FR2785536A1 - Utilisation d'un extrait d'au moins un vegetal du genre ocimum - Google Patents

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Abstract

L'invention a pour objet l'utilisation, à titre de principe actif, dans une composition d'au moins un extrait d'au moins un végétal du genre Ocimum en tant qu'antagoniste de bradykinine. L'invention a en outre pour objet l'utilisation, à titre de principe actif, dudit extrait dans une composition, l'extrait ou la composition étant destinés à traiter les désordres associés à un excès de synthèse et/ ou de libération de bradykinine.L'invention a également pour objet l'utilisation, à titre de principe actif, dudit extrait dans une composition, l'extrait ou la composition étant destinés à traiter les peaux sensibles ainsi qu'un procédé de traitement cosmétique pour traiter les peaux sensibles. L'invention se rapporte également à des compositions comprenant au moins un extrait d'au moins un végétal du genre Ocimum et un produit à effet irritant ainsi qu'à des compositions comprenant au moins un extrait d'au moins un végétal du genre Ocimum et au moins un composé diminuant la synthèse la libération et/ ou l'activité d'au moins médiateur de l'inflammation.

Description

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L'invention a pour objet l'utilisation, à titre de principe actif, dans une composition d'au moins un extrait d'au moins un végétal du genre Ocimum en tant qu'antagoniste de bradykinine. L'invention a en outre pour objet l'utilisation, à titre de principe actif, dudit extrait dans une composition, l'extrait ou la composition étant destinés à traiter les désordres associés à un excès de synthèse et/ou de libération de bradykinine.
L'invention a également pour objet l'utilisation, à titre de principe actif, dudit extrait dans une composition, l'extrait ou la composition étant destinés à traiter les peaux sensibles ainsi qu'un procédé de traitement cosmétique pour traiter les peaux sensibles.
L'invention se rapporte également à des compositions comprenant au moins un extrait d'au moins un végétal du genre Ocimum et un produit à effet irritant, ainsi qu'à des compositions comprenant au moins un extrait d'au moins un végétal du genre Ocimum et au moins un composé diminuant la synthèse, la libération et/ou l'activité d'au moins un médiateur de l'inflammation.
La bradykinine est un peptide d'origine plasmatique libéré à partir d'un précurseur kininogène par une protéase plasmatique du nom de kallikréine (EC 3.4.21.24).
Ce nanopeptide est un des médiateurs clés de l'inflammation et possède des propriétés mitogènes. Les récepteurs pour cette kinine se divisent en deux principaux sous types, B1 et B2. La bradykinine agit notamment, sur le récepteur B2 et provoque la stimulation de nombreux systèmes de production de seconds messagers dont l'inositol-triphosphates (IP3), connu pour provoquer la libération de calcium à partir des sites de stockages intracellulaires dans les cellules dont le kératinocyte. La bradykinine induit également la phosphorylation des résidus tyrosine par l'intermédiaire d'une activation du récepteur B2, la dépolarisation ou l'hyperpolarisation de la membrane cellulaire ainsi que l'activation du métabolisme de l'acide arachidonique.
La bradykinine est impliquée dans un grand nombre de désordres physiopathologiques comme par exemple la vasodilatation et l'augmentation de la perméabilité vasculaire, l'hypotension, la douleur ou encore la prolifération du tissu conjonctif. La vasodilatation et l'augmentation de la perméabilité vasculaire peuvent avoir comme conséquence, entre autres, la couperose, la télangiectasie ou encore un rhynophyma. La prolifération du tissu conjonctif aboutit à la formation de chéloides.
La bradykinine est également soupçonnée de jouer un rôle dans les processus
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conduisant à la chute des cheveux.
Par ailleurs la bradykinine provoque un processus inflammatoire par activation de la phospholipase A2 et par formation de prostaglandines et/ou la libération de différents médiateurs de l'inflammation : cytokines, leukotriènes. Elle intervient aussi dans la stimulation des terminaisons nerveuses, la contraction des muscles lisses des tractus digestif et respiratoire et de l'utérus, Une production excessive de bradykinine peut provoquer des diarrhées dans les désordres gastro- intestinaux et stimuler les sécrétions nasopharyngiennes dans les rhinites allergiques.
La bradykinine est par ailleurs connue pour stimuler le transport ionique et les sécrétions fluidiques par différents épithélia.
Dans le domaine des désordres cutanés, il est connu que la bradykinine intervient dans les phénomènes de peaux sensibles et que certaines peaux sont plus sensibles que d'autres. Toutefois, les symptômes des peaux sensibles étaient jusqu'à présent mal caractérisés et le problème de ces peaux était, de ce fait, mal défini ;personne ne connaissait exactement le processus mis en cause dans la sensibilité de la peau. Certains pensaient qu'une peau sensible était une peau qui réagissait aux produits cosmétiques, d'autres qu'il s'agissait d'une peau qui réagissait à plusieurs facteurs extérieurs, pas forcément liés aux produits cosmétiques. On assimilait également les peaux sensibles à des peaux allergiques.
Des tests ont été mis au point pour cerner les peaux sensibles, par exemple des tests à l'acide lactique et au DMSO qui sont connus pour être des substances irritantes : voir par exemple l'article de K. Lammintausta et coll., Dermatoses, 1988,36, pages 45-49 ; l'article de T. Agner et J. Serup, Clinical and Expérimental Dermatology, 1989,14, pages 214-217.
Du fait de la méconnaissance des caractéristiques des peaux sensibles, il était jusqu'à présent très difficile voire impossible de les traiter. En fait, on les traitait indirectement, par exemple en limitant dans les compositions cosmétiques ou dermatologiques l'emploi de produits à caractère irritant tels que les tensioactifs, les conservateurs ou les parfums ainsi que l'emploi de certains actifs cosmétiques ou dermatologiques.
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Après de nombreux tests cliniques, la demanderesse a pu déterminer les symptômes liés aux peaux sensibles. Ces symptômes sont en particulier des signes subjectifs, qui sont essentiellement des sensations dysesthésiques. On entend par sensations dysesthésiques des sensations plus ou moins douloureuses ressenties dans une zone cutanée comme les picotements, fourmillements, démangeaisons ou prurits, brûlures, échauffements, inconforts, tiraillements, etc.
La demanderesse a pu montrer en outre qu'une peau sensible n'était pas une peau allergique. En effet, une peau allergique est une peau qui réagit à un agent extérieur, un allergène, qui déclenche une réaction d'allergie. Il s'agit d'un processus immunologique qui ne se produit que lorsqu'un allergène est présent et qui ne touche que les sujets sensibilisés. La caractéristique essentielle de la peau sensible est selon la demanderesse, au contraire, un mécanisme de réponse à des facteurs extérieurs, qui peut concerner tout individu, même si les individus dits à peau sensible y réagissent plus vite que les autres. Ce mécanisme n'est pas immunologique, il est aspécifique.
La demanderesse a trouvé que les peaux sensibles pouvaient être scindées en deux grandes formes cliniques, les peaux irritables et/ou réactives, et les peaux intolérantes.
Une peau irritable et/ou réactive est une peau qui réagit par un prurit, c'est-à-dire par des démangeaisons, ou par des picotements, à différents facteurs tels que l'environnement, les émotions, les aliments, le vent, les frottements, le rasoir, le savon, les tensioactifs, l'eau dure à forte concentration de calcaire, les variations de température ou la laine. En général, ces signes sont associés à une peau sèche avec ou sans dartres, ou à une peau qui présente un érythème.
Une peau intolérante est une peau qui réagit par des sensations d'échauffement, de tiraillements, de fourmillements et/ou de rougeurs, à différents facteurs tels que l'environnement, les émotions, les aliments et certains produits cosmétiques. En général, ces signes sont également associés à une peau hyperséborrhéique ou acnéique avec ou sans dartres, et à un érythème.
Les cuirs chevelus "sensibles" ont une sémiologie clinique plus univoque : les sensations de prurit et/ou de picotements et/ou d'échauffements sont essentiellement déclenchés par des facteurs locaux tels que frottements, savon,
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tensioactifs, eau dure à forte concentration de calcaire, shampooings ou lotions.
Ces sensations sont aussi parfois déclenchées par des facteurs tels que l'environnement, les émotions et/ou les aliments. Un érythème et une hyperséborrhée du cuir chevelu ainsi qu'un état pelliculaire sont fréquemment associés aux signes précédents.
Par ailleurs, dans certaines régions anatomiques comme les grands plis (régions inguinales, génitale, axillaires, poplitées, anale, sous-mammaires, plis du coude) et les pieds, la peau sensible se traduit par des sensations prurigineuses et/ou des sensations dysesthésiques (échauffement, picotements) liées en particulier à la sueur, aux frottements, à la laine, aux tensioactifs, à certaines préparations cosmétiques, à l'eau dure à forte concentration en calcaire et/ou aux variations de température.
Pour déterminer si une peau est sensible ou non, la demanderesse a également mis au point un test. En effet, après avoir effectué un grand nombre de tests dans le but de définir une peau sensible, elle a trouvé de manière surprenante qu'il existait un lien entre les personnes à peau sensible et celles qui réagissaient à une application topique de capsaïcine.
Le test à la capsaïcine consiste à appliquer sur environ 4 cm2 de peau 0,05 ml d'une crème comprenant 0,075 % de capsaïcine et à noter l'apparition de signes subjectifs provoqués par cette application, tels que picotements, brûlures et démangeaisons. Chez les sujets à peaux sensibles, ces signes apparaissent entre 3 et 20 minutes après l'application et sont suivis de l'apparition d'un érythème qui débute à la périphérie de la zone d'application.
La capsaïcine était utilisée comme médicament, en particulier pour traiter les douleurs du zona. La capsaïcine provoque un relargage des neuropeptides à partir des fibres nerveuses sensitives, et en particulier des tachykinines et du CGRP (peptide dérivé du gène de la calcitonine : Calcitonin Gene Related Peptide en terminologie anglo-saxonne) qui proviennent de terminaisons nerveuses de l'épiderme et du derme. La demanderesse a constaté que le schéma physiopathologique commun à tous les états des peaux sensibles était lié à une grande aptitude à libérer des neuropeptides et plus particulièrement de la substance P et du CGRP dans la peau. On sait, en outre, que ces neuropeptides libérés par les terminaisons sensitives épidermiques induit une cascade d'événements biochimiques dont les premières étapes concernent les mastocytes.
