FR2790921A1 - Dispositif de serrage d'une chaussure - Google Patents

Abstract

La présente invention concerne un dispositif de serrage, par lacet (L), d'une chaussure, destiné à maintenir la cheville. Le dispositif se caractérise par le fait qu'il comprend un renvoi (1) de lacet (L) positionné de façon à ce que la résultante de l'action de tension du lacet (L) soit orientée vers le haut. Le lacet (L) passe ensuite dans un renvoi (2), situé au dessus et en arrière du premier renvoi (1), aux environs de la malléole et orienté de façon à ce que la résultante de la tension du lacet (L) soit orientée vers l'avant.

Description

DISPOSITIF DE SERRAGE D'UNE CHAUSSURE.

La présente invention concerne un dispositif de serrage, par lacet, d'une chaussure et plus spécifiquement la partie haute du serrage qui maintient la cheville. Ce dispositif se destine plus particulièrement aux chaussures de sport et de randonnée à pied. La façon traditionnelle de serrer une chaussure avec un lacet est de disposer des renvois de lacet de part et d'autre de l'arête supérieure de la chaussure et de part et d'autre de l'avant de la cheville avec un lacet passant en zigzag dans des renvois positionnés successivement sur une

face latérale puis sur l'autre face latérale de la tige.

Il existe par ailleurs de nombreux systèmes destinés à améliorer le maintien du pied. Certains, comme le brevet français n 87 08128 place en retrait sur la tige de la chaussure, à la base de la cheville, des renvois de lacet additionnels. Mais le laçage reste traditionnel en zigzag. D'autres, comme le brevet international WO 93/20725, utilise le serrage du lacet pour tendre une sangle passant autour du talon et dans des renvois au niveau de la voûte plantaire. Ce type de système sert à renforcer le maintien du talon dans la chaussure en cherchant à plaquer la partie arrière de la chaussure sur le talon. D'autres encore (brevet français n 86 13316) optent pour une géométrie différente du passage du lacet afin de simplifier la fabrication de la tige de la chaussure et non pour améliorer la tenue du pied. De plus cette géométrie n'intéresse que

la partie avant du pied.

Un des buts de la présente invention est de proposer un dispositif de serrage de la partie haute de la chaussure qui maintienne latéralement la cheville en respectant la géométrie ligamentaire et musculaire du pied. Un autre but de l'invention est de proposer un dispositif de

construction relativement simple utilisant un lacet.

D'autres buts et avantages de la présente invention apparaîtront au

cours de la description qui va suivre, cette description étant donnée à

titre indicatif et non limitative.

Le dispositif de serrage comprend un lacet, sortant du serrage connu de l'avant du pied, qui, après être passé sur l'arête dorsale du pied, passe dans un renvoi positionné de façon à ce que la résultante de l'action de tension du lacet soit orientée vers le haut et forme un angle avec la verticale compris entre +15 et -15 degrés. Le lacet passe - 2- ensuite dans un deuxième renvoi, situé au-dessus et en arrière du premier renvoi, aux environs de la malléole, et orienté de façon à ce que la résultante de la tension du lacet soit orientée vers l'avant et forme avec l'horizontale un angle compris entre +20 et -20 degrés. Le lacet entre ensuite dans le serrage en zigzag du haut de la cheville après être

passé sur l'arête frontale de la cheville.

L'invention sera mieux comprise en se référant à la description ci-

dessous, ainsi qu'aux dessins en annexe qui en font partie intégrante.

La figure 1 présente schématiquement, en vue de côté, une chaussure

de montagne équipée de la version de base du dispositif de serrage.

La figure 2 illustre un détail de la géométrie du lacet de la figure 1.

La figure 3 illustre deux variantes du dispositif qui incluent des

renforts de chaussure.

La figure 4 illustre une variante intégrant un dispositif connu de

maintien de l'avant et de la partie dorsale du pied.

La figure 5 illustre une vue de trois quart de la chaussure équipée

d'une dernière variante du dispositif.

