FR2809046A1 - Pince etau - Google Patents

Abstract

Dans cette pince, les leviers (A, B, C) sont réalisés en tôle emboutie, présentent une section en " U " et s'insèrent les uns dans les autres, le levier (B) étant articulé en (10) sur le levier (A), et le levier (C) en (12) sur le levier (B), ce levier (C) portant une noix filetée (13) articulée sur ses ailes, la dite noix étant articulée sur ces ailes, à proximité de leur articulation (12) sur le levier mobile (B) et à l'opposé, par rapport à cette articulation (12), d'une portée sphérique (14) ménagée sur le levier fixe (A),- tandis que le bord transversal postérieur (6a) de l'ouverture (6) ménagée dans le levier mobile (B) constitue butée limitant, dans la phase de blocage, le rapprochement du levier de blocage (C),- et que le levier de blocage (C) est associé à des moyens (E) de verrouillage en position de blocage, interposés entre lui et le levier mobile (B).

Description

L'invention est relative à une pince étau. Les pinces étau sont de deux types.

Le premier type, dont une forme d'exécution est décrite dans le brevet français <B>1038</B> 135, met en oeuvre deux leviers articulés à l'une de leurs extrémités et comportant des mâchoires à leur autre ealrérnhé. Cette pince étau est munie en sa partie centrale d'un système de fermeture et de blocage.

Le deuxième type, décrit par exemple dans les brevets français 1 100 105 et 2 451 804, met en aeuvre un levier portant une mâchoire fixe et une .mâchoire oscillante dont le point d'articulation par: nippon à l'a niàchoiré fixe est déplaçable dans une crémaillère. Cette mâchoire: oscillante peut être rapprochée de la mâchoire fixe par une genouillère à trui:; points d'articulation dont l'un des points est déplaçable, par un système vis ercrou, par rapport au levier fixe. Le blocage est assuré par déplacement de l'articulation centrale de la genouillère au-delà de la droite joignant ses deux articulations extrêmes. Un levier de déblocage intervient sur la genouillère pour ramener le point d'articulation central en position de déblocage- Ce dernier type de pince étau présente l'avantage de présenter des mâchoires offrant une plus grande ouverture que celle procurée par les pinces étau du premier type, Elle présente cependant de nombreux inconvénients - nombre<B>de</B> composants élcvé pouvant allor jusqu'à 18 pièces avec de nombreux points d'articulation, allant de 4 à i selon les versions, conduisent à des coûts de fabrication et de montage élevé, - faible durée dans le temps de la qualité du serrage en raison de la mauvaise tenue des axes rivetés dans les éléments en tôle emboutie constituant les éléments de la pince, - mors non parallèles en raison, d'une part de l'articulation du bras mobile très près de la partie à serrer et, d'autre part, de leur forme circulaire pour pouvoir offrir une surface d'appui dans toutes les configurations, difficultés de réglage de la force de sPrragP en une seule fois, puisqu'il faut d'abord régler la position relative des mors par la crémaillère puis par le système vis écrou, en même temps que l'autrc main est occupée à positionner les pièces à serrer et, éventuellement, répéter cette opération plusieurs fois, - En position de blocage, perte de l'énergie fournie par le serrage manuel puisque, en raison du désalignement des trois axes d'articulation de la genouillère, l'énergie communiquée aux mâchoires est inférieure à l'effort faut fournir pour aligner ces trois axes, au déblocage, restitution brutale de l'énergie accumulée, ce est un inconvénient si les pièces ont été assemblées provisoirement, encombrement général important excluant l'utilisation d'une telle pince étau dans des zones exiguës, et, enfin faible dégagement à l'intérieur des mâchoires limitant profondeur pénétration des pièces à serrer.

La présente invention a pour objet de fournir une pince etau remédiant à ces inconvénients et permettant, entre autre, de serrer des pièces sur une plage d'épaisseur plus grande, ne nécessitant l'utilisation que d'une seule main pour ajuster la position des mâchoires et assurer leur serrage puis leur blocage, tout en ne présentant pas, au déblocage, une restitution brutale de l'énergie accumulée.

Plus particulièrement, la pince selon l'invention comprend, comme décrit dans brevet français 1 038 135 deux leviers de serrage dits, respectivement, fixe et mobile, articulés sur l'autre près de l'une de leurs extrémités et comportant, chacun, à l'autre extrémité, une mâchoire de serrage, - un levier de blocage articulé sur le levier de serrage mobile, une portée concave ménagée sur le levier fixe, entre ses deux extrémités, coopérant avec une portée de forme complémentaire pour l'appui d'une vis de réglage, un écrou pour la vis de réglage, cet écrou étant lié au levier de blocage une articulation transversale dont la position de l'axe par rapport à la droite joignant le centre de la portée d'appui à l'axe d'articulation du levier blocage sur le levier mobile, détermine la force de serrage des mâchoires.

