FR2831914A1 - Dispositif de verrouillage multi-penes pour ouvrant coulissant - Google Patents

Abstract

L'invention concerne un dispositif de verrouillage multi-pênes pour ouvrant coulissant, comprenant une tringle (1) portant au moins deux pênes (21) de type à crochetage, des moyens de montage et de guidage en translation longitudinale de la tringle sur l'ouvrant comprenant au moins une glissière (2) et des vis de fixation (6, 7) de la glissière au chant (26) de l'ouvrant, ledit dispositif étant caractérisé en ce que les moyens de montage et de guidage comportent, en regard de chaque vis de fixation (6, 7), à l'opposé de la glissière (2) par rapport à la tringle (1), une cheville (4, 5) à expansion et une entretoise (3) portant la cheville à expansion et présentant un logement (14, 15) de réception de la tête (17) de cheville et un perçage (32, 33) traversé par le fût (18) de cheville, cette entretoise ayant notamment pour fonction de participer au blocage de la cheville (4, 5) à expansion en rotation par rapport au chant lorsque la vis de fixation (6, 7) est tournée.

Description

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DISPOSITIF DE VERROUILLAGE MULTI-PENES
POUR OUVRANT COULISSANT
L'invention concerne un dispositif de verrouillage multipênes pour ouvrant coulissant-notamment de fenêtre, porte ou analoguecomprenant une tringle portant au moins deux pênes de type à crochetage.

Les dispositifs connus de verrouillage multi-pênes à tringle présentent des moyens de montage et de guidage de la tringle comprenant : . au moins une glissière couvrant la tringle et dotée de lumières oblongues pour le passage et les mouvements des pênes, . et des vis de fixation de la glissière au chant de l'ouvrant traversant des lumières de la tringle adaptées pour permettre les déplacements de la tringle en translation.

Ces dispositifs connus s'avèrent aujourd'hui inadaptés aux nouveaux modèles d'ouvrant, et notamment aux ouvrants coulissants, qu'il s'agisse d'ouvrants en PVC, d'ouvrants métalliques (en aluminium), ou encore d'ouvrants métalliques à rupture de pont thermique qui possèdent, conformément aux nouvelles normes thermiques imposées, des chants en matériau synthétique isolant du type polyamide. Dans ces ouvrants, la glissière est fixée sur une barrette (chant) métallique, polyamide ou PVC de quelques millimètres d'épaisseur, au moyen d'une pluralité de vis. Typiquement, ladite barrette présente une épaisseur de 1,5 à 2mm, largement inférieure au diamètre des vis connues utilisées (de l'ordre de 4 mm). De telles fixations s'avèrent peu résistantes du fait de la faible épaisseur de la barrette que traversent les vis. L'inventeur a constaté que, même en multipliant le nombre de vis le long de la glissière en vue de répartir, sur chacun des points de fixation de la glissière sur le chant (c'est-à-dire sur chaque vis), les efforts subis par les pênes et transmis à la glissière en cas de tentative d'effraction, on ne parvient pas à obtenir une résistance dudit système de fixation suffisante, et notamment conforme aux labels dits A2P.

Dans certains dispositifs connus, la glissière présente de plus des pattes de fixation latérales destinées à être insérées dans des rainures

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verticales de l'ouvrant en vue d'accroître la résistance à l'arrachement du dispositif de verrouillage. Ces dispositifs antérieurs ne parviennent cependant pas à satisfaire aux exigences des labels dits A2P. De surcroît, leur installation ne peut se faire que dans des ouvrants démontés, au moment de la fabrication de ces dernières. La glissière doit, en effet, être insérée dans les rainures du montant de l'ouvrant depuis une extrémité ouverte dudit montant, pour être ensuite déplacée entre les profilés du montant jusqu'à une position sensiblement centrale relativement audit montant. Ce qui exclut l'utilisation de ces dispositifs dans le cadre de rénovation d'ouvrants existants.

Par ailleurs, les dispositifs antérieurs, qui se présentent sous la forme d'une pluralité de pièces à assembler, impliquent un conditionnement particulier relativement onéreux (emballage de chacune des pièces, etc...), et sont relativement difficiles et longs à monter.

L'invention vise à pallier ces inconvénients en proposant un dispositif de verrouillage performant adapté aux ouvrants coulissants PVC ou aux ouvrants coulissants métalliques, notamment à rupture de pont thermique, et résistant à des efforts d'arrachement de l'ordre de 600kg conformément aux exigences du label dit A2P.

