FR2824494A1 - Agitateur magnetique equipe d'une coiffe discoidale chauffable - Google Patents

Abstract

Dans ledit agitateur, un élément chauffant aplati (7) à circonvolutions est plaqué contre la face inférieure d'une coiffe discoïdale (5), en position d'utilisation, avec interposition d'une couche isolante (8). Une plaque de serrage (9), et un corps isolant (10) sous-jacent à cette dernière, pressent à plat l'élément chauffant (7). Ledit corps (10) sépare ou isole la coiffe (5), l'élément (7) et la plaque (9) d'avec une embase (11) fixant ladite coiffe (5) au carter de l'agitateur.

Description

de dégagement C, tel que représenté figure 3 dans le texte.

B20079

D E S C R I P T I O N

AGITATEUR MAGNETIQUE EQUIPE DlUNE COIFFE

DISCO DALE CHAUFFABLE

La présente invention se rapporte à un agitateur ma-

gnétique comprenant un carter destiné à l'entraînement, et une coiffe discoïdale chanffable affectée à un récipient d' agitation, laquelle coiffe discoïdale consiste en un métal et comporte un chanffage électrique à sa face inférieure, un blindage thermique étant prévu entre ledit chauffage électrique et ledit carter de l'agitateur, et ladite coiffe étant une plaque métallique venue d'emboutissage profond, pourvue d'une face inférieure sensiblement plane et d'un rebord dirigé vers le bas en

position d'utilisation.

Un agitateur magnétique de ce genre est connu de par la demande de brevet DE-Al-32 48 455. Le chauffage, situé à la face inférieure de la coiffe discoïdale, revêt alors la forme d'un radiateur tubulaire. Une plaque de pression et une tôle de protection contre les rayonnements, remplissant la fonction d'un panneau de blindage du carter vis-à-vis de la chaleur, se trouvent au-dessous dudit radiateur. L'on a alors prévu des entrefers pouvant être parcourus par des courants d' air engendrés par convection, de telle sorte que la chaleur, difEusée vers le bas par la plaque chauffante, soit maintenue à distance du carter de l'agitateur magnéti que et de l'entraînement logé dans ce dernier, ainsi que de

l'électronique de commande dudit entraînement.

La dissipation de chaleur, par circulation d' air ré sultant d'une convection, n'est toutefois pas très efficace et représente, par ailleurs, une déperdition thermique et

une perte d'énergie.

D'après la demande de brevet DE-A-22 15 798, l'on connaît un agitateur magnétique muni d'une coiffe discoïdale d'un type différent étant donné que ladite coiffe, réalisée sous la forme d'une plaque chanffante, consiste en un matériau isolant thermorésistant' en particulier du verre, du vitrocérame, de la céramique ou de la céramique oxydée. L'on supprime ainsi les avantages d'une cofffe constituce d'un métal. En conséquence, la présente invention a pour objet de fournir un agitateur magnétique du genre mentionné en introduction, dans lequel les avantages d'une cofffe métallique à bonne conductivité thermique soient conservés, et dans lequel des déperditions thermiques par circulations

d'air soient évitées, ou atténuées pour le moins.

Conformément à l'invention, cet objet est atteint par le fait que l'élément chanffant, aplati et s'étendant en décrivant des méandres, est plaqué en position d'utilisation contre la face inférieure de la coiffe discoïdale, avec interposition d'une feuille ou d'une couche isolante; et par le fait que, pour presser à plat l'élément chauffant et sa feuille isolante, l'on a prévu une plaque de serrage et un corps isolant à la face inférieure de cette plaque qui est tournce à l'opposé de la coiffe discoïdale, ledit corps isolant séparant ou isolant la coiffe chauffable, conjointement à son élément chanffant et à la plaque de serrage, d'avec une embase destince à la fixation de ladite coiffe au carter de l'agitateur

magnétique.

