FR2785077A1 - Procede et dispositif de generation musicale automatique - Google Patents

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Abstract

La présente invention concerne un procédé et un dispositif de génération musicale automatique. Elle s'applique à toute forme de diffusion musicale. Les procédés et dispositifs actuellement connus utilisent une bibliothèque de séquences musicales précomposées sous forme d'algorithmes et génèrent des musiques non structurées harmoniquement et rarement exploitables. Le dispositif de l'invention génère aléatoirement et successivement une progression harmonique, une mélodie en fonction des accords du morceau, un arrangement musical adapté à cette mélodie et à ces accords.L'invention offre une infinité d'oeuvres cohérentes, agréables à l'oreille, répondant aux règles de l'harmonie et du contrepoint, grâce aux tirages aléatoires avec les contraintes qui régissent l'ensemble des opérations de génération des éléments constitutifs d'une oeuvre musicale. L'invention fait appel à de nouveaux concepts musicaux, aussi, une terminologie adaptée est employée. L'invention s'applique en particulier à la diffusion de musique d'ambiance, aux supports pédagogiques, à la musique d'attente de systèmes téléphoniques, aux jeux électroniques, aux jouets, aux synthétiseurs musicaux, aux ordinateurs, aux caméscopes, aux dispositifs d'alarme, à la télécommunication musicale, et, plus généralement à l'illustration sonore et à la création musicale.

Description

PROCEDE ET DISPOSITIF DE GENERATION MUSICALE
AUTOMATIQUE
La présente invention concerne un procédé et un dispositif de génération musicale automatique. Elle s' applique en particulier à la diffusion de musique d' ambiance, aux supports pédagogiques, à la musique d' attente de systèmes téléphoniques, aux jeux électroniques, aux jouets, aux synthétiseurs musicaux, aux ordinateurs, aux caméscopes, aux dispositifs d' alarme, à la télécommunication musicale, et, plus généralement à l' illustration sonore et à la
création musicale.
Les procédés et dispositifs de génération musicale actuellement connus utilisent une bibliothèque de séquences musicales précomposées sous forme d'algorithmes. Ces algorythmes font l'objet d'
assemblage aléatoire automatique.
Ces dispositifs présentent deux types d' inconvénients principaux, d' une part, la variété musicale résultant des manipulations de séquences de musiques existantes est très limitée et, d' autre part, la manipulation des paramètres se limite à l' interprétation de 1' assemblage des séquences: tempo, transposition, volumes, instrumentation. En outre, le résultat musical ne correspond pas au schéma traditionnel constitué généralement par une mélodie composée à partir d'une ligne harmonique donnée et accompagnée d' une orchestration dont l'arrangement musical est généré
automatiquement en fonction de cette ligne mélodique et de ces harmonies.
Ces inconvénients limitent les applications des dispositifs de génération musicale actuellement connus, à 1' illustration sonore non professionnelle.
La présente invention entend remédier à ces inconvénients.
Elle vise, en particulier, à offrir un procédé et un dispositif de génération de
compositions musicales originales, d' un usage facile.
Le dispositif génére, aléatoirement et successivement: - un ensemble d' harmonies structurées rythmiquement, - une mélodie composée en fonction de ces harmonies et de cette structure, - un arrangement musical généré d' une part, en fonction de ces harmonies structurées et, d' autre part, en fonction de la mélodie générée, avec
une interdépendance de jeu entre les instruments d'accompagnement.
L' invention offre une infinité d' oeuvres cohérentes, de styles différents, répondant aux règles de 1' harmonie et du contrepoint, grâce aux tirages aléatoires avec contraintes qui régissent 1' ensemble des opération de
génération des éléments constitutifs d' une oeuvre musicale.
L'invention fait appel a de nouveaux concepts musicaux, aussi, une terminologie adaptée est employée. Un lexique des mots utilisés, joint aux présentes et placé en fin de document et avant l'abrégé, permet de faciliter la
compréhension du lecteur.
A cet effet, la présente invention vise, selon un premier aspect, un procédé de génération musicale caractérisé en ce qu' il comporte successivement - une opération de détermination chronologique d'unités d'espace temporel ou positions destinées à être jouées ou pas, sur une échelle divisée en un certain nombre de mesures, elles-mêmes sousdivisées en un certain
nombre de positions à jouer ou non.
- une opération de détermination chronologique de chacun des emplacements contenus dans un temps (de la mesure). Le nombre d' emplacements étant égal au nombre maximum possible, de notes les plus courtes, à générer par temps (ex:: 4 double-croches par temps détermine les 4
emplacements "el", "e2", "e3", "e4".
- une opération de définition d'une valeur de densité pour chaque emplacement, afin de préparer l'opération de génération de cadences rytmiques aléatoires. La densité d'un emplacement dépend du style de musique désiré. La chance de tirer une position à jouer est proportionnelle au
coefficient de densité de l'emplacement de cette position.
- une opération de définition des différents emplacements du temps, l' emplacements 'el" étant toujours un emplacement dit de base, ainsi que les emplacements suivants cet emplacement et distants de deux positions (donc un emplacement sur deux), excepté dans le cas o certaines densités d' emplacements sont très faibles. Exemple à partir d' un morceau qui contiendrait des temps de 4 emplacements 'el" à 'e4", soit quatre double-croches possibles par temps dans une mesure à 414. Si le style de musique désiré imposait d'obtenir, le plus souvent, la croche comme plus petite longueur de note et que la double-croche ne soit tolérée qu'en tant qu'appoggiature donc en très faible densité, les emplacements "el" et "e3" auraient une densité normale (moyenne à forte) et les emplacements "e2" et "e4" auraient une densité très faible. Dans ce cas, les emplacements "el1" seront des emplacements de base
et les emplacements "e3" seront des emplacements de passage.
- une opération de génération de cadences rythmiques aléatoires, de longueurs données ou aléatoires, destinée à définir les positions à jouer ou non, et à être copiées autant de fois que nécessaire, sur l'ensemble des positions du moment, ou d'une partie définie du moment (ex: moitié du couplet). Cette opération peut s'effectuer de deux manières: a/ Au cours de l'opération de génération d'une cadences rythmique, les positions peuvent être traitées chronologiquement, dans ce cas les contraintes à opposer à l'existence d'une position à jouer à un emplacement donné, sont limitées à la seule connaissance de l'état de la position précédente (à jouer ou non), et à la connaissance de l'emplacement
de cette position dans le temps de la mesure.
b/ Au cours de l'opération de génération d'une cadences rythmique, les positions ne sont pas traitées chronologiquement. Les positions sont traitées par emplacement, c'est à dire par sauts successifs d'une position d'un emplacement spécifique (ex: "el"), à la position suivante du même emplacement. Ce qui représente une anticipation de tirage (par rapport au tirage de la position précédente... sauf pour la première position "el"). A partir de la position du premier emplacement ("el") du deuxième temps, chaque position à cet emplacement est tirée avant la position précédente. Dans le cas simple d'un temps contenant seulement deux emplacements "el" et "e2", I'état (à jouer ou non) de la position à l'emplacement "el" d'un temps, sera connues avant celui de de la position précédente à l'emplacement de passage "e2" du temps précédent. Ce premier tirage par anticipation des positions aux emplacements "e1" permet, lors du tirage des position s de passage s aux emplacements "e2", de connaître l'état de la position précédente(en "el") et suivante (en "el") de chaque position traitée (sauf évidemment la position suivante pour la dernière position à traiter). Grâce à cette façon de procéder, les contraintes à opposer à l'existence d'une position à jouer à un emplacement de passage (ex: "e2"), sont élargies grâce à la connaissance de l'emplacement de cette position dans le temps de la mesure, grâce à la connaissance de l'état de la position précédente (à jouer ou non), et, grâce au procédé d'anticipation, et lors du tirage des positions aux emplacements de passage s, de la connaissance de l'état de la position suivante (en "el",
position à jouer ou pas), sauf évidemment pour le dernier tirage.
Dans le cas o le nombre de position s par temps (d'une mesure) est supérieur à deux, le premier tirage concerne également les position s aux emplacements "el" mais les tirages suivants concerneront les position s, dont les emplacements ont été défini comme ayant la plus forte densité (chance plus grande d'obtenir par tirage aléatoire une position à jouer). Ensuite, les autres position s aux emplacements à plus faible densité sont traitée. A moins que le coefficient de densité de chaque emplacement soit sensiblement équivalent,
auquel cas les emplacements seront traités par sauts de deux positions.
Exemple avec 6 emplacements par temps "el", "e2","e3","e4", "e5" et "e6": Dans un premier temps (tirage aléatoire par anticipation), et successivement, les positions en "el", en "e3", puis en "e5" sont tirées.
Dans un deuxième temps, les tirages successifs "e2", "e4", et "e6" (emplacements intermédiaires aux précédents emplacements) sont effectués. Cette opération de génération d'une cadence rythmique permet d'obtenir des musiques plus structurées, correspondant à des styles précis. Il est précisé qu'il est possible d'inverser l'ordre des tirages. En effet, le tirage anticipé des positions à jouer peut également commencer à la position du deuxième emplacement, dans ce cas le..DTD: tirage suivant concernera les positions aux emplacements "el".
Selon un deuxième aspect, la présente invention vise un procédé de génération musicale caractérisé en ce qu'il comporte successivement: - une opération de détermination d'une famille de hauteurs de note, dite "famille de base 0 dont les notes dites de base " sont celles de l'accord associé, dupliquées d'octave en octave sur l'ensemble d'une tessiture définie. - une opération de détermination d'une famille de hauteurs de note, dite famille de passage dont les notes dites de passage sont celles de la gamme de l'harmonie générale en cours amputée ou non, des notes de l'accord associé. Ces notes étant dupliquées, d'octave en octave, sur
l'ensemble d'une tessiture définie.
Selon un troisième aspect, la présente invention vise un procédé de génération musicale caractérisé en ce qu'il comporte successivement: - une opération de génération aléatoire de notes de base sur les positions des emplacements tirés par anticipation dans l'opération de
génération des cadences rythmiques.
- une opération de génération aléatoire de notes de passage ou de notes de base sur les positions des emplacements de passages entre les
notes de base tirées précédemment.
- une opération de filtrage interdisant la succession de notes de
passage à l'intérieur des temps de la mélodie.
- une opération de régulation des notes dites "doublons"
intéressant les notes de base qui seules peuvent se succéder.
- une opération de filtrage interdisant la succession de notes dont
l'intervalle est plus grand que celui défini.
- une opération de génération aléatoire de note de base aux position s correspondant à des fins de phrase musicale, c'est à dire distante
d'au moins 3 position s de la phrase musicale suivante.
Selon un quatrième aspect, la présente invention vise un procédé de génération musicale prenant en compte une famille de descripteurs musicaux, procédé comportant, pour chaque descripteur, une opération de sélection d'une valeur, caractérisé en ce que, pour au moins une partie desdits
descripteurs, ladite valeur dépend de la valeur d'autres descripteurs.
Selon un cinquième aspect, la présente invention vise un procédé de génération musicale prenant en compte une famille de descripteurs musicaux, procédé caracterisé en ce qu'il comporte au moins un descripteur dit primaire dont la valeur est indépendante de tout autre descripteur primaire et au moins un descripteur secondaire, la valeur de chaque descripteur secondaire
variant d'au moins un descripteur primaire.
