FR2585929A1 - Chaussure de sport, notamment destinee a la pratique du ski de fond - Google Patents

Abstract

LA PRESENTE INVENTION CONCERNE UNE CHAUSSURE DE SPORT, NOTAMMENT DESTINEE A LA PRATIQUE DU SKI DE FOND. LA CHAUSSURE 1, ESSENTIELLEMENT SOUPLE, PRESENTE UNE ZONE ANTERIEURE 16 DE TIGE 9 CONTINUE, INTEGRALEMENT FERMEE, PAR RAPPORT A LAQUELLE SONT DECALEES LES FENTES 19, 21 AUTORISANT L'OUVERTURE DE LA TIGE 9 POUR LE CHAUSSAGE ET LE DECHAUSSAGE; A L'INTERIEUR DE LA CHAUSSURE 1 EST FIXEE, LE LONG D'UNE ZONE LATERALE 33 DE SEMELLE, UNE EXTREMITE 32 D'UNE SANGLE 31 QUI CONTOURNE LE PIED AU NIVEAU DES METATARSES PUIS SORT DE LA CHAUSSURE PAR UNE FENTE 40 DISPOSEE DANS UNE ZONE 27 SITUEE ENTRE LA ZONE ANTERIEURE 16 DE LA TIGE 9 ET LES FENTES 19, 21, POUR CONTOURNER LA CHEVILLE ENTRE LE NIVEAU INFERIEUR DE L'ATTACHE BASSE DU TENDON D'ACHILLE SUR LE CALCANEUM ET LE NIVEAU INFERIEUR DES MALLEOLES, EN CHEVAUCHANT LES FENTES JUSQU'A COOPERER AVEC DES MOYENS 41 DE MISE EN TENSION DE LA SANGLE 31. LA SANGLE 31 ASSURE A LA FOIS LE PLAQUAGE DU PIED CONTRE LA SEMELLE 2 A L'INTERIEUR DE LA CHAUSSURE, ET LA FERMETURE DE LA TIGE 9 AVEC BRIDAGE DE LA CHEVILLE.

Description

La présente invention concerne une chaus-

sure de sport, de nature essentiellement souple, no-

tamment destinée à la pratique du ski de fond.

On sait qu'une telle chaussure doit conci-

lier un impératif de souplesse maximale, pour n'oppo- ser qu'un minimum d'entraves au mouvement du pied, et un impératif de solidarisation aussi efficace que possible de la semelle avec la plante du pied, de façon

générale pour donner à l'utilisateur une bonne stabili-

té et, dans le cas particulier de la chaussure de ski de fond, pour permettre une conduite précise du ski

par le pied.

Pour pallier l'impossibilité d'assurer une solidarisation efficace de la semelle avec la plante du pied par l'intermédiaire de l'empeigne et de la tige,

essentiellement souples, d'une telle chaussure, on a déjà pro-

posé, par exemple dans le brevet américain Nu 3 327 410, de fixer dans deux zones latérales, opposées, de semelle de la chaussure, à l'intérieur de celle-ci, deux sanglesqui fixent la semelle au pied par bridage de celui-ci, et sont indépendantes de l'empeigne et de la tige de la

chaussure afin de ne pas nuire à leur souplesse.

Ainsi se trouvent conciliés les deux im-

pératifs ci-dessus.

Toutefois, la chaussure décrite par le

brevet américain N 3 327 410 n'est pas totalement sa-

tisfaisante. On peut en effet remarquer que le trajet

suivi par les sangles présente un certain nombre d'in-

convénients; ce trajet comporte pour chacune des san-

gles, à partir de la zone latérale de semelle par la-

quelle cette sangle est fixée à la chaussure, un pre-

mier tronçon ascendant longeant intérieurement la chaussure au niveau des cunéiformes et du scaphoide d'un pied supposé logé dans cette chaussure, puis un deuxième tronçon ascendant contournant le cou- de-pied en longeant intérieurement la chaussure d'abord au niveau des cunéiformes et du scaphoide,

du côté de la chaussure correspondant à la zone laté-

rale de semelle par laquelle la sangle considéréeest

fixée à cette semelle, puis en avant du tibia de l'au-

tre côté de la chaussure, et enfin un troisième tron-

çon qui contourne la cheville en longeant intérieure-

ment la chaussure au niveau du bas du tibia, pour

revenir en avant du cou-de-pied immédiatement au-

dessus du deuxième tronçon; l'autre sangle suit un trajet analogue à partir de la zone latérale opposée de semelle, et présente successivement à partir de

cette zone latérale un premier tronçon ascendant lon-

geant intérieurement la chaussure au niveau des

cunéiformes et du scaphoide, un deuxième tron-

çon ascendant longeant intérieurement la chaussure et contournant le coude pied d'abord au niveau des

cunéiformes puis du bas du tibia, en croisant le deu-

xième tronçon de la première sangle, puis un troisième tronçon contournant pratiquement intégralement la cheville au niveau du bas du tibia pour présenter en avant de celui-ci une extrémité que l'utilisateur peut solidariser à volonté avec l'extrémité homologue de l'autre sangle pour assurer une mise en tension de ces deux sangles et, par cette mise en tention, plaquer le pied contre la semelle de chaussure; le troisième

tronçon de la deuxième sangle couvre pratiquement in-

tégralement le troisième tronçon de la première san-

gle, qui traverse le troisième tronçon de la deuxième sangle via une fente de celui-ci pour autoriser la solidarisation mutuelle des extrémités respectives

des deux sangles.

