FR2788918A1 - Procede d'etablissement d'une communication entre deux appareils de transmission d'informations relies a un reseau informatique du type de l'internet, et serveur de liaison entre les equipements - Google Patents

Abstract

Selon le procédé d'établissement d'une communication, sur l'Internet, entre deux appareils (1, 2) aussi reliés à un réseau téléphonique (4), - un appareil (1) appelle l'autre (2) sur le réseau téléphonique (4) pour l'inviter à la communication, l'appareil appelé (2) se connecte à l'INTERNET (3) et reçoit une adresse (IP2), - l'appelé (2) se connecte à un serveur de liaison (5) de l'INTERNET (3) où il s'enregistre par son adresse (IP2) et un identifiant (N2, IP1) connu de l'appelant (1), - l'appelant (1) se connecte au serveur (5), lui transmet l'identifiant (N2, IP1) et le serveur (5) lui transmet l'adresse (IP2) de l'appelé (2), et - l'appelant (1), connaissant l'adresse informatique (IP2) de l'appelé (2), établit la communication.

Description

Procédé d'établissement d'une communication entre deux appareils de

transmission d'informations reliés à un réseau informatique du type

de l'INTERNET, et serveur de liaison entre les équipements.

Un réseau informatique du type de 1'INTERNET est bien adapté pour les échanges de données entre un terminal informatique et un serveur appelé

par celui-ci au moyen de l'adresse du serveur dans le réseau.

Comme les terminaux sont en très grand nombre, il est exclu d'attribuer à chacun d'eux une adresse définitive, si bien que chacun ne se voit affecter une adresse, provisoire et variable d'un appel au suivant, que lorsqu'il effectue un appel, cette adresse étant communiquée au serveur pour répondre. Ainsi, le nombre d'adresses reste limité au nombre des adresses permanentes, celles des serveurs, et des adresses provisoires des

équipements actifs, appelants.

De ce fait les terminaux au repos ne peuvent pas être localisés, donc appelés, puisqu'ils sont inconnus du réseau, faute d'adresse. En particulier, on ne peut pas établir directement de communication téléphonique sur I'INTERNET, pour transmettre des informations, telles

que la voix ou des données.

La présente invention vise à résoudre ce problème d'accès à un terminal

ou tout autre appareil de transmission d'informations.

A cet effet, l'invention concerne tout d'abord un procédé d'établissement d'une communication, sur un premier réseau informatique du type de l'Internet, entre deux appareils de ce premier réseau informatique et d'un deuxième réseau téléphonique, dans lequel - l'un des deux appareils appelant appelle l'autre sur le deuxième réseau téléphonique pour l'inviter à ladite communication, l'appareil appelé se

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connecte au premier réseau informatique et reçoit une adresse informatique, - l'appareil appelé se connecte à un serveur de liaison du premier réseau informatique auprès duquel il s'enregistre au moins par son adresse informatique et un identifiant connu de l'appareil appelant, l'appareil appelant se connecte au serveur, lui transmet l'identifiant et le serveur lui transmet l'adresse informatique de l'appareil appelé, et l'appareil appelant, connaissant l'adresse informatique de l'appareil

appelé, établit ladite communication.

Ainsi, le réseau téléphonique sert de réseau de signalisation pour le réseau informatique et permet d'en modifier la configuration, c'est-àdire d'y inclure toute nouvelle adresse d'un équipement appelé qui s'y connecte et

s'y déclare et qui peut donc ainsi recevoir un appel d'un autre.

On notera que l'appareil appelant peut être un terminal, à adresse

provisoire, ou un serveur de données, à adresse permanente.

L'invention concerne aussi un serveur de liaison pour établissement d'une communication sur réseau informatique du type de I'INTERNET selon le procédé de l'invention, comportant des moyens de liaison avec le réseau informatique agencés pour échanger, avec les appareils, des données d'adresse informatique et des identifiants d'appareils, les moyens de liaison étant reliés à des moyens de traitement de données agencés pour enregistrer des couples adresse informatique - identifiant provenant d'appareils, et pour fournir, en réponse à un appareil consultant le serveur par envoi d'un identifiant d'un couple, l'adresse informatique

contenue dans le couple.