Grâce à chacune de ces dispositions, la musique générée est cohérente, et agréable à entendre, puisque les paramètres musicaux sont liés entre eux par des contraintes. De plus, la génération musicale est aisée et peut,
selon 1' application du dispositif, être faite sans aucune assistance humaine.
Selon un autre aspect, la présente invention vise un dispositif de génération musicale caractérisé en ce que, pour composer une mélodie à partir d'une évolution harmonique d'accords d'une durée donnée, il comporte successivement - une opération de tirage aléatoire de mesures de cadences rythmiques destinées à être dupliquées sur la partition de la mélodie à des
moments définis.
- une opération de tirage aléatoire d'une partie de la mélodie dans une famille regroupant les notes contenues dans l'accord associé et copiées à
différentes hauteurs d'octave dans une tessiture déterminée.
- une opération de tirage aléatoire d'une partie de la mélodie dans une famille regroupant les notes de la gamme de l'harmonie générale ou tonalité amputée des notes de l'accord associé le résultat étant copié à
différentes hauteurs d'octave dans une tessiture déterminée.
- une opération de composition de la mélodie, c'est à dire un assemblage de notes de la première famille et de la deuxième famille, en fonction de l'harmonie générale et de 1' emplacement de la position de chaque note (voir lexique), les notes placées sur le début du temps étant toujours des notes de la première famille sauf très rare exception o le chiffrage de l'accord est produit par la mélodie et non par l'accord lui- même), et deux notes de la deuxième famille n'étant pas autorisées à se succéder L' invention vise aussi un disque compact, un support d' information, un modem, un ordinateur et ses périphériques, une alarme, un jouet, un jeu électronique, un gadget électronique, une carte postale, une boîte à musique, un caméscope, un enregistreur d' images, un enregistreur de sons, une carte électronique musicale, un diffuseur de musique, un générateur de musique, un livre pédagogique, un support de données numériques pédagogique, une oeuvre d' art, un émetteur radio, un émetteur de télévision, un récepteur de télévision, un lecteur et un lecteur-enregistreur de cassettes audio, un lecteur et un lecteurenregistreur de cassettes vidéo, un téléphone, un répondeur téléphonique et un standard téléphonique, caractérisés en ce qu' ils comportent
un dispositif tel que succinctement exposé ci-dessus.
L' invention vise aussi: - un moyen de stockage d' informations lisible par un ordinateur ou un microprocesseur conservant des instructions d' un programme informatique caractérisé en ce qu 'il permet, localement ou à distance, la mise en oeuvre du
procédé de l' invention telle que succinctement exposée ci-dessus.
- un moyen de stockage d' informations amovible, partiellement ou totalement, et lisible par un ordinateur ou un microprocesseur conservant des instructions d' un programme informatique caractérisé en ce qu 'il permet, localement ou à distance, la mise en oeuvre du procédé de 1' invention telle que
succinctement exposée ci-dessus.
- un moyen de stockage d' informations obtenues par la mise en oeuvre du procédé selon la présente invention ou d' un dispositif selon la
présente invention.
Les caractéristiques préférentielles ou particulières, et les avantages de ce dispositif, de ce disque compact, de ce support d' information, de ce modem, de cet ordinateur et de ses périphériques, de cette alarme, de ce jouet, de ce jeu électronique, de ce gadget électronique, de cette carte postale, de cette boîte à musique, de ce caméscope, de cet enregistreur d' images, de cet enregistreur de sons, de cette carte électronique musicale, de ce diffuseur de musique, de ce générateur de musique, de ce livre pédagogique, de ce support de données numériques pédagogique, de cette oeuvre d' art, de cet émetteur radio, de cet émetteur de télévision, de ce récepteur de télévision, de ce lecteur et de ce lecteur-enregistreur de cassettes audio, de ce lecteur et de ce lecteur-enregistreur de cassettes vidéo, de ce téléphone, de ce répondeur téléphonique, de ce standard téléphonique et de ces moyens de stockage d' information étant identiques à ceux du procédé tel
que succinctement exposé ci-dessus, ces avantages ne sont pas rappelés ici.
D' autres avantages et caractéristiques de 1' invention ressortiront
de la description qui va suivre, faite en regard des dessins annexés dans
lesquels:
- la figure 1 représente un dispositif selon la présente invention.
- la figure 2 représente la visualisation graphique de la structure temporelle servant de support aux différentes étapes suivantes. Les concepts musicaux engendrés par l' invention ont parfois fait appel à une terminologie adaptée, aussi, pour faciliter le lecteur, un lexique des mots employés est
annexé aux présentes.
- les figures 3A à 3K représentent, sous forme d' organigrammes,
les différentes étapes de génération musicale.
- les figures 4A et 4B représentent la détermination des familles de note aux emplacements "e2T et "e4 ( décrits plus loin) en fonction de 1' éventuel
voisinage direct de la note concernée.
Dans le mode de réalisation décrit et représenté, les opérations successives de composition musicale sont les suivantes: A/Structure interne au temps (Fig.2-150) Une opération de définition du nombre maximum d' emplacements possibles à jouer par temps, ici 4 emplacements dénommés "e1", "e2", "e3" et "e4". B/Structure interne de la mesure (Fig.2-150,160) et (Fig. 3A-202) Une opération de définition du nombre de temps par mesure, ici 4 soit une mesure à 4/4, offrant 16 (4x4) positions de notes ou de silences
par mesure.
C/ Structure générale du morceau (Fig.3A-204) Un opération de définition des longueurs des moments (en nombre de mesures), du nombre de reprises. Ici I' introduction a une longueur de 2 mesures, le couplet de 8 mesures, le refrain de 8 mesures, chaque moment sera joué successivement 2 fois et le final (coda) sera la répétition du refrain, ces valeurs arbitraires pouvant dans d' autres modes d' applications être
différentes ou même aléatoires entre certaines limites.
D/ Instrumentation (Fig. 3A-208) Une opération de tirage aléatoire d' un orchestre, parmi un ensemble d' orchestres composés d' instruments spécifiques à un style de musique déterminé (variétés, classique...), accompagné des valeurs de réglages de chaque instrument (volume général, réverbération, échos, panoramique, enveloppe, brillance.
),..DTD: qui conditionne les opérations suivantes.
E/ Tempo ou vitesse d' exécution du jeu, (Fig. 3A-212) Une opération de génération aléatoire d' une valeur de vitesse d' exécution du jeu dont le résultat influe sur les opérations suivantes, la mélodie et 1' arrangement musical étant plus denses (plus de notes) si le tempo est lent,
et inversement.
F/ Tonalité (ou harmonie générale de base) (Fig.3A-214) Une opération de tirage aléatoire d' une valeur positive ou négative de transposition, la tonalité de base dont la valeur est '0', étant
arbitrairement Do majeur (ou son relatif mineur: La mineur).
G/Accords harmoniques (Fig.3B) Une opération de tirage aléatoire d' accords parmi des accords
disponibles, pour chaque mesure, suivant les contraintes des règles de 1' art.
Une opération de tirage aléatoire de suites d' accords préprogrammés destinées à chacun des deux moments fondamentaux: couplet puis refrain, le choix de 1' une ou 1' autre des opérations de tirage précédentes
étant lui-même aléatoire.
Le mode de réalisation décrit et représenté génère des musiques de style "chanson" ou "easy listening", aussi les accords disponibles sont limités volontairement aux accords: parfaits mineurs et majeurs, diminués, de septième de dominante, de onzième. L' harmonie (ici 1' accord) participe à la détermination du style de musique aussi 1' obtention d' un style latino-américain, par exemple, nécessite une bibliothèque d' accords de septième majeur, de quinte augmentée, de neuvième H/ Mélodie (Fig.3C à 3H) H1/cadence rythmique de la mélodie (Fig.3C) Une opération de génération aléatoire de trois cadences rythmiques de deux mesures chacune réparties sur 1' ensemble du morceau, déterminant les positions des notes à jouer et plus précisément les positions des débuts des note à jouer ("note-on"), les autres positions étant par voie de conséquence, des silences, des durées de note ou des fins de durée de note
(ou "notes-off" décrites plus loin dans "Durée des notes").
Le couplet reçoit les deux premières cadences répétées 2 fois, et
le refrain reçoit la troisième cadence répétée 4 fois.
L' opération de génération d' une cadence rythmique s' effectue en quatre étapes afin d' appliquer un coefficient de densité propre à chaque emplacement ("el" à "e4") à 1' intérieur du temps de la mesure. Les valeurs de ces coefficient déterminent, par voie de conséquence, la cadence rythmique
particulière d' un style de musique.
Par exemple, une densité égale à zéro, et appliquée à chacun des emplacements "e2" et "e4", a pour conséquence 1' obtention d' une mélodie composée uniquement de croches aux emplacements "el" et "e3". Par contre, une densité maximum appliquée aux 4 emplacements a pour conséquence 1' obtention d' une mélodie composée uniquement de double- croches aux emplacements "el", "e2, "e3" et "e4" ( cadence rythmique générale de la fugue). Le tirage des cadences rythmiques aléatoires de la mélodie, c'est à dire des "positions à jouer" aux "emplacement "el" à "e4" s' effectue par anticipation, ici par bonds de 4 en 4 positions: - dans un premier temps il faut traiter les positions aux emplacements "el" - dans un deuxième temps, les positions aux emplacements "e3"
- dans un troisième temps les autres emplacements "e2" et "e4".
Les positions ne sont donc pas traiter chronologiquement, excepté évidemment, lors du premier tirage (positions en "el"). Ce qui permet, pour les tirages suivants (positions en "e3", "e2" et "e4") de connaitre le voisinage éventuel précédent (passé) et suivant (futur), 'éventuel' étant donné que chacune des positions, précédente et suivante, peuvent être des emplacements
à ne pas jouer. Cette connaissance conditionne les décisions à prendre.
Dans le mode de réalisation décrit et représenté, les emplacements "1" et "e3" ont une densité moyenne, les emplacements "e2" et "e4" ont une densité très faible. Cette option de densité a pour conséquence 1' obtention d une cadence rythmique de style "chanson" ou "easy listening". La densité de la cadence rythmique est inversement proportionnelle à la vitesse d' exécution (tempo) du morceau, aussi, plus le morceau est rapide moins la densité est forte. H2/ Hauteurs de notes (Généralités) Une opération de tirage de hauteurs de note aux positions définies
par la cadence rythmique (positions de notes à jouer).
Une hauteur de note est conditionnée par cinq éléments principaux: - ' harmonie générale de base - ' accord associé à la même position du morceau
- son emplacement ("el" à "e4") dans le temps de sa propre mesure.
- ' intervalle qui la sépare de la hauteur de note précédente.
- son éventuel voisinage immédiat (présence d' une note à la position
précédente ou (et) à la position suivante.
Pour ces multiples raisons - un procédé d' anticipation est appliqué sur certains tirages des hauteurs de note de la mélodie. Les positions de notes à jouer sur 1' ensemble du morceau, définies par la cadence rythmique de la mélodie (ci-dessus), ne sont
pas traitées chronologiquement.