Du fait de ce trajet, les sangles agis-

sent sur le pied, pour le plaquer contre la semelle,

dans une zone correspondant aux cunéiformes, au sca-

phoide, et même au bas du tibia, ce qui a pour consé-

quence l'application au pied d'un effort oblique vers

l'arrière et vers le bas, qui tend davantage à appli-

quer le talon vers l'arrière contre la jonction entre

le bas de la tige et la semelle qu'à appliquer effi-

cacement la plante du pied contre la semelle; un pi-

votement de la semelle par rapport au pied, autour du talon, n'est pas exclu dans le cas d'un tel trajet, ce qui constitue un inconvénient sensible dans la pratique de tous les sports, et en particulier dans

celle du ski de fond qui exige une possibilité de gui-

dage aussi précis que possible du ski par le pied via

la semelle.

En outre, le bridage de la cheville au niveau du bas du tibia, c'est-àdire au niveau de

la pince tibio-tarsienne constitue pour l'utili-

sateur une gêne dans la mesure o l'ouverture de cet-

te pince lors de mouvementsd'extension du pied est entravée; cet inconvénient, sensible de façon générale, est tout particulièrement gênant dans la pratique du

ski de fond dans la mesure o l'extension du pied cons-

titue l'un des mouvements fondamentaux de cette prati-

que. En outre, la superposition des troisièmes tronçonsrespectifsdes deux sangles et la nécessité de faire traverser l'une par l'autrerendent la mise en

place des sangles autour du pied particulièrement in-

commode, et fastidieuse; en outre, il en résulte une longueur importante des sangles, avec pour conséquence d'une part des risques d'emmêlement ou de plissage de celles-ci à l'intérieur de la chaussure au moment du chaussage, et d'autre part un coût sensible de ces

sangles.

D'autres inconvénients sont liés au fait que la chaussure proposée par le brevet américain N 3 327 410 présente, si l'on excepte la présence des sangles, une structure tout à fait traditionnelle,

caractérisée notamment par la présence d'une ouvertu-

re antérieure de la tige et de l'empeigne en vue du chaussage et du

déchaussage, avec fermeture à volonté par laçage to-

talement indépendamment du bridage du pied par les sangles; en d'autres termes, le chaussage alors oue les sangles sont désolidarisées l'une visà-vis de l'autre et la chaussure délaçée, suppose, après

introduction du pied, d'abord la mise en place des san-

gles et leur solidarisation mutuelle autour de la che-

ville puis le laçage de la chaussure, et le déchaussa-

ge suppose d'abord le délayage de la chaussure, puis

la désolidarisation des sangles avant que soit possi-

ble le dégagement du pied; le chaussage et le déchaus-

sage sont rendus de ce fait relativement compliqués

par la présence des sangles.

En outre, la présence de l'ouverture de chaussage, munie d'un laçage, sur une zone antérieure

de la tige et d'une grande partie de l'empeigne, c'est-

à-dire dans une zone particulièrement exposé aux projections de neige dans le cas d'une chaussure de ski de fond, rend le type de chaussure proposée par le brevet américain N 3 327 410 à peu près inutilisa- ble pour la pratique du ski de fond; on sait en effet combien la moindre ouverture pratiquée dans une telle zone sur une chaussure de ski de fond, même s'il s'agit simplement d'un trou de passage de fils de couture, autorise le passage de l'humidité vers l'intérieur de

la chaussure en rendant ainsi cette chaussure insuppor-

table par l'utilisateur.

le but de la présente invention est de

remédier à ces inconvénients et, à cet effet, la présen-

te invention propose une chaussure qui comporte au moins une sangle de bridage du pied comme le propose le brevet américain N 3 327 410, mais qui résulte d'une réétude complète de l'ensemble de la chaussure au lieu de consister en un simple montage de sangles sur une chaussure de type par ailleurs traditionnel comme le

propose le brevet américain précité.

La chaussure de sport selon l'invention,

notamment destinée à la pratique du ski de fond et com-

portant une empeigne souple et une tige souple présen-

tant une fente permettant l'ouverture de la tige en

vue du chaussage et du déchaussage, des moyens de fer-

meture et d'ouverture, à volonté, de la fente et des moyens de bridage du pied dans la chaussure, lesquels moyens de bridage comportent au moins une première sangle de

bridage présentant une première extrémité fixée à l'in-

térieur de la chaussure, dans une première zone latéra-

le de semelle située d'un premier côté de la chaussure, et, successivement à partir de cette première extrémité, un premier tronçon propre à longer latéralement un

pied logé dans la chaussure, un deuxième tronçon pro-

pre à contourner le cou-de-pied, un troisième tronçon

propre à contourner la cheville, et une deuxième ex-

trémité propre à coopérer avec des moyens de mise en tension et de libération, à volonté, de la sangle, se caractérise en ce que la tige présente une zone antérieure souple continue, intégralement fermée, par rapport à laquelle ladite fente est décalée,en ce que la première zone latérale de semelle est située au niveau du métatarse du pied, en ce que les premier