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La fixation de ces neuropeptides et notamment la substance P sur les récepteurs mastocytaires induit une libération de nombreux médiateurs pro-inflammatoires.
Ainsi, une des caractéristiques essentielles des peaux sensibles (réactions d'irritation et d'intolérance cutanée) est liée notamment à la libération induite par la bradykinine de ces neuropeptides qui se fixe notamment sur les fibres nerveuses contenant de la substance P et du CGRP.
L'utilisation d'antagonistes bradykininergiques est donc l'une des alternatives efficaces à tous les désordres cosmétiques et/ou pathologiques mettant en jeu les systèmes décrits ci-dessus, notamment les processus d'inflammation d'origine neurogène ou non et les peaux sensibles.
Pour qu'une substance soit reconnue comme un antagoniste de la bradykinine elle doit induire une réponse pharmacologique cohérente incluant ou non sa fixation au récepteur de la bradykinine.
Ainsi, entre dans cette définition tout composé qui peut interférer avec les effets de la bradykinine par sa fixation au récepteur de celle-ci (B1 ou B2) et/ou tout composé qui indépendamment de la fixation au(x) récepteur (s) induira par un mécanisme quelconque soit un effet biologique contraire à celui connu de la bradykinine soit une action inhibitrice sur la synthèse et/ou à la libération de la bradykinine.
Particulièrement, pour qu'une substance soit reconnue comme un antagoniste de bradykinine, elle doit induire une réponse pharmacologique antagoniste de bradykinine cohérente dans des tests spécifiques comme par exemple les tests sur organes isolés tels que décrits par Rhaleb N. E. et al. dans Brit. J. Pharmacol., 1990, 94, 445 en ce qui concerne une activité antagoniste de type B, et/ou B2.
Pour qu'une substance soit reconnue comme un antagoniste réceptoriel de bradykinine elle doit avoir une affinité sélective pour les récepteurs spécifiques de type B, et/ou B2. Les modèles expérimentaux alors utilisés pour déterminer cette propriété sont réalisés sur culture de cellules de l'aorte mésentérique (fixation réceptorielle sur récepteurs B1 selon la méthode décrite par J.P. Galizzi publiée dans Brit. J. Pharmacol, 1994,113, 389) et/ou sur intestin (fixation réceptorielle sur récepteurs B2.selon la méthode décrite par Burch R. M. publiée dans Biotech.
Update (Dupont-Nen),1992, 7, 2.
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De nombreux composés ont déjà été décrits comme antagoniste de bradykinine. On peut à cet égard citer des peptides, synthétiques ou naturels, éventuellement modifiés, comme la D-Arg-[Hyp3, D-Phe7]-bradykinin (NPC567), la [Thi 5, 8, DPhe7]-bradykinin, la D-Arg, [Hyp3, Thi5,8, D-Phe7]-bradykinin, la N-aadamantaneacetyl-D-Arg-[Hyp3, Thi5,8, D-Phe7]-bradykinin, la des-Arg9, [Leu8]bradykinin (tous vendus par la société Sigma) ou encore les composés cités dans les brevets WO 95/08566, WO 95/07294, EP 0623350, EP 0622361, WO 94/11021, EP 0596406, WO 94/06453, WO 94/09001, EP 0578521, EP 0564972, EP 0552106, WO 93/11789, US 5216165, US 5212182, WO 92/17201, EP 0496369, EP 0472220, EP 0455133, WO 91/09055, WO 91/02746, EP 0413277, EP 0370453, EP 0359310, WO 90/03980, WO 89/09231, WO 89/09230, WO 89/01780, EP 0334244, EP 0596406, WO 86/07263 ou la P-guanidobenzoyl- [Hyp3,Thi5,D-Tic7,Oic8]-bradyklnin (S 16118) (Feletou M & al., Pharmacol Exp.
Ther., June 1995, 273, 1078-84), la D-Arg-[Hyp3, Thi5, D-Tic7,Oic8]-bradykinine (HOE 140) (Feletou M & al., Eur. J. Pharmacol 1995, 274, 57-64), la D-Arg-[Hyp3, D-Hype (trans-propyl)7 Oic8]-bradykinin (NPC 17731) ( Herzig M.C.S. and LeebLundberg L. M.F., J. Biol. Chem. 1995, 270, 20591-20598) ou ceux cités dans Bradykinin Antagonists : development and applications (Stewart J.M., Biopolymers, 1995,37, 143-155), ou encore des molécules chimiques, synthétiques ou naturelles, comme par exemple celles décrites dans Salvino et coll. J. Med. Chem., 1993,36, 2583-2584.
En règle générale ces antagonistes de bradykinine, qui par ailleurs donnent d'excellent résultats, sont des molécules chimiques qui peuvent présenter des effets secondaires néfastes.
Il reste donc toujours intéressant de pouvoir disposer de nouveaux produits répondant aux critères d'antagoniste de bradykinine, surtout s'ils sont d'origine naturelle et ne présentent pas d'effets secondaires.
A la connaissance de la demanderesse il n'a jamais été démonté ni suggéré dans l'art antérieur qu'un extrait d'au moins un végétal du genre Ocimum présente les critères d'antagoniste de bradykinine.
Dans l'art antérieur les végétaux du genre Ocimum sont connus, indépendamment de leur utilisation pour leurs propriétés gustatives, pour la préparation d'huiles essentielles (US 5,180,479, JP-A-63199293), pour entrer dans la préparation de compositions insecticides (US 5,591,435, US 5,306,497), de compositions
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acaricides (US 5,180,586), de compositions pour traiter l'eczéma (RO-A-105296), de compositions pour éliminer les tâches de rousseur (CN-A-1104088), pour traiter le psoriasis et la chute des cheveux (EP-A-297640), pour leurs propriétés antioxydantes (JP-A-713126), dans le contrôle de l'obésité (EP-A-333342), anti-inflammatoires (WO-A-9637210), anti-microbiennes (WO-A-9637210, JP-A- 4327511), inhibitrices de la réplication virale (WO-A-9825633), inhibitrices de l'hyaluronidase (JP-A-7138180), d'agents hypoglycémiants (JP-A-9059168) Mais à la connaissance de la demanderesse l'activité antagoniste de bradykinine d'un extrait d'au moins un végétal du genre Ocimum et donc l'utilisation de celui-ci pour traiter les désordres associés à un excès de synthèse et/ou de libération de bradykinine, particulièrement les désordres cutanés, n'a jamais été décrite.
La demanderesse a découvert qu'un extrait d'au moins un végétal du genre Ocimum répond aux caractéristiques définies comme caractérisant un antagoniste de bradykinine et peut donc être utilisé pour traiter les désordres associés à un excès de synthèse et/ou de libération de bradykinine, particulièrement les désordres cutanés.
L'invention a donc pour objet l'utilisation, à titre de principe actif, dans une composition d'une quantité efficace d'un extrait d'au moins un végétal du genre Ocimum, l'extrait ou la composition étant destinés à traiter les désordres associés à un excès de synthèse et/ou de libération de bradykinine, particulièrement les désordres cutanés.
Par principe actif, on entend toute molécule ou extrait susceptible de modifier ou de moduler le fonctionnement d'au moins un système biologique donné.
On a vu préalablement dans le texte des exemples de désordres liés à un excès de synthèse et/ou de libération de bradykinine.
Selon un aspect particulier, l'invention concerne l'utilisation, à titre de principe actif, dans une composition d'une quantité efficace d'au moins un extrait d'au moins un végétal du genre Ocimum, l'extrait ou la composition étant destinés à traiter de manière préventive et/ou curative les peaux sensibles.
Les signes cliniques de la peau sensible sont essentiellement subjectifs : picotements, fourmillements, prurits, tiraillements, échauffements, et ils s'associent
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parfois à des érythèmes. Ces signes sont dus à des facteurs extérieurs aspécifiques. Les symptômes apparaissent essentiellement localisés au visage, au cou et au cuir chevelu, mais peuvent apparaître aussi sur tout le corps.
La présente invention a encore pour objet l'utilisation, à titre de principe actif, dans une composition d'une quantité efficace d'au moins un extrait d'au moins un végétal du genre Ocimum, l'extrait ou la composition étant destinés à prévenir et/ou à lutter contre les irritations cutanées et/ou les dartres et/ou les érythèmes et/ou les sensations d'échauffement et/ou de dysesthésie et/ou les prurits de la peau et/ou les muqueuses.
Bien entendu selon l'invention, l'extrait d'Ocimum peut être utilisé aussi bien dans une composition à usage cosmétique que pharmaceutique.
Ainsi, l'invention à également pour objet l'utilisation, à titre de principe actif, d'une quantité efficace d'au moins un extrait d'un végétal du genre Ocimum, dans la préparation d'une composition pharmaceutique destinée à traiter la vasodilatation et l'augmentation de la perméabilité vasculaire, l'hypotension, la douleur, la prolifération du tissu conjonctif, l'inflammation, les diarrhées, les rhinites allergiques, la contraction des muscles lisses des tractus digestif et respiratoire et de l'utérus.
L'invention a plus particulièrement pour objet l'utilisation, à titre de principe actif, d'une quantité efficace d'au moins un extrait d'un végétal du genre Ocimum, dans la préparation d'une composition pharmaceutique destinée à traiter la couperose, la télangiectasie, un rhynophyma ou à empêcher la formation de chéloïdes.
Préférentiellement, selon l'invention la composition est une composition à usage cosmétique.
Le genre Ocimum appartient à la famille des Labiées qui compte environ 2700 espèces.
Le genre Ocimum comporte environ 150 espèces parmi lesquelles on peut citer Ocimum basilicum, Ocimum minimum, Ocimum gratissimum, Ocimum viride, Ocimum micranthemum.