L'invention sera mieux comprise à l'aide de la description suivante d'un

mode préféré de mise en oeuvre du procédé de l'invention, en référence à la figure unique annexée, qui est une représentation schématique de terminaux de transmission d'informations reliés au réseau téléphonique

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commuté, RTC, et à I'INTERNET, qui comporte un serveur de mise en

liaison des terminaux.

Sur la figure sont représentés deux appareils, ici des terminaux 1 et 2, de transmission d'informations, du genre PC dans cet exemple, qui, outre les circuits classiques pour une liaison de données avec le réseau de INTERNET 3, à travers une ligne téléphonique 14, respectivement 24, comportent aussi dans cet exemple un microphone et un haut-parleur et des circuits permettant d'établir une communication vocale à travers le réseau téléphonique commuté 4. Si le réseau 4 était à intégration de services (RNIS), entièrement numérique, les terminaux 1 et 2 assureraient eux-mêmes, par des codecs, des conversions analogique- numérique. Les terminaux 1, 2 peuvent en outre échanger entre eux, à travers INTERNET 3, des paquets de signaux vocaux numérisés et codés avec compression, qui sont décomprimés et décodés en réception pour être

restitués sur le haut-parleur ou un écouteur.

L'INTERNET 3 comporte deux fournisseurs 31, 32 de services d'accès à i'INTERNET, reliés aussi au RTC 4, auprès desquels sont respectivement abonnés les utilisateurs des terminaux 1 et 2, qui peuvent atteindre leur fournisseur respectif 31, 32 à travers leur ligne 14, 24 du RTC 4. La liaison INTERNET 33 reliant les deux fournisseurs 31, 32 illustre une liaison temporaire classique de î'INTERNET 3 permettant de relier ensemble les terminaux 1 et 2 à travers leurs lignes 14 et 24. En pratique, il y a une pluralité de tels terminaux. Il est en particulier représenté un

troisième terminal 30 du même genre, relié par une ligne 34 au RTC 4.

L'INTERNET 3 comporte en outre un serveur 5 de mise en liaison des terminaux comme 1, 2, 30, à travers I'INTERNET 3, qui leur fournit les

informations d'adresse nécessaires à leur mise en liaison.

Le serveur 5 comporte des circuits 51 de liaison avec I'INTERNET 3, pour échanger des données avec les terminaux 1, 2, 30. Des circuits 52 de traitement des données échangées sont reliés aux circuits de liaison 51 ainsi qu'à des circuits mémoires 53, à mémoire à contenu modifiable, contenant une table d'occupation des terminaux 1, 2, 30 et appareils du

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même genre tels que serveurs, et à d'autres circuits mémoires 54, à mémoire à contenu modifiable telle que disque dur, contenant un annuaire de références d'appareils tels que les terminaux comme 1, 2, 30, et de serveurs de 'INTERNET 3. L'ensemble 52, 53, 54 forme un bloc fonctionnel de traitement de données. L'annuaire 54 contient, pour chacun de ceux-ci, leur numéro de téléphone N dans le RTC 4, de leur adresse informatique IP dans I'INTERNET 3 et d'autres attributs de sélection comme par exemple un nom de société, une activité professionnelle ou encore une adresse géographique. La table d'occupation 53 constitue en fait ici un complément de l'annuaire 54. Dans l'annuaire 54 et la table 53, seuls les serveurs ont une adresse IP permanente, alors que les terminaux 1, 2, 30 n'ont une adresse IP, provisoire, que lorsqu'ils sont en

communication, c'est-à-dire marqués occupés dans la table 53.

l, L'architecture logicielle du terminal 1 est ici conforme à la recommandation H 323 de l'ITU, avec au sommet une couche logicielle d'application de niveau 7 dans la classification OSI (Interconnexion des

Systèmes Ouverts), relative ici à la téléphonie à travers l'INTERNET 3.

Le procédé de l'invention n'est cependant pas limité à l'application téléphonie puisqu'il concerne l'établissement d'une communication et est

indépendant des données qui vont ensuite être échangées lors de celle-ci.