et deuxième tronçons de la première sangle longent in-

térieurement l'empeigne au niveau du métatarse et en

ce que le troisième tronçon de la première sangle lon-

ge la tige pour l'essentiel extérieurement, entre un niveau inférieur limite défini par le niveau inférieur

de l'attache basse du tendon d'Achille sur le calca-

néum et un niveau supérieur limite défini par le niveau inférieur des malléoles, et est relié au deuxième tronçon via une première lumière de passage aménagée

dans la tige d'un deuxième côté de la chaussure, oppo-

sé audit premier côté, entre la zone antérieure de la

tige et la fente que le troisième tronçon de la pre-

mière sangle chevauche, de telle sorte que la mise en tension de la première sangle provoque à la fois le bridage du pied dans la chaussure et la fermeture de

la tige et que la libération de la première sangle au-

torise à la fois l'ouverture de la tige et la libéra-

tion du pied.

Suivant les cas, les moyens de mise en

tension et de libération de la première sangle peu-

vent comporter des moyens de solidarisation et de li-

bération, à volonté, de la deuxième extrémité de cet-

te sangle vis-à-vis de la tige, à l'extérieur de cel- le-ci, ou encore être constitués par une deuxième

sangle de bridage du pied présentant une première ex-

trémité fixée à l'intérieur de la chaussure, dans une deuxième zone latérale de semelle située du deuxième

côté de la chaussure au niveau du métatarse et, succes-

sivement à partir de cette première extrémité, un pre-

mier tronçon propre à longer latéralement le pied, un deuxième tronçon propre à contourner le cou-de-pied, lesdits premier et deuxième tronçons de la deuxième sangle longeant intérieurement l'empeigne au niveau du métatarse, un troisième tronçon propre à contourner

la cheville en longeant la tige pour l'essentiel ex-

térieurement entre lesdits niveaux inférieur et supé-

rieur limites, ledit troisième tronçon de la deuxième sangle étant relié au deuxième tronçon de la deuxième sangle via une deuxième lumière de passage aménagée dans la tige du premier côté de la chaussure, entre la zone antérieure de la tige et la fente, et une deuxième extrémité, et d'autre part des moyens de solidarisation mutuelle et de libération, à volonté, des deuxièmes extrémités respectives des première et deuxième sangles, à l'extérieur de la chaussure, entre les première et

deuxième lumières de passage et en arrière de celles-

ci, de telle sorte que les troisièmes tronçons respec-

tifs des première et deuxième sangles se complètent pour contourner la tige par l'arrière entre les première

et deuxième lumières de passage.

Le passage des premier et deuxième tronçons de la sangle unique ou de chaque sangle au niveau du métatarse permet de plaquer au mieux le pied vers le

bas contre la semelle en opposant un maximum de ré-

sistance vis-à-vis d'un pivotement de la partie anté- rieure du pied par rapport à la semelle si bien qu'on

obtient une solidarisation mutuelle tout à fait effi-

cace, y compris pour la pratique du ski de fond.

Le passage du troisième tronçon de la sangle unique ou de chacune des deux sangles entre le niveau inférieur des malléoles et le niveau inférieur de l'attache basse du tendon d'Achille sur le calcanéum

permet de n'opposer aucune entrave au mouvement d'ex-

tension du pied, ce qui est également favorable de

façon générale et plus particulièrement pour la prati-

que du ski de fond.

Il en résulte que la chaussure selon l'in-

vention se caractérise à la fois par un bon confort et par une solidarisation efficace de la semelle avec

le pied.

En outre, le chevauchement de la fente d'ouverture de la tige par le troisième tronçon de la sangle unique ou de l'une des deux sangles permet de faire jouer à cette sangle unique ou aixdeux sangles conjointement un rôle dans la fermeture de cette fente, si bien que l'on peut se dispenser de tout autre moyen de fermeture de la tige de la chaussure notamment lorsqu'il s'agit d'une chaussure à tige basse, ou ne

prévoir qu'à titre auxiliaire d'autres moyens de fer-

meture par exemple dans le cas d'une chaussure à tige haute; le chaussage et le déchaussage s'en trouvent

considérablement simplifiés; cette possibilité est compa-

tible avec une longueur de la sangle unique ou de chaque sangle réduiteen comparaison avec la longueur des sangles imposée par la structure décrite par le brevet américain N 3 327 410, grâce au décalage de

la fente par rapport à la zone antérieure de la tige.

Ce décalage présente également un avanta-

ge en ce qu'il est possible de réaliser la zone anté-

rieure de la tige sous une forme intégralement fermée, facile à imperméabiliser lorsqu'il s'agit de réaliser

une chaussure de ski de fond.

Une chaussure conforme à la présente in-

vention se caractérise ainsi également par une grande

simplicité de réalisation et d'utilisation.

D'autres caractéristiques et avantages

ressortiront de la description ci-dessous, relative

à deux modes de réalisation de la chaussure selon l'invention, ainsi que des dessins annexés qui font

partie intégrante de cette description.

- La figure 1 montre une vue en perspec-

tive d'une chaussure de ski de fond selon l'invention,

munie d'une seule sangle de bridage.

- La figure 2 montre une vue analogue d'une chaussure de ski de fond selon l'invention munie

de deux sangles de bridage.