Selon l'invention, les deux leviers de serrage, formés emboutissage de tôle, ont des sections transversales en U se faisant ' à vis, les ailes du levier mobile s'insérant entre les ailes du levier fixe et comportant chacune une excroissance disposée sensiblement à mi-longueur tournée en direction du levier fixe, - tandis que le levier de blocage, également de section transversale en U , présente une partie coudée s'insérant entre les ailes du levier mobile en passant à travers une ouverture ménagée dans l'âme de ce dernier, ladite partie coudée étant articulée sur l'extrémité de l'excroissance du levier mobile, - que l'écrou dans lequel se visse la vis de réglage est constitué par une noix, disposée entre les ailes de la partie coudée du levier de blocage, la dite noix étant articulée sur ces ailes, à proximité de leur articulation sur le levier mobile et l'opposé, par rapport à cette articulation, d'une portée sphérique ménagée sur le levier fixe, - que le bord transversal de l'ouverture ménagée dans le levier mobile constitue butée limitant, dans la phase de blocage, le rapprochement du levier de blocage, - et que le levier de blocage est associé à des moyens de verrouillage en position de blocage, interposés entre lui et le levier mobile. Grâce à cette structure, le nombre de composants de la pince est réduit, ce qui diminue d'autant son coût de fabrication et de montage, sans pour autant affecter sa résistance. Cette structure permet également d'augmenter la longueur d'introduction des pièces à serrer entre les branches de la pince et d'augmenter sa plage de serrage. Le réglage de l'ouverture de la pince et, en conséquence, le réglage de sa fermeture, s'effectue aisément en actionnant la vis de réglage au moyen de la même main que celle tenant la pince étau, ce qui libère l'autre main pour tenir les pièces à assembler.

Dans une forme d'exécution préférée, le bord postérieur de l'ouverture ménagée dans le levier mobile est positionné de manière qu'il vienne en butée avec les ailes du levier de blocage avant que l'axe géométrique de la noix vienne sur la droite joignant l'axe d'articulation de la portée sphérique l'axe d'articulation du levier de blocage sur le levier mobile.

Cet aménagement s'oppose, dans toutes les configurations de la pince, à ce que les trois points d'articulation, respectivement, de la tête de vis sur le levier mobile, du levier de blocage sur le levier mobile, et de l'écrou sur le levier de blocage, puissent être alignés, et en conséquence que l'un des points d'articulation passe au-delà de la droite joignant les deux autres points d'articulation avec le risque d'entraîner une réduction du couple de serrage communiqué aux mâchoires et de procurer une restitution brutale de l'énergie de serrage, lors du déblocage. Au contraire, avec ce dispositif, la totalité de l'énergie de serrage est transmise aux mâchoires et, lors du déblocage le mouvement du levier de blocage reste parfaitement contrôlable par la force de la main.

A la différence des pinces étau existantes nécessitant deux mains et plusieurs réglages avant d'obtenir le bon écartement des mâchoires et le bon effort de serrage, avec celle selon l'invention, l'opérateur peut, avec la seule main tenant les branches postérieures de la pince étau et par actionnement de la seule vis de réglage, régler l'écartement des mâchoires, regler leur serrage sur les pièces et, voire même, leur pré-serrage.

Après que le levier de blocage ait été amené en position de déblocage et si le pré-serrage est important, l'opérateur doit actionner la vis pour éloigner les mâchoires de la pièce à serrer, opération qui s'effectue aussi d'une seule main, donc sans occuper l'autre main, pouvant alors être utilisée pour maintenir les pièces jusqu'alors serrées entre les mâchoires de la pince étau. Cette possibilité présente l'avantage de faciliter le réglage en position des pièces. II s'agit là d'un mode de manipulation nouveau facilitant le contrôle de contrainte de serrage.

Dans une forme d'exécution de l'invention, les moyens de verrouillage du levier de blocage et de la pince sont constitués un verrou pivotant articulé par son extrémité postérieure sur un axe transversal du levier blocage et soumis, par des moyens à ressorts, à un couple rappel vers l'extérieur, ledit verrou étant composé d'une excroissance postérieure insérant entre le bord antérieur de l'âme du levier de blocage et le bord postérieur de l'âme du levier mobile, et d'un volet antérieur apte, dans la position de repos, à passer sous l'âme du levier mobile et, dans position de verrouillage de la pince, à venir buter sur le bord postérieur de cette âme.