- une opération de génération de deux "familles de notes" est constituée: - une première famille de notes dites "notes de base "constituée par les notes composant 1' accord "associé à la position de la note à traiter et une famille de notes dites notes de passage constituée par les notes de la gamme de 1' harmonie générale de base (tonalité en cours) amputée ou non
des notes composant 1' accord associé à la position de la note à traiter.
Dans le mode de réalisation décrit et représenté, la famille des notes de passage est constituée par les notes de cette gamme est amputée des notes composant l'accord associé afin d'éviter les répétitions successives de
mêmes hauteurs de note (doublons).
Par exemple, dans la gamme de Do, les notes soulignées composent ' accord de Fa, et forment la famille des notes de base. Les autres notes forment la famille des notes de passage
la.s, do, rrn fa, sx' la,, do, rd, n, fa,...
Dans le mode de réalisation décrit et représenté, et sauf exceptions décrites ci-après, la mélodie est constituée par une altemrnance de notes de passage et de notes de base H3/Tirage des hauteurs de note de la mélodie (Fig.3D à 3G) Pour une meilleure compréhension du lecteur, il n'est pas répété, dans ce qui suit, qu'il s agit des hauteurs de note aux positions à jouer définies par la cadence rythmique de la mélodie et que les tirages sont aléatoires. Il n' y a évidemment pas anticipation lors du premier tirage de chacune des deux
opérations suivantes.
Une première opération (Fig.3D) d' anticipation de tirage des hauteurs de note dans la famille des 'notes de base ", o seules les positions
placées en début de temps ("el"), sont traitées (positions 1, 5, 9, 13, 17, etc...).
Une seconde opération (Fig.3E) d' anticipation de tirage des hauteurs de note, dans la famille des "notes de passage ", o seules les positions placées à "mi-temps" ("e3"), sont traitées (positions 3, 7, 11, 15, 19, etc...). - une troisième opération (Fig.3F) de tirage de hauteurs de note aux emplacements "e2" (positions 2,6,10,14,18, etc...). Ce tirage s' effectue dans 1' une ou 1' autre famille selon le voisinage éventuel (note ou silence) précédent en "el" et (ou) suivant en "e3" (Fig. 4A). Selon le cas, ce tirage peut provoquer un changement de famille de la note suivante en "e3" afin de respecter 1' alternance ici imposée: note de base /note de passage (Fig. 4A). - une quatrième opération (Fig.3G) de tirage de hauteurs de note aux emplacements "e4" (positions 4,8,12,16,20, etc...). Ce tirage s' effectue dans 1' une ou 1' autre famille selon le voisinage éventuel (note ou silence) précédent en "e3" et (ou) suivant en "el" (Fig. 4A). Selon le cas, ce tirage peut provoquer un changement de famille de la note précédente en 'e3" afin de respecter 1' alternance imposée par le mode d'application décrit et représenté
note de base /note de passage (Fig. 4B).
Exceptions à 1' alternance note base/passage: - la dernière note d 'une phrase musicale est tirée dans la famille des notes de base quelque soit sont emplacement ("el" à "e4") dans le temps de la mesure en cours (Fig. 3H), ici une note de fin de phrase est considérée comme telle si elle est suivie par un minimum de 3 positions de silences (sans
note).
- la note en "e4" est tirée dans la famille des notes de base dans
le cas o il y a un changement d' accord à la position suivante en "el".
H4/ Intervalles entre les notes qui se suivent Pour chacune des quatre opérations précédentes, et plus précisément pour chacun des tirages de hauteur de note une opération de comparaison de hauteur avec la note précédente ( et non précédemment tirée) est effectuée. Si I' intervalle entre les deux notes comparées est plus grand que I' intervalle maximum autorisé (ex: 5 demi-tons), un nouvelle opération de tirage de hauteur de note à la position en cours est effectuée dans la même famille de
notes.
H5/ Vélocités des notes de la mélodie (Fig.3H) Une opération de génération de vélocités des notes de la mélodie en fonction de leur emplacement dans le temps et de leur position dans le morceau. H6/ Longueurs des notes ou durée des notes de la mélodie (Fig.3H) Une opération de génération aléatoire de positions "note-off" déterminant, pour chaque position, la fin de la longueur de la note précédente, la plus petite longueur étant ici la double-croche (une seule position du morceau). I Arrangementmusical Une opération de génération aléatoire de deux cadences rythmiques des notes d' arpèges (Fig.31-370 à 378), longues d' une mesure chacune. La première copiée sur 1' ensemble du couplet, la seconde copiée sur
r' ensemble du refrain.
Une opération de génération des hauteurs des notes d' arpèges (Fig.31- 380 à 390), tirées aléatoirement parmi les notes de la famille de base avec un filtre de vérification d' intervalle entre chaque note (retirage si 1'
intervalle est plus grand que 1' intervalle maximum autorisé.
Une opération de génération aléatoire des vélocités (volume) des
notes d' arpèges (Fig.31-386).
Une opération de génération de longueur (durée) des notes d'
arpèges (Fig.31-387).
Une opération de génération (Fig.3J-408) de deux cadences rythmiques pour le jeu des accords tirés précédemment (paragraphe G) réparties 1' une sur le couplet, 1' autre sur le refrain. Cette opération est dépendante de 1' opération de génération aléatoire des notes d' arpèges: les
accords sont joués quand les arpèges ne jouent pas.
Une opération de génération aléatoire des vélocités des accords
rythmiques (Fig 3J-410).
Une opération de génération aléatoire de renversements d'
accord (Fig 3J-411).
J/Jeu du morceau (Fig.3K).
Une opération d' envoi vers le synthétiseur de toutes les valeurs de réglages et de jeu des différents instruments, définies arbitrairement ou
tirées d' une façon aléatoire précédemment (Paragraphes A à 1).
Chacune des opérations exposées ci-dessus est mise en oeuvre
dans le mode de réalisation décrit et représenté en regard des figures 1 à 4B.
Le système "MIDI" (Musical Instrument Digital Interface ou "interface d' instruments musicaux numériques") permet aux instruments dotés de cette interface de communiquer entre eux grâce à des cables de communication (ordinateurs, synthétiseurs, et autres instruments de musique numériques). Tous les fabricants de synthétiseurs et d' instruments de musique
numérique ont adopté cette norme devenue, jusqu'à ce jour, universelle.
Dans le mode de réalisation décrit et représenté, les valeurs des différents ordres de jeu de notes, de paramètres de configurations d' instrumentation et plus généralement de configuration d' un synthétiseur polyphonique sont issues du protocole General Midi., ces paramètres suffisent pour produire une musique avec plusieurs instruments: on dispose, en Midi, de 16 canaux polyphoniques. Par exemple, le synthétiseur G800 de marque Roland,
permet d' entendre un maximum de 64 notes jouées simultanément.
Cependant, la norme Midi n' est qu'un intermédiaire entre le générateur de musique et 1' instrument polyphonique. Dans le cas o un circuit spécifique serait mis en oeuvre, circuit dans lequel le générateur de musique fait partie du même circuit électronique que 1' instrument numérique
polyphonique, le respect de la norme Midi ne serait pas indispensable.
En figure 1 sont représentés, reliés entre eux par un bus de données et d' adresses 101, les composants d' un ordinateur:
- une horloge 102 qui cadence le fonctionnement du dispositif.
- un port entrée/sortie 103 qui permet au dispositif de
communiquer avec des circuits externes.
- une mémoire vive 104, dans laquelle sont conservées des données
intermédiaires de traitement, des variables et des résultats de traitements.
-une mémoire morte 105, dans laquelle est conservé le
programme de fonctionnement du dispositif.
- un processeur 106 qui est adapté à faire fonctionner le dispositif et à organiser les flux sur le bus 101, pour mettre en oeuvre le programme conservé dans la mémoire 105. - un clavier alpha-numérique 107 qui permet à 1' utilisateur de choisir un mode de fonctionnement du dispositif, et un afficheur 108 qui permet à 1' utilisateur de dialoguer avec le dispositif. - et indépendamment du bus 101 - un synthétiseur musical polyphonique 109, relié au port d'
entrée/sortie 103 par 1' intermédiaire d' une interface MIDI 113.
- un amplificateur stéréophonique 111, relié à la sortie audio du synthétiseur 109, et - deux haut-parleurs 110 reliés à la sortie stéréophonique de 1'
amplificateur 111.
Le synthétiseur 109 dispose d' une interface Midi lui permettant de recevoir et de comprendre les codes General Midi fournis par le processeur
106, par 1' intermédiaire de 1' interface Midi du système 113.
A titre d' exemple, le synthétiseur polyphonique 109, est le modèle E70 de marque Roland. Il dispose d' une amplification interne d' une puissance de 90 Watts avec deux haut-parleurs pour les fréquences moyennes et aigues, et un haut-parleur "boomer" pour les fréquences basses. Il dispose
également d' une interface Midi.
Dans le mode de réalisation décrit et représenté tous les tirages aléatoires effectués par 1' unité centrale 106 portent sur des nombres entiers positifs ou négatifs et qu'un tirage dans un intervalle borné par deux valeurs
peut donner 1' une de ces deux valeurs.
- Au cours d' une opération 200, le synthétiseur est initialisé et commuté en mode General Midi par I 'envoi de codes spécifiques Midi, Il devient de ce fait un expandeur Midi 'esclave" prêt à lire et à exécuter des ordres. - Au cours des opérations 202 et 204, I' unité centrale 106 lit les valeurs des constantes, correspondant à la structure du morceau à générer, et stockées dans la mémoire morte (ROM) 105, puis les transfère dans la mémoire
vive (RAM) 104.
Pour définir la structure interne d' un temps (Fig.2-150)), la valeur 4 est donnée pour le nombre maximum d'emplacement possibles à jouer par temps, 4 emplacements dénommés "el", "e2"', "e3" et "e4" (terminologie propre à 1' invention). Chaque temps de tout le morceau compte 4 emplacements identiques. D' autres modes d' applications peuvent employer une valeur différente ou même plusieurs valeurs correspondant à des divisions binaires ou ternaires du temps. Exemple, pour une division ternaire du temps: 3 emplacements par temps, soit 3 croches en triolet dans des mesures à 2/4, 414,6/4... ou 3 noires en triolet dans des mesures 2/2,3/2... Ce qui donne alors seulement 3 emplacements "el", "e2" et "e3" par temps. Le nombre de ces
emplacements conditionne certaines des opérations suivantes.
- Toujours au cours de 1' opération 202, r' unité centrale 106 lit également la valeur de constante 4, correspondant à la structure interne de la
mesure (Fig.2-150,160). Cette valeur définit le nombre de temps par mesure.
Ainsi, la structure générale du morceau sera composée de mesures à 4 temps (4/4), o chaque temps pourra contenir un maximum de 4 double- croches, offrant 16 (4x4) positions de notes, de durée de note ou de
silences par mesure.
Ce choix de mesure simple est décidé arbitrairement pour faciliter la
compréhension du lecteur.
- Au cours de 1' opération 204, I' unité centrale 106 lit des valeurs de constantes correspondant à la structure générale du morceau (Fig.3A-204) et plus précisément aux longueurs, en mesures, des "moments". Couplet et
refrain reçoivent chacun une valeur de longueur en mesures égale à 8.
Couplet et refrain représentent donc un total de 16 mesures de 4 temps
contenant chacun 4 emplacements.