La figure 1 représente schématiquement une chaussure (CH) composée d'une tige (4) montée sur la partie supérieure (6) d'une semelle (14), comprenant un système connu (SC) de maintien de l'avant et de la partie dorsale du pied. Ici, le système connu (SC) est constitué de renvois de lacet situés de part et d'autre de l'arête dorsale (7) de la chaussure (CH) avec un lacet (L) positionné en zigzag à partir de l'extrémité avant. Le lacet (L) sortant du renvoi (5), sur une des deux parties latérales de la tige (4), qui est le renvoi le plus en arrière du système connu (SC), passe sur l'arête frontale (7) pour rentrer dans le renvoi (1) situé sur l'autre partie latérale de la tige (4). Le lacet (L) sort du renvoi (1) pour entrer dans le renvoi (2), situé sur la même partie latérale de la tige (4), en arrière et au-dessus du renvoi (1), aux environs de la malléole. Cette portion (L2) de lacet (L) ne passe pas sur les arêtes frontales (7,15) de la chaussure (CH). Le lacet (L) sort ensuite du renvoi (2) pour passer au dessus de l'arête frontale (15) de la cheville et rentrer dans le renvoi (5') de lacet (L), étant le renvoi le plus bas du système connu de maintien du haut de la cheville, et qui est situé sur la partie latérale opposée de la tige (4). Le lacet (L) est ensuite disposé en zigzag d'un renvoi à l'autre jusqu'au moyen approprié de blocage (16) tel qu'un noeud. Bien entendu, les renvois (1) -3- et (2) sont disposés sur les deux faces latérales de la tige (4) mais pas forcément de manière symétrique. De plus, le renvoi (2) pourra avoir une fonction d'autoblocage du lacet (L). Un tel dispositif permet d'exercer par le biais du lacet (L1,L2) sur le renvoi (1) une pression dirigée vers le haut qui permet de plaquer la partie inférieure de la tige (4), située sous le renvoi (1), contre le pied et ainsi d'obtenir un meilleur maintien de la base de la cheville. Un autre avantage du dispositif est d'éviter le croisement de lacet (L), situé sur la zone de flexion de la chaussure entre l'arête dorsale (7)et l'arête frontale (15), qui est traditionnellement source de douleurs en cas de fort serrage du lacet (L). Enfin, I'action du lacet (L2,L3) sur le renvoi (2), orientée vers l'avant permet de bien plaquer la partie haute de l'arête antérieure (17) de la tige (4) contre le talon et l'orientation de la partie (L2) du lacet (L) vient renforcer certains

ligaments de la cheville.

La figure 2 illustre un détail de la disposition géométrique des renvois (1) et (2) qui permet un résultat optimal en terme de maintien du pied et de confort. Au niveau du renvoi (1), la partie entrante (LI) du lacet (L), provenant de l'arête dorsale (7) de la chaussure (CH) forme avec la partie sortante (L2) du lacet (L) un angle (l), dont la bissectrice (BS) orientée vers le haut, forme avec la verticale (V) un angle (a) d'une valeur comprise entre +15 degrés et -15 degrés. En terme d'effort, la dite bissectrice (BS) visualise la résultante des efforts du lacet (L) sur le renvoi (1) qui est bien dirigée vers le haut. Au niveau du renvoi (2), la partie entrante (L2) du lacet (L), qui sort du renvoi (1), forme avec la partie sortante (L3) du lacet (L) un angle (ô') dont la bissectrice (BS'), orientée vers l'avant, forme avec l'horizontale (H) un angle (y) d'une

valeur comprise entre +20 degrés et -20 degrés.

La figure 3 illustre deux variantes possibles du mode de réalisation de base qui comprennent des renforts externes à la tige (4) de la chaussure (CH).Dans la première variante, le renvoi (2) est fixé par des moyens appropriés à l'extrémité (11') d'un volet mobile (10') extérieur à la tige (4). Le volet mobile (10') est fixé à la tige (4) sur son arête antérieure (17) dans la moitié supérieure (d') de la distance verticale comprise entre les malléoles et le talon du pied. Ainsi la force horizontale exercee par le lacet (L) sur le renvoi (2) est répartie dans une zone autour du tendon d'Achille en évitant l'os du talon. Le volet mobile (10') pourra présenter un évidement (18) en son milieu, au niveau de l'arête -4antérieure (17), afin de ne pas limiter la flexion arrière de la cheville. Le volet mobile (10') pourra être avantageusement réalisé en matière

plastique et dans ce cas le renvoi (2) pourra être intégré à ce dernier.

Dans la seconde variante, le renvoi (1) est fixé par des moyens appropriés, à l'extrémité (11) d'un volet mobile (10) extérieure à la tige (4) de la chaussure (CH). Le volet mobile (10) est fixé par des moyens appropriés, lors du montage de la tige (4), à la surface supérieure (6) de la semelle (14) de la chaussure (CH), au niveau de la voûte plantaire (d). Ainsi disposé, sur la partie latérale externe de la tige (4), la partie arrière du volet (10), allant de la partie supérieure (6) de la semelle jusqu'à l'extrémité (11), vient renforcer le principal muscle du pied. Ce dernier est également renforcé, sur la partie latérale interne de la tige (4), par la partie avant du volet (10), située entre la partie supérieure (6) de la semelle et l'extrémité (11). Le volet mobile (10) pourra être réalisé en matière plastique en intégrant le renvoi (2) et ainsi stabiliser

latéralement le pied.

