FR2810436A1 - Perfectionnement aux plaquettes et inserts d'identification des bois - Google Patents

Abstract

L'invention concerne l'identification des bois, arbres, billons, sciages et produits transformés.La plaquette selon l'invention comporte des moyens de fixation entre elles permettant un conditionnement sans fil, et intègre une puce électronique récupérable. Dans une variante, le dispositif peut prendre la forme d'un insert.

Description

PERFECTIONNEMENT <B>AUX</B> PLAQUETTES <B>ET</B> INSERTS D'IDENTIFICATION <B>DES</B> BOIS L'invention concerne les plaquettes d'identification des bois,et autres dispositifs, utilisés pour le marquage des arbres, billons de bois, ou de divers types de pièces de bois débitées. Le type d'identification étant généralement une information comprenant un numéro,texte,code-barres, puce électronique, couleur, codes divers, ces éléments seuls ou en association.

Les plaquettes sont généralement en matière plastique rigide; la face supérieure comprend des clips pour maintenir la plaquette sur un marteau de fixation adapté, la face interne comprend des pattes de fixation destinées pénétrer et à maintenir la plaquette dans le bois.

Dans la technique générale actuelle, nous citons le brevet Latschbacher /GB N 2 075 464 A DU 9 MAI 1980.

Le brevet Leuvrey / FR 97 05802 DU 09 05 97 envisage déjà certaines améliorations techniques ,en regard principalement de l'utilisation du code-barres et d'une puce électronique avec la plaquette.

Cependant, ce type de plaquettes comporte les 5 inconvénients suivants: .Les plaquettes comportant généralement des numéros séquentiels ou codes divers; pour des motifs de gestion, les plaquettes sont donc conditionnées par bande ou cartouche afin de maintenir l'ordre des numéros d'une part; et d'autre part afin de placer la bande ou la cartouche de plaquettes au sein d'un distributeur de plaquettes, qui permet la prise manuelle d'une plaquette à la fois avec le marteau de pose; le conditionnement des plaquettes impose un fil de conditionnement pour maintenir les plaquettes en bande ou cartouche ,ce qui engendre des coûts de fabrication et empêche une automatisation complète des moyens de production.

.la plaquette comprend une identification intégrée,ne peut être récupérée dans une forme intacte réutilisable et donc n'est utilisable qu'une seule fois .Dans le cas d'identification des bois par plaquette à laquelle est intégrée une étiquette électronique de lecture à distance (appelée aussi étiquette -radio,ou puce électronique ou transpondeur)cette dernière n'est utilisée qu'une seule fois ,alors que la fonction fondamentale de la puce électronique est de répondre des milliers de fois,et de disposer d'une mémoire; de plus l'étiquette électronique est particulièrement adaptée pour un emploi logistique et informatique en milieu difficile tel que la forêt ou chantiers forestiers et de scierie, du fait de la lecture à distance par fréquence-radio et non par une lecture optique telle que le code- barres ,ni par une lecture par contact.La plaquette actuelle classique s'exclut donc des avantages majeurs de la puce électronique,du fait du coût basique trop élévé de l'étiquette électronique utilisée et amortie seulement une fois .

.la plaquette actuelle est adaptée pour une pose sur les extrémités des billons de bois mais non adaptée pour une fixation sur le tronc des arbres ,ni à une gestion et traçabilité modernes de tous bois,en regard des normes de la certification et du commerce .

.La plaquette actuelle n'est pas adaptée pour l'identification des sciages destinés à la revente en grande distribution.

.La plaquette actuelle au niveau de ses pattes de fixation n'a pas un profil particulièrement adapté à rentrer dans des bois très durs ,et compacts tels que bois gelés.

