FR2837488A1 - Machine automatique destinee a transformer des matieres cellulosiques en compost - Google Patents

Abstract

La présente invention concerne une machine automatique destinée à transformer des matières cellulosiques telles qu'écorces de bois, sarments de vigne lesquelles périodiquement arrosées de résidus organiques tels que lisiers, lies de vin, provoquent une fermentation aérobie permettant d'obtenir un compost. Ladite machine est de type noria (1) comportant des godets (2).Le support, l'entraînement, le guidage des godets, sont constitués d'un mât vertical (3) formant fourche sur lequel est fixé un bras oblique (4) de façon à former avec les extrémités inférieure et supérieure de la fourche et l'extrémité du bras oblique, un triangle aux sommets desquels des roues dentées (5a) montées par paires entraînent des chaînes sans fin (6abc) sur lesquelles sont articulés les godets (2). L'une des paires de roues est actionnée par un motoréducteur (6d).La noria se déplace de façon continue pour transporter par petites quantités les matières cellulosiques en les puisant d'un tas pour former un autre tas voisin. Des moyens d'aspersion constitués de buses (19a) et d'une rampe transversale (19b) humidifient les matières cellulosiques.Le mât (3) est monté sur un chariot (7) qui se déplace transversalement sur un portique (9) lequel se déplace longitudinalement guidé par des rails montés sur les extrémités des murs (17) clôturant l'aire de compostage.

Description

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MACHINE AUTOMATIQUE DESTINEE A TRANSFORMER

DES MATIERES CELLULOSIQUES EN COMPOST

La présente invention concerne une machine automatique destinée à transformer des

matières cellulosiques en compost.

Ces matières cellulosiques sont constituées d'écorces de bois, de sarments de vigne et autres matières dites " déchets verts ". Ces matières sont périodiquement arrosées de résidus organiques tels que lisiers de porcs ou de canards, lies de vin, vinasses additionnées de bactéries et autres adjuvants de façon à provoquer une fermentation

0 aérobie contrôlée permettant après plusieurs cycles d'obtenir un compost.

Les problèmes posés sont de natures différentes selon les matières employées.

En premier lieu les matières cellulosiques constituent des volumes importants à traiter.

Les broyer est une nécessité à deux titres, diminuer le volume à manipuler et les aérer pour les rendre aptes à l'opération de compostage. En outre, en ce qui concerne les sarments leur récupération est devenue obligatoire notamment pour éviter les risques de propagation de la maladie " eutypiose "qui se transmettrait aux radicelles, ce qui interdit la dispersion entre les rangées de vigne, voire leur brûlage se traduisant par la pollution de i'atmosphère par les fumées, mais également les risques de propagation de la maladie par ces mêmes fumées. Rappelons que depuis 1996 il est prescrit d'arracher les ceps contaminés et de les brûler, ce qui ne résout pas le problème de propagation des fumées

évoqué ci-dessus.

Par ailleurs, les résidus organiques présentent des problèmes différents mais pas moins difficiles à gérer. Les volumes à stocker sont devenus importants concentrés à la fois dans des régions d'élevage de porcs et de canards ou dans les régions viticoles et sur de 2: courtes périodes. A cause des risques de pollution de la nappe phréatique il ne peut être envisagé la dispersion dans le sol. Il faut donc des stockages étanches particulièrement nauséabonds. Les lisiers sont étalés à longueur d'année en ce qui concerne les porcs, concentrés sur 15 jours par trimestre environ pour 1'élevage des canards gras. Quant aux résidus viticoles, ils sont essentiellement produits en période des vendanges. Ils sont constitués des résidus après pressage de la vendange soit les rafles, ( dénommées râpes en Aquitaine) les pulpes, les pépins de raisin. Ces résidus sont dans un premier temps stockés puis distillés pour en extraire l'alcool. Les pépins sont récupérés pour faire des huiles essentielles, voire utilisés en balnéothérapie. Les résidus de la distillation trouvent

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difficilement preneurs. Après traitement thermique ils peuvent servir d'aliments pour le bétail. Cependant au cours du stockage une fermentation se produit permettant d' envi sager l 'utilisation de ces résidus comme fertil isants de piètre valeur au risque de pollution de la nappe phréatique et des cours d'eau voisins. Cette fermentation est accompagnée d'odeurs nauséabondes difficilement acceptables pour le voisinage. De sorte que la production de ces résidus est inéluctable, leur stockage pose des

problèmes majeurs, leur utilisation à divers titres est aléatoire voire onéreuse.