Les avantages de la bonne conductivité thermique de meurent conservés grâce au fait que la coiffe discoïdale se présente comme une plaque métallique venue d'emboutissage profond. Le rendement thermique et la conductivité thermique, assurés par l'élément chanffant, sont simultanément amélio rés du fait que ledit élément porte directement à plat, avec cTraonvolutions, contre la face inférieure de la coiffe discoïdale relativement mince, et peut céder sa chaleur à cette coiffe sans devoir chanffer coujointement la délimitation de renfoncements, ni un matériau obLurant lesdits renfoncements. Cela permet d'obtenir une montée en température notablement plus rapide, c'est-à-dire que l'inertie de l'agitateur magnétique est diminuce concernant

le chauffage.

L'on peut, en outre, escompter une meilleure trans mission de la force magnétique à l'aimant agitateur, à par

tir de l'aimant menant.

Le corps isolant, situé à la face inférieure de la coiffe discoïdale, provoque par ailleurs une moindre déper dition thermique au-dessus du carter de l'agitateur magnétique, car on évite des circulations d' air dissipant une chaleur correspondante. Ce corps isolant assure alors également une isolation thermique, de sorte que l'action chauffante du chanffage électrique est concentrée au

maximum sur la coiffe discoïdale.

I1 est particulièrement judicieux que l'élément chauffant aplati soit interposé entre deux couches ou feuilles électriquement isolantes. Du fait que l'élément chauffant est le plus aplati possible et comporte des ré gions chauffantes s'étendant en décrivant des méandres, sa

stabilité propre est faible.

Si ledit élément est placé entre deux feuilles iso-

lantes, ces dernières provoquent d'une part une isolation électrique des phases chauffantes individuelles, les unes vis-à-vis des autres, et stabilisent lensemble structurel unitaire au cours du montage. I1 est en outre possible d' employer, pour presser à plat cet élément chauffant, une plaque de serrage métallique autorisant un bridage

conséquemment bon.

Un autre agencement judicieux de l'agitateur magnétique peut résider dans le fait que la coiffe discoïdale chanffable possède une surface revêtue après l'emboutissage profond, et est notamment pourvue d'un

revêtement réaistant aux produits chimiques ou aux acides.

Cela est pratiquement exclu dans le cas d'une coiffe discoïdale en aluminium venue de coulée, usinée au tour et polie. La coiffe discoïdale peut, par exemple, être chromée ou émaillée, ou être pourvue d'un revêtement céramique, voire d'un revêtement en un métal roLuste ou résistant aux acides, en étant par exemple dorée. Cela permet également d'agiter des fluides agressifs, sans qu'un débordement ou une éclaboussure d'un tel fluide, se produisant sur la coiffe, soit néfaste à cette dernière. De surcroît, égale

ment en présence de fluides non agressifs, il est plus sim-

ple de nettoyer la coiffe après une opération d' agitation.

L'élément chauffant aplati, décrivant des méandres, peut consister en une mince tôle découpée et être produit, en particulier, à partir d'une mince tôle matricée, découpée au laser, découpée aux jets d'eau, et/ou soumise à érosion ou à décapage. Dans tous les cas, cela se solde par une surface aplatie qui peut être plaquée et pressée contre la face inférieure de la coiffe, avec contact à plat correspondant en étant protégée, isolée et stabilisée par

une feuille ou une couche isolante -.

Le côté aplati de l'élément chauffant et de ses pis-

tes conductrices, qui est tourné vers la coiffe discoïdale, peut alors être disposé dans un plan commun. De la sorte, la chaleur engendrée par l'élément chauffant est optimalement induite dans la coiffe discoïdale, également par l'intermédiaire du corps isolant situé au-dessous du chauffage.

La plaque de compression ou de serrage peut présen-

ter, préalablement à son montage, un bombement qui est

aplani à l'issue de la fixation et du montage; et la pré-

contrainte et la force de pression, émanant de ce bombement

au stade de l'aplanissement, peuvent être uniformément ré-

parties sur toute ladite plaque de compression ou de ser-

rage, et sur l'élément chanffant interposé entre des feuil les isolantes. Ainsi, grâce à une telle plaque de serrage qui possède tout d'abord un bombement préalable en position

initiale, c'est-à-dire est précontrainte, la force de pres-

sion peut être adéquatement répercutée, de manière uni-

forme, sur l'élément chanffant de configuration plate ou aplatie, de sorte que celui-ci peut être appliqué le plus s uniformément possible contre la coiffe discoïdale, ce qui se traduit par une bonne distribution de l'énergie

thermique sur ladite coiffe.

