FR2838287A1 - Serres, films pour couverture de serres et procede pour tendre ou retendre des films de serres - Google Patents

Abstract

Serre (1) comprenant des arceaux (2) recouverts d'au moins un film (3), dans laquelle le film (3) ou le film principal dans le cas du recouvrement par plusieurs films, comprend au moins une gaine (4) dans laquelle est enfilée une tige (5) rendue solidaire dudit film (3), ladite gaine (4) étant installée longitudinalement sur toute la longueur de la serre (1), film pour serre comprenant au moins une gaine (4) prévue sur toute la longueur du film (3) à distance de ses bords latéraux et procédé pour tendre un film sur une serre.

Description

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La présente invention concerne des serres, des films pour couverture

de serres et un procédé pour tendre ou retendre des films de serres.

Actuellement la majorité des serres comprend des arccaux sur

lesquels sont tendus des hlms en matière plastique.

Les serres, notamment industrielles, peuvent être des tunnels allongés dont la structure est constituée d'arceaux métalliques généralement semi circulaires ou en anse de panier généralement de forme arrondie ou de forme gothique de quelques mètres de largeur au sol, par exemple 5 à 10 mètres, espacés entre eux de quelques mètres, par exemple 1,5 à 3 mètres et dont les extrémités sont fixces latéralement dans le sol par divers moyens. Il peut aussi s'agir de structures à tunnels multiples (tunnels accouplés) ou encore de structures à chapelles multiples, o les voûtes toujours formées d'arccaux reposent sur des poteaux reliés entre eux par une gouttière appelée

chéneau recuoillant et évacuant les eaux de pluies collectées par les voûtes.

Il est essentiel que les films soient en permanence parfaitement tendus sur les structures. En effet, si ce n'est pas le cas, ils peuvent offrir une prise au vent et se mettre à ballotter, ce qui provoque leur usure rapide par

frottement au niveau des points de contact avec la structure et leur destruction.

Or généralement les films utilisés en couverture de serre ont été stabilisés pour

une durée de plusieurs années.

Pour réaliser cette bonne tension, sur les tunnels et tunnels multiples, lorsqu'ils sont recouverts d'un seul film dans le sens de la longueur (la largeur du film correspondant au développé de l'arceau), on peut prévoir de plaquer le film sur la structure en tendant des câbles par dessus le film dans l'intervalle laissé entre chaque arceau. L'aération se fait alors en relevant les bords du film qui demeurent pris entre les câbles et les arceaux. Mais l'usure se produit alors aux emplacements de frottement du film avec les câbles de tension et de fait, ce système n'est utilisé en général que pour des films de courte durce de vie ( 2

saisons par exemple).

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On peut aussi prévoir la fixation des bords du film par des lignes continues de clipsage produites industriellement à cet effet. Mais une fois les bords du films fixés aux clips et à la structure il faut encore tendre le film et souvent avoir à le retendre pendant la saison chaude lorsque le film atteint son maximum de dilatation. La tension du film s'opère généralement par approche, arceau après arceau et c'est donc une opération longue dont le résultat est

souvent imparfait, et pendant laquelle le film a souvent été affaibli.

L'installation des films peut se faire par enfouissement des extrémités latérales du film dans des tranchées prévues le long de l'alignement

de la hxation des arceaux au sol pour des tunnels.

Pour ce type d'installation, on recouvre le tunnel par plusieurs laizes se chevauchant entre elles, chacune couvrant au minimum l'intervalle entre deux arceaux. Mais alors, comme l'aération est assurée par l'écartement des laizes se recouvrant l'une l'autre sur environ 50 cm, I'effcacité en est très

1 5 limitée.

Sur les serres à chapelles multiples les hlms sont fixés le plus souvent sur des lignes de clipsage continues solidaires des chéneaux pour un coté. L'autre bord du film est en général fixé à une ligne mobile équipée également de clips fermant l'ouvrant continu qui équipe chaque chapelle. Le film est ainsi fixé à la structure, I'ouvrant en position ouverte, puis afin de réaliser la tension on ferme l'ouvrant et on visse une lame au travers du film sur la barre charnière de l'ouvrant. Mais cette pratique est longue et elle limite la largeur de l'ouvrant à une distance raisonnable du chéneau ahn de pouvoir visser cette lame sur la barre de charnière. Mais si la tension ainsi obtenue se

révèle insuffsante il est pratiquement impossible de retendre le film.

