FR2831862A1

FR2831862A1 - Leve conteneur

Info

Publication number: FR2831862A1
Application number: FR0114455A
Authority: FR
Inventors: Gerard Leray
Original assignee: HYDRO TECHMA
Current assignee: HYDRO TECHMA
Priority date: 2001-11-08
Filing date: 2001-11-08
Publication date: 2003-05-09
Anticipated expiration: 2021-11-08
Also published as: FR2831862B1

Abstract

Lève conteneur à portiques mobiles en translation.Le lève conteneur installé sur une plateforme roulante (14) comporte deux portiques (20) espacés longitudinalement et chaque portique comporte un moyen de levage (34) monté mobile sur un rail (22) comprenant un premier tronçon (24) installé sur la plateforme et un second tronçon (26), prolongateur, déplaçable entre une position de non utilisation et une position horizontale dans le prolongement dudit premier tronçon.

Description

L'invention se rapporte à un lève conteneur ou plus généralement à un lève charge du type installé sur une plateforme roulante comme par exemple la plateforme d'un véhicule routier ou celle d'un wagon de chemin de fer.

L'invention concerne plus particulièrement un nouveau type de mécanisme plus simple mécaniquement et permettant de réaliser des fonctions jusqu'à présent impossibles avec les systèmes connus.

Un lève conteneur classique est un mécanisme installé sur une plateforme roulante, le plus souvent une plateforme de camion. Il se compose de deux sous-ensembles semblables, agencés de part et d'autre de l'emplacement du conteneur. Chaque sous-ensemble comporte une béquille de stabilisation qui vient prendre appui au sol du côté où on doit charger ou décharger le conteneur et d'un bras de levage pivotant, actionné en basculement sur le côté de la plateforme et arrimé au conteneur par des chaînes. Le basculement latéral du bras pivotant est contrôlé par un vérin. Le même système peut soulever un conteneur posé au sol entre les deux béquilles de stabilisation et le hisser sur la plateforme ou au contraire transférer un tel conteneur de la plateforme jusqu'au sol. Ce système ne permet pas d'autres manoeuvres.

Le but de l'invention est non seulement de permettre le même type de chargement-déchargement mais, en outre :

- de pouvoir placer un conteneur sur un autre, - de pouvoir manutentionner des conteneurs de longueurs différentes, - selon une variante, de pouvoir transférer un conteneur d'un côté à l'autre de la plateforme.

En outre, un autre but de l'invention est de proposer un système moins encombrant, plus léger et par conséquent plus facile à intégrer à la structure de la plateforme.

L'invention concerne généralement un lève conteneur du type installé sur une plateforme roulante, caractérisé en ce qu'il comporte deux portiques espacés longitudinalement et agencés sur ladite plateforme de part et d'autre de l'emplacement dudit conteneur, en ce que chaque portique comprend un moyen de levage et est monté mobile sur un rail comprenant un premier tronçon installé

transversalement et horizontalement sur ladite plateforme et au moins un second tronçon, prolongateur, déplaçable entre une position de non utilisation et une position sensiblement horizontale dans le prolongement dudit premier tronçon au delà d'une extrémité de celui-ci, ledit portique étant déplaçable sur ledit premier tronçon et sur ledit second tronçon, prolongateur.

Il est à noter que le mot conteneur utilisé ci-dessus est à comprendre au sens large dans la mesure où l'installation objet de l'invention peut parfaitement être utilisée pour manutentionner des charges qui ne sont pas nécessairement enfermées dans une enceinte close, par exemple un autre véhicule, voire un engin militaire.

Ledit second tronçon, prolongateur, peut être équipé d'une béquille agencée pour prendre appui au sol lorsqu'il est dans la position horizontale. Le moyen de levage consiste essentiellement en un vérin dressé sensiblement verticalement. Le portique intégrant un tel vérin forme un chariot muni de roues prenant appui sur des surfaces de roulement du rail. Lorsque ledit second tronçon est déployé horizontalement, le chariot peut se déplacer sur l'ensemble du rail. Bien entendu, les deux portiques se déplacent en même temps sur les deux rails déployés pour transporter la charge horizontalement.

Le moyen de levage comporte un vérin dressé sensiblement verticalement. Ce vérin porte à son sommet une poulie sur laquelle s'enroule au moins une chaîne de levage ou analogue dont une extrémité est fixe et dont l'autre extrémité porte un moyen de raccordement à un système d'accrochage lié au conteneur, typiquement des chaînes arrimées en partie basse du conteneur.

