FR2813578A1

FR2813578A1 - Dispositif de mouillage

Info

Publication number: FR2813578A1
Application number: FR0011319A
Authority: FR
Inventors: Olaf Oliver Oettinger
Original assignee: Individual
Current assignee: Individual
Priority date: 2000-09-05
Filing date: 2000-09-05
Publication date: 2002-03-08

Abstract

L'invention concerne un dispositif de mouillage comprenant une ligne d'amarrage (4) fixée par des moyens appropriés à un point fixe d'amarrage (6) et des moyens (1, 2, 3) pour saisir la portion de la ligne d'amarrage (4) devant être fixée au bateau. Ces moyens consistent en un corps submersible (1) solidaire de ladite portion de ligne d'amarrage (4), ledit corps submersible (1) étant muni de moyens (2, 3) pour le faire remonter à la surface ou descendre en profondeur dans l'eau. Ces moyens peuvent être un système de gaz comprimé (2, 3), par exemple de l'air comprimé. Le corps submersible (1) est rempli d'air lorsqu'il doit remonter à la surface pour permettre l'amarrage du bateau. Il est ensuite vidé de son air, soit en se recroquevillant sur lui-même sous l'effet de la pression hydrostatique de l'eau s'il est souple, soit en se remplissant d'eau. Une autre solution consiste à tirer le corps submersible vers le fond à l'aide d'un système de câbles de rappel, le corps submersible étant alors rigide et sa flottabilité étant constante.

Description

Description L'invention concerne un dispositif de mouillage comprenant une ligne d'amarraç fixée par des moyens appropriés à un point fixe d'amarrage et des moyens pour saisir portion de la ligne d'amarrage destinée à âtre fixée au bateau. Des dispositifs de mouillage de ce type sont couramment employés pour amarrer c mouiller une embarcation. Les dispositifs classiques sont constitués en général d'ur chaîne fixée par une extrémité au fond de l'eau par exemple â une dalle en béton et p < l'autre extrémité soit directement à un coffre soit à un corps-mort au moyen d'un orir cordage reliant la chaîne au corps-mort. Le coffre ou le corps-mort a pour fonctic d'indiquer la position de l'extrémité libre de la chaîne d'amarrage et d'en faciliter remontée à bord. Lorsqu'un bateau veut s'amarrer sur la chaîne indiquée par un corp mort, l'équipage se saisit du corps-mort, le remonte à bord et tire sur l'ovin jusqu'à ce qu. la chaire apparaisse. Celle-ci est alors fixée à la bitte d'amarrage et l'ovin est frappé p,= exemple autour du mat. Si l'amarrage se fait sur un coffre, il faut s'amarrer sous le coff# avec une chaîne fixée à l'embarcation et dont d'extrémité libre est maillée sur la chaîne c coffre. On trouve ces dispositifs classiques soit isolément pour permettre un mouillaç: dans une crique par exemple, soit dans les ports comme second point d'amarrage lorsca. les bateaux doivent s'amarrer perpendiculairement au quai ou à un ponton. Ces dispositifs présentent de nombreux inconvénients. Dans le cas des coffres l: . exemple, la flottabilité du flotteur doit être suffisante pour tirer vers la surface la chai, quel que soit le niveau de la marée. En pratique, elle doit correspondre à deux fois poids de chaîne suspendue à marée haute. Ceci implique que le coffre présente un g.r volume qui peut rendre difficile la manoeuvre d'accostage à quai et son inertie p;: provoquer des dommages en cas d'abordage intempestif. Par ailleurs, la chaîne c.. toujours en mouvement et s'use en raison du frottement des mailles les unes sur autres même si aucun bateau ne s'y trouve amarré. Le corps-mort ne présente pas cet inconvénient puisque la chaîne repose sur fond lorsque aucun bateau n'y est amarré. Cependant, l'ovin qui relie l'extrémité de chaîne au corps-mort doit avoir une longueur suffisante pour que le corps-mort fl@

