FR2814929A1 - Oreiller muni d'elements de suspension - Google Patents

Abstract

L'invention est relative à un oreiller (1) muni d'éléments de suspension (4) utilisable pour toute personne désirant apporter un confort à son sommeil, qui sera mis en oeuvre chez les fabricants d'oreiller et d'équipements en mousse, se composant :- d'une épaisseur de garnissage (2) constituée d'éléments de suspension (4), d'une plaque supérieure (5) positionnée au-dessus des éléments de suspension et d'une plaque inférieure (6) positionnée en dessous,- d'un revêtement qui enveloppe l'épaisseur de garnissage,caractérisé par le fait que les éléments de suspension de l'épaisseur de garnissage sont composés d'un axe cylindrique et d'ailettes réparties uniformément autour dudit axe cylindrique, qui procurent à l'oreiller un meilleur moelleux et une meilleure élasticité, et préservent sa forme après chaque utilisation afin de prolonger la durée de vie du produit. La présente trouvera son application chez tous les fabricants d'oreillers et chez les fabricants d'équipements en mousse, et sera mise à la disposition des consommateurs dans les commerces de la literie.

Description

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La présente invention est relative à un oreiller muni d'éléments de suspension, utilisable par toutes les personnes désirant ajouter un confort à leur sommeil.

La présente invention sera mise en oeuvre chez tous les fabricants d'oreillers et chez les fabricants d'équipements en mousse, et sera mise à la disposition des consommateurs dans les commerces de la literie.

Les oreillers sont généralement conçus d'une épaisseur de garnissage et d'une enveloppe qui recouvre cette épaisseur de garnissage. Il est connu de réaliser l'épaisseur de garnissage en utilisant par exemple de la plume, de la fibre synthétique ou de la mousse en bloc, en copeaux ou en flocon enfermée et maintenue dans ladite enveloppe.

Ce type d'oreiller, de première génération, présente une durée de vie assez limitée. En effet, l'oreiller ainsi réalisé se déforme généralement rapidement après quelques utilisations, sous la pression exercée par la tête de la personne en appui sur l'oreiller. Ce type d'oreiller se tasse du fait d'un manque d'élasticité et de ressort de la plume, de la fibre synthétique ou de la mousse en bloc, en flocon ou en copeaux qui le compose.

L'oreiller est donc rapidement déformé en plusieurs endroits sur son épaisseur du fait que l'utilisateur ne dort jamais précisément dans la même position. Si bien qu'au bout d'un certain temps, la tête de l'utilisateur n'est pas positionnée confortablement sur l'oreiller, pouvant alors entraîner des troubles du sommeil ou des courbatures telles que des torticolis par exemple.

En effet, le mauvais positionnement de la personne durant son sommeil a pour conséquences directes d'entraîner des souffrances au niveau du segment vertébral, sur la partie haute de la colonne vertébrale, c'est à dire les cervicales, ce qui provoque des manifestations douloureuses par exemple dans la tête, la cage thoracique ou encore les bras.

De plus, le confort de sommeil étant déterminant pour atteindre le niveau de récupération nécessaire au maintien de l'équilibre santé, chose que les personnes obtiennent difficilement avec les oreillers traditionnels, il en résulte une accumulation de fatigue et des risques pour les personnes de tomber malade.

De cela, d'autres conceptions de l'épaisseur de garnissage ont été mises en oeuvre pour tenter de remédier aux inconvénients ci-dessus et ainsi obtenir un bon positionnement de la tête de la personne sur l'oreiller et réduire les risques de troubles du segment vertébral au niveau des cervicales qui entraînent des manifestations douloureuses dans la tête, la cage thoracique ou les bras, par exemple.

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Pour cela, il est connu de concevoir une épaisseur de garnissage au moyen d'une mousse dure monobloc qui dispose de formes destinées à s'adapter avec celles du corps de l'utilisateur, pour que l'oreiller épouse correctement la forme de la nuque et de la tête pour que celles-ci soient bien positionnées et ainsi faciliter le sommeil et réduire les problèmes de courbatures.

L'utilisation d'une mousse dure monobloc permet de préserver la forme de l'oreiller au fil du temps, cependant celle-ci perd de son confort. En effet, la mousse est moins souple et n'enveloppe pas la tête en appui sur celle-ci. De ce fait, la tête n'est pas maintenue confortablement sur l'oreiller, ce qui tend alors à tirer sur les cervicales et donc à entraîner des troubles de celles-ci.