Lorsque le levier de blocage est amené en position blocage, le verrou vient s'insérer entre l'âme de ce levier et l'âme du levier mobile en assurant le verrouillage de la pince en position bloquée. Pour libérer le verrou, il faut préalablement rappuyer sur le levier de blocage et, simultanément, appuyer avec le pouce sur le verrou pour ramener son volet sous l'âme du levier mobile. A partir de ce moment, le levier de blocage peut se redresser.

Ce dispositif est utilisable par les droitiers et par les gauchers. D'autres caractéristiques et avantages ressortiront de la description qui suit en référence au dessin schématique annexé représentant, à titre d'exemples, plusieurs formes d'exécution de la pince étau selon l'invention.

Figure 1 est une vue en perspective éclatée des composants essentiels d'une première forme d'exécution de cette pince étau, avant leur assemblage, Figure 2 est une vue en perspective montrant les composants de figure 1 en cours d'assemblage, Figures 3 et 4 sont des vues en coupe longitudinale de la pince étau formée à partir des composants de figures 1 et 2, lorsqu'elle est en position de petite ouverture, respectivement pince ouverte et pince bloquée, Figure 5 est une vue partielle en coupe suivant V-V de figure 4, Figures 6 et 7 sont des vues de côté en élévation d'une variante de réalisation de la pince, lorsqu'elle est en position grande ouverture et, respectivement, pince ouverte et pince bloquée, Figure 8 est une vue en coupe brisée suivant VIII-VIII de figure 7, Figures 9 et 10 sont des vues partielles en coupe longitudinale montrant deux formes d'exécution des mors, Figures 11 13 sont des vues partielles en coupe transversale montrant trois autres formes d'exécution des mors, Figure 14 est une vue en perspective de la pince étau, montrant une variante de réalisation de la mollette d'actionnement de la vis de réglage, Figures 15 et 16 sont des vues partielles en coupe illustrant la technique de liaison par soyage des composants de la pince étau, respectivement avant et après déplacement des poinçons, Figure 17 est une vue en coupe suivant XVIII-XVIII de figure 7 montrant, à échelle agrandie, une forme d'exécution des moyens de liaison des poignées sur les branches.

De manière générale, et comme montré en détails aux figures 1 et 2, la pince étau est composée d'un levier de serrage dit fixe A, d'un levier dit mobile B, d'un levier de blocage et déblocage C, d'une vis de réglage D, et de moyens de verrouillage E.

La figure 1 met en évidence que les leviers A, B, C sont obtenus par emboutissage d'une tôle métallique pouvant être traitée et présentent tous, au moins localement, une section transversale en U avec une âme et deux ailes.

Le levier fixe A est ainsi composé d'une âme 2a et de deux ailes 2b. II est coudé en 3a et contre coudé en 3b dans sa zone de transition entre sa branche postérieure et sa branche antérieure. La mâchoire de celle ci est équipée d'un mors 4, articulé en 1.

Le levier mobile B comporte une âme en deux parties 5a, 5b, séparées par une ouverture centrale 6, et deux ailes 5c. Chacune de celles-ci comporte, sensiblement à mi-longueur, une excroissance 5d saillant vers l'intérieur. La mâchoire antérieure du levier est constituée par un mors 4 articulé en 1. La section transversale en forme de U a des dimensions lui permettant de pénétrer à l'intérieur du levier A.

Le levier de blocage C comprend également une 8a s'etendant sur la presque totalité de sa longueur mais s'interrompant sur la partie antérieure pour former une ouverture 9. Les ailes 8b du levier C se prolongent, par leur extrémité antérieure et vers l'intérieur, par une excroissance 8c donnant au levier une forme coudée. La section transversale ce levier a des dimensions lui permettant de s'insérer entre les ailes 5d du levier B.

Comme le montre plus en détails la figure 2, l'extrémité postérieure du levier mobile B est articulée sur l'extrémité postérieure du levier fixe A par une articulation 10, pouvant être constituée par un axe traversant, mais aussi par un soyage défini plus loin, et le levier C est articulé par sa partie coudée 8c sur l'excroissance 5d du levier B. Cette articulation 12 est avantageusement constituée par un soyage.

