FR2805307A1 - Volet roulant motorise equipe de moyens d'arret automatique - Google Patents

Abstract

Volet roulant motorisé dont le stator du moteur est relié à un support fixe par l'intermédiaire de moyens élastiques (R1, R2) permettant d'arrêter le volet en butée haute et basse lorsque le couple résistant est supérieur à une valeur choisie, constitués de deux ressorts (R1, R2) comprimés par la rotation du stator. La distance (l2 ) à parcourir avant la compression de l'un des ressorts (R2) est supérieure à la distance (l1 ) à parcourir avant la compression de l'autre ressort (R1). La compression est assurée par un mobile (12) actionnant également un interrupteur (18). Les courses (cl, c2) nécessaires pour l'actionnement de l'interrupteur sont inversables. Le moteur peut être monté à gauche ou à droite avec un couple résistant différencié pour l'arrêt en butée haute et en butée basse.

Description

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L'invention concerne un volet roulant ou similaire motorisé, comprenant un moteur électrique d'entraînement dont le stator est relié à un support fixe par l'intermédiaire de moyens élastiques s'opposant à la rotation du stator sous l'effet du couple résistant exercé par le volet roulant se déplaçant entre une position haute enroulée et une position basse déroulée, des moyens de butée arrêtant le volet roulant dans ces positions haute et basse et des moyens de commande de l'arrêt du moteur dans ces positions haute et basse comprenant un interrupteur dont l'ouverture est actionnée par la rotation du stator lorsque le couple résistant est supérieur à la

force de retenue exercée par les moyens élastiques.

Des volets roulants ainsi équipés sont décrits dans les

brevets FR 2 740 824, EP 0 936 342 et EP 0 703 344.

Le volet roulant décrit dans le brevet FR 2 740 824 utilise un seul ressort. L'interrupteur est ouvert en position déroulée du volet roulant et l'alimentation du moteur est assurée par un interrupteur auxiliaire commandé par un compteur de tours associé au moteur. Un tel volet roulant doit être monté dans une position

déterminée dans une embrasure de fenêtre.

Les volets roulants décrits dans les brevets EP 0 936 342 et EP 0 703 344 sont équipés de deux ressorts antagonistes entre lesquels le stator du moteur est maintenu. L'un de ces ressorts est comprimé lorsque le volet roulant, complètement enroulé, arrive contre une butée haute, tandis que l'autre ressort est comprimé

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lorsque le volet roulant, complètement déroulé, est arrivé en butée basse, généralement contre le bas de l'embrasure. Or, comme ceci est décrit dans le brevet FR 2 740 824, le ressort de butée haute doit pouvoir s'opposer au couple généré par le poids du volet roulant. Or ce poids, lorsque le volet est presque totalement déroulé, peut-être très important. Par contre, le ressort contrôlant l'arrêt du moteur lorsque le volet roulant arrive en butée basse, doit céder relativement facilement pour éviter une compression inutile du volet arrivant en butée basse, compression susceptible d'abîmer le volet. Il est donc nécessaire de disposer de deux ressorts, l'un très fort, pour la butée haute, l'autre beaucoup plus faible, pour la butée basse. Or, en équipant le dispositif d'arrêt de deux ressorts différents, le sens de rotation du moteur correspondant respectivement à l'enroulement et au déroulement du volet roulant, est déterminé, ce qui signifie que le moteur doit toujours être disposé du même côté de l'embrasure, étant donné que si l'on dispose le moteur du côté opposé de l'embrasure son sens de rotation devra être inversé, bien entendu pour une même position du volet roulant ce qui est généralement le cas. Ceci représente une contrainte qu'il n'est pas toujours possible de satisfaire et il est donc nécessaire de disposer de deux moteurs avec leur dispositif de commande d'arrêt, l'un pour le montage à gauche et l'autre pour le montage à droite de l'embrasure. L'invention a pour but de réaliser un volet roulant dont le moteur et son dispositif d'arrêt peuvent être