Le procédé selon l'invention permet d'éviter tous les inconvénients cités ci-dessus, et en outre de transformer les produits obtenus en produits valorisants. Pour obtenir un o compost riche en produits fertilisants il est nécessaire d'y adjoindre des matières cellulosiques, diverses bactéries et autres adjuvants. Les sarments récupérés en cours d' année et finement broyés se révèlent tout particul ièrement d' excel lentes matières cellulosiques permettant d'obtenir un compost très riche, bien équilibré, d'une grande

richesse, susceptible de réaliser un compost recherché économiquement rentable.

Pour illustrer ces propos quelques chiffres approximatifs: - Un cep produit 1 1itre de vin, lequel nécessite 1 1itre d'eau, ce même cep produit environ 1 1itre de sarments bruts soit environ 1,5 litres de sarments broyés et aérés

lesquels nécessitent environ 1 1itre d'eau pour les transformer en compost.

- A titre d'exemple, une petite propriété produisant 2 000 hl de vin consomme 200 m3 d'eau en 20 jours de vendanges et génère 200 m3 de sarments à stocker et à traiter. Ce qui explique qu'en Gironde la nappe phréatique baisse d'environ 1 mètre en période

de vendanges.

- Une distillerie traditionnelle stocke en moyenne 40 000 m3 de résidus de distillation

et engendre en lagunage polluant 40 000 m3 de liquide chargé.

2: - De méme pour un élevage de 1 000 canards gras élevés en plein air pendant 3 à 4 mois en,viron dont 15j à 3 semaines en batterie pour gavage, la production de lisier

pendant cette courte et dernière période est de 2,5 m3 qu'il faut stocker puis traiter.

Des stockages importants de résidus polluants sur de longues périodes, dégageant des odeurs fétides difficiles à éliminer, des consommations d'eau exorbitantes, tels sont ces problèmes qui en outre sont concentrés dans des régions spécifiques d'élevage ou de

production du vin.

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L'art antérieur comporte de nombreux dispositifs de traitement de toutes sortes de résidus polluants. Le plus souvent ce sont de très grandes installations destinées à des collectivités locales. Elles sont en général mises en _uvre pour régler un problème déterminé. Dans le domaine qui nous intéresse ou des domaines voisins on peut citer les documents suivants: Le brevet FR.A.2 500 990 concerne un procédé de fermentation anaérobie de fumier sous

agitation constante en soumettant le fumier à un traitement par décompression.

Pour saturer la masse de fumier on utilise le gaz biologique se dégageant pendant la transformation anaérobie du fumier. Le transformateur anaérobie utilisé comporte des o moyens de contrôle et de régulation automatique de l'intensité du processus de fermentation. Le brevet MECALIBOS FR.A.2 598 705 décrit un dispositif permettant de réaliser du

compost d'une granulométrie déterminée de façon rapide et continue.

Ce dispositif comporte une enceinte alimentée en produits organiques, une entrée de gaz : chaud et des moyens de sortie du compost produit Des moyens de broyage sont associés

à ladite enceinte.

Le brevet INOUE WO 92 / 00259 décrit un procédé pour fabriquer un engrais organique à partir d'un mélange d'excréments de bétail et de substances organiques

renfermant de la cellulose.

Il consiste à réguler la teneur en eau du mélange à une valeur comprise entre 25 et 75 % en poids, à découper et à malaxer sous pression, à chauffer rapidement, à relacher

subitement la pression appliquée et à pulvériser le mélange dans l'atmosphère.

Le brevet SIGNAUX et ENT. ELECT Cie FR.A.2 464 297 concerne une installation permettant de désodoriser et de mettre en valeur des déchets organiques par fermentation

2: en continu et en phase liquide.

Elle est plus particulièrement utilisée pour traiter le lisier de porcs avec production de gaz

combustible et d'un fumier fertilisant.

Le brevet KIM WO 95 / 21 141 décrit un dispositif favorisant la fermentation aérobie d'excréments et le compost obtenu. Il comporte un transporteur à vis et un élévateur à

godets installés dans une cuve.

Le transporteur à vis sert à alimenter en mélange, constitué d'excréments et de matières de régulation de l'humidité, les élévateurs à godets. Lesquels sont destinés à favoriser la

fermentation et le mélange tout en le mettant en contact avec l'air extérieur.

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= Le brevet IRAT FR.A 2 465 696 propose procédé et dispositif de production de bio gaz et de compost à partir de substrats lignocellulosiques. Un cylindre de fermentation reçoit les substrats humidifiés, lesquels sont déplacés en direction d'une trémie d'évacuation des

résidus ligneux, de boues lourdes.

Le brevet LOWOT W0 85 / 02 172 concerne un appareil de traitement des déchets biologiques par compostage. Les déchets, ordures ménagères, sont mis en mouvement par un transporteur à spirales amenés dans un tambour de mélange contenant des boules de plastique ou d'acier sur lesquelles se collent les déchets. Un espace de décharge sépare

les déchets compostés.

