de torsion Fr.
Compte tenu de sa liaison rigide tant au bras de suspension 5 par sa 5 périphérie interne 17 qu'au longeronnet 3 par sa périphérie externe 16, l'articulation élastique 13 exerce sur le longeronnet 3, dans le sens direct, un couple dont la valeur est égale à celle du couple rF.
Ce couple contribue ainsi à plaquer les surfaces d'appui 22, 23 contre les faces correspondantes 19, 20 de la paroi principale 18, qui forment ainsi, respectivement, 10 une face inférieure de butée et une face supérieure de butée, opposées.
L'étape suivante consiste à accrocher à la patte 10 l'extrémité inférieure 11 du vérin 12. Lorsque le bras 5 est relâché, il exerce sur le vérin 12, sous l'effet de la réaction de l'articulation élastique 13, une traction qui a pour effet de placer le vérin 12 en extension complète et en butée, dans la mesure o le véhicule est à distance du sol, ses 15 roues (lorsqu'elles sont montées) étant pendantes.
Dans cette configuration, le vérin 12 maintient le bras de suspension 5 dans une position dite de précontrainte, illustrée sur la figure 6, o il exerce sur l'articulation un couple F2 que l'articulation élastique 13 retransmet au longeronnet 3.
Cette étape peut précéder, ou suivre l'étape consistant à poser au sol le 20 véhicule, dans la mesure o le poids du véhicule provoque le pivotement des bras de suspension 5 dans le sens direct, ce qui tend à augmenter la contrainte de torsion subie par l'articulation 13.
Il en résulte qu'en toute situation postérieure au montage, l'articulation 13 est maintenue dans un état précontraint dans lequel, même en l'absence de toute sollicitation 25 extérieure à la suspension (par exemple roues pendantes), elle exerce de manière permanente sur le longeronnet 3 le couple de torsion F2 qui assure le blocage de celui-ci par rapport au longeron 4.
Comme le mouvement de rotation du bras de suspension 5 se situera toujours au-delà de sa position de précontrainte, la valeur du couple exercé par l'articulation 30 élastique 13 sur le longeronnet 3 sera toujours supérieure ou égale à la valeur du couple r2. De la sorte, la suspension dans son ensemble contribue au blocage du longeronnet 3 par rapport au longeron 4.
Comme nous l'avons vu, c'est ici le vérin 12 qui, en butée dans sa position 35 d'extension complète, retient l'extrémité arrière 7 du bras de suspension 5 dans une -9 position telle (figure 6) que l'articulation 13 se trouve en permanence sous contrainte de torsion, y compris lorsque les roues du véhicule sont suspendues dans le vide, soit au montage, soit dans des conditions extrêmes de roulage, par exemple en cas de perte de contact avec la route.
Toutefois, un autre mécanisme de retenue du bras de suspension 5 pourrait être prévu. Il pourrait par exemple s'agir d'une butée fixe (non représentée) prévue sur le châssis 2, indépendante du vérin, et apte à coopérer avec une surface d'appui prévue sur le bras de suspension 5.
Quoi qu'il en soit, lorsque l'essieu 1 est monté sur le châssis 2, les efforts de 10 torsion de l'articulation élastique 13, transmis au châssis 2 par l'intermédiaire du longeronnet 3 sont retransmis à l'essieu 1 par l'intermédiaire du vérin 12. Par le principe d'action/réaction, il se produit donc un bouclage, par le châssis 2, des efforts auxquels est soumis l'essieu 1 sous l'effet de la torsion de l'articulation élastique 13.
Afin d'éviter tout basculement intempestif du longeronnet 3 dans le sens 15 indirect avant que la précontrainte ne soit assurée, le crochet 24 peut être muni, du côté opposé au bec 27, d'un cran 36 qui vient s'encliqueter sur la tranche du trou 34, comme cela est représenté sur la figure 5.
Dans le même but, il est également possible de munir le corps 21 du longeronnet 3 d'une patte 37 en saillie qui s'étend en porte-à-faux par rapport au corps 21 20 dans le prolongement de la surface d'appui externe 22, à l'opposé du bec 27, patte 37 dans laquelle est pratiqué un trou pour le passage d'une vis de fixation du longeronnet 3 au longeron 4.
