FR2816198A1 - Procede de fabrication et chapes pour la realisation de protheses dentaires - Google Patents

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Abstract

L'invention concerne un procédé de fabrication et des chapes pour la réalisation de prothèses dentaires.Le procédé de l'invention est caractérisé en ce qu'on positionne au moins une bague en un matériau polymérique thermorétractable autour du die et en ce qu'on la fait se thermorétracter sur le die.L'invention trouve application dans le domaine de la fabrication de prothèses dentaires, notamment.

Description

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L'invention concerne un dispositif et un procédé pour la fabrication de prothèses dentaires. Le dispositif résout les impératifs d'isolement et de protection des modèles de travail, de l'espacement entre le modèle de travail et la restauration prothétique et constitue un support calibré pour la réalisation des maquettes en cire ou en composite. Le procédé est l'élaboration de la restauration prothétique en utilisant ce dispositif.
Actuellement, pour réaliser une prothèse dentaire telle qu'une couronne ou un bridge, le praticien doit tout d'abord préparer en bouche la partie coronaire de la dent devant recevoir la prothèse, en la mettant de dépouille, en forme de tronc de cône, pour permettre l'insertion et la désinsertion de la couronne. Il meule ensuite la face supérieure, dite face occlusale, de la dent pour laisser la place nécessaire au matériau de la restauration prothétique entre la dent taillée et les dents antagonistes afin de permettre une occlusion correcte et confortable des maxillaires.
On fabrique ensuite à partir d'empreintes prises en bouche une réplique exacte, en plâtre spécial pour l'art dentaire, très dur et très précis, de l'arcade dentaire avec la (ou les) dent taillée, qui est un modèle de travail qui va servir à façonner la prothèse, ainsi qu'un moulage de l'arcade antagoniste.
Le modèle de travail est préparé de façon à ce que la réplique de la (ou des) dent (s) taillée (s) puisse être retirée et repositionnée exactement sur le moulage de l'arcade dentaire. On appelle cet élément amovible, qui est l'exacte réplique en plâtre de la dent taillée en bouche, un die.
La prothèse terminée peut être en métal précieux ou non précieux ou peut avoir une infrastructure en métal recouverte de résine ou de céramique. Dans tous ces cas, il faut au préalable réaliser sur le die en plâtre une maquette en cire de cette prothèse qui sera ensuite transformée en l'un ou l'autre de ces matériaux. La prothèse peut aussi être en matériau composite, et, dans ce cas, le composite sera appliqué et sculpté directement sur le die.
Ces procédés de fabrication présentent plusieurs inconvénients.
Tout d'abord, lors de la réalisation de la maquette en cire de la prothèse à obtenir ou de la réalisation de cette prothèse en matériau composite, la cire chaude ou le composite peuvent coller au die en plâtre qui est poreux. Il est donc nécessaire d'isoler le plâtre qui constitue le die avant d'appliquer la cire ou le composite.
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Ensuite, la dent préparée est striée de microrainures dues au grain des fraises utilisées pour la meuler. Ces microrainures se retrouvent aussi sur l'empreinte et donc sur le die et constituent autant de points de microrétentions qui gênent la désinsertion du composite ou de la cire. Il est donc nécessaire de lisser la surface du die.
Enfin, il est nécessaire de prévoir un espace entre la dent préparée et la prothèse afin de faciliter l'insertion et la désinsertion de la prothèse et de laisser la place au ciment de scellement ou de collage qui va servir à fixer la prothèse sur la dent préparée.
A l'heure actuelle, pour résoudre ces problèmes, on applique sur le die en plâtre des couches successives de peinture ou de vernis cellulosique, ce qui isole et lisse le die et crée l'espacement nécessaire entre la prothèse terminée et la dent.
Les fabricants de ces produits indiquant l'épaisseur déposée pour une couche, on doit donc passer le nombre de couches nécessaires pour obtenir l'épaisseur désirée.
Cette méthode présente des inconvénients, le principal étant son manque de précision. En effet, l'épaisseur indiquée par le fabricant s'applique à une couche régulière ce qui n'est pas le cas dans la pratique : les moignons dentaires, et donc les dies, sont petits et lorsqu'on les peint, les couches de peinture se chevauchent, le pinceau dépose une couche mince au centre et plus épaisse sur les côtés. De plus, ces peintures et vernis sont à base de solvants volatils. Or, il règne une température élevée dans le laboratoire de prothèse dentaire, due à la présence de fours, de becs Bunsen allumés, qui fait évaporer le solvant des peintures et vernis. Ceux-ci s'épaississent, le pinceau et les bords du flacon, sur lesquels on essuie le pinceau, s'encrassent. Il est prévu, pour pallier ces inconvénients de diluer les peintures et vernis épaissis, mais dans ce cas il n'y a aucun contrôle de la fluidité de la solution et donc l'épaisseur d'une couche indiquée par le fabricant n'est plus la bonne. Avec ce système, on ne peut ni contrôler la dimension de l'espacement créé, ni la mesurer.
Une fois le die et le modèle de travail préparés, l'élaboration de la maquette en cire commence par le dépôt d'une première couche de cire par la méthode de dépôt ou par la méthode au trempé.
Dans le cas de la réalisation d'une maquette en cire par dépôt, qui consiste à déposer des couches successives de cire sur le die, il faut désinsérer et réinsérer
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la chape en cire du die afin de vérifier, après le dépôt des premières couches de cire et avant de poursuivre l'élaboration de la maquette en cire, que celle-ci peut être enlevée du die. Cette opération est délicate et peut échouer soit parce que la cire est collée au die, soit parce que la chape est trop mince et se casse. En effet, il est nécessaire d'examiner, dès le dépôt des premières couches de cire, la surface interne de la maquette en cours de réalisation, pour déceler des manques ou des anomalies qui pourraient ensuite compromettre le travail définitif, c'est-à-dire les fissures, amorces de rupture, bulles d'air ou inclusions de particules étrangères.
Les mêmes inconvénients se retrouvent avec la méthode de fabrication au trempé, cette méthode consistant à tremper le die dans un bain de cire fondue et à laisser ensuite la cire refroidir, avec de plus un inconvénient supplémentaire dû à la nature de la cire utilisée dans ce cas : c'est une cire spéciale qui est dure, cassante et dont la découpe est difficile.