même à marée haute. En pratique, on choisit une longueur égale à une fois et demi la hauteur d'eau maximale attendue. L'ohn risque alors d'être coupé par une hélice. Qu'il s'agisse d'un coffre ou d'un corps-mort, le flotteur reste toujours à la surface de l'eau lorsque aucun bateau n'y est amarré. Or, l'espace libre dans les ports de plaisance est de plus en plus restreint. Lorsqu'un bateau veut par exemple accoster à un ponton, il approche du ponton en marche arrière, s'amarre au ponton, puis un membre de l'équipage, placé à l'avant du bateau, se saisit du flotteur à l'aide d'une gaffe pour amarrer la proue du bateau d la chaire d'amarrage ainsi attrapée. Ce nisme flotteur a en général gêné la manoeuvre d'approche. Dans les ports particulièrement encombrés, où les possibilités de manceuvre sont particulièrement réduites, on a contourné ce problème en allongeant la chaîne d'amarrage pour pouvoir fixer son extrémité fibre au ponton ou au quai. Lorsque le bateau est amarré au quai ou au ponton, l'équipage se saisit de cette extrémité et soulève la chaîne en remontant vers l'avant du bateau pour pouvoir s'amarrer de façon conventionnelle à cette chatne. Cette solution présente cependant l'inconvénient d'être malcommode voire môme périlleuse lorsque les conditions climatiques sont défavorables.

L'objectif de l'invention est donc de développer un dispositif d'amarrage du type de celui décrit précédemment qui ne gène pas les manoeuvres d'approche, qui ne risque pas d'être coupé par une hélice et qui permette une saisie facile de la chaîne d'amarrage.

Cet objectl est atteint par le dispositif selon l'invention dans lequel les moyens pour saisir la portion de ligne d'amarrage destinée à être fixée au bateau consistent en un corps submersible solidaire de ladite portion de ligne d'amarrage, ledit corps submersible étant muni de moyens pour le faire remonter à la surface ou descendre en profondeur dans l'eau. Le corps submersible remplit la fonction de corps-mort ou de coffre. Lorsque l'équipage veut s'amarrer sur la ligne d'amarrage, il fait remonter le corps submersible à la surface de l'eau. Selon si le corps submersible remplit le rôle de corps-mort ou celui de coffre, sa flottabilité sera plus ou moins importante. Au moment de l'appareillage, le corps submersible est escamoté en le faisant descendre sous l'eau à une profondeur suffisante pour ne pas risquer d'être endommagé par les navires circulant dans la zone. II est bien entendu possible de faire descendre le corps submersible jusqu'au fond de l'eau. Les manaeuvres d'approche dans les ports sont grandement facilitées par l'absence de corps-

morts ou de coffres dans Malignement de la place attribuée. En mer, l'absence de coffree ou de corps-morts évite les abordages et les risques d'endommagement de l'embarcation.

Dans une première variante de réalisation de l'invention, les moyens pour permettre au corps submersible de remonter à la surface ou de descendre en profondeur comprennent un dispositif de gaz comprimé, de préférence de l'air comprimé, permettant de remplir le corps submersible dudit gaz pour le faire flotter. Lorsque le corps submersible doit remonter à la surface, il est rempli de gaz comprimé. Le volume du corps submersible est calculé pour porter l'orin ou la chatne d'amarrage selon s'il remplit la fonction de corps-mort ou de coffre. On choisira de préférence comme gaz de l'air comprimé en raison de son faible coüt économique.