0 Le brevet KANGAS W0 89 / 07 585 décrit un procédé d'acheminement d'une substance dans un dispositif de compostage fonctionnant en continu. Ledit dispositif est alimenté par intermittence et de façon pulsée avec de la tourbe, du purin, de la paille, du gazon

destinés à étre décomposés par un procédé aérobie.

Le brevet VIGNOLLES, CHAMOULAUD, DUPUY, FR A 2 751 322 concerne un procédé de traitement des résidus viticoles tels qu'eaux résiduaires, vinasses, déchets solides, consistant à dépolluer les effluents en vue de leur recyclage et à récupérer les déchets vi squeux ou soli des en vue de la fabrication de compost utili sable comme

amendement ou engrais.

La présente invention concerne une machine pouvant être de petite taille, de faible o consommation énergétique, capable de traiter des résidus cellulosiques tels que les sarments de vigne, les écorces de bois, à l'aide de résidus polluants tels que les lisiers, les lies de vin et les transformer en matières valorisées telles que du compost. Le procédé selo n l 'invention permet de ma^tri ser les odeurs fét ides et diminuer l a conso mmation d'eau. Cette machine automatique, équipée de godets de type noria destinée à bras ser pour le s transformer,en compost des matières cellulosiques, telles qu'écorces de bois ou sarments de vigne, dites "déchets verts" préalablement broyées, et mises en tas, lesquelles sont périodiquement arrosées de résidus organiques, tels que lisiers, vinasses, lies de vin additionnés de bactéries et autres adjuvants de façon à provoquer une fermentation aérobie contrôlée permettant d'obtenir, après plusieurs cycles, un compost, ladite machine est caractérisée en cequ'elle comporte en combinaison: des moyens assurant le support, I'entraînement, le guidage des godets constituant la noria de façon à transporter par petites quantités les matières cellulosiques en les puisant d'un tas pour en former un autre voisin, des moyens d'aspersion des matières cellulosiques avec les résidus organiques additionnés de bactéries et autres adjuvants destinés à humidifier ces matières de façon synchronisée avec la formation de chaque tas nouveau, des moyens de mesure destinés au contrôle et à l'automatisation des éléments de la machine, permettant à la noria, de balayer toute l'aire sur laquelle sont disposés les produits à composter, de s'arrêter automatiquement en fin de balayage de ladite aire o de compostage, un dispositif mécanique destiné à inverser le sens de balayage de l'aire de façon à

procéder à un nouveau cycle de compostage en sens inverse.

De préférence, les moyens as surant le support, I' entrâînement, le guidage des godets sont constitués, d'un mât vertical formant fourche sur lequel est fixé un bras oblique faisant : sensiblement un angle de 45 par rapport au mât vertical de façon à former aYec l'extrémité du bras oblique et les extrémités inférieure et supérieure de la fourche un triangle aux sommets desquels; des roues dentées, montées par paires, entraînent des chaines sans fin sur lesquelles sont articulés les godets formant noria, I'une de ces paires de roues étant actionnée par un motoréducteur entraînant les deux autres paires de roues à

I'aide de la chaîne sans fin.

Avantageusement le mat support, formant fourche, équipé de sa noria est articulé sur un chariot se déplaçant transversalement à l'aide d'un motoréducteur sur un portique, ladite articulation est constituée par une crapaudine fixée au chariot laquelle, après libération d'un dispositif de verrouillage du mât sur le chariot, permet: 2 -le coulissement vertical du mât pour en effectuer son réglage en hauteur, -le basculement du mât autour d'un axe de la crapaudine orthogonal au plan du chariot pour l'amener en position sensiblement horizontale, de façon que la noria puisse

passer sous le portique dégageant un espace facilitant toute intervention sur la machine.

Selon une autre caractéristique le mât support équipé de sa noria pivote de 180 en position voi sine de 1'horizontale pour pouvoir étre remi se en position verticale préte, après verrouillage du mât sur le chariot, à fonctionner en sens inverse du sens de déplacement initial

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Ainsi comme dans toute machine de type noria les godets prélèvent des matières disposées en partie inférieure de la machine pour les amener à la partie supérieure. Selon l' invention, ces matières arrivées en partie haute retombent en pluie sur le sol formant un tas voisin de celui sur lequel les matières sont prélevées La noria se déplace donc de façon continue. Pour ce faire elle est montée sur un mât équipé de paires de pignons et de chaînes sans fin supportant les godets. Il suffit donc d'actionner à laide d'un

motoréducteur une seule paire de pignons pour entrâîner les autres.

Le mât coulisse dans une crapaudine, verticalement pour permettre le réglage en hauteur de la noria et en pivotant de 180 pour permettre le fonctionnement dans les deux sens de o la noria. Ledit mât pivote également autour d'un axe horizontal permettant son basculement jusqu'à l'horizontale de façon à faciliter les interventions de maintenance sur

la machine en cours d'opération de compostage.