Il existe une méthode de fabrication, rarement utilisée d'une chape de support thermoformée, cette technique consistant à remplacer les premières couches de cire précédemment décrites par une chape en matière plastique obtenue par thermoformage sous vide. Cela implique tout d'abord, un inconvénient économique dû à l'achat d'une machine à thermoformer et au temps nécessaire pour réaliser la chape. Egalement, les feuilles de matière plastique utilisées mesurent généralement 13 cm x 13 cm. Or, les chapes nécessitent au maximum une surface de 2 cm x 2 cm et on jette pratiquement toute la matière première à chaque opération. Il y a de plus des inconvénients techniques car l'épaisseur des chapes n'est pas constante, les parties en relief étant plus minces.
De plus, les chapes sont épaisses et rigides car l'épaisseur minimale des feuilles utilisées est de 0,5 mm. Cette épaisseur et cette rigidité empêchent leur application intime sur le die. Il faut aussi les découper aux limites de la préparation sans abîmer le die. Toutes ces difficultés en limitent l'usage.
Ensuite, dans ces trois procédés de fabrication, la maquette en cire obtenue est séparée du die. Le die reste recouvert du vernis et/ou de la peinture. La maquette en cire est alors revêtue d'un plâtre spécial et placée dans un four. La cire brûle, est éliminée et est remplacée par le métal, celui dans lequel la prothèse est à réaliser, en fusion qui prend la place et la forme de la maquette en cire.
L'invention vise à pallier les inconvénients de l'art antérieur en proposant des chapes d'espacement, des chapes d'isolement du modèle de travail et des
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chapes de soutien, également appelées supports, pour la fabrication de maquettes en cire, ayant une épaisseur choisie et maîtrisée, ainsi qu'un procédé de fabrication de prothèses dentaires utilisant ces chapes.
À cet effet, l'invention propose un procédé de fabrication de prothèses dentaires caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes : a) fabrication d'une réplique exacte appelée die, en plâtre, de la dent à restaurer préparée, b) pose d'au moins une bague en un matériau polymérique thermorétractable autour du die, la bague ayant une section interne supérieure à la section externe la plus forte du die et une hauteur supérieure à la hauteur du die, la différence de hauteur entre le die et la bague étant proportionnelle à la largeur de la face occlusale du die, c) chauffage de la bague tout en refermant son extrémité supérieure sur la face occlusale du die, d) fabrication d'une maquette en cire de la prothèse, ou de la prothèse elle-même, sur le die recouvert de la bague thermorétractée, et, e) le cas échéant, fabrication de la prothèse à obtenir à partir de la maquette en cire obtenue à l'étape (d).
De préférence, ledit matériau polymérique thermorétractable est du polyéthylène, du polypropylène, du polychlorure de vinyle (PVC), du polytétrafluoréthylène (PTFE), un silicone, un fluoropolymère, ou un fluorure de polyvynilidène modifié du type KYNAW.
Le plus préférablement ledit matériau polymérique thermorétractable est
Figure img00040001

un fluorure de polyvynilidène modifié du type KYNAR*.
Dans tous les cas, de préférence ledit matériau polymérique thermorétractable a un rapport de rétraction d'environ 2 : 1.
L'invention propose également une chape d'espacement pour la fabrication de prothèses dentaires, caractérisée en ce qu'elle est constituée d'au moins une bague en un matériau polymérique thermorétractable et destiné à être thermorétracté.
De préférence ledit matériau polymérique thermorétractable est du polyéthylène, du polypropylène, du polychlorure de vinyle (PVC), du polytétrafluoréthylène (PTFE), du silicone, un fluoropolymère, ou un fluorure de polyvynilidène modifié du type KYNAR*.
Le plus préférablement, ledit matériau polymérique thermorétractable est
Figure img00040002

un fluorure de polyvynilidène modifié du type KYNAR""
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Dans tous les cas, de préférence ledit matériau polymérique thermorétractable a un rapport de rétraction d'environ 2 : 1.
Selon un mode de réalisation préféré, la chape d'espacement de l'invention est une bague telle que définie ci-dessus qui a une épaisseur avant rétraction de 30 à 100 m, une épaisseur après rétraction de 60 à 200 um, une hauteur avant rétraction de 10 à 20 mm, une section interne avant rétraction de 6 à 13 mm et qui a une forme cylindrique ou tronconique avec un angle de cône de 4 à 6 .
L'invention propose encore un support calibré ou chape de soutien pour la fabrication de maquettes en cire de prothèses dentaires, caractérisé en ce qu'il est constitué d'au moins une bague en un matériau polymérique thermorétractable et destiné à être thermorétracté.
De préférence, ledit matériau thermorétractable est du polyéthylène, du polypropylène, du polychlorure de vinyle (PVC), du polytétrafluoréthylène (PTFE), du silicone, un fluoropolymère, ou un fluorure de polyvynilidène modifié du type KYNAR".
Le plus préférablement, ledit matériau polymérique thermorétractable est un fluorure de polyvynilidène modifié du type KYNAR"".
Dans tous les cas, de préférence ledit matériau polymérique thermorétractable a un rapport de rétraction d'environ 2 : 1.
Un support calibré selon l'invention est caractérisé en ce que la bague a une épaisseur avant rétraction de 250 à 400 um, une hauteur avant rétraction de 10 à 20 mm, une section interne avant rétraction de 6 à 18 mm, une forme cylindrique ou tronconique avec un angle de cône de 4 à 6 . De préférence ledit matériau polymérique thermorétractable est transparent.
L'invention propose finalement une chape d'isolement pour la fabrication de prothèses dentaires en matériau composite, caractérisée en ce qu'elle est constituée d'au moins une bague en un matériau polymérique thermorétractable et destiné à être thermorétracté.
De préférence, ledit matériau polymérique thermorétractable est du polyéthylène, du polypropylène, du polychlorure de vinyle (PVC), du polytétrafluoréthylène (PTFE), du silicone, un fluoropolymère, ou un fluorure de polyvynilidène modifié du type KYNAR*.
Le plus préférablement ledit matériau polymérique thermorétractable est
Figure img00050001

un fluorure de polyvynilidène modifié du type KYNAR"'.
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Avantageusement ledit matériau thermorétractable a un rapport de rétraction d'environ 2 : 1.
La chape d'isolement préférée selon l'invention est caractérisée en ce que la bague a une épaisseur avant rétraction de 250 à 800 um, une hauteur avant rétraction de 10 à 20 mm, une section interne avant rétraction de 6 à 18 mm, et en ce qu'elle a une forme cylindrique ou tronconique avec un angle de cône de 4 à 6 .