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montés aussi bien d'un côté que de l'autre de l'embrasure. Le dispositif d'arrêt doit en outre être compact de manière à pouvoir être disposé dans un moteur, en particulier un moteur tubulaire, sans en augmenter ses dimensions. Le volet roulant selon l'invention est caractérisé en ce que les moyens élastiques sont constitués de deux ressorts travaillant en compression entre deux éléments mobiles de compression entraînés tour à tour par le stator, respectivement dans chacun des sens de rotation, la distance à parcourir par l'élément mobile entraîné à partir de sa position de repos, avant la compression de l'un des ressorts étant supérieure à la distance à parcourir par l'élément mobile entraîné avant la compression de l'autre ressort, et en ce que le dispositif d'arrêt comprend un organe d'actionnement cinématiquement lié au stator et assurant, d'une part, l'entraînement des éléments de compression et, d'autre part, l'actionnement de l'interrupteur au bout d'une course déterminée et différente pour chaque sens de rotation du stator et des moyens d'inversion des

longueurs des courses.

Lors de la rotation du stator un seul ressort est tout d'abord comprimé, cette compression correspondant à la course la plus faible de l'organe d'actionnement, c'est à dire à l'arrêt du moteur lorsque le volet roulant arrive en butée basse. Lorsque le mobile d'entraînement se déplace dans le sens opposé correspondant à sa course longue, un seul ressort est tout d'abord comprimé, puis ensuite les deux ressorts sont comprimés

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en offrant une résistance sensiblement plus élevée, cette situation correspondant à l'arrivée du volet roulant en butée haute. L'actionnement des moyens d'inversion des longueurs de course permet d'obtenir le même résultat lorsque le moteur tourne en sens opposé. La distance à parcourir par l'élément mobile entraîné avant la compression de l'un des ressorts peut être nulle. Les ressorts sont avantageusement hélicoïdaux, de diamètres différents et imbriqués coaxialement l'un dans l'autre. Une telle construction est particulièrement compacte. Pour simplifier la construction, les éléments de compression présentent avantageusement une distance unique entre eux et les

ressorts sont de longueurs différentes.

Le ressort comprimé en second est avantageusement précomprimé au repos. Les deux ressorts peuvent être précomprimés. La précompression des ressorts permet de travailler à pente douce avec des courses courtes, ce qui permet de mieux maîtriser les forces développées par les ressorts et donc de bénéficier d'une grande précision dans les forces de déclenchement, notamment dans celle du ressort comprimé seul qui ne doit pas être trop importante pour ne pas dégrader le volet roulant. La précompression permet également de réduire

l'encombrement du dispositif d'arrêt.

L'organe d'actionnement peut être une partie du stator.

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Selon un mode d'exécution, l'organe d'actionnement est constitué d'un baladeur guidé dans le support et muni, d'un côté, de deux bras d'entraînement des éléments de compression dans le sens de la compression et, de l'autre côté, de deux bras d'actionnement de l'interrupteur monté entre ces bras et les moyens d'inversion de la longueur des courses sont constitués d'une bascule montée entre les bras d'actionnement de l'interrupteur et munie de deux bras jouant alternativement le rôle de bras d'actionnement de l'interrupteur selon la position de la bascule, l'autre bras étant escamoté relativement à l'interrupteur, le bras actif étant situé entre l'un des bras

d'actionnement du baladeur et l'interrupteur.

Selon un perfectionnement de ce mode d'exécution, les bras de la bascule sont flexibles dans une direction parallèle à son axe de pivotement et le dispositif d'arrêt comprend une butée fixe située sur la trajectoire des bras de la bascule, en face de la position ouverte de l'interrupteur, cette butée ayant pour effet d'écarter le bras d'actionnement actif de la bascule de sa trajectoire normale active de manière à le rendre inopérant. Ce perfectionnement empêche le moteur d'être alimenté dans le sens de l'enroulement si l'on tente de relever le volet roulant à la main, par

exemple dans le cas d'une tentative d'effraction.