- La figure 3 illustre le trajet de la sangle par rapport aux os du pied, sur une vue de la chaussure de la figure 1 en coupe par un plan vertical médian, la chaussure étant supposée reposer sur un

plan horizontal en position normale d'utilisation.

Naturellement, bien que ces figures soient relatives à une chaussure de ski de fond, la présente invention peut être mise en oeuvre sur d'autres types

de chaussuressouples destinées à la pratique de l'athlé-

tisme. Pour des raisons de simplicité, on décrira les deux exemples de chaussure de ski de fond conforme

à la présente invention qui sont illustrés respective-

ment aux figures 1 et 3 et à la figure 2 en référence à une position normale de marche, la chaussure étant supposée reposer debout sur un plan horizontal, et en

fonction d'un sens normal de marche avant.

On se référera en premier lieu aux figures 1 et 3, o l'on a illustré une chaussure de ski de

fond 1 présentant une semelle souple 2 de type tradi-

tionnel, notamment muniedans une zone d'extrémité antérieure 3, d'un anneau 4 destiné à coopérer avec une

fixation de ski de fond non représentée.

Vers le haut, la semelle 2 porte de façon

solidaire une empeigne 5 propre à envelopper les pha-

langes 6 et lesmétatarses7 d'un pied 8 logé à l'inté-

rieur de la chaussure, et une tige 9 propre à envelop-

per lestarses10 de ce pied 8 ainsi qu'une zone infé-

rieure 11 du tibia 12 et du péroné non représenté, cette zone 11 comportant notamment les malléoles 13; ce type de chaussure est dit "à tige haute" mais la présente invention pourrait également concerner des chaussures dites "à tige basse", la tige s'arrêtant

alors en dessous des malléoles 13 comme on l'a schéma-

tisé par un trait mixte 14 aux figures 1 et 3.

Conformément à la présente invention, que

la tige soit haute ou basse, elle présente vers l'a-

vant, en référence à un sens normal 15 de marche avant, une zone antérieure 16 continue, intégralement fermée, de même que l'empeigne 5; pour permettre néanmoins le chaussage et le déchaussage, la tige 9 présente, de

façon décalée vers l'arrière par rapport à sa zone an-

térieure 16, au moins une fente 19 s'étendant de haut en bas de la limite supérieure 17 de la tige 9, ou bord libre de cette tige, jusqu'en un point 18 situé à un niveau intermédiaire entre celui des malléoles

13 et la semelle 2; dans l'exemple illustré à la figu-

re 1, la fente 19 est disposée d'un premier côté 20 de la chaussure 1, correspondant par exemple au côté extérieur du pied, et une deuxième fente 21 s'étendant

également de la limite supérieure 17 de la tige 9 jus-

qu'en un point (non visible et non référencé) situé

approximativement au même niveau que le point 18est amé-

naaée du deuxième côté 22 de la chaussure, correspon-

dant dans cet exemple au côté intérieur du pied;

ainsi, les fentes 19 et 21 séparent de la zone anté-

rieure 16 de la tige 9 une zone postérieure 23 de celle-ci, laquelle zone postérieure 23 constitue un

volet souple que l'on peut faire basculer vers l'ar-

rière, comme on l'a schématisé par une flèche 24, par rapport à la zone antérieure 16 en ouvrant les fentes 19 et 21 pour faciliter l'introduction ou le retrait du pied 8, et que l'on peut également rabattre vers l'avant pour fermer les fentes 19 et 21 et enfermer la zone inférieure 11 du tibia 12 et du péroné dans

la tige 9 de la chaussure; de préférence, cette fer-

meture des fentes 19 et 21 est améliorée par recouvre-

ment partiel de zones latérales 25 et 26 du volet 23, situées respectivement du côté 20 et du côté 22 de la chaussure 1, respectivement par des zones 27 et 28 de la tige 9, lesquelles zones 27 et 28 prolongent laté- ralement la zone antérieure 16 de la tige 9 vers l'arrière,

respectivement du côté 20 et du côté 22 de la chaussure 1.

On remarquera que l'on ne sortirait pas du cadre de la présente invention en prévoyant une

seule des fentes 19 et 21, en plaçant cette fente uni-

que latéralement comme les fentes 19 et 21, ou encore à l'arrière 29 de la tige; un recouvrement de cette fente lorsqu'elle est fermée serait avantageusement

prévu, comme on l'a dit à propos des fentes 19 et 21.

Avantageusement, comme il est illustré,

la chaussure 1 qui vient d'être décrite est intégra-

lement doublée intérieurement d'un chausson souple 30 solidaire de la semelle 2 et de la limite supérieure

17 de la tige 9, mais par ailleurs totalement indépen-

dant de la tige 9 et de l'empeigne 5 de la chaussure 1; la présence ou l'absence d'un tel chausson 30 n'est toutefois pas critique dans le cadre de la présente invention.

Conformément à cette invention, la chaus-

sure illustrée à la figure 1 est munie d'une sangle

souple 31 de bridage du pied.

Cette sangle souple présente une première

extrémité 32 qui est située à l'intérieur de la chaus-

sure, entre le chausson 30 et l'empeigne 5, et qui est fixée à la semelle 2 le long d'une zone latérale 33 de celle-ci, du deuxième côté 22 de la chaussure 1 dans l'exemple illustré, et une deuxième extrémité libre 34

quant à elle située à l'extérieur de la chaussure.