Ainsi, l'extrait de végétal du genre Ocimum de l'invention est un extrait préparé à partir de matériel issu d'au moins un végétal appartenant à une espèce choisie
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parmi Ocimum basilicum, Ocimum minimum, Ocimum gratissimum, Ocimum viride, Ocimum micranthemum.
Préférentiellement selon l'invention le végétal appartient à l'espèce Ocimum basilicum.
Bien entendu, l'extrait peut être préparé à partir d'au moins l'une quelconque des nombreuses variétés associées à chacune des espèces végétales appartenant au genre Ocimum.
L'extrait d'au moins un végétal du genre Ocimum peut être tout extrait préparé à partir de tout matériel végétal issu d'au moins un végétal du genre Ocimum.
Ainsi, l'extrait d'au moins un végétal du genre Ocimum utilisé selon l'invention peut être obtenu à partir de matériel végétal issu de plante entière ou de partie de plante comme les feuilles, les tiges, les fleurs, les pétales, les racines ou encore des cellules dédifférenciées.
Par cellules végétales dédifférenciées, on entend toute cellule végétale ne présentant aucun des caractères d'une spécialisation particulière et capable de vivre par elle-même et non en dépendance avec d'autres cellules.
Préférentiellement selon l'invention on utilise des feuilles et/ou des tiges.
L'extrait d'au moins un végétal du genre Ocimum peut être tout extrait préparé à partir de tout matériel végétal issu d'au moins un végétal du genre Ocimum cultivé in vivo ou issu de culture in vitro.
Par culture in vivo on entend toute culture de type classique c'est à dire en sol à l'air libre ou en serre, ou encore hors sol.
Par culture in vitro, on entend l'ensemble des techniques connues de l'homme du métier qui permet de manière artificielle l'obtention d'un végétal ou d'une partie d'un végétal. La pression de sélection imposée par les conditions physicochimiques lors de la croissance des cellules végétales in vitro permet d'obtenir un matériel végétal standardisé et disponible tout au long de l'année contrairement aux plantes cultivées in vivo.
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Préférentiellement selon l'invention on utilise un végétal issu de culture in vivo.
Toute méthode d'extraction connue de l'homme du métier peut être utilisée pour préparer l'extrait contenu dans la composition selon l'invention.
On peut en particulier citer les extraits aqueux, alcooliques ou utilisant un solvant organique.
Par solvant aqueux on entend tout solvant constitué totalement ou pour part d'eau.
On peut citer ainsi l'eau elle-même, les solvants hydroalcooliques en toute proportion ou encore les solvants constitués d'eau et d'un composé comme le propylène glycol en toute proportion.
Parmi les solvants alcooliques on peut citer notamment l'éthanol.
On peut également utiliser un extrait préparé par la méthode décrite dans la demande de brevet français n 95-02379 déposée par la demanderesse.
Ainsi, dans une première étape on broie le matériel végétal dans une solution aqueuse à froid, dans une deuxième étape les particules en suspension sont éliminées de la solution aqueuse issue de la première étape, et dans une troisième étape on stérilise la solution aqueuse issue de la deuxième étape. Cette solution aqueuse correspond à l'extrait.
D'autre part, la première étape peut avantageusement être remplacée par une opération de congélation simple des tissus végétaux (par exemple à -20 C), suivie d'une extraction aqueuse reprenant les deuxièmes et troisième étapes ci-dessus décrites.
Quel que soit le mode de préparation utilisé selon l'invention des étapes subséquentes visant à favoriser la conservation et/ou la stabilisation peuvent être ajoutées sans pour cela modifier la nature même de l'extrait. Ainsi, par exemple l'extrait obtenu peut être lyophilisé par toutes méthodes classiques de lyophilisation. On obtient ainsi une poudre qui peut être utilisée directement ou bien mélanger dans un solvant approprié avant utilisation.
Selon l'invention, la quantité d'extrait d'au moins un végétal du genre Ocimum utilisée dans la composition est bien entendu fonction de l'effet recherché et peut donc varier dans une large mesure.
Pour donner un ordre de grandeur, selon l'invention, l'extrait peut être utilisé en
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une quantité représentant de 0,01% à 30% du poids total de la composition et préférentiellement en une quantité représentant de 0,1% à 20% du poids total de la composition.
On a vu précédemment dans le texte ce qu'est une peau irritable. L'irritation cutanée peut avoir de multiples causes. Ce peut être des causes intrinsèques, liés au dérèglement des mécanismes physiologiques conduisant à une peau normale.
Mais ce peut être également des causes extrinsèques comme des composés irritants qui viendraient en contact avec la peau.
Ainsi, la présente invention a en outre pour objet un procédé de traitement cosmétique en vue de diminuer l'irritation cutanée, caractérisé par le fait que l'on utilise par application sur la peau, sur les cheveux, et/ou sur les muqueuses, une composition cosmétique comprenant au moins un extrait d'au moins un végétal du genre Ocimum dans un milieu cosmétiquement acceptable.
Par milieu cosmétiquement acceptable, on entend compatible avec la peau, le cuir chevelu, les muqueuses, les ongles, et les cheveux.
Le procédé de traitement cosmétique de l'invention peut être mis en #uvre notamment en appliquant les compositions cosmétiques telles que définies cidessus, selon la technique d'utilisation habituelle de ces compositions. Ainsi par exemple il est possible d'effectuer des applications de crèmes, de gels, de sérums, de lotions, de laits de démaquillage ou de compositions anti-solaires sur la peau ou sur les cheveux secs, des applications d'une lotion pour cheveux sur cheveux mouillés, de shampooings, ou encore des applications de dentifrice sur les gencives.
De façon avantageuse, selon l'invention au moins un extrait d'au moins un végétal du genre Ocimum peut être associé à des produits à effet irritant utilisés couramment dans le domaine cosmétique ou pharmaceutique, produits qui sont parfois des actifs cosmétiques ou pharmaceutiques. La présence d'un antagoniste de bradykinine sous la forme d'au moins un extrait d'au moins un végétal du genre Ocimum dans une composition cosmétique ou pharmaceutique comprenant un produit ayant un effet irritant permet d'atténuer fortement, voire de supprimer cet effet irritant.
Cela permet en outre d'augmenter la quantité de principe actif à effet irritant par
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rapport à la quantité de principe actif normalement utilisée, en vue d'une efficacité améliorée.
L'invention concerne plus particulièrement une composition, caractérisée en ce qu'elle comprend, dans un milieu physiologiquement acceptable, au moins un produit à effet irritant et au moins un extrait d'au moins un végétal du genre
Ocimum.
Dans cette forme de l'invention l'extrait d'au moins un végétal du genre Ocimum est un extrait comme décrit précédemment dans le texte.
Comme produits à effet irritant, on peut citer par exemple les tensioactifs (ioniques ou non-ioniques), les conservateurs, les solvants organiques ou les actifs comme les a-hydroxyacides (acide citrique, malique, glycolique, tartrique, mandélique, lactique), les p-hydroxyacides (l'acide salicylique et ses dérivés), les a-cétoacides, les p-cétoacides, les rétinoïdes (rétinol, rétinal, acide rétinoïque), les anthralines (dioxyanthranol), les anthranoïdes, les peroxydes (notamment de benzoyle), le minoxidil, les sels de lithium, les antimétabolites, la vitamine D et ses dérivés, les teintures ou colorants capillaires (paraphénylènediamine et ses dérivés, les aminophénols), les solutions alcooliques parfumantes (parfums, eaux de toilette, après rasage, déodorants), les agents antitranspirants (certains sels d'aluminium), les actifs dépilatoires ou de permanentes (thiols), les actifs dépigmentants (hydroquinone).
L'emploi d'un extrait d'un végétal du genre Ocimum permet notamment de multiplier de 2 à 10 fois la quantité de principe actif à effet irritant par rapport à l'état de la technique, sans ressentir tous les inconforts mentionnés ci-dessus.
Ainsi, on peut utiliser les hydroxyacides jusqu'à 50 % du poids de la composition ou les rétinoïdes jusqu'à 5 %, en diminuant notablement leur caractère irritant.
On sait par ailleurs qu'il existe au niveau cutané de nombreux phénomènes d'intolérance dont les symptômes sont en particulier des signes subjectifs, qui sont essentiellement des sensations dysesthésiques. On entend par sensations dysesthésiques des sensations plus ou moins douloureuses ressenties dans une zone cutanée comme les picotements, fourmillements, démangeaisons ou prurits, brûlures, échauffements, inconforts, tiraillements, etc.
Ces phénomènes peuvent être la conséquence d'événements multiples dont les
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plus banaux seront qualifiés d'irritation ou d'inflammation, mais dont certains seront dus à des causes physiologiques, comme les peaux sensibles, voire même pathologiques comme par exemple, l'allergie.
Mais, la peau sensible peut également réagir par des sensations d'échauffement, de tiraillements, de fourmillements et/ou de rougeurs à différents facteurs tels que l'environnement, les émotions ou les aliments. En général, ces signes sont associés à une peau hyperséborrhéique ou acnéique, avec ou sans dartres. Là encore, ces signes sont souvent associés à un érythème.
Ces phénomènes peuvent être généralisés à l'ensemble du corps, mais la plupart du temps ils peuvent avoir des localisations bien définies telles que par exemple le cuir chevelu, le visage, les plis cutanés, etc.
L'ensemble de ces phénomènes d'intolérance est toujours lié à un processus inflammatoire classique, et plus particulièrement à une réaction inflammatoire de type neurogène puisqu'elle fait intervenir les fibres nerveuses cutanées.
Une peau allergique est une peau qui réagit à un agent extérieur, un allergène, qui déclenche une réaction d'allergie. Il s'agit alors d'un processus spécifiquement immunologique qui ne se produit que lorsqu'un allergène est présent et qui ne touche que les sujets sensibilisés. Par contre, la résultante finale d'une réaction allergique se traduit également par une réaction inflammatoire aiguë associé généralement à un #dème.