II est avantageux que les moyens pour permettre au corps submersible de remonter à la surface ou de descendre en profondeur comprennent un générateur de gaz comprimé, un tuyau d'amener dudit gaz pour alimenter le corps submersible et un dispmïtif de décompression du corps pour permettre â celui-ci de redescendre en profondeur lorsque ledit dispositif est actionné, le tuyau d'amener étant de préférence lesté au moins partiellement dans sa partie située au niveau de l'eau. Au moment de l'amarrage, le corps submersible est rempli de gaz comprimé, le forçant à remonter à la surface où il est alors saisi par l'équipage. Lors de l'appareillage, la pression dans le corps-mort est supprimée et le gaz est chassé de façon naturelle de sorte que le corps, submersible redescend en profondeur sous l'effet de son propre poids ou de celui de la chaîne d'amarrage ou de l'orin. Afin d'éviter que le tuyau d'amener ne soit sectionné ou endommagé par un navire, il est préférable de le lester de sorte qu'il se situe toujours plus bas que le tirant d'eau des plus gros navires attendus, sauf dans la partie menant au corps submersible. Pour lester le tuyau d'amener, il est possible de le solidariser au moins en partie avec la chaîne d'amarrage. Ce sera particulièrement recommandé dans les ports où l'extrémité des chaînes d'amarrage est fixée au ponton ou au quai pour être saisie par l'équipage.

II est conforme à l'invention que le dispositif de décompression comprenne une valve pour équilibrer la pression à l'intérieur du corps avec la pression atmosphérique. Dans un autre mode de réalisation de l'invention, le dispositif de décompression comprend un dispositif d'aspiration pour aspirer le gaz contenu dans le corps submersible. Ce dispositif d'aspiration peut être formé par le compresseur servant à remplir le corps submersible.

II est avantageux que le corps submersible soit fabriqué dans un matériau souple et forme avec le tuyau d'amener de gaz une unité étanche à l'eau. Dans ce cas, la valve d'équilibre des pressions se trouve de préférence sur la partie aérienne du tuyau d'amener de gaz. Au moment de l'ouverthue de la valve de décompression, le poids de l'orin ou de la chatne et du corps submersible, associé à la pression hydrostatique de l'eau provoque la sortie du gaz du corps submersible par la conduite d'amener et la valve d'équilibre. Lorsque le corps submersible est rappelé à la surface, la valve d'équilibre est fermée et le système tuyau d'amener I corps submersible est mis sous pression par le générateur de gaz comprimé. Le corps submersible, qui s'était recroquevillé sous l'effet de la pression de l'eau reprend son volume maximal et remonte à la surface.

Afln de faciliter l'expulsion du gaz du corps submersible, il est avantageux d'enu rror ce dernier d'un bout ou d'un filet qui est fixé sur la partie basse du corps submersible et qui est solidaire du bateau. de sorte qu'en tirant sur la ligne d'amarrage. le bateau provoque l'expulsion du gaz hors du corps submersible. Le bout d'amarrage peut Atre fixé à l'anneau inférieur du coffre ou du corps-mort, remonter des deux côtés du flotteur, passer dans l'anneau supérieur et être fixé au bateau. Sous l'effet du vent ou du courant, le bateau évite en tirant sur la ligne d'amarrage, Le bout d'amarrage se raidit et écrase le flotteur. Le compresseur étant arrêté, le gaz s'échappe naturellement du système. Lorsque la ligne d'amarrage sera larguée au moment de l'appareillage, le corps submersible retombera directement au fond de l'eau.

Dans un autre mode de réalisation de l'invention, le corps submersible est rigide et présente une cavité ainsi que des moyens pour remplir de gaz ou d'eau la cavité selon que le corps submersible doit remonter à la surface ou descendre en profondeur. Ces moyens peuvent être par exemple une valve magnétique. Lors de l'ouverture de ces moyens d'expulsion, l'eau entre dans le corps submersible en chassant le gaz qu'il contient. Sous l'effet du poids de l'orin ou de la chaîne et du poids intrinsèque du corps submersible, celui-ci est entraîné en profondeur. Au moment de faire remonter le corps submersible à la surface, la valve est fermée et l'eau contenu dans la cavité est chassée par le gaz propulsé par le compresseur.