Un autre type d'installation sur des serres chapelles multiples consiste à prévoir, sur les côtés du film et dans le sens de la longueur de la serre, des gaines solidaires du film dans lesquelles sont enfilés des barreaux généralement plats. Il est prévu le long de l'alignement de la fixation des arceaux le long des chéneaux, une structure allongée comprenant des griffes ou pattes de blocage des barreaux, par exemple des doigts dirigés vers

l'extérieur de la voûte.

Ce type d'installation est séduisant car l'installation est facile et rapide et donc exige peu de temps de main d'_uvre. Mais comme l'on a des

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structures fixes dans les chéneaux pour fixer les films, il est impératif que la largeur du film réponde à des dimensions très strictes. La tolérance sur des

largeurs de film de l'ordre de 6,5 mètres ou plus est seuiement de 2 cm.

Ce système est simple à mettre en _uvre sur la serre, efficace et fiable. Mais la fabrication du film est en partie artisanale et donc longue à réaliser et coûteuse. En effet, la contrainte de tolérance dimensionnelle oblige à former les gaines artisanalement après que le film ait été fabriqué. Si la largeur est insufffisante, il est impossible d'installer le film. Si la largeur est trop importante, le film flotte et ne va pas tenir correctement sur la serre. En outre, ia mise en ceuvre ne peut se faire que pour des serres dont la structure est

conçue spécialement pour ce type de couverture.

- Il serait donc souhaitable de disposer d'un dispositif permettant une bonne tension du film lors du montage initial et avantageusement de pouvoir retendre les films. Ce film devrait de plus avantageusement être facile à installer. Il devrait en outre avantageusement être adaptable sur des structures fixes de largeur différente pour permettre des fabrications en grandes séries en évitant le sur-mesure. Or après de longues recherches le demandeur a découvert un procédé

simple et effficace pour atteindre les objectifs ci-dessus.

C'est pourquoi la présente demande a pour objet une serre comprenant des arceaux recouverts d'au moins un film, caractérisée en ce que le film ou le film principal dans le cas du recouvrement par plusieurs films, comprend au moins une gaine dans laquelle est enfilée une tige rendue solidaire dudit film, ladite gaine étant installée longitudinalement sur toute la

longueur de la serre.

Par simple rotation de la tige sur elle même, on entrane en rotation autour de la tige les lés du film situés de part et d'autre de la gaine, qui

s'enroulent donc autour de ladite tige.

Lorsque l'on prévoit une seule gaine, celle-ci est de préférence

installée de manière médiane sur le film pour équilibrer la tension de chaque lé.

Dans le cas de l'utilisation de films ayant une bonne élasticité, il est possible de décentrer la gaine pour délimiter deux lés de largeur inégale tout en continuant

à bénéficier d'une tension presque équilibrée.

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On peut prévoir plusieurs tels dispositifs installés parallèlement sur

une serre, par exemple 4 ou 5, mais de préférence 2 ou 3 tels dispositifs.

L'installation de plusieurs tels dispositifs associés à des tiges d'enroulement d'une certaine épaisseur7 par exemple entre 3 et 10 cm, notamment 3 et 6 cm permet, dans le cas de la mise en place d'un second film,

de créer une couche d'air entre les deux films, qui a un effet notamment isolant.

De manière générale, dans de tels cas, les dispositifs seront de préférence installés de manière à délimiter des lés de film de largeur à peu près

égale pour équilibrer la tension de chaque lé.

L'utilisation de plus d'un dispositif procure au film des supports supplémentaires, longitudinaux, en plus des supports transversaux constitués par les arceaux qui forment la structure supérieure des serres. En outre, la tension du film est mieux répartie sur la largeur, ce qui sollicite moins les lignes

de fixation d u film.

La ou les gaines pourront être réalisés par tout moyen connu, par exemple par couture, par collage et de préférence par soudure. On pourra par exemple souder le film sur lui même ou encore apporter une bande de matériau

que l'on fixera au film notamment par soudure.