Dans un mode de réalisation préféré, le vérin porte deux poulies sur lesquelles s'enroulent deux chaînes de levage parallèles, respectivement.

Selon un mode de réalisation avantageux, au moins un premier tronçon précité d'un rail est assujetti à se déplacer parallèlement à lui-même selon la direction longitudinale de la plateforme. De cette façon, c'est tout le sousensemble correspondant qui peut être déplacé sur la plateforme pour être positionné au plus près du conteneur, quelle que soit la longueur de ce dernier.

Avantageusement, les deux sous-ensembles sont déplaçables de cette façon.

Selon une autre variante, chaque rail comporte un premier tronçon précité et deux seconds tronçons, prolongateurs, respectivement agencés pour venir

prendre une position horizontale dans le prolongement d'une extrémité correspondante dudit premier tronçon. Cet agencement permet de déplacer le conteneur d'un côté ou de l'autre de la plateforme.

L'invention sera mieux comprise et d'autres avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement à la lumière de la description qui va suivre de plusieurs modes de réalisation conformes à son principe, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en référence aux dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est une vue schématique en élévation d'un véhicule porte conteneur équipé du lève conteneur selon l'invention ; - la figure 2 est une vue analogue à la figure 1 illustrant la mise en oeuvre du lève conteneur pour la manutention d'un conteneur de plus faible longueur ; - la figure 3 est une vue de l'arrière du véhicule de la figure 1, en position de non utilisation, c'est-à-dire pendant une phase de transport du conteneur ; - les figures 4 et 5 sont des vues analogues à la figure 3, illustrant la manutention du conteneur et plus particulièrement sa dépose sur le sol ; - la figure 6 est une vue analogue aux figures 4 et 5 illustrant une autre possibilité du système, c'est-à-dire notamment la possibilité de poser un conteneur sur un autre ; - la figure 7 est une vue de dessus, correspondant à la figure 2, pendant une manoeuvre de chargement ou déchargement ; - la figure 8 est une vue analogue à la figure 3 illustrant une variante ; et - la figure 9 est une vue illustrant les différentes possibilités offertes par la variante de la figure 8.

Sur les dessins, on a représenté un porte conteneur routier 11 composé d'un tracteur automobile 12 et d'une remorque 13. La remorque 13 est constituée par une plateforme 14 montée sur roues et attelée au tracteur. Cette plateforme peut recevoir un conteneur 16. Très classiquement, ce conteneur est un caisson rigide en forme de parallélépipède rectangle. La plateforme est équipée d'un lève conteneur conforme au principe de l'invention et essentiellement constitué de deux sous-ensembles 18a, 18b espacés longitudinalement et agencés sur ladite plateforme 14 de part et d'autre de l'emplacement du conteneur. Chaque sous-ensemble comporte essentiellement un portique 20 monté mobile sur un rail 22 s'étendant transversalement par

rapport à la direction longitudinale de la plateforme. Un tel rail comprend un premier tronçon 24 installé transversalement et horizontalement sur la plateforme 14 elle-même et au moins un second tronçon 26, prolongateur, déplaçable entre une position de non utilisation (figure 3) et une position horizontale (figure 4) dans laquelle il prolonge ledit premier tronçon au-delà d'une extrémité de celui-ci. Le premier tronçon 24 du rail s'étend sur la presque totalité de la largeur de la plateforme et le second tronçon 26, prolongateur, est équipé d'une béquille 30 agencée pour prendre appui au sol lorsque ledit second tronçon est dans une position horizontale (figure 4) dans le prolongement dudit premier tronçon. La béquille est munie d'un patin 31 articulé ; elle a une structure télescopique et est montée articulée audit second tronçon, à son extrémité supérieure, cette articulation 32 étant blocable lorsque le sous-ensemble est dans la position illustrée à la figure 4. Chaque portique 20 comprend un moyen de levage 34 comportant ici, essentiellement, un vérin 35 dressé sensiblement verticalement. Le second tronçon 26 est articulé (point d'articulation 38) à une extrémité correspondante dudit premier tronçon (du côté où ledit conteneur peut être chargé ou déchargé) et le basculement dudit second tronçon est commandé par un vérin agencé le long dudit premier tronçon, non visible sur les dessins.