Soit un total d' unités de temps ou "positions" de 16 x 4 x 4 = 256 positions Sont lus également les valeurs correspondant au nombres de reprises des "moments" pendant la phase de jeu. Lors de la phase de jeu, I' introduction sera la lecture et le jeu des deux premières mesures du couplet jouées 2 fois, les 'couplet et refrain" seront joués chacun 2 fois et le final (coda) sera la répétition du refrain, ces valeurs arbitraires pouvant, dans d' autres modes d' applications, être différentes ou même, entre des limites imposées, aléatoires. - Au cours des opérations 202 et 204, et à la suite de chacune des lectures des constantes stockées dans la mémoire morte (ROM) 105, I' unité centrale 106 transfère ces valeurs de structure dans la mémoire vive (RAM) 104. - Au cours d' une opération 206,1 ' unité centrale 106 effectue une réservation de tableaux de variables associées (dans le temps) et d' allocation de tableaux de chiffres entiers, chaque tableau comptant 256 entrées, correspondant aux 256 positions du morceau (J= 1 à 256). Les valeurs éventuellement conservées par chaque tableau sont mises à zéro (pour le cas
o le programme est mis en boucle afin de générer des musiques continues).
Les tableaux principaux ainsi réservés, alloués et initialisés sont:Fig. 2-170) - le tableau des accords harmoniques, - le tableau de la cadence rythmique de la mélodie, - le tableau de la hauteur des notes de la mélodie, - le tableau de la longueur (durée) des notes de la mélodie, - le tableau des vélocités des notes de la mélodie, - le tableau de la cadence rythmique des notes des arpèges, - le tableau de la hauteur des notes des arpèges, - le tableau de la vélocité des notes des arpèges, - le tableau de la cadence rythmique des accords rythmiques,
- le tableau de la vélocité des accords rythmiques.
Puis au cours d' une opération 208,1 ' unité centrale 106 effectue un tirage aléatoire d' orchestre, parmi un ensemble d' orchestres composés d' instruments spécifiques à un style de musique déterminé (variétés, classique...), Cette valeur d' orchestre étant accompagnée des valeurs correspondant: - au type d'instrument (ou de son) - aux réglages de chacun de ces instrument (volume général, réverbération, échos, panoramique, enveloppe, brillance...),
qui conditionne les opérations suivantes.
Ces valeurs sont mises en mémoire dans le registre
"instrumentation" de la mémoire vive 104.
-Ensuite au cours d' une opération 212, I' unité centrale 106 effectue le tirage aléatoire du tempo du morceau à générer, sous la forme d' une valeur d' horloge correspondant à la durée d' une unité de temps ("position"), c'est à dire, en longueur de note, d' une double-croche exprimée en 1/200 ème de seconde. Cette valeur est tirée au hasard entre 17 et 37. Par exemple la valeur 25 correspond à une durée de noire de 4 x 25/200ème seconde= 1/2 seconde, soit un tempo de 120 à la noire. Cette valeur est mise en mémoire dans le
registre "tempo" de la mémoire vive 104.
Le résultat de cette opération influe sur les opérations suivantes, la mélodie et 1' arrangement musical étant plus denses (plus de notes) si le tempo
est lent, et inversement.
Puis au cours d' une opération 214, r' unité centrale 106 effectue un tirage aléatoire entre -5 et +5. Cette valeur est mise en mémoire dans le
registre "transposition" de la mémoire vive 104.
La transposition est une valeur qui définie la tonalité (ou harmonie de base) du morceau, elle décale la mélodie et son accompagnement de un ou plusieurs demi-tons, vers le haut ou vers le bas, par rapport à la tonalité
première de valeur zéro et conservée en mémoire morte.
La tonalité de base de valeur '0', étant arbitrairement Do majeur
(ou son relatif mineur: La mineur).
Au cours d' une opération 220, I' unité centrale effectue un tirage binaire et, au cours d' un test 222 détermine si la valeur tirée est égale à "1" ou non. Lorsque le résultat du test 222 est négatif, le tirage d' une des suites préprogrammées de 8 accords (1 par mesure) est effectué en mémoire morte , opérations 236 à 242. Si le résultat du test 222 est positif, le tirage des accords est effectué, un par un, aléatoirement pour chaque mesure, opérations
224 à 234.
Au cours de 1' opération 236, I' unité centrale effectue le tirage aléatoire de deux chiffres entre '1' et le 'nombre total' de suites préprogrammées d' accords contenues dans le registre "accords" de la mémoire morte 105. Chaque suite d' accords comporte huit numéros d' accord, représentés chacun par un nombre compris entre 0 et 11 (échelle chromatique, demi-ton par demi-ton, de do à si),
alternant avec huit valeurs de mode (Majeur=0, mineur=1).
Par exemple, la suite de 8 accords et de 8 modes suivante:
9, -1, 4, -1, 9, -1, 4, -1, 7, 0,7, 0, 0,0, 0, 0
correspond au tableau ci-dessous Accords Lam Mim Lam Mim Sol Sol Do Do Valeurs 9 4 9 4 7 7 0 0 Maj/min -1 -1 -1 -1 0 0 0 0 Tableau dans lequel, à la ligne "Maj/min", chaque accord majeur
est représentés par un zéro et chaque accord mineur par '-1'.
On verra plus loin, lors de l'opération 411, qu'à chaque suite d' accords, est associé un tableau de renversements d' accord dont les valeurs
sont 1, 2et3.
Au cours d' une opération 238, ces différentes valeurs sont écrites et réparties dans le tableau des accords aux positions correspondant à la
longueur du couplet ( positions 1 à 128).
Au cours d' une opération 240, une procédure identique à 1'
opération 236 est effectuée mais cette fois-ci pour le refrain.
Au cours d' une opération 242, ces différentes valeurs sont écrites et réparties dans le tableau des accords aux positions correspondant à la
longueur du refrain ( positions 129 à 256).
Lorsque le résultat du test 222 est positif,l' unité centrale 106 procède à un tirage aléatoire d' un seul accord préprogrammé en mémoire morte 105, puis au cours de 1' opération 228 et à partir de la position 17 (J=17) compare 1' accord tiré avec 1' accord de la mesure précédente (J=J-16). Selon les règles de I' art (tons voisins, relatifs mineurs, accords de septième de dominante...), I' accord comparé est accepté ou non. Si I' accord est refusé, au cours d' une opération 226, il est procédé à un nouveau tirage d' accord seul pour la même position 'J' et ce jusqu'à ce que 1' accord soit accepté. Ensuite au cours de 1' opération 230, la valeur de 1' accord est copiée ainsi que ses valeurs de mode et de renversements, en mémoire vive dans le tableau des accords, sur les 16
positions de la mesure en cours.
Chaque mesure est ainsi traitée par bonds de 16 positions effectués par 1' opération 234. Le test 232 vérifie si la position de 'J' n' est pas la dernière position du morceau (J=(256-16)+1), c'est à dire la première position
de la dernière mesure.
L' opération 230 d' une part, et les opérations 238 et 242 d' autre part permettent dans la suite du déroulement de 1' organigramme de connaître 1'
accord en cours à chacune des 256 positions du morceau.
D' une façon générale, on peut schématiser ces d' opérations concernant les accords du morceau à générer: Une opération de tirage aléatoire de suites d' accords préprogrammés destinées à chacun des deux moments fondamentaux: couplet puis refrain, Une opération de tirage aléatoire d' accords parmi des accords disponibles, pour chaque mesure, suivant les contraintes des règles de 1' art., le choix de 1' une ou 1' autre des deux opérations précédentes
étant lui-même aléatoire.
Il faut préciser ici que le mode de réalisation décrit et représenté génère des musiques de style "chanson" ou "easy listening", aussi les accords disponibles sont limités volontairement aux accords: parfaits mineurs et majeurs, diminués, de septième de dominante, de onzième. L' harmonie (accord) participe à la détermination du style de musique. Ainsi, I' obtention d' un style "latino-américain", par exemple, nécessite une bibliothèque d' accords
de septième majeur, de quinte augmentée, de neuvième...
La figure 3C regroupe les opérations de génération aléatoire d' une des trois cadences rythmiques de deux mesures chacune réparties sur 1' ensemble du morceau, déterminant les positions des notes à jouer de la mélodie et plus précisément les positions des débuts des note à jouer ("note- on") de la mélodie, les autres positions étant par voie de conséquence, des silences, des durées de note ou des fins de durée de note (ou "notes-off"
décrites plus loin dans "Durée des notes").
Exemple d' une cadence rythmique de deux mesures à 4/4, soit de 32 positions: mesures: 1 2 temps: 1 2 3 4 1 2 3 4 emplacements: 1234 1234 1234 1234 1234 1234 1234 1234 positions àjouer: 1000 1010 0000 1000 1000 0000 1110 0000 La ligne des positions à jouer représentent la cadence rythmique, le nombre '1' indiquant la position qui recevra plus tard une hauteur de note et le nombre '0' indiquant les positions qui recevront des silences, ou, comme
nous le verrons plus loin, des durées (ou longueurs) de note, et des "note-off".
Le couplet reçoit les deux premières cadences répétées 2 fois, et
le refrain reçoit la troisième cadence répétée 4 fois.
L' opération de génération d' une cadence rythmique s' effectue en quatre étapes afin d' appliquer un coefficient de densité propre à chaque emplacement ("el" à "e4") à 1' intérieur du temps de la mesure. Les valeurs de ces coefficient déterminent, par voie de conséquence, la cadence rythmique
* particulière d' un style de musique donné.
Par exemple, une densité égale à zéro, et appliquée à chacun des emplacements "e2" et "e4", a pour conséquence 1' obtention d' une mélodie composée uniquement de croches aux emplacements "el" et "e3". Par contre, une densité maximum appliquée aux 4 emplacements a pour conséquence 1' obtention d' une mélodie composée uniquement de double- croches aux emplacements "el", "e2, "e3" et "e4" ( cadence rythmique générale de la fugue). Le tirage des cadences rythmiques aléatoires de la mélodie, c'est à dire le tirage des "positions à jouer" dans le temps (universel) aux "emplacements "el" à "e4" s' effectue par anticipation, ici par bonds de 4 en 4 positions: - dans un premier temps il faut traiter les positions aux emplacements "el positions 1, 5, 9, 13.... jusqu'à 253 - dans un deuxième temps, les positions aux emplacements "e3" positions 3, 7, 11, 15....jusqu'à 255
- ensuite indifféremment les autres emplacements "e2" et "e4".
positions 2, 6, 10, 14.... jisqu'à 254 positions 4, 8, 12,16.... jusqu'à 256 Les positions ne sont donc pas traiter chronologiquement, excepté évidemment, lors du premier traitement (positions en "el"). Ce qui permet, pour les tirages suivants (positions en "e3", "e2" et "e4") de connaitre le voisinage précédent (passé) et suivant (futur). Cette connaissance du passé et du futur de ces positions, conditionne les décisions à prendre pour les
différents traitements les concernant.
Exemple:
Dans le mode d'application présent, I' existence des note aux emplacements "e2" et "e4" est conditionnée par la présence d' une note, soit à la position précédente, soit à la position suivante. En d'autres termes, si cette position n'a aucun voisinage immédiat, ni avant, ni après, elle ne peut pas être une position à jouer et sera une position de silence ou de durée de note ou de
note-off.