Selon une réalisation préDérentielle le chariot support du mât entraîné transversalement sur le portique par le motoréducteur comporte: deux rails de guidage sensiblement parallèles montés le long du portique, un ensemble pignon / crémaillère fixé sur chacun des rails permettant des déplacements pas à pas du chariot, une liaison rigide, telle qu'une chaîne, entre chacun des pignons de façon à assurer un

déplacement synchronisé sur chacun des rails.

Avantageusement le portique sur lequel se déplace le chariot support du mât et de sa noria entraîné longitudinalement par un motoréducteur comporte: deux rails de guidage sensiblement parallèles montés sur l'extrémité supérieure des murs clôturant l'aire sur laquelle sont disposés les tas de matières à composter, un ensemble pignon / crémaillère fixé sur chacun des rails permettant des déplacements pas à pas du portique, Une liaison rigide entre chacun des pignons de façon à assurer un déplacement

synchronisé sur chacun des rails.

Le mât support de la noria est fixé par l'intermédiaire de la crapaudine et de l'axe horizontal sur un chariot se déplaçant transversalement de façon continue sur un portique. Lequel portique se déplace longitudinalement d'un cran à la fois, lorsque le chariot arrive en bout de chaque course transversale. Ce n'est qu'à la fin du déplacement du tas initial de matières que le chariot s'étant arrété, le portique également, qu'il faut faire pivoter le mât de 180 et recommencer la même opération de déplacement du tas en

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sens inverse du précédent Tous les déplacements du chariot sur le portique et du portique sur les murets sont motorisés à l'aide de motoréducteurs entraînant des pignons lesquels s'engrènent sur des crémaillères formant rails constituées de chaînes tendues entre les deux extrémités du portique et des murets. Une liaison rigide entre chacun des s pignons disposés sous forme de paire assure un déplacement simultané synchronisé des

pignons sur les crémaillères formant rails.

De préDérence les moyens de mesure destinés au contrôle et à l'automatisation des machines sont constitués de dispositifs permettant: I'inversion de sens de déplacement du chariot lorsque ce dernier atteint chacune o des extrémités du portique, en même temps que l'avancement d'un pas du portique, I'arrêt de déplacement du portique à chacune des extrémités de l'aire sur laquelle sont disposés les tas des matières à composter, en même temps que les arrêts de déplacement du chariot et de rotation de la noria de façon à permettre après d éverrouill age du mât sur le chariot, le b as cu l em ent du mât à l 'horizont ale s a rotation manuelle et/ou automatisée de 180 , sa remise en position verticale, puis après verrouillage, le fonctionnement de la machine en sens inverse, > I'arrêt de toutes les fonctions automatisées de façon à permettre leur remise en marche une à une séparément, I'arrêt automatique de la machine soit en cas de panne de l'un des éléments la o constituant, soit en cas de bourrage dû aux matières à composter, de façon que la mise à l'horizontale du mât équipé de sa noria permette l'intervention de dépannage. la mesure des différents paramètres caractérisant la réaction du compostage de façon à piloter les vitesses de rotation de la noria, les vitesses de déplacement du s chariot et du portique et de mettre en _uvre et contrôler les moyens d'aspersion des

résidu,s organiques et autres adjuvants.

Selon une réalisation avantageuse les chaînes sans fin équipées de leurs godets comportent trois parties entre roues dentées une partie assurant le creusement du tas dont l'angle d'incidence est voisin de la verticale, une partie transport des matières sensiblement horizontale entre les deux paires de roues supérieures, une partie assurant le déversement des matières sur le nouveau tas dont l'angle d' incidence est d'environ 45

par rapport à la verticale.

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Une variante consisterait à actionner les godets par une chane unique centrale, les godets

étant guidés par des glissières lors de l'engagernent des godets dans les tas à composter.

Cette variante constituerait un moyen technique équivalent et entrerait dans le cadre de la

présente invention.

Selon une réalisation particulière les godets comportent des faces de formes sensiblement pyramidales dont les arêtes sont dentelées de façon à faciliter leur pénétration dans le tas de matières à composter mais également le déchargement desdites matières sur le tas en cours d'édification par basculement du godet selon un axe horizontal inséré entre les

pattes de la chaîne et l'intrados du godet.