Cette forme est figée et elle ne convient pas à toutes les morphologies, ce qui entraîne donc une mauvaise position de sommeil chez la plupart des utilisateurs.

Il est également connu de l'état de la technique des éléments ressorts permettant par exemple de concevoir l'épaisseur de garnissage d'un oreiller. Cet élément ressort est conçu au moyen d'une bande perforée dont les deux extrémités sont encollées pour former un élément cylindrique creux et perforé dans son épaisseur. Cet élément cylindrique joue un rôle de ressort, ce qui permet d'augmenter la souplesse de l'oreiller conçu avec cet élément.

Ces éléments cylindriques sont répartis uniformément entre deux plaques de très fine épaisseur et encollés sur celles-ci afin de former l'épaisseur de garnissage.

Ces éléments ressorts tels que conçus, sont soumis à de la compression et à de la flexion lorsqu'ils subissent un effort sous la pression de la tête de l'utilisateur.

La compression permet d'amortir la tête et apporte ainsi le confort au cours du positionnement sur l'oreiller. Cette compression procure également l'effet ressort du fait de la résistance élastique du matériau, ce qui permet normalement à l'oreiller de reprendre sa forme.

Cependant la flexion subie par l'élément cylindrique a pour inconvénient de déformer axialement l'élément ressort et de faire glisser la plaque supérieure par rapport à la plaque inférieure, ce qui tend à aplatir l'épaisseur de garnissage et à atténuer par conséquent l'effet de bien être et de confort lorsque la tête est en position sur l'oreiller.

Pour cela, les éléments ressorts ne fonctionnent pas convenablement et ne sont donc pas complètement compressibles.

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Cette flexion a également pour inconvénient de déformer les éléments ressorts. En effet, les éléments de forme cylindrique ont leur axe qui se déforme et se courbe, dépassant généralement la limite élastique en flexion du matériau. De ce fait, l'élément ressort de forme cylindrique ne reprend plus sa position initiale et reste déformé après plusieurs utilisations, si bien que l'oreiller s'aplatit avec le temps et perd de son moelleux, ce qui le rend inconfortable.

La présente invention vise à remédier aux inconvénients des oreillers existants actuellement sur le marché, et l'un des buts principaux est de mettre en oeuvre des moyens qui permettent à l'oreiller d'être complètement compressible et de bien reprendre sa forme initiale après chaque utilisation, offrant ainsi une souplesse, un confort et un positionnement idéal au contact sur l'oreiller.

De cette façon, l'oreiller améliore le sommeil des personnes et réduit les risques de troubles causés par un mauvais positionnement.

Un autre but de la présente invention est de supprimer la déformation de l'oreiller après un certain nombre d'utilisations afin d'augmenter la durée de vie du produit et de maintenir le confort de l'oreiller, ce qui a pour but de réduire les problèmes de troubles causés pendant le sommeil du fait d'un mauvais positionnement de la nuque et de la tête de la personne sur l'oreiller. En effet, l'oreiller objet de la présente invention a pour avantage de faire disparaître les manifestations douloureuses provoquées par les cervicales rayonnant par exemple dans la tête, les bras et le thorax.

Pour cela, la présente invention a pour avantage de mettre en oeuvre un élément de suspension de conception particulière qui est complètement compressible sous la pression de la tête, et reprend parfaitement sa forme lorsque l'on relâche cette pression, c'est à dire lorsque l'utilisateur n'est plus en appui sur l'oreiller.

Cet élément de suspension est utilisé pour former en partie l'épaisseur de garnissage de l'oreiller.

Un autre avantage de la présente invention est de mettre en oeuvre un oreiller qui se déforme uniquement dans le sens de la verticale pour reprendre parfaitement sa forme après utilisation. Ainsi, on renforce la sensation de souplesse et de confort de l'oreiller, qui épouse convenablement la forme de la tête sur toute sa surface et ne se déforme qu'à l'endroit où est exercée la pression de la tête.

Pour cela, l'élément de suspension, composant en partie l'épaisseur de garnissage, a pour avantage de se déformer en conservant son axe bien vertical. Il n'y a donc pas d'effet de glissement de la face supérieure de l'oreiller par rapport à la face

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inférieure, à la différence de l'élément ressort connu de l'état de la technique ce qui évite à l'oreiller de s'aplatir et donc permet de conserver la sensation de bien être et de souplesse à chaque utilisation.