L'invention vise de plus à proposer un dispositif simple, économique, facile et rapide à monter dans un ouvrant. En outre, elle vise à proposer un dispositif facile et rapide à mettre en oeuvre non seulement en usine, lors de la fabrication de l'ouvrant, mais aussi sur chantier, dans le cadre, par exemple, d'une réparation ou d'un remplacement du système de fermeture d'un ouvrant de fenêtre ou de porte monté dans un dormant. En particulier, elle vise à proposer un dispositif de verrouillage pouvant être installé sur place sans démonter l'ouvrant, et dont le montage nécessite un nombre de manoeuvres et un temps de réalisation réduits et s'effectue manuellement sans outil spécifique (à l'exception d'outils simples et traditionnels tels qu'un tournevis ou une visseuse électrique).

Un autre objectif de l'invention est de proposer un dispositif adapté à différents types de modèles d'ouvrant, et notamment à des ouvrants de différentes profondeurs, de différents matériaux.

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Pour ce faire, l'invention concerne un dispositif de verrouillage multi-pênes pour ouvrant coulissant comprenant : une tringle portant au moins deux pênes de type à crochetage espacés l'un de l'autre selon une direction longitudinale de la tringle, des moyens de montage et de guidage de la tringle sur l'ouvrant adaptés pour, d'une part, autoriser son coulissement en translation le long d'un chant de l'ouvrant en vue du verrouillage ou du déverrouillage des pênes, et, d'autre part, maintenir fermement la tringle et les pênes solidaires de l'ouvrant contre ce chant de façon notamment à résister aux tentatives d'ouverture de l'ouvrant lorsque les pênes sont verrouillés dans des gâches correspondantes, ces moyens de montage et de guidage comprenant : + au moins une glissière couvrant la tringle et dotée de lumières oblongues pour le passage et les mouvements des pênes, + et des vis de fixation de la glissière au chant de l'ouvrant traversant des lumières de la tringle adaptées pour permettre les déplacements de la tringle en translation, caractérisé en ce que les moyens de montage et de guidage comportent, en regard de chaque vis de fixation, à l'opposé de la glissière par rapport à la tringle : une cheville à expansion présentant une tête de cheville élargie et un fût radialement expansible dont l'extrémité porte un taraudage de réception de la vis, une entretoise portant la cheville à expansion, et présentant un logement de réception de la tête de cheville et un perçage traversé par le fût, cette entretoise ayant pour fonction : d'écarter la tringle du chant de l'ouvrant en guidant la tringle ; de porter la cheville à expansion ; de participer au blocage de la cheville à expansion en rotation par rapport au chant lorsque la vis de fixation est tournée.

L'invention permet de réaliser une fixation résistante de la glissière sur le chant, grâce notamment aux fûts expansibles des chevilles, radialement rabattus contre la face interne du chant (face à l'intérieure du montant de l'ouvrant) par serrage de la vis de fixation, et qui font office de butée de

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maintien de la glissière contre le chant, empêchant ainsi son arrachement. Selon l'invention, les chevilles sont mises en oeuvre au moyen d'entretoises aptes à bloquer les chevilles en rotation au moment du serrage des vis de fixation en vue de permettre le rabattement plastique des fûts contre la face interne du chant.

Cette caractéristique permet d'utiliser des chevilles à expansion radiale connues, du type chevilles à brique, chevilles à placoplâtre, largement commercialisées à des coûts très faibles. Elle permet également de pouvoir bloquer la cheville en rotation et tourner la vis de fixation (pour étendre le fût de cheville) en une seule manoeuvre, sans avoir à réaliser une opération préalable de blocage de la cheville et/ou à utiliser un outil spécifique pour le blocage de ladite cheville. Il est à noter que certaines des chevilles connues sont déjà munies de moyens de blocage en rotation de la cheville, tels que des crochets saillant sous la tête de fixation. Les ouvrants connus présentent des chants (en polyamide par exemple) particulièrement durs, de sorte que ces moyens de blocage s'avèrent inefficaces en l'absence de l'entretoise de l'invention, les crochets ne parvenant pas à s'incruster dans le chant et à remplir leur fonction de blocage.

Avantageusement et selon l'invention, le dispositif comprend au moins une entretoise portant au moins deux chevilles à expansion pour deux vis de fixation. Il comprend de préférence une entretoise propre à chaque pêne s'étendant longitudinalement de chaque côté du pêne, et portant deux chevilles à expansion écartées selon la direction longitudinale de la tringle, une de chaque côté du pêne selon ladite direction longitudinale, pour recevoir deux vis de fixation de la glissière, une de chaque côté du pêne selon la direction longitudinale. Lors d'une tentative d'effraction, les efforts d'arrachement imposés s'appliquent essentiellement sur les pênes et gâches correspondantes, et éventuellement, dans le cas d'un ouvrant coulissant et si les efforts imposés sont principalement orthogonaux à un plan frontal de l'ouvrant, sur les traverses de l'ouvrant qui sont encastrées dans le dormant. La grande majorité des efforts subis par la glissière est donc concentrée autour de ses pênes. La répartition des entretoises et vis de fixation autour des pênes permet donc d'obtenir une meilleure résistance à l'effraction.