Diverses dispositions peuvent par ailleurs être prises pour brider de manière complémentaire le longeronnet 3 en translation, tant longitudinalement que 25 transversalement, par rapport au longeron 4.
Ainsi, suivant un mode d'exécution illustré sur la figure 2, l'ouverture 35 est bordée d'une paroi périphérique 38 renforcée par des bourrelets 39 prévus à la jonction entre cette paroi périphérique 38 et la paroi principale 18 du longeron 4, cette configuration pouvant être aisément obtenue par emboutissage.
Les bourrelets longitudinaux 39 représentés sur la figure 2 sont prévus pour renforcer les pans transversaux 40 de la paroi périphérique 38, mais il pourrait également être prévu des bourrelets transversaux, destinés à renforcer les pans longitudinaux 41 de la paroi périphérique 38.
Quant au trou 34, il est bordé, le long de ses arêtes transversales, d'une part, 35 par une patte arrière 42 inclinée, prévue en saillie sur la face supérieure 20 et qui, lorsque le longeronnet 3 est en place, vient s'appliquer contre la surface supérieure courbe 25 du -10 bec 27, et, d'autre part, par une patte avant 43 inclinée à l'opposé, prévue en saillie sur la face inférieure 19 et qui vient s'appliquer contre le corps 21 du longeronnet 3 (figure 2).
Ces pattes 42, 43 peuvent être aisément obtenues par emboutissage.
Les pans transversaux 40 de la paroi périphérique 38 d'une part, et les pattes 5 42 et 43 d'autre part, empêchent tout mouvement longitudinal du longeronnet 3 par rapport au longeron 4. Les pans longitudinaux 41 de la paroi périphérique 38 contribuent quant à eux à assurer son maintien transversal.
Suivant une variante d'exécution représentée sur la figure 7, le maintien latéral du longeronnet 3 est assuré par deux parois longitudinales 44, 45 en regard qui bordent la 10 paroi principale 18 du longeron 4, celui-ci présentant ainsi en section un profil en forme de U. Comme cela est visible sur la figure 7, l'ouverture 35 est bordée, le long de ses arêtes transversales, par deux cloisons 40' parallèles, repliées en équerre par rapport à la paroi principale 18, et renforcées, à leur jonction avec celle-ci, par des bourrelets 39 1 5 longitudinaux.
L'écartement entre les parois longitudinales 44, 45 est sensiblement égal à la largeur du longeronnet 3, de sorte que lorsque celui-ci est monté sur le longeron 4, la nervure 28 et le bec 27 peuvent venir s'appliquer, de part et d'autre, contre les parois longitudinales 44, 45 dans des zones 46, 47 bordant le trou 34 et l'ouverture 35, 20 respectivement. Ces zones de contact 46, 47 apparaissent en hachuré sur la figure 7.
Afin même d'éviter tout débattement transversal du longeronnet 3 par rapport au longeron 4, il est possible de ménager entre les parois longitudinales 44, 45 un écartement légèrement inférieur à la largeur du longeronnet 3, de sorte que la nervure 28 et le bec 27 se trouvent maintenus serrés entre les parois 44, 45 lorsque le longeronnet 3 25 est monté sur le longeron 4.
Afin toutefois de faciliter ce montage, des renfoncements 48 (obtenus ici par emboutissage) peuvent être ménagés dans les parois longitudinales 44, 45 de part et d'autre du trou 34, comme cela est visible sur la figure 7, de sorte à minimiser les frottements du bec 27 contre les parois 44, 45 lors du montage du longeronnet 3.
Quant au démontage du longeronnet 3, il peut être facilité au moyen d'une vis 49 venant se prendre dans un filetage ménagé dans le châssis 2 (en l'occurrence dans une patte 50 de celui-ci), vis 49 dont l'extrémité libre 51 est susceptible de venir en appui contre la face d'extrémité 31 de la nervure 28, de sorte qu'en tournant, la vis 49 repousse le longeronnet 3 en le faisant basculer dans le sens indirect, comme cela est représenté 35 sur la figure 8, et ce au prix d'un effort modeste de la part d'un opérateur. -11
Suivant un deuxième mode de réalisation, illustré sur les figures 11 à 16, le longeronnet 3 se présente sous une forme plus simple que celle qui vient d'être décrite.