I1 est alors propice que la plaque de serrage soit bombée en direction de son centre, et que ce bombement soit

dirigé à l'écart de la coiffe discoïdale en position ini-

tiale; et qu'un élément de fixation vienne sensiblement en prise avec le bombé maximal ou avec le centre du bombement' élément par lequel la plaque de serrage est pressce contre l'élément chauffant, en position d'utilisation, avec apla nissement dudit bombement. Un seul et unique élément de fixation s'avère ainsi respectivement suffisant, au centre de la plaque de serrage ou à l'emplacement bombé au

maximum, pour faire agir ledit bombement à plat.

L'aplanissement du bombement gouverne des forces de rappel ou des forces élastiques correspondantes, qui agissent sur les régions situées sur les côtés du bombement. Ainsi, les régions marginales de la plaque de serrage sont également pressces par une force déterminée en concordance avec

l'élasticité et le bombement de ladite plaque de serrage.

2s Dans ce cas, il est judicieux que ladite plaque de serrage consiste en de l'acier fin, car l'acier fin est doué d'une bonne élasticité propre, c'est-à-dire qu'il peut présenter et répercuter les nécessaires forces de précontrainte ou d'élasticité. Un agencement structurel commode peut prévoir que la plaque de compression ou de serrage présente, au centre du bombement, un évidement, une perforation ou un perçage pour un boulon ou un élément de fixation similaire qui se trouve, en particulier, à la face inférieure de la coiffe 3s discoïdale dont il s'éloigne, et traverse la perforation centrale i et que la plaque de serrage puisse être emprisonnce, dans la région de sa perforation, par un écrou ou un organe complémentaire analogue situé sur ledit boulon, ou élément similaire, sur lequel il peut être vissé. Il suffit par conséquent d'implanter, à la face inférieure de la coiffe discoïdale se présentant généralement comme une coiffe circulaire, au centre ou au milieu de ladite coiffe, un élément de fixation du type cheville qui dépasse vers le bas et traverse, dans ce cas, une région de l'élément chauffant conséquemment dépouillée, et des évidements pratiqués sur la ou les feuille(s) isolante(s); et d"'enfiler" la plaque de serrage sur cet élément de fixation, par sa perforation, pour compléter ensuite ledit élément par une pièce complémentaire, de préférence un écrou, puis d'amener la plaque de serrage, grâce au mouvement de vissage consécutif, à sa position définitive de verrouillage à plat. Cela représente une structure très simple, autorisant également un montage de

simplicité correspondante.

A la place d'un boulon, la face inférieure de la coiffe discoïdale peut également comporter une douille de vissage dotée d'un filetage intérieur et dans laquelle s'adapte une vis de fixation venant coiffer, par sa tête,

la perforation de la plaque de serrage.

La plaque de compression ou de serrage peut 2s consister en de la tôle et peut notamment posséder une, de préférence deux fentes à bords ouverts dont la longueur préétablit la force de serrage ou la souplesse élastique du bombement. De surcroît, ces fentes facilitent l'aplanissement d'un bombement et améliorent l'uniformité de la distribution de la force de serrage sur toute la

plaque de serrage.

En vue de fixer l'embase et le corps isolant à la coiffe discoïdale, cette dernière peut comporter, à sa face inférieure, des douilles de vi s sage ou zones de fixation similaires dans lesquelles s'adaptent des vis de fixation qui traversent ladite embase et ledit corps isolant, et viennent indirectement ou directement en prise avec ladite embase, par leur tête. De la sorte, le montage de l'embase est d'une simplicité comparable à celle du montage de la plaque de serrage. I1 suffit de libérer, aussi bien dans la plaque de serrage que dans la ou les feuille(s) entourant l'élément chauffant, un passage correspondant destiné aux éléments de fixation, et de faire en sorte que les pistes conductrices dudit élément chanffant dégagent les zones de fixation correspondantes. L'embase proprement dite peut être reliée de n'importe quelle manière au carter de l'agitateur magnétique et, de par son action isolante, elle fait en sorte que ledit carter ne soit pratiquement pas échauffé, même lorsqu'une forte puissance de chanffage est

employée sur la coiffe discoïdale.