Chaque gaine pourra avoir par exemple une largeur de 5 cm ce qui correspond à la possibilité d'introduction d'une tige circulaire de 3 cm de diamètre environ. Cette largeur pourra être par exemple comprise entre 1,5 et . cm, avantageusement comprise entre 2 et 8 cm, de prétérence comprise entre 3 et 6 cm, notamment comprise entre 4 et 5 cm, en général en fonction de la

longueur de la serre et de la nature de la tige.

Dans des conditions préférentielles de mise en _uvre de l'invention, la gaine ou au moins une des gaines comporte à l'intérieur un câble, notamment pour participer au tirage des brins de tube lors de leur installation. Par exemple un opérateur peut tirer un brin de tube pendant que l'autre pousse les brins à enfiler d ans la ga ine, ce qui permet d'aug menter la long ueu r d es brins et donc

d'en diminuer le nombre.

Dans encore d'autres conditions préférentielles de mise en _uvre de liinvention, la gaine ou au moins une des gaines comporte des fentes notamment régulièrement espacoes de préférence de la longueur d'un brin pour y enfiler

chaque brin.

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La tige d'enroulement pourra être réalisoe en matériau plein comme le bois, les matières plastiques ou le métal. Dans des conditions préférentielles de mise en _uvre de l'invention, la tige d'enroulement sera ou comprend un

tube creux, par exemple pour tirer une ligne électrique.

La tige enfilée dans la gaine sera de préférence réalisoe en plusieurs brins. Ceux-ci pourront par exemple être enfilés les uns dans les autres par exemple comme des piliers de tente et munis à leurs extrémités d'un moyen pour empêcher leur pivotement relatif dans le cas de l'utilisation de tiges cylindriques, comme un système à baonnette. Compte tenu du fait que I'enroulement se fera toujours dans le même sens pour tendre le film, on peut prévoir une vis à une extrémité et un écrou à l'autre. Ce problème de pivotement relatif ne se pose pas avec l'utilisation de tiges de section non circulaire, par exemple carrée, rectangulaire ou hexagonale. On pourra notamment utiliser des tiges de section circulaire comportant sur leur longueur une cannelure qui, en outre, permet de fixer le film par utilisation d'un jonc par

exemple en caoutchouc.

En agissant sur une extrémité de la tige, on fait tourner l'ensemble

de celle-ci.

Au moins une des extrémités de la tige d'enroulement est avantageusement munie d'un dispositif pour faclilter sa rotation en vue de tendre le film. Ainsi on peut prévoir par exemple une poignée ou une manivelle amovible ou non, un système de blocage avec cliquet anti-retour, des pignons ou une roue à gorge associée à un moteur, etc. On peut aussi prévoir des dispositifs très simples comme une simple perforation ménagée diamétralement dans la tige pour permettre le passage d'une barre actionnable à une ou deux mains ou un simple trou axial de forme adaptée pour utiliser par exemple une clé mâle ou encore prévoir une extrémité extérieurement carrée ou hexagonale pour coopérer avec une clé anglaise, plate ou à tube ou encore avec une douille ou une clé dynamométrique pour conférer une tension particulière maximum. On peut également prévoir une poulie ou un cardan en extrémité de

tige pour actionner la tige par exemple à l'aide d'un moteur de tracteur.

Lorsque la tension suffisante est obtenue, on peut alors bloquer la tige dans cette position par exemple grâce aux arceaux d'extrémité de la structure. Par exemple on peut bloquer une barre actionnable à deux mains

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évoquée ci-dessus insérce diamétralement dans la tige contre l'arceau d'extrémité correspondant notamment en ligaturant ensemble la tige et l'arceau,

pour citer un moyen simple de blocage.

Dans le cas de serres de très grande longueur ou utilisant des lés recouvrants, on peut utiliser plusieurs tiges d'enroulement indépendantes. Pour permeffre son entranement, le film doit étre solidarisé avec la tige. Cette immobilisation pourra se faire par simple enroulage. Après par exemple un ou deux tours morts, un auto-serrage du film sur lui-même intervient. Toutefois, Dans des conditions préférentielles de mise en _uvre de I'invention, cette immobilisation est rcelle et se fera par utilisation de tout moyen

connu, notamment collage, agrafage, clipsage, rivetage ou soudure.