Dans le mode de réalisation décrit et représenté, les différentes cadences ont une longueur de deux mesures, donc il y a huit "emplacement
("el" à "e4") possibles, de notes à jouer.
- les emplacements "1" de la première partie du couplet ont une densité permettant un nombre minimum de 2 notes pour deux mesures et un nombre maximum de 6 notes, pour deux mesures, - les emplacements "e3" de le première partie du couplet ont une densité permettant un nombre minimum de 5 notes pour deux mesures et un nombre maximum de 6 notes, pour deux mesures, - les emplacements "e2" et "e4" de la première partie du couplet ont une densité très faible: I chance sur 12 d' avoir une note à ces emplacements. - les emplacements "1" de la deuxième partie du couplet ont une densité permettant un nombre minimum de 5 notes pour deux mesures et un nombre maximum de 6 notes pour deux mesures, - les emplacements "e3" de le deuxième partie du couplet ont une densité permettant un nombre minimum de 4 notes pour deux mesures et un nombre maximum de 6 notes pour deux mesures, - les emplacements "e2" et "e4" de la deuxième partie du couplet ont une
densité très faible: I chance sur 12 d' avoir une note à ces emplacements.
- les emplacements "1" du refrain (entier) ont une densité permettant un nombre minimum de 6 notes pour deux mesures et un nombre maximum de 7 notes pour deux mesures, - les emplacements "e3" du refrain ont une densité permettant un nombre minimum de 5 notes pour deux mesures et un nombre maximum de 6 notes pour deux mesures, - les emplacements "e2" et "e4" du refrain ont une densité très
faible: I chance sur 14 d' avoir une note à ces emplacements.
Cette option de densité a pour conséquence 1' obtention d' une cadence rythmique de style "chanson" ou "easy listening". La densité de la cadence rythmique est inversement proportionnelle à la vitesse d' exécution (tempo) du
morceau, aussi, plus le morceau est rapide moins la densité est forte.
Si le test 278 est positif, au cours d' une opération 250 un tirage binaire est effectué. Si le résultat du tirage est positif, les cadences rythmiques
de la mélodie sont générées selon le mode aléatoire.
Au cours d' une opération 254, est effectué le tirage de la densité pour chaque emplacement "el à ue4" d' une des trois cadences de deux mesures à générer (deux pour le couplet, une seule pour le refrain). Le compteur 'J' des positions est initialisé à la première position (J=1) lors de 1' opération 256, afin de traiter dans un premier temps les positions aux
emplacements "el".
Ensuite, au cours d' une opération 258, est effectué un tirage binaire ('0' ou "1') afin de déterminer si cette position 'J' doit recevoir une note ou non. Comme il a été dit plus haut, selon 1' emplacement dans le temps (ici "el") de la position à traiter, les chances d' obtenir un résultat positif sont plus ou moins grandes. La résultat obtenu ('0' ou '1') est inscrit dans le tableau des cadences rythmiques de la mélodie, à la position J. Si le résultat du test 260 est négatif, c'est à dire qu' il reste des positions aux emplacements "el" dans la cadence de deux mesures en cours, J est
incrémenté de la valeur '4' pour "sauter" à la position "el" suivante.
Si le résultat du test 260 est positif, le test 266 vérifie si toutes les positions de tous les emplacements ont été traité. Si ce test 266 est négatif, une opération 264 procède à 1' initialisation de la position J en fonction du nouvel emplacement à traiter. Pour traiter les emplacements "el ", 'J' était initialisé à 1, et pour traiter - les emplacements "e3": I' initialisation est: J=3 - les emplacements "e2": I' initialisation est J=2 - les emplacements "e4": I' initialisation est: J=4 Ainsi, la boucle des opérations 254, 256, 258, 260,266 s' effectue
tant que le test 266 est négatif.
Ce même processus est employé pour chacune des 3 cadences
de deux mesures (deux pour le couplet, une pour le refrain).
Si le résultat du test 252 est négatif, une opération 268 procède à un tirage aléatoire d' une des cadences de deux mesures préprogrammées en
mémoire morte 105.
Ce même processus est employé pour chacune des 3 cadences
de deux mesures (deux pour le couplet, une pour le refrain).
Si le résultat du test 266 est positif une opération 269 effectue la copie des 3 cadences rythmiques obtenues sur 1' ensemble du morceau dans le tableau des cadences rythmiques de la mélodie: la première cadence de deux mesures (soit 32 positions) est copiée deux fois sur les quatre premières mesures du morceau. A ce stade, la moitié du
couplet est traitée soit 64 positions.
la deuxième cadence de deux mesures (soit 32 positions) est reproduite deux fois sur les quatre mesures suivantes. A ce stade, la totalité du
couplet est traitée soit 128 positions.
la troisième et dernière cadence de deux mesures (soit 32 positions) est reproduite 4 fois sur les huit mesures suivantes. A ce stade, la
totalité du couplet et du refrain est traitée soit 256 positions.
Ensuite au cours des opérations 270 à 342, il est procédé au
tirage des hauteurs de note.
aux positions définies par la cadence rythmique (positions de notes à jouer).
Une hauteur de note est conditionnée par cinq éléments principaux: - I' harmonie générale de base - I' accord associé à la même position du morceau - son emplacement ("el" à "e4") dans le temps de sa propre mesure. - I' intervalle qui la sépare de la hauteur de note précédente, et
dans de la note suivante.
- son éventuel voisinage immédiat (présence d' une note à la
position précédente ou (et) suivante.
Aussi, comme il a été procédé lors du tirage de la cadence rythmique de la mélodie,le tirage des hauteurs de note de la mélodie s'effectue, en partie, par anticipation. Les positions de notes à jouer sur 1' ensemble du morceau, définies par la cadence rythmique de la mélodie (ci- dessus), ne sont
pas traitées chronologiquement.
- une opération de génération de deux "familles de notes" est constituée: - une première famille de notes dites "notes de base "constituée par les notes composant l' accord "associé à la "position" de la note à traiter et - une famille de notes dites "notes de passage "constituée par les notes de la gamme de 1' harmonie générale de base (tonalité en cours) amputée ou non des notes composant 1' accord associé à la position de la note
à traiter.
Dans le mode de réalisation décrit et représenté, la famille des notes de passage est constituée par les notes de cette gamme est amputée des notes composant l'accord associé afin d'éviter les répétitions successives
de mêmes hauteurs de note (doublons).
Par exemple, dans la gamme de Do, les notes soulignées composent 1' accord de Fa, et forment la famille des notes de base. Les autres notes forment la famille des notes de passage
la si, dQ, ré, mi, fa, sol, la, si, do, ré, mi,,fa,...
Dans le mode d'application décrit et représenté, et sauf exceptions décrites ci-
après, la mélodie est constituée par une alternance de notes de passage et de notes de base H31 Tirage des hauteurs de note de la mélodie (Fig. 3D à 3G) Pour une meilleure compréhension du lecteur, il n' est pas répété, dans ce qui suit, qu' il s' agit des hauteurs de note aux positions à jouer définies par la cadence rythmique de la mélodie et que les tirages sont aléatoires. Il n' y a évidemment pas anticipation lors du premier tirage de
chacune des deux opérations suivantes.
Une première opération (Fig.3D) d' anticipation de tirage des hauteurs de note dans la famille des "notes de base ", o seules les positions
placées en début de temps ("el"), sont traitées (positions 1, 5, 9, 13, 17, etc...).
Une seconde opération (Fig.3E) d' anticipation de tirage des hauteurs de note, dans la famille des "notes de passage ", o seules les positions placées à
"mi-temps" ("e3"), sont traitées (positions 3, 7, 11, 15,19, etc...).
- une troisième opération (Fig.3F) de tirage de hauteurs de note aux emplacements "e2" (positions 2,6,10,14,18, etc...). Ce tirage s' effectue dans 1' une ou 1' autre famille selon le voisinage éventuel (note ou silence) précédent en "el" et (ou) suivant en "e3" (Fig. 4A). Selon le cas, ce tirage peut provoquer un changement de famille de la note suivante en "e3" afin de respecter!' alternance ici imposée: note de base/note de passage (Fig. 4A). - une quatrième opération (Fig.3G) de tirage de hauteurs de note aux emplacements "e4" (positions 4,8,12, 16,20, etc...). Ce tirage s' effectue dans 1' une ou 1' autre famille selon le voisinageéventuel (note ou silence) précédent en "e3" et (ou) suivant en "el" (Fig. 4A). Selon le cas, ce tirage peut provoquer un changement de famille de la note précédente en "e3" afin de respecter une alternance note de base/note de passage ici imposée (Fig.
4B).
Exceptions à 1' alternance note base/passage - la dernière note d' une phrase musicale est tirée dans la famille des notes de base quelque soit sont emplacement ("el" à "e4") dans le temps de la mesure en cours (Fig. 3H), ici une note de fin de phrase est considérée comme telle si elle est suivie par un minimum de 3 positions de silences (sans note). - la note en "e4" est tirée dans la famille des notes de base dans
le cas o il y a un changement d' accord à la position suivante en "el".
-Pour certains styles (ex: variétés américaines, jazz), on accepte une note de passage représentant la seconde (note de la la mélodie ré, avec en accompagnement, un accord parfait de Do Majeur) à l'emplacement "el" (même si l'accord est un accord parfait de Do majeur), alors que dans le mode de réalisation décrit et représenté (style chanson), en "el" sont
acceptées uniquement les notes de base.
Les opérations et tests de la fidure 3D intéressent le tirage des notes à jouer aux emplacements "el", ainsi comme précédemment dans le tirage des cadences rythmiques, le traitement des positions concernées
s'effectue par bonds de 4 positions (positions 1, puis 5, puis 9...).
Au cours d'une opération 270, I'indicateur de position 'J' est initialisé sur la position '1', puis lors du test 272, I'unité centrale 106 vérifie, dans le tableau des cadences rytmiques de la mélodie, si la position 'J' correspond à
une note à jouer.
Si le test 272 est positif, aprés avoir lu l'accord en cours (à cette même position J), I"unité centrale 106 procède au tirage aléatoire d'une des
hauteurs de note de la famille des notes de base.
Il est rappelé que les positions aux emplacements "e1" reçoivent uniquement des notes de la famille de base sauf trés rare exception déja décrite. Lors d'un test 276, et évidemment à partir de la deuxième position à traiter, I'unité centrale 106 vérifie si l'emplacement précédent ("el") est une position de note à jouer. Si c'est lecas, un calcul de l'intervalle séparant les deux notes est effectué. Si cet intervalle (en demi-tons) est trop grand, I'unité centrale procède à un nouveau tirage en 274 pour la même position J. La grandeur d'intervalle maximum autorisé entre les notes des
emplacements "el" a ici une valeur de 7 demi-tons.
Si le test 276 est positif, la hauteur de note est placé dans le tableau des hauteurs de note à la position J. Le test 278 vérifie ensuite si 'J' est le dernier emplacement "el" à traiter. Si ce n'est pas le cas, la variable 'J', correspondant à la position du morceau, est incrémentée de 4 et les mêmes opérations 272 à 278
sont effectuées pour la nouvelle position.
Si le test 272 est négatif, (il n'y aura pas de note à la position 'J'), J' est incrémenté de 4 (position "el" suivante) et les mêmes opérations 272 à
278 sont effectuées pour la nouvelle position.