Un ressort de pression, servant à compenser des mou vements dus à la chaleur, peut être interposé entre la tête des vis de fixation de l'embase, et l'emplacement - à la face inférieure - de ladite embase qui est indirectement sollicité par ladite tête. Cela permet d'absorber et d'amortir les mouvements thermiques considérables en présence d'un fort échauffement, sans que la fixation ne se desserre. Tout l'ensemble structurel unitaire, comprenant la coiffe discoïdale, l'élément chanffant, la plaque de serrage et le corps isolant, conserve simultanément sa

ferme cohésion.

Tout particulièrement lorsqu'on combine quelques-

unes ou plusieurs des caractéristiques et mesures décrites ci-avant, l'on obtient un agitateur magnétique équipé d'une coiffe discoïdale chauffable, qui peut être fabriqué de ma nière simple et économique et qui prodigue une bonne exploitation de l'énergie thermique, sans qu'il soit à craindre que le carter dudit agitateur soit trop fortement échanffé. Des flux tourtillonnaires, parcourant la coiffe, sont simultanément exclus dans la plus large mesure, si bien que l'agitateur peut être utilisé également lorsque le fluide à agiter ne doit pas être réchauffé. Grâce à lTutilisation d'une coiffe venue d'emboutissage profond, celle-ci peut posséder une surface telle qu'elle peut précenter, de manière simple, n'importe quel revêtement et, en particulier, un revêtement résistant aux produits chimiques ou aux acides. L' invention va à présent étre décrite plus en détail, à titre d'exemple nullement limitatif, en regard des dessins schématiques annexés sur lesquels: la figure 1 est une coupe longitudinale d'un agita teur magnétique conforme à l 'invention, comportant une coiffe discoïdale placce au-dessus de son carter renfermant l'entrainement;

la figure 2 est une vue en éclaté illustrant, en su-

perposition, la coiffe discoïdale chauffable, un élément chanffant, deux feuilles isolantes situées de part et d'autre dudit élément, en position d'utilisation, une plaque de serrage sensiblement bombée en position initiale, un corps isolant occupant une position sous-jacente, et l'embase munie d'un orifice central destiné à l'aimant menant de l'entrainement, les pièces précitées étant assemblées et fixées dans la position d'utilisation conforme à la figure 1; la figure 3 représente schématiquement la vue en éclaté de la figure 2, partiellement en coupe longitudinale et observoe à l'oblique par-dessus; et la figure 4 est une vue schématique en éclaté mon trant l'embase, la coiffe discoïdale et les pièces assem blées entre ces dernières, observoes à l'oblique par dessous. Un agitateur magnétique, désigné dans son ensemble par 1, comporte un carter 2 destiné à un entrainement 3 en globant, de manière connue, un aimant menant rotatif 4 cou plé magnétiquement à un autre aimant non illustré, situé dans un récipient d'agitation. A la place d'un aimant 4 ro 3s tatif ou mené en rotation, il serait toutefois également possible de prévoir, d'une manière connue dans le cas dTagitateurs magnétiques, un entraînement à enroulements ou

à champ tournant.

Une coiffe discoïdale 5 chauffable, prévue pour équiper le récipient d' agitation précité, est disposoe horizontalement en position d'utilisation, comme l'atteste clairement une observation de la figure 1. Cette coiffe discoïdale consiste en un métal et présente, à sa face inférieure, un chauffage électrique globalement désigné par 6. Un blindage thermique décrit plus en détail ci-après, interposé entre ce chauffage électrique 6 et le carter 2 de l'agitateur 1, maintient la chaleur engendrce sur la coiffe , par ledit chanffage 6, le plus possible à distance du carter 2 et de l'entraînement 3 de l'agitateur 1, en particulier, également, de la commande électronique dudit

entraînement 3.