L'invention sera mieux comprise et d'autres buts, caractéristiques, détails et avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement au cours de la description qui va suivre, qui est faite en référence aux figures annexées dans lesquelles : - la figure 1 représente schématiquement une vue en coupe d'une chape selon l'invention, avant rétraction, positionnée autour d'un die, - la figure 2 représente schématiquement une vue en coupe du die recouvert de la chape selon l'invention, rétractée, - la figure 3 représente schématiquement une vue en coupe selon l'axe 111-111 de la figure 2, du die recouvert de la chape selon l'invention, rétractée, représenté dans la figure 2, et - la figure 4 représente schématiquement une vue en coupe d'un die recouvert de la chape selon l'invention, rétractée, elle-même recouverte d'une prothèse.
Tout d'abord, le procédé de fabrication de l'invention sera décrit en référence aux figures 1 à 4.
Le procédé de fabrication d'une prothèse dentaire de l'invention s'applique à la fabrication de prothèses fixées ou conjointes qui désignent les couronnes et les bridges qui sont scellés sur les dents et sont donc inamovibles.
On appelle couronne un élément prothétique unitaire qui recouvre une dent délabrée, qui a été soignée, pour en restaurer l'anatomie et empêcher son éclatement. Une couronne peut également recouvrir une dent saine en tant que pilier de bridge.
On appelle un bridge un élément prothétique plural dont le but est de remplacer une ou plusieurs dents absentes. Les éléments de soutien mécanique qui sont appelés piliers de bridge sont solidarisés par la travée du bridge. Ensuite, des éléments sont sculptés sur la travée du bridge à la forme de la prothèse finale. Les éléments sculptés sur la travée remplaçant les dents absentes sont appelés pontiques.
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Ainsi, comme on l'a déjà dit, pour réaliser la prothèse dentaire voulue, et plus particulièrement pour réaliser une couronne pour restaurer une dent délabrée ou pour recouvrir une dent saine en tant que pilier de bridge, on réalise tout d'abord un die, noté 1 dans les figures, en plâtre qui est la réplique exacte de la dent support préparée.
C'est sur ce die 1 que sera réalisée, une maquette en cire de la prothèse elle-même, cette maquette en cire étant ensuite transformée en une couronne terminée. Cette couronne peut être en résine ou en métal précieux ou non précieux ou peut être constituée d'une infrastructure en métal recouverte de résine ou de céramique. Alternativement la prothèse peut être formée par sculpture directement sur le die, lorsque la prothèse est en un matériau composite.
Comme on l'a déjà également dit, il est nécessaire tout d'abord de prévoir un espace entre la couronne et la dent préparée qu'elle va recouvrir pour laisser la place au ciment de scellement qui permettra de sceller la prothèse à la dent.
À cet effet, à l'heure actuelle, le die est recouvert d'une peinture ou d'un vernis du type cellulosique. Mais, comme on l'a déjà dit et pour les raisons déjà explicitées ci-dessus cette technique ne permet pas d'obtenir un espacement ayant une épaisseur non seulement uniforme et précise, mais également mesurable. De plus, ce vernis, ou cette peinture, ne forme pas une chape amovible et repositionnable en cours de travail.
D'autre part, lorsque la prothèse à obtenir est une prothèse en métal précieux ou non précieux ou est constituée d'une infrastructure en métal recouverte de résine ou de céramique, la réalisation d'une maquette en cire directement sur le die en plâtre pose les problèmes déjà évoqués.
Egalement, en particulier lorsque la prothèse à obtenir est à réaliser en un matériau composite, le matériau composite colle au plâtre et lors de son retrait du die, la prothèse peut être détruite ou au moins fragilisée. Afin, d'éviter ces problèmes, le procédé de l'art antérieur consiste à recouvrir le die en plâtre d'un vernis au silicone, en tant qu'isolant.
Cependant, les matériaux composites existant actuellement ne collent pas au silicone et, lorsque l'on fait les essais d'adaptation sur l'empreinte en plâtre, la chape en silicone se détache de la prothèse en matériau composite et de l'empreinte en plâtre et il est alors impossible de repositionner cette chape en silicone, dans la prothèse en matériau composite et sur le die en plâtre. Il est alors
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très difficile d'obtenir une prothèse parfaitement adaptée à l'anatomie de la dent à recouvrir par la prothèse en fonction de l'anatomie des dents l'entourant et des dents présentes sur l'arcade dentaire opposée.
Avec le procédé de fabrication d'une prothèse dentaire selon l'invention, tous les problèmes précédemment décrits sont résolus en permettant la réalisation rapide, facile et économique de chapes, soit d'espacement, soit d'isolement c'est-àdire qui isolent le die 1 en plâtre, de la cire constituant la maquette ou du matériau composite constituant la prothèse finale, soit d'une infrastructure (chape) de soutien ou support pour la réalisation d'une maquette en cire ou de la prothèse en matériau composite, soit d'une chape qui sera les trois à la fois, c'est-à-dire qui remplira simultanément les fonctions de chapes d'espacement, d'isolement et de support.
En effet, l'invention consiste, après avoir fabriqué le die 1 en plâtre, de la dent à recouvrir par la prothèse, à placer au moins une bague 2 en un matériau thermorétractable autour de ce die. Cette bague 2 a, comme représenté en figure 1, une section interne supérieure à la section externe du die en plâtre 1 et une hauteur également supérieure à celle du die 1. La différence de hauteur entre le die 1 et la bague 2 est proportionnelle à la largeur de la surface occlusale 3 du die 1.
En effet, l'étape suivante du procédé de fabrication d'une prothèse dentaire selon l'invention, consiste à faire se rétracter la bague 2, par application de chaleur, sur le die 1. Pendant cette opération, on rabattra l'extrémité supérieure de la bague 2 sur la table occlusale 3, pour recouvrir totalement ou partiellement cette table occlusale.
Il est à noter ici que la bague 2 étant en un matériau polymérique, elle ne doit pas être chauffée par une flamme directe et au-dessus de sa température de rétraction car elle serait détruite par combustion.
Lorsque rétractée et comme représentée en figures 2 et 3, la bague 2' entoure et enserre complètement la périphérie du die 1 et recouvre totalement ou partiellement la table occlusale 3 de celui-ci.
La bague 2 peut avoir une forme cylindrique ou tronconique, selon la dent que la prothèse doit recouvrir. La bague 2 est en un matériau thermorétractable, de préférence en un matériau rétractable à une température entre 120 C et 175 C. De préférence, le matériau constituant la bague a un rapport de rétraction de 2 : 1,
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c'est-à-dire qu'en se rétractant totalement, la bague rétractée 2'a une épaisseur deux fois supérieure à l'épaisseur de la bague 2 non rétractée.
Cependant, bien évidemment, des matériaux thermorétractables ayant un rapport de rétraction supérieur ou inférieur pourront être utilisés, l'essentiel étant d'obtenir, après rétraction l'épaisseur désirée.
