FR2804548A1 - Dispositif polyvalent pour l'ancrage et la suspension de lignes aeriennes - Google Patents

Abstract

Ce dispositif est composé par une pièce moulée dont la branche horizontale (B1), formant portée plane d'appui (2), est traversée par un alésage (3), pour le passage d'un boulon, et, de chaque côté par des boutonnières (4a) d'accrochage, cette branche horizontale (B1) étant surmontée par un pontet trapézoïdal (9) dont les barreaux extrêmes (9a, 9b) forment aussi moyens d'accrochage et dont la traverse de liaison (9c) est formée par le bord antérieur d'une nervure horizontale (10) saillant vers l'arrière, parallèlement à deux autres nervures (15, 14), tandis que la branche verticale (B2) comprend une portée inférieure (6) traversée par une découpe (8), formant un autre anneau d'accrochage, et que les bords postérieurs des nervures horizontales (10, 15, 14) présentent chacun une concavité centrale (16), en forme générale de V.

Description

L'invention est relative à l'ancrage de lignes aériennes de transport d'énergie ou de signaux sur des supports verticaux et par exemple sur des poteaux.

De tels dispositifs doivent satisfaire à des exigences diverses dépendant de la nature et de la forme des supports et des organes d'accrochage, des contraintes physiques auxquelles ils sont soumis en exploitation, mais aussi des usages des compagnies les posant ou les utilisant.

Ainsi, un même dispositif doit pouvoir être fixé sur un poteau cylindrique en bois par au moins un tire fond, sur un poteau en béton de section rectangulaire, par exemple par un boulon traversant, et sur un poteau métallique de section polygonale par au moins un feuillard ? métallique ou autre.

A l'état posé, le dispositif doit résister aux efforts qui lui sont communiqués par les organes d'ancrage ou de suspension accrochés sur lui, c'est-à-dire à des efforts de traction latéraux ou frontaux, bien souvent combinés à des efforts de torsion tendant à le faire pivoter autour de sa fixation ou dans son plan médian par appui sur le poteau.

Enfin, il doit présenter des crochets, anneaux ou passages pour l'accrochage des moyens d'amarrage des organes d'ancrage ou de suspension, tels que crochets en S ou cablettes, tout en présentant une face frontale pour l'appui éventuel d'une ferrure en L, perforée et rapportée sur lui, et servant à l'accrochage d'un plus grand nombre d'organes d'ancrage.

Aucun des dispositifs utilisés actuellement ne satisfont à la totalité de ces exigences, ni d'ailleurs les nombreux dispositifs décrits dans l'état de la technique.

On connaît par le document luxembourgeois LU-A-59180, une pièce de fixation composée d'une tôle pliée formant une paroi frontale traversée par des ouvertures pour le passage de vis, de feuillard, ou pour l'accrochage de moyens d'amarrage, ladite paroi comportant, d'une part, en saillie vers l'arrière, des protubérances pouvant prendre appui sur une face plane ou convexe, et d'autre part, sur l'avant, une face frontale plane pouvant servir à l'appui d'organe d'accrochage complémentaire, telle qu'une ferrure en L. Si cette pièce peut être fixée sur tous types de poteaux, elle ne permet, même avec la ferrure, que l'accrochage d'un nombre limité de lignes aériennes. De plus, par sa structure, elle ne présente pas une résistance suffisante pour recevoir un grand nombre de lignes.

La présente invention a pour objet de remédier à ces inconvénients en fournissant un dispositif pour l'ancrage et la suspension de lignes aériennes pouvant être fixé sur tous types de poteaux ou tout support mural, et présentant une résistance et une structure lui permettant de recevoir de nombreux amarrages de types divers, tout en simplifiant le travail des équipes de pose.

Ce dispositif fait partie de ceux composés d'une pièce monolithique présentant une paroi frontale traversée par des ouvertures pour le passage d'organes de fixation ou pour l'accrochage de moyens d'amarrage, ladite paroi présentant une portée frontale plane pour l'appui éventuel d'une ferrure d'accrochage et des protubérances postérieures espacées pour appui sur un support plan ou convexe.