Comme le montre la figure 3, lorsque ledit second tronçon 26 n'est pas déployé, il se trouve redressé au-dessus de la plateforme 14 et plus particulièrement audessus du premier tronçon 24. La béquille 30 se trouve quant à elle repliée le long dudit second tronçon. Dans cette situation, qui correspond à la configuration de l'installation pendant le transport, il est clair que ledit second tronçon 26 est totalement abrité contre la façade transversale du conteneur. Il en est de même du portique 20, qui se trouve ramené au milieu dudit premier tronçon 24. La base du portique forme un chariot 36 muni de roues prenant appui sur des surfaces de roulement du rail. Le vérin 35 est maintenu dressé perpendiculairement au chariot 36, en son milieu. Des barres de soutènement 37 s'étendent entre chaque extrémité du chariot et la partie supérieure du corps du vérin. Les roues sont agencées sur boggies 45,40. On distingue des boggies de roulage 39 assujettis à se déplacer sur une bande de roulement définie à la partie supérieure du rail 22 et au moins un boggie de reprise 40 (permettant de s'opposer aux efforts en basculement s'exerçant sur ledit vérin lorsque celui-ci

soulève une charge) assujetti à se déplacer sur une bande de roulement intérieure dudit rail. Les deux bandes de roulement précitées sont situées de part et d'autre de l'axe longitudinal du rail 22. Comme on le voit sur les dessins, le chariot 36 comporte deux boggies de roulage 45 situés de part et d'autre du moyen de levage 34 et un boggie de reprise 40, situé au milieu du chariot et prenant appui sous une aile horizontale du rail 22. La bande de roulement des boggies de roulage, définie à la surface supérieure du rail, se situe du côté de l'emplacement du conteneur 16, par rapport à l'axe du rail 22. Le vérin 35 est luimême dressé sur le chariot de ce même côté, c'est-à-dire au-dessus de cette bande de roulement des boggies de roulage. De cette façon, dès lors que le portique 20 est placé au plus près de la face transversale correspondante du conteneur 16, le couple de basculement qui s'exerce sur le portique est minimum et peut être contenu grâce à la rigidité du rail et audit boggie de reprise. Par ailleurs, le vérin 35 porte à son sommet au moins une poulie 38 sur laquelle s'enroule au moins une chaîne de levage 39 ou analogue. Une extrémité de cette chaîne est fixe et l'autre extrémité porte un moyen de raccordement 41 à un système d'accrochage lié au conteneur. Dans l'exemple représenté, on a prévu deux poulies 38a, 38b coaxiales et parallèles installées dans une chape 42 fixée à l'extrémité supérieure de la tige 43 du vérin. Par conséquent, les deux poulies 38a, 38b sur lesquelles s'enroulent respectivement les deux chaînes 39a, 39b, s'élèvent ou s'abaissent selon l'élongation du vérin. Les deux chaînes sont donc mouflées ce qui signifie qu'une variation d'élongation du vérin se traduit par un déplacement double des extrémités libres des deux chaînes de levage 39a, 39b toutes deux raccordées au même moyen de raccordement 41 relié audit conteneur. Plus précisément, le système d'accrochage comprend deux chaînes 44a, 44b raccordées, en partie basse, au conteneur près des extrémités de celui-ci et se rejoignant en partie haute jusqu'audit moyen de raccordement 41 auquel elles sont accrochées. L'ensemble de ces deux chaînes 44a, 44b a donc une configuration en V renversé, comme illustré sur les dessins.

Les deux chaînes de levage 39a, 39b sont parallèles. Elles s'étendent entre un point d'accrochage à la partie supérieure du corps du vérin et le moyen de raccordement 41 (non visible en détail sur les dessins) qui les rattache aux deux chaînes 44a, 44b.

Lorsque le lève conteneur est en position de non utilisation, comme par exemple illustré à la figure 3, chaque vérin 35 est pratiquement complètement rétracté et se trouve de ce fait entièrement en dessous du niveau supérieur du conteneur 16 placé sur la plateforme. Dans ces conditions, le véhicule peut circuler normalement et notamment passer sous les ponts, dont la hauteur est normalement prévue pour cela. Dans cette position, les chaînes 44a, 44b sont détendues et reposent en partie sur la plateforme. En revanche, à l'arrêt et lorsque les vérins 35 sont sur le point de soulever le conteneur posé sur la plateforme (c'est-à-dire lorsque les chaînes 44a, 44b sont tendues sans que le conteneur soit soulevé) la tige de chaque vérin 35 ressort du corps d'une certaine distance (de l'ordre de quatre vingts centimètres) de sorte que les poulies 38a, 38b s'élèvent au-dessus de la face supérieure du conteneur. Cette situation est par exemple illustrée sur les figures 1 et 2.