Les éléments déjà présentés dans le premier mode de réalisation portent les mêmes références numériques.
En l'occurrence, le longeronnet 3 comporte toujours un bec 27, mais celuici se présente sous la forme d'une patte plate qui s'étend en porte-àfaux par rapport au corps 21 du longeronnet 3, de sorte que ce dernier présente un profil en forme de p (ou de q, ou de d, ou de b, suivant son orientation), comme cela est visible notamment sur la figure 14.
Le bec 27 présente une surface supérieure 25' plane, qui s'étend dans le 10 prolongement de la surface d'appui externe 22, ainsi qu'une surface opposée, formant la surface d'appui interne 23.
Le longeron 3 est quant à lui muni de deux logements en creux dont les concavités sont tournées à l'opposé l'une de l'autre, à savoir: - un logement avant 52, saillant de la paroi principale 18 vers le bas et destiné à 15 recevoir le bec 27, et - un logement arrière 53, saillant de la paroi principale 18 vers le haut à distance du logement avant 52 et destiné à recevoir la surface d'appui externe 22 du longeron net 3.
Les logements 52, 53 sont séparés par une échancrure 54 par laquelle est20 destiné à être introduit le bec 27 lors du montage du longeronnet 3. Les logements 52, 53 et l'échancrure 54 peuvent être aisément réalisés par emboutissage et découpe.
Pour monter le longeronnet 3, on procède sensiblement de la même manière que décrit ci-dessus pour le premier mode de réalisation.
On introduit tout d'abord le bec 27 au-travers de l'échancrure 54.
Puis on fait basculer le longeronnet 3 de manière que son bec 27 vienne se placer dans le logement avant 52, sa surface d'appui interne 23 venant se plaquer contre le fond 20' du logement avant 52, tandis que la surface d'appui externe 22 vient conjointement se plaquer contre le fond 19' du logement arrière 53.
On réalise alors la précontrainte de l'articulation élastique 13, de la manière 30 décrite ci-dessus pour le premier mode de réalisation, de sorte que le fond 20' du logement avant et le fond 19' du logement arrière 53 forment respectivement une face de butée supérieure et une face de butée inférieure opposées, qui s'opposent au basculement du longeronnet 3.
Dans ce mode de réalisation, le longeronnet 3 est bridé en translation, tant 35 transversalement que longitudinalement, par les bords 55, 56 respectifs des logements -12 avant 52 et arrière 53, contre lesquels viennent buter les arêtes 57, 58, 59 du longeronnet 3 qui bordent les surfaces d'appui 22, 23 de celui-ci.
Comme cela est visible sur les figures 11 à 14, le longeronnet 3 peut être muni, sur ses arêtes 57, 59 et/ou sur sa surface d'appui interne 23, de bandes 5 d'élastomère 57', 59', 23' qui assurent, par coopération avec les bords 55 et le fond 20' du logement avant 52, respectivement, un calage complémentaire du longeronnet 3 par rapport au longeron 4 et un amortissement des bruits engendrés par des mouvements éventuels du longeronnet 3 par rapport au longeron 4.
Suivant un troisième mode de réalisation, illustré sur les figures 17 et 18, la 10 surface d'appui interne 23 est formée par un cran appartenant à une dent 60 flexible prévue en saillie sur le longeronnet 3.
Les éléments déjà présentés dans les modes de réalisation précédents portent les mêmes références numériques.
En fait, le longeronnet 3 comporte deux dents flexibles 60, 61 écartées, 15 parallèles, saillant perpendiculairement de la surface d'appui externe 22, et qui sont tournées dos-à-dos de sorte que leurs crans 23 respectifs se trouvent à l'opposé l'un de l'autre. Les dents 60, 61 sont biseautées en 62 à leurs extrémités libres. Elles se raccordent au corps 21 du longeronnet 3 par une racine commune 63, et sont destinées, 20 lors du montage du longeronnet, à être introduites conjointement, en aveugle, dans une ouverture 64 pratiquée dans le longeron 4.