Une observation des figures 1 à 3 révèle, au premier chef, que la coiffe discoïdale 5 est une plaque métallique venue d'emboutissage profond, comprenant une face inférieure sensiblement plane et un reLord périphérique ininterrompu 5a, dirigé vers le bas en position d'utilisation. Le chauffage 6 est formé, pour l'essentiel, par un élément chauffant 7 aplati qui s'étend en décrivant des méandres, conformément aux figures 3 et 4, et est plaqué contre la face inférieure de la coiffe 5, en position d'utilisation, avec interposition d'une feuille ou couche isolante 8. Dans l'exemple de réalisation, l'élément 7 est interposé entre deux couches ou feuilles 8 électriquement isolantes, si bien que le chauffage 6 est intégralement matérialisé par cet ensemble structurel unitaire. Lesdites feuilles 8 confèrent, à l'élément 7 très mince et instable, une stabilisation qui facilite le montage. Des phases ou pistes conductrices individuelles 7a de cet élément chauffant électrique s'en trouvent, de sur

croît, isolées les unes des autres.

3s Une plaque de serrage 9 est prévue pour presser à plat lTélément chauffant 7 et ses feuilles isolantes 8 et l'on distingue, à la face inférieure de cette plaque de serrage 9 qui est tournée à l'opposé de la coiffe discoïdale 5, un corps isolant 10 qui sépare et isole ladite coiffe 5, avec son élément chanffant 7 et la plaque de serrage 9, davec une embase 11 concue pour fixer la coiffe 5 au carter 2 de l'agitateur magnétique 1, ladite embase 11 présentant une échancrure centrale 12 relativement grande, dans la-quelle l'aimant menant 4 est disposé le plus près possible de la face inférieure de la

coiffe 5, directement au-dessous du corps isolant 10.

Le corps isolant 10 empêche alors, dans la plus large mesure, un transfert thermique s'opérant depuis le chanffage 6 jusqu'à l'aimant 4 précité et jusqu'à l'entraînement 3, ainsi que vers le carter 2 de l'agitateur IS magnétique 1. Les déperditions thermiques du chanffage 6

sont conséquemment modestes.

D'une manière non illustrée en détail, la coiffe discoïdale 5 chauffable peut posséder une surface revêtue à l'issue de l'emboutissage profond, et être notamment pourvue d'un revêtement résistant aux produits chimiques et aux acides. Elle peut par exemple être chromée ou émaillée, voire être munie d'un revêtement céramique ou d'un revêtement en un métal robuste ou résistant aux acides, en étant par exemple dorée. La coiffe 5 demeure ainsi intacte, même si des fluides agressifs devaient être agités et devaient sortir du récipient d' agitation. En outre, une coiffe 5 ainsi revêtue peut étre bien entretenue et nettoyée. L'élément chauffant 7 aplati, s'étendant en décrivant des méandres, est constitué d'une mince tole découpée et peut, par exemple, étre produit à partir d'une tôle matricée, découpée au laser, découpée aux jets d'eau et/ou érodée ou décapée. Par exemple, une érosion permet de produire les pistes conductrices 7a individuelles d'une manière très précise et avec dimensionnement conséquemment constant, si bien que l'effet de chanffage est conséquemment réparti de manière uniforme sur la totalité

de l'élément chanffant 7.

En position d'utilisation, le côté aplati de l'élé-

ment chauffant 7 et de ses pistes conductrices 7a, qui est tourné vers la coiffe discoïdale 5, se trouve dans un plan commun occupant, plus précisément, une position directement

sous-jacente à la face inférieure de ladite coiffe 5.

Cela est favorisé par la plaque 9 de compression ou de serrage déjà mentionnce qui présente conformément à la figure 2, préalablement à son montage, un bombement - quand bien même modeste - aplani à l'issue de la fixation et du montage. Le bombement et le matériau de cette plaque 9 sont choisis de façon telle que la précontrainte et la force de pression, émanant dudit bombement au stade de l'aplanisse ment, soient uniformément réparties sur toute ladite plaque 9 et, par conséquent aussi, sur l'élément chanffant 7

interposé entre des feuilles isolantes 8.