Dans une seconde variante de réalisation, le corps submersible solidaire de la ligne d'amarrage présente une flottabilité suffisante pour flotter quel que soit le niveau de la marée et les moyens pour permettre au corps submersible de remonter à la surface ou de

desoerxdre en profondeur comprennent un dispositif de càble de rappel fixé au corps submersible et passant par un point fixe immergé au-dessous du point souhaité d'apparition dudit corps submersible. La flottabilité du corps submersible reste inchangée quelle que soit sa position mais il peut être maintenu de force sous l'eau par un dispositif de càble de rappel. Le dispositif de crible est actionné par exemple par un treuil situé sur le quai ou le ponton.

II est conforme à l'invention que la montée ou la descente du corps submersible soit commandée en réponse à un signal émis depuis le bateau.

Un exemple de réalisation de l'invention est décrit ci-dessous â l'aide des figures suivantes : Figure 1 : Corps submersible remplissant la fonction d'un corps-mort comme deuxième point d'amarrage sur un ponton, ayant la forme d'un ballon gonflable â l'air comprimé, en position haute ; Figure 2 : Corps submersible remplissant la fonction d'un corps-mort comme deuxième point d'amarrage sur un ponton, ayant la forme d'un ballon gonflable à l'air comprimé, en position basse; Figure 3 - Corps submersible remplissant la fonction d'un coffre, ayant une forme rigide en cours de remplissage de gaz; Figure 4 : Corps submersible remplissant la fonction d'un coffre, ayant une forme rigide en cours d'expulsion du gaz par l'eau ; Figure 5 : Corps submersible remplissant la fonction d'un coffre dans une crique, actionné par un câble de rappel avec treuil, en position haute ; Figure 6 : Corps submersible remplissant la fonction d'un coffre dans une crique, actionné par un càble de rappel avec treuil, en position basse.

Dans le premier mode de réalisation présenté aux figures 1 et 2, le corps submersible est une bouée gonflable (1) reliée à un générateur d'air comprimé (2) (compresseur) par un tuyau d'amener (3). Gonflée, la bouée (1) joue le rôle de corps- mort. Un orln (5) la relie à la chaîne d'amarrage (4) qui est elle-même est fixée au fond par exemple par un plot de béton (6). Le tuyau d'amener (3) est fixé de façon étanche à la bouée (1) de sorte que l'eau ne peut pénétrer ni dans le ballon (1) ni dans le tuyau d'amener (3). Lorsque la bouée (1) est gonflée d'air, comme le montre la figure 1, elle flotte à la surface de l'eau d'où elle peut être attrapée à l'aide d'une gaffe pour être montée à bord. On accède alors à la chaire d'amarrage (4) en tirant sur l'orin (5) de façon

classique. Au moment de l'appareilage, la chaîne est remise à l'eau où elle retombe sous l'effet de son poids. II est alors possible de vider l'air du ballon (1). Pour cela, on peut par exemple supprimer la pression dans le tuyau d'amener (3) en ouvrant une valve d'équilibre des pressions placée par exemple sur le tuyau d'amener (3) au niveau du ponton. Sous l'effet conjugué du poids de la bouée et de l'orin et de la pression hydrostatique de l'eau, l'air est chassé du ballon dans le tuyau d'amener d'où il s'échappe par la valve d'équilibre de pression. La réserve de flottabilité n'étant plus suffisante, la bouée recroquevillée retombe au fond de l'eau, comme le montre la figure 2.

Au lieu de laisser s'échapper l'air par une valve, il est également possible d'utiliser le compresseur pour aspirer l'air du système formé par le corps submersible et le tuyau d'amener. II n'est pas nécessaire d'attendre le largage de la chatne d'amarrage pour laisser le corps submersible se dégonfler; on peut le vider ou le laisser se vider dès qu'il a rempli sa fonction.

Lorsque le corps submersible remplit la fonction de coffre, il est possible de fixer deux bouts d'amarrage sur son anneau inférieur, de les faire remonter chacun d'un côté du coffre vers le sommet de celui-ci pour les faire passer par l'anneau supérieur du coffre et les fixer de façon classique au bateau. En évitant, le bateau tire sur les bouts d'amarrage ce qui provoque l'écrasement du corps submersible et l'expulsion de l'air qu'il contient via le compresseur arrêté. Le corps submersible est donc dégonflé et il retombera au fond de l'eau dés le largage de la chafne d'amarrage où il finira le cas échéant de se dégonfler.