En-dessous de cette couche, et jusqu'à un circuit de commande d'un modem d'échange de données sur l'INTERNET 3, se trouvent deux voies en parallèle de couches de traitement de données, l'une pour la signalisation et l'autre pour les données utiles, ici de signaux vocaux sous

forme de paquets.

Le procédé d'établissement d'une communication entre les terminaux 1 et

2 va maintenant être expliqué.

D'une façon générale, - l'un des deux appareils, ici le terminal 1 appelant, appelle l'autre 2 sur le deuxième réseau téléphonique 4 pour l'inviter à ladite communication,

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le terminal appelé 2 se connecte au premier réseau informatique INTERNET 3 et reçoit une adresse informatique IP2, - le terminal appelé 2 se connecte au serveur de liaison 5 de l'INTERNET 3 auprès duquel il s'enregistre au moins par son adresse informatique IP2 et un identifiant N2 connu du terminal appelant 1, ici son numéro de téléphone N2 d'appel par le réseau téléphonique 4, ou encore, par exemple, un mot de code représentant celui-ci, - le terminal appelant 1 se connecte au serveur 5, lui transmet l'identifiant N2 et le serveur 5 lui transmet l'adresse informatique IP2 du terminal appelé 2, et - le terminal appelant 1, connaissant l'adresse informatique IP2 du terminal appelé 2, établit ladite communication à travers 1'INTERNET 3. On remarquera que le procédé ne préjuge pas du fait que l'adresse IPl de l'appareil appelant 1 est provisoire ou permanente; il peut donc s'agir

d'un terminal ou d'un serveur de données.

Le serveur 5 comporte à cet effet les circuits de liaison 51 pour échanger, avec un réseau INTERNET 3, des données d'adresse IP et des identifiants de tels appareils, tels que le numéro de téléphone N ou une adresse informatique (IP1), comme expliqué plus loin. Les circuits de traitement 52 sont agencés pour commander l'enregistrement, dans la table 53, de l'identifiant (N2) reçu d'un terminal 2 et de son adresse informatique IP2, afin de garder en mémoire les adresses informatiques (IP1, IP2) des terminaux 1, 2 en communication. L'un au moins de ceux-ci rappellera le serveur 5 pour effacer les deux adresses correspondantes IP1, IP2 une fois la communication INTERNET terminée. Il peut de même être prévu que le serveur 5 appelle cycliquement l'un au moins des terminaux 1 et 2 pour scruter son état, libre ou en communication, ou que le serveur 5 soit appelé cycliquement par ceux-ci pour confirmer leur état d'occupation et les déclarer comme étant redevenues libres en cas d'absence d'appel pendant un certain délai. Comme la table 53 forme un enregistrement d'une pluralité de telles données, chaque identifiant tel que N2 et l'adresse

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associée IP2 forment un couple en mémoire, c'est-à-dire sont reliés par un lien logique ou chaînage qui permet de consulter la table 53. Les circuits de traitement 52 peuvent alors, sur demande du terminal 1 par exemple, consulter la table 53 en y recherchant un identifiant déterminé (N2), fourni par le terminal 1 à titre de critère de recherche, et, une fois ce même identifiant N2 repéré en mémoire 53, l'adresse associée IP2 est elle-aussi repérée grâce au lien logique qui en indique la position en mémoire dans la table 53. Le lien logique est constitué par exemple par une valeur d'adresse mémoire Ad2 écrite à côté de l'identifiant N2 et indiquant la position à lire dans la table 53 pour y trouver l'adresse

informatique IP2 associée.

En pratique, chaque couple, identifiant N- adresse IP associée, peut avoir une zone mémoire réservée, avec deux champs de positions déterminées dans la zone. Le lien logique indique alors un simple décalage, constant, pour passer de l'un des champs à l'autre. En pareil cas, ce lien logique est une constante ou paramètre de fonctionnement qu'il suffit d'écrire une seule fois dans les circuits de traitement 52, à titre de vecteur de décalage. Il s'agit donc d'un mode de recherche "à adressage mémoire par le contenu", pour lequel on repère la zone mémoire en fournissant une partie (N) de son contenu (N, IP), sans donc fournir une adresse

mémoire pour rechercher cette zone.