Cette pince étau comprend également une noix filetée 13 formant excentrique et articulée entre les deux ailes de l'excroissance 8c du levier C. Cette articulation est aussi constituée par un soyage 11,visible figure 1, réalisé avant assemblage des éléments A, B, C de la pince.

Comme montré figures 3 et 4, cette noix 13 est disposée à proximité de l'articulation du levier C sur le levier mobile B et à l'opposé de cette articulation par rapport à une cuvette sphérique 14 formée dans le levier fixe A. Cette cuvette est destinée à recevoir l'appui d'une portée sphérique 15 ménagée sous la tête 16 de la vis D.

La vis D s'insère transversalement entre les ailes des trois leviers A, B, C de la pince étau en passant à travers une ouverture 17 ménagée au centre de la cuvette sphérique 14 dans l'âme 2a du levier A (figure 1). Cette vis se visse dans la noix filetée 13, comme montré aux figures 3 et 4. Elle peut être équipée d'un filetage à deux ou trois filets pour faciliter le réglage d'écartement des leviers A et B et le réglage de serrage des mors 4 sur les pièces à serrer. Ces figures montrent bien que ce montage de la vis n'est possible que par l'absence d'un axe d'articulation réel dans l'articulation 12 entre le levier de blocage C et le levier mobile B.

Dans la forme d'exécution représentée aux figures 1 5, les moyens de verrouillage E du levier de blocage C de la pince sont constitués par un verrou pivotant 18 articulé, par son extrémité postérieure 18a, sur un axe transversal 19 du levier de blocage. Ce verrou comprend une excroissance postérieure 18b, un volet antérieur 18c, une nervure inférieure 18d et un ergot 18e. Lorsque la pince étau est en position de repos, comme montré la figure 3, l'excroissance 18b s'insère entre le bord antérieur de l'âme 8a du levier de blocage C et entre le bord postérieur de l'âme 5a du levier mobile B, tandis que son volet 18c est disposé sous l'âme 5a précitée. Ce verrou est associé à des moyens de rappel à ressort constitués, dans cette forme d'exécution, par un ressort de traction 23 dont l'extrémité postérieure est accrochée à sa nervure 18d, tandis que son autre extrémité est accrochée au mors 4, qui est monté libre en rotation l'extrémité du levier mobile B.

Pince ouverte, le ressort 23 communique au verrou 18, et en particulier à son excroissance 18b, un couple de rappel tendant à la faire saillir vers l'extérieur. Lors du déblocage du verrou, ce ressort 23 fait pivoter le levier de déblocage C vers l'extérieur, donc rappelle celui-ci en position d'ouverture de la pince.

L'autre mors 4 est également articulé à l'extrémité du levier A et est accroché à l'extrémité antérieure d'un ressort de traction 24, dont l'extrémité postérieure est accrochée dans une gorge ménagée sur la tige de la vis D, en assurant la fonction de jonc de retenue de cette vis. En outre, ce ressort 24 freine la vis et participe à l'effort de rappel à l'ouverture de la pince.

Lorsque la pince est en position d'ouverture, comme montré à la figure 3, chacun des deux ressorts 23 et 24 tire vers l'arrière le mors 4 correspondant, jusqu'à une position en butée sur l'extrémité du levier A ou B, définie, par exemple, par appui des platines dentées des mors sur les ailes du levier, en donnant aux deux mors un léger angle de pincement vers l'avant. L'écartement de ces mors est déterminé par la position de la noix 13 sur la vis D. Lorsque la noix est au plus bas, comme montré à la figure 3, l'extrémité libre de la vis s'insère dans l'excroissance 18b du verrou 18, ce qui permet de donner à cette vis une plus grande longueur, sans risque de blesser l'utilisateur. Lorsqu'elle est au plus haut, comme montré aux figures 6 et 7, elle donne aux parties antérieures des leviers A et B, une très grande ouverture à laquelle s'ajoute une grande profondeur permettant aux mors 4 de bien s'engager sur les pièces à serrer.

Dans cette position d'ouverture, et comme montré figure 3, l'axe géométrique de pivotement G1 de la noix 13 est très éloigné de la droite S passant par l'axe géométrique G2 de rotation du levier de blocage C par rapport au levier mobile B et par le centre géométrique G3 de l'articulation sphérique 14, 15 de la tête de la vis D.