On préfère prévoir de loin en loin sur le film, à titre illustratif tous les 3 ou 4 m, un clip ou un petit cavalier par exemple en acier adapté au diamètre du tube, qui viendra serrer la gaine contre le tube. Un nombre limité d'attaches peut suffire pour solidariser le tube à la gaine puisque après un tour mort le hlm

sera entrané sans problème.

On préfère fixer le film à la tige régulièrement et de préférence sur toute la longueur pour avoir les tensions les plus réqulières possibles et éviter une fragilisation du film. Par exemple dans le cas du rivetage, on peut prévoir une lame allongée entre la tête du rivet et le hlm pour équilibrer les sollicitations

lors de l'enroulement.

Les blocages latéraux du hlm, quelque soit le niveau de la ligne de fixation souhaitée sur l'arceau (sur le chéneau, au sol ou en position intermédiaire) peuvent être réalisés par toute technique connue comme par exemple celle du clipsage suivant une ligne continue dans des clips spéciaux

proposés par les industriels de la serre.

Dans encore d'autres conditions prétérentielles de mise en _uvre de l'invention, le film comprend en outre des gaines prévues au niveau des bords latéraux du film, de préférence sur toute la longueur du film. Ainsi on bénéficie des avantages de facilité et de rapidité et donc de temps de main d'_uvre réduit de l'art antérieur exposés ci-dessus sans avoir l'inconvénient des tolérances

strictes de fabrication.

Selon le type de serre, les arceaux vont jusqu'au sol (tunnels) ou non

(tunnels multiples, chapelles ou chapelles multiples).

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Un film selon l'invention peut être réalisé notamment comme suit: On soude le film en ligne (c'est-à-dire après fabrication du film et avant son enroulement, éventuellement après pliage en deux ou plus sur lui même) . On peut notamment, pour obtenir les gaines, souder le film sur lui même selon une ligne parallèle prévue quelques centimètres vers l'intérieur des plis venant s'enrouler au bord de la bobine. Selon les applications, on pourra pratiquer une soudure au niveau de chaque pli, ou seulement au niveau de

quelques uns, voire d'un seul pli.

La présente demande a aussi pour objet un film pour serre caractérisé en ce qu'il comprend au moins une gaine prévue sur toute la longueur du film à

distance de ses bords latéraux.

Dans des conditions préférentielles de mise en _uvre de l'invention, le film comprend en outre des gaines prévues au niveau des bords latéraux du film,

de préférence sur toute la longueur du film.

Dans d'autres conditions prétérentielles de mise en _uvre de l'invention,, le film comprend en outre au moins une gaine supplémentaire prévue

parallèlement aux autres gaines, de préférence sur toute la longueur du film.

La largeur d'un film selon l'invention variera en général de 2 m à 15 m.

avantageusement de 5 m à 10 m.

11 pourra avoir une longueur par exemple d'environ 100 à 500 m, notamment 200 à 400 m, avantageusement d'environ 350 m pour une largeur de m. Pour des largeurs de 2 m, on pourra avoir une longueur par exemple d'environ jusqu'à 3000 m et pour les largeurs allant de 5 m à 10 m les

longueurs de bobines pourront aller par exemple de 500 m à plus de 1000 m.

Son épaisseur est conventionnelle.

Les films objet de la présente invention possèdent de très intéressantes propriétés. Ils permettent notamment de tendre simplement un film sur une serre. Elles justifient l'utilisation des films ci-dessus décrits, pour tendre un

film sur une serre.

C'est pourquoi la présente demande a aussi pour objet un procédé pour tendre un film sur une serre comprenant des arceaux, caractérisé par les étapes suivantes: - on installe sur les arceaux un film comprenant au moins une gaine prévue sur toute la longueur du film, - on bloque les côtés du film par exemple au niveau du sol ou de chéneaux, - on enfile une tige dans la gaine sur toute la longueur du film, - on fixe ensemble la gaine et la tige pour la rendre solidaire du hlm, - on enroule le film sur la tige en faisant tourner cette dernière dans !a gaine,

- on bloque la tige dans la position choisie.

On peut enfiler la tige avant ou après le blocage des côtés du film.