Pour établir la communication depuis le terminal 1, celui-ci appelle le terminal 2 en lui transmettant l'invitation à la communication INTERNET, sous forme d'une requête de connexion au serveur 5

comportant au moins une signalisation d'identification d'appareil appelant.

Le terminal 2 reçoit en phase d'appel téléphonique entrant, avant prise de ligne de sa part pour répondre, l'identité du terminal 1 par le service CLIP (Identificateur d'appelant), encore appelé service CLASS. Le numéro de téléphone N1 du terminal appelant 1 est transmis par le RTC 4 au terminal 2 après le premier train de signaux de sonnerie et le terminal 2 l'exploite, s'il est à mode automatique, ou il l'affiche sur un afficheur pour que son utilisateur soit informé et accepte ou non l'appel. La signalisation d'identification d'appelant NI est donc fournie par le réseau téléphonique 4 dans ce cas, sans devoir répondre par un "décrochage" ou

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action équivalente de prise de ligne. Le terminal 2 peut alors automatiquement, ou sur commande de son utilisateur, et après reconnaissance du numéro de téléphone NI du terminal appelant 1, appeler le serveur 5 dès que la ligne 24 est libérée de l'appel entrant, par arrêt d'appel du terminal 1 ou par "décrochage" puis raccrochage du terminal 2. Il peut être prévu que le terminal 2 ne restitue pas, à son utilisateur, de façon sonore ou autre, le premier train de signaux de sonnerie, afin d'éviter qu'il ne décroche trop vite, avant réception de la

signalisation d'identification d'appelant.

En particulier, le terminal appelé 2 peut détecter la signalisation d'identification d'appelant NI sans effectuer une prise de ligne du réseau téléphonique 4, de réponse à l'appel téléphonique entrant, et, lorsque la ligne 24 redevient libre, le terminal 2 appelle le serveur 5 par celle-ci, à

travers le fournisseur 32 d'accès au réseau INTERNET 3.

Afin cependant de s'assurer du fait que le terminal appelant 1 invite bien à une communication par I'INTERNET 3, et non à une simple communication téléphonique classique par le RTC 4 qu'il pourrait aussi établir, la requête de connexion au réseau informatique 3 comporte ici, en outre, une signalisation de confirmation de requête émise par le terminal 1, après réponse (décrochage) de l'équipement appelé 2. Ce dernier effectue une prise de la ligne 24 en cas d'appel entrant, pour recevoir la signalisation de confirmation, et, en cas de succès, et après libération de la ligne 24, l'équipement appelé 2 appelle le serveur 5 par la ligne 24 à travers le fournisseur d'accès 32 au réseau INTERNET 3. Cette signalisation de confimation de requête correspond à un actionnement

d'une touche du terminal 1, par exemple la touche (a).

En l'absence du service CLIP ou CLASS au niveau du réseau

téléphonique 4, cette signalisation de confirmation constituerait en elle-

même la requête de connexion pour établir la communication

INTERNET.

Dans'cet exemple, le terminal appelé 2 aiguille les appels entrants vers un répondeur-enregistreur tant qu'il n'a pas reçu la signalisation de

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confirmation et un appel classique peut ainsi être reçu si l'utilisateur ne

répond pas lui-même.

Afin d'éviter toute perte de temps, le terminal appelé 2 libère sa ligne 24 par raccrochage lorsqu'il reconnaît la signalisation de confirmation et

appelle ensuite son fournisseur 32 pour joindre le serveur 5.

Avant de raccrocher, le terminal appelé 2 émet ici en retour, sur la ligne 24, un signal d'acquittement de la réception de la signalisation de

confirmation, pour informer le terminal 1 du succès de son appel.

Dans un mode de fonctionnement semi-automatique, le terminal appelé 2, comportant des moyens de relations homme-machine tels qu'une sonnette ou un voyant lumineux et un clavier, il signale à son utilisateur l'arrivée de la requête de communication INTERNET et n'établit la liaison du réseau INTERNET 3 qu'en cas de réponse de l'utilisateur. Ce dernier peut ainsi refuser d'établir la communication par l'INTERNET 3 ou l'accepter par actionnement d'une touche, ou pointage par une souris

d'une icone sur un écran du terminal 2.