lo Avantageusement les moyens d'aspersion contrôlée des résidus organiques et autres ad3uvants est constitué, de motopompes puisant ces liquides dans des réservoirs pour alimenter, à l'aide de tubes souples, des buses d'aspersions fixées à l'extrémité supérieure de la noria de facon à imprégner les matières à composter au fur et à mesure de la constitution du tas afin d'obtenir un mélange homogène, ainsi que d'une rampe d'aspersion transversale équipée de gicleurs comportant un by-pass permettant d'alimenter soit l'un des rooyens, buse, rampe, soit les deux simultanérnent De préférence le procédé de mise en _uvre de la machine automatique destinée à obtenir un compost à partir de matières cellulosique et de résidus organiques est caractérisé en ce qu'il comporte les phases suivantes: A) Constitution initiale d'un tas de matières cellulosiques par déchargement du moyen de transport sur l'aire plane, destinée au compostage, B) Aspersion du tas avec les résidus organiques, 13) Mise à l'état particulaire des matières cellulosiques par brassage en déplaçant le tas ... ntalement consttué C') Simultanément à C, aération des matières cellulosiques au cours de la constitution d'un nouvea,u tas par gravité lors du déchargement des godets C'') Simultanément à C et C', imprégnation homogène des matières cellulosiques avec les résidus organiques D) Couverture des matières cellulosiques imprégnées de résidus organiques en mettant en _uvre une toiture mobile, coulissante s'appuyant sur les murets bordant 1'aire sensiblement plane de cornpostage, cette toiture étant étanche à l'eau et perméable à l'air de façon que ces matières entreposées sur cette aire ne soient pas diluées par la

pluie et en partie thermiquement isolées pour permettre la fermentation aérobie.

D') Couverture des matières cellulosiques imprégnées de résidus organiques en déroulant une toile, de type matière plastique, étanche à l'eau et perméable à l'air de façon que, ces matières entreposées sur l'aire sensiblement plane de compostage recouvertes par cette toile, ne soient pas diluées par la pluie et en partie thermiquement isolées pour permettre la fermentation aérobie. E) Fermentation aérobie des matières cellulosiques, imprégnées de matières organiques, F) Mesure, contrôle, analyse de la fermentation, G) Déverrouillage du mât, basculement à l'horizontale du mât, pivotement de 180 , remise en position verticale, verrouillage, fonctionnement de la noria en sens inverse io du mouvement initial

H) Répétition des opérations C, C', C", D ou D',E, F,G jusqu'à obtention du compost.

Selon une autre caractéristique, la machine automatique mettant en _uvre les matières cellulosiques imprégnées de matières organiques selon le procédé décrit ci-dessus permet

d'obtenir un compost présentant les meilleures qualités.

i5 La machine automatique selon l'invention répond bien aux objectifs fixés. Elle est en mesure de traiter des matières particulièrement polluantes et les transformer en produits

fertilisants attractifs.

L'invention sera mieux comprise et d'autres caractéristiques appara^tront à la lecture de la

description qui va suivre fiaite en réDérence aux dessins annexés et donnée à titre

d'exemple illustratif non limitatif.

La figure 1 est une vue de profil de la machine selon 1'inve.ntion.

La figure 2 est une vue de face de la machine.

lLes figures sont des vues de face et de profil d'un godet.

La machine selon l'invention est conçue pour transformer des matières cellulosiques telles que copeaux de bois ou sarments de vigne en compost. Cette transformation nécessite l'a,spersion de ces matières avec des résidus liquides organiques tels que lies de vin, lisiers de canards ou de porcs. Ces matières sont entreposées sur une aire 17a légèrement bombée de façon à permettre la récupération du surplus de liquides dans des rigoles latérales 1 7b. Deux murs latéraux 17 supportent la machine et délimitent 1'aire de stockage des matières à composter. La présence de ces murets permet de diminuer la

surface de com.postage et par suite de limiter la diffusion des nuisances oltactives.

On montre sur les figures 1 et 2 la constitution de la machine destinée à déplacer le tas de rr.atières à composter pour former un autre tas voisin en aérant ces matières et en les aspergeant de liquides organiques. Ce déplacement est effectué par une noria 1 comportant des godets 2 articulés sur deux chames 6abc montées sur des roues dentées 5 entramées par un motoréducteur 6. La noria est animée, d'une part, d'un mouvement de rotation autour duquel est effectué le prélèvement des matières organiques par les godets, d'autre part, d'un mouvement latéral entre les deux murs 17 de façon à déplacer le tas de

matières pour en former un autre voisin.

Lorsque la noria arrive en butée contre un des deux murs, un déplacement longitudinal parallèle aux murs est réalisé selon un pas déterminé et la noria se déplace latéralement

en sens mverse.

o La noria 1 est montée sur un mât formant fourche, telle une fourche de bicyclette. Un bras 4 sensiblement disposé à 45 du mât soutient une paire de roues dentées 5. Un tendeur à vis a permet de régler la tension des châînes 6abc. Le mât support 3 est ffxé sur un chariot 7 à 1'aide d'une crapaudine et d'un axe mobile 11. Ap.rès déverrouillage de cet axe, la crapaudine permet un mouvement de translation du mat 3 de façon à régler la marge en hauteur du prélèvement des matières organiques. La crapaudine permet également un mouvement de pivotement autour d'un axe orthogonal. Le mât est alors sensiblenment en position horizontale. Après une rotation de 180 le mât est remis en position verticale, verrouillé à nouveau par l'axe 11. La noria est en position lui

permettant de fonctionner en sens inverse du sens de déplacement initial.