Selon l'invention, la pièce monolithique est obtenue par moulage d'un alliage métallique et sa paroi frontale présente la forme générale d'un T dont la branche horizontale, formant la portée plane d'appui frontal, est traversée, en son milieu, par un alésage pour le passage d'une vis ou d'un boulon et, de chaque côté, par des ouvertures en forme de boutonnières formant des anneaux d'accrochage, cette branche horizontale étant surmontée par un pontet trapézoïdal dont les barreaux extrêmes forment aussi moyens d'accrochage et dont la traverse de liaison est formée par le bord antérieur d'une nervure horizontale saillant vers l'arrière, parallèlement à deux autres nervures disposées dans le prolongement des bords de la barre horizontale, tandis que la barre verticale de la paroi en T est composée, en allant vers le bas, d'une portée plane en retrait vers l'arrière et d'une portée inférieure dans le plan de la portée de la branche horizontale, cette portée inférieure étant traversée par une découpe formant un autre anneau d'accrochage, et que les bords postérieurs des nervures horizontales sont en alignement vertical et présentent chacun une concavité centrale en forme générale de V bordée par deux portées planes extrêmes.

En raison de sa structure moulée et de son renforcement par de nombreuses nervures, cette pièce monolithique est particulièrement résistante, malgré les nombreuses découpes, boutonnières et autres ouvertures qui la traversent et qui forment des anneaux. Ses portées planes frontales permettent la fixation sur elles de ferrures supplémentaires, tandis que les portées planes ménagées sur sa partie arrière permettent son appui aisé sur une surface plane, alors que les concavités ménagées dans les nervures permettent sa fixation sur un corps cylindrique ou polyédrique à axe vertical. Sa fixation peut être assurée par une vis ou un boulon traversant son alésage central ou par un feuillard ou autre lien métallique ou en matière synthétique prenant appui sur sa portée en retrait.

Dans une forme d'exécution, la paroi frontale de la pièce monolithique est solidaire de deux nervures verticales saillant vers l'arrière, prolongeant les bords de sa partie formant la branche verticale du T et s'entrecroisant avec les nervures horizontales.

Ainsi réalisée la pièce monolithique présente une structure maillée particulièrement résistante quelle que soit la direction des efforts auxquels elle est soumise.

Avantageusement, la face antérieure du pontet est en retrait vers l'arrière par rapport à la portée d'appui de la branche horizontale.

Ce décalage, qui n'altère en rien les possibilités d'accrochage sur les barreaux du pontet, garantit le bon positionnement d'une ferrure sur la portée d'appui frontale.

Dans une forme d'exécution préférée, la traverse supérieure du pontet est renforcée par une entretoise de section transversale en U, s'étendant entre deux nervures horizontales et sensiblement dans le prolongement de la branche verticale, la face antérieure de cette entretoise étant en retrait vers l'arrière par rapport à la face antérieure du pontet.

D'autres caractéristiques et avantages ressortiront de la description qui suit en référence au dessin schématique annexé représentant une forme d'exécution de la pièce selon l'invention.

Figure 1 est une vue en perspective par l'avant de la pièce pour l'ancrage et la suspension des lignes aériennes, Figure 2 en est une vue en élévation par l'arrière, Figure 3 en est une vue par-dessus, Figures 4 à 6 sont des vues partielles en perspective montrant la pièce lorsqu'elle est fixée sur un poteau en bois, sur un poteau en béton, et sur un poteau métallique, Figure 7 est une vue en perspective de la pièce fixée contre un poteau montrant quelques-unes unes des différentes possibilités d'accrochage, Figure 8 montre la pièce fixée sur un poteau en bois, lorsqu'elle est associée à une ferrure de fixation, Figure 9 est une vue de la pièce, lorsqu'elle est utilisée pour supporter une poulie de déroulage.