Un autre avantage de la présente invention est de procurer une bonne compacité à l'oreiller tout en étant complètement compressible et souple de façon à rompre l'effet de bloc des oreillers antérieurs, ce qui a pour intérêt de renforcer également la sensation de bien être aux personnes l'utilisant.

D'autres buts et avantages de la présente invention apparaîtront au cours de la description suivante qui n'a pas pour but de la limiter.

La présente invention est relative à un oreiller muni d'éléments de suspension utilisable pour toute personne désirant apporter un confort à son sommeil, qui sera mis en oeuvre chez les fabricants d'oreillers et d'équipements en mousse, se composant : d'une épaisseur de garnissage constitué d'éléments de suspension, d'une plaque supérieure positionnée au-dessus des éléments de suspension et d'une plaque inférieure positionnée en dessous, d'un revêtement qui enveloppe l'épaisseur de garnissage, caractérisé par le fait que les éléments de suspension de l'épaisseur de garnissage sont composés d'un axe cylindrique et d'ailettes réparties uniformément autour dudit axe cylindrique, qui procurent à l'oreiller un meilleur moelleux et une meilleure élasticité, et préservent sa forme après chaque utilisation afin de prolonger la durée de vie du produit.

La présente invention sera mieux comprise à la lecture de la description suivante qui s'appuie sur des figures, à savoir : - la figure 1 qui présente en coupe la conception de l'oreiller et de l'épaisseur de garnissage de la présente invention,

Les figures 2 et 3 qui présentent un élément de suspension en vue de dessus et en vue de face.

- La figure 4 présente la disposition des éléments de suspension sur l'épaisseur de garnissage.

La figure 1 présente l'oreiller (1) objet de la présente invention. Cet oreiller sera mis en oeuvre par tous les fabricants d'oreillers et de literie ou par les fabricants d'équipements en mousse.

L'oreiller (1) se compose dans un mode préférentiel mais non limitatif d'une épaisseur de garnissage (2) qui apporte la souplesse à l'oreiller, et d'un revêtement

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(3) qui englobe l'épaisseur de garnissage pour apporter la forme esthétique finale et la douceur à l'oreiller.

L'épaisseur de garnissage (2) est constituée dans un mode préférentiel d'éléments de suspension (4) et de deux plaques (5 et 6), la première dite plaque supérieure (5) est positionnée au-dessus des éléments de suspension (4), et la seconde dite plaque inférieure (6) est positionnée en dessous.

Les deux plaques (5 et 6) sont dans un mode préférentiel collées avec les éléments de suspension (4) de façon à ce que les éléments restent convenablement positionnés les uns par rapport aux autres en cours d'utilisation.

Les éléments de suspension (4) sont constitués dans un mode préférentiel mais non limitatif dans une mousse polyuréthanne Haute Résistance d'une qualité comprise entre vingt et trente kilogrammes par mètre cube (20 et 30 kg/m3) qui procure une très bonne résistance à l'usage et un fort pouvoir de résilience. Ce fort pouvoir de résilience est cependant réduit et adapté à son usage grâce à la forme particulière des éléments de suspension.

Quant aux deux plaques supérieure (5) et inférieure (6), celles-ci sont conçues dans un mode préférentiel mais non limitatif également dans une mousse polyuréthanne Haute Résistance de qualité comprise entre vingt et trente kilogrammes par mètre cube (20 et 30 kg/m3).

Le revêtement (3), qui enveloppe et enferme l'épaisseur du moelleux, est constitué dans un mode préférentiel mais non limitatif par une épaisseur de ouate (7) en polyester siliconé d'une qualité de l'ordre de quatre cents grammes par mètre carré (400g/m2) qui procure à l'ensemble un toucher très doux et soyeux et met en valeur l'esthétisme de l'oreiller. Cette épaisseur de ouate (7) étant enfermée dans une housse (8) réalisée par exemple dans un tricot élastique qui facilitera le déhoussage de l'ensemble.

Dans un mode préférentiel, l'ensemble est introduit dans une enveloppe (9) à fermeture à glissière, par exemple, qui est lavable en machine séparément. Cette enveloppe (9) sera, dans un mode préférentiel, réalisée dans une percale offrant une porosité à l'air de l'ordre de quinze à vingt litres par mètre carré par seconde (15 à 20 IIm2/s) qui procure un effet de retard à la compression et à la décompression de l'oreiller (1) lorsque l'utilisateur positionne sa tête dessus. Ce retard à la compression et à la décompression de l'oreiller améliore ainsi la sensation de confort.