Conformément à la figure 2, ladite plaque de serrage 9 est bombée vers son centre en position initiale, et ce

bombement est dirigé à l'écart de la coiffe discoïdale 5.

Le bombé maximal, situé au centre du bombement dans l'exemple de réalisation, offre une prise à un élément de fixation 13 (figure 1) par lequel la plaque 9 est pressce contre l'élément chanffant 7, en position d'utilisation, avec aplanissement dudit bombement. Dans ce cas, la plaque 9 consiste commodément en de l'acier fin, car cela permet

d'obtenir un effet élastique conséquemment bon.

Au centre du bombement, la plaque 9 de compression ou de serrage possède une perforation 14 destince à un boulon 15 qui est fixé à la face inférieure de la coiffe discoïdale 5, dont il s'éloigne verticalement vers le bas, et qui traverse ladite perforation centrale 14 en position d'utilisation. Dans la région de sa perforation 14, la plaque 9 est emprisonnée par un écrou 16 venant en prise avec le boulon 15 sur lequel il peut être vissé, de telle sorte que ladite plaque 9, venant tout d'abord buter contre le chanffage 6 par ses bords, soit également pressoe à plat

dans sa région centrale.

L'on pourrait également envisager un agencement in-

verse dans lequel la face inférieure de la coiffe s discoïdale 5 présente, centralement, une douille de vissage pourvue d'un filetage intérieur, dans laquelle s'adapte une vis de fixation venant coiffer, par sa tête, la perforation

14 de la plaque de serrage 9.

Une autre possibilité consiste à configurer la plaque de serrage 9 sous la forme d'un écrou élastique, c'est-à-dire de la munir d'un filetage intérieur dans la

région du boulon central.

La plaque de compression ou de serrage consiste judicieusement en de la tole et comprend une ou, commodément, au moins deux fentes 17 à bords ouverts dont la longueur préétablit la force de serrage ou la souplesse élastique du bombement, et contribue également à faire en sorte que ce bombement puisse étre aplani sur toute la surface de la plaque de serrage 9, sans provoquer des

gauchissements localisés.

Pour fixer l'embase 11 et le corps isolant 10 à la coiffe discoïdale 5, cette dernière présente à sa face inférieure, dans l'exemple de réalisation, des douilles de vissage 18 qui pourraient toutefois aussi étre réalisoes d'une autre facon, en tant que zones de fixation. Des vis de fixation 18a, s'adaptant dans ces zones de fixation et traversant l'embase 11 et le corps isolant 10, de méme que le chauffage 6, viennent en prise avec ladite embase 11, par leur tête 19, directement ou - dans l'exemple de réalisation - indirectement. Ainsi, l'embase peut être fixce à la coiffe discoïdale 5 à l'aide de ces vis de fixation 18a et de leurs têtes 19, ce qui provoque également la coLésion et la compression de toutes les pièces discoïdales interposées entre ladite embase 11 et ladite coiffe 5. Il peut alors être prévu, sur un bord supérieur lla de l'embase 11, un léger rétrécissement diamétral affecté au bord 5a de la coiffe 5 qui est dirigé vers le bas avec détordement, à cet emplacement; et une isolation annulaire 20 qui, en position de montage, vient se placer entre une face extrême 5b dudit bord 5a, et ce rétrécissement diamétral réservé sur l'embase, et qui empêche le plus possible un transfert thermique dans cette zone.

Pour pouvoir compenser des mouvements dus à la cha-

leur, à l'intérieur de l'ensemble unitaire formé par l T em base 11 et la coiffe discoïdale 5, ainsi que par des pièces situées entre ces dernières, un ressort de pression 21 est respectivement placé entre la tête 19 des vis de fixation

18a affectées à l'embase 11, et l' emplacement de ladite em-

base 11 qui est indirectement sollicité par ladite tête 19.

De la sorte, des mouvements provoqués par la chaleur peuvent s'opérer sans dissociation de la fixation

réciproque des pièces individuelles.

Le ressort de pression 21 respectif peut consister en de l'acier fin, de sorte que, du fait de la conductivité thermique relativement faible de ce matériau, ledit ressort

agit également comme un corps isolant et contribue à inter-

dire un transfert thermique jusque dans le carter, à partir

de la coiffe discoïdale 5 chauffée.