Chaque portique 20, essentiellement constitué du vérin 35 et du chariot 36, est attelé à un compas de déplacement 48 articulé audit rail 22. Ce compas se compose de deux éléments 49,50 articulés l'un à l'autre. Il prend une position pratiquement verticale lorsque le portique est situé au milieu du tronçon 24 (figure 3). L'un des éléments est articulé audit rail tandis que l'autre est articulé à une extrémité du chariot. En outre, le compas ainsi défini est muni d'un vérin d'actionnement 51. Ce compas de déplacement permet de déplacer le portique 20 le long du rail 22. Il se trouve situé à l'autre extrémité dudit premier tronçon 24 par rapport au tronçon basculant 26.

Dans la variante de la figure 8, chaque rail comporte un premier tronçon 24 précité et deux seconds tronçons 26a, 26b, prolongateurs, respectivement agencés pour venir prendre une position horizontale dans le prolongement d'une extrémité correspondante dudit premier tronçon. Les autres éléments du système sont identiques à ceux décrits en référence à la figure 3 et ne seront donc pas décrits plus en détail. Dans cette variante, le portique 20 peut être déplacé d'un côté ou de l'autre de la plateforme. Comme on le verra plus loin, cet agencement permet des manoeuvres qu'il n'était pas possible d'envisager jusqu'à présent avec les matériels existants. Dans cette variante, le déplacement de chaque portique est assuré par d'autres moyens que le compas décrit en

référence à la figure 3. Par exemple, on peut envisager d'associer un moteur au chariot (électrique ou hydraulique).

Selon une autre caractéristique avantageuse, au moins l'un des premiers tronçons 24 d'un rail appartenant à un sous-ensemble 18a ou 18b est assujetti à se déplacer parallèlement à lui-même selon la direction longitudinale de la plateforme. Autrement dit, l'un des sous-ensembles 18a, 18b, au moins, visible sur la figure 1 ou 2, est déplaçable longitudinalement. Dans l'exemple représenté, les deux sous-ensembles sont déplaçables. Ainsi, ledit premier tronçon 24 de rail de chaque sous-ensemble est muni de deux guides 54 (par exemple des tronçons métalliques à profil en C) conformés pour coulisser le long des deux bords longitudinaux de la plateforme. Ces deux guides sont fixés aux deux extrémités du premier tronçon 24. Le déplacement est assuré par un compas de manoeuvre 56 attelé entre ledit premier tronçon et ladite plateforme. Ce compas de manoeuvre est comparable au compas 48, qui permet de déplacer le portique le long du rail. Il est muni d'un vérin d'actionnement 57. Etant articulé entre la plateforme et le centre dudit premier tronçon, il permet de déplacer l'ensemble du rail 22 et du portique 20 (en position de non utilisation) selon la direction longitudinale de la plateforme. Cet agencement permet d'ajuster la position des sous-ensembles 18a, 18b au plus près du conteneur, quelle que soit sa longueur. Ainsi, si on considère la figure 1, les deux compas assurant le déplacement des sous-ensembles 18a et 18b sont complètement refermés de sorte que lesdits sous-ensembles sont espacés d'une distance maximum. Dans cette configuration, il est possible de charger un conteneur de grande longueur, correspondant à la longueur maximum admissible sur la plateforme 14. En revanche, si on considère la figure 2, on voit que les deux compas ont été actionnés pour rapprocher les deux sous-ensembles 18a et 18b l'un de l'autre, ce qui permet le chargement, au centre de la plateforme, d'un conteneur de plus faible longueur. Dans tous les cas, les deux sous-ensembles sont rapprochés du conteneur, ce qui permet de limiter le couple de basculement qui s'exerce sur le portique, lorsque le conteneur est soulevé.

Les différentes possibilités offertes par le système qui vient d'être décrit apparaissent clairement en considérant les dessins.

Notamment, comme indiqué précédemment, le système peut s'adapter à différentes longueurs de conteneur par déplacement des sous-ensembles 18a et 18b, comme cela apparaît en comparant les figures 1 et 2.