Le premier inconvénient se comprend ainsi: Le maintien des plaquettes en cartouche ou bande par empilage est possible grace à un fil de conditionnement qui relie toutes les plaquettes de la cartouche; généralement ce fil a une forme d'épingle ,le fil de l'épingle passant au travers 2 trous prévus à cet effet dans la plaquette; à l'une extrémité l'épingle est fermée, à l'autre extrémité l'épingle est ouverte afin de laisser échapper les plaquettes lors de leur prise par clippage sur le marteau; ces extrémités ouvertes de l'épingle étant soit recourbées, ou soit ont une forme creuse compressible, de façon à retenir les plaquettes hors marteau, mais aussi à laisser échapper les plaquettes lors de leur prise avec le marteau; cette opération se faisant généralement avec l'emploi d'un distributeur; le distributeur recevant une cartouche, dispose d'un système d'alimentation et de présentation des plaquettes au marteau une par une, c-a-d que quand l'opérateur pose le marteau sur la première plaquette se présentant en extrémité, le distributeur bloque la plaquette suivante de façon à ce que le marteau ne prenne par action sur clips des pattes qu'une seule plaquette à la fois.

Cette technique de conditionnement par fil a le principal inconvénient de ne pas autoriser une automatisation complète d'une ligne de production de plaquettes numérotées ou repérées de tout autre moyen d'identification. Les plaquettes, en effet, sont conditionnées sur un mode non totalement automatisé comprenant une intervention manuelle relative à l'emploi du fil ou épingle de conditionnement. En bout de fabrication en effet, il est difficillement imaginable de concevoir un dispositif qui permette d'organiser la prise successive des fils ou épingles, de les positionner sur un dispositif automatique pour l'opération de conditionnement des plaquettes sur ce fil ou épingle, afin d'obtenir une cartouche de plaquettes, sauf à imaginer une machine extrêmement sophistiquée et couteuse, sans rapport avec le but recherché d'industrialisation et de productivité. Les fils ou épingles ont en effet une structure ouverte et souple qui ne permet pas leur démêlement simple ni leur mise en place facile par automates dans des gabarits de conditionnements adaptés.

La ligne de production ainsi non entièrement automatisée engendre donc des coûts supplémentaires de main d'#uvre pour la réalisation de ces taches de mise en place des fils dans les gabarits, ainsi que des coûts du fil lui- même.

Ce coût de fil supplémentaire vaut aussi pour l'emploi d'autres moyens équivalents et ou intermédiaires, tels que rampes ou tous types de conditionneurs remplaçant le fil ou épingle.

Le deuxième inconvénient s'explique ainsi La plaquette actuelle généralement comporte une identification intégrée par tous moyens en ne faisant qu'un avec la plaquette, et donc utilisable une seule fois du fait que le support plaquette est un consommable utilisable une seule fois; la plaquette ne pouvant être réutilisée une deuxième fois suite aux contraintes et déformations et dommages physiques reçus lors de sa pose et de son arrachage du bois pour une réutilisation supposée mais donc finalement impossible.

Certaines plaquettes comportent bien des talons détachables, ce talon comportant la doublure du code déjà imprimé sur la plaquette; ce talon sert à être détaché pour être lu et géré par ailleurs, sans enlever la plaquette de base du billon de bois; dans tous les cas, ce talon détachable n'est pas réutilisable et n'a pas la fonction d'être réutilisé sur une autre plaquette, ni dans ses dispositions techniques ni dans son but.