Les figures 2 et 3 présentent la conception d'un élément de suspension (4). Celui-ci se compose d'un axe cylindrique (10) et d'ailettes (11) qui jouent un rôle

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précis lors de la déformation sous la pression de la tête de l'utilisateur. Ainsi conçus et en combinaison avec le fort pouvoir de résilience du matériau polyuréthanne Haute résistance utilisé, les éléments de suspension procurent à l'oreiller un meilleur moelleux et une meilleure élasticité, lui permettant de préserver sa forme après chaque utilisation, ce qui augmente ainsi la durée de vie et le confort du produit.

L'axe cylindrique (10) constitue le coeur de l'élément de suspension (4), autour duquel sont réparties uniformément les ailettes (11). Ainsi, lorsque l'utilisateur exerce une pression sur l'élément de suspension (4) au cours de son sommeil, l'axe cylindrique (10) se déforme verticalement suivant son axe (12), et les ailettes se déforment hélicoïdalement autour de cet axe (12) permettant à l'élément de suspension (4) de vriller suivant l'axe (12), c'est à dire d'être soumis à de la compression et à de la torsion lorsqu'il est comprimé sous la pression de la tête.

L'élément de suspension (4) dispose ainsi d'une meilleure souplesse et élasticité, et son axe (12) ne se déforme pas, ce qui lui permet de bien reprendre sa forme initiale instantanément et de la conserver après chaque utilisation.

Dans un mode préférentiel mais non limitatif, les éléments de suspension sont en liaison les uns par rapport aux autres et avec la plaque supérieure et inférieure.

La liaison des éléments de suspension (4) avec les plaques (5 et 6) s'effectue par exemple par collage. Quant aux liaisons entre les éléments de suspension (4), celles-ci s'effectuent sur chaque rangée d'élément (4) au moyen des ailettes. En effet, les ailettes (11) d'un élément de suspension (4) sont reliées aux ailettes des autres éléments de suspension (4) adjacents sur la même rangée. Par exemple, comme le montre la figure 4, l'élément de suspension (14) a une première ailette (17) en liaison avec l'ailette (18) de l'élément de suspension (15) et une seconde ailette (19) en liaison avec l'ailette (20) de l'élément de suspension (16).

Ainsi, l'ensemble présente une grande cohésion et procure à l'oreiller (1) une bonne compacité tout en permettant à chaque élément de suspension d'agir séparément de façon à rompre l'effet de bloc. Ainsi, lorsque la personne s'appuie sur l'oreiller (1), seuls les éléments de suspension en contact sous la tête se déforment pour que l'oreiller épouse convenablement la forme de la tête et de la nuque de la personne qui se sent, de cette façon, confortablement installée.

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Dans un mode préférentiel mais non limitatif, les éléments de suspension (4) présentent six ailettes (11) réparties uniformément autour de l'axe cylindrique (10).

Dans un mode préférentiel mais non limitatif, les ailettes (11) présentent un diamètre correspondant au diamètre de l'axe cylindrique (10). Par exemple on choisit un diamètre de vingt-cinq millimètres (25mm) pour l'axe cylindrique et les ailettes. Ainsi, l'élément de suspension (4) présente un diamètre de cent millimètres (100 mm), et la section des éléments de suspension s'inscrit dans un carré constitué de cinquante pour-cent (50%) de matière et cinquante pour-cent (50%) de vide. Une telle conception de l'élément de suspension permet de diviser la résistance à la compression et de compenser le fort pouvoir de résilience du matériau polyuréthanne Haute Résistance utilisé, de façon à obtenir la souplesse souhaitée et à rendre l'élément totalement compressible verticalement suivant son axe (12).

Dans un mode préférentiel mais non limitatif, l'élément de suspension (4) a une hauteur de quatre-vingts à cent millimètres (80 à 100 mm) afin d'obtenir une épaisseur totale de l'oreiller de l'ordre de cent à cent quarante millimètres (100 à 140 mm) compressible sur une hauteur de soixante-dix à cent dix millimètres (70 à 110 mm), ce qui permet de renforcer la sensation de confort de l'oreiller et d'éviter une position trop inclinée et élevée de la tête en appui sur celui-ci.