Quelque soit le phénomène envisagé, il existe un point commun à tous ces mécanismes qui se traduit par une réaction inflammatoire dont la facette terminale se mesure par la libération par les cellules mastocytaires de la peau d'au moins un médiateur de l'inflammation tels que l'histamine, la sérotonine, l'héparine, les leukotriènes, les prostaglandines, les cytokines, le monoxyde d'azote ou des espèces oxygénées réactives.
Dans certains cas, comme par exemple les peaux sensibles, l'ensemble du mécanisme est également sous le contrôle des terminaisons nerveuses sensitives qui libèrent des neuropeptides, notamment la substance P et le peptide dérivé de la calcitonine (connu sous le nom Calcitonine Gene Related Peptide ou CGRP).
Le but recherché par la présente invention est d'obtenir un effet bénéfique le plus
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étendu possible dans le traitement de toutes ces affections cutanées et donc de proposer une composition qui agit sur plusieurs composantes de ces affections.
Ainsi, selon un autre aspect la présente invention a pour objet une composition, caractérisée en ce qu'elle comprend, dans un milieu physiologiquement acceptable, au moins un extrait d'au moins un végétal du genre Ocimum et au moins un composé diminuant la synthèse, la libération et/ou l'activité d'au moins un médiateur de l'inflammation.
L'extrait d'au moins un végétal du genre Ocimum est un extrait comme décrit précédemment dans le texte.
Le composé diminuant la synthèse, la libération et/ou l'activité d'au moins un médiateur de l'inflammation est de préférence choisi parmi les antagonistes de substance P et/ou de CGRP, les inhibiteurs de NO-synthase, les antagonistes de bradykinine autres qu'un extrait d'un végétal du genre Ocimum les antagonistes de cytokines, les antagonistes d'histamine, les antagonistes du facteur de nécrose tumorale de type a (TNFa).
Par antagoniste de substance P, on entend tout composé susceptible d'inhiber partiellement, voire totalement, l'effet biologique de la substance P.
Particulièrement, pour qu'une substance soit reconnue comme un antagoniste de substance P, elle doit induire une réponse pharmacologique cohérente (incluant ou non sa fixation au récepteur de la substance P) notamment dans l'un des tests suivants : - la substance antagoniste doit diminuer l'extravasation du plasma au travers de la paroi vasculaire induite par la capsaïcine ou par une stimulation nerveuse antidromique, ou bien - la substance antagoniste doit provoquer une inhibition de la contraction des muscles lisses induite par l'administration de substance P.
Par exemple, selon l'invention, on peut utiliser un ou plusieurs antagonistes de substance P choisis parmi les peptides, les composés non peptidiques comme ceux comprenant au moins un hétérocycle, les composés azotés comprenant au moins un cycle benzénique, les sels de cations monovalents, divalents et trivalents, les eaux thermales, les extraits végétaux, les extraits de microorganismes, particulièrement de bactéries, et leurs mélanges.
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On peut utiliser dans l'invention par exemple comme peptide antagoniste de substance P le sendide et le spantide Il.
Le sendide correspond à la formule :
Tyr D-Phe Phe D-His Leu Met NH2 dans laquelle : Tyr représente la tyrosine, D-Phe représente la D-phénylalanine, Phe représente la phénylalanine, D-His représente la D-histidine, Leu représente la leucine, Met représente la méthionine.
Le spantide Il correspond à la formule :
D-NicLys Pro 3-Pal Pro D-Cl2Phe Asn D-Trp Phe D-Trp Leu Nie NH2 dans laquelle : D-NicLys représente le nicotinate de D-lysine, Pro représente la proline, 3-Pal représente la 3-pyridyl-alanine, D-Cl2Phe représente la D-dichlorophénylalanine, Asn représente l'asparagine, D-Trp représente le D-tryptophane, Phe représente la phénylalanine, Leu représente la leucine, Nie représente la nor-leucine.
On peut également utiliser dans l'invention, comme peptide antagoniste de de substance P, les peptides décrits dans les documents US-A-4472305, US-A-4839465, EP-A-101929, EP-A-333174, EP-A-336230, EP-A-394989, EP-A-443132, EP-A-498069, EP-A-515681, EP-A-517589, WO-A-92/22569 et GBA-2216529.
Les antagonistes de substance P non peptidiques utilisables dans l'invention sont notamment des composés comprenant un hétéroatome lié directement ou indirectement à un cycle benzénique ou contenu dans un hétérocycle. En particulier cet hétéroatome est un atome d'oxygène, d'azote ou de soufre.
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Comme composé hétérocyclique, on peut notamment utiliser dans l'invention ceux décrits dans les documents suivants : EP-A-360390, EP-A-429366, EP-A-430771,
EP-A-499313, EP-A-514273, EP-A-514274, EP-A-514275, EP-A-514276,
EP-A-520555, EP-A-528495, EP-A-532456, EP-A-545478, EP-A-558156, WO-A-90/05525, WO-A-90/05729, WO-A-91/18878, WO-A-91/18899, WO-A-92/12151, WO-A-92/15585, WO-A-92/17449, WO-A-92/20676, WO-A-93/00330, WO-A-93/00331, WO-A-93/01159, WO-A-93/01169, WO-A-93/01170, WO-A-93/06099, WO-A-93/09116.
En particulier, le composé comprenant au moins un hétérocycle azoté est un dérivé de 2-tricyclyl-2-amino-éthane, un dérivé de spirolactame, un dérivé de quinuclidine, un dérivé azacyclique, un dérivé d'aminopyrrolidine, un dérivé de pipéridine, un aminoazahétérocycle ou un dérivé d'isoindole.
Comme autres composés hétérocycliques, on peut citer les composés hétérocycliques oxygénés ou soufrés tels que les dérivés du furanne, les dérivés du benzofuranne, les dérivés du thiophène et les dérivés du benzothiophène, comportant éventuellement des substituants azotés, tels que les composés hétérocycliques décrits dans les documents US-A-4931459, US-A-4910317 et EPA-299457, et plus spécialement les alcoxy- et/ou aryloxy- tétrazolyl-benzofurannecarboxamides ou les alcoxy- et/ou aryloxy- tétrazolyl-benzothiophènecarboxamides.
Comme composés comportant un atome d'azote lié directement ou indirectement à un noyau benzénique, on peut citer ceux décrits dans les documents suivants : EP-A-522808 et WO-A-93/01165 et WO-A-93/10073.
Les sels de cations utilisables dans l'invention sont notamment les sels de strontium, de magnésium, de lanthanides de numéro atomique allant de 57 à 71, de cobalt, de nickel, de manganèse, de baryum, d'yttrium, de cuivre, d'étain, de rubidium, de lithium et de zinc.
Ces sels peuvent être par exemple des carbonates, des salicylates, des bicarbonates, des sulfates, des glycérophosphates, des borates, des chlorures, des nitrates, des acétates, des hydroxydes, des persulfates ainsi que des sels d'ahydroxyacides (citrates, tartrates, lactates, malates) ou d'acides de fruits, ou encore des sels d'acides aminés (aspartate, arginate, glycocholate, fumarate) ou des sels d'acides gras (palmitate, oléate, caséinate, béhénate). De préférence, le
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sel est choisi parmi le nitrate de strontium, de manganèse, d'yttrium ou de magnésium, le borate de strontium, de manganèse, d'yttrium ou de magnésium, le chlorure de strontium, de manganèse ou de magnésium, le sulfate de magnésium, de manganèse ou de strontium. Encore plus préférentiellement, ces sels sont le chlorure ou le nitrate de strontium.
Parmi les eaux thermales utilisables selon l'invention on peut citer plus particulièrement les eaux thermales du bassin de Vichy, comme celles provenant des sources Célestins, Chomel, Grande-Grille, Hôpital, Lucas et Parc.
Préférentiellement, selon l'invention, on utilise l'eau de la source Lucas.
Parmi les extrait végétaux utilisables selon l'invention on peut citer particulièrement les extraits préparés à partir de végétaux de la famille des Iridacées, tels que ceux décrits dans la demande de brevet européen EP-A-0765668.
Parmi les extraits de micro-organismes utilisables selon l'invention on peut citer particulièrement les extraits préparés à partir de bactéries filamenteuses non photosynthétiques, tels que ceux décrits dans la demande de brevet européen EP-A-0761204.
Les antagonistes de substance P peuvent être utilisés seuls ou en mélange.
Préférentiellement, on utilise des antagonistes réceptoriels.
Par antagoniste du CGRP, on entend tout composé susceptible d'inhiber partiellement, voire totalement, l'effet biologique du CGRP.
Particulièrement, pour qu'une substance soit reconnue comme un antagoniste de CGRP elle doit induire une réponse pharmacologique cohérente (incluant ou non sa fixation au récepteur du CGRP) notamment dans l'un des tests suivants : + la substance antagoniste doit diminuer la vasodilatation induite par la capsaïcine et/ou par une stimulation électrique antidromique (appliquée sur un nerf afférent) et/ou + la substance antagoniste doit provoquer une inhibition de la libération de CGRP par les fibres nerveuses sensitives et/ou + la substance antagoniste doit provoquer une inhibition de la contraction du muscle lisse du vas deferens induite par le CGRP.
Parmi les antagonistes du CGRP connus, on peut citer par exemple le CGRP 8-37
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(séquence des acides aminés 8 à 37 de la partie N-terminale du CGRP), ou encore les anticorps anti-CGRP.
On peut encore citer les extraits végétaux préparés à partir de végétaux de la famille des Iridacées tels que ceux décrits dans la demande de brevet européen EP-A-0765668.
Les antagonistes de CGRP peuvent être utilisés seuls ou en mélange.
Le terme NO-synthase recouvre en fait une famille d'enzymes qui, de façon spécifique, assurent la catalyse enzymatique de la L-arginine en citrulline, catalyse au cours de laquelle est produit un médiateur gazeux aux multiples fonctions, le monoxyde d'azote ou NO. Le monoxyde d'azote possède de par sa structure un électron supplémentaire le rendant extrêmement réactif chimiquement. Il est notoire que de tels composés sont nocifs et l'on cherche à limiter au mieux leur production. C'est ainsi que dans le cas du monoxyde d'azote les inhibiteurs de NO-synthase ont été largement étudiés.