Dans le cas d'une plaquette comportant un message ou identification de type puce électronique , ces dernières ne sont donc utilisées qu'une seule fois et non récupérables, ce qui est un inconvénient majeur en regard du coût élévé d'une puce et de la réduction des capacités techniques de la puce qui pourrait être réutilisée plusieurs milliers de fois, et en regard de l'avantage de la technique de gestion par lecture à distance mais non optique des informations contenues dans le contenant que sont la puce électronique ou étiquette-radio cette disposition ,soit une plaquette avec une puce récupérable et réutilisable, favoriserait donc grandement les conditions de travail de gestion du forestier en forêt, ou des contrôles ultérieurs ,lors de toutes opérations de saisie d'identification des bois, et donc l'emploi généralisé de l'étiquette électronique dans l'industrie de la forêt et du bois ; cette application concerne aussi l'identification et gestion sur une longue durée des arbres debout ,dans la gestion de l'eco-certification des arbres et des forêts,ou sur des durées plus courtes telles que le marquage des arbres avant abattage, l'utilisation de la puce dans un dispositif adapté remplacerait la méthode ancienne et fastidieuse de marquage des arbres par flashage des bois à la hachette et poinçonnage du bois au fer;ce type de marquage étant long, d'une gestion manuelle reportée et donc couteuse, et couteuse aussi en regard des coûts sociaux de la maladie appelée épicondylite à laquelle précisément le forestier peut être sujet à force de ces gestes répétés de marquage ,1'épicondylite étant une tendinite sévère des articulations du coude.

Le troisième inconvénient s'explique ainsi: le profil et le nombres des pattes d'une plaquette actuelle ne convient pas parfaitement à une pose sur le coté d'un tronc d'arbre ou de billon, du fait de la courbure du tronc et du sens des fils du bois, les pattes de forme rayonnée ne pouvant renter dans le bois à contre-fil des fibres du bois.

De plus ,dans le cas d'une identification longue durée d'un arbre, le support d'identification doit s'adapter à la croissance de l'arbre ,sans réduction de son impact de fixation; l'arbre en effet ,en poussant augmente de volume et son écorce a tendance soit à rejetter ou soit à absorber un corps étranger fixé sur son tronc.Une identification sommaire et courte devenant insuffisante dans la gestion de la certification des bois, des arbres debouts,des arbres destinés à l'abattage, de 1a commercialisation des billons ;les nouvelles normes du commerce mondial obligent à une identification complète d'un produit marchand,le bois n'échappe à cette règle; sur le terrain,une identification avec une mémoire réelle est nécessaire ,l'emploi d'un simple code se raccordant à des informations d'un ordinateur central dans un bureau central étant impossible, le vendeur comme par exemple l'Administration d'Etat ou Privée devant expédier une liste/papier complète dans ses appels d'offres,à ses éventuels acheteurs , ce qui représente des tonnes de papier ,c-a-d des coûts, une complication dans l'organisation et gestion commerciale qui ne sont plus compatible avec une gestion moderne ;alors que la puce supprime ces inconvénients ,et par exemple l'acheteur de tel lot de billons pourra vérifier in situ la définition du produit(soit essence,diamètre,longueur,qualité,prix)qui lui est proposé, en interrogeant le transpondeur fixé sur le billon,tout simplement. De plus l'acheteur éventuel du bois pourra continuer à utiliser les informations de la puce jusqu'à la fin du cycle de gestion du bois dans son organisation commerciale ou/et industrielle; la puce étant alors retournée au fournisseur pour retraitement, dans le cadre par exemple d'un mode transactionnel de type consignation , la puce étant facturée si elle n'est pas retournée; toute cette gestion du flux et retraitement des puces pouvant se programmer infornnatiquement; ainsi ce process lié à la puce peut aboutir à une organisation de travail très moderne et très performante impliquant un système de location des puces avec les plaquettes ,et ainsi qu'avec les divers matériels de saisie et logiciels,intégré dans une organisation sur mesure de l'utilisateur qui pourra en bénéficier immédiatement et à un coût réduit.

Le quatrième inconvénient s'explique ainsi: la grande distribution demande une identification moderne conforme à des moyens logistiques et informatiques en particulier en regard de la reconnaissance du produit,sur chaque sciage; l'absence d'identification ou une identification inadaptée générant de gros coûts en perte de temps et erreurs possibles lors du passage du produit à la caisse.La plaquette dans sa forme classique se plante mal sur une faible section de bois qui rebondit;une information visuelle telle que code-barres demande aussi un certain encombrement. De plus, les dispositifs anti-fraude ne sont pas intégrés ;or la logistique et traçabilité des marchandises imposent maintenant des moyens de controle adaptés tant sur les produits que sur les contenants des produits tels que les palettes de manutention.