La zone latérale 33 le long de laquelle la première extrémité 32 de la sangle souple 31 est fixée à la semelle 2 est située pour l'essentiel au niveau desmétatarses7 du pied 8, comme il ressort de

la figure 3, et s'étend approximativement sur la tota-

lité de la longueur L de cesmétatarses7, de même que

la première zone d'extrémité 32 de la sangle 31.

A partir de sa première extrémité 32, la sangle souple 31 présente la succession des tronçons suivants:

- un premier tronçon 35 qui longe inté-

rieurement la chaussure 1, entre l'empeigne 5 et le chausson 30 en restant indépendant de l'un et l'autre, lequel tronçon 35 est situé au niveau cs métatarses

7 qu'il épouse sur un maximum de la longueur de celui-

ci; - un deuxième tronçon 36 contournant le

cou-de-pied 37 en s'intercalent librement entre l'em-

peigne 5 de la chaussure 1 et le chausson 30, au ni-

veau desmétatarses7 que le tronçon 36 épouse également sur un maximum de la longueur de celui-ci au moins du deuxième côté 22 de la chaussure 1, c'est-à-dire du côté du premier tronçon 35; du premier côté 20 de la chaussure 1, le deuxième tronçon 36 s'infléchit, si l'on suppose que l'on parcourt la sangle 31 de sa première extrémité 32 à sa deuxième extrémité 34,

de façon à chevaucher le niveau desmétatarse 7 et ce-

lui des cunéiformes 38 puis traverse approximativement au

niveau des cunéiformes 38 une fente 40 aménagée à proxi-

mité du point 18 dans la zone 27 prolongeant latérale-

ment la zone antérieure 16 de la tige 9 du premier cô-

té 20 de la chaussure; la sangle 31 peut coulisser librement dans la lumière 40, qui assure par contre sa retenue dans le sens de la hauteur;

- un troisième tronçon 39 quant à lui si-

tué à l'extérieur de la chaussure 1 et plus précisé-

ment de la tige 9 de celle-ci, ce troisième tronçon 39 se raccordant via la lumière 40 au deuxième tronçon 36; conformément à la présente invention, ce troisième tronçon 39 contourne la cheville en longeant la tige 9

pour l'essentiel à l'extérieur, entre un niveau infé-

rieur limite 60 défini par le niveau inférieur de l'at-

tache basse du tendon d'Achille sur le calcanéum 61, et un niveau supérieur limite 62 défini par le niveau inférieur des malléoles 13, et en dessous du niveau de la limite supérieure 14 de la tige 9 s'il s'agit d'une tige dite basse; on remarquera que la lumière 40 est avantageusement placée dans une partie de la zone 27

de la tige 9 recouvrant la zone 25 du volet 23 de cel-

le-ci, de telle sorte que cette lumière 40 ne mette pas

en communication l'intérieur de la chaussure et l'ex-

* térieur. A partir de la lumière 40, le troisième tronçon 39 de la sangle 31 chevauche successivement,

par l'extérieur de la chaussure 1, une partie de la zo-

ne 27 située en arrière de la lumière 40, puis le volet 23 par l'arrière en chevauchant successivement la fente 19 et la fente 21, puis une partie non référencée de la zone 28 prolongeant la zone antérieure 16 de la tige 9 du deuxième côté 22 de la chaussure, pour coopérer

avec des moyens 41 solidaires de cette zone 28 approxima-

tivement au même niveau que la lumière 40 mais du deuxième côté 22 de la chaussure 1 et propres à assurer

la solidarisation avec la zone 28 ou la libé-

ration, à volonté, d'une zone 42 de la sangle 1 cons-

tituant la jonction entre le troisième tronçon 39 de

celle-ci et un quatrième tronçon 43 adjacent à l'extré-

mité libre 34 de la sangle; les moyens 41, disposés à l'extérieur de la tige 9 de façon à être aisément

accessibles en vue de leur manipulation, sont par exem-

ple constitués par une boucle fixée sur la zone 28 et coopérant avec la zone 42 de la sangle 31 à la façon

d'une boucle de ceinture; ils peuvent également compor-

ter une simple boucle de déviation de la sangle 31, fixée

dans la zone 28 et complétée par des moyens d'ancrage amovi-

ble de l'extrémité libre 34 de la sangle 31 sur le troisième tronçon 39 de cette sangle, sur lequel le

quatrième tronçon 43 doit alors être rabattu pour assu-

rer la fixation; d'autres moyens pourraient également être choisis au titre des moyens 41 sans que l'on

sorte pour autant du cadre de la présente invention.