Pour procéder au serrage de deux pièces à assembler, il suffit d'amener les mors 4 au contact des pieces à assembler en faisant tourner la vis D par sa tête 16 en forme de molette. Durant ce mouvement, les mors 4 venant en contact avec les faces en vis à vis se mettent dans la meilleure position d'appui, sans qu'il y ait besoin de les positionner manuellement. Lorsque les mors sont en contact avec les pièces, l'opérateur peut, toujours d'une seule main, régler la valeur du pré-serrage qui viendra s'ajouter au serrage définitif, et cela en actionnant uniquement la mollette 16 de la vis. A la fin de cette opération, il lui suffit d'appuyer plus fortement sur le levier C pour l'amener de sa position d'ouverture à sa position de blocage, montrée à la figure 4, et cela jusqu'à ce que ce levier vienne en appui, par ses ailes 8b, sur le bord postérieur 6a de l'ouverture 6, comme montré à la figure 4. Cette butée limite la course de basculement du levier C et évite que l'axe géométrique G1 passe au-delà de la droite S, précédemment définie. Dans ces conditions, toute la course donnée au levier C est transformée en serrage, ce qui confère à la pince un excellent rendement.

Durant le mouvement de serrage manuel du levier C, le couple communiqué au verrou 18 par le ressort 23 tend à faire pivoter le verrou vers l'extérieur autour de son axe 19 et permet ainsi au volet 18c de venir dans le prolongement de l'âme 5a par appui de son ergot 18e sur celle-ci. De la sorte, lorsque l'opérateur relâche sa pression de serrage sur les leviers A et C, l'extrémité antérieure du volet 18c vient en appui sur le bord postérieur de l'âme 5a et assure le verrouillage de la pince étau dans sa position de serrage.

Dans cette position de serrage, la raideur particulière des leviers A et B, consécutive à leur section en U , à la tôle utilisée, et éventuellement au traitement complémentaire de cette tôle, permettent à cette pince de s'adapter automatiquement à l'assemblage que l'on veut réaliser. Si l'assemblage est rigide, les branches antérieures des leviers A et B encaissent la flexion et limitent l'effort, tandis que si l'assemblage est élastique, c'est celui-ci qui limite l'effort.

Pour desserrer la pince étau, après l'avoir saisi à l'aide d'une seule main, il faut d'abord presser le levier C jusqu'à ce qu'il revienne en butée sur le levier B et, simultanément, exercer, avec le pouce, une pression sur l'excroissance 18b du verrou pour effacer le volet 18c sous l'âme 5a. A partir de ce déverrouillage, le levier C est relâché pour qu'il s'écarte du levier B avec contrôle de ce redressement. En d'autres termes, la restitution l'énergie de blocage peut effectuer progressivement de manière contrôlée, et non de manière brutale et incontrôlable, comme dans les dispositifs actuels à genouillère.

Si mors ont préalablement été précontraints les pièces à serrer, par un pré-serrage de la vis D, le déblocage contrôlé n'affecte en rien ce pré-serrage, de sorte que les mors continuent de pincer les pièces en maintenant la pince. Cela est très intéressant lorsque l'on veut modifier légèrement la position des éléments qui doivent être assemblés.

Il ressort de ce qui précède que, par rapport aux pinces étaux actuelles, la pince selon l'invention permet bien de réaliser serrage des pièces avec une seule main, avec en plus la possibilité de régler la précontrainte, tout en utilisant au maximum l'effort de blocage fourni par le levier de blocage, et en permettant lors du déblocage, de controler ce dernier de manière que des réglages complémentaires puissent être réalisés.

La forme d'exécution représentée aux figures 6 à 8 se différencie de la précédente par les moyens de verrouillage du levier de blocage. Ces moyens comprennent - dans l'une des ailes formant l'excroissance coudée 8c du levier de blocage C, une lumière en arc de cercle 30 débouchant sur l'avant et dont les rayons sont centrés sur l'axe géométrique G2 de pivotement du levier C sur le levier mobile B, - et, traversant l'aile correspondante 5d du levier mobile B, un pion de verrouillage 32 ayant un diamètre lui permettant de circuler dans la lumière 30 et comportant, à son extrémité interne, une tête 32a de plus grand diamètre que cette lumière.

Sur sa partie saillant à l'extérieur du levier B, le pion est associé à un poussoir avec moyen de rappel 33 composé, par exemple, d'une ventouse en matière synthétique élastiquement déformable.

Lorsque le levier de blocage C a été abaissé et verrouillé, le pion 32 est dans la position représentée à la figure 8, position dans laquelle sa tête 32a est dans la trajectoire de pivotement de la lumière 30 et vient en appui sur le bord antérieur de l'excroissance 8c de ce levier.