Ainsi, selon l'invention, les inhibiteurs de NO-synthase sont des produits qui permettent in situ sur l'homme d'inhiber partiellement, voire totalement, la synthèse de monoxyde d'azote (NO).
Ce sont donc des composés choisis parmi les composés inhibant la synthèse et/ou accélérant le catabolisme de la NO-synthase, les composés neutralisant la NO-synthase ou les composés intervenant en diminuant le signal transduit par la NO-synthase.
Ainsi, l'inhibiteur de la NO-synthase peut être choisi parmi des peptides, synthétiques ou naturels, éventuellement modifiés, des molécules chimiques, synthétiques ou naturelles, des acides nucléiques antisens, des ribozymes, des anticorps anti-NO-synthase.
Parmi ces inhibiteurs de la NO-synthase, on peut citer notamment la NG-monométhyl-L-arginine (L-NMMA), la N-nitro-L-arginine, l'ester méthylé de la NG-nitro-L-arginine, le chlorure de diphénylèneiodonium, la 7-nitroindazole, la N (5)- (1-iminoéthyl)-L-ornithine, la NG,NG-diméthyl-L-arginine, la NG,NG-diméthyl- arginine, le 2-(4-carboxyphényl)-4,4,5,5-tetraméthylimidazoline-1-oxy-3-oxyde, l'aminoguanidine, la canavanine, l'ebselen et l'hormone stimulatrice des mélanocytes de type a.
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Parmi les inhibiteurs de la NO-synthase, on utilise préférentiellement la NG-monométhyl-L-arginine et l'hormone stimulatrice des mélanocytes de type a.
Les inhibiteurs de la NO-synthase peuvent être utilisés seuls ou en mélange.
Parmi les antagonistes de la bradykinine autres qu'un extrait de végétal du genre Ocimum, on préfère utiliser des composés inhibant la synthèse et/ou accélérant le catabolisme de la bradykinine, des composés neutralisant la bradykinine, des composés bloquant les récepteurs de la bradykinine tels que ceux qui interférent avec les effets de la bradykinine par leur fixation au récepteur de celle-ci (B1 ou B2), des composés inhibant la synthèse des récepteurs de la bradykinine ou des composés intervenant en diminuant le signal transduit par la bradykinine. Ces composés peuvent être d'origine naturelle ou synthétique.
Parmi les antagonistes de la bradykinine, on peut utiliser plus particulièrement ceux précédemment cités dans le texte. On peut également utiliser selon l'invention des acides nucléiques antisens ou des ribozymes ayant pour but de sélectivement inhiber la synthèse de la bradykinine. Ces acides nucléiques antisens sont connus de l'homme du métier. Ils peuvent agir de différentes manières sur l'ADN ou sur l'ARN messager codant pour la bradykinine, notamment par blocage de la fixation ou de la progression des ribosomes le long de l'ARN messager, par clivage de l'ARN messager par la RNase H, ou en empêchant le transport de l'ARN messager du noyau vers le cytoplasme ou encore en empêchant la maturation de l'ARN messager.
On peut encore utiliser selon l'invention des anticorps anti-bradykinine ou des récepteurs solubles de la bradykinine, des anticorps anti-récepteurs de la bradykinine ou des antagonistes des récepteurs de la bradykinine.
Préférentiellement, selon l'invention on utilise un composé qui interfère avec les effets de la bradykinine par sa fixation au récepteur de celle-ci (B1 ou B2), préférentiellement au récepteur B2.
Encore plus préférentiellement, on utilise selon l'invention un antagoniste de la bradykinine choisi parmi : la D-Arg, [Hyp3, D-Phe7]-bradykinin (NPC567), la [Thi 5, 8, D-Phe7]-bradykinin, la D-Arg, [Hyp3, Thi5,8, D-Phe7]-bradykinin, la N-a-adamantaneacetyl-D-Arg, [Hyp3, Thi5,8, D-Phe7] -bradykinin, la des-Arg9, [Leu8]-bradykinin,
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la P-guanidobenzoyl, [Hyp3,Thi5,D-Tic7,Oic8]-bradyklnin (S 16118), la D-Arg, [Hyp3, Thi5, D-Tic7,Oic8]-bradykinine (HOE 140), la D-Arg, [Hyp3, D-Hype (trans-propyl) 7, Oic 8]-bradykinin (NPC 17731).
Le peptide modifié préférentiellement utilisé selon l'invention est la D-Arg, [Hyp3, Thi5, D-Tic7,Oic8]-bradykinine (HOE 140).
Les antagonistes de bradykinine peuvent être utilisés seuls ou en mélange.
On sait, par ailleurs, que la substance P libérée par une induction due à la bradykinine par les terminaisons sensitives épidermiques induit une cascade d'événements biochimiques dont les premières étapes se situent au niveau des mastocytes. La fixation de la substance P sur les récepteurs mastocytaires induit une libération de nombreux médiateurs pro-inflammatoires parmi lesquels l'histamine, les cytokines comme l'interleukine 1 (IL 1), l'interleukine 6 (IL6), l'interleukine 8 (IL8) et le facteur de nécrose tumorale de type a (Tumor Necrosis Factor a (TNF-a)).
On entend par antagonistes d'histamine, de cytokines et/ou de TNF-u, toutes substances susceptibles d'inhiber la libération et/ou la synthèse et/ou la fixation réceptorielle respectivement d'histamine, de cytokines et/ou de TNF-a.
Pour qu'une substance soit reconnue comme un antagoniste d'histamine, de cytokines ou de TNF-a, elle doit répondre à l'une des caractéristiques suivantes : - avoir une activité pharmacologique antagoniste d'histamine, de cytokines ou de TNF-a, c'est-à-dire induire une réponse pharmacologique cohérente dans l'un des tests suivants : + pour les antagonistes d'histamine : une inhibition de la contraction des muscles lisses induite par l'administration d'histamine ; + pour les antagonistes de cytokines: inhibition de l'adhésion de macrophages induite par les cytokines sur les cellules endothéliales ou inhibition de la libération d'anions superoxydes induite par les cytokines sur les neutrophiles ; + pour les antagonistes de TNF-a : inhibition de l'adhésion de macrophages induite par TNF-a sur les cellules endothéliales ou inhibition de la libération d'anions superoxydes induite par TNF-a sur les neutrophiles ou inhibition de l'activité mitogène du TNF-a sur les fibroblastes du derme.
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Lorsque l'antagoniste d'histamine, de cytokines ou de TNF-a est un antagoniste réceptoriel il doit avoir en plus des activités pharmacologiques décrites ci-dessus une affinité pour les récepteurs spécifiques de ces composés (par exemple du récepteur de type 1 pour l'histamine).
Pour qu'une substance soit reconnue comme un antagoniste de la libération et/ou de la synthèse d'histamine, de cytokines ou de TNF-a, elle doit répondre à l'une des caractéristiques suivantes : - inhibition de la libération d'histamine par des mastocytes stimulés par le composé 48/80 ou stimulés par un ionophore calcique (A23 187) - inhibition de la libération de cytokines ou de TNF-a par des monocytes (cellules U937) différenciés par un ester de phorbol (PMA).
Les antagonistes réceptoriels d'histamine H1 utilisables dans l'invention sont ceux classiquement utilisés dans les traitements des états allergiques et anaphylactiques ainsi que ceux pour lutter contre le mal des transports. Ces composés peuvent être par exemple des dérivés de la diéthylène diamine comme la cinnarizine, la cyclizine ; des dérivés de l'aminopropane comme la dexchlorophéniramine, la triprolidine ; des dérivés de phénothiazine comme la prométhazine, l'alimémazine ; ainsi que les composés cités pages 116 à 118 du livre Joseph R. Prous, The Year's Drug News, Therapeutic Targets, édition 1994, Prous Science Publishers comme la cétirizine HCI, l'ébastine, la loratadine, la sétastine HCI.
Les inhibiteurs de libération de l'histamine sont notamment des composés hétérocycliques oxygénés ou soufrés tels que les dérivés du furanne, les dérivés du benzofuranne, les dérivés du thiophène et les dérivés du benzothiophène, comportant éventuellement des substituants azotés, tels que ceux décrits dans les documents US-A-4931459, US-A-4910317 et EP-A-299457, et plus spécialement les alcoxy- et/ou aryloxy- tétrazol-yl-benzofuranne-carboxamides ou les alcoxyet/ou aryloxy- tétrazol-yl-benzothiophène-carboxamides. A titre d'exemple, on peut citer le 5-méthoxy-3-phénoxy-N-1 H-tétrazol-5-yl-benzothiophène-2-carboxamide, le 5-méthoxy-3-(1-méthyléthoxy)-N-1 H-tétrazol-5-yl-benzothiophène-2carboxamide, le 6-méthoxy-3-(1-méthyléthoxy)-N-1 H-tétrazol-5-ylbenzothiophène-2-carboxamide, le 5-méthoxy-3-(1-méthyléthyl)-N-1 H-tétrazol-5yl-benzothiophène-2-carboxamide, le 3-benzyloxy-5-méthoxy-N-1 H-tétrazol-5-ylbenzothiophène-2-carboxamide, et le 5-méthoxy-3-phénoxy-N-1 H-tétrazol-5-ylbenzothiophène-2-carboxamide.
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Parmi les antagonistes de cytokines, on citera par exemple un antagoniste de la libération de l'interleukine 1 utilisable dans l'invention qui peut être l'auranofine, le
SKF-105809 ou le tripeptide Lys-Pro-Val ou encore un antagoniste de la synthèse d'interleukine 1 qui peut être la lactoférrine.
Les antagonistes réceptoriels de TNF-a et les inhibiteurs de la libération et/ou de la synthèse de TNF-a utilisables dans l'invention sont en particulier la lisophyline, l'A802715, la sulfasalazine.