Comme cela est visible sur la figure 18, la paroi principale 18 du longeron 4 est munie d'un logement 65 saillant du côté de sa face supérieure 20, dans lequel est destiné à être placé le longeronnet 3, ce logement 65 étant lui-même muni d'une cheminée 66 en 25 saillie dont l'extrémité libre, située à l'opposé du logement 65, forme l'ouverture 64 évoquée ci-dessus.
Pour monter le longeronnet 3, on le place tout d'abord en face du logement 65, avec sa surface d'appui externe 22 en regard du fond 19" de celui-ci.
On emboîte alors le longeronnet 3 dans son logement 65, en introduisant les 30 dents 60, 61 dans la cheminée 66. Les biseaux 62 glissent contre les parois de la cheminée 66, ce qui provoque le rapprochement des dents 60, 61. Une fois que les crans 23 ont dépassé l'extrémité libre 64 de la cheminée 66, les dents 60, 61 s'écartent l'une de l'autre sous l'effet de leur élasticité propre et retrouvent leur configuration parallèle de repos, dans laquelle leurs crans 23 se trouvent en regard du bord 20" de l'ouverture 64, 35 tandis que la surface d'appui externe 22 du longeronnet 3 se trouve quant à elle en regard du fond 19" du logement 65. -13
On procède ensuite de la même manière que précédemment, en réalisant la précontrainte de l'articulation 13 élastique, ce qui tend à faire pivoter le longeronnet 3.
Les crans 23 viennent alors s'accrocher, en s'y plaquant, sur le bord 20" de l'ouverture 64, ce bort 20" formant ainsi une face de butée supérieure, tandis que la 5 surface d'appui externe 22 vient se plaquer contre le fond 19" du logement 65, qui forme ainsi une face de butée inférieure, laquelle est tournée à l'opposé de la face de butée supérieure 20", les faces de butée 19", 20" s'opposant à la rotation du longeronnet 3.
Afin de permettre et de faciliter son démontage, le longeronnet 3 peut en outre être muni d'une vis 67 qui, traversant l'une des dents 60, vient se prendre dans l'autre 61. 10 Un trou 68 est pratiqué dans la paroi de la cheminée 66 pour ménager un accès à la tête de vis dont la rotation force les dents 60, 61 à se rapprocher l'une de l'autre en vue de permettre leur retrait de l'ouverture 64.
Diverses variantes de réalisation peuvent être prévues.
Ainsi, comme cela est visible sur la figure 17, la liaison du bras de suspension 15 5 à l'articulation élastique 13 peut être différente de la fixation rigide proposée dans les deux premiers modes de réalisation décrits plus haut.
En effet, une fenêtre 69 est ici pratiquée dans la paroi du tube 15, cette fenêtre s'étendant sur une partie de la circonférence du tube 15.
L'extrémité avant 6 du bras de suspension 5 se présente quant à elle sous la 20 forme d'un cylindre fendu entourant le tube 15, cylindre dont l'une des extrémités est recourbée vers l'intérieur au travers de la fenêtre 69 pour former un crochet 70 dont le fond de la surface interne est en prise avec l'un des bords de la fenêtre 69.
Pour monter le bras de suspension sur l'articulation 13, à laquelle a préalablement été fixé le tube 15, on procède de la manière suivante. 25 On introduit d'abord le crochet 70 dans la fenêtre 69.
On fait ensuite basculer le bras de suspension 5 de manière que son extrémité cylindrique 6 vienne se placer autour du tube 15.
On fait ensuite pivoter le bras de suspension 5 autour de l'axe du tube 15 de manière que le crochet 70 vienne buter contre le bord de la fenêtre 69, le crochet 70 se 30 trouvant in fine plaqué contre la circonférence intérieure du tube 15.