A titre d'exemple, la bague 2 pourra être en polyéthylène, en polypropylène, en polychlorure de vinyle (PVC), en polytétrafluoréthylène (PTFE), en silicone, en fluoropolymère, ou en un fluorure de polyvynilidène modifié.
Un matériau préféré est un fluorure de polyvynilidène modifié du type de celui vendu sous la marque KYNAR""par la société RAYCHEM.
En effet, les bagues réalisées en un matériau du type KYNAR, avant et après rétraction, sont assez rigides pour être manipulées sans s'écraser et assez souples pour être facilement découpées avec des ciseaux fins et courbes.
Egalement, elles ne collent pas au plâtre du die.
Ensuite, comme représenté en figure 4, le procédé de fabrication de l'invention consiste à former et sculpter sur le die 1 muni da sa bague rétractée 2', soit une maquette en cire de la prothèse à obtenir, auquel cas l'étape suivante du procédé de l'invention consistera à couler la prothèse en le matériau en métal précieux ou non précieux, ou en résine, dans cette maquette en cire pour obtenir la forme voulue, soit à former directement sur l'empreinte 1 munie de sa bague rétractée 2'la prothèse 4 en matériau composite.
Selon la fonction de la bague 2 de l'invention, on choisira l'épaisseur avant rétraction de la bague 2 en fonction de l'épaisseur voulue après rétraction de la bague 2'.
D'une manière générale, la bague 2 a une forme cylindrique, ou tronconique selon la forme du die 1. Lorsqu'elle est tronconique, de préférence elle a un angle de cône de 4 à 6 .
Selon la fonction de la bague 2', son épaisseur après rétraction sera choisie dans des intervalles différents. De plus, toujours selon sa fonction, la bague 2'sera préférablement en un matériau transparent ou opaque et même éventuellement de couleur vive.
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Il est à noter ici que lorsque l'épaisseur après rétraction de la bague 2'ne peut être obtenue avec une seule bague 2, on juxtaposera plusieurs bagues 2 selon l'épaisseur à obtenir en final.
Ainsi, l'invention concerne également une chape d'espacement, pour la fabrication de prothèses dentaires, cette chape d'espacement permettant de créer entre le die 1 et la prothèse elle-même un espace suffisant pour le placement du ciment de scellement une fois la chape d'espacement enlevée. Cette chape d'espacement selon l'invention est constituée d'au moins une bague 2 en un matériau polymérique thermorétractable et est destinée à être thermorétractée sur le die 1. De préférence, comme on l'a dit ci-dessus, cette chape d'espacement sera en polyéthylène, en polypropylène, en polychlorure de vinyle (PVC), en polytétrafluoréthylène (PTFE), en silicone, en fluoropolymère, ou en un fluorure de polyvynilidène modifié.
De manière plus particulièrement préférée, pour les raisons déjà exposées, la chape d'espacement est en un fluorure de polyvynilidène modifié du type KYNAR.
Généralement, l'épaisseur de la bague après rétraction, qui correspond à l'espace nécessaire pour placer le ciment de scellement est de 60 à 200 ! um. Par conséquent, lorsque le matériau a un rapport de rétraction de 2 : 1, on choisit une bague ayant une épaisseur avant rétraction de 30 à 100 um, selon l'épaisseur désirée après rétraction.
Il est à noter ici qu'utiliser un matériau thermorétractable ayant un rapport de rétraction de 2 : 1 ne signifie pas forcément que l'épaisseur de la bague sera doublée après rétraction. En effet, lorsque la bague a la possibilité de se rétracter complètement pour enserrer le die, l'épaisseur de la bague doublera effectivement.
En revanche, si la bague enserre le die avant de s'être complètement rétractée, l'épaisseur finale ne sera pas doublée mais seulement augmentée de moins de deux fois l'épaisseur initiale.
En particulier, lorsque le die et la bague 2 ont une forme tronconique, l'épaisseur de la chape constituée par la bague 2'rétractée sera plus importante au sommet du die, qui est plus étroit, qu'au collet du die, qui est plus large. Ceci est un avantage car il est souhaitable d'avoir au collet le moins d'espacement possible parce qu'à ce niveau la prothèse s'applique au plus près de la dent, évitant les infiltrations microbiennes et le délitement du ciment de scellement.
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Toutefois, il est possible, pour une sécurité maximale, aussi bien avec les bagues cylindriques que les bagues tronconiques, de ne pas prévoir d'espacement entre la dent et la prothèse sur une zone de 1 à 2 mm au-dessus du collet, en découpant la bague de 1 à 2 mm au-dessus des limites de la préparation.
Par conséquent, le choix de la bague se fait bel et bien en fonction de l'épaisseur désirée après rétraction. L'épaisseur dépend donc également de la section interne des bagues avant rétraction, qui est généralement, pour une chape d'espacement, comprise entre 6 et 18 mm et de la section externe la plus forte du die.
Les bagues utilisables comme chape d'espacement auront généralement une hauteur comprise entre 10 et 20 mm. Bien évidemment, si le die est plus haut, ou si sa table occlusale est particulièrement large, cette hauteur pourra être augmentée, pour recouvrir complètement le die, ou diminuée pour recouvrir seulement partiellement le die, au niveau de la table occlusale 3.
D'autre part, selon la forme du moignon, la bague peut avoir une forme cylindrique ou tronconique avec par exemple un angle de cône de 4 à 6 .
Les bagues servant en tant que chape d'espacement pourront être transparentes ou opaques. Elles seront de préférence de couleur vive afin de bien les distinguer, lorsqu'en place.
Les bagues seront généralement en un matériau ayant une température de rétraction comprise entre 120 et 175 C.
L'invention propose également un support ou chape de soutien d'épaisseur calibrée et maîtrisée, pour la réalisation de maquettes en cire pour la fabrication de prothèses en métal précieux ou non précieux ou en céramique.
Les maquettes en cire préfigurent exactement la prothèse terminée qui sera réalisée par la méthode de la coulée à cire perdue. Leur élaboration commence, dans l'art antérieur, par le dépôt d'une première couche en cire, ou en une matière plastique obtenue par thermoformage sous vide, sur le die en plâtre de la dent préparée.
Dans la méthode de réalisation des maquettes en cire par dépôt, le prothésiste dépose à l'aide d'une spatule et par couches successives, de la cire fondue, recouvrant ainsi tout le die et réalisant une chape en cire. Cette partie du travail est délicate car, à chaque nouvel apport de cire, il faut fondre la cire déjà déposée qui a refroidi afin qu'elle se mélange de façon homogène. Cette opération
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doit se faire sans trop chauffer la cire sinon elle se liquéfie trop et colle au die, ce qui rend impossible la désinsertion de la maquette en cire en cours de réalisation.