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Avantageusement et selon l'invention, le dispositif comprend une glissière propre à chaque pêne s'étendant longitudinalement pour être fixée par deux vis de fixation, une de chaque côté du pêne selon la direction longitudinale. Il est à noter que les dispositifs antérieurs comprennent une unique glissière s'étendant longitudinalement sur toute la longueur de la tringle, fixée sur le chant en de multiples points répartis sur cette longueur. L'invention permet de limiter le nombre de vis de fixation à deux vis par pênes (par exemple), et donc d'utiliser des glissières (de préférence une par pêne) de dimensions réduites.

L'économie de matériau réalisée se répercute sur le coût de revient et de vente du dispositif. Par ailleurs, les frottements de la tringle contre la glissière sont réduits, puisque limités à une surface largement inférieure. De la même façon, de l'autre côté, la tringle n'est en contact qu'avec les entretoises (et non avec le chant luimême) sur une faible portion de sa surface. Le fonctionnement du dispositif de verrouillage en est amélioré.

Dans une version préférée, le dispositif comprend deux pênes, un au voisinage de chaque extrémité longitudinale de la tringle, et, pour chacun de ces pênes, une entretoise, une glissière, une paire de chevilles à expansion et une paire de vis de fixation propres audit pêne (soit deux entretoises, deux glissières, quatre chevilles et quatre vis au total). En variante, un dispositif selon l'invention hautement sécurisé comprend une tringle à quatre pênes, ladite tringle étant montée et guidée le long du chant de l'ouvrant au moyen de quatre glissières et quatre entretoises, fixées par huit vis et huit chevilles au total.

Avantageusement et selon l'invention, un tel dispositif comprend une tringle à deux pênes munie, à chacune de ses extrémités longitudinales, de moyens de raccord adaptés pour coopérer avec des moyens de raccord conjugués d'une tringle secondaire, dite rallonge, en vue de fixer rigidement la rallonge sur l'extrémité longitudinale de la tringle, ladite rallonge portant un pêne écarté selon la direction longitudinale des moyens de raccord (et situé notamment à proximité de l'extrémité longitudinale libre-extrémité longitudinale opposée aux moyens de raccord-de la rallonge).

Avantageusement et selon l'invention, le logement de réception de la tête de cheville comprend des pointes en saillie adaptées pour

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coopérer avec la tête de cheville et participer à son blocage en rotation. La tête de cheville présente notamment des cavités dans lesquelles lesdites pointes viennent s'insérer lorsque la cheville est positionnée dans l'entretoise et que la tête de cheville prend place dans le logement de réception.

En variante ou en combinaison, l'entretoise possède une portion de face, opposée au logement de réception de la tête de cheville et destinée à être en contact avec le chant de l'ouvrant, qui est concave avant montage du dispositif dans l'ouvrant (et avant serrage des vis de fixation), de sorte que ledit logement se resserre latéralement-c'est-à-dire radialement dans le cas d'une tête circulaire-autour de la tête de cheville lorsque l'entretoise est plaquée contre le chant de l'ouvrant lors du montage (et notamment lors du serrage de la vis de fixation).

En variante ou en combinaison, la tête de cheville et le logement de réception de ladite tête présentent des formes conjuguées non circulaires, et en particulier polygonales, en vue du blocage en rotation de la cheville lorsque la vis est tournée.

Avantageusement et selon l'invention, le fût de chaque cheville à expansion comprend une pluralité de branches parallèles plastiquement flexibles en partie médiane de façon à se plier en s'écartant radialement lorsque le taraudage est rapproché de la tête de cheville par serrage de la vis de fixation.

Avantageusement et selon l'invention, l'entretoise est en matériau synthétique choisi parmi un polyamide, un polyacétal, un polycarbonate, le téflon, un polyméthacrylate tel que le polyméthacrylate de méthyl (noté PMMA). Les matériaux choisis permettent de limiter les frottements entre la tringle et les entretoises. Ils sont par ailleurs avantageusement thermiquement isolants.

Avantageusement et selon l'invention, le dispositif de verrouillage se présente sous la forme d'un ensemble de pièces d'un seul tenant, chaque vis de fixation étant engagée dans le taraudage d'une cheville associée de telle sorte que ladite vis soit solidaire de la cheville mais que le fût à expansion de cette dernière ne soit pas déformé. Les tringle, entretoises, glissières, vis de fixation et chevilles à expansion sont ainsi pré-assemblées en usine, emballées et

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livrées en un ensemble d'un seul tenant, prêt à être posé et fixé sur le chant de l'ouvrant.