En variante, dans un mode entièrement automatique, les terminaux 1 et 2 signalent simplement à leurs utilisateurs respectifs que la communication avec le terminal distant 2, 1 a été établie automatiquement à travers le réseau INTERNET 3 et qu'ils peuvent donc décrocher leur combiné téléphonique du terminal 1, 2 pour parler. Le même principe s'applique

pour échanger des données, par exemple des télécopies.

On remarquera que, dans un autre exemple, il pourrait être prévu que le terminal 2 établisse systématiquement les communications sur l'INTERNET 3, c'est-à-dire que le RTC 4 ne servirait alors qu'à transmettre les requêtes de communication sur I'INTERNET 3. En pareil cas, le terminal 2 considérerait tout appel entrant, provenant du RTC 4, comme une telle requête, donc sans utiliser le service CLIP ou rechercher une signalisation spécifique de requête ou confirmation de requête. Le service CLIP et/ou cette signalisation éviterait simplement des tentatives

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inutiles de communication INTERNET de la part du terminal 2, en cas

d'appel téléphonique parvenant par erreur à celui-ci.

Le choix d'un correspondant à appeler peut être facilité lorsque le serveur 5 comporte comme ici, pour une pluralité de tels appareils de transmission d'informations comme 1, 2, l'annuaire 54 à base de numéros de téléphone N associés à des attributs caractérisant l'appareil considéré, terminal ou serveur, l'annuaire 54 étant accessible en écriture et en lecture par le réseau INTERNET 3. Le terminal appelant 1 fournit au serveur 5 le numéro de téléphone N2 du terminal appelé 2 et le serveur 5 complète ensuite l'annuaire 54 par la table 53 d'occupation des appareils,

avec leurs adresses IP et l'état d'occupation associé.

La communication entre les terminaux 1 et 2 peut être établie directement (33) entre le fournisseur d'accès 32 du terminal appelé 2 et le fournisseur d'accès 31 du terminal (ou un serveur de données) appelant 1. En variante, la communication entre les deux appareils 1, 2 pourrait être établie à travers le serveur 5. En particulier, si l'un des terminaux 1, 2 ne dispose pas d'un protocole d'échange d'informations compatible avec celui de l'autre terminal 2, 1 avec lequel une communication doit être établie à travers 1'INTERNET 3, on utilise le serveur 5 comme convertisseur de protocole d'échange d'informations entre les

équipements 1, 2, une fois la communication établie.

On peut aussi, pour établir la communication, utiliser le serveur 5 comme passerelle d'accès au réseau informatique INTERNET 3 depuis le terminal de transmission d'informations 30, si celui-ci est incompatible avec le protocole INTERNET et/ou n'a pas de fournisseur de service d'accès. En pareil cas, le serveur 5 étant alors relié au RTC 4 par une liaison non représentée, un terminal 30 qui serait purement téléphonique pourrait ainsi se raccorder à 1'INTERNET 3 pour toute communication souhaitée et disposer en outre, dans le serveur 5, des fonctions de gestion des données et informations échangées pour s'adapter à I'INTERNET 3 par des circuits de traitement de données du serveur 5 du genre de ceux prévus dans tout terminal compatible avec l'INTERNET 3, pour en particulier échanger les paquets de données et gérer les organes de io 2788918 relation homme-machine, clavier, écran. Le serveur 5 équivaut alors, sous cet aspect, à un ou plusieurs terminaux 1 ou 2 dont la partie téléphonique, ou de transmission de données utiles telles que télécopie,

serait déportée à travers le RTC 4.

Pour faciliter la consultation de l'annuaire 54, il est ici prévu de pouvoir le recopier, au moins partiellement, dans les terminaux 1 et 2. Le terminal 1, par exemple, comporte des mémoires vives, donc inscriptibles et modifiables, pouvant être reliées au réseau INTERNET 3, et il appelle le serveur 5 en lui transmettant des critères de sélection des attributs dans l'annuaire 54 (et la table 53) puis il mémorise les numéros de téléphone N sélectionnés, et les attributs associés, qui sont fournis en réponse par le serveur 5. Les attributs comportent l'état d'occupation des appareils comme 1, 2 et des serveurs de données et, le cas échéant, leur adresse

IP1, IP2 dans le réseau informatique 4.