De la sorte, toute rotation du bras de suspension 5 dans le sens direct (c'est-àdire dans le sens anti-horaire sur la figure 17) entraîne la rotation du tube 15 dans le même sens, et provoque ainsi la torsion de l'articulation élastique 13 qui, par réaction, tend à faire pivoter le tube 15 dans le sens opposé au sens de rotation du bras de 35 suspension 5, ce qui a pour effet de caler le bord de la fenêtre 69 contre le crochet 70. -14
Ainsi le montage du bras de suspension 5 sur le tube 15 est-il autobloquant.
Comme cela est visible sur la figure 17, il est par ailleurs possible de brider en translation axiale le bras de suspension 5 par rapport au tube 15, au moyen de deux épaulements annulaires 71, 72 prévus sur la circonférence extérieure du tube 15 de part et d'autre de l'extrémité cylindrique 6 du bras 5, qui assurent le blocage de celui-ci.
Ce mode d'exécution de la liaison du bras de suspension 5 à l'articulation élastique 13 peut être appliqué à l'un quelconque des modes de réalisation décrits cidessus (bien qu'il soit présenté en application au troisième).
Ce mode d'exécution peut néanmoins être appliqué à un essieu classique, 10 c'est-à-dire dont le longeronnet est fixé au châssis du véhicule par vissage ou par tout autre moyen équivalent. Dans l'absolu, ce mode d'exécution permet en effet de procéder au montage du bras de suspension 5 après avoir procédé au montage du longeronnet 3.
Il en résulte des facilités de montage, car le positionnement et le prémontage du longeronnet 3 seul, par rapport au longeron 4, est plus aisé que le positionnement de 15 l'essieu 1 dans son ensemble.
De plus, tout démontage intempestif du bras de suspension 5 après que l'essieu 1 a été monté sur la caisse 2 est impossible, puisque la précontrainte de l'articulation 15 tend à faire pivoter le tube 15 à l'encontre du crochet 70.
Par ailleurs, il est possible de conformer l'ensemble longeronnet 3 20 articulation 13 - bras de suspension (comprenant le tube 15) de telle manière que l'articulation élastique 13 soit, au contraire de ce qui est décrit ci-dessus, rigidement fixée au longeronnet 3 par sa circonférence intérieure, et au tube 15 par sa circonférence extérieure, ce qui peut, dans certains cas, présenter des avantages en termes d'encombrement et de commodité d'exécution. -15

Claims (18)

REVENDICATIONS
1. Support (3) pour un essieu (1) de véhicule, destiné à être fixé rigidement au châssis (2, 4) du véhicule et muni d'une articulation élastique (13) formant ressort de 5 suspension, ce support (3) étant caractérisé en ce qu'il présente une surface d'appui externe (22) et une surface d'appui interne (23) tournées à l'opposé l'une de l'autre et aptes, sous l'effet d'une contrainte de torsion appliquée à l'articulation élastique (13), à se plaquer contre, respectivement, une face inférieure de butée (19, 19', 19") et une face supérieure de butée (20, 20', 20") tournées à l'opposé l'une de l'autre sur le châssis (2, 10 4), de manière à assurer le blocage du support (3) par rapport au châssis (2, 4).
2. Support selon la revendication 1, caractérisé en ce que la surface d'appui interne (23) appartient à un bec (27) prévu en saillie sur le support (3), et apte à être introduit dans un trou (34) pratiqué dans le châssis (2, 4).
3. Support selon la revendication 2, caractérisé en ce qu'il présente un corps 15 (21) globalement cylindrique, par rapport auquel le bec (27) s'étend tangentiellement.
4. Support selon la revendication 2 ou 3, caractérisé en ce qu'il présente une nervure (28) en saillie, apte à venir se loger dans une ouverture (35) complémentaire pratiquée dans le châssis (2, 4), pour brider le support (3) en translation par rapport au châssis (2, 4).
5. Support selon la revendication 1, caractérisé en ce que la surface d'appui interne (23) est formée par un cran appartenant à une dent (60, 61) flexible prévue en saillie sur le support (3), apte à être introduite en aveugle dans une ouverture (64) pratiquée dans le châssis (2, 4), de manière que le cran (23) puisse venir s'accrocher sur le bord (20") de l'ouverture (64).