Pendant le transport, chaque sous-ensemble a la configuration illustrée sur la figure 3 ou 8, selon la variante considérée. Les figures 4 et 5 illustrent le déchargement à terre du conteneur posé sur la plateforme de la figure 3. Ledit second tronçon 26 de chaque sous-ensemble 18a, 18b est déployé horizontalement. Les béquilles 30 sont mises en place et prennent appui au sol.

Dès lors, le portique peut se déplacer sur l'ensemble du rail 22 au-delà de la plateforme. Pour le déchargement du conteneur, les chaînes de levage sont rattachées aux chaînes 44a, 44b du conteneur, ce qui permet de soulever l'ensemble du conteneur de quelques centimètres au-dessus du niveau de la plateforme. Ensuite, les compas 48 sont actionnés pour déplacer les deux portiques vers l'extrémité du rail au-dessus des béquilles. C'est la situation illustrée à la figure 4. Ensuite, les vérins 35 sont commandés simultanément pour abaisser le conteneur. Les deux tiges se rétractent jusqu'à ce que le conteneur repose au sol, comme illustré à la figure 5.

Les opérations inverses peuvent être exécutées pour transférer un conteneur posé au sol sur la plateforme. Le même système peut aussi être utilisé pour transférer un conteneur de la plateforme d'un véhicule à celle d'un autre véhicule routier ou ferroviaire. Dans ce cas, lesdits seconds tronçons 26 sont amenés à reposer directement sur la plateforme voisine, les béquilles restant repliées le long de ces tronçons.

La figure 6 illustre une autre possibilité du système, à savoir la possibilité de stocker un conteneur sur un autre conteneur déjà posé au sol. Pour ce faire, les vérins 35 sont commandés pour soulever le conteneur posé sur la plateforme à un niveau tel que la base du conteneur pris en charge s'élève au-dessus du conteneur posé au sol. Le transfert latéral du conteneur pris en charge s'opère

de la même façon jusqu'à ce qu'il vienne surmonter le conteneur posé au sol et il suffit ensuite de commander les vérins pour que le conteneur pris en charge soit déposé sur le conteneur posé au sol. Bien entendu, les opérations inverses sont possibles pour prendre en charge le conteneur supérieur et le déposer sur la plateforme. Concrètement, si on considère que la plateforme d'un véhicule de ce

genre se situe généralement entre 1,50 mètre et 1,70 mètre du sol, toutes les opérations indiquées ci-dessus peuvent être exécutées si on utilise des vérins d'environ deux mètres de haut et présentant une course maximum de 1,80 mètre. On peut alors manoeuvrer des conteneurs de 2,50 mètres à 2,60 mètres de haut.

Les possibilités offertes par la variante de la figure 8 apparaissent sur la figure 9. Il est bien entendu possible de réaliser toutes les opérations mentionnées ci-dessus en référence au mode de réalisation de la figure 3. Ces opérations peuvent être exécutées d'un côté ou de l'autre de la plateforme. En outre, on peut utiliser le système pour transférer un conteneur d'un côté de la plateforme à l'autre. Par exemple, s'il est nécessaire de charger un conteneur posé au sol sur lequel se trouve déjà un autre conteneur, il n'est pas indispensable d'avoirs recours à une grue pour dégager le conteneur inférieur.

Le système peut être mis en oeuvre pour prendre en charge dans un premier temps le conteneur supérieur, le déplacer de l'autre côté de la plateforme et le poser au sol (ou sur un autre conteneur, le cas échéant). Ensuite, le système est réutilisé pour prendre en charge le conteneur posé au sol et le charger sur la plateforme. Un tel système est donc très avantageux lorsque le site de stockage des conteneurs est sous-équipé en moyens de manutention.

En variante, les sous-ensembles 18a et 18b peuvent être fixés à la plateforme, c'est-à-dire être montés sans les glissières 54 (les compas 56 étant aussi supprimés), dès lors que ladite plateforme est du type télescopique, c'est- à-dire de longueur ajustable, connu en soi. Dans ce cas, les deux tronçons 24 des deux sous-ensembles sont respectivement fixés à demeure aux extrémités de la plateforme télescopique. Cet agencement est plus simple, robuste et moins coûteux ; il peut donc justifier l'emploi d'une plateforme télescopique.