L'invention s'étend à un ouvrant coulissant comprenant un tel dispositif de verrouillage multi-pênes.

L'invention concerne également un procédé de montage sur un ouvrant coulissant d'un dispositif de verrouillage selon l'invention, caractérisé en ce que : on insère les fûts des chevilles portées par chaque entretoise dans des alésages de réception desdites chevilles ménagés dans le chant, de façon à plaquer chaque entretoise contre ledit chant, on tourne et on serre chacune des vis de fixation en vue d'étendre radialement le fût de la cheville associée, de le rabattre contre le chant, et de monter le dispositif dans l'ouvrant.

Avantageusement et selon l'invention, on utilise un dispositif pré-assemblé formant un ensemble d'un seul tenant. L'opération de montage du dispositif sur l'ouvrant se résume alors en deux ou trois seules actions : pratiquer, si nécessaire, des alésages de réception des chevilles dans le chant de l'ouvrant, positionner l'ensemble pré-assemblé contre le chant (en insérant les fûts de cheville dans lesdits alésages), et serrer les vis de fixation avec un simple outil traditionnel tel qu'un tournevis. Dans le cas contraire, avantageusement et selon l'invention, on assemble préalablement les pièces du dispositif, chaque vis de fixation étant introduite dans une cheville et engagée dans son taraudage sans en déformer le fût.

L'invention concerne également un dispositif de verrouillage, un procédé de montage d'un tel dispositif dans un ouvrant, et un ouvrant équipé d'un tel dispositif, caractérisés en combinaison par tout ou partie des caractéristiques mentionnées ci-dessus et ci-après.

D'autres buts, caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description suivante qui se réfère aux figures annexées représentant des modes de réalisation préférentiels de l'invention donnés uniquement à titre d'exemples non limitatifs, et dans lesquelles :

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la figure 1 est une vue en perspective éclatée d'une portion de dispositif selon l'invention, - la figure 2 est une portion de dispositif selon l'invention, vue en coupe selon un plan parallèle à un plan frontal de l'ouvrant, avant serrage des vis de fixation, - la figure 3 est une portion de dispositif selon l'invention, vue en coupe selon un plan parallèle à un plan frontal de l'ouvrant, après serrage des vis de fixation, - la figure 4 est une vue, en coupe selon un plan parallèle à un plan frontal de l'ouvrant, d'un dispositif selon l'invention pré- assemblé "prêt-à-poser", - la figure 5 est une cheville d'un dispositif selon l'invention vue en coupe selon un plan orthogonal à la direction du fût de cheville, - la figure 6 est une vue en coupe, selon un plan parallèle à un plan frontal de l'ouvrant, d'une entretoise d'un dispositif selon l'invention.

Dans toute la suite, le dispositif selon l'invention est décrit dans un référentiel relatif à un ouvrant (dans lequel le dispositif est destiné à être monté), défini par les trois directions orthogonales suivantes : une direction de translation longitudinale de la tringle, correspondant à la direction longitudinale du chant de l'ouvrant, une direction de coulissement de l'ouvrant, et une direction, dite profondeur, orthogonale à un plan frontal de l'ouvrant (un tel plan frontal contenant les directions longitudinale et de coulissement).

Les figures 1,2 et 3 illustrent une portion de dispositif selon l'invention, correspondant à une extrémité longitudinale d'une tringle 1, dont l'actionnement en translation longitudinale est commandé par le coulisseau d'une ferrure (non représentée) encastrée dans une paroi frontale de l'ouvrant.

Ladite tringle porte deux pênes 21, un à chacune de ses extrémités. Un ensemble de pièces identique à celui représenté est donc agencé sur l'autre extrémité longitudinale de la tringle, de façon symétrique. Chaque pêne 21 est fixé sur la tringle 1 par sertissage, tel qu'illustré sur les figures 2 et 3. Le pêne 21 présente à

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cet effet un pied de fixation 37 comprenant une gorge s'étendant selon la profondeur (lorsque le dispositif est monté dans l'ouvrant) formant une première pince de sertissage 38, dit enclume, et une nervure 39, dite marteau, s'étendant selon la direction de coulissement de l'ouvrant. Le pied 37 dudit pêne est inséré dans une lumière conjuguée 36 de la tringle 1, par pivotement autour d'un axe parallèle à la profondeur de sorte que l'enclume 38 vienne coiffer un bord de la lumière 36 ; le marteau 39 est ensuite rabattu par sertissage contre le bord opposé de ladite lumière de façon à former une second pince de sertissage coiffant ledit bord opposé. En variante, chaque pêne est soudé sur la tringle.