Le cinquième inconvénient s'explique ainsi: Les pattes de fixation des plaquettes actuelles à leur extrémité d'attaque dans le bois ont une forme biseautée; de ce fait ,le volume de bois supposé s'intégrer à fond de la plaquette lors de son enfoncement final, est supérieur au volume réel théorique déterminé par l'écart entre pattes de la cote au sommet des biseaux et de la cote à la base des pattes. Dans un bois très dur ou gelé non compactable, une tension se produit à l'enfoncement de la plaquette sur les pattes, provoquant souvent une déformation ou casse au niveau des pattes ou de la plaquette; le résultat final étant une plaquette insufisamment fixée.

L'invention pallie au premier inconvénient, en supprimant le fil ou épingle ainsi que tout autre moyen intermédiaire dans le conditionnement des plaquettes en bande ou cartouche ; Le but de l'invention est de permettre que les plaquettes restent conditionnées les unes sur les autres sans fil en ordre bien défini, avec le maintien de cette structure jusqu'à l'utilisation finale, soit jusqu'à la prise d'une plaquette une à une par un marteau adapté, au travers l'emploi d'un conditionneur.

La réalisation de l'invention vise la réduction des couts de production en autorisant un ligne d'automatisation complète et en supprimant le coût du fil ou de l'épingle. au travers un aménagement de la plaquette de façon que les plaquettes se clippent directement entre elles, sans fil. L'invention prévoit des moyens de mise en oeuvre compatibles aux règles de moulage et démoulage, non situés sur la zone de marquage, non situés dans la zone plane externe afin de ne pas nuire au bon plaquage de la plaquette lors du clippage de la plaquette par le marteau et compatibles au design général de la plaquette. L'invention pallie au deuxième inconvénient ,indépendamment de la question du premier inconvénient relatif au conditionnement, en autorisant la réutilisation des milliers de fois de l'étiquette électronique par le fait que la puce électronique soit associée à la plaquette mais non définitivement, et donc récupérable et réutilisable en réemploi avec un nouveau support de plaquette neuf; le support de la plaquette ayant de toute façon un coût réduit et négligeable, et l'étiquette électronique ayant alors aussi un coût réduit du fait de ses réemplois répétés.

La puce n'est plus un consommable inerte et jetable mais un vecteur interactif vivant et répétible d'informations ; La puce disposant de 4 avantages majeurs: une mémoire utilisable des milliers de fois, une lecture non optique à distance,la possibilité de disposer sur le champ des informations contenues dans la mémoire,des moyens d'exploitation informatiques simplifiés et performants des informations ;donc plus de confort,plus de sécurité,plus d'efficacité,et finalement à un coût réduit, dans le suivi et la traçabilité des bois, arbres, billons, sous-billons, sciages . Seul le support plaquette ou autre support adapté tel qu'insert est utilisable une seule fois;la puce récupérée et retraitée étant alors refixée sur un support neuf de plaquette ou insert .

De plus, cette récupération du contenant de la puce permettra une organisation moderne du process d'emploi de la puce qui pourrait être la suivante: pose d'une plaquette avec puce,gestion en ligne et suivi du bois, récupération de la puce, retraitement originel de la puce soit chez l'utilisateur,soit chez le fournisseur qui pourrait ainsi par exemple proposer une formule location avec retraitement et relocation des puces, réemploi de la puce sur un nouveau bois...

L'invention pallie au troisième inconvénient par une modification de la forme de la plaquette au niveau de ses pattes;la plaquette évolue sur une forme allongée en forme d'insert comprenant un dispositif de réception d'un autre élément comprenant l'identification ce contenant étant fixé définitivement ou récupérable comme dans la description précédente.

L'invention pallie au quatrième inconvénient,en reprenant le dispositif à insert précédent mais combiné des dispositifs anti-fraude intégrés dans son corps ; dispositif de détection métallique, dispositif de désolidarisation du corps de l'insert lors d'un arrachement frauduleux .