Les antagonistes d'histamine, de cytokines et de TNF-a peuvent être synthétisés ou extraits de produits naturels (végétaux ou animaux).
Les antagonistes d'histamine, de cytokines et de TNF-a peuvent être utilisés selon l'invention, séparément ou associés, seuls ou sous forme de mélange.
La quantité de composé diminuant la synthèse, la libération et/ou l'activité d'au moins un médiateur de l'inflammation contenue dans la composition de l'invention est bien entendu fonction de l'effet recherché et peut donc varier dans une large mesure.
Pour donner un ordre de grandeur, la composition de l'invention peut contenir un composé diminuant la synthèse, la libération et/ou l'activité d'au moins un médiateur de l'inflammation en une quantité représentant de 0,001% à 10% du poids total de la composition et préférentiellement en une quantité représentant de 0,01 % à 5% du poids total de la composition.
Quelque soit la forme de la composition selon l'invention, l'extrait de végétal du genre Ocimum utilisé est un extrait tel que décrit précédemment dans le texte Bien entendu selon l'invention, la composition peut être une composition à usage cosmétique ou pharmaceutique. Préférentiellement, selon l'invention la composition est une composition à usage cosmétique.
Quelque soit la forme de la composition selon l'invention dans laquelle au moins un extrait d'au moins un végétal du genre Ocimum est utilisé, celle-ci peut être ingérée, injectée ou appliquée sur la peau (sur toute zone cutanée du corps), les cheveux, les ongles ou les muqueuses (buccale, jugale, gingivale, génitale,
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conjonctive). Selon le mode d'administration, la composition selon l'invention peut se présenter sous toutes les formes galéniques normalement utilisées.
Pour une application topique sur la peau, la composition peut avoir la forme notamment de solution aqueuse ou huileuse ou de dispersion du type lotion ou sérum, d'émulsions de consistance liquide ou semi-liquide du type lait, obtenues par dispersion d'une phase grasse dans une phase aqueuse (H/E) ou inversement (E/H), ou de suspensions ou émulsions de consistance molle du type crème ou gel aqueux ou anhydres, ou encore de microcapsules ou microparticules, ou de dispersions vésiculaires de type ionique et/ou non ionique. Ces compositions sont préparées selon les méthodes usuelles.
Elles peuvent être également utilisées pour les cheveux sous forme de solutions aqueuses, alcooliques ou hydroalcooliques, ou sous forme de crèmes, de gels, d'émulsions, de mousses ou encore sous forme de compositions pour aérosol comprenant également un agent propulseur sous pression.
Pour l'injection, la composition peut se présenter sous forme de lotion aqueuse, huileuse ou sous forme de sérum. Pour les yeux, elle peut se présenter sous forme de gouttes et pour l'ingestion, elle peut se présenter sous forme de capsules, de granulés de sirops ou de comprimés.
Les quantités des différents constituants des compositions selon l'invention sont celles classiquement utilisées dans les domaines considérés.
Ces compositions constituent notamment des crèmes de nettoyage, de protection, de traitement ou de soin pour le visage, pour les mains, pour les pieds, pour les grands plis anatomiques ou pour le corps, (par exemple crèmes de jour, crèmes de nuit, crèmes démaquillantes, crèmes de fond de teint, crèmes anti-solaires), des fonds de teint fluides, des laits de démaquillage, des laits corporels de protection ou de soin, des laits anti-solaires, des lotions, gels ou mousses pour le soin de la peau, comme des lotions de nettoyage, des lotions anti-solaires, des lotions de bronzage artificiel, des compositions pour le bain, des compositions désodorisantes comprenant un agent bactéricide, des gels ou lotions aprèsrasage, des crèmes épilatoires, des compositions contre les piqûres d'insectes, des compositions anti-douleur, des compositions pour traiter certaines maladies de la peau comme l'eczéma, la rosasée, le psoriasis, les lichens, les prurits sévères.
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Les compositions selon l'invention peuvent également consister en des préparations solides constituant des savons ou des pains de nettoyage.
Les compositions peuvent aussi être conditionnées sous forme de composition pour aérosol comprenant également un agent propulseur sous pression.
La composition selon l'invention peut aussi être une composition pour soins capillaires, et notamment un shampooing, une lotion de mise en plis, une lotion traitante, une crème ou un gel coiffant, une composition de teintures (notamment teintures d'oxydation) éventuellement sous forme de shampooings colorants, des lotions restructurantes pour les cheveux, une composition de permanente (notamment une composition pour le premier temps d'une permanente), une lotion ou un gel antichute, un shampooing antiparasitaire, etc.
La composition peut aussi être à usage bucco-dentaire, par exemple une pâte dentifrice. Dans ce cas, la composition peut contenir des adjuvants et additifs usuels pour les compositions à usage buccal et notamment des agents tensioactifs, des agents épaississants, des agents humectants, des agents de polissage tels que la silice, divers ingrédients actifs comme les fluorures, en particulier le fluorure de sodium, et éventuellement des agents édulcorants comme le saccharinate de sodium.
Lorsque la composition est une émulsion, la proportion de la phase grasse peut aller de 5 % à 80 % en poids, et de préférence de 5 % à 50 % en poids par rapport au poids total de la composition. Les huiles, les cires, les émulsionnants et les coémulsionnants utilisés dans la composition sous forme d'émulsion sont choisis parmi ceux classiquement utilisés dans le domaine cosmétique. L'émulsionnant et le coémulsionnant sont présents, dans la composition, en une proportion allant de 0,3 % à 30 % en poids, et de préférence de 0,5 à 20 % en poids par rapport au poids total de la composition. L'émulsion peut, en outre, contenir des vésicules lipidiques.
Lorsque la composition est une solution ou un gel huileux, la phase grasse peut représenter plus de 90 % du poids total de la composition.
De façon connue, la composition cosmétique peut contenir également des adjuvants habituels dans le domaine cosmétique, tels que les gélifiants hydrophiles ou lipophiles, les additifs hydrophiles ou lipophiles, les conservateurs,
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les antioxydants, les solvants, les parfums, les charges, les filtres, les absorbeurs d'odeur et les matières colorantes. Les quantités de ces différents adjuvants sont celles classiquement utilisées dans le domaine cosmétique, et par exemple de
0,01 % à 10 % du poids total de la composition. Ces adjuvants, selon leur nature, peuvent être introduits dans la phase grasse, dans la phase aqueuse et/ou dans les sphérules lipidiques.
Comme huiles ou cires utilisables dans l'invention, on peut citer les huiles minérales (huile de vaseline), les huiles végétales (fraction liquide du beurre de karité, huile de tournesol), les huiles animales (perhydrosqualène), les huiles de synthèse (huile de Purcellin), les huiles ou cires siliconées (cyclométhicone) et les huiles fluorées (perfluoropolyéthers), les cires d'abeille, de carnauba ou paraffine.
On peut ajouter à ces huiles des alcools gras et des acides gras (acide stéarique).
Comme émulsionnants utilisables dans l'invention, on peut citer par exemple le stéarate de glycérol, le polysorbate 60 et le mélange de PEG-6/PEG-32/G!ycol Stéarate vendu sous la dénomination de TefoseR 63 par la société Gattefosse.
Comme solvants utilisables dans l'invention, on peut citer les alcools inférieurs, notamment l'éthanol et l'isopropanol, le propylène glycol.
Comme gélifiants hydrophiles utilisables dans l'invention, on peut citer les polymères carboxyvinyliques (carbomer), les copolymères acryliques tels que les copolymères d'acrylates/alkylacrylates, les polyacrylamides, les polysaccharides tels que l'hydroxypropylcellulose, les gommes naturelles et les argiles, et, comme gélifiants lipophiles, on peut citer les argiles modifiées comme les bentones, les sels métalliques d'acides gras comme les stéarates d'aluminium et la silice hydrophobe, éthylcellulose, polyéthylène.
La composition peut contenir d'autres actifs hydrophiles comme les protéines ou les hydrolysats de protéine, les acides aminés, les polyols, l'urée, l'allantoïne, les sucres et les dérivés de sucre, les vitamines hydrosolubles, les extraits végétaux et les hydroxyacides.
Comme actifs lipophiles, on peut utiliser le rétinol (vitamine A) et ses dérivés, le tocophérol (vitamine E) et ses dérivés, les acides gras essentiels, les céramides, les huiles essentielles, l'acide salicylique et ses dérivés.
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Selon l'invention la composition peut associer au moins un extrait d'au moins un végétal du genre Ocimum à d'autres agents actifs destinés notamment à la prévention et/ou au traitement des affections cutanées. Parmi ces agents actifs, on peut citer à titre d'exemple : - les agents modulant la différenciation et/ou la prolifération et/ou la pigmentation cutanée tels que l'acide rétinoïque et ses isomères, le rétinol et ses esters, la vitamine D et ses dérivés, les oestrogènes tels que l'oestradiol, l'acide kojique ou l'hydroquinone ; - les antibactériens tels que le phosphate de clindamycine, l'érythromycine ou les antibiotiques de la classe des tétracyclines ; - les antiparasitaires, en particulier le métronidazole, le crotamiton ou les pyréthrinoïdes ; - les antifongiques, en particulier les composés appartenant à la classe des imidazoles tels que l'éconazole, le kétoconazole ou le miconazole ou leurs sels, les composés polyènes, tels que l'amphotéricine B, les composés de la famille des allylamines, tels que la terbinafine, ou encore l'octopirox ; - les agents antiviraux tels que l'acyclovir ; - les agents anti-inflammatoires stéroïdiens, tels que l'hydrocortisone, le valérate de bétaméthasone ou le propionate de clobétasol, ou les agents antiinflammatoires non-stéroïdiens tels que l'ibuprofène et ses sels, le diclofénac et ses sels, l'acide acétylsalicylique, l'acétaminophène ou l'acide glycyrrhétinique ; - les agents anesthésiques tels que le chlorhydrate de lidocaïne et ses dérivés ; - les agents antiprurigineux comme la thénaldine, la triméprazine ou la cyproheptadine ; - les agents kératolytiques tels que les acides alpha- et bêtahydroxycarboxyliques ou bêta-cétocarboxyliques, leurs sels, amides ou esters et plus particulièrement les hydroxyacides tels que l'acide glycolique, l'acide lactique, l'acide salicylique, l'acide citrique et de manière générale les acides de fruits, et l'acide n-octanoyl-5-salicylique ; - les agents anti-radicaux libres, tels que l'alpha-tocophérol ou ses esters, les superoxyde dismutases, certains chélatants de métaux ou l'acide ascorbique et ses esters ; - les anti-séborrhéiques tels que la progestérone ; - les antipelliculaires comme l'octopirox ou la pyrithione de zinc ; - les antiacnéiques comme l'acide rétinoïque ou le peroxyde de benzoyle ; - les extraits végétaux ou d'origine microbienne.