La figure 4 illustre une variante qui permet d'intégrer l'invention à un système connu (SC) de maintien de l'avant et de la partie dorsale du pied qui comprend un volet mobile (13). Sur la présente figure, le système connu (SC) de maintien est composé d'un volet mobile (13), extérieur à la tige (4), et fixé à la surface supérieure (6) de la semelle (14). Il comprend sur son arête supérieure des renvois dans lesquels passe, en zigzag, un lacet (L). Dans cette variante, le volet mobile (10), précédemment décrit, est intégré au volet mobile (13) du système connu (SC). Plus précisément la partie avant (12) du volet mobile (10) est commune au volet mobile (13). La pièce commune (10,13), fixée à la surface supérieure (6) de la semelle (14) pourra être réalisée en matière plastique et avantageusement présenter un évidement (19), situé approximativement à l'aplomb du renvoi (1), permettant une meilleure

répartition des pressions de la pièce commune (10,13) sur le pied.

La figure 5 illustre une dernière variante du dispositif de serrage, qui peut être combinée aux précédentes dispositions. Le dispositif de serrage comprend un renvoi (3) supplémentaire positionné sur l'arête frontale (7) à l'avant du renvoi (1), soit sur la languette de la chaussure (CH). Les deux segments du lacet (L) passant dans ce renvoi (3) correspondent à la partie entrante (LI) du lacet (L) dans le renvoi (1) situé sur chacune des deux parties latérales de la tige (4) de la -5- chaussure (CH). Le lacet (L) permet le serrage de la partie basse et de la partie haute de la cheville par des renvois (1, 2, 5') et le dispositif de blocage (16) indépendamment du serrage (20) du dispositif connu (SC) de maintien de l'avant et de la partie dorsale du pied. De plus, le lacet (L) exerce une force résultante sur le renvoi (3) dirigée vers la cheville ce qui évite à la languette de glisser latéralement et de s'affaisser vers

l'avant de la chaussure (CH).

Naturellement, les présentes descriptions ne sont données qu'à titre

indicatif et l'on pourrait adapter d'autres mises en oeuvre de l'invention

sans pour autant sortir du cadre de celle-ci.

-6-

Claims (5)

REVENDICATIONS

1. Dispositif de serrage d'une chaussure (CH), du type comprenant un système connu (SC) de maintien de l'avant et de la partie dorsale du pied qui, éventuellement, coopère avec un volet mobile (13) destiné à s'appliquer contre la tige (4) de la chaussure (CH) et un lacet (L), caractérisé en ce qu'il comprend deux renvois (1,2) de lacet (L), situés sur la même face latérale de la chaussure (CH), tels que le renvoi (2) soit situé aux environs de la malléole, au dessus et en arrière du renvoi (1) et qu'ils soient orientés de façon à ce que, au niveau du renvoi (1), la partie entrante (L1) du lacet (L) forme avec la partie sortante (L2) du lacet (L) un angle (P3), dont la bissectrice(BS), orientée vers le haut, forme, avec la verticale (V), un angle (a) d'une valeur comprise entre +15 degrés et -15 degrés, et que, au niveau du renvoi (2), la partie entrante (L2) du lacet (L) forme avec la partie sortante (L3) du lacet (L) un angle (3') dont la bissectrice (BS'), orientée vers l'avant, forme avec lI'horizontale (H) un angle (y) d'une valeur comprise entre +20 degrés et

-20 degrés.

2. Dispositif de serrage selon la revendication 1, caractérisé en ce que le renvoi (2) est solidaire de l'extrémité (11') d'un volet mobile (10') fixé sur l'arête antérieure (17) de la tige (4) de la chaussure (CH) dans la moitié supérieure (d') de la distance verticale comprise entre la

malléole et le talon du pied.

3. Dispositif de serrage selon l'une des revendications 1 à 2,

caractérisé en ce que le renvoi (1) est solidaire de l'extrémité supérieure (11) d'un volet mobile (10) fixé sur la partie supérieure (6) de la semelle

(14) au niveau de la voûte plantaire (d).

4. Dispositif de serrage selon la revendication 3, caractérisé en ce que le volet mobile (10), auquel est fixé le renvoi (1), comprend une partie avant (12) commune au volet mobile (13) du système connu (SC)

de maintien de l'avant et de la partie dorsale du pied.

5. Dispositif de serrage selon l'une des revendications 1 à 4,

caractérisé en ce qu'il comprend un renvoi (3) de lacet (L), positionné sur l'arête frontale (7) de la chaussure (CH) à l'avant du renvoi (1), dont les parties entrante et sortante du lacet (L) correspondent -7respectivement à la partie entrante (L1) dans le renvoi (1) se situant sur

chacune des deux parties latérales de la chaussure (CH).