On comprend que la libération de la sangle 31 vis-à-vis des moyens 41 permet le basculement du

volet23 vers l'arrière et libère la sangle 31 vis-à-

vis d'un coulissement dans la lumière 40 ainsi qu'entre l'empeigne 5 de la chaussure 1 et le chausson 30, pour faciliter le chaussage ou le déchaussage, et que la

mise en tension de la sangle 31 entre sa première extré-

mité 32 fixée le long de la zone latérale 33 de la

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semelle 2 et les moyens 41 assure à la fois: - d'une part le serrage du métatarse 7 vers le bas contre la semelle 2 et contre le premier côté 20 de la chaussure 1, à l'intérieur de celle-ci, - et d'autre part le maintien du volet 23 dans une position de jonction avec la zone antérieure 16 de la tige, avec fermeture efficace des fentes 19

et 21 par maintien efficace des zones 27 et 28 en su-

perposition sur les zones 25 et 26; dans le cas d'une chaussure à tige haute, illustrée en trait plein aux

figures, cette fermeture peut être complétée à un ni-

veau intermédiaire entre celui du tronçon 39 et celui de la limite supérieure 17 de la tige 9 par des moyens de fermeture de type traditionnel schématisés en 44, lesquels relient respectivement les zones 27 et 28 au volet 23 en contribuant à maintenir les zones 27 et 28 appliquées sur les zones 25 et 26; ces moyens 44 peuvent être par exemple constitués par des moyens mettant en oeuvre d'une part un tissu à boucles et

d'autre part une multitude de crochets propres à s'an-

crer dans les boucles, du type diffusé sous la marque enregistrée "VELCRO", de même que les éventuels moyens d'ancrage amovible de l'extrémité 34 de la sangle 31

sur le troisième tronçon 39 de celle-ci.

Le mode de mise en oeuvre de l'invention qui a été illustré à la figure 2 présente de grandes analogies avec celui qui a été illustré à la figure 1, si bien que l'on retrouve à l'identique les éléments

1 à 5, 9, 14 à 29, 31 à 36, 39, 40, 42 à 44 de la chaus-

sure illustrée aux figures 1 et 3, que l'on a affectés à la figure 2 des mêmes références incrémentées de 100, à savoir respectivement les références 101 à 105, 109,

114 à 129, 131 à 136, 139, 140, 142 à 144.

La seule différence de la chaussure 101 illustrée à la figure 2 par rapport à la chaussure

1 illustrée aux figures 1 et 3 réside dans le remplace-

ment des moyens 41 de solidarisation de la zone 42 de la sangle 31 avec la zone 28 de la tige 9, par des

moyens 141 de solidarisation ou de libération, à vo-

lonté, de cette zone 142 vis-à-vis d'une deuxième sangle souple 145 qui va être décrite à présent; on remarquera que ces moyens 141 peuvent être constitués de la même façon que les moyens 41 si ce n'est qu'au lieu d'être solidarisés avec la zone 128 correspondant à la zone 28, ils sont solidarisés avec la sangle 145;

on pourra donc se référer à la description des moyens 41 pour ce qui est de la nature des moyens 141 et de

leur coopération avec la sangle 131.

La deuxième sangle 145 prévue dans le mode de réalisation illustré à la figure 2 présente comme la sangle 131 une première extrémité 146 par laquelle elle est solidarisée avec la semelle 2, le long d'une zone latérale 147 de celle-ci située à l'opposé de la zone latérale 133 de solidarisation de la première extrémité 132 de la première sangle 131, c'est-à-dire du premier côté 120 de la chaussure 101, entre le chausson (non représenté) doublant celle-ci intérieurement et l'empeigne 105 de cette chaussure; comme on l'a dit de la première extrémité 132 de la sangle 131 et de la zone latérale 133 de la semelle 2, la première extrémité 146 de la sangle et la zone latérale 147 de la semelle 2 s'étendent au niveau desmétatarsE (référencé en 7 à la figure 3) d'un pied logé dans la chaussure, approximativement sur la totalité de la longueur (référencée L à la figure

3) de cesmétatarses.

Parcourue dans le sens d'un éloignement par rapport à sa première extrémité 146, la deuxième sangle 145 présente la succession des tronçons sui- vants:

- un premier tronçon 148 longeant inté-

rieurement la chaussure entre l'empeigne 105 et le chausson, en étant indépendant de ces derniers; ce

premier tronçon 148, ascendant à partir de la pre-

mière extrémité 146 de la sangle 145, est en tout point comparable au premier tronçon 135 de la sangle 131 et, comme lui, s'étend approximativement sur la totalité de la longueur du métatarse; - un deuxième tronçon 149 infléchi, par rapport au premier tronçon 148, pour contourner le cou-de-pied entre l'empeigne 105 et le chausson, en restant indépendantsde l'un et de l'autre, ce deuxième

tronçon 149 épousant au maximum lesmétatarsesdu pre-

mier côté 120 de la chaussure et s'infléchissant vers l'arrière pour chevaucher le niveau des métatarseset celui des scaphoIdes du deuxième côté 122 de cette chaussure; ce deuxième tronçon 149 est en tout point comparable au deuxième tronçon 136 de la sangle 131, et croise ce deuxième tronçon 136 en se superposant librement à lui sur le cou-de-pied; - un troisième tronçon 150 quant à lui situé à l'extérieur de la chaussure et raccordé au deuxième tronçon 149 de la sangle 145 via une lumière 151 disposée dans la zone 128 prolongeant du côté 122 de la chaussure la zone antérieure 116 de la tige 109 de celle-ci, la fente 151 occupant sur la zone 128 une position analogue à celle de la fente 140 sur la zone 127, c'est-à-dire à celle de la fente 40 sur la zone 27; le troisième tronçon 150 est ainsi situé au

même niveau que le tronçon 139 de la sangle 131, c'est-

à-dire également que la zone 142 de cette sangle 131, et définitpour la sangle 145 une deuxième extrémité 151 portant de façon solidaire, à l'extérieur de la

chaussure, les moyens de solidarisation et de libéra-

tion à volonté 141 aptes à coopérer avec la zone 142 de la sangle 131; dans le cas de cette variante, il importe peu que ce soit le troisième tronçon 139 de la sangle 131 ou le troisième tronçon 150 de la sangle qui chevauche la fente 121, seul important le fait que les troisièmes tronçons respectifs 139 et 150 des deux sangles 131 et 145 se complètent pour chevaucher les deux fentes 119 et 121, ou la fente unique les

remplaçant éventuellement.