Les opérations et tests de la fidure 3E intéressent le tirage des notes à jouer aux emplacements "e3", ainsi comme précédemment dans le tirage aux emplacements "el", le traitement des positions concernées
s'effectue par bonds de 4 positions (positions 3, puis 7, puis 11...).
Au cours d'une opération 270 bis, I'indicateur de position 'J' est initialisé sur la position '3', puis lors du test 272 bis, l'unité centrale 106 vérifie, dans le tableau des cadences rytmiques de la mélodie, si la position 'J'
correspond à une note à jouer.
Si le test 272 bis est positif, après avoir lu l'accord en cours (à cette même position J) et la gamme de l'harmonie de base (tonalité) pour constitué la famille des notes de passage décrite précédemment, l"unité centrale 106 procède au tirage aléatoire d'une des hauteurs de note de la famille des notes de passage Les positions aux emplacements "e3" reçoivent des notes de la famille de passage, étant donné la très faible densité des notes de passage
"e2" et "e4" dans ce mode de réalisation ( dans le style chanson).
Ces notes en "e3" seront éventuellement corrigées pus tard, lors des tirages concernant les positions aux emplacements "e2" et "e4" (Fig.4A et 4B). Pour d'autres styles de musique, comme la fugue par exemple, les densité des quatre emplacements est très forte, ce qui a pour effet de générer
une note à jouer par emplacement ("e1" à "e4"), c'est à dire quatre double-
croches par temps pour une mesure à 4/4. Dans ce cas, pour respecter l'alternance imposée dans le mode d'application décrit et représenté (note de base puis note de passage), le tirage des hauteurs de note aux emplacements 'e3" serait effectué dans la famille des notes de base: 'e1"=note de base, "e2n=note de passage - "e3"=note de base, "e4"=note de passage Dans le mode d'application décrit et représenté, (o les notes, aux emplacements "e2" et "e4" du temps, sont très rares compte tenue de la densité choisie), la famille des notes de passage est choisie pour les notes à jouer aux emplacements "e3" car le plus souvent le résultat des tirages est le suivant pour chaque temps: -"el"=note de base, "e2"=silence, "e3"=note de passage "e4"=silence Ainsi de suite... Il y a bien alternance des notes de base et des
notes de passage imposée par le mode d'application décrit et représenté.
Lors d'un test 276 bis, I'unité centrale 106 cherche la position à jouer précédente ("el" ou "e3") et la hauteur de note à cette position. Un calcul de l'intervalle séparant les deux notes est effectué. Si cet intervalle est trop grand, I'unité centralel06 procède à un nouveau tirage en 274 bis pour la même position J. La grandeur d'intervalle maximum autorisée entre les notes des
emplacements "e3" et leur note précédente a ici une valeur de 5 demitons.
Si le test 276 bis est positif, la hauteur de note est placé dans le tableau des hauteurs de note à la position J. Le test 278 bis vérifie ensuite si 'J' est le dernier emplacement "e3" à traiter. Si ce n'est pas le cas, la variable 'J', correspondant à la position du morceau, est incrémentée de 4 et les mêmes
opérations 272 bis à 278 bis sont effectuées pour la nouvelle position.
Si le test 272 bis est négatif, (il n'y aura pas de note à la position
'J'),
J' est incrémenté de 4 (position "el" suivante) et les mêmes opérations 272 bis
à 278 bis sont effectuées à la nouvelle position.
Les opérations de la figure 3F intéresse le tirage des notes à jouer aux emplacements "e2". Comme précédemment, dans le tirage aux emplacements "el" puis "e3", le traitement des positions concernées s'effectue par bonds de 4
positions (positions 2, puis 6, puis 10...).
Au cours d'une opération 310, I'indicateur de position 'J' est initialisé sur la position '2', puis lors du test 312, I'unité centrale 106 vérifie, dans le tableau des cadences rytmiques de la mélodie, si la position 'J'
correspond à une note à jouer.
Si le test 312 est positif, au cours d'une opération 314, I'unité centrale lit, dans le tableau des accords à la position 'J', I'accord en cours et la gamme de l'harmonie de base (tonalité). L"unité centrale 106 procède ensuite au tirage aléatoire d'une des hauteurs de note de la famille des notes de passage Les positions aux emplacements "e2" reçoivent toujours des notes de la famille de passage, sauf si: -elles sont isolées, c'est à dire sans note immédiatement devant
(passé) et sans note immédiatement derrière (futur).
- il n'y a pas pas de note à jouer et placée à la position suivante (futur) en "e3" Dans ces cas, les emplacements "e2" reçoivent des notes de base
On constate encore ici, l'intérêt du procédé de tirage par anticipation.
La présence d'une note à jouer en "e2" implique la correction de la note suivante et immédiatement voisine en "e3" (Fig.4A). L'unité centrale 106 cherche la position à jouer précédente ("el" ou "e3") et la hauteur de note à cette position. Un calcul de l'intervalle séparant la notes précédente et la note en cours de tirage est effectué. Si cet intervalle est trop grand, le test 318 est négatif. Alors l'unité centralel06 procède, au cours d'une opération 316 à un nouveau tirage à la même position J. La grandeur d'intervalle maximum autorisée entre les notes des emplacements "e2" et la note précédente (passé) d'une part, et suivante (futur)
d'autre part, a ici une valeur de 5 demi-tons.
Si le test 318 est positif, la hauteur de note est placée dans le tableau des hauteurs de note à la position J. Au cours d'une opération 320, et dans le cas ou le tirage de la position suivante (J+11) s'est effectué dans la famille des notes de passage (comme c'est le cas ici), I'unité centrale 106 procède au nouveau tirage
(correction) de la note située à la position suivante (J+1 en "e3"), mais cette fois-
ci le tirage s'effectue dans les notes de la famille de base pour respecter
l'alternance "base-passage" ici imposée.
Le test 322 vérifie ensuite si 'J' est le dernier emplacement "e2" à traiter. Si ce n'est pas le cas, la variable 'J', correspondant à la position du morceau, est incrémentée de 4 et les mêmes opérations 312 à 322 sont effectuées à la nouvelle position J. Si le test 322 est négatif, (il n'y aura pas de note à la position 'J'), et lors d'une opération 324, 'J' est incrémenté de 4 (position "e2" suivante) ainsi
les mêmes opérations312 à 322 sont effectuées à la nouvelle position.
Les opérations et tests de la fidure 3G intéressent le tirage des notes à jouer aux emplacements "e4". Comme précédemment, dans le tirage aux emplacements "el", "e3"puis "e2", le traitement des positions concernées
s'effectue par bonds de 4 positions (positions 2, puis 6, puis 10...).
Au cours d'une opération 330, I'indicateur de position 'J' est initialisé sur la position '4', puis lors du test 332, I'unité centrale 106 vérifie, dans le tableau des cadences rytmiques de la mélodie, si la position 'J'
correspond à une note à jouer.
Si le test 332 est positif, au cours d'un autre test 334 I'unité centrale 106 vérifie si l'accord situé à la position suivante J+1 est différent de
celui de la position J en cours.
Si le résultat du test 334 est négatif, l'unité centrale 106 lors d'une opération 336, lit dans le tableau des accords à la position 'J', I'accord en cours et la gamme de l'harmonie de base (tonalité). L"unité centrale 106 procède ensuite au tirage aléatoire d'une des hauteurs de note de la famille des notes de passage Les positions aux emplacements "e4" reçoivent toujours des notes de la famille de passage sauf dans les cas d' exception suivants: - l'accord placé à la position suivante J+ 1 est différent de celui
de la position en cours'J'.
- la position à traiter est isolée, c'est à dire sans note
immédiatement devant (passé) et sans note immédiatement derrière (futur).
- la position suivante (futur en "el") est une position de silence.
Dans tous ces cas d'exceptions, la position à l'emplacement "e4" reçoit une
note de base.
La présence d'une note à jouer en "e4" implique la correction de la
note précédente et immédiatement voisine en "e3" (Fig.4B).
Au cours d'un test 339, I'unité centrale 106 cherche la position à
jouer précédente ("el", "e2" ou "e3") puis la hauteur de note à cette position.
Un calcul de l'intervalle séparant la notes précédente et la note en cours de tirage est effectué. Si cet intervalle est trop grand, le test 339 est négatif. Alors l'unité centralel 06 procède, au cours d'une opération 336 à un nouveau tirage à la même position J. La grandeur d'intervalle maximum autorisée entre les notes des emplacements "e4" et la note précédente (passé) d'une part, et suivante (futur) d'autre part, a ici une valeur de 5 demi-tons. Si le test 339 est positif, la hauteur de note est placée dans le tableau des hauteurs de note à la position J. Au cours d'une opération 340, et dans le cas ou le tirage de la position précédente (J-1) s'est effectué dans la famille des notes de passage , I'unité centrale 106 procède au nouveau tirage (correction) de la note située à la position précédente (j-1 donc en "e3"), mais cette fois-ci le tirage s'effectue
dans les notes de la famille de base pour respecter l'alternance "base-
passage" ici imposée.
Le test 342 vérifie ensuite si 'J' est le dernier emplacement ("e4") à traiter. Si ce n'est pas le cas, la variable 'J', correspondant à la position du morceau, est incrémentée de 4 et les mêmes opérations 332 à 342 sont effectuées pour la nouvelle position J. Si le test 342 est négatif, (il n'y aura pas de note à la position 'J'), et lors d'une opération 344, 'J' est incrémenté de 4 (position "e4" suivante) ainsi
les mêmes opérations332 à 342 sont effectuées à la nouvelle position.
Ensuite, la figure 3H représente les opérations (concernant toujours les notes de la mélodie), - de calculs des longueurs (durées) de note, - de tirage des vélocités (volume) des notes, - de recherche et de correction des notes situées en fin des
différentes phrases musicales générées précédemment.
Ces opérations se traitent chronologiquement de la position '1' à
la position '256'.
Au cours d'une opération 350, la variable 'J' est initialisée à 1 (première position) puis lors d'un test 352 I'unité centrale 106 lit, dans le tableau
des cadences rythmiques de la mélodie, si la position 'J' doit être jouée.
Si le test 352 est positif (la position en cours 'J' est une position à jouer), l'unité centrale 106 compte les positions de silences situées derrière
(futur) la position 'J' en cours.
Au cours d'une opération 354, I'unité centrale 106 calcule la durée de la note placée à la position J: le nombre (entier) correspondant à la moitié du total des positions de silences trouvées. Dans un sous- tableau des durées de notes, comprenant également 256 positions, une valeur '1' indiquant "note-off" est placée à la position correspondant à la fin de la dernière position de la durée. Cette instruction sera lue, lors de la phase de jeu, et permettra de "couper" la note à
ce moment précis.
La "note-off" détermine la fin de la longueur de la note précédente la plus petite longueur étant ici la double-croche (une seule position du morceau). Exemple: il a été trouvé 4 positions vides à la suite d'une note placée à la position '1' (J=1). La durée de la note est alors de 2 positions (4/2...11 est rappelé ici qu'il s'agit de positions sur une échelle temporelle) à laquelle on ajoute la durée de la position initiale 'J' de la note elle-même, soit un total de durée de 3 positions correspondant ici à 3 quarts de soupir soit un
demi-soupir pointé.