Selon un autre mode d'exécution, l'interrupteur est monté entre les bras du baladeur et déplaçable dans la même direction que le baladeur de manière à pouvoir modifier la distance qui le sépare de chacun des bras

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d'actionnement du baladeur, c'est-à-dire la longueur de la course nécessaire à son actionnement par le baladeur

dans chacun des sens de rotation du stator.

Selon un mode d'exécution, les ressorts sont montés dans une cage dont l'une des extrémités présente un bras latéral directement entraîné par le baladeur, l'élément de compression comprimant les autres extrémités des ressorts étant constitué d'une pièce en forme de piston pénétrant dans la cage et dans le ressort le plus fort précomprimé entre les deux

extrémités de la cage.

Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, quelques modes d'exécution de l'invention. Pour simplifier, les surfaces cylindriques sont représentées

rectilignes, c'est-à-dire développées.

La figure 1 représente, à titre de rappel, un moteur tubulaire entraînant une tube d'enroulement de volet roulant. La figure 2 est une vue schématique latérale d'un

premier mode d'exécution du dispositif d'arrêt.

La figure 3 est une vue en coupe selon III-III de la

figure 2.

La figure 4 est une vue en coupe selon IV-IV de la

figure 2.

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La figure 5 représente schématiquement les conditions à satisfaire par les ressorts et les éléments de compression. La figure 6 représente schématiquement une variante d'exécution de la figure 2 dans lequel le ressort le

plus fort est très comprimé.

La figure 7 est une vue partielle en coupe selon VII -

VII. La figure 8 illustre une amélioration du mode

d'exécution représenté à la figure 2.

La figure 9 est une vue latérale selon IX - IX de la

figure 8.

La figure 10 est une vue schématique d'une deuxième

forme d'exécution.

La figure 11 est une vue en perspective d'un mode

d'exécution de la cage de ressorts.

La figure 12 est une autre vue en perspective de cette

même cage.

La figure 13 est une vue en coupe axiale de la cage

représentée aux figures 11 et 12.

La figure 14 est une vue schématique analogue à la figure 2 mais dans laquelle est montée une cage selon

les figures 11 à 13.

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La figure 1 représente schématiquement un entraînement de volet roulant bien connu, décrit par exemple dans le brevet FR 2 666 842. On reconnaît un tube d'enroulement 1 autour duquel vient s'enrouler un volet roulant. Ce tube d'enroulement 1, partiellement représenté, est porté, du côté représenté, par une couronne 2 montée rotativement sur le carter tubulaire cylindrique 3 d'un moteur réducteur électrique. L'autre extrémité du tube d'enroulement 1 est monté rotativement sur un support non représenté. Le carter 3 est monté sur un support 4 fixé, par exemple, dans l'embrasure d'une fenêtre. Dans le carter tubulaire 3 sont donc montés un moteur électrique associé à un réducteur dont la sortie entraîne une couronne 5 entraînant elle-même le tube

d'enroulement 1 en rotation.

Comme c'est le cas des constructions décrites dans les brevets FR 2 740 824 et EP 0 936 342, le carter 3 du moteur, et par conséquent le stator du moteur fixé à ce carter, est relié élastiquement au support fixe 4 de manière à pouvoir tourner légèrement autour de son axe

désigné à la figure 1 par la référence 6.

Cette liaison élastique est représentée aux figures 2 à 4. Dans un logement 7 du support fixe 4 sont montés coaxialement deux ressorts R1 et R2, le ressort Ri, plus long que le ressort R2 et de diamètre plus petit étant monté à l'intérieur du ressort R2 lui-même sensiblement plus fort que le ressort R1. Ces ressorts R1 et R2 sont montés entre deux pièces de compression 8 et 9 munies d'une part d'un bras de guidage 8a

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respectivement 9a montés coulissant librement dans des rainures de guidage 10 et 11 du support fixe 4. Les pièces de compression 8 et 9 sont en outre munies d'un bras latéral 8b, 9b pour leur entraînement respectif par les bras 13 et 14 d'un baladeur 12 solidaire en rotation du carter 3 par un bras 12c (figure 3) et guidé dans le support fixe 4 dans des guidages 15 et 16 de manière à se déplacer parallèlement aux ressorts Rl, R2. Ce baladeur 12 présente deux bras parallèles 12a à 12b opposés aux bras 13 et 14. Entre ces bras 12a et 12b est monté le bras 17 d'un interrupteur inverseur 18. Le bras 17 peut occuper trois positions, une position médiane O dans laquelle l'interrupteur est ouvert, une position M dans lequel le moteur est alimenté dans le sens de la montée c'est-à- dire de l'enroulement du volet roulant et une position D dans laquelle le moteur est alimenté dans le sens de la

descente c'est à dire du déroulement du volet roulant.