Chaque pêne 21 comprend une tête 24 s'étendant selon la direction longitudinale de façon à former avec le pied 37 un crochet de verrouillage destiné à venir s'emboîter dans une gâche (non représentée) du dormant ou d'un autre ouvrant adjacent. La tête 24 du pêne présente une pente 25 rendant le dispositif adapté à différents modèles d'ouvrant. En effet, la distance entre le chant 26 de l'ouvrant et le dormant, c'est-à-dire entre la tringle 1 ou les pênes 21 et lesdites gâches, est imposée par le modèle d'ouvrant. La pente 25 permet d'obtenir un crochetage des pênes 21 dans les gâches pour différentes distances chant/gâches, et donc d'utiliser le dispositif représenté pour différents modèles d'ouvrant.

La portion de dispositif représentée sur les figures 1,2 et 3 comprend une glissière 2 formée d'une plaque rectangulaire (ou oblongue), de largeur (dimension selon la profondeur de l'ouvrant) inférieure à la profondeur du montant 23 de l'ouvrant, et notamment inférieure ou au moins sensiblement égale à la largeur de la portion de chant 26 s'étendant entre deux nervures opposées (dont la nervure 47 représentée), en regard selon la profondeur, des deux profilés métalliques (dont le profilé 28 représenté) formant le montant 23. Typiquement, la glissière présente une largeur comprise entre 10 et 15 mm. La glissière 2 est destinée à venir couvrir une portion de la tringle 1 en vue de son montage sur le chant 26 et de son guidage en translation longitudinale. A cette fin, la glissière 2 est percée d'une lumière 22 oblongue dans laquelle s'insère le pêne 21. Ladite lumière présente une largeur (selon la profondeur) supérieure ou, de préférence, au moins sensiblement égale à l'épaisseur (selon la profondeur) du pêne 21 de

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façon à permettre le guidage en translation longitudinale de la tringle 1. Ladite lumière 22 présente par ailleurs une longueur (dimension selon la direction de translation longitudinale de la tringle) correspondant à la course dudit pêne entre sa position de verrouillage-dans laquelle le pêne est crocheté dans une gâche du dormant, non représentée-et sa position de déverrouillage-dans laquelle le pêne est à distance de la gâche selon la direction longitudinale-. La glissière 2 présente deux renfoncements 8 et 9 selon une direction parallèle à la direction de coulissement de l'ouvrant, formant deux niches, de part et d'autre longitudinalement de la lumière 22, traversées par des alésages centraux 10 et 11 de réception des vis de fixation 6 et 7, et destinées à s'encastrer dans des lumières 12 et 13 de la tringle 1. Lesdites niches 8 et 9 ont une largeur (selon la profondeur) au moins sensiblement égale à la largeur des lumières 12 et 13 de façon à participer au guidage en translation longitudinale de la tringle 1. Elles permettent de plus d'accueillir les têtes d'actionnement 27 des vis 6 et 7, de sorte que celles-ci ne s'étendent pas en saillie de la face externe 29 de la glissière lorsque le dispositif est monté dans l'ouvrant. La glissière 2 présente une longueur (selon la direction de translation longitudinale de la tringle) suffisante pour intégrer la lumière 22 et les niches 8 et 9.

La portion de dispositif représentée sur les figures 1,2 et 3 comprend par ailleurs une entretoise 3 servant de support à deux chevilles 4 et 5 destinées à traverser le chant 26 de l'ouvrant. Ladite entretoise 3 comprend à cette fin deux perçages 32 et 33 de réception des fûts 18 des chevilles 4,5, en regard de deux alésages identiques 34 et 35 ménagés dans le chant 26, et situés sur les mêmes axes que les alésages 10, 11 de la glissière recevant les vis de fixation 6,7, en regard également des lumières 12,13 de guidage des niches 8,9 de ladite glissière. Lesdits perçages 32,33 de l'entretoise sont entourés de deux logements 14 et 15 de réception des têtes 17 des chevilles 4,5, ménagés dans l'épaisseur de l'entretoise de sorte que les têtes 17 ne s'étendent pas en saillie de la face 30 de l'entretoise lorsque les pièces du dispositif sont assemblées. Les logements 14,15 présentent chacun trois picots ou pointes 41 dont la fonction sera expliquée ci-après. Les fûts 18 des chevilles 4,5 sont formés de trois branches 19 pouvant être déformées en partie médiane (il s'agit d'une