Ici les croches qui se suivent sont liées entre elles (une seule
positition vide entre elles).
D'autres systèmes de calcul de durées de note peuvent être réalisés pour d'autres modes d'application ou d'autres styles de musique: - quantization du silence: durée correspondant à un multiple de I'unité de temps. ici la double-croche soit en valeur de silence le quart de soupir).
- allongement maximum de la durée pour les chants dits "larges".
- dédoublement de la durée initiale pour les notes jouées piquées.
- durées choisies par tirage aléatoire, limitées par le nombre de
positions de silence disponible (entre 1 et 7 par exemple).
Au cours d'une opération 355, I'unité centrale 106 lit les différentes valeurs de vélocité dans la mémoire morte 105, et les affecte au tableau des vélocités des notes de la mélodie, en fonction: - de ' emplacement ("el" à "e4") des notes dans le temps, et
- de leur position dans le morceau.
Vélocités des notes à jouer en fonction de leur emplacement dans le temps de la mesure: Emplacement Vélocité (code Midi: 0 à 127) "el" 65 le3" 75 "e2" 60 "e4" 58 La vélocié des notes, par rapport aux emplacement, contribuent à
donner un caractère, un style, à la musique générée.
- Ici, la vélocité des notes de fin de phrase est égale à 60 (faible vélocité), à moins que la noteà traiter soit isolée avec plus de 3 positions de silences devant (passé) et derrière (futur) o dans ce cas la vélocité de la note
est égale à 80 (vélocité moyennement forte).
Ensuite, au cours d'un test 356, I'unité centrale 106 vérifie si le nombre de silences situés après la noteet calculé lors de l'opération 353, est
égal ou supérieur à 3.
Si le test 356 est positif et que la note à jouer à la position 'J' est de la famille des notes de passage, la note de la position en cours (J) est considérée comme une "note de fin de phrase musicale" et doit impérativement
être retirée dans la famille des notes de base. Iors de l'opération 360.
Ensuite, un test 362 vérifie si la position J est égale à 256 (fin des tableaux). Si le test 362 est négatif 'J' prend la valeur J+1 et les opérations et
tests 352 à 362 sont effectués à nouveau à la nouvelle position.
Si le test 362 est positif une opération de tirage binaire est effectuée pour décider du mode de génération de la cadence rythmique des arpèges. Lorsque le résultat du tirage est positif, lors d'une opération 372 la valeur 1 est donné à la variable J. Ensuite, au cours d'une opération 374, un tirage aléatoire binaire
est effectué.
Lorsque le résultat tu tirage de l'opération 374 est positif une
valeur '1' est inscrite dans le tableau des cadences rythmiques des arpèges.
Le test 376 vérifie ensuite si J=16 ?.
Il est préciser ici, que deux cadences différentes d'une mesure (16 positions) sont tirées aléatoirement et répétées une sur l'ensemble des 8
mesures du couplet, et l'autre sur l'ensemble des 8 mesures du refrain.
Les opérations concernant une seule cadence sont ici représentées sur la figure 31, celles concernant la deuxième cadence étant
identiques.
Si le test 376 est négatif, au cours d'une opération 377 J est
incrémenté de '1' et les opérations 374 à 376 sont à nouveau effectuées.
Si le test 376 est positif, lors d'une opération 378, l'unité centrale 106 effectue une copie identique de cette mesure de cadence sur toutes les
mesures du moment concerné (couplet ou refrain).
Si le test 370 est négatif, au cours d'une opération 371, I'unité centrale 106 procède à un tirage aléatoire d'une des mesures (16 positions) de
cadences rythmiques préprogrammées en mémoire morte 105.
Puis lors d'une opération 380, J est réinitialisé en prenant la valeur '1'. Ensuite au cours d'un test 382, l'unité centrale 106 vérifie dans le tableau des cadences rythmiques de la mélodie si cette position 'J' est une
position de note à jouer.
Si le résultat du test 382 est positif, au cours d'une opération384, I'unité centrale procède à la lecture de l'accord en cours, puis au tirage
aléatoire d'une note de la famille de base.
Ensuite au cours d'une opération 386 I'unité centrale procède à
une comparaison d'intervalle de la note tirée et de la note précédente.
Si l'intervalle excède l'intervalle maximum autorisé (ici 5 demi-
tons),
l'opération 384 est renouvellée.
Si l'intervalle n'excède pas l'intervalle maximum autorisé, au cours d'une opération 387, I'unité centrale procède alors au tirage aléatoire de la vélocité de la note d'arpège parmi les nombres lues en mémoire morte: 68, 54, 76, 66, et l' écrit dans le tableau des vélocités des notes d'arpèges à la position J. Au cours du test 388, l'unité centrale vérifie si J=256? Si le test 388 est négatif, la valeur J est incrémentée de 1 et les
opérations 382 à 388 sont à nouveau effectuées à la nouvelle position.
Si le test 388 est positif, au cours de l'opération 400 la valeur J est
initialisée à la valeur '1'.
Au cours d'un test 404, l'unité centrale lit dans le tableau des arpèges s'il existe une note arpège à jouer à l'emplacement J. Si le résultat du test 404 est positif, la position J du tableau de la cadence rythmique des accords garde une valeur '0' au cours de l'opération 406. Alors, au cours d'un test 412 I'unité centrale vérifie si J=256? Si le résultat du test 412 est négatif, la variable J est incrémentée
de '1', et l'opération 404 est alors renouvelée.
Si le résultat du test 404 est négatif, au cours de l'opération 408, la position J du tableau de la cadence rythmique des accords prend la valeur '1'
(accord à jouer lorsqu'il n'y pas de note d'arpèges à jouer).
Ensuite lors de l'opération 410, I'unité centrale 106 procède au tirage d'une des deux valeurs (ici 54 et 74) de vélocités des accords rythmiques stockées en mémoire morte 105 et l'écrit dans le tableau correspondant à la position J. Ensuite lors de l'opération 411, I'unité centrale 106 procède au tirage d'une des deux valeurs (1, 2 ou 3) de renversement accords rythmiques stockées en mémoire morte 105 et l'écrit dans le tableau des renversements d'accord à la position J. Chacune de ces valeurs définit la place des notes à jouer dans 1'
accord.
Exemple des renversements d'un accord de Do Majeur: - renversement 1= do3, mi3, sol3 (tonique, tièrce, quinte.) - renversement 2= sol2, do3, mi3 (quinte, tonique, tièrce.) - renversement 3= mi3, sol3, do4 (tièrce, quinte, tonique.) Les numéros '2' e, '3', et '4', placés derrière la note, indiquant la
hauteur d' octave.
Ensuite au cours d'un test 412, I'unité centrale 106 vérifie si J est égal
à 16 (fin de la mesure de cadence).
Si le test 412 est négatif, au cours d'une opération 414 J est incrémenté de '1' et l'opération 404 est renouvelée pour la nouvelle position J. Si le test 412 est positif, au cours d'une opération 416 -la mesure de cadence est copiée sur l'ensemble du couplet
(position 1 à 128) dans le sous-tableau "cadence rythmique des accords".
-la mesure de vélocités est copiée sur l'ensemble du couplet
(position 1 à 128) dans le sous-tableau "vélocités des accords rythmiques".
-la mesure de renversements est copiée sur l'ensemble du couplet (position 1 à 128) dans le sous-tableau "renversements des accords rythmiques". Il est précisé que les opérations 400 à 416 ci-dessus concernant le
couplet sont les mêmes pour le refrain (position 129 à 256).
Ensuite lors d'une opération 420, I'unité centrale envoi les différents paramètres de configuration General Midi, d'intrumentation et de réglages de son vers le synthétiseur 109, via l'interface Midi 113. Il est rappelé
que le synthétiseur a été initialisé au cours de 1' opération 200.
Ensuite au cours de l'opération 422, I'unité centrale procède à
I'initialisation de l'horloge t=0.
Ensuite, si la valeur de 't' est 20, I'ensemble des résultats des opérations à position 'J', ci-dessous décrites (et représentés sur la figure 3K),
seront envoyées vers le synthétiseurs.
Ces envois sont effetués tout les 20/200èmes seconde, et ce pour
chaque position (1 à 256), en respectant les reprises des différents "moments".
Ensuite au cours d'une opération 424, la position 'J' est initialisée
et reçoit la valeur '1'.
L'unité centrale 106, au cours d'une opération 426, lit les valeurs de chaque tableau et les envoie vers le synthétiseur (428) sous une forme
protocolaire Midi.
Après les envois de tous les paramètres de jeu, I'unité centrale 106 attend que les 20/200ème secondes se soient écoulés (t=t+20 dans
l'exemple choisi).
Au cours de l'opération 431, l'unité centrale réinitialise 't' ('t'=0).
Ensuite, au cours d'un test 434, I'unité centrale 106 vérifie si la
position J est la fin du "moment" en cours (fin de l'introduction, du couplet...).
Si le test 434 est négatif, alors au cours d'un test 436, I'unité centrale 106 vérifie si la position J (en fonction des valeurs de reprises) n'est
pas celle correspondant à la fin du morceau.
Si le test 436 est négatif, J est incrémenté de 1 au cours de
l'opération 437 puis l'opération 426 est renouvelée.
Si le test 434 est positif, on revient en début de "moment" (ex: en
début de couplet).
Il est rappelé que 1' introduction a une longueur de 2 mesures, (ce sont les deux premières mesures du couplet), le couplet a une longueur de 8 mesures, le refrain de 8 mesures. Chaque moment est joué successivement 2
fois et le final (coda) est la répétition du refrain (trois fois avec fade out).
Aussi, au cours de 1' opération 435, la variable J prend successivement les valeurs suivantes: - fin de l'introduction: J=J-32 - fin du couplet: J=J-(8x16) - fin du refrain: J=J-(8x16) - Répétition refrain (Coda): J=J-(8x16) Ensuite, I'opération 426 est renouvelée à la nouvelle position J. Si le test 436 est positif l'ensemble des opérations est terminé, à moins que tout le processus de génération musicale ci-dessus décrit soit mis en
boucle. Dans ce cas, l'écoute musicale est continue.
Alors, selon la rapidité de calcul du microprocesseur utilisé, les différents morceaux s' enchaînent après un silence de quelques dizièmes de
seconde, pendant lesquels, la "partition" d'un nouveau morceau est générée.
Lexique de la terminologie employée "Anticipation" ("Midal") Se dit de certains tirages des positions à jouer ou non, et de certains tirages des hauteurs de notes. Ces tirages ne sont pas effectué dans un
ordre chronologique par rapport aux positions du morceau.
"Accord" (Musicien) ou accord de notes, ou harmonie. Plusieures notes (ou sons) différents, jouées simultanément, représente un accord. Ici tous les évènements "notes" de la mélodie et des instruments d'accompagnement, exceptés les instruments de percussion, sont calculés en fonction de l"'accord en
cours" et de 1' "harmonie de base" (tonalité).
"Accord en cours" ("Midal") La dimension d'un "morceau se mesure en temps (universel). Chaque
événement, à un moment donné, est "associé" à d'autres évènements.
* ex: Sur une des "positions" de la "liogne mélodique" du umorceau" on peut lire une note 'ré', I' "accord en cours" est celui qui a la même
"position" dans le "morceau".