Le baladeur 12 porte une bascule 19 articulée autour d'un axe 20 transversalement au baladeur. Cette bascule 19 est munie de deux bras 19a et 19b pouvant venir se placer tour à tour entre les bras 12a et 12b du baladeur de telle manière que, dans cette position, le bras puisse actionner l'interrupteur lors du

déplacement du baladeur.

Le dispositif est représenté dans sa position de repos.

On suppose tout d'abord que le volet roulant est complètement enroulé. Le déroulement est déclenché par la mise de l'interrupteur dans la position D. Lorsque le volet roulant arrive en butée basse, il exerce sur le moteur un couple résistant qui a tendance à

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entraîner le carter 3 et par conséquent le baladeur 12, lié au carter 3, dans le sens de la flèche Fi. Le bras 14 du baladeur exerce une poussée sur le bras 9b de la pièce de compression 9. Lorsque le couple résistant est suffisant pour comprimer le ressort R1, le baladeur se déplace dans la direction F1 et, au bout d'une certaine course, le bras 19b de la bascule vient rencontrer le bras 17 de l'interrupteur. Au bout d'une course cl ce bras 17 est amené dans la position O. L'alimentation du

moteur est coupée.

La commande de l'enroulement du volet roulant se fait en plaçant l'interrupteur dans la position M. Lorsque le volet roulant arrive en butée haute, il exerce sur le moteur un couple résistant qui a tendance à

entraîner le baladeur 12 dans le sens de la flèche F2.

Ce couple résistant est rapidement suffisant pour que le baladeur 12 entraîne la pièce de compression 8 par son bras 13 en comprimant le ressort R1. La pièce de compression continuant son déplacement comprime ensuite les deux ressorts Ri et R2, l'interrupteur 18 n'étant amené dans la position O que lorsque le bras 12a du baladeur a parcouru la course c2, sensiblement supérieure à la course cl. Dans ce cas, le couple résistant nécessaire à l'actionnement de l'interrupteur est donc sensiblement plus grand que le couple résistant nécessaire pour arrêter le moteur en butée basse. Si le moteur 3 avec son support 4 sont montés de l'autre côté de l'embrasure, de telle sorte que le sens de rotation du moteur pour l'enroulement et déroulement il' 1 2805307 est inversé, la bascule 19 est basculée dans la position représentée traits mixtes et c'est alors le bras 19 en position 19a' qui vient actionner l'interrupteur. Les courses cl et c2 sont donc inversées et le dispositif d'arrêt du moteur est ainsi

adapté au changement de sens de rotation du moteur.

A la figure 2, le ressort Ri peut être légèrement précomprimé. Par contre, le ressort R2 n'est pas

précomprimé au repos.

Il est toutefois plus avantageux de travailler avec deux ressorts précomprimés, ce qui permet d'utiliser des ressorts à pente douce et de travailler linéairement sur des courses courtes, ce qui permet de mieux maîtriser les forces développées par R1 et R2 et donc de bénéficier d'une grande précision dans les forces de déclenchement, notamment dans celles du ressort Ri qui ne doit être trop importante pour ne pas

dégrader le volet.