Il faut à la fois garder froide la cire déposée et la fondre lors des ajouts.
Les premières couches de cire étant déposées, il faut désinsérer la maquette en cours de réalisation, du die, avant de poursuivre l'élaboration de la maquette : l'opérateur tient le die et tire avec précaution sur la maquette en cours de réalisation. Cette opération est délicate et peut échouer obligeant à refaire le travail, soit parce que la cire est collée au die, soit parce que la chape est trop mince et se casse. Lorsque tout va bien, la maquette en cours de réalisation étant désinsérée, il faut examiner sa surface interne pour déceler les manques de cire ou les anomalies qui pourraient ensuite compromettre le travail définitif, telles que des fissures, des amorces de rupture, des bulles d'air ou des inclusions de particules étrangères.
Dans la méthode de fabrication des maquettes en cire par la méthode au trempé, le prothésiste utilise un récipient thermostaté contenant de la cire fondue dans lequel le die en plâtre est trempé. A chaque trempage correspond une épaisseur de cire. L'inconvénient de cette technique est que la cire chaude couvre entièrement le die, qu'elle doit être refroidie après chaque trempage puis fondue en surface pour adhérer à la couche suivante. Par réchauffement progressif de la masse, cette cire finit souvent par coller au plâtre. De plus, le trempage se faisant manuellement, la profondeur à laquelle on trempe le die varie et, la cire devant englober largement les limites de la préparation, il faut ensuite découper celle-ci avec un bistouri aux limites de la préparation. Or la cire utilisée dans cette méthode est une cire spéciale pour trempage, elle est dure et cassante et sa découpe est difficile et hasardeuse.
Quant à la technique actuelle de fabrication de chapes thermoformées, cette technique consiste à former une chape en matière plastique obtenue par thermoformage sous vide. Cependant, il faut avoir une machine à thermoformer, installer le die en plâtre fermement fixé en position verticale puis ramollir la plaque en matière plastique, la faire descendre sur le die, et créer le vide pour l'appliquer.
Cette technique présente plusieurs inconvénients : des inconvénients d'ordre économique : il faut acheter la machine à thermoformer sous vide, les différentes opérations de thermoformage sont longues et de plus on utilise des
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Figure img00130001

feuilles de matière plastique qui mesurent 13 cm sur 13 cm alors que les chapes ont une surface d'environ de 2 cm x 2 cm : on jette pratiquement toute la matière première à chaque opération.
Les autres inconvénients sont d'ordre technique : l'épaisseur des chapes obtenues par cette méthode n'est pas constante, les parties en relief étant plus minces. De plus, les chapes sont épaisses et rigides, l'épaisseur minimale des feuilles de matière première étant de 0, 5 mm. Cette épaisseur et cette rigidité empêchent leur application intime sur le moignon de plâtre et surtout elles enveloppent entièrement le die. Il faut alors les découper aux limites de la préparation sans abîmer le die. Toutes ces difficultés en limitent l'usage.
Avec le support calibré pour la réalisation de maquettes en cire selon l'invention, tous les inconvénients décrits ci-dessus pour les chapes en cire ou pour les chapes thermoformées sont supprimés. De plus, le support calibré de l'invention est rapide et facile à exécuter, la chape formée a une précision extrême en termes d'épaisseur et de forme. Cela représente des économies de temps et/ou d'investissement en matériel.
Selon l'invention, le support calibré ou chape de soutien de l'invention est constitué d'au moins une bague 2 cylindrique ou ayant une forme tronconique, selon la forme du die sur lequel le support calibré est à former. Lorsque la bague a une forme tronconique, l'angle de cône est généralement de 4 à 6 . La bague constituant le support calibré de l'invention est en le matériau polymérique thermorétractable déjà décrit ci-dessus.
Cependant, l'épaisseur de la bague avant rétraction sera choisie en fonction non seulement de l'épaisseur voulue après rétraction mais également de la section du die par rapport à la section de la bague. Généralement, l'épaisseur de la bague après rétraction, pour un matériau ayant un rapport de rétraction de 2 : 1 sera de 250 um, pour les petites dents telles que les incisives, les canines et les prémolaires, à 400 pm pour les molaires. Evidemment, lorsque le besoin s'en fait ressentir, cette épaisseur pourra être plus élevée.
La hauteur de la bague utilisée dépendra également ici, de la hauteur de la dent et du recouvrement voulu, c'est-à-dire partiel ou total, de la table occlusale 3 de la dent à recouvrir. Généralement, cette hauteur sera comprise entre 10 et 20 mm. Elle pourra bien évidemment être supérieure si le besoin s'en fait ressentir.
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La section interne des bagues avant rétraction est généralement comprise entre 6 et 18 mm. De préférence, ces bagues seront transparentes afin de pouvoir lire à travers elles les limites de la préparation marquées préalablement sur le modèle de travail par le prothésiste.
Par"section interne de la bague"dans ce qui précède et qui suit, on entend le diamètre interne le plus fort de la bague.
Ces supports calibrés selon l'invention sont en le matériau thermorétractable précédemment décrit mais de préférence en un matériau du type KYNAR"". En effet, elles sont assez rigides pour être manipulées sans s'écraser et assez souples pour être facilement découpées avec des ciseaux fins et courbes.
Elles ne collent pas au plâtre du die. Elles ont pour vocation d'être un soutien pour la maquette en cire.
Ainsi, outre la suppression des inconvénients déjà décrits, liés à l'usage de la cire ou de la chape thermoformée, le support calibré de l'invention constitué de la bague telle que décrite ci-dessus, peut ensuite être recouvert d'une maquette en cire. Ce support calibré se prête parfaitement à la technique de coulée à cire perdue, car il brûle et est éliminé avec la cire dans le four lors de la fabrication de la prothèse elle-même. De plus, le support calibré de l'invention permet de couler une prothèse ayant une surface interne homogène sans fissures et sans porosité. Le support calibré de l'invention permet de plus un contrôle de l'épaisseur de la maquette en cire en permanence : si en travaillant la cire il atteint le support calibré, le prothésiste connaît l'épaisseur à cet endroit.
Cela reste vrai même lorsqu'on utilise des bagues tronconiques ayant une épaisseur, après rétraction, plus forte au sommet qu'au collet.
L'utilisation du support calibré selon l'invention est particulièrement avantageuse dans le cas de la fabrication de prothèses telles que des couronnes céramo-métalliques et des couronnes à incrustation vestibulaire.