L'agitateur magnétique 1 comporte, au-dessus de son carter 2 renfermant un entraînement 3 et un aimant mené 4 ou un entraînement à enroulements ou à champ tournant, ainsi qu'une commande, une coiffe discoïdale 5 chauffable qui est affectée à un appareil d'agitation logeant un aimant agitateur devant être mis en rotation par l'aimant menant 4, ou par un élément similaire. Cette coiffe discoïdale 5 est une plaque métallique venue d'emboutissage profond, dotée d'une face inférieure sensiblement plane contre laquelle un élément chauffant 7 aplati, s'étendant en décrivant des méandres, est pressé à plat avec interposition d'une feuille ou couche isolante 8, ce pour quoi il est prévu une plaque de serrage 9. Ladite plaque 9 est susjacente à un corps isolant lO, au- dessous duquel se trouve une embase ll destinée à fixer la coiffe 5 au carter 2. Cela a pour effet de maintenir la chaleur, émanant de la coiffe 5 chauffable, le plus possible à distance du carter 2 et du contenu de celui-ci, sans aucune circulation d' air

et, par conséquent, sans déperdition thermique.

Il va de soi que de nombreuses modifications peuvent être apportées à l'agitateur décrit et représenté, sans

sortir du cadre de l'invention.

Claims (16)

- R E V E N D I C A T I O N S

1. Agitateur magnétique (1) comprenant un carter (2) destiné à l'entraînement (3), et une coiffe discoïdale S chanffable (5) affectée à un récipient d' agitation, laquelle coiffe discoïdale (5) consiste en un métal et comporte un chauffage électrique (6) à sa face inférieure, un blindage thermique étant prévu entre ledit chanffage électrique (6) et ledit carter (2) de l'agitateur (1), et ladite coiffe (5) étant une plaque métallique venue dlemboutissage profond, pourvue d'une face inférieure sensiblement plane et d'un rebord (5a) dirigé vers le bas en position d'utilisation, agitateur caractérisé par le fait que l'élément chauffant (7), aplati et s'étendant en IS décrivant des méandres, est plaqué en position d'utilisation contre la face inférieure de la coiffe discoïdale (5), avec interposition d'une feuille ou d'une couche isolante (8); et par le fait que, pour presser à plat l'élément chanffant (7) et sa feuille isolante (8), l'on a prévu une plaque de serrage (9) et un corps isolant

(10) à la face inférieure de cette plaque (9) qui est tour-

née à l'opposé de la coiffe discoïdale (5), ledit corps isolant (10) séparant ou isolant la coiffe chauffable (5), conjointement à son élément chanffant (7) et à la plaque de serrage (9), d'avec une embase (11) destinée à la fixation de ladite coiffe (5) au carter (2) de l'agitateur

magnétique (1).

2. Agitateur magnétique selon la revendication 1, caractérisé par le fait que l'élément chanffant aplati (7) est interposé entre deux couches ou feuilles (8)

électriquement isolantes.

3. Agitateur magnétique selon la revendication 1 ou 2, caractérisé par le fait que la coiffe discoïdale chauffable (5) possède une surface revêtue après l'emboutissage profond, et est notamment pourvue d'un

revêtement résistant aux produits chimiques ou aux acides.

4. Agitateur magnétique selon l'une quelconque des

revendications 1 à 3, caractérisé par le fait que la coiffe

discoïdale (5) est chromée ou émaillée, ou est pourvue d'un revêtement céramique, voire d'un revêtement en un métal ro

s buste ou résistant aux acides, en étant par exemple dorce.

5. Agitateur magnétique selon l'une quelcouque des

revendications 1 à 4, caractérisé par le fait que l'élément

chauffant aplati (7), décrivant des méandres, consiste en une mince tôle découpée et est produit, en particulier, à

partir d'une mince tôle matricée, découpée au laser, décou-

pée aux jets d'eau et éventuellement, ou en variante, sou-

mise à érosion ou à décapage.