Les exemples et compositions suivants illustrent l'invention sans la limiter
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aucunement. Dans les compositions les proportions indiquées sont des pourcentages en poids.
Exemple 1 : Préparation d'un extrait d'Ocimum basilicum : A 54. 7 g de feuilles et de tiges fraîches d'Ocimum basilicum variété grand vert non sélectionné, on ajoute 54.7 ml d'eau distillée. Le matériel végétal est alors broyé (broyeur couteau) à froid (4 C). Le broyât obtenu est alors centrifugé à 8000 G, 20' à 4 C). On opère une filtration en cascade sur le surnageant de centrifugation : 2. 7 m puis 0.7 m sur filtre d'épaisseur et enfin 0.22 m sur filtre en nitrate de cellulose. On obtient 35 ml d'extrait brut stérile. Le poids sec de cet extrait aqueux est de 14.9 g/l. Ce poids sec est évalué par lyophilisation.
Exemple 2 : Activité biologique de l'extrait de l'exemple 1 : a) Mesure de l'affinité réceptorielle : La mesure de l'affinité réceptorielle de l'extrait pour le récepteur B2 de la bradykinine a été effectuée selon la méthode décrite par Jong, Y. J.L. et al, PNASUSA 90, 1993,10994.
Lors de chaque étude, la molécule de référence du récepteur étudié (NPC567) est testée à 8 concentrations (n=2) pour l'obtention d'une courbe standard permettant de valider l'expérimentation.
On obtient ainsi : 11% de fixation pour l'extrait à 0,3 % 43 % de fixation pour l'extrait à 1 % 78 % de fixation pour l'extrait à 3 % Les résultats de cette expérience mettent en évidence une affinité de l'extrait d'Ocimum basilicum pour le récepteur à la bradykinine B2 humain à des concentrations inférieures à 1 %.
La valeur de l'IC50 est proche de 1 % . b) Mesure de l'activité antagoniste de la bradykinine : Un test fonctionnel ex vivo réalisé sur les récepteurs à la bradykinine de type B2 présents sur la veine jugulaire isolée de Lapin est réalisé pour mettre en évidence le caractère antagoniste de bradykinine, type B2.
Les expériences ex vivo sont réalisées selon la méthode de Rhaleb, N. E. et al
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décrite dans Brit. J. Pharmacol., 99, 1990, 445.
Après installation dans des cuves expérimentales, les tissus (muscles lisses) sont soumis à une tension initiale de 1 g. Une période d'équilibration d'au moins 60 minutes, au cours de laquelle la solution physiologique est plusieurs fois renouvelée et la tension initiale réajustée, est ensuite respectée avant l'addition de l'extrait.
Les expériences sont conduites en présence continue d'atropine (3.10-6 M), de pyrilamine (3.10-6 M) et d'indométhacine (10 M) pour s'affranchir des effets indirects de médiateurs mis en jeu lors de la stimulation d'autres types de récepteurs présents sur ce tissu.
Chaque préparation est initialement stimulée par un agoniste B2 à la concentration de 3.10-9 M qui induit des contractions. Il suffit ensuite de mettre dans le milieu un antagoniste spécifique B2 pour voir disparaître ces contractions de manière dosedépendante.
On obtient ainsi : 32 % d'inhibition de la contraction pour l'extrait de l'exemple 1 à 0,3 % 67 % d'inhibition de la contraction pour l'extrait de l'exemple 1 à 1 % 88 % d'inhibition de la contraction pour l'extrait de l'exemple 1 à 3 % Ces résultats montrent que l'extrait d'Ocimum basilicum présente une activité antagoniste de bradykinine. Cette activité s'exprime préférentiellement, sur le récepteur B2.
Exemple 3 : Exemples de formulations illustrant l'invention et particulièrement les compositions selon l'invention associant au moins un extrait de pétales d'au moins un végétal du genre Ocimum et un produit à effet irritant. Ces compositions ont été obtenues par simple mélange des différents composants.
Figure img00280001
<tb>
<tb>
Composition <SEP> 1 <SEP> : <SEP>
<tb> Extrait <SEP> de <SEP> l'exemple <SEP> 1 <SEP> 1,00 <SEP> %
<tb> Antioxydant <SEP> 0,05 <SEP> %
<tb> Isopropanol <SEP> 40,00 <SEP> %
<tb> Conservateur <SEP> 0,30 <SEP> %
<tb>
<Desc/Clms Page number 29>
Figure img00290001
<tb>
<tb> Eau <SEP> qsp <SEP> 100 <SEP> %
<tb> Composition <SEP> 2 <SEP> : <SEP> Gel <SEP> pour <SEP> le <SEP> soin
<tb> Extrait <SEP> de <SEP> l'exemple <SEP> 1 <SEP> 0,40 <SEP> %
<tb> Hydroxypropylcellulose* <SEP> 1,00 <SEP> %
<tb> Antioxydant <SEP> 0,05 <SEP> %
<tb> Isopropanol <SEP> 40,00 <SEP> %
<tb> Conservateur <SEP> 0,30 <SEP> %
<tb> Eau <SEP> qsp <SEP> 100 <SEP> %
<tb>
Composition 3 : de soin (émulsion huile dans eau)
Figure img00290002
<tb>
<tb> Extrait <SEP> de <SEP> l'exemple <SEP> 1 <SEP> 5,00 <SEP> %
<tb> Stéarate <SEP> de <SEP> glycérol <SEP> 2,00 <SEP> %
<tb> Polysorbate <SEP> 60** <SEP> 1,00 <SEP> %
<tb> Acide <SEP> stéarique <SEP> 1,40 <SEP> %
<tb> Triéthanolamine <SEP> 0,70 <SEP> %
<tb> Carbomer <SEP> 0,40 <SEP> %
<tb> Fraction <SEP> liquide <SEP> du <SEP> beurre <SEP> de <SEP> karité <SEP> 12,00 <SEP> %
<tb> Perhydrosqualène <SEP> 12,00 <SEP> %
<tb> Antioxydant <SEP> 0,05 <SEP> %
<tb> Parfum <SEP> 0,50 <SEP> %
<tb> Conservateur <SEP> 0,30 <SEP> %
<tb> Eau <SEP> qsp <SEP> 100 <SEP> %
<tb>
Figure img00290003
<tb>
<tb> Composition <SEP> 4 <SEP> : <SEP>
<tb> Extrait <SEP> de <SEP> l'exemple <SEP> 1 <SEP> 2,00 <SEP> %
<tb> Hydroxypropylcellulose* <SEP> 1,00 <SEP> %
<tb> Parfum <SEP> 0,50 <SEP> %
<tb> Conservateur <SEP> 0,30 <SEP> %
<tb> Eau <SEP> qsp <SEP> 100 <SEP> %
<tb>
Composition 5 : Crème de soin (émulsion huile/eau)
Figure img00290004
<tb>
<tb> Extrait <SEP> de <SEP> l'exemple <SEP> 1 <SEP> 4,UU <SEP> %
<tb> Stéarate <SEP> de <SEP> glycérol <SEP> 2,00 <SEP> %
<tb> Polysorbate <SEP> 60** <SEP> 1,00 <SEP> %
<tb> Acide <SEP> stéarique <SEP> 1,40 <SEP> %
<tb> Acide <SEP> n-octanoyl-5-salicylique <SEP> 0,50 <SEP> %
<tb> Triéthanolamine <SEP> 0,70 <SEP> %
<tb>
<Desc/Clms Page number 30>
Figure img00300001
<tb>
<tb> Carbomer <SEP> 0,40 <SEP> %
<tb> Fraction <SEP> liquide <SEP> du <SEP> beurre <SEP> de <SEP> karité <SEP> 12,00 <SEP> %
<tb> Perhydrosqualène <SEP> 12,00 <SEP> %
<tb> Antioxydant <SEP> 0,05 <SEP> %
<tb> Parfum <SEP> 0,50 <SEP> %
<tb> Conservateur <SEP> 0,30 <SEP> %
<tb> Eau <SEP> qsp <SEP> 100 <SEP> %
<tb> Composition <SEP> 6 <SEP> : <SEP> Gel <SEP> anti-douleur
<tb> Extrait <SEP> de <SEP> l'exemple <SEP> 1 <SEP> 10,00 <SEP> %
<tb> Hydroxypropylcellulose* <SEP> 1,00 <SEP> %
<tb> Antioxydant <SEP> 0,05 <SEP> %
<tb> Chlorhydrate <SEP> de <SEP> lidocaïne <SEP> 2,00 <SEP> %
<tb> Isopropanol <SEP> 40,00 <SEP> %
<tb> Conservateur <SEP> 0,30 <SEP> %
<tb> Eau <SEP> qsp <SEP> 100 <SEP> %
<tb>
Composition 7 : de soin de l'érythème solaire (émulsion huile-dans-eau)
Figure img00300002
<tb>
<tb> Extrait <SEP> de <SEP> l'exemple <SEP> 1 <SEP> 2,00 <SEP> %
<tb> Stéarate <SEP> de <SEP> glycérol <SEP> 2,00 <SEP> %
<tb> Polysorbate <SEP> 60** <SEP> 1,00 <SEP> %
<tb> Acide <SEP> stéarique <SEP> 1,40 <SEP> %
<tb> Acide <SEP> glycyrrhétinique <SEP> 2,00 <SEP> %
<tb> Triéthanolamine <SEP> 0,70 <SEP> %
<tb> Carbomer <SEP> 0,40 <SEP> %
<tb> Fraction <SEP> liquide <SEP> du <SEP> beurre <SEP> de <SEP> karité <SEP> 12,00 <SEP> %
<tb> Huile <SEP> de <SEP> tournesol <SEP> 10,00 <SEP> %
<tb> Antioxydant <SEP> 0,05 <SEP> %
<tb> Parfum <SEP> 0,50 <SEP> %
<tb> Conservateur <SEP> 0,30 <SEP> %
<tb> Eau <SEP> qsp <SEP> 100 <SEP> %
<tb> Composition <SEP> 8 <SEP> : <SEP> Gel <SEP> pour <SEP> le <SEP> traitement <SEP> de <SEP> l'acné
<tb> Extrait <SEP> de <SEP> l'exemple <SEP> 1 <SEP> 8,00 <SEP> %
<tb> Acide <SEP> tout <SEP> trans <SEP> rétinoïque <SEP> 0,05 <SEP> %
<tb> Hydroxypropylcellulose* <SEP> 1,00 <SEP> %
<tb> Antioxydant <SEP> 0,05 <SEP> %
<tb> Isopropanol <SEP> 40,00 <SEP> %
<tb>
<Desc/Clms Page number 31>
Figure img00310001
<tb>
<tb> Conservateur <SEP> 0,30 <SEP> %
<tb> Eau <SEP> qsp <SEP> 100 <SEP> %
<tb>
Composition 9 : Lotion pour éliminer les cicatrices dues à l'acné
Figure img00310002
<tb>
<tb> Extrait <SEP> de <SEP> l'exemple <SEP> 1 <SEP> 8,00 <SEP> %
<tb> Acide <SEP> glycolique <SEP> 50,00 <SEP> %
<tb> Hydroxypropylcellulose* <SEP> 0,05 <SEP> %
<tb> Conservateur <SEP> 0,30 <SEP> %
<tb> NaOH <SEP> qsp <SEP> pH <SEP> = <SEP> 2,8 <SEP>
<tb> Ethanol <SEP> qsp <SEP> 100 <SEP> %
<tb>
* : Klucel H# vendu par la société Hercules ** : Tween 60# vendu par la société ICI

Claims (25)

  1. REVENDICATIONS 1. Utilisation, à titre de principe actif, dans ou pour la préparation d'une composition, d'une quantité efficace d'au moins un extrait d'au moins un végétal du genre Ocimum, l'extrait ou la composition étant destinés à traiter les désordres associés à un excès de synthèse et/ou de libération de bradykinine.