Dans certaines serres, comme celles à chapelles multiples, il est prévu une ouverture sur tout ou partie de sa longueur. La barre de tension par en rou lement peut alors être la cha rnière de l'ouvrant q u i, une fois le film tend u,

pou rra être fixée à la structure dep u is l'intérieu r.

On peut enfin utiliser une barre de tension dans sa gaine non pas pour tendre le film mais pour l'enrouler par exemple pour découvrir partiellement ou totalement la serre. C'est ainsi que la présente invention peut être mise en _uvre pour enrouler et découvrir partiellement ou totalement la serre dans ie cas des serres comportant des films dont un bord longitudinal, situé au fa^'te de la serre ou non, n'est pas fixe mais mobile et en général maintenu sous traction, comme les serres découvrables Richel(E (Eygalières France). Les conditions préférentielles de mise en _uvre et de réalisation des serres ci-dessus décrites s'appliquent également aux autres objets de l'invention visés ci- dessus, notamment aux films pour serre et au procèdé pour tendre un film

sur une serre.

L'invention sera mieux comprise si l'on se réfère aux dessins annexés sur lesquels - la figure 1 représente une vue en perspective d'une serre du type à

chapelles multiples.

- la figure 2 représente un film selon l'invention installée à plat et

comportant plusieurs variantes de gaines.

- la figure 3 représente une vue en perspective d'une tige installée dans une gaine d'un film selon l'invention installé sur une serre i g 2838287 :.;5' - la figure 4 représente une vue en perspective d'une fixation latérale

d'un film selon l'invention.

La figure 1 représente une serre 1 comprenant des arceaux 2 recouverts d'un film 3. Ce film comprend une gaine 4 dans laquelle est installée une tige 5 qui a été rendue solidaire du film 3 par utilisation de clips non représentés sur

cette figure.

! Cette gaine 4 s'étend longitudinalement sur toute la longueur de la

serre 1.

La serre ici représentée est du type à chapelles multiples.

Son armature comprend des montants 6 surmontés de chéneaux 7 pour l'évacuation des eaux de pluie, ainsi que des arceaux 2.; Les bords longitudinaux du film comprennent également des gaines dans lesquelles sont insérées d'autres tiges, servant à la fixation du film sur l'armature. Sur la figure 2 on peut distinguer sur cet exemple de film selon l'invention 2 gaines latérales 8 contribuant à la fixation du film 3 sur la structure

ou au sol.

Ces gaines latérales sont constituées par un rabat latéral soudé sur le film lui même. On peut aussi envisager de souder des gaines déjà

constituées sur les bords du film 3.

Le film 3 comprend deux gaines 4a et 4b, dites "médianes" car elles sont situéss entre les gaines latérales 8. La gaine médiane 4a a été formée en repliant le film pour, en coupe transversale, constituer une boucle, et en réalisant une soudure sur toute la longueur du film 3. Les bords du film appelés bords latéraux sont ceux situés le long des gaines latérales 8. La gaine médiane 4b a été formée en rapportant une bande 9 allongée sur le film dans sa

longueur et en soudant ses bords latéraux.

Sur la figure 3, on peut observer le film 3 installé sur des arceaux 2.

Une gaine du type représenté en 4b ci-dessus a été formée en rapportant une bande 9 soudée sur le film 3.0n distingue les soudures sur les bords de la bande 9 rapportée. Dans la gaine ainsi constituée on a fait glisser une tige 5 essentiellement constituée d'un tube creux. Deux variantes de fixation du film à

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la tige ont été représentés. Dans la première variante, un clip 11 de blocage a été prévu pour serrer le film contre la tige. Dans la seconde variante, la fixation a été réalisée par utilisation de rivets pop 12; une lame 13 de renfort a été prévue entre la tête du rivet et le film pour répartir les forces lors de I'enroulement. A une des extrémités de la tige 5, a été prévue une tête hexagonale 14 pour coopérer avec une douille complémentaire installée dans la

tige suivante, dont l'autre extrémité comporte également une tête hexagonale.