6. Agitateur magnétique selon l'une quelconque des

revendications 1 à 5, caractérisé par le fait que le côté

aplati de l'élément chauffant (7) et de ses pistes conduc-

trices (7a), qui est tourné vers la coiffe discoïdale (5),

est disposé dans un plan commun.

7. Agitateur magnétique selon l'une quelconque des

revendications 1 à 6, caractérisé par le fait que la plaque

(9) de compression ou de serrage présente, préalablement à son montage, un bombement qui est aplani à l'issue de la fixation et du montage; et par le fait que la précontrainte et la force de pression, émanant de ce bombement au stade de l'aplanissement, sont uniformément réparties sur toute ladite plaque (9) de compression ou de serrage, et sur l'élément chauffant (7) interposé entre des

feuilles isolantes (8).

8. Agitateur magnétique selon l'une quelconque des

revendications 1 à 7, caractérisé par le fait que la plaque

de serrage (9) est bombée en direction de son centre, et ce bombement est dirigé à l'écart de la cofffe discoïdale (5) et par le fait qu'un élément de fixation (13) vient sensiblement en prise avec le bombé maximal ou avec le centre du bombement, élément par lequel la plaque de serrage (9) est pressoe contre l'élément chauffant (7), en

position d'utilisation, avec aplanissement dudit bombement.

9. Agitateur magnétique selon l'une queleonque des

revendications 1 à 8, caractérisé par le fait que la plaque

de serrage (9) consiste en de l'acier fin.

10. Agitateur magnétique selon l'une queleonque des

S revendications 1 à 9, caractérisé par le fait que la plaque

(9) de compression ou de serrage présente, au centre du bombement, un évidement, une perforation (14) ou un percage pour un boulon (15) ou un élément de fixation similaire qui se trouve, en particulier, à la face inférieure de la coiffe discoïdale (5) dont il s'éloigne, et traverse la perforation centrale (14) ou la configuration similaire i et par le fait que la plaque de serrage (9) est emprisonnée, dans la région de sa perforation (14), par un écrou (16) ou un organe complémentaire analogue situé sur ledit boulon (15), ou élément similaire, sur lequel il peut

être vissé.

11. Agitateur magnétique selon l'une quelcouque des

revendications 1 à 9, caractérisé par la présence, à la

face inférieure de la coiffe discoïdale (5), d'une douille de vissage dotée d'un filetage intérieur et dans laquelle s'adapte une vis de fixation venant coiffer, par sa tête,

la perforation (14) de la plaque de serrage (9).

12. Agitateur magnétique selon l'une quelconque des

revendications 1 à 11, caractérisé par le fait que la

plaque de serrage (9) est réalisée sous la forme d'un écrou élastique dans la région du boulon central, c'est-à-dire

qu'elle comporte un filetage intérieur.

13. Agitateur magnétique selon l'une quelconque des

revendications 1 à 12, caractérisé par le fait que la

plaque (9) de compression ou de serrage consiste en de la tôle et possède notamment une, de préférence deux fentes (17) à bords ouverts dont la longueur préétablit la force

de serrage ou la souplesse élastique du bombement.

14. Agitateur magnétique selon l T une quelconque des

revendications 1 à 13, caractérisé par le fait que, en vue

de fixer l'embase (11) et le corps isolant (10) à la coiffe

discoïdale (5), cette dernière comporte, à sa face infé-

rieure, des douilles de vissage ou zones de fixation simi-

laires dans lesquelles s'adaptent des vis de fixation (18a) qui traversent ladite embase (11) et ledit corps isolant (10), et viennent indirectement ou directement en prise

avec ladite embase (11), par leur tête (19).

15. Agitateur magnétique selon l'une queleonque des

revendications 1 à 14, caractérisé par le fait qu'un

ressort de pression (21), servant à compenser des lO mouvements dus à la chaleur, est interposé entre la tête (19) des vis (18a) de fixation de l'embase (11), et l'emplacement de ladite embase (11) qui est indirectement

sollicité par ladite tête (19).

16. Agitateur magnétique selon l'une quelconque des

revendications 1 à 15, caractérisé par le fait que le(s)