Comme montré aux figures 1 à 3, cette pièce monolithique, obtenue par moulage d'un alliage métallique, et par exemple d'un alliage à base d'aluminium, présente une paroi frontale en forme de T, c'est-à-dire composée d'une branche horizontale 131, et d'une branche verticale B2. La branche B1 présente une face frontale plane constituant portée d'appui 2. Cette branche est traversée par un alésage central 3 destiné à coopérer avec des moyens de fixation. De chaque côté de cet alésage, elle est traversée par des découpes 4a, 4b en forme de boutonnière dont le bord extérieur 5a, 5b est épaissi.

La branche verticale B2 comporte une face frontale 6 formant une portée inférieure coplanaire avec la face 2 de la branche B1. Cette portée 6 est séparée de la branche B1 par une portée 7 en retrait vers l'arrière. La portée 6 est traversée par une découpe 8, à bord inférieur 8a renforcé.

La branche horizontale B1 est surmontée par un pontet trapézoïdal 9 formé par deux barreaux extrêmes 9a, 9b et par une traverse 9c. Cette traverse est constituée par le bord antérieur d'une nervure horizontale 10 s'étendant vers l'arrière. De même, les bords respectivement inférieur 12 et supérieur 13 délimitant la branche horizontale B1 sont constitués par les bords arrière de deux nervures horizontales 14 et 15 disposées parallèlement à la nervure horizontale 10.

Comme le montre mieux la figure 3, les bords postérieurs de ces trois nervures 10, 15, 14 sont en alignement vertical et comprennent chacun une concavité centrale 16, en forme générale de V, bordée par deux portées planes 17a, 17b.

Dans la forme d'exécution représentée, la paroi frontale de la branche verticale B2 est solidaire de deux nervures verticales 18a, 18b qui sont tournées vers l'arrière et qui lui donnent une section transversale en U. Ces nervures s'entrecroisent avec les nervures 14 et 15 pour donner à la pièce une structure maillée.

Enfin, la nervure horizontale supérieure 10, faisant partie du pontet supérieur, est renforcée par une entretoise 20 disposée sensiblement dans le prolongement de la branche verticale B2 et composée d'une paroi antérieure 20a et de deux parois verticales et latérales 20b et 20c lui donnant une section transversale en forme de U.

Comme montré à la figure 1, la face frontale de la paroi 20a de l'entretoise 20 est en retrait par rapport à la force frontale du pontet 9, face frontale qui est elle-même en retrait par rapport à la portée frontale d'appui 2 de la barre transversale 131.

Comme montré figures 4 à 6, cette pièce peut indifféremment être fixée sur un poteau en bois 22, contre un poteau en béton 24 ou contre un poteau métallique 25. Sa fixation sur un poteau en bois 22 est, par exemple, assurée au moyen d'un tire fond 23 traversant son alésage central 3 et plaquant les concavités 16 de ses nervures horizontales 10, 15 et 14 contre la face périphérique du poteau. La fixation sur le poteau en béton 24 est effectuée par un boulon 23a traversant l'alésage 3 de la pièce et un alésage ménagé dans le poteau. Ce boulon plaque les portées planes 17a, 17b, ménagées sur l'arrière des nervures horizontales 10, 15 et 14, contre la face d'appui plane du poteau, en assurant une excellente fixation de cette pièce.

Dans le cas du poteau métallique à section polyédrique, la pièce est fixée au moyen de deux liens 26a et 26b, ceinturant le poteau et la pièce en passant respectivement, dans le pontet 9 où ils prennent appui sur la paroi 20a et sur la portée plane 7.

On notera que, quel que soit le mode de fixation utilisé, celui-ci n'altère en rien l'accessibilité aux différentes zones d'accrochage ménagées sur la pièce, qu'il s'agisse de la découpe inférieure 8, des boutonnières 4a, 4b, ou des barreaux 9a, 9b. Cela est d'ailleurs confirmé par la figure 7 mettant en évidence que, lorsqu'une pièce selon l'invention est fixée sur un poteau, elle peut servir à l'accrochage par des cablettes 30 de dispositif d'ancrage 32 de lignes aériennes disposées latéralement et frontalement. La même figure montre, par les tracés en traits mixtes, que la même pièce peut encore recevoir dans ses boutonnières 4a, 4b, sur ses barreaux 9a, 9b et voire même sur le bord renforcé 8a de sa découpe 8, les crochets 33 de pinces d'ancrage 34, de même type ou d'un autre type.