  2. 2. Utilisation selon la revendication 1, caractérisée par le fait que l'extrait ou la composition sont destinés à traiter les désordres cutanés.
  3. 3. Utilisation, à titre de principe actif, dans ou pour la préparation d'une composition d'une quantité efficace d'au moins un extrait d'au moins un végétal du genre Ocimum, l'extrait ou la composition étant destinés à traiter les peaux sensibles.
  4. 4. Utilisation selon la revendication 3, caractérisée par le fait que l'extrait ou la composition sont destinés à prévenir et/ou à lutter contre les irritations cutanées et/ou les dartres et/ou les érythèmes et/ou les sensations d'échauffement et/ou de dysesthésie et/ou les prurits de la peau et/ou les muqueuses.
  5. 5. Utilisation selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisée par le fait que la composition est à usage cosmétique ou pharmaceutique.
  6. 6. Utilisation selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisée par le fait que l'extrait d'au moins un végétal du genre Ocimum est obtenu à partir de matériel végétal issu de plante entière ou de feuilles, de tiges, de fleurs, de pétales, de racines ou encore de cellules dédifférenciées.
  7. 7. Utilisation selon la revendication 6, caractérisée par le fait que l'extrait d'au moins un végétal du genre Ocimum est obtenu à partir de feuilles et/ou de tiges.
  8. 8. Utilisation selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisée par le fait que l'extrait d'au moins un végétal du genre Ocimum est obtenu à partir de matériel végétal issu d'au moins un végétal du genre Ocimum cultivé in vivo.
  9. 9. Utilisation selon l'une quelconque des revendications 1 à 8, caractérisée par le fait que l'extrait d'au moins un végétal du genre Ocimum est en une quantité représentant de 0,01% à 30% du poids total de la composition et
    <Desc/Clms Page number 33>
    préférentiellement en une quantité représentant de 0,1% à 20% du poids total de la composition.
  10. 10. Utilisation selon l'une quelconque des revendications 1 à 9, caractérisée par le fait que l'extrait est un extrait préparé à partir de matériel issu d'au moins un végétal appartenant à une espèce choisie parmi Ocimum basilicum, Ocimum minimum, Ocimum gratissimum, Ocimum viride, Ocimum micranthemum.
  11. 11. Utilisation selon l'une quelconque des revendications 1 à 10, caractérisée par le fait que le végétal appartient à l'espèce Ocimum basilicum.
  12. 12. Utilisation, à titre de principe actif, d'une quantité efficace d'au moins un extrait d'un végétal du genre Ocimum, dans la préparation d'une composition pharmaceutique destinée à traiter la vasodilatation et l'augmentation de la perméabilité vasculaire, l'hypotension, la douleur, la prolifération du tissu conjonctif, l'inflammation, les diarrhées, les rhinites allergiques, la contraction des muscles lisses des tractus digestif et respiratoire et de l'utérus.
  13. 13. Utilisation, à titre de principe actif, d'une quantité efficace d'au moins un extrait d'un végétal du genre Ocimum, dans la préparation d'une composition pharmaceutique destinée à traiter la couperose, la télangiectasie, un rhynophyma ou à empêcher la formation de chéloïdes.
  14. 14. Composition, caractérisée en ce qu'elle comprend, dans un milieu physiologiquement acceptable, au moins un extrait d'au moins un végétal du genre Ocimum et au moins un produit à effet irritant.
  15. 15. Composition, caractérisée en ce qu'elle comprend, dans un milieu physiologiquement acceptable, au moins un extrait d'au moins un végétal du genre Ocimum et au moins un composé diminuant la synthèse, la libération et/ou l'activité d'au moins un médiateur de l'inflammation.
  16. 16. Composition selon la revendication 15, caractérisée par le fait que le composé diminuant la synthèse, la libération et/ou l'activité d'au moins un médiateur de l'inflammation est de préférence choisi parmi les antagonistes substance P et/ou de CGRP, les inhibiteurs de NO-synthase, les antagonistes de bradykinine autres qu'un extrait d'au moins un végétal du genre Ocimum, les antagonistes de cytokines, les antagonistes d'histamine, les antagonistes du facteur de nécrose
    <Desc/Clms Page number 34>
    tumorale de type a (TNFa).
  17. 17. Composition selon la revendication 16, caractérisée par le fait que l'antagoniste de substance P est choisi parmi les substances assurant une diminution de l'extravasation du plasma au travers de la paroi vasculaire induite par la capsaïcine ou par une stimulation nerveuse antidromique et les substances provoquant une inhibition de la contraction des muscles lisses induites par l'administration de bradykinine.
  18. 18. Composition selon la revendication 16, caractérisée par le fait que l'antagoniste de CGRP est choisi parmi : + la substance antagoniste diminuant la vasodilatation induite par la capsaïcine et/ou par une stimulation électrique antidromique (appliquée sur un nerf afférent) et/ou + la substance antagoniste provoquant une inhibition de la libération de CGRP par les fibres nerveuses sensitives et/ou + la substance antagoniste provoquant une inhibition de la contraction du muscle lisse du vas deferens induite par le CGRP.
  19. 19. Composition selon la revendication 16, caractérisée par le fait que les inhibiteurs de NO-synthase sont choisis parmi les composés inhibant la synthèse et/ou accélérant le catabolisme de la NO-synthase, les composés neutralisant la NO-synthase ou les composés intervenant en diminuant le signal transduit par la NO-synthase.
  20. 20. Composition selon la revendication 16, caractérisée par le fait que les antagonistes de la bradykinine autres qu'un extrait d'un végétal du genre Ocimum, sont choisis parmi des composés inhibant la synthèse et/ou accélérant le catabolisme de la bradykinine, des composés neutralisant la bradykinine, des composés bloquant les récepteurs de la bradykinine tels que ceux qui interférent avec les effets de la bradykinine par leur fixation au récepteur de celle-ci (B1 ou B2), des composés inhibant la synthèse des récepteurs de la bradykinine ou des composés intervenant en diminuant le signal transduit par la bradykinine.
  21. 21. Composition selon la revendication 16, caractérisée par le fait que les antagonistes d'histamine, de cytokines et/ou de TNF-a sont choisis parmi les substances susceptibles d'inhiber la libération et/ou la synthèse et/ou la fixation réceptorielle respectivement d'histamine, de cytokines et/ou de TNF-a.
    <Desc/Clms Page number 35>
  22. 22. Composition selon l'une quelconque des revendications 15 à 21, caractérisée par le fait que le composé diminuant la synthèse, la libération et/ou l'activité d'au moins un médiateur de l'inflammation en une quantité représentant de 0,001% à 10% du poids total de la composition et préférentiellement en une quantité représentant de 0,01% à 5% du poids total de la composition.
  23. 23. Composition selon l'une quelconque des revendications 15 à 22, caractérisée en ce que l'extrait de Rosacée est un extrait tel que décrit dans l'une quelconque des revendications 1 à 11.
  24. 24. Composition selon l'une quelconque des revendication 15 à 23, caractérisée par le fait qu'elle est à usage cosmétique ou pharmaceutique.
  25. 25. Procédé de traitement cosmétique en vue de diminuer l'irritation cutanée, caractérisé par le fait que l'on utilise par application sur la peau, sur les cheveux, et/ou sur les muqueuses, une composition cosmétique comprenant au moins un extrait d'au moins un végétal du genre Ocimum dans un milieu cosmétiquement acceptable.
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