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déformation plastique) lorsque les vis de fixation 6 et 7 sont vissées dans les chevilles : le serrage de chaque vis entraîne le rapprochement du taraudage 20 de la cheville associée vers la tête de cheville 17 ; chaque branche 19 se déforme alors en partie médiane pour se replier sur elle-même et former un bras de butée plaqué contre la face interne 31 du chant 26 de l'ouvrant. L'entretoise 3 présente de plus une lumière 16 centrale oblongue. Pour permettre sa fixation par sertissage sur la tringle 1, le pêne 21 présente en effet un pied 37 dont une enclume 38 et un marteau 39 dépassent en saillie de la face interne 40 de la tringle. Lesdits marteau et enclume viennent s'encastrer dans la lumière 16, qui présente une largeur au moins sensiblement égale à l'épaisseur du pêne 21 et une longueur au moins sensiblement égale à la course en translation longitudinale dudit pêne 21. L'entretoise 3 présente une longueur (selon la direction longitudinale) suffisante pour intégrer la lumière 16 et les logements 14 et 15 de réception des têtes de cheville. Typiquement, l'entretoise 3 présente une longueur similaire à celle de la glissière 2, comprise entre 10 et 20 cm par exemple. Elle présente par ailleurs une largeur inférieure ou similaire à celle de la tringle 1 et/ou à celle de la glissière 2, typiquement comprise entre 10 et 15 mm. Les glissière 2 et entretoise 3 sont symétriques par rapport à un plan médian orthogonal à la direction de translation longitudinale (ce plan coïncide avec le plan médian de la lumière 36 de la tringle 1 en une position du pêne 21 intermédiaire entre sa position extrême de verrouillage et sa position extrême de déverrouillage).

Le dispositif se présente sous la forme d'un ensemble préassemblé illustré sur la figure 4. Les chevilles 4,5 sont insérées dans les perçages 32,33, les têtes de cheville 17 étant logées dans les logements 14,15 correspondants de l'entretoise 3. Les niches 8,9 de la glissière sont encastrées dans les lumières 12,13 correspondantes de la tringle 1, et plaquées contre les têtes de cheville 17, de sorte que la tringle est maintenue intercalée entre l'entretoise 3 et la glissière 2. L'ensemble est rendu solidaire par les vis de fixation 6 et 7, légèrement vissées dans les alésages 10 et 11 de la glissière et dans les chevilles 4 et 5, de telle sorte que les filetages desdites vis soient engagés dans les taraudages 20 des chevilles 4 et 5, mais que ces derniers restent à une

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distance nominale des têtes de cheville 17 dans laquelle les fûts 18 ne sont pas déformés, ou sont suffisamment peu déformés pour pouvoir être insérés dans les alésages 34,35 correspondants du chant 26.

Pour son montage dans l'ouvrant, l'ensemble pré-assemblé est présenté face au chant 26, de façon à introduire chacune des chevilles 4,5 (deux chevilles de part et d'autre de chacun des deux pênes de la tringle) dans les alésages 34,35 du chant 26. Les entretoises 3 (une à chaque extrémité de la tringle) ainsi plaquées contre la face externe 50 du chant 26, l'opérateur n'a plus qu'à visser les quatre vis de fixation 6,7 (deux de part et d'autre de chaque pêne), afin de rabattre les branches 19 des chevilles contre la face interne 31 du chant 26. Les entretoises 3 et glissières 2 sont ainsi rigidement fixées au chant 26, la tringle 1 étant guidée coulissante par ces dernières selon la direction longitudinale. Le montage est extrêmement simple et rapide. Il est adapté à tous types d'ouvrant, sous réserve de percer quatre alésages 34,35 en regard des chevilles 4,5, et d'utiliser une tringle, des glissières et entretoises de largeurs respectives inférieures à la profondeur de l'ouvrant.

Lors du serrage de chacune des vis 6,7, la tête 17 de la cheville 4,5 associée est maintenue bloquée en rotation dans le logement 14,15, qui présente à cette fin des picots ou pointes 41 : le prolongement de chacune des trois branches 19 sur ladite tête 17 forme une patte 42 de fixation de ladite branche sur la tête 17. Les trois pattes 42 de fixation délimitent sur la tête 17 trois cavités 43 de réception des picots 41, permettant de bloquer la cheville en rotation.

Dans une variante représentée sur la figure 5, une entretoise 44 présente une section, selon un plan parallèle à un plan frontal de l'ouvrant, légèrement bombée, à concavité orientée selon la direction des chevilles (direction de coulissement) vers le chant 26. La courbure est préférentiellement accentuée au niveau de chacun des logements 45 de réception des chevilles 4,5.