Pour déverrouiller, il suffit, après avoir préalablement pressé sur le levier de déblocage C, d'exercer sur le pion 32, un effort transversal vers l'intérieur de la pince. Sous l'effet de cet effort, le pion est déplacé transversalement, jusqu'à ce que sa tête 32a ne soit plus dans la trajectoire de la rainure 30. Dans ces conditions, lorsque le levier C est relâché, les bords de la lumière 30 circulent autour du pion 32. A la fin du mouvement, et comme montré la figure 6, la tête 32a du pion 32 reste plaquée contre la face interne de l'excroissance 8c jusqu'à ce que le levier de blocage C soit à nouveau pressé et que, en fin de course de serrage de ce levier, les moyens de rappel du pion 32 ramènent sa tête 32a dans la trajectoire de la lumière 30 pour assurer le verrouillage.

La figure 8 montre que, dans cette forme d'exécution de la pince étau, l'extrémité postérieure du ressort 23 est accrochée sur un coude 8d, solidaire de l'autre excroissance 8c du levier C.

Les figures 6 à 8 montrent également que les branches postérieures soumises au contact de la main respectivement, du levier fixe A et du levier de blocage C, sont recouvertes par des poignées de confort, respectivement 34 et 35, réalisées en élastomère ou en tout autre matériau améliorant le confort.

Comme montré figure 17, ces poignées ont une section transversale en U apte à coiffer les branches des leviers A et C et sont calées par encliquetage élastique de saillies internes 50 en forme de cran dans des ajours 51, circulaires ou rectilignes, ménagées dans les ailes 2b et 8b des branches. Ces ajours 51 participent aussi à l'allègement de l'ensemble.

Dans la forme d'exécution représentée à la figure 14, la tete de la vis D est constituée par une mollette 36, en matière synthétique ou alliage léger, comportant un puits central hexagonal 37, apte à être emmanché et collé, ou lié par surmoulage, à l'extrémité de forme complémentaire de la tête de vis. Cette molette 36 est solidaire d'un levier 38, articulé sur elle 39, et pouvant occuper soit une position escamotée, dans laquelle il se loge complètement dans la tête, soit une position d'entraînement, dans laquelle, comme montré à la figure 14, il est en saillie radial de cette tête et forme une sorte de manivelle permettant de communiquer à la tête de vis, en conséquence à la vis D, un couple de rotation plus important. Un tel levier est intéressant pour augmenter l'effort de pré-serrage, donc de précontrainte, exercé sur les mors 4, avant mise en position de blocage de la pince étau et permettre une rotation plus rapide de la molette. Les mors 4 peuvent présenter des dentures identiques, ou comme montré à la figure 9, présenter des dentures décalées, de manière les dents 4a de chaque mors soient en vis à vis avec les intervalles entre dents 4b du mors 4 en vis à vis. Cette position, permettant l'interpénétration dents, facilite la tenue des objets minces puisque, à chaque fois, une force est appliquée entre deux appuis.

Le décalage des dentures est réalisé à partir de deux mors identiques, dont les dentures sont décalées d'un quart de pas par rapport au plan transversal passant par l'axe de rotation, de manière après retournement du montage de l'un des mors, les deux dentures opposées soient décalées d'un demi pas.

Les dentures des mors 4 peuvent être rectilignes, mais aussi curvilignes, comme montré en 7 à la figure 10, pour faciliter la prise objets cylindriques.

La figure 11 montre que la possibilité de réaliser les leviers et B de la pince étau dans des tôles métalliques traitées et présentant haute limite élastique, permet, lors du serrage d'un objet 20 à faces non paralleles, le vrillage de ces branches sans risque de déformation permanente. Cet avantage est très intéressant pour compenser les défauts d'assemblage, tout en gardant un bon serrage.

Enfin, les mors peuvent présenter, en section transversale forme générale d'un V , comme montré à la figure 12, ou être larges et déborder ailes des leviers A et B, comme montré à la figure 13.

Un avantage important de cette pince résulte du remplacement par soyages de la plupart des axes transversaux utilisés normalement dans les articulations entre éléments. Cette technique de liaison de plusieurs pièces va etre commentée en référence aux figures 15 à 16, correspondant, par exemple, à réalisation de l'articulation 10 entre le levier fixe A et celui mobile B.

A ces figures, la référence 40 désigne deux poinçons, la référence une matrice intérieure insérée entre les ailes 5c de la pièce B et celle des presse flans, éventuellement appliqués contre les ailes 2b du levier A.