On comprend que dans le cas de cette va-

riante, la libération mutuelle des deux sangles par les moyens 141 autorise le basculement 124 du volet 123 vers l'arrière et l'engagement ou le dégagement du pied, et que les moyens 141 permettent d'assurer simultanément, après le chaussage, la mise en tension des deux sangles 131 et 145, c'est-à-dire le serrage du pied latéralementet contre la semelle 2 au niveau du métatarse, et la fermeture de la tige 109 autour de la cheville; cette fermeture peut éventuellement être complétée, notamment dans le cas d'une chaussure à tige haute, par des moyens 144 en tout point comparables

aux moyens 44 qui ont été décrits précédemment.

Naturellement, le chausson dont est éventuelle-

ment munieintérieurement la chaussure 1 illustrée aux figures 1 et 3 et la chaussure 101 illustrée à la figure 2 est conçu pour ne pas s'opposer à l'ouverture de la tige; avantageusement, les fentes telles aue 19, 21, 119, 121 sont également aménagées sur ce chausson, lequel peut avantageusement présenter en regard de ces fentes des soufflets d'étanchéité, de façon non représentée

mais aisément concevable par un Homme du métier.

Naturellement, les modes de mise en oeuvre de l'invention qui ont été décrits ne constituent que deux exemples non limitatifs, auxquels l'Homme du métier pourra apporter de nombreuses variantes sans sortir pour

autant du cadre de la présente invention.

Claims (11)

REVENDICATIONS

1. Chaussure de sport notamment destinée à la pratique du ski de fond et comportant une empeigne souple et une tige souple (9, 109) présentant une fente (19, 21, 119, 121) permettant l'ouverture de la tige (9, 109) en vue du chaussage et du déchaussage, des moyens (31, 41, 131, 145, 141) de fermeture et d'ouverture, à volonté, de la fente (19, 119) et des moyens (31, 41, 131, 145, 141) de bridage au pied (8) dans la chaussure (1, 101), lesquels moyens (31, 41, 131, 145, 141) de bridage comportent.une première sangle de bridage (31, 131) présentant une première extrémité (32, 132) fixée

à l'intérieur de la chaussure (1, 101), dans une pre-

mière zone latérale (33, 133) de semelle (2, 102) située d'un premier côté (22, 122) de la chaussure (1, 101), et, successivement à partir de cette première extrémité (32, 132), un premier tronçon (35, 135) propre à longer latéralement un pied (8) logé dans la chaussure (1, 101),

un deuxième tronçon (36, 136) propre à contourner le cou-

de-pied (37), un troisième tronçon (39, 139) propre à contourner la cheville, et une zone (43, 143) de deuxième extrémité (34, 134) propre à coopérer avec des moyens (41, 145, 141) de mise en tension et de libération, à volonté, de la sangle (31, 131), caractérisée en ce que la tige (9, 109) présente une zone antérieure (16, 116) souple continue, intégralement fermée, par rapport à laquelle ladite fente (19, 119) est décalée, en ce que la première zone latérale (33, 133) de semelle (2, 102) est située au

niveau du métatarse (7) du pied (8), en ce que les pre-

mier et deuxième tronçons (35, 36, 135, 136) de la

première sangle (31, 131) longent intérieurement l'em-

peigne (5, 105) au niveau des métatarses(7) et en ce que le troisième tronçon (39, 139) de la première sangle

(31, 131) longe la tige (9, 109) pour l'essentiel ex-

térieurement, entre un niveau inférieur limite (60)

défini par le niveau inférieur de l'attache basse du ten-

don d'Achille sur le calcanéum (61) et un niveau supé-

rieur limite (62) défini par le niveau inférieur des malléoles (13), et est relié au deuxième tronçon (36,

136) via une première lumière (40, 140) de passage amé-

nagée dans la tige (9, 109) d'un deuxième côté (20, 120) de la chaussure (1, 101), opposé audit premier côté (22, 122), entre la zone antérieure (16, 116) de la tige (9, 109) et la fente (19, 119) que le troisième tronçon (39, 139) de la première sangle chevauche, de telle sorte que la mise en tension de la première sangle (31, 131) provoque à la fois le bridage du pied (8) dans la chaussure (1, 101) et la fermeture de la tige (9, 109) et que la libération de la première sangle (31, 131) autorise à la fois l'ouverture de la tige (9, 109) et

la libération du pied (8).