Afin d'éviter que le tuyau d'amener d'air comprimé ne soit endommagé, il est de préférence lesté. Dans les ports où l'extrémité libre de la chaîne d'amarrage (4) est fixée au ponton et non pas é un corps-mort, il est possible de fixer le tuyau d'amener d'air comprimé (3) é cette extrémité de la chaîne (4). C'est la solution retenue aux figures 1 et Z, Une autre solution consiste â le munir de lest régulièrement répartis pour le contraindre à rester au fond de l'eau.

Dans une autre variante de réalisation de l'invention actionnée au gaz comprimé, le corps submersible est rigide et se remplit d'eau lorsqu'il doit descendre en profondeur Pour cela, une valve (12) peut par exemple être fixée au sommet de la bouée (11), une ouverture (15) étant prévue au fond de la bouée (11), près du point de fixation de l'orin ou du passage de la chaîne d'amarrage (14), Pour remplir la bouée (11) d'air, la valve (12)

est fermée et l'air comprimé arrive par le tuyau damener (13). L'air chasse l'eau par l'ouverture (15) et la bouée remonte à la surface comme le montre la figure 3. Lorsque la bouée doit redescendre, on ouvre la valve (12) et l'eau en pénétrant sous l'effet du poids de la bouée (11) par l'ouverture (15) provoque l'expulsion de l'air par la valve (12) et la descente de la bouée (11) comme le montre la figure 4.

Dans un second mode de réalisation, présenté aux figues 5 et fi, le corps submersible (21), remplissant ici le rôle d'un coffre, a une flottabilité suffisante pour flotter, bien qu'il soit fixé à l'extrémité libre de la chaîne d'amarrage (24) dont l'autre extrémité est fixée à un plot en béton (26). Le corps submersible (21) est de plus fixé à un câble die rappel (23) dont l'autre extrémité est fixée fi un treuil (22). Un système de poulies permet de faire courir le câble de rappel (23) du corps submersible vers le plot en béton (26) puis vers le quai où se situe le treuil (22). Le treuil (22) est mis en marche pour ramener le cops submersible en profondeur, comme le montre la figure 6. Lorsque le bateau veut s'amarrer au coffre, le treuil est libéré, le corps submersible en raison de sa réserve de flottabilité remonte à la surface en tirant l'extrémité de la chaîne d'amarrage (24) et le cable de rappel (23). Une fois le coffre à la surface, l'équipage n'a plus qu'à mailler sa propre chaïne sur la chatne d'amarrage (24) de façon classique. Le câble de rappel (23) est déroulé au niveau du treuil (22) de sorte que la longueur de sa section comprise entre la poulie du plot en béton (26) et le coffre (21) soit au moins égale à la longueur de la chaîne d'amarrage (24).

Que le corps submersible soit actionné par gaz comprimé ou par câble de rappel, son déplacement peut être télécommandé depuis le bateau au moment des manoeuvres d'amarrage et d'appareillage.

Le mode de fixation de ta ligne d'amarrage au fond de l'eau n'a aucune importance. Ce peut être un plot en béton comme dans les exemples cités dans document, ce peut être également une chaÎne traversière dans un port ou tout autre moyen approprié.

Grâce au dispositif d'amarrage selon l'invention, la chaîne d'amarrage repose au fond de l'eau lorsque aucun navire n'y est amarré. L'usure de la chaîne par frottement des chatnons les uns contre les autres est ainsi grandement diminuée. De plus, en escamotant le corps-mort ou le coffre on facilite les manceuvres d'approche dans les ports et on diminue les risques d'endommagement des navires et des flotteurs. On évite

également que l'orin ne soit sectionné par une hélice lorsqu'un navire panse trop près du oorpa-mort non utàsé.