Pour cela, on utilise également dans un mode préférentiel une épaisseur pour les plaques supérieure (5) et inférieure (6) de dix à vingt millimètres (10 à 20 mm) selon la qualité de la mousse polyuréthanne utilisée.

Cette épaisseur pour les plaques supérieure (5) et inférieure (6) permet de renforcer la sensation de confort et d'obtenir la compression recherchée de l'oreiller et la parfaite mobilité des éléments de suspension. Ce choix de l'épaisseur a également pour intérêt de faire disparaître la sensation de plein et de vide entre les éléments de suspension (4) qui sont légèrement espacés sur la surface de l'oreiller qui présente donc des creux. On renforce de cette façon la sensation de compacité au toucher de l'oreiller.

Les éléments de suspension (4) s'inscrivent dans un cylindre de cent millimètres (100 mm) de diamètre et de quatre-vingt-dix millimètres (90 mm) de hauteur.

Dans un mode préférentiel mais non limitatif, les plaques supérieure (5) et inférieure (6) sont de dimension carrée de quatre cents millimètres (400 mm) de côté, entre lesquelles sont répartis de manière régulière les éléments de suspension (4). Cette répartition de manière régulière des éléments de suspension permet d'assurer un fonctionnement

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autonome à chaque élément de suspension (4) tout en étant relié aux autres éléments et aux plaques supérieure (5) et inférieure (6).

Etant donné le choix des dimensions pour les plaques et les éléments de suspension (4) qui sont reliés entre eux sur leur rangée, on dispose donc préférentiellement vingt éléments de suspension sur la surface carrée de quatre cents millimètres (400 mm) de côté tel que présenté à la figure 4, c'est à dire quatre rangées de cinq éléments de suspension.

Cependant on pourra combiner ou modifier la disposition des éléments de façon à réaliser n'importe quelle forme d'oreiller.

Dans un mode préférentiel, les ailettes (11) des éléments de suspension (4) se trouvant sur la périphérie (13) des plaques supérieure (5) et inférieure (6) sont sectionnées de façon à obtenir une épaisseur de garnissage à bord droit, ce qui permet d'améliorer l'esthétisme de l'oreiller.

Les éléments de suspension (4) ont leurs ailettes (11) reliées les unes aux autres sur chaque rangée, telle que le montre la figure 4, et encollées aux plaques (5) et (6), l'épaisseur de garnissage (2) ne formant ainsi qu'un seul élément, ce qui permet de renforcer la stabilité, l'intégrité de l'oreiller qui peut être manipulée plus aisément par l'utilisateur.

Dans un mode préférentiel, les rangées d'éléments de suspension sont réalisées en découpe ou en moulage. Ces procédés de fabrication présentent une facilité et une rapidité de conception des rangées d'éléments de suspension et de l'oreiller, et ceci au moindre coût.

L'épaisseur de garnissage (2) obtenue, présentant une surface carrée de quatre cents millimètres (400 mm) de côté et une épaisseur de cent dix millimètres (110 mm), est destinée à mettre en oeuvre un oreiller de l'ordre de six cents millimètres (600 mm) de côté qui est capable de s'adapter à toutes les morphologies des utilisateurs.

Cependant la conception des éléments de suspension en rangée permet également de réaliser des oreillers rectangulaires et d'autres adaptations selon les coutumes et usages des pays et la morphologie de chaque utilisateur.

L'épaisseur de garnissage (2) obtenue présente donc une compacité tout en permettant aux éléments de suspension (4) d'agir individuellement lorsque l'utilisateur est en appui sur l'oreiller, ce qui rompt l'effet de bloc. De cette façon, seuls les éléments de suspension positionnés sous la tête de l'utilisateur se déforment lorsque celui-ci est en

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appui, les autres éléments de suspension conservant leur forme initiale, ce qui permet d'obtenir le confort de l'oreiller et un effet relaxant.

La conception des éléments de suspension (4), combinés avec l'utilisation du matériau polyuréthanne Haute Résistance, procure de plus un pouvoir de résilience parfaitement adapté à la fonction recherchée, compensant ainsi la pression exercée par la tête de l'utilisateur en un point donné et permettant de conserver en suspension constante la tête en appui sur l'oreiller. De cette façon, l'utilisateur trouve une position physiologique idéale de sommeil, et la pression s'exerçant sur une surface plus grande de la tête, facilite la circulation sanguine sous-cutanée et procure une sensation de bien-être.