Claims

REVENDICATIONS 1. Lève conteneur du type installé sur une plateforme roulante (14), caractérisé en ce qu'il comporte deux portiques (20) espacés longitudinalement et agencés sur ladite plateforme de part et d'autre de l'emplacement dudit conteneur, en ce que chaque portique comprend un moyen de levage (34) et est monté mobile sur un rail (22) comprenant un premier tronçon (24) installé transversalement et horizontalement sur ladite plateforme et au moins un second tronçon (26), prolongateur, déplaçable entre une position de non utilisation et une position sensiblement horizontale dans le prolongement dudit premier tronçon au delà d'une extrémité de celui-ci, ledit portique étant déplaçable sur ledit premier tronçon et sur ledit second tronçon, prolongateur.
2. Lève conteneur selon la revendication 1, caractérisé en ce que ledit second tronçon (26), prolongateur, est équipé d'une béquille agencée pour prendre appui au sol lorsqu'il est dans ladite position horizontale,
3. Lève conteneur selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que ledit moyen de levage comporte un vérin (35) dressé sensiblement verticalement.
4. Lève conteneur selon la revendication 3, caractérisé en ce que ledit vérin porte à son sommet au moins une poulie (38a, 38b) sur laquelle s'enroule une chaîne de levage (39a, 39b) ou analogue dont une extrémité est fixe et dont l'autre extrémité porte un moyen de raccordement (41) à un système d'accrochage lié audit conteneur.
5. Lève conteneur selon la revendication 4, caractérisé en ce que ledit vérin porte deux poulies (38a, 38b) sur lesquelles s'enroulent deux chaînes de levage (39a, 39b) parallèles, respectivement.
6. Lève conteneur selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que la base dudit portique forme un chariot (36) muni de roues prenant appui sur des surfaces de roulement dudit rail.
7. Lève conteneur selon la revendication 6, caractérisé en ce que de telles roues sont agencées sur boggies (39,40).
8. Lève conteneur selon la revendication 7, caractérisé en ce que ledit chariot comporte des boggies de roulage (39) et au moins un boggie de reprise

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(40), assujettis à se déplacer sur des bandes de roulement dudit rail situées de part et d'autre de l'axe longitudinal de celui-ci.
9. Lève conteneur selon la revendication 8, caractérisé en ce que ledit chariot comporte deux boggies de roulage (39) situés de part et d'autre dudit moyen de levage.
10. Lève conteneur selon la revendication 8 ou 9, caractérisé en ce que lesdits boggies de roulage (39) sont assujettis à se déplacer sur une bande de roulement définie à la partie supérieure dudit rail, du côté de l'emplacement dudit conteneur par rapport à l'axe dudit rail.
11. Lève conteneur selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'au moins un premier tronçon (24) précité d'un rail précité est assujetti à se déplacer parallèlement à lui-même selon la direction longitudinale de ladite plateforme.
12. Lève conteneur selon la revendication 11, caractérisé en ce que ledit premier tronçon est muni de deux guides (54) conformés pour coulisser le long des deux bords longitudinaux de ladite plateforme.
13. Lève conteneur selon la revendication 11 ou 12, caractérisé en ce qu'il comporte un compas de manoeuvre (56) attelé entre ledit premier tronçon dudit rail et ladite plateforme et en ce que ce compas de manoeuvre est muni d'un vérin d'actionnement (57), pour déplacer l'ensemble dudit rail et dudit portique selon ladite direction longitudinale de ladite plateforme en sorte d'ajuster la position dudit ensemble au plus près dudit conteneur, quelle que soit sa longueur.
14. Lève conteneur selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que chaque portique est attelé à un compas de déplacement (48), articulé audit rail et muni d'un vérin d'actionnement (51), ce compas de déplacement permettant de déplacer ledit portique le long dudit rail.
15. Lève conteneur selon l'une des revendications 1 à 13, caractérisé en ce que chaque rail comporte un premier tronçon (24) précité et deux seconds tronçons (26a, 26b), prolongateurs, respectivement agencés pour venir prendre une position horizontale dans le prolongement d'une extrémité correspondante dudit premier tronçon.

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16. Lève conteneur selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que le ou chaque second tronçon est articulé à une extrémité correspondante dudit premier tronçon.
17. Plateforme roulante, notamment porte conteneur routier ou ferroviaire, caractérisée en ce qu'il est équipé d'un lève conteneur selon l'une des revendications précédentes.