L'invention pallie au cinquième inconvénient, par des pattes de fixation dans le bois qui seront biseautées à un seul coté, de façon à ne plus créer de contraintes ni de déformations des pattes lors de la pose de la plaquette dans des bois compacts très durs.

L'invention sera mieux comprise à partir des dessins annexés dans lesquels FIG/1 représente une plaquette dans l'ancienne technique, vue externe avec trous de passage des fils FIG/2 représente une coupe de la plaquette dans l'ancienne technique, avec trous de passage des fils FIG/3 représente le positionnement des plaquettes par cartouches, à l'aide d'un fil ,dans l'ancienne technique. FIG/4 représente une plaquette face externe, selon l'invention FIG/5 représente une coupe de la plaquette selon l'invention FIG/6 représente une plaquette face interne selon l'invention FIG/7 représente le positionnement des plaquettes en cartouche, sans fil, selon l'invention.

FIG/8 représente le positionnement de l'élément récupérable et réutilisable comprenant la puce électronique, selon l'invention, placé sur face interne de la plaquette .

FIG/9 représente la même plaquette que la FIG/8,vue externe FIG/10 représente la position de l'élément récupérable et réutilisable comprenant la puce électronique, selon l'invention, placé sur face externe de la plaquette.

FIG/11 représente la fixation de la plaquette avec puce récupérable, sur un billon, selon l'invention FIG/12 représente l'élément contenant la puce électronique, selon l'invention FIG/13 représente une plaquette dans une autre forme, réduite à un élément de fixation ,du type insert,suivant l'invention.

FIG/14 représente l'élément de fixation de la FIG/13 ,fixé sur le coté d'un tronc d'un arbre, selon l'invention FIG/15 représente l'élement de fixation de la FIG/13 ,fixé en bout d'un sciage, selon l'invention.

FIG/16 représente une variante de l'élément de fixation du type insert mais creux avec puce intégrée,selon l'invention.

FIG/17 représente une autre variante de l'insert ,à extrémité fermée,selon l'invention .

FIG/18 représente une vue de face de l'insert,selon l'invention .

FIG/19 représente une plaquette avant l'invention comprenant des pattes de fixation en forme de biseau FIG/20 représente une plaquette dont les pattes de fixation ont un angle à un coté de pénétration dans bois, selon l'invention.

Suivant l'invention, la plaquette(1) comprend des prolongements(2) des pattes(3) de fixation dans le bois, prolongements de faible section, ainsi qu'un trou(4) en vis-vis situé au travers la partie plate de la plaquette et du raccordement de la patte, à l'unité ou en plusieurs points; les prolongements auront une forme pointue (5) d'une part, pour autoriser un guidage lors des opérations de conditionnement automatique et leur intégration dans le bois, et auront d'autre part un léger épaulement(6) destiné à bloquer la plaquette au dela de plaquette située dessous sur laquelle elle est clippée; ce clippage sera obtenu par une position latérale et décalée de l'épaulement(6),afin de provoquer une tension à l'emboitement du prolongement(6) de la patte dans le trou en vis-à-vis de la plaquette inférieure ;l'épaulement par effet de ressort reprenant sa position nominale et bloquant ainsi la plaquette sur la plaquette inférieure. Les trous(4)auront donc une forme en boutonnière(4) permettant le passage de la patte avec son épaulement augmentée d'une cote nécessaire à la flexion et débattement de la patte lors du clippage ou déclippage de la patte lors de son passage dans la boutonnière.

Les éléments intervenant dans le clippage et déclippage seront ajustées de façon à permettre un déclippage de la plaquette, dans un niveau d' effort inférieur à l'effort de clippage des pattes(11)sur le marteau(9);la plaquette, une fois clippée sur le marteau, devant se détacher de la plaquette précédente, sans se déclipper du marteau(9),lors de l'emploi d'un chargeur contenant la cartouche et permettant de prendre les plaquettes une à une avec un marteau adapté.