Toutefois il est possible lorsque la noria est en position horizontale de la déplacer à l'aide

du chariot et la ranmener en position initiale.

Donc après avoir fait un cycle complet de déplacement des tas de matières cellulosiques sur l'aire de corr.postage il existe deux façons de procéder après avoir fait pivoter la noria à l'holizontale: 2 Remettre la noria en position verticale de façon à procéder à un cycle en sens inverse

du cycle initial.

Faire passer la noria au-dessus du tas de matières à composter, remettre la noria en

position verticale au point initial et recommencer un autre cycie.

Cette mise à l'horizontale permet également d'intervenir sur la noria en cas de panne ou

pour nécessité de maintenance.

Le chariot 7 support de la noria est monté sur un portique 9 mécano-soudé comportant

des rails 12 sur lesquels s'appuient des galets 9a roontés aux extrémités des bras 9b 9c.

Un motoréducteur 8 permet au chariot 7 de se déplacer latéralemer.t sur le portique 9.

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Une liaison rigide telle qu'une chane 14 relie le motoréducteur 8 à un pignon 13 articulé

sur une crémaillère de façon à assurer un déplacement synchronisé sur chacun des rails.

Ce portique 9 se déplace longitudinalement sur les extrémités des murs 17. Pour ce faire deux rails de guidage 16 supportant deux galets 16a sont montés sur 1'extrémité des murs 17 clôturant 17aire de compostage. Un ensemble pignon-crémaillère 18 permet le déplacement pas à pas du por. ique 9 par 1'intermédiaire d'un motoréducteur 15 et un train d'engrenages 15a. Une liaison rigide 18a entre les deux pignons crémaillères 18

permet d'assurer un déplacement synchronisé sur chacun des rails.

Les chaînes sans fin 6abc comportent entre les roues dentées trois parties distinctes. La 0 partie 6a assure le creusement du tas selon une incidence voisine de la verticale, la partie 6b, proche de 1'horizontale, transporte les matières cellulosiques. Le basculement de chacun des godets 2 s'effectue au passage de la paire de roues dentées supérieures, I'aspersion des liquides organiques se fait par une buse 19a pratiquement au droit de cette dernière paire de roues ainsi que par une rampe d'aspersion transversale l9b équipée de gicleurs comportant un by-pass l9c permettant d'alimenter soit 1'un des moyens, buse, rampe, soit les deux simultanément. Une motopompe, non fgurée, à débit variable puise le liquide organique et autres adjuvants dans un réservoir prévu à cet effet et alimente buse et rampe d'aspersion. Cette aspersion est réalisée au fur et à mesure de

la constitution du nouveau tas de façon à obtenir un mélange homogène.

On montre sur les figures 3 des vues du godet 2 de profil A et de face B. Les faces du godet sont sensiblement pyramidales de façon à faciliter la pénétration de l'arête a, cette arête étant dentelée dans le même but. Le godet est monté libre en rotation sur des pattes ménagées sur chacune des chaînes par l'intermédiaire d'un axe enfilé sur l'extrados du godet de façon à pouvoir basculer lorsqu'il arrive au sommet de la paire de roues 2: supérieures et ainsi vider le contenu sur 1'aire de compostage afin de constituer un

nouveau tas,de rnatières.

Afin d'éviter le détrempage des matières par la pluie deux solutions sontproposées. Une toiture légère coulissant sur les extrémités du mur 7 permettent 1'aération des matières

et leur protection contre la pluie.

Une autre solution consiste à dérouler une toile en matière plastique étanche à!'eau et perméable à l'air de façon à assurer en outre une protection thermique de nature à

faciliter la fermentation aérobie.

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Des mesures faites en continu ou par prélèvements successifs permettent de contrôler le déroulent de l'opération de compostage et d'intervenir si nécessaire pour entretenir la

fermentation. Ces actions résultant des mesures peuvent être automatisées si nécessaire.

La machine automatique à réaliser du compost selon l'invention est simple. Elle nécessite un investissement limité susceptible de satisfaire des besoins limités et variés.

Elle répond bien aux buts fixés.