Les longueurs différentes et les forces différentes des ressorts ne sont pas des conditions nécessaires pour obtenir le résultat désiré. Les ressorts pourraient être de même force. Il suffit que pour une course cl du baladeur un seul ressort soit comprimé et que pour une course plus longue c2 les deux ressorts soient comprimés. La figure 5 illustre ces conditions pour des éléments de compression 8, 9 comprimant deux ressorts, représentés ici en parallèle. La distance entre les éléments de compression pour chacun des ressorts n'est pas forcément la même. De manière générale pour que le

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ressort Ri soit tout d'abord comprimé seul, il faut et il suffit que 12 soit supérieur à 11, c'est-à-dire que la distance 12 à parcourir par l'élément de compression entraîné avant qu'il comprime R2 soit supérieure à la distance l1 à parcourir par l'élément de compression

avant qu'il comprime R1.

En général on aura 1i = zéro, c'est-à-dire qu'il n'y a pas de course morte. Le ressort R2 peut être précomprimé ou non. La figure 6 illustre schématiquement une variante d'exécution du mode d'exécution représenté à la figure 2, variante dans

laquelle les deux ressorts R1 et R2 sont précomprimés.

Le ressort R1 est précomprimé entre les pièces de compression 8 et 9. Le ressort R2 est précomprimé dans une cage 20, plus précisément entre deux paires de fourches 21 et 22 de cette cage mobile guidée dans un guidage 23 du support fixe 4. Ces fourches 21 et 22 laissent passer les pièces de compression 8 et 9. Dans le sens F1, la pièce de compression 9 peut ainsi traverser la fourche 22 pour comprimer le ressort R2 lorsque la fourche F1 arrive en butée et, inversement, la pièce de compression 8 peut traverser la fourche 21

pour comprimer le ressort R2.

Les figures 8 et 9 illustrent schématiquement un perfectionnement du premier mode d'exécution ou de sa variante évitant la réalimentation du moteur dans le sens de la montée si, une fois le volet arrêté en position basse, il est soulevé à la main par sa dernière lame, par exemple lors d'une tentative d'effraction. Dans ce cas, si l'on considère la figure

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2, la poussée sur le volet roulant exerce sur le moteur un couple dans le sens de la flèche F1, c'est à dire un couple dont le sens est le même que le couple résistant qui a provoqué l'arrêt du moteur. Le baladeur 12 va donc faire basculer l'interrupteur dans la position M ce qui provoque l'enroulement du volet roulant. Pour empêcher ceci, le baladeur 12 est équipé d'une bascule 19 dont les bras sont flexibles au moins dans une direction parallèle à l'axe d'articulation de la bascule et sur le support 4 est fixée une butée 24 présentant, de chaque côté, une rampe 24a, 24b, et placée, entre les bras du baladeur 12, sur la trajectoire du bras actif de la bascule 19, par exemple le bras 19b. Le sommet de la butée 24 est en outre en face de la position O de l'interrupteur 18. Le volet roulant étant déroulé en position basse et à l'arrêt, l'interrupteur 18 est dans la position O. Lors du soulèvement du volet roulant le bras 19b de la bascule rencontre la rampe 24b qui écarte le bras de sa trajectoire normale comme représenté par la flèche F3, de telle sorte qu'il ne rencontre pas le bras 17 de

l'interrupteur et que le moteur n'est pas alimenté.

L'inversion des longueurs de course cl et c2 peut

également être obtenue en déplaçant l'interrupteur.

Cette variante est représentée à la figure 10.

L'interrupteur 18 est monté dans un support mobile 25 pouvant être déplacé dans un logement 26 du support fixe 4. Le support mobile 25 est muni de bras de

guidage coulissant dans un guidage du support fixe 4.

Le support mobile 25 est utilisé en butée contre l'une

ou l'autre des extrémités du logement 26.

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Un mode d'exécution pratique de la partie du dispositif d'arrêt concernant les ressorts Ri et R2 est représenté

aux figures 11 à 13.