La plaquette (1) selon l'invention pourra comprendre plusieurs points de clippage, préférentiellement au nombre de 4.

Les dispositifs de clippage des plaquettes les unes par rapport aux autres ,ne sont situés en aucun cas dans la zone centrale de marquage(12) visible externe,afin de ne pas réduire les possibilités de marquage des code d'identification.

La plaquette suivant l'invention pourra conserver les trous(13)de fixation destinés à un conditionnement classique par fil(14),afin d'autoriser une solution alternative de conditionnement, suivant les demandes préférentielles des utilisateurs, et permettant aussi la flexibilité d'organisation de production de l'atelier de de conditionnement des plaquettes. Dans une version plus simple d'identification des arbres ou bois sciés,un insert(25)sera préalablement fixé dans le bois,par clouage ou pré-perçage; cet insert(25)comprend un logement(27)en bout ou latéralement à l'extrémité externe au bois; dans ce logement(27) se fixe par clippage ou tout procédé de fixation,temporaire ou définitive l'élément(28) contenant la puce électronique(16).

L'élément(28)pouvant avoir des formes variées et différentes suivant la forme variée et différente de l'étiquette-radio(16).L'étiquette-radio(16) est enfermée entre 2 éléments secondaires(60) assemblés entre eux par tous procédes tels que soudure, collage, emboitement à force,clippage; un de ces éléments secondaires (60) pouvant être tout simplement un support adhésif type étiquette ahesive recouvrant l'étiquette-radio.L'étiquette-radio(16) peut aussi être intégrée lors du moulage monobloc de l'élément(28),l'élément secondaire(60) devenant l'unique élément (28) contenant la puce.

La zone avant(29) de l'insert coté fixation dans le bois aura une forme en pointe,et pourra comprendre une légère réduction (30) à 90 du sens de sa longueur, cette réduction ayant pour but d'affaiblir la résistance de l'insert jusqu'à rupture du corps de l'insert à cet endroit lors d'un arrachement controlé ou frauduleux de l'insert et de son élément identifiant(28),la partie(31) coté fixation dans le bois restant alors dans le bois en interne du bois ou visible,du fait d'un serrage dans le bois supérieur au point de rupture de l'insert en sa zone de réduction(30). La partie résiduelle(31) dans le bois(19) pouvant aussi recevoir préalablement une code(32) ou tout repère adapté sur le corps de l'insert, ou dedans le corps de l'insert, tel que détecteur à fil métallique(33);dans ce même but de détection, l'insert lui-même pourra être réalisé en matière thermoplastique comprenant dans sa masse de la poudre métallique.

L'insert(50)peut avoir des formes différentes, de sorte que l'élément(28) contenant la puce(16) soit inséré entièrement dans un logement(51) central de l'insert(50).Cet insert (50)pouvant comporter éventuellement une partie visible(52)avec repères et codes divers, en appui sur le bois une fois fixé,cette partie visible(52) pouvant disposer éventuellement de pattes de fixation (11) sur une marteau de pose adapté comme dans la version plaquette. L'insert((50) pourra disposer d'un prolongement(61) de son extrémité ,dans une forme plus fine ,afin d'autoriser un centrage ou pointage ou une préfixation de l'insert lors de sa pose manuelle; Dans une autre variante, l'insert creux(50) pourra disposer d'un dispositif de sécurité composé d'une membrane(53) obturant totalement son extrémité extérieure au bois; la membrane(53) étant moulée dans la même masse que l'insert (50) ; l'élément (28) contenant la puce(16) étant alors posé dans l'insert(50) avant la fixation de ce dernier dans le bois(19),dans un logement(51)accessible par un coté ouvert(54) de la partie centrale(57) de l'insert(50).Ainsi ,une fois l'insert(50) fixé définitivement dans le bois grave à des moyens supplémentaires tels que crochets(55) anti-retour,on ne peut violer la puce à l'intérieur du bois(19).La puce(16) peut alors être récupérée pour divers traitements,seulement à la fin du cycle de gestion de l'objet identifié, en brisant la membrane(53) de sécurité ,sans qu'il soit nécessaire de retirer l'insert(50) définitivement fixé dans le bois.