En effet, une couronne céramo-métallique est constituée d'une armature en métal précieux ou non précieux sur laquelle est cuit un revêtement cosmétique en céramique. L'armature doit avoir une épaisseur fine et surtout régulière et la réalisation d'une chape en cire qui répond à ces critères est très difficile. Or, avec le support à épaisseur calibrée et maîtrisée de l'invention, la réalisation de la chape de support pour la fabrication d'une maquette en cire est très facilitée ici.
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Une couronne à incrustation vestibulaire est une couronne métallique dont la face visible est évidée pour laisser place aux matériaux cosmétiques. Plus le métal soutenant le matériau cosmétique sera fin, meilleur sera le résultat esthétique.
Or, dans le cadre du procédé de fabrication de maquettes en cire dans l'art antérieur, l'épaisseur de la cire s'évalue au jugé selon la transparence de la cire ou avec un compas d'épaisseur, ce qui contraint l'opérateur à désinsérer et réinsérer la chape pour en mesurer régulièrement l'épaisseur, en risquant de casser la cire. Cela ne se produit pas avec le support calibré de l'invention.
L'emploi du support calibré selon l'invention permet de réaliser facilement et sans risque les armatures métalliques délicates et précises, des couronnes céramo-métalliques et des couronnes à incrustation vestibulaire.
L'invention propose encore une chape d'isolement pour la fabrication de prothèses dentaires en matériau composite. A l'heure actuelle, la fabrication des prothèses en matériau composite est réalisée par application et dépôt du matériau composite directement sur l'empreinte en plâtre. Mais le matériau composite colle au plâtre et de plus se rétracte en durcissant. Lorsque, dans l'art antérieur on recouvre le die d'un vernis au silicone, ce vernis se détache du die et de la prothèse en cours d'élaboration, lors de la désinsertion de cette dernière, du die, et ce vernis n'est pas repositionnable, ni dans la prothèse en cours d'élaboration, ni sur le die.
La chape d'isolement selon l'invention permet d'éliminer ces inconvénients.
En effet, la chape d'isolement selon l'invention est composée d'au moins une bague en matériau thermorétractable, tel que décrit ci-dessus. En effet, en particulier lorsque la bague thermorétractable est en un matériau du type KYNAR"', ce matériau n'adhère ni au die en plâtre, ni au matériau composite et est amovible et repositionnable sur le die et dans la prothèse en cours d'élaboration. De plus, avec l'utilisation de ces chapes d'isolement, dont l'épaisseur est calibrée et contrôlée, lorsque le matériau composite se rétracte, lors de sa polymérisation, l'épaisseur de la chape d'isolement selon l'invention compensera le retrait du matériau composite.
L'épaisseur de la chape d'isolement avant rétraction sera choisie généralement entre 250 um, pour les dies des petites dents telles que les incisives, les canines et les prémolaires, et 800 !-um, pour les molaires. Cependant, selon le besoin, cette épaisseur pourra être supérieure. Là encore, la hauteur de cette chape
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d'isolement sera comprise entre 10 et 20 mm, généralement. Cependant, dans certains cas particuliers, la hauteur de la chape peut être supérieure, selon la hauteur du moignon et le recouvrement total ou partiel voulu de la table occlusale 3.
La chape d'isolement selon l'invention pourra être constituée de bagues en matériau thermorétractable, cylindriques ou tronconiques avec dans ce cas un angle de cône de 4 à 6 . La section de la chape avant rétraction sera généralement comprise entre 6 et 18 mm. Elle pourra être transparente ou opaque. De préférence, elle sera transparente pour permettre de lire les limites de la préparation.
Dans le cas des chapes d'isolement pour la fabrication des prothèses en matériau composite, l'épaisseur de la bague utilisée pour former la chape sera plus élevée pour tenir compte du retrait du matériau composite lors de sa polymérisation.
Pour mieux faire comprendre l'objet de l'invention on va en décrire maintenant, à titre d'exemples purement illustratifs et non limitatifs, plusieurs modes de mise en oeuvre.
EXEMPLE 1 : Fabrication de chapes d'espacement
On choisit une bague en matériau thermorétractable selon l'invention ayant l'épaisseur, désirée après rétraction. Pour la forme, on utilise une bague cylindrique dans le cas d'une empreinte de faible conicité et dans le cas contraire, on choisit une bague tronconique.
La bague doit avoir une section interne suffisante pour entourer le die, son extrémité supérieure est ouverte et dépasse la hauteur du die d'une longueur proportionnelle au diamètre de la face occlusale du die. En général, la bague dépassera le die en hauteur de 1 mm à 4 mm. L'épaisseur de cette chape d'espacement doit permettre de créer au final, un espace vide de 60 à 200 um, selon le ciment de scellement choisi, entre la prothèse terminée et la dent. Il faut donc utiliser une chape très fine avant rétraction, c'est-à-dire de 30 à 100 um d'épaisseur.
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Dans le cas de ces chapes très fines, après rétraction, la chape est très intimement appliquée sur le die, c'est-à-dire qu'il n'existe pas d'espace vide entre le die et la chape, de sorte que l'espace vide entre la prothèse terminée et la dent correspondra à l'épaisseur de la chape d'espacement de l'invention.
Le prothésiste fait alors tourner le die entouré de la bague devant un générateur de chaleur tel qu'un générateur de chaleur à air chaud du type utilisé pour ramollir les peintures. La bague ne doit pas être chauffée à la flamme mais par air chaud ou par chaleur radiante, résistance électrique, infra rouge ou autres. Le matériau de la bague se contracte alors pour enserrer le die. Pendant que la bague est encore chaude on tapote son extrémité supérieure pour parfaire l'application de la bague sur la surface occlusale du die. Une fois refroidie, la chape d'espacement est prête.
Ici, la chape doit englober la gorge creusée dans le die en plâtre qui matérialise les limites de la préparation.
Cette gorge devient alors une zone de rétention mécanique empêchant la chape d'espacement selon l'invention d'être enlevée lors des effets d'insertion et de désinsertion des maquettes.
Dans le cas des chapes d'espacement, il n'est pas nécessaire que la chape recouvre la totalité de la face occlusale du die après rétraction. En effet, ce point n'est pas critique et il est surtout important d'avoir un espace, après retrait de la chape d'espacement, entre les parois et l'angle formé par ces parois du die et les parois et l'angle formé par ces parois de la prothèse ou de la maquette en cire, ainsi que sur une partie de la face occlusale.
Plus la chape thermorétractable est fine, plus elle est proche après rétraction du support sur lequel elle est appliquée.
D'autre part, lors de la rétraction, si la bague peut se rétracter dans un rapport de 2 à 1, lorsque le die a une forme tronconique, l'épaisseur de la chape après rétraction sera plus grande au sommet du die qu'au collet plus large : ceci est intéressant car il est souhaitable d'avoir au collet le moins d'espacement possible pour qu'à ce niveau la prothèse s'applique au plus près de la dent, évitant ainsi les infiltrations microbiennes et le délitement du ciment de scellement.