Les ressorts R1 et R2 sont montés dans une cage 27 constituée d'une paroi transversale 28 formant le fond de la cage et de deux bras 29 et 30 s'étendant à partir de la paroi 28 parallèlement à l'axe des ressorts et reliés, près de leurs extrémités, par un arceau 31. Les extrémités des bras 29 et 30 se terminent par 2 parois 32 et 33 parallèles entre-elles et à l'axe des ressorts. Le ressort R2 est précomprimé entre le fond 28 de la cage et le bord des parois 32 et 33. Du fond 28 s'étend en outre une partie tubulaire 34 entourée par le ressort R2. Cette partie tubulaire sert au guidage du ressort Ri engagé librement dans cette partie 34 pour venir s'appuyer entre le fond 28. A la hauteur du fond 28, le bras 30 de la cage est coudé deux fois à angle droit de manière à former une patte radiale 37 pour l'entraînement de la cage par le

baladeur 12.

Dans le ressort R2 est en outre engagée une pièce 35 en forme de piston creux au fond duquel s'appuie l'autre extrémité du ressort Ri. Cette pièce 35 présente une tête 36 de diamètre supérieur au corps du piston 35 mais coupée par deux méplats parallèles de telle manière que la tête 36 puisse passer entre les parois 32 et 33 de la cage. La tête 36 peut donc venir

comprimer le ressort R2.

l5 2805307 L'utilisation de la cage représentée aux figures 11 à 13 dans un dispositif d'arrêt selon la figure 2, et représentée schématiquement à la figure 14. Le bras 13 du baladeur 12 vient s'appuyer directement sur la tête 36 du piston 35 lequel, au repos, est en outre en appui contre le support fixe 4. Le bras radial 34 est entraînable par le bras 14 du baladeur. Le bras 29 de la cage 27 est utilisé pour le guidage de la cage, c'est-à-dire pour l'empêcher de tourner autour de son axe. A cet effet le bras 29 est engagé dans une rainure de guidage. Au repos, le ressort Ri est également précomprimé. Le piston 35 doit donc être maintenu légèrement enfoncé dans la cage 27 pour le montage de cette cage dans le support fixe 4. Dans ce cas, les pièces de compression 8 et 9 sont donc respectivement constituées de la tête 36 du piston et du fond 28 de la

cage 27.

A part ces quelques différences d'exécution, le fonctionnement du dispositif est le même que celui du

dispositif représenté à la figure 6.

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Claims (12)

Revendications

1. Volet roulant ou similaire motorisé comprenant un moteur électrique d'entraînement (3) dont le stator est relié à un support fixe par l'intermédiaire de moyens élastiques s'opposant à la rotation du stator sous l'effet du couple résistant exercé par le volet roulant se déplaçant entre une position haute enroulée et une position basse déroulée, des moyens O10 de butée arrêtant le volet roulant dans ces positions haute et basse et des moyens de commande de l'arrêt du moteur dans ces positions haute et basse comprenant un interrupteur (18) dont l'ouverture est actionnée par la rotation du stator lorsque le couple résistant est supérieur à la force de retenue exercée par les moyens élastiques, caractérisé en ce que les moyens élastiques sont constitués de deux ressorts(R1, R2) travaillant en compression entre deux éléments mobiles de compression (8, 9; 36, 28) entraînés tour à tour par le stator respectivement dans chacun des sens de rotation, en ce que la distance (12) à parcourir par l'élément de compression entraîné, à partir de la position de repos, avant la compression de l'un des ressorts (R2) est supérieure à la distance (11) à parcourir par l'élément de compression entraîné avant la compression de l'autre ressort (Ri), et en ce que le dispositif d'arrêt comprend un mobile d'actionnement (12) cinématiquement lié au stator et assurant, d'une part, l'entraînement des éléments de compression et, d'autre part, l'actionnement de l'interrupteur (18) au bout d'une course (cl, c2)

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déterminée et différente pour chaque sens de rotation du stator et des moyens d'inversion (19;

) desdites courses (cl, c2).

2. Volet roulant selon la revendication 1, caractérisé en ce que les ressorts (R1, R2) sont des ressorts

coaxiaux imbriqués l'un dans l'autre.

3. Volets roulants selon la revendication 2, caractérisés en ce qu'au moins le ressort (R2) pour lequel la distance à parcourir par l'élément de compression avant compression du ressort est la plus

longue, est précomprimé au repos.