En variante, seule la face interne 46 de l'entretoise, destinée à être en contact avec le chant 26, est concave ou présente une concavité localisée au niveau de chaque logement 45. Lors du montage, l'opérateur plaque le dispositif, c'est-à-dire la face interne 46 de chaque entretoise 44, contre la face externe 50 du chant 26. Le

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redressement subséquent de l'entretoise 44 se traduit par le blocage des têtes 17 de cheville dans les logements 45, par un phénomène d'étau : le bord périphérique 48 de chaque logement 45, déformé par le redressement de l'entretoise, exerce une pression radiale centripète sur ladite tête 17, interdisant sa rotation lors du serrage de la vis 6,7. Pour plaquer la face 46 bombée-ou les portions de face 46 bombées au voisinage des logements 45-contre le chant, il suffit à l'opérateur de maintenir fermement le dispositif (voire plus précisément la glissière, en appuyant sur ses deux extrémités longitudinales) contre le chant, et/ou d'appuyer sur les vis de fixation en les tournant. Au fur et à mesure du serrage de chaque vis, le fût de la cheville s'étend radialement et participe au plaquage de l'entretoise 44 contre le chant 26 et donc au blocage en rotation de la cheville, de sorte que l'opérateur peut relâcher le dispositif dès les premiers tours de vis.

Il suffit alors à l'opérateur d'appuyer sur la vis de fixation lorsqu'il la tourne pour plaquer la portion de face 46 bombée contre la face 50 du chant et bloquer la cheville en rotation.

Il est à noter que l'entretoise 3 ou 44 présente une autre fonction qui consiste à écarter la tringle 1 du chant 26, et notamment des nervures 47 du profilé 28, en vue de minimiser les éventuels transferts thermiques entre la tringle 1 et le montant 23 de l'ouvrant. Lesdites nervures 47 présentent une forme de queue d'aronde complémentaire de la forme des bords latéraux du chant 26, en vue de la fixation dudit chant 26 dans l'ouvrant. Dans le cas d'un ouvrant métallique, notamment en aluminium, les nervures 47 sont métalliques et donc thermiquement conductrices, alors que le chant 26 est en matériau isolant afin de réaliser une rupture de pont thermique entre les deux profilés 28 métalliques opposés de l'ouvrant. La tringle 1 étant également métallique, elle ne doit pas être en contact simultanément avec ces deux profilés, et notamment avec les nervures 47. L'entretoise 3 ou 44 permet d'éloigner la tringle desdites nervures 47 selon une direction parallèle à la direction de coulissement, de sorte que la tringle est située dans un espace de plus grande profondeur. Cette caractéristique permet d'utiliser une tringle de largeur quelconque comprise entre une largeur minimale de fonctionnement et de sécurité et une largeur de l'ordre de la distance séparant

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les parois 49 du montant 23. En d'autres termes, une tringle de largeur donnée est adaptée à différents modèles d'ouvrant, présentant des profondeurs différentes. Il est à noter que le fait d'écarter la tringle 1 du chant 26 contribue également à minimiser les frottements et à améliorer le fonctionnement du dispositif, ladite tringle n'étant plus en contact qu'avec les entretoises 3 ou 44 (et les glissières 2).

Les moyens de montage selon l'invention sont particulièrement résistants aux tentatives d'effraction, sont adaptés à différents types d'ouvrant, y compris les ouvrants à profilés aluminium dotés de chants à rupture de pont thermique, et sont extrêmement faciles à mettre en oeuvre.

Il va de soi que l'invention peut faire l'objet de nombreuses variantes par rapport aux modes de réalisation précédemment décrits et représentés sur les figures.

En particulier, la tringle peut comporter trois ou quatre pênes. Elle peut également comprendre des moyens extrêmes de raccord de la tringle à deux rallonges portant chacune un pêne. Le dispositif présente alors préférentiellement quatre entretoises et quatre glissières telles que celles illustrées sur les figures. Quel que soit le nombre de pênes portés par la tringle, le dispositif comprend de préférence autant de glissières que d'entretoises que de pênes, et, pour chaque pêne, deux chevilles et deux vis de fixation associées réparties longitudinalement de part et d'autre du pêne.

Claims (14)

REVENDICATIONS

1/-Dispositif de verrouillage multi-pênes pour ouvrant coulissant comprenant : une tringle (1) portant au moins deux pênes (21) de type à crochetage espacés l'un de l'autre selon une direction longitudinale de la tringle, des moyens de montage et de guidage de la tringle sur l'ouvrant adaptés pour autoriser son coulissement en translation le long d'un chant (26) de l'ouvrant en vue du verrouillage ou du déverrouillage des pênes (21), et maintenir fermement la tringle (1) et les pênes (21) solidaires de l'ouvrant contre ce chant (26) de façon notamment à résister aux tentatives d'ouverture de l'ouvrant lorsque les pênes sont verrouillés dans des gâches correspondantes, ces moyens de montage et de guidage comprenant : . au moins une glissière (2) couvrant la tringle (1) et dotée de lumières oblongues (22) pour le passage et les mouvements des pênes (21), et des vis de fixation (6,7) de la glissière au chant de l'ouvrant traversant des lumières (12,13) de la tringle adaptées pour permettre les déplacements de la tringle (1) en translation, caractérisé en ce que les moyens de montage et de guidage comportent, en regard de chaque vis de fixation (6,7), à l'opposé de la glissière (2) par rapport à la tringle (1) : une cheville (4,5) à expansion présentant une tête (17) de cheville élargie, et un fût (18) radialement expansible dont l'extrémité porte un taraudage (20) de réception de la vis (6,7), une entretoise (3) portant la cheville (4,5) à expansion, présentant un logement (14,15) de réception de la tête (17) de cheville et un perçage (32,33) traversé par le fût (18), cette entretoise ayant pour fonction : d'écarter la tringle (1) du chant (26) de l'ouvrant en guidant la tringle ; de porter la cheville (4,5) à expansion ; de participer au blocage de la cheville (4, 5) à expansion en rotation par rapport au chant lorsque la vis de fixation (6,7) est tournée.