Pour établir la communication INTERNET désirée avec le terminal 2, et comme le terminal appelant 1 ne dispose pas dans cet exemple d'adresse IP1 permanente, celui-ci peut, en variante, appeller, à travers le réseau téléphonique 4, le fournisseur 31 de service d'accès au réseau INTERNET 3 pour ainsi se procurer une adresse provisoire IP1, puis il commande, automatiquement ou sous la commande de son utilisateur, un

double appel dans le réseau téléphonique 4 pour appeler le terminal 2.

Lorsque ce dernier répond, le terminal 1 lui transmet l'adresse provisoire IP1 et il commande ensuite un rebasculement vers le fournisseur de service 31 pour appeler le serveur 5. Ainsi, le terminal 2 peut dans ce cas fournir au serveur 5 cette adresse IP1 (en plus de IP2) à titre d'identifiant du terminal 1, donc connu de ce dernier, afin que par le terminal 1 interroge ensuite le serveur 5 au moyen de l'adresse IP1 et ainsi trouve, dans la table 53, l'adresse IP2 formant un couple avec l'adresse IP1 qui

sert d'identifiant.

Dans tous les cas ci-dessus, une fois les deux terminaux 1, 2 en communication, ils établissent entre eux un dialogue par échange de signalisations selon la recommandation Q 931 du CCITT pour établir une liaison logique de transmission des informations, en spécifiant la version

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logicielle de protocole de communication utilisée, la taille des blocs de données échangées, le type de codage, la valeur des temporisations associées aux transmissions, et autres. La communication vocale peut alors s'établir, puisque, les deux terminaux 1, 2 étant prévus pour des informations de type vocal, la voix est transmise sous forme de paquets de données. On utilise dans cet exemple, dans chaque terminal 1, 2, un service transport en mode connecté TCP pour certifier que les paquets reçus sont, après réception, retransformés en signal vocal dans l'ordre de

leurs émissions par le terminal 1, 2 qui les a émis.

Le cas d'une conférence à trois ou plus va maintenant être expliqué, et en particulier dans le cas d'un appareil (30) incompatible avec 1'INTERNET

3 et/ou les terminaux 1, 2.

Si le troisième terminal 30 veut appeler le terminal 2 par exemple, il peut l'appeler par le RTC 4 mais ne peut le joindre s'il est déjà en communication par l'INTERNET 3. En pareil cas, le troisième terminal appelle le serveur 5 en lui transmettant le numéro d'appel téléphonique N2 du terminal 2, le serveur 5 consulte la table 53 des communications établies et, y trouvant le terminal 2 avec son adresse IP2, il émet vers l'adresse IP2 du terminal 2, par I'INTERNET 3, une requête de connexion avec le troisième terminal 30. Cette requête est un paquet de données de signalisation qui vient s'insérer dans le flux de paquets reçus par le terminal 2 en provenance du terminal 1. Fonctionnellement, cela

remplace, dans I'INTERNET 3, le service CLIP ou CLASS du RTC 4.

Ici, le serveur 5 n'établit la connexion, entre le troisième terminal 30 et le terminal 2 qu'il a appelé, qu'après réception d'un message d'acceptation provenant de ce dernier. Le terminal 2 a ainsi deux correspondants, dont il peut additionner les signaux vocaux. Il peut aussi aiguiller le flux de paquets de données utiles provenant du terminal 30 vers un circuit de télécopie ou tout autre circuit de traitement de données compatible avec le

terminal 30.

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Le serveur 5 peut ainsi, outre sa fonction de liaison ou mise en présence, c'est-à-dire d'information des terminaux 1, 2 pour qu'ils établissent une communication INTERNET, avoir des fonctions - de fournisseur d'accès à I'INTERNET 3, - d'interface logique pour relier et adapter à l'INTERNET un terminal ou appareil équivalent de transmission d'informations incompatible avec celui-ci, - d'interface logique d'adaptation d'un terminal au protocole de transmission de données d'un autre, et - de commutateur pour relier ensemble deux terminaux ou plus, avec

éventuellement les adaptations ci-dessus.