La conception des éléments de suspension a également pour avantage de bien ventiler l'épaisseur de garnissage par compression et décompression sous le contact de la tête, ce qui procure un effet anti-humidité et permet donc à la tête de bien respirer et de moins transpirer au cours du sommeil, période pendant laquelle les personnes évacuent un maximum de toxines du corps.

Dans un mode préférentiel mais non limitatif, l'oreiller utilise également des matières 100% hypoallergéniques, non consommables par les acariens, et encore par exemple un latex de synthèse qui garantit l'oreiller contre les effets indésirables d'allergie au contact du latex naturel.

Claims (10)

1. REVENDICATIONS 1. Oreiller (1) muni d'éléments de suspension (4) utilisable pour toute personne désirant apporter un confort à son sommeil, qui sera mis en oeuvre chez les fabricants d'oreiller et d'équipements en mousse, se composant : d'une épaisseur de garnissage (2) constituée d'éléments de suspension (4), d'une plaque supérieure (5) positionnée au-dessus des éléments de suspension et d'une plaque inférieure (6) positionnée en dessous, - d'un revêtement qui enveloppe l'épaisseur de garnissage, caractérisé par le fait que les éléments de suspension de l'épaisseur de garnissage sont composés d'un axe cylindrique (10) et d'ailettes (11) réparties uniformément autour dudit axe cylindrique (10), qui procurent à l'oreiller un meilleur moelleux et une meilleure élasticité, et préservent sa forme après chaque utilisation afin de prolonger la durée de vie du produit.
2. 2. Oreiller (1) muni d'éléments de suspension (4), selon la revendication 1, caractérisé par le fait que l'axe cylindrique (10) se déforme verticalement suivant son axe (12) et les ailettes (11) se déforment hélicoïdalement autour de cet axe, ce qui permet à l'élément de suspension de vriller suivant l'axe lorsqu'il est comprimé sous la pression de la tête de l'utilisateur, lui procurant ainsi une meilleure souplesse et une élasticité pour qu'il reprenne et conserve sa forme initiale après une multitude de compressions successives.
3. 3. Oreiller (1) muni d'éléments de suspension (4), selon la revendication 1, caractérisé par le fait que les éléments de suspension sont en liaison les uns par rapport aux autres et avec les plaques supérieure (5) et inférieure (6) de l'oreiller pour qu'ils se déforment isolément sous l'effet de la pression tout en conservant un effet d'ensemble.
4. 4. Oreiller (1) muni d'éléments de suspension (4), selon les revendications 1 à 3, caractérisé par le fait que chaque ailette des éléments de suspension est en liaison avec une ailette de l'élément de suspension adjacent.
5. 5. Oreiller (1) muni d'éléments de suspension (4), selon la revendication 1, caractérisé par le fait que les éléments de suspension disposent de six ailettes (11) réparties uniformément et de diamètre identique à celui de l'axe cylindrique (10).
6. 6. Oreiller (1) muni d'éléments de suspension (4), selon les revendications 1 et 5, caractérisé par le fait que l'élément de suspension s'inscrit dans un

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   cylindre de diamètre cent millimètres (100 mm) et de hauteur quatre-vingt-dix millimètres (90 mm).
7. 7. Oreiller (1) muni d'éléments de suspension (4), selon les revendications 1 et 3, caractérisé par le fait que les plaques inférieure (6) et supérieure (5) ont une épaisseur de dix à vingt millimètres (10 à 20 mm) pour renforcer la sensation d'homogénéité au toucher de l'oreiller.
8. 8. Oreiller (1) muni d'éléments de suspension (4), selon la revendication 1, caractérisé par le fait que l'élément de suspension est réalisé dans une matière polyuréthanne Haute Résistance qui lui procure une bonne compressibilité verticale, sans glissement et sans déformation.
9. 9. Oreiller (1) muni d'éléments de suspension (4), selon la revendication 1, caractérisé par le fait que l'épaisseur de garnissage (2) est de forme carrée de quatre cents millimètres (400 mm) de côté et dispose de vingt éléments de suspension.
10. 10. Oreiller (1) muni d'éléments de suspension (4), selon la revendication 1, caractérisé par le fait que les ailettes (11) ont une forme cylindrique de diamètre égal au diamètre de l'axe cylindrique.