Ces dispositifs par insert sans sécurité et en particulier avec sécurité d'inviolablité ,sont particulièrement adaptés .dans le cadre de l'éco-certification des arbres d'une forêt dite à gestion durable, .dans le cadre de la gestion et désignation des bois et des coupes de bois avant abattage,par l'agent officiel de l'Etat ou de la Forêt Privée;les preuves de désignation devant être faciles à poser et sûres.

.dans la gestion du commerce des bois abattus.

.dans le cadre de la gestion des sciages, sur chantiers et en particulier lors des opérations de séchage et étuvage et autre manipulations, l'identifiant étant particulièrement bien protégé des chocs thermiques et mécaniques.

.dans le cadre du suivi des palettes de manutention et controles logistiques des marchandises .

.dans divers autres cadres d'identification et suivi de contenants et produits,le support de fixation de l'insert pouvant être un autre matériau ou autre matière que le bois.

.dans la gestion de la récupération,retraitement et reémplois répétés des puces électroniques.

.dans la simplicité de mise en #uvre des puces électroniques avec plaquettes ou inserts sur les bois, nécessaire dans des environnements ergonomiques hors bureau,doit difficiles,exposés et exigeants .

Suivant un autre but de l'invention,concernant l'identification des billons(40)ou bois ronds, la plaquette est en 2 parties, soit une première partie(36) qui correspond au corps général de la plaquette, destinée à être enfoncée dans le bois et de ce fait utilisable une seule fois, soit une deuxième partie(28) ou contreplaque comprenant la puce électronique(16) et fixée par tout moyen non définitif autorisant son détachement ultérieur à l'enlèvement de la plaquette lors de la fin du cycle de gestion du bois,et donc sa réutilisation ultérieurement avec un support de plaquette neuf(36) avec réaffectation sur un nouveau billon (40)pour un nouveau cycle de gestion; le contenant(28)étant le résultat d'un assemblage de 2 éléments secondaires(60) enfermant la puce et la protégeant des chocs,de l'humidité et des manipulations diverses;un de ces éléments secondaires(60) pouvant être un support adhésif;l'assemblage des éléments(60) pouvant être le résultat de toutes techniques d'assemblage telles que collage,soudure, soudure ultra-sons,clippage, emboitement à force.

L'élément contenant(28) amovible comprenant la puce est placé préférentiellement sous la plaquette, par légère tension ou tout moyen adapté, de façon à être protégé des coups et de façon à ne pouvoir être perdu ni oté, sauf en fin de cycle de gestion lors de l'enlèvement de la plaquette. L'élément(28) peut aussi être placé sur la face externe(45) de la plaquette.

Afin de faciliter l'enlèvement de la plaquette support sans détériorer l'élément(28) comprenant la puce(16),la plaquette comprendre une zone libre(37) autorisant le passage d'un moyen d'arrachement tel que tournevis plat par un appui sur la plaquette et non sur le contenant(28)de la puce. Cette zone libre(37) pourra être réalisée soit par un épaulement au niveau de la plaquette soit au niveau du contenant(28) de la puce,créant ainsi un espace libre(37). L'information de la puce(16) peut être associée à plusieurs autres informations visibles ou cachées placées sur la plaquette ou la contreplaque .

Un autre but de l'invention vise à supprimer les difficultés de fixation de la plaquette dans les bois durs. Les pattes (3) de fixation auront un angle d'attaque dans le bois non plus en forme de biseau (38)à 2 pentes mais à une seule pente (3 9) ; l'angle interne(40) de la patte(3) étant à 90 ,et les faces internes des 2 pattes(3) de fixation étant parallèles entre elles sur toute leur hauteur .