IS

4. Volet roulant selon la revendication 2 ou 3, caractérisé en ce que le mobile d'actionnement est constitué d'un baladeur (12) guidé dans le support fixe (4) et muni, d'un côté, de deux bras (13, 14) d'entraînement des éléments de compression dans le sens de la compression et, de l'autre côté, de deux bras (12a, 12b) d'actionnement de l'interrupteur (18) monté entre ces bras et en ce que les moyens d'inversion des courses sont constitués d'une bascule (19) montée entre les bras d'actionnement du baladeur et munie de deux bras (19a, 19b) jouant alternativement le rôle de bras d'actionnement de l'interrupteur selon la position de la bascule, l'autre bras étant escamoté relativement à l'interrupteur, le bras actif étant situé entre l'un des bras d'actionnement du baladeur et l'interrupteur.

18 2805307

5. Volet selon la revendication 4, caractérisé en ce que les bras (19a, 19b) de la bascule sont flexibles dans une direction parallèle à sont axe de pivotement et en ce que le dispositif d'arrêt comprend une butée fixe (24) située sur la trajectoire des bras de la bascule, en face de la position ouverte (O) de l'interrupteur, cette butée ayant pour effet d'écarter le bras d'actionnement actif de la bascule de sa trajectoire normale active

de manière à le rendre inopérant.

6. Volet roulant selon l'une des revendications 2 ou 3,

caractérisé en ce que le mobile d'actionnement est constitué d'un baladeur (12) guidé dans le support fixe (4) et muni, d'un côté, de deux bras d'entraînement (13, 14) des éléments de compression dans le sens de la compression et, de l'autre côté, de deux bras (12a, 12b) d'actionnement de l'interrupteur monté entre ces bras et en ce que l'interrupteur est monté sur un support (25) déplaçaple dans la même direction que le baladeur, entre deux positions de travail, de manière à pouvoir modifier la distance qui sépare l'interrupteur de chacun des bras d'actionnement du baladeur, c'est-à-dire de modifier la longueur de la course nécessaire à son actionnement par le baladeur

dans chacun des sens de rotation du stator.

7. Volet roulant selon l'une des revendications 4 à 6,

caractérisé en ce que les deux ressorts (Ri, R2) sont précomprimés et en ce que les ressorts sont montés dans une cage (20) ouverte au moins sur un

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côté pour le passage des éléments de compression et présentant deux appuis (21, 22) entre lesquels l'un (R2) des ressorts est comprimé, l'autre ressort (Ri) étant précomprimé entre les éléments de compression

(8, 9).

8. Volet roulant selon l'une des revendications 4 à 6,

caractérisé en ce que les deux ressorts (Ri,R2) sont montés coaxialement dans une cage (27) présentant, à l'une de ses extrémités, une paroi transversale (28) contre laquelle s'appuie l'une des extrémités des deux ressorts et, à son autre extrémité, un appui (32, 33) pour l'un des ressorts (R2) précomprimé entre ladite paroi et cet appui, l'un des éléments de compression étant constitué d'un bras radial (37) de la cage, l'autre élément de compression étant constitué d'une pièce en forme de piston (35) coulissant axialement dans la cage et dans le ressort précomprimé et contre lequel s'appuie l'autre extrémité de l'autre ressort (R1), cette pièce en forme de piston étant munie d'une tête (36) venant comprimer le ressort (R2) lors de

sa pénétration dans la cage.

9. Volet roulant selon la revendication 8, caractérisé en ce que la cage (27) est formée en outre par deux bras (29, 30) s'étendant à partir de la paroi transversale (28) parallèlement à l'axe des ressorts

et reliés par au moins un arceau (31).

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10. Volet roulant selon la revendication 9, caractérisé en ce que l'un des bras (29) sert d'organe de

guidage à la cage.

11. Volet roulant selon l'une des revendications 1 à

, caractérisé en ce que la distance des appuis des ressorts sur les éléments mobiles de compression est la même pour les deux ressorts et que ces deux ressorts sont de longueurs

différentes.

12. Volet roulant selon la revendication 11, caractérisé en ce que les ressorts sont de forces différentes.