Cette tige est une tige d'extrémité. Elle a été pourvue d'un système pour faciliter l'enroulement. Le système représenté ici est très simple, puisqu'on a simplement prévu une barre d'enroulement 15 pour servir de levier. Cette barre d'enroulement 15 est installée dans un alésage 16 installé

diamétralement vers l'extrémité de la tige située vers l'extérieur de la serre, au-

delà de l'extrémité du film. Elle peut être coudée pour être utilisoe comme une manivelle. Pour tendre le film 3 conformément au procédé selon l'invention, il . sufffit d'entraner la tige 5 en rotation en agissant sur la barre d'enroulement 15, puis de la bloquer lorsque la tension souhaitée est atteinte. Ceci peut se faire facilement par exemple, en bloquant la barre d'enroulement 15 en la liant à l'arceau 2. Pour affiner le réglage de la tension du film 3 avec un tel dispositif, on peut prévoir plusieurs alésages 16 selon des diamètres orientés différemment, ce qui permet de bloquer la barre d'enroulement 15 sans opérer

un demi tour complet de la tige 5.

Sur la figure 4 on observe que le film 3 est muni d'une gaine latérale 8 dans laquelle est insérée une lame aplatie 17. Un bord supérieur 18 d'un chêneau 7 est muni de doigts 19 qui permettent de bloquer la lame aplatie 17 et

donc de bloquer latéralement le film 3.

Claims (15)

REVENDICATIONS

1. Une serre (1) comprenant des arceaux (2) recouverts d'au moins un film (3), caractérisoe en ce que le film (3) ou le film principal dans le cas du recouvrement par plusieurs films, comprend au moins une gaine (4) dans laquelle est enfilée une tige (5) rendue solidaire dudit film (3), ladite gaine (4)

étant installée longitudinalement sur toute la longueur de la serre (1).

2. Une serre selon la revendication 1, caractérisée en ce que le film

comprend une seule gaine (4) installée de manière médiane sur le film (3).

3. Une serre selon la revendication 1 ou 2, caractérisse en ce qu'il

comporte 2 ou 3 gaines (4) installées parallèlement sur la serre (1).

4. Une serre selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisée en ce

que les tiges (5j d'enroulement ont une épaisseur allant de 3 à 10 cm.

5. Une serre selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisée en ce

que chaque gaine (4) a une largeur comprise entre 1,5 et 10 cm.

6. Une serre selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisée en ce

que la gaine (4) ou au moins une des gaines comporte à l'intérieur un câble.

7. Une serre selon l'une des revendications 1 à 6, caractérisée en ce

que la tige (5) est constituée de plusieurs brins et en ce que la gaine (4) ou au moins une des gaines comporte des fentes réqulièrement espacoes de

prétérence de la longueur d'un brin pour y enfiler chaque brin.

8. Une serre selon l'une des revendications 1 à 7, caractérisée en ce

que la tige (5) comprend un tube creux.

9. Une serre selon l'une des revendications 1 à 8, caractérisée en ce

que la tige (5) est réalisée en plusieurs brins.

10. Une serre selon l'une des revendications 1 à 8, caractérisoe en ce

que au moins une des extrémités de la tige (5) d'enroulement est munie d'un

dispositif (444) pour faciliter sa rotation en vue de tendre le film (3).

11. Une serre selon l'une des revendications 1 à 10, caractérisée en

ce que le film (3) est solidarisé avec la tige (5) par exemple par collage,

agrafage, clipsage, rivetage ou soudure.

12. Une serre selon l'une des revendications 1 à 11, caractérisée en

ce que le film (3) comprend des gaines (4) prévues au niveau des bords latéraux

du film (3).

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13. Un film pour serre caractérisé en ce qu'il comprend au moins une gaine (4) prévue sur toute la longueur du film (3) à distance de ses bords latéraux.

14. Un film pour serre selon la revendication 13, caractérisé en ce qu'il comprend des gaines (4) prévues au niveau des bords latéraux du film (3).

15. Un procédé pour tendre un film sur une serre comprenant des arceaux, caractérisé par les étapes suivantes: - on installe sur les arceaux (2) un film (3) comprenant au moins une gaine (4) prévue sur toute la longueur du film (3), - on bloque les côtés du film (3), - on enfile une tige (5) dans la gaine (4) sur toute la longueur du film (3), - on fixe ensemble la gaine (4) et la tige (5) pour la rendre solidaire du film (3), - on enroule le film (3) sur la tige (5) en faisant tourner cette dernière dans la gaine (4),

- on bloque la tige (5) dans la position choisie.