L'invention vise principalement des applications dans les industries forestières et du bois, mais aussi toutes applications d'identification dans tous domaines d'identification de matériaux ou matières ou contenants autres que le bois, présentant des similitudes d'emploi,soit un support avec élément comprenant la puce étant lue à distance,récupérable et réutilisable , dans tous suivis logistiques ,dans toutes applications industrielles et commerciales.

Claims (1)

1. <B>Revendications:</B> R1 Dispositif d'identification de bois ronds ou sciés caractérisé en qu'il comporte un moyen(1, 25) destiné être fixé dans le bois, le dit moyen contenant une puce électronique(16). R2 Dispositif d'identification selon la revendication 1, caractérisé en ce que le moyen contenant la puce(16) est constitué de plaquettes(1) dont la fixation entre elles est obtenue par des picots (2) avec épaulement(6) en forme de pointe (5) situés dans le prolongement des pattes(3) de fixation de la plaquette(1), ainsi que des trous(4) en vis-à-vis autorisant la flexion et la fonction de clippage ou déclippage lors du passage de la patte(3). R3 Dispositif d'identification selon la revendication 1, caractérisé en ce que le moyen d'identification est constitué d'une plaquette(36) comportant un logement(41) destiné à recevoir un élément récupérable et réutilisable(28) contenant la puce(16) . R4 Dispositif d'identification,selon la revendication 3, caractérisé par le fait que le support(25) de l'élément, se fixant dans le bois(19),a la forme d'un insert(25),destiné à se fixer dans le bois et comprenant dans sa partie externe au bois un logement(27) adapté pour recevoir l'élément contenant la puce électronique(16) R5 Dispositif d'identification ,selon la revendication caractérisé par le fait que l'ins'ert(50) est creux dans sa zone centrale (57) pour y recevoir l'élément(28)contenant la puce(16) . R6 Dispositif d'identification, selon la revendication , caractérisé par le fait que l'insert(50) est fermé à son extrémité extérieure par une membrane(53) moulée dans la masse de l'insert, que la partie centrale(57) de l'insert(50)comporte une ouverture latérale(54) permettant de loger l'élément(28) contenant la puce(16) avant la fixation de l'insert(50)dans le bois. R7 Dispositif d'identification selon l'une quelconque des revendications 4,5 et 6 ,caractérisé par le fait que l'insert(50) comporte un élément(52) plat extérieur au bois(19) et en appui sur le bois(19) ,et qu'il dispose d'un prolongement (61) de pointe destiné à une préfixation dans le bois. R8 Dispositif selon la revendication 3 caractérisé par le fait qu'il comprend une zone de passage libre(37), située entre la face interne(42) de la plaquette et le contenant(28)de la puce(16) autorisant le passage d'un moyen d'arrachement de la plaquette sans appui sur le contenant(28) renfermant le support d'information,la zone libre étant obtenue par un épaulement sur le corps(43) de la plaquette ou sur le contenant(44) . R9 Dispositif selon la revendication 3 caractérisé par le fait que le contenant(28) enfermant l'étiquette électronique(16) est placé sur la face externe(45) du support plaquette. R10 Dispositif d'identification, selon la revendication caractérisé en ce que l'insert (25) de fixation comporte une réduction(30) à 90 de sa longueur, dans le but de permettre une rupture ultérieure de l'insert(25) consécutivement à une manceuvre de retrait de l'insert hors du bois et le maintien de la pointe (31) de l'insert dans le bois, cette pointe pouvant comprendre des éléments d'information. R11 Dispositif d'identification, selon la revendication 4 ,caractérisée par le fait que l'insert(25) comprend des moyens de détection tels que poudre métallique ou fil métallique (33) . R12 Dispositif selon la revendication 1 ,caractérisé par fait que les pattes(3) de fixation du moyen dans le bois sont coté interne à 90 (40)du plan de la plaquette et ont à leur extrémité d'attaque dans le bois un profil en forme de pointe à seulement un angle (39) coté externe .