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2/-Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il comprend au moins une entretoise (3) portant au moins deux chevilles (4,5) à expansion pour deux vis (6,7) de fixation.

3/-Dispositif selon la revendication 2, caractérisé en ce qu'il comprend une entretoise (3) propre à chaque pêne (21) s'étendant longitudinalement de chaque côté du pêne, et portant deux chevilles (4,5) à expansion écartées selon la direction longitudinale de la tringle, une longitudinalement de chaque côté du pêne (21), pour recevoir deux vis (6,7) de fixation de la glissière, une longitudinalement de chaque côté du pêne (21).

4/-Dispositif selon la revendication 3, caractérisé en ce qu'il comprend une glissière (2) propre à chaque pêne (21) s'étendant longitudinalement pour être fixée par deux vis (6,7) de fixation, une longitudinalement de chaque côté du pêne (21).

5/-Dispositif selon la revendication 4, caractérisé en ce qu'il comprend deux pênes (21), un au voisinage de chaque extrémité longitudinale de la tringle (1), et, pour chaque pêne, une entretoise (3), une glissière (2), une paire de chevilles (4,5) à expansion et une paire de vis (6,7) de fixation propres audit pêne (21).

6/-Dispositif selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que le logement (14,15) de réception de la tête (17) de cheville comprend des pointes (41) en saillie adaptées pour coopérer avec la tête de cheville et participer à son blocage en rotation.

7/-Dispositif selon l'une des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que l'entretoise (44) possède une portion de face (46), opposée au logement (45) de réception de la tête de cheville et destinée à être en contact avec le chant (26) de l'ouvrant, qui est concave avant montage, de sorte que ledit logement (45) se resserre latéralement autour de la tête (17) de cheville lorsque l'entretoise (44) est plaquée contre le chant (26) lors du montage.

8/-Dispositif selon l'une des revendications 1 à 7, caractérisé en ce que la tête de cheville et le logement de réception de ladite tête présentent des formes conjuguées polygonales.

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9/-Dispositif selon l'une des revendications 1 à 8, caractérisé en ce que le fût (18) de chaque cheville à expansion comprend une pluralité de branches (19) parallèles plastiquement flexibles en partie médiane de façon à se plier en s'écartant radialement lorsque le taraudage (20) est rapproché de la tête (17) de cheville par serrage de la vis de fixation.

10/-Dispositif selon l'une des revendications 1 à 9, caractérisé en ce l'entretoise (3,44) est en matériau synthétique choisi parmi un polyamide, un polyacétal, un polycarbonate, le téflon, un polyméthacrylate tel que le polyméthacrylate de méthyl.

11/-Dispositif selon l'une des revendications 1 à 10, caractérisé en ce qu'il se présente sous la forme d'un ensemble de pièces d'un seul tenant, chaque vis de fixation étant engagée dans le taraudage d'une cheville associée de telle sorte que ladite vis soit solidaire de la cheville mais que le fût à expansion de ladite cheville ne soit pas déformé.

12/-Ouvrant coulissant, caractérisé en ce qu'il comprend un dispositif de verrouillage multi-pênes selon l'une des revendications 1 à 11.

13/-Procédé de montage d'un dispositif de verrouillage selon l'une des revendications 1 à 11 dans un ouvrant coulissant, caractérisé en ce que : on insère les fûts (18) des chevilles portées par chaque entretoise (3) dans des alésages (34,35) de réception desdites chevilles ménagés dans le chant (26), de façon à plaquer chaque entretoise (3) contre ledit chant (26), on serre chacune des vis (6,7) de fixation en vue de rabattre le fût de la cheville associée contre le chant et de monter le dispositif dans l'ouvrant.

14/-Procédé selon la revendication 13, caractérisé en ce que l'on utilise un dispositif pré-assemblé formant un ensemble d'un seul tenant.