Les modifications susceptibles d'étre apportées par l' homme de l 'art à la machine décrite ci=dessus, sans en altérer les dispositions originales, n'en seraient que de simples équivalents technic ues, entrent également dans le cadre de la présente invention n )

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Claims (6)

RI]VENDICATIONS

1) Machine automatique, équipée de godets (2) de type noria (1) destinée à brasser pour les transformer en compost des matières cellulosiques, telles qu'écorces de bois ou sarments de vigne, dites "déchets verts" préalablement broyées, et mises en tas, lesquelles sont périodiquement arrosées de résidus organiques, tels que lisiers, vinasses, lies de vin additionnés de bactéries et autres adJuvants de façon à provoquer une fermentation aérobie contrôlée permettant d'obtenir, après plusieurs cycles, un o compost, ladite machine est caractérisée en ce qu'elle comporte en combinaison 3> des moyens assurant le support, 1'entrâînement, le guidage des godets constituant la noria de façon à transporter par petites quantités les matières cellulosiques en les puisant d'un tas pour en former un autre voisin, des rnoyens d'aspersion des matières cellulosiques avec les résidus organiques additionnés de bactéries et autres adjuvants destinés à humidifier ces matières de façon synchronisée avec la formation de chaque tas nouveau, des moyens de mesure destinés au contrôle et à l'automatisation des éléments de la machine, permettant à la noria, de balayer toute l'aire sur laquelle sont disposés les produits à composter, de s'arréter automatiquement en fin de balayage de ladite aire de compostage, un dispositif mécanique destiné à inverser le sens de balayage de l'aire de façon à procéder à un nouveau cycle de compostage en sens inverse 2) Machine automatique, selon la revendication 1 caractérisée en ce que les moyens assurant le support, l'entraînement, le guidage des godets (2) sont constitués, d'un mât vertical (3) forrnant fourche sur lequel est fixé un bras oblique (4) faisant sensiblement un angle de 45 par rapport au mât vertical (3) de façon à former avec l'extrémité du bras oblique et les extrémités inférieure et supérieure de la fourche un triangle aux somm.ets desquels, des roues dentées (5), montées par paires, entraînent des chaînes sans fin sur lesquelles sont articulés les godets formant noria, l'une de ces paires de roues étant actionnée par un motoréducteur entraînant les deux autres paires de roues à l'aide de la cha.ne sans fin 3) Machine automatique, selon!a revendication 2 caractérisée en ce que le mât support (3), formant fourche, équipé de sa noria (1) est articulé sur un chariot (7) se déplacant

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transversalement à l'aide d'un motoréducteur (8) sur un portique (9), ladite articulation est constituée par une crapaudine (10) fixée au chariot (7) laquelle, après libération d'un dispositif de verrouillage (l l) du mât sur le chariot, permet: -le coulissement vertical du mât pour en effectuer son réglage en hauteur, -le basculement du mât autour d'un axe de la crapaudine orthogonal au plan du chariot pour l'amener en position sensiblement horizontale, de façon que la noria puisse

passer sous le portique dégageant un espace facilitant toute intervention sur la machine.

4) Machine automatique, selon l'une quelconque des revendications précédentes

caractérisée en ce que le mât support (3) équipé de sa noria (1) pivote de 180 en o position voisine de l'horizontale pour pouvoir être remise en position verticale prête, après verrouillage du mât sur le chariot, à fonctionner en sens inverse du sens de déplacement initial

) Machine automatique, selon l'une des revendications 3 ou 4 caractérisée en ce que le

chariot (7) support du mât (3) entraîné transversalement sur le portique par le motoréducteur (8) comporte: - deux rails de guidage (12) sensiblement parallèles montés le long du portique (9), - un ensemble pignon / crémaillère (13) fixé sur chacun des rails permettant des déplacements du chariot, - une liaison rigide (14), telle qu'une chame, entre chacun des pignons de façon à

assurer un déplacement synchronisé sur chacun des rails.

6) Machine automatiqu e, selon la revendi cation 5 caractéri sée en ce que le portique (9) sur lequel se déplace le chariot (7) support du mât (3) et de sa noria (1) entrâîné longitudinalement par un motoréducteur (1S) comporte: deux rails de guidage ( 16) sensiblement parallèles montés sur 1'extrémité supérieure des murs (17) clôturant 1'aire sur laquelle sont disposés les tas de matièr,es à composter, 3> un ensemble pignon / crémaillère (18) fixé sur chacun des rails (16) permettant des déplacements pas à pas du portique, une liaison rigide (18a) entre chacun des pignons de façon à assurer un déplacement synchronisé sur chacun des rails 7) Machine automatique, selon la revendication 1 caractérisée en ce que les moyens de mesure destinés au contrôle et à l'automatisation des machines sont constitués de dispositifs permettant:

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I'inversion de sens de déplacement du chariot (7) lorsque ce dernier atteint chacune des extrémités du portique (9), en même temps que 1'avancement d'un pas du portique, I'arrêt de déplacement du portique à chacune des extrémités de l'aire sur laquelle sont disposés les tas des matières à composter, en même temps que les arrêts de déplacement du chariot et de rotation de la noria de façon à permettre, après déverrouillage du mât sur le chariot, le basculement du mât (3) à 1'horizontale sa rotation manuelle et/ou automatisée de 180 , sa remise en position verticale, puis après verrouillage, le fonctionnement de la machine en sens inverse, o I'arrêt de toutes les fonctions automatisées de façon à permettre leur remise en marche une à une séparément, I'arrêt automatique de la machine soit en cas de panne de l'un des éléments la constituant, soit en cas de bourrage dû aux matières à composter, de façon que la mise à l'horizontale du mât équipé de sa noria permette l'intervention de 1 5 dépannage, la mesure des différents paramètres caractérisant la réaction du compostage de façon à piloter les vitesses de rotation de la noria, les vitesses de déplacement du chariot et du portique et de mettre en _uvre et contrôler l es moyens d ' aspersion des

résidus organiques et autres adjuvants.

8) Machine automatique, selon la revendication 2 caractérisée en ce que les chaînes sans fin équipées de leurs godets (2) comportent trois parties entre roues dentees, une partie (6a) assurant le creusement du tas dont 1 ' angle d ' incidence est voisin de la verticale, une partie (6b) transport des matières sensiblement horizontale entre les deux paires de roues supérieures, une partie (6c) assurant le déversement des matières sur le nouveau tas dont 1 'angle d' incidence est d ' environ 45 par rapport à la verticale,.

9) Machine automatique, selon l'une quelconque des revendications 2 ou 8 caractérisée

en ce que les godets comportent des faces (2c) de formes sensiblement pyramidales dont les arêtes sont dentelées (2a) de façon à faciliter leur pénétration dans le tas de matières à composter mais également le déchargement desdites matières sur le tas en cours d'édification par basculement du godet par son propre poids selon un axe (2b)

horizontal inséré entre les pattes de la chane et l'intrados du godet.

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) Machine automatique, selon la revendication 7 caractérisée en ce que les moyens d'aspersion (19) contrôlée des résidus organiques et autres adjuvants est constitué, de motopompes à débit variable puisant ces liquides dans des réservoirs pour alimenter, à l'aide de tubes souples, une buse 19a d'aspersion fixée à 1'extrémité supérieure de la noria de façon à imprégner les matières à composter au fur et à mesure de la constitution du tas afin d'obtenir un mélange homogène, ainsi que d'une rampe d'aspersion (19b) transversale équipée de gicleurs comportant un bypass (19c) permettant d'alimenter soit

l'un des moyens, buse, rampe, soit les deux simultanément.

l l) Procédé de mise en _uvre de la machine automatique définie par les revendications

o précédentes destinée à obtenir un compost à partir de matières cellulosique et de résidus organiques caractérisé en ce qu'il comporte les phases suivantes: A) Constitution initiale d'un tas de matières cellulosiques par déchargement du moyen de transport sur l'aire plane, destinée au compostage, B) Aspersion du tas avec les résidus organiques i5 C) Mise à l'état particulaire des matières cellulosiques par brassage en déplaçant le tas initialement constitué C') Simultanément à C, aération des matières cellulosiques au cours de la constitution d'un nouveau tas par gravité lors du déchargement des godets C") Simultanément à C et C', imprégnation homogène des matières cellulosiques avec o les résidus organiques D) Couverture des matières cellulosiques imprégnées de résidus organiques en mettant en _uvre une toiture mobile, coulissante s'appuyant sur les murets bordant l'aire sensiblement plane de compostage, cette toiture étant étanche à l'eau et perméable à l'air de fa,con que ces matières entreposées sur cette aire ne soient pas diluées par la

pluie et en partie thermiquement isolées pour permettre la fermentation aérobie.

D') Couvertre des matières cellulosiques imprégnées de résidus organiques en déroulant une toile, de type matière plastique, étanche à l'eau et perméable à l'air de façon que, ces matières entreposées sur l'aire sensiblement plane de compostage recouvertes par cette toile, ne soient pas diluées par la pluie et en partie thermiquement isolées pour permettre

la fermentation aérobie.

E) Fermentation aérobie des matières cellulosiques, imprégnées de matières organiques, F) Mesure, contrôle, analyse de la fermentation,

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G) Déverrouillage du mat, basculement à l'horizontale du mat, pivotement de 180 , remise en position verticale, verrouillage, fonctionnement de la noria en sens inverse du mouvement initial

H) Répétition des opérations C, C', C", D ou D',E, F. G. jusqu'à obtention du compost.

12) Compost obtenu scion le procédé décrit par la revendication 11 mettant en _uvre la

machine automatique définie par les revendications I à 10.