Il est à noter que, si l'épaisseur de la chape est augmentée ou diminuée à certains endroits, elle reste de toute façon mesurable. La taille d'une bactérie étant d'environ 3 microns, il est aussi possible pour une sécurité maximale de libérer de
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tout espacement une zone de 1 à 2 mm de hauteur au dessus du collet en découpant la bague de 1 à 2 mm en deçà des limites de la préparation.
EXEMPLE 2 : Fabrication d'un support calibré chape de soutien pour la réalisation de maquettes en cire de prothèses
Le die est préparé, les limites de la préparation sont délimitées sur le die.
On utilise une bague de l'épaisseur voulue après rétraction, c'est-à-dire de 250 jjm à 400 um, ou plus si nécessaire. Une bague cylindrique est utilisée si le moignon a une faible conicité. Dans le cas contraire, une bague tronconique doit être choisie.
La bague a une section interne suffisante pour enserrer le die légèrement au delà de la limite de la préparation. Son extrémité supérieure est ouverte et dépasse la hauteur du die d'une longueur proportionnelle au diamètre de la face occlusale du die. En général, elle dépasse le die en hauteur de 1 à 4 mm.
Le prothésiste fait ensuite tourner le die entouré de la bague devant un générateur de chaleur. La bague ne doit pas être chauffée à la flamme mais par air chaud ou par chaleur radiante, résistance électrique, infra rouge ou autres. La bague se contracte, on la tapote à son extrémité supérieure pour parfaire son application sur l'extrémité occlusale du die.
La bague refroidie peut être désinsérée et réinsérée et avec des ciseaux fins, on ajuste la bague aux limites de la préparation. De préférence, la bague est en un matériau transparent du type KYNAR""pour visualiser les limites de la préparation. Sur ce support calibré, il reste alors à ajouter la cire pour sculpter la maquette de la future couronne.
La présence de cette chape de soutien (ou support) outre le fait qu'elle garantit une épaisseur constante à l'infrastructure, permet par le support qu'elle apporte à la cire, de terminer le travail avec un maximum de sécurité.
La couronne est ensuite fabriquée par coulée à cire perdue de l'ensemble chape et maquette en cire. Au cours de cette opération la chape, comme la maquette en cire, sont totalement remplacées par le matériau définitif de la couronne.
Or, la chape de l'invention apporte ici un avantage supplémentaire.
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En effet, comme indiqué plus haut, plus la chape thermorétractable est fine, plus elle est proche après rétraction du support sur lequel elle est appliquée ; mais si l'on utilise une chape thermorétractable de 400 microns d'épaisseur avant rétraction, c'est-à-dire une chape plus épaisse que dans le cas de la chape d'espacement, il existe après retraction un espace d'environ 60 microns entre la chape thermorétractée et le die : dans ce cas la chape est non seulement un support pour la fabrication d'une maquette en cire mais également crée l'espace vide nécessaire (d'environ 60 microns) entre la prothèse terminée et la dent préparée : elle est à la fois chape de support et chape d'espacement.
Ici, un matériau préféré est un matériau du type KYNARO.
EXEMPLE 3 : Fabrication de couronnes en matériau composite
Le die en plâtre d'une dent préparée à surface occlusale moyenne à large, tel que le die d'une molaire préparée et à faible conicité, est entouré par une bague cylindrique que l'on ajuste au collet par un frottement doux pour la maintenir. La bague dépasse la hauteur du die d'environ 3 mm. L'épaisseur de la bague après rétraction, est, dans le cas précédent selon les besoins, généralement comprise entre 250 et 400 um. On chauffe la bague qui se rétracte et vient épouser la forme du die. Sur la partie occlusale, on applique la bague en collerette, en laissant une partie circulaire centrale non recouverte.
L'espace non recouvert de la table occlusale est avantageux car il va permettre la réalisation d'une butée d'enfoncement sur l'intrados de la couronne en matériau composite qui limitera l'enfoncement de la couronne et permettra son positionnement en bouche, lors du scellement, exactement comme sur l'empreinte en plâtre. La couronne terminée sera en bouche comme elle est sur le die, en gardant sur les côtés l'espacement prévu pour l'épaisseur du ciment. Cette chape d'isolement n'adhère ni au matériau composite composant la couronne, ni au die en plâtre. Lorsque le travail est terminé, c'est-à-dire lorsque le matériau composite est polymérisé, on enlève la chape d'isolement en la coupant et à sa place, on mettra le ciment de scellement de la couronne terminée.
Ici la chape de l'invention sert de chape de support, d'isolement et d'espacement.
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En effet, dans ce cas la chape n'est pas détruite au cours de la fabrication de la prothèse finale, comme cela est le cas pour les prothèses métallique. Elle est en fait désinsérée de la prothèse terminée.
En tant que ciment de scellement dans ce cas, on utilisera une résine de collage qui nécessite un espace minimal de 1/10eme de mm. L'épaisseur après rétraction, ainsi que la section interne avant rétraction, de la chape seront donc choisies également en fonction du retrait du matériau composite, pour laisser l'espace voulu.
EXEMPLE 4 : Fabrication de prothèses en matériau composite rebasé
Certains impératifs cliniques requièrent une technique particulière. C'est le cas des couronnes ou des bridges en matériau composite exécutés sur des dents, soit mobiles à cause d'un état parodontal pathologique, soit parce qu'il s'agit de prothèses temporaires qui sont placées provisoirement en bouche en attendant que le travail définitif soit prêt.
Un très large espacement est alors nécessaire entre la dent et l'élément prothétique terminé. Ici, donc on devra choisir une bague ayant une épaisseur plus importante que celles définies jusqu'à présent, par exemple une épaisseur de
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1 mm.
La bague utilisée ici est comme décrit précédemment, en un matériau thermorétractable tel que défini précédemment. Il est particulièrement avantageux ici d'utiliser plusieurs bagues.
En effet, si l'on rétracte plusieurs bagues les unes sur les autres, elles adhèrent les unes aux autres pour n'en faire qu'une. L'avantage est qu'il n'est nécessaire de disposer que d'un seul modèle de bague c'est-à-dire d'une seule épaisseur de bague pour obtenir, si besoin est, une chape d'épaisseur plus importante.
Là encore, il est particulièrement avantageux de ne pas recouvrir complètement la table occlusale du die avec la chape d'isolement de l'invention.