6. Support selon la revendication 5, caractérisé en ce qu'il comporte deux dents (60, 61) flexibles semblables adjacentes, dont les crans (23) forment conjointement la surface d'appui interne du support (3).
7. Support selon l'une des revendications 1 à 6, caractérisé en ce qu'il présente une patte 37 en saillie, dans laquelle est pratiqué un trou pour le passage d'une 30 vis de fixation du support (3) au châssis (2, 4).
8. Support selon l'une des revendications 1 à 7, caractérisé en ce que l'articulation élastique (13) est formée par un manchon en élastomère dont la surface périphérique externe (16) est fixée sans possibilité de glissement à un alésage (14) pratiqué dans le support (3), et dont la surface périphérique interne (17) est destinée à 35 être fixée sans possibilité de glissement au bras de suspension (5). -16
9. Essieu (1) comportant un support (3) conforme à l'une des revendications 1 à 8.
10. Essieu selon la revendication 9, caractérisé en ce qu'il comporte un bras de suspension monté (5) à rotation sur le support (3) par l'intermédiaire de l'articulation élastique (13) de celui-ci.
11. Essieu selon la revendication 10, caractérisé en ce que le bras de suspension (5) est monté sur le support (3) par l'intermédiaire d'un tube (15) rigidement fixé à l'articulation élastique (13).
12.Essieu selon l'une des revendications 9 à 11, caractérisé en ce qu'il 10 comporte une traverse anti-roulis (9) raccordant les deux bras de suspension (5) de l'essieu (1).
13. Procédé de montage sur le châssis (2, 4) d'un véhicule d'un essieu (1) comportant un support (3) destiné à être fixé rigidement au châssis (2, 4) , et muni d'une articulation élastique (13) formant ressort de suspension, caractérisé en ce que, ledit 15 support (3) présentant une surface d'appui externe (22) et une surface d'appui interne (23) tournées à l'opposé l'une de l'autre, le procédé comporte les étapes consistant à: - placer la surface d'appui externe (22) et la surface d'appui interne (23) en face, respectivement, d'une face inférieure de butée (19, 19', 19") et d'une face supérieure de butée (20, 20', 20") tournées à l'opposé l'une de l'autre sur le châssis (2, 4), - appliquer une contrainte de torsion à l'articulation élastique (13) pour plaquer les surfaces d'appui (22, 23) contre les faces de butée (19, 19', 19"; 20, 20', 20") correspondantes, de manière à assurer le blocage du support (3) par rapport au châssis (2, 4) - maintenir l'articulation élastique (15) à l'état contraint.
14. Procédé selon la revendication 13, caractérisé en ce qu'il comporte, entre l'étape de placement des surfaces d'appui (22, 23) et l'étape d'application de la contrainte de torsion à l'articulation élastique (13), une étape consistant à monter sur le support (3) un bras de suspension (5), par l'intermédiaire de l'articulation élastique (13).
15. Procédé selon la revendication 14, caractérisé en ce que le montage du 30 bras de suspension (5) est effectué par accrochage de l'une de ses extrémités (6) à un tube (15) rigidement fixé à l'articulation élastique (13).
16. Procédé selon la revendication 14 ou la revendication 15, caractérisé en ce que l'application de la contrainte de torsion à l'articulation élastique (13) est effectuée par rotation du bras de suspension (5).
17. Procédé selon l'une des revendications 13 à 16, caractérisé en ce qu'il comporte une étape supplémentaire consistant à accrocher à un bras de suspension (5) -17 monté à rotation sur le support (3) par l'intermédiaire de l'articulation élastique (13), à distance de celle-ci, I'extrémité (11) d'un amortisseur (12) qui, en l'absence de sollicitation extérieure, exerce, par l'intermédiaire du bras de suspension (5), un couple de torsion permanent sur l'articulation (13).
18. Procédé selon l'une des revendications 13 à 17, caractérisé en ce que les faces de butée (19, 19', 19"; 20, 20', 20") appartiennent à un longeron (4) du châssis (2).
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