La figure 15 montre que les ailes 5c sont préperçées en pour former une sorte de matrice, tandis que les ailes 2b sont préperçées en 45 pour faciliter leur déformation. Les mêmes références sont reportées figure 1, montrant les composant de la pince avant leur assemblage. Lorsque les poinçons 40 sont rapprochés l'un de l'autre et en direction de l'alésage de guidage 46, ménagé dans la matrice 42, ils déforment localement la matière constitutive des ailes 2b en forçant cette matière s'insérer entre eux et le perçage 44 de l'aile 5c correspondante. A la fin de l'opération, et comme montré à la figure 16, les deux leviers A et B sont assemblés par deux tenons 48, cylindriques intérieurement et extérieurement et pouvant constituer, sans difficulté, axe d'articulation.

Cette technique de liaison permet, non seulement de supprimer les axes traversants traditionnels, ce qui, dans la présente construction, est particulièrement intéressant pour le passage de la vis D, mais aussi d'utiliser des articulations de plus grand diamètre, donc moins sensible au matage et au jeu qui en resulte. De plus, ce type d'articulation est moins sensible au jeu, puisque l'articulation entre deux éléments supprime un troisième élément, à savoir l'axe cylindrique.

Cette technique permet également d'augmenter les tolérances de fabrication poinçonnages puisque le jeu est automatiquement rattrapé par le soyage.

Enfin, cette technique de liaison permet d'automatiser le montage de la pince, puisqu'il est possible de réaliser en même temps les articulations 10 et 12 entre les leviers A, B et C, et les articulations 1 des mors 4.

Par ailleurs, lorsque la pince est pré-assemblée, comme montré à la figure 2, sans la vis et sans les ressorts, elle peut subir un traitement thermique et un traitement de surface améliorant ses caractéristiques physiques et sa présentation, ce qui évite de procéder à des traitements différents pour chaque élément et renforce les soyages formant articulation.

Les trous formés par le soyage ne forment pas d'aspérités extérieures et permettent le passage d'accessoires, tels que tige filetée pour relier plusieurs pinces, ou l'accrochage sur un tableau d'outillage, le passage de brides transformant la pince en mini étau, ou la fixation de chapes pour masse à inertie.

Claims (1)