En effet, lorsque la prothèse en matériau composite est terminée et que la chape d'isolement est éliminée, il y a un jeu considérable entre la prothèse et la dent préparée, sauf dans le sens axial grâce à la butée d'enfoncement créée par l'absence
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de recouvrement de la chape d'isolement au niveau de la table occlusale. On procède alors à un rebasage de la prothèse, c'est-à-dire que l'on met dans son intrados une fine couche de composite d'obturation chimiopolymérisable. Après durcissement du composite, l'adaptation de la prothèse sur la dent support est proche de la perfection. Le composite d'obturation chimiopolymérisable ayant la même nature chimique que la prothèse, il y a adhésion chimique entre les deux. Par conséquent, dans le cas de dents mobiles ce qui entraîne la réalisation d'une empreinte imprécise, ou dans le cas de prothèses provisoires fabriquées au jugé sur un modèle de travail dont les deux supports en plâtre sont taillés arbitrairement au laboratoire, on parvient à obtenir au final un travail satisfaisant.
Bien entendu, l'invention n'est nullement limitée au mode de réalisation décrit et illustré qui nous a été donné qu'à titre d'exemples.
Au contraire, l'invention comprend tous les équivalents techniques des moyens décrits ainsi que leurs combinaisons si celles-ci sont effectuées suivant son esprit.

Claims (19)

REVENDICATIONS
1. Procédé de fabrication de prothèses dentaires caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes : a) fabrication d'un die (1) en plâtre de la dent sur laquelle la prothèse est à poser, b) pose d'au moins une bague (2) en un matériau polymérique thermorétractable autour du die (1), la bague (2) ayant une section interne supérieure à la section externe du die (1) et une hauteur supérieure à la hauteur du die (1), la différence de hauteur entre le die (1) et la bague (2) étant proportionnelle à la largeur de la face occlusale (3) du die (1), c) chauffage de la bague (2) tout en refermant son extrémité supérieure sur la face occlusale (3) du die (1), d) fabrication d'une maquette en cire de la prothèse, ou de la prothèse elle-même, sur le die recouvert de la bague (2') thermorétractée, e) le cas échéant, fabrication de la prothèse à obtenir à partir de la maquette en cire obtenue à l'étape (d).
2. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce que ledit matériau polymérique thermorétractable est du polyéthylène, du polypropylène, du polychlorure de vinyle (PVC), du polytétrafluoréthylène (PTFE), du silicone, un fluoropolymère, ou un fluorure de polyvynilidène modifié du type KYNAR*.
3. Procédé selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que ledit matériau polymérique thermorétractable est un fluorure de polyvynilidène modifié du type KYNAR*.
4. Procédé selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que ledit matériau polymérique thermorétractable a un rapport de rétraction d'environ 2 : 1.
5. Chape d'espacement pour la fabrication de prothèses dentaires, caractérisée en ce qu'elle est constituée d'au moins une bague (2,2') en un matériau polymérique thermorétractable et destiné à être thermorétracté.
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6. Chape d'espacement selon la revendication 5, caractérisée en ce que ledit matériau polymérique thermorétractable est du polyéthylène, du polypropylène, du polychlorure de vinyle (PVC), du polytétrafluoréthylène (PTFE), du silicone, un fluoropolymère, ou un fluorure de polyvynilidène modifié du type KYNAR".
7. Chape d'espacement selon la revendication 5 ou 6, caractérisée en ce que ledit matériau polymérique thermorétractable est un fluorure de polyvynilidène modifié du type KYNARO.
8. Chape d'espacement selon l'une quelconque des revendications 5 à 7, caractérisée en ce que ledit matériau polymérique thermorétractable a un rapport de rétraction d'environ 2 : 1.
9. Chape d'espacement selon l'une quelconque des revendications 5 à 8, caractérisée en ce que la bague a une épaisseur avant rétraction de 30 à 100 u. m, une épaisseur après rétraction de 60 à 200 um, une hauteur avant rétraction de 10 à 20 mm, une section interne avant rétraction de 6 à 13 mm et c'est en ce qu'elle a une forme cylindrique ou tronconique avec un angle de cône de 4 à 60.
10. Support calibré pour la fabrication de maquettes en cire de prothèses dentaires, caractérisé en ce qu'il est constitué d'au moins une bague (2,2') en un matériau polymérique thermorétractable et destiné à être thermorétracté.
11. Support calibré selon la revendication 10, caractérisé en ce que ledit matériau thermorétractable est du polyéthylène, du polypropylène, du polychlorure de vinyle (PVC), du polytétrafluoréthylène (PTFE), du silicone, un fluoropolymère, ou un fluorure de polyvynilidène modifié du type KYNARO.
12. Support calibré selon la revendication 10 ou 11, caractérisé en ce que ledit matériau polymérique thermorétractable est un fluorure de polyvynilidène modifié du type KYNAR".
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13. Support calibré selon l'une quelconque des revendications 10 à 12, caractérisé en ce que ledit matériau polymérique thermorétractable a un rapport de rétraction d'environ 2 : 1.
14. Support calibré selon l'une quelconque des revendications 10 àl3, caractérisé en ce que la bague a une épaisseur avant rétraction de 250 à 400 um, une hauteur avant rétraction de 10 à 20 mm, une section interne avant rétraction de 6 à 18 mm, une forme cylindrique ou tronconique avec un angle de cône de 4 à 6 et en ce que ledit matériau polymérique thermorétractable est transparent.
15. Chape d'isolement pour la fabrication de prothèses dentaires en matériau composite, caractérisée en ce qu'elle est constituée d'au moins une bague (2,2') en un matériau polymérique thermorétractable et destiné à être thermorétracté.
16. Chape d'isolement selon la revendication 15, caractérisée en ce que ledit matériau polymérique thermorétractable est du polyéthylène, du polypropylène, du polychlorure de vinyle (PVC), du polytétrafluoréthylène (PTFE), du silicone, un fluoropolymère, ou un fluorure de polyvynilidène modifié du type KYNAR".
17. Chape d'isolement selon la revendication 15 ou 16, caractérisée en ce que ledit matériau polymérique thermorétractable est un fluorure de polyvynilidène modifié du type KYNAR*.
18. Chape d'isolement selon l'une quelconque des revendications 15 à 17, caractérisée en ce que ledit matériau polymérique thermorétractable a un rapport de rétraction d'environ 2 : 1.
19. Chape d'isolement selon l'une quelconque des revendications 15 à 18, caractérisée en ce que la bague a une épaisseur avant rétraction de 250 à 800 um, une hauteur avant rétraction de 10 à 20 mm, une section interne avant rétraction de
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6 à 18 mm, et en ce qu'elle a une forme cylindrique ou tronconique avec un angle de cône de 4 à 60.
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