2. Chaussure selon la revendication 1, caractérisée en ce que les moyens de mise en tension et de libération de la première sangle (31) comportent des moyens (41) de solidarisation et de libération, à volonté, d'une zone (42, 43) de deuxième extrémité (34) de la première sangle (31), vis-à-vis de la tige

(9), à l'extérieur de celle-ci.

3. Chaussure selon la revendication 2,

caractérisée en ce que les moyens (41) de solidarisa-

tion et de libération de ladite zone (42, 43) de deu-

xième extrémité (31) de la première sangle (31) sont situés du premier côté (22) de la chaussure (1) de telle sorte que le troisième tronçon (39) de la première sangle (31) contourne intégralement la tige (9) par l'arrière entre la première lumière (40) et lesdits moyens (41) de solidarisation et de libération, exté- rieurement, entre lesdits niveaux inférieur et supérieur

limites (60, 62).

4. Chaussure selon la revendication 3, caractérisée en ce que ladite fente (19) de la tige (9) est située du deuxième côté (20) de la chaussure (1), en ce que la tige (9) présente en outre une autre fente (21) permettant l'ouverture de la tige (9) en vue du chaussage et du déchaussage, en ce que ladite autre fente (21) est située du premier côté (22) de la chaussure (1), et en ce que lesdits moyens (41) de solidarisation et de libération sont situés entre ladite autre fente (21) et la zone antérieure (16) de la tige (9) de telle sorte que le troisième tronçon (39) de la première sangle (31) chevauche également ladite autre fente (21), entre la

première lumière (40) et lesdits moyens (41) de solida-

risation et de libération.

5. Chaussure selon la revendication 1, caractérisée en ce que les moyens de mise en tension

et de libération de ladite première sangle (131) com-

portent d'une part une deuxième sangle (145) de bridage du pied présentant une première extrémité (146) fixée à l'intérieur de la chaussure (101), dans une deuxième zone latérale (147) de semelle (108) située du deuxième côté (120) de la chaussure (101) au niveau des métatarses et, successivement à partir de cette première extrémité

(146), un premier tronçon (148) propre à longer latéra-

lement le pied, un deuxième tronçon (149) propre à con-

tourner le cou-de-pied (37), lesdits premier et deuxiène tronçons (148, 149) de la deuxième sangle (145) longeant intérieurement l'empeigne (105) au niveaudes métatarseS(7),

un troisième tronçon (150) propre à contourner la che-

ville en longeant la tige (109) pour l'essentiel exté- rieurement entre lesdits niveaux inférieur et supérieur limites (60,62), ledit troisième tronçon (150) de la deuxième sangle (145) étant relié au deuxième tronçon (149) de la deuxième sangle (145) via une deuxième lumière (151) de passage aménagée dans la tige (109) du premier côté (127) de la chaussure (101), entre la zone antérieure

(116) de la tige (109) et la fente (119), et une deu-

xième extrémité (152), et d'autre part des moyens (141) de solidarisation mutuelle et de libération à volonté de zones(142, 143,-152) de deuxième extrémité (134, 159) respectives des première (131) et deuxième (145) sangles, à l'extérieur de la chaussure (101), entre les première (140) et deuxième (151) lumières de passage

et en arrière de celles-ci,de telle sorte que les troi-

sièmes tronçons respectifs (139, 151) des première et deuxième sangles (131, 145) se complètent pour contourner

la tige (109) par l'arrière entre les première et deu-

xième lumières de passage (140, 151).

6. Chaussure selon la revendication 5, caractérisée en ce que ladite fente (119) de la tige (109) est située du deuxième côté (120) de la chaussure (101), en ce que la tige (109) présente en outre une autre fente (121) permettant l'ouverture de la tige (109) en vue du chaussage et du déchaussage, et en ce que ladite autre fente (121) est située du premier côté (122) de la chaussure (101), en arrière de la deuxième lumière de passage (151) de telle sorte que les troisièmes tronçons respectifs (139, 150) des première et deuxième

sangles (131, 145) se complètent pour chevaucher égale-

ment ladite autre fente (121).

7. Chaussure selon l'une quelconque des

revendications 5 et 6, caractérisée en ce que les

deuxièmes tronçons respectifs (139, 150) des première

et deuxième sangles (131, 145) se chevauchent librement.

8. Chaussure selon l'une quelconque des

revendications 1 à 7, caractérisée en ce que les premier

et deuxième tronçons (35, 36, 135, 136, 142, 149) de la ou chaque sangle (31, 131, 145) sont indépendants de

l'empeigne (5, 105).

9. Chaussure selon l'une quelconque des

revendications 1 à 8, caractérisée en ce qu'elle est

doublée intérieurement d'un chausson souple (30) et en ce que les premier et deuxième tronçons (35, 36, 135, 136, 148, 149) de la ou chaque sangle (31, 131, 145) sont intercalés entre le chausson (30) et l'empeigne

(5, 105).

10. Chaussure selon la revendication 9, caractérisée en ce que les premier et deuxième tronçons (35, 36, 135, 136, 148, 149) de la ou chaque sangle

(31, 131, 145) sont indépendants du chausson (30).

11. Chaussure selon l'une quelconque des

revendications 1 à 10, caractérisée en ce qu'elle com-

porte des moyens auxiliaires (44, 144) de fermeture et d'ouverture, à volonté, de la ou chaque fente (19,

21, 119, 121).