Le dispositif selon rinventlon peut être utilisé aussi bien dans un port près d'un ponton ou d'un quai que sur un point plus éloigné accessible pour un càble de rappel ou une conduite de gaz comprimé. D'autres systèmes plus complexes pour assurer le déplacement du corps submersible peuvent également être montés directement sur le point de fixation de la ligne d'amarrage ou le corps submersible sans qu'aucune partie des moyens pour faire monter ou descendre celui-ci ne soit fixée à quai.

Claims

Revendications

1. Dispositif de mouillage comprenant une ligne d'amarrage fixée par des moyens appropriés à un point fixe d'amarrage et des moyens pour saisir la portion de la ligne d'amarrage destinée à être fixée au bateau, caractérisé en ce que les moyens pour saisir la portion de ligne d'amarrage (4, 24) destinée à être fixée au bateau consistent en un corps submersible (1, 11, 21) solidaire de lacfite portion de ligne d'amarrage (4, 24), ledit cote submersible (1, 11, 21) étant muni de moyens (2, 3, 12, 13, 14, 22, 23) pour le faire remonter à la surface ou descendre en profondeur dans l'eau.

2. Dispositif de mouillage selon la revendication précédente, caractérisé en ce que les moyens (2, 3, 12, 13, 14) pour permettre au corps submersible (1, 11) de remonter à la surface ou de descendre en profondeur comprennent un dispositif de gaz comprimé (2, 3, 13), de préférence de l'air comprimé, permettant de remplir le corps submersible (1, 11) dudit gaz pour le faire flotter.

3. Dispositif de mouillage selon la revendication précédente, caractérisé en ce que les moyens pour permettre au corps submersible (1, 11) de remonter à la surface ou de descendre en profondeur comprennent un générateur de gaz comprimé (2), un tuyau d'amener (3, 13) dudit gaz pour alimenter le corps submersible (1, 11) et un dispositif de décompression (12) du corps pour permettre à celui-ci de redescendre en profondeur lorsque ledit dispositif (12) est actionné, le tuyau d'amener (3, 13) étant de préférence lesté au moins partiellement dans sa partie située dans l'eau.

4. Dispositif de mouillage selon la revendication précédente, caractérisé en ce que le dispositif de décompression (12) comprend une valve pour équilibrer la pression à l'intérieur du corps submersible (1, 11) avec la pression atmosphérique.

5. Dispositif de mouillage selon la revendication 3, caractérisé en ce que le dispositif de décompression comprend un dispositif d'aspiration pour aspirer le gaz contenu dans le corps submersible (1). 8. Dispositif de mouillage selon l'une des revendications 2 à 5, caractérisé en ce que le corps submersible (1) est fabriqué dans un matériau souple et forme avec le tuyau d'amener de gaz (3) une unité étanche à l'eau.

7. Dispositif de mouillage selon la revendication précédente, caractérisé en ce que le corps submersible (1) est enserré d'au moins un bout ou d'un filet qui est fixé sur la partie basse du corps submersible (1) et qui est solidaire du bateau, de sorte qu'en tirant sur la ligne d'amarrage, le bateau provoque l'expulsion du gaz hors du corps submersible (1). 8. Dispositif de mouillage selon l'une des revendications 2 fi 4, caractérisé en ce que le corps submersible (11) est rigide et présente une cavité ainsi que des moyens (12, 15) poux remplir de gaz ou d'eau la cavité selon que le corps submersible (11) doit remonter â la surface ou descendre en profondeur. 9. Dispositif d'amarrage selon la revendication 1, caractérisé en ce que le corps submersible (21) solidaire de la ligne d'amarrage présente une flottabilité suffisante pour flotter quel que soit le niveau de la marée et en ce que les moyens pour permettre au corps submersible (21) de remonter à la surface ou de descendre en profondeur comprennent un dispositif de càble de rappel (22, 23) fixé au corps submersible (21) et passant par un point fixe immergé au-dessous du point souhaité d'apparition dudit corps submersible (21). 14. Dispositif d'amarrage selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que la montée ou la descente du corps submersible est commandée en réponse à un signal émis depuis le bateau.