II faut ici préciser que, non seulement la structure de la pièce permet de réaliser l'accrochage de nombreux organes d'ancrage mais également que sa résistance lui permet de supporter les efforts correspondants à ces accrochages, que ces efforts soient des efforts de traction ou des efforts combinés de traction et de torsion.

La figure 8 montre, qu'en cas de besoin, la pièce peut être associée à une ferrure 35 qui peut être rapportée sur sa portée frontale d'appui 2 et maintenue par des vis de fixation 36 traversant les boutonnières 4a, 4b.

Enfin, la figure 9 montre que la résistance de cette pièce est telle qu'elle peut aussi, après sa fixation sur un support vertical, servir à l'accrochage du crochet 40 d'un ensemble 42 de déroulage de câble, en simplifiant ainsi le travail des poseurs de la ligne aérienne.

Claims (1)

1. <B>REVENDICATIONS</B> <B>1/</B> Dispositif polyvalent pour l'ancrage et la suspension de lignes aériennes composé d'une pièce monolithique présentant une paroi frontale traversée par des ouvertures pour le passage d'organes de fixation, tels que vis, boulons ou liens métalliques ou synthétiques, et pour l'accrochage de moyens d'amarrage d'organes d'ancrage ou de suspension de câbles, conducteurs ou équivalents, ladite paroi présentant une portée frontale plane pour l'appui éventuel d'une ferrure d'accrochage et des protubérances postérieures espacées pour appui sur un support plan ou sur un support convexe, caractérisé en ce que la pièce monolithique est obtenue par moulage d'un alliage métallique et sa paroi frontale présente la forme générale d'un T dont la branche horizontale (B1), formant la portée plane d'appui (2), est traversée, en son milieu, par un alésage (3), pour le passage d'une vis ou d'un boulon, et, de chaque côté par des ouvertures (4a) en forme de boutonnières formant des anneaux d'accrochage, cette branche horizontale (B1) étant surmontée par un pontet trapézoïdal (9) dont les barreaux extrêmes (9a, 9b) forment aussi moyens d'accrochage et dont la traverse de liaison (9c) est formée par le bord antérieur d'une nervure horizontale (10) saillant vers l'arrière, parallèlement à deux autres nervures (15, 14) disposées dans le prolongement des bords de la barre horizontale (B1), tandis que la barre verticale (B2) de la paroi en T est composée, en allant vers le bas, d'une portée plane (7), en retrait vers l'arrière, et d'une portée inférieure (6), dans le plan de la portée (2) de la branche horizontale (B1), cette dernière portée (6) étant traversée par une découpe (8), formant un autre anneau d'accrochage, et que les bords postérieurs des nervures horizontales (10, 15, 14) sont en alignement vertical et présentent chacun une concavité centrale (16), en forme générale de V, bordée par deux portées planes extrêmes (17a, 17b). 2/ Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que la paroi frontale de la pièce monolithique est solidaire de deux nervures verticales (18a, 18b) saillant vers l'arrière, prolongeant les bords de sa partie formant la branche verticale (B2) de sa paroi frontale en T et s'entrecroisant avec les nervures horizontales (10, 15, 14). 3/ Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que la face antérieure du pontet (9) est en retrait vers l'arrière par rapport à la portée d'appui (2) de la branche horizontale (B1). <B>4/</B> Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que le pontet supérieur (9) est renforcé par une entretoise (20), de section transversale en U, s'étendant entre deux nervures horizontales (10, 15) et sensiblement dans le prolongement de la branche verticale (B2), la face antérieure (20a) de cette entretoise étant en retrait vers l'arrière par rapport à la face antérieure du pontet (9).