REVENDICATIONS

1. Pince étau comprenant - deux leviers de serrage dits, respectivement, fixe (A) et mobile articulés l'un sur l'autre près de l'une de leurs extrémités et comportant, chacun, à l'autre extrémité, une mâchoire de serrage, - un levier de blocage (C) articulé sur le levier de serrage mobile - une portée concave ménagée sur le levier fixe (A), entre ses deux extrémités, et coopérant avec une portée de forme complémentaire pour l'appui d'une vis de réglage (D), - un écrou pour la vis de réglage (D), cet écrou étant lié au levier de blocage (C) par une articulation transversale dont la position de l'axe geométrique par rapport à la droite joignant le centre de la portée d'appui à l'axe d'articulation du levier de blocage sur le levier dit mobile, determine la force de serrage,<B>caractérisée en ce que</B> les deux leviers de serrage (A et B) sont formés par emboutissage de tôle et ont des sections transversales en U se faisant vis à vis, les ailes du levier mobile (B) s'insérant entre les ailes du levier fixe (A) et comportant chacune une excroissance (5d), sensiblement disposée à mi-longueur et tournée en direction du levier fixe (A), - tandis que le levier de blocage (C), également section transversale en U , présente une partie coudée (8c) s'insérant entre les ailes (5c) du levier mobile (B), en passant à travers une ouverture ménagée dans son âme (5b), ladite partie coudée étant articulée sur l'extremité de l'excroissance (5d) du levier (B), - que l'écrou dans lequel se visse la vis de réglage (D) est constitué par une noix (13) disposée entre les ailes de la partie coudée (8c) du levier de blocage (C), la dite noix étant articulée sur ces ailes, à proximité de leur articulation (12) sur le levier mobile (B) et à l'opposé, par rapport à cette articulation (12), d'une portée sphérique (14) ménagée sur le levier fixe (A), - que le bord transversal postérieur (6a) de l'ouverture (6) ménagée dans le levier mobile (B) constitue butée limitant, dans la phase de blocage, le rapprochement du levier de blocage (C), - et que le levier de blocage (C) est associé à des moyens (E) de verrouillage en position de blocage, interposés entre lui et le levier mobile (B). <B>2.</B> Pince étau selon la revendication 1, caractérisée en ce que le bord postérieur (6a) de l'ouverture (6) ménagée dans le levier mobile (B) est positionné de manière qu ' vienne en butée avec les ailes (8b) du levier de blocage (C) avant que l'axe géométrique (G1) de la noix (13) vienne sur la droite (S) joignant l'axe géométrique (G2) de l'articulation du levier de blocage (C) sur le levier mobile (B) à l'axe géométrique (G3) de l'articulation de la portée sphérique (14). 3. Pince étau selon la revendication 1, caractérisée en ce que les moyens de verrouillage (E) du levier de blocage (C) et de la pince sont constitués par un verrou pivotant (18) articulé par son extrémité postérieure (18a) sur un axe transversal (19) du levier de blocage (C) et soumis, par des moyens à ressorts (23), à un couple de rappel vers l'extérieur, ledit verrou comprenant une excroissance postérieure (18b) s'insérant entre le bord antérieur de l'âme (8a) du levier de blocage (C) et le bord postérieur de l'âme (5a) du levier mobile (B), et un volet antérieur (18c) apte, dans la position de repos, à passer sous l'âme (5a) du levier mobile (B) et, dans la position de verrouillage de la pince, à venir buter sur le bord postérieur de cette âme (5a). <B>4.</B> Pince étau selon la revendication 1, caractérisée en ce que les moyens de verrouillage (E) du levier de blocage (C) et de la pince comprennent, d'une part, et dans l'une des ailes (8c) de l'extrémité coudée du levier de blocage (C), une lumière (30), en arc de cercle et débouchant sur l'avant, et, d'autre part, un pion de verrouillage (32) traversant transversalement une aile (5d) du levier mobile (B) et dont l'extrémité intérieure est solidaire d'une tête (32a) de plus grande dimension que la largeur de la lumière (30), alors que l'extrémité extérieure est liée à un poussoir avec moyen de rappel élastique (33) permettant, lors du déverrouillage, de déplacer transversalement la tête (32a) pour amener la tige dans la trajectoire de la lumière (30). <B>5.</B> Pince étau selon la revendication 1, caractérisée en ce que chacun des leviers de serrage (A et B) est équipé d'un mors (4) articulé sur lui autour d'un axe transversal, ledit mors étant rappelé contre une butée de l'extrémité du levier correspondant par un ressort de traction (23, 24). <B>6.</B> Pince étau selon l'ensemble des revendications 3 et 5, caractérisée en ce que le ressort de traction (23) coopérant avec le mors (4) du levier mobile (B) est accroché par son extrémité postérieure à une nervure (18d) du verrou (18) pour rappeler l'ensemble verrou, levier et mors, tandis que le ressort de traction (24) coopérant avec le mors (4) du levier (A) est accroché dans une gorge de la vis et, d'une part, assure le rappel du mors, le rappel de la vis vers l'avant et participe l'ouverture de la pince, et, d'autre part, forme jonc d'arrêt de cette vis. 7. Pince étau selon la revendication 1, caractérisée en ce que les mors (4) des deux leviers de serrage (A, B) sont munis de dentures décalées de manière que les dents (4a) de l'une soit en vis à vis des intervalles entre dents (4b) de l'autre. <B>8.</B> Pince étau selon la revendication 1, caractérisée en ce que ses trois leviers, respectivement de serrage fixe (A), de serrage mobile (B) et de blocage (C), sont en tôle d'acier embouti et ses axes d'articulation, respectivement, (10) entre les deux leviers de serrage (A, B), (12) entre le levier de serrage mobile (B) et le levier de blocage (C), et entre chaque mors (4) et le levier de serrage correspondant (A, B), sont formés par refoulement de la matière de l'élément extérieur, au moyen d'un poinçon calibré (40) déplacé en direction de l'intérieur de l'assemblage, dans un poinçonnage (44) préalablement ménagé dans l'élément intérieur. 9. Pince étau selon la revendication 1, caractérisée en ce que la vis (D) est solidaire d'une molette (36) préhensible manuellement et d'un levier (38), articulé sur elle et pouvant occuper une position escamotée dans la tête et une position d'entraînement, dans laquelle il est en saillie radiale de cette tête. <B>10.</B> Pince étau selon la revendication 1, caractérisée en ce que les branches postérieures des leviers (A et C) sont coiffées par des poignés de confort (34 et 35), présentant une section transversale en U et dont le calage est assuré par encliquetage élastique de saillies internes (50) en forme de cran dans des ajours d'allègement (51) ménagés dans les ailes (2b, 5c) desdites branches.