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Claims (10)

1. REVENDICATIONS

   !.- Procédé d'établissement d'une communication, sur un premier réseau informatique (3) du type de l'Internet, entre deux appareils (1, 2) de ce premier réseau informatique (3) et d'un deuxième réseau téléphonique (4), dans lequel - l'un des deux appareils appelant (1) appelle l'autre (2) sur le deuxième réseau téléphonique (4) pour l'inviter à ladite communication, l'appareil appelé (2) se connecte au premier réseau informatique (3) et reçoit une adresse informatique (IP2), - l'appareil appelé (2) se connecte à un serveur de liaison (5) du premier réseau informatique (3) auprès duquel il s'enregistre au moins par son adresse informatique (IP2) et un identifiant (N2, IP1) connu de l'appareil appelant (1), - l'appareil appelant (1) se connecte au serveur (5), lui transmet l'identifiant (N2, IPI) et le serveur (5) lui transmet l'adresse informatique (IP2) de l'appareil appelé (2), et - l'appareil appelant (1), connaissant l'adresse informatique (IP2) de

   l'appareil appelé (2), établit ladite communication.
2. 2.- Procédé selon la revendication 1, dans lequel le serveur (5) garde en mémoire des adresses informatiques (IPI, IP2) des appareils (1, 2) en communication et, en fin de communication, l'un au moins des deux équipements (1, 2) rappelle le serveur (5) pour effacer les deux adresses

   correspondantes (IP1, IP2).
3. 3.- Procédé selon l'une des revendications 1 et 2, dans lequel l'appareil

   appellant (1) transmet, à l'appareil appelé (2), au moins une signalisation d'identification (NI; IPl) de l'appareil appelant (1), pour l'inviter à ladite communication.

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4. 4.- Procédé selon la revendication 3, dans lequel l'appareil appelé (2) détecte la signalisation d'identification d'appareil appelant (N1) sans répondre à l'appel téléphonique entrant et l'appareil appelé (2) appelle

   ensuite le serveur (5).
5. 5.- Procédé selon la revendication 3, dans lequel l'appareil appelé (2) reçoit la signalisation d'identification (Ni) puis répond à l'appel téléphonique et l'appareil appelant (1) lui transmet une signalisation de confirmation de requête pour que l'appareil appelé (2) appelle le serveur

   (5).
6. 6.- Serveur de liaison pour établissement d'une communication sur réseau informatique (3) du type de l'INTERNET selon le procédé de la revendication 1, comportant des moyens de liaison (51) avec le réseau informatique (3) agencés pour échanger, avec les appareils (1, 2), des données d'adresse informatique et des identifiants (IP1; N2) d'appareils (1, 2), les moyens de liaison (51) étant reliés à des moyens de traitement de données (52 - 54) agencés pour enregistrer des couples adresse informatique (IP2) - identifiant (IP1; N2) provenant d'appareils (1, 2), et pour fournir, en réponse à un appareil (1) consultant le serveur (5) par envoi d'un identifiant (IP1; N2) d'un couple ([IP1; N2]- IP2), l'adresse

   informatique (IP2) contenue dans le couple.
7. 7.- Serveur selon la revendication 6, dans lequel les moyens de traitement (52 - 54) sont agencés pour recevoir l'adresse informatique (IP1) d'un appareil (1) consultant le serveur (5) et pour gérer une table (53) spécifiant les adresses informatiques (IP1, IP2) de deux équipements (1,

   2) en communication.
8. 8.- Serveur selon la revendication 7, dans lequel les moyens de traitement (52 - 54) sont agencés pour recevoir, des équipements (1, 2), des données

   de fin de communication et pour effacer la table (53) en conséquence.
9. 9.- Serveur selon l'une des revendications 6 à 8, dans lequel il est prévu

   un annuaire (54) de numéros de téléphone (N1, N2), d'une pluralité

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   d'appareils (1, 2), associés à des attributs de sélection des appareils (1, 2).
10. 10.- Serveur selon l'une des revendications 6 à 9, dans lequel il est prévu

    des moyens de traitement de données pour relier et adapter au réseau informatique (3) des appareils de transmission d'informations

    incompatibles avec celui-ci.