"Alternance" ("Midal") Se dit des notes "de base" et des "notes de passage" dans certains modes d'application o l'alternance est imposée ( sauf pour la note de "fin de phrase") "Arpèges" (Musicien) Partie de l'arrangement musical qui peut être interprétée par différents instruments, suivant le style de musique. Les "arpèges" représentent une succession de notes monophoniques dont les notes ont un nombre d'intervalles (demi-tons) maximum entre elles, choisi arbitrairement,
notes issues de la famille des "notes de base".
Voir aussi "Orchestre" et "Notes de base".
"Arrangement musical" (Musicien-Arrangeur) Compostition originale pour chaque instrument d'accompagnement en fonction d'une mélodie donnée. Ici Synonime d' "orchestration". "Associé" ("Midal")
Evènement associé, accord associé.
Se dit d'un évènement ayant la même "position" dans le "morceau".
"Base" (Midal, Musicien) voir "famille de notes" voir "notes de base" Voir "harmonies de base" "Cadence rythmique" (Musicien)
Appelé aussi "squelette de la mélodie". Désignation des "positions" qui recevront une note.
Aide pour saisir le concept: "<Frapper de la main la cadence rythmique de la chanson "Au clair de la lune" sans la chanter". Voir "densité" Le "morceau" est divisé en "unités de temps" ou "positions ", un tirage aléatoire désigne celles qui recevront des notes (o la note commencera
à jouer) et par voix de conséquence celles qui feront office de silence.
Chant" (Musicien) Ici veut toujours dire "mélodie" ou "ligne mélodique" "Cohérente" ("Midal"
Voir "musique cohérente".
"Contraintes" ("Midal") Voir "filtres" "Début de temps" ("Midal"
l"'emplacement" de début du temps. C'est à dire "el".
Voir "emplacement" "Densité" ("Midal")
Coefficient de densité.
Il Influence le nombre de notes possibles par mesure dans le tirage aléatoire des "cadence rythmiques", le flux musical sera plus ou moins dense, voir aéré. Un coefficient plus ou moins grand est appliqué à chaque "emplacement" du temps de la mesure d'un morceau selon le
style de musique désiré.
"Double-croche" (Musicien) Durée ou longueur de note égale à une "unité de temps" "Doublons" (Musicien) Répétion de la même note consécutivement. Voir "filtres" "Durée de note" ("Midal") Voir longueur de note ("Musicien") "Effets" (Ingénieur du son) Les "effets" sont appliqués aux "sons" ("instruments") expression, vibrato, réverbération, glissando, panoramique, ajustement fin de la hauteur du
son (en comas).
"En cours" Les evènements en cours sont ceux qui ont la même "position" dans le moceau, donc à un moment donné. Ex: Accord en cours lors du "jeu"
d'une note de la mélodie.
"Emplacement" ("Midal")
"Position" d'une note ou d'un silence à l'intérieur de chaque "temps".
Dans le mode d'application, Il y a quatre valeurs d' "emplacements" nommés "el", "e2", ue3", et "e4" "1" ("Midal")
Premier "emplacement" d'un temps.
e2. (,MUidal.)
Deuxième emplacement d'un temps.
0re3 (s Mi dal")
Troisième "emplacement" d'un temps.
"e4" ("Midal")
Quatrième et dernier "emplacement" d'un temps.
"Emplacement de passage et Emplacement de base ("Midal") Dans la génération des cadences rythmiques, se dit des "emplacements" situés entre les emplacements "de base". Dans une cadence rythmique les "emplacements de base" alternent avec
les "emplacements de passage".
Exemple avec 2 emplacements par temps "el" est un emplacement de
base alors que "e2" est un emplacement de passage.
Les emplacements dits "de base" recevront uniquement des notes de base, les autres emplacements du temps, dits "de passage", peuvent recevoir des notes de passage ou des notes de base ou les deux suivant
le style à obtenir.
"Famille de note" Voir "Notes de base" et "Notes de passage" "Filtres" ("Midal") ou "contraintes" ("Midal") Il interviennent lors des tirages aléatoires a-Des "cadences rythmiques de la mélodie"
b-Des tirages des "hauteurs de note" de la mélodie.
Il y a différentes sortes de filtre: - Les filtres d'intervalle qui rejettent les notes dont la hauteur est supérieure à un certain nombre de demi-tons par rapport à la note précédente et à la suivante. Ces filtres interviennent dès qu'il s'agit
d'obtenir une suite de notes.
-Les filtres harmoniques
a) Les filtres de tirage d'accords selon les règles de l'art.
b) Les filtres de tirage des notes de la mélodie faisante appel aux "notes
de base" et aux "notes de passage.
c)Les filtres de tirage des notes des instruments d'accompagnement des 4 6 orchestres. Etat-
Dans une cadence rythmique, définit une position.
Il y a deux états possibles pour une position '1' ou '0': position de "début de note": valeur=1) position de silence (ou de durée de note): valeur=0) "Filtres" lis permettent de les contraintes des tirages aléatoires de notes Le "filtre des doublons" interdit ou non (suivant le style désiré) les
tirages successif de même hauteur de note.
Le "filtre des intervalles"(nombre de 1/2 ton entre deux notes) accepte une note tirée si l'intervalle entre cette note et la précédente est
plus petit qu'un nombre d'intervalles défini.
"Fin de phrase" ("Midal") Se dit de la dernière note d'une phrase musicale suivie d'au moins trois
"positions" de silences.
"Harmonie" (musicien) 1-Art d'assembler les sons (musicien) 2- Ici: "Accord" "Harmonie de base" (Musicien, Midal) ou "accord de base" Utilisé ici pour désigner le ton dans lequel on joue: la tonalité, même si
l'armature de la partition reste inchangée ("#" ou "b" à la clé).
ex: Do mineur.
Hauteur de notes de la mélodie (Musicien)
La valeur, en langage uMidi', peut être comprise entre 57 et 77.
"Horloge" (informaticien) Fig 1 102 Permet de cadencer l'envoi des informations vers le module de "sons" Midi par paquets de mots binaires tous les 'n' ièmes de
seconde selon le tempo tiré aléatoirement pour chaque morceau.
"Instruments" (Musicien) ou "sons" en langage "Midi" Les modules de son "Midi" comprennent 128 "sons" différents numérotés deOà 127. "Voir orchestre" "Interprétation" (Midal) Lors de la phase "jeu", certains paramètres de jeu sont envoyés d'une
façon aléatoire à l"'instrument": expression, vibrato, glissando, etc...
Ainsi, deux phrase musicale répétée auront chacune une couleur différente.
Cette astuce permet de donner une certaine vie au jeu.
"Introduction" (Midal) Ici l'introduction est une copie des deux premières mesures du couplet de toutes les "parties" d'"orchestre" sauf la "ligne mélodique". Pendant la phase "jeu", ces deux mesures sont jouées deux fois (donc quatre
mesures en tout).
"Jeu" (midal) Le programme procède dans un premier temps aux calculs, aux tirages aléatoires de tous les paramètres constitutifs d'une oeuvre musicale puis il envoie, sous forme de codes "midi", ces paramètres au "module de son" (synthétiseur). C'est cette dernière phase qui est appelée "jeu". Voir "interprétation". "Ligne" (Musicien)
Suite de notes monophoniques. "Ligne mélodique", "ligne de basse".
"Longueur de note (Musicien)
Durée de la note. Ex: La ronde dure quatre "temps", la croche un "demi-
temps". "Mélodie" (Musicien)
ou "ligne mélodique", ou "chant".
4-8 Désigne ici une succession de notes monophoniques calculées à partir
d'une structure d'accords donnée.
"Mélodiques" (midal)
Se dit ici, des notes de la mélodie. Notes mélodiques.
"Mesure" (Musicien)
Division de la durée du morceau.
Ici la mesure contient 4 temps (4/4)
Elle contient ici 16 "double-croches" maximum (une par "unité de temps").
"Mi-temDs" ("Midal") r ' "emplacement" à mi-chemin entre le début et la fin du temps. C'est à dire
"e3" (voir "emplacement").
"Midal" (Midal)
Midi-Aléatoire. Nom donné à l'invention pour lire le lexique.
"Midi" (Musicien) (Musical Instrument Digital Interface) Norme internationale adoptée par tous les fabricants d'instruments musicaux numériques. Grâce à ce langage informatique, il est possible de communiquer entre des instruments équipés de cette interface grâce aux protocoles et aux paramètres standards "Midi" (par exemple un
ordinateur et un synthétiseur).
"Moments d'un morceau" ("Midal") Introduction, couplet, refrain, interlude, final "Morceau" ("Midal") Notion de temps: Chanson entière, oeuvre musicale entière "Musique cohérente" ("Midal") Par opposition aux musiques contemporaines de recherche o le hasard a beaucoup plus de droits qu'ici o tout est régie par les lois de
l'harmonie et du contre-point et bien sûr de l'invention elle-même.
Voir "Tirage aléatoire avec contraintes".
"Note à jouer" ("Midal") "unités de temps" désignées aléatoirement pour recevoir une hauteur de note, pendant le calcul des "cadences rythmiques", et des "hauteurs de
note de la mélodie".
"Notes de base" ("Midal") Famille de notes constituées par les notes composant 1' "accord en cours"._La plus-part du temps leur "emplacement" et en "el", mais elles peuvent se trouver suivant les tirages des "cadences rythmiques de la mélodie", sur chacun des trois autres "emplacements" ("e2" à "e4") "Notes de passage" ("Midal") Famille de notes constituées par les notes de la gamme de l"'harmonie
de base" emputée des notes de 1' "accord en cours".
La plus-part du temps, dans cet exemple d'application, leur "emplacement" est en "e3", mais elles peuvent se trouver suivant les tirages des "cadences rythmiques de la mélodie", sur chacun des trois autres "emplacements" ("e2" et "e4" et même "1") "Note-on" ("Midi") Désigne le début d'une note "Note-off" ("Midi") Désigne la fin de la durée d'une note "Orchestration" (Musicien- Arrangeur) Voir "arrangement musical" "Orchestre" ("Midal") L'exemple d'application mets en jeu plusieurs "orchestres" dont les "instruments" jouent les "parties" suivantes: -La mélodie (un instrument par moment) Ex: un premier instrument joue le couplet, un autre joue la répétition du
couplet puis le premier instrument joue le refrain).
-Les accords rythmiques (ex: guitare) -Les arpèges (ex: harpe) "Parties" (Musicien-Arrangeur) Ce sont les différents instruments. Voir liste des "parties" dans "orchestre". "Phrase musicale" (Musicien) Période de jeu "Position" ("Midal") Place possible d'un évènement donné sur l'échelle temporelle du
morceau divisée ici en 256 "unités de temps" ou en 256 "positions" (Fig. 2-
). "Renversement" (Musicien-Arrangeur) Se dit d'un accord dont les notes ne sont pas en état fondamental, c'est à dire en ordre croissant à partir de la note fondamentale (ex: pour l'accord de Do (C): domi,sol). L'exemple d'application de l'invention propose deux renversements différents et l'état fondamental de chacun des accords ce qui donne un
certain réalisme au jeu d'accord rythmique (ex: guitare).
"Résolution" ("Midal") Voir "Unité de temps" "Sons" Voir "instruments" "Structure d'un morceau" (Musicien)
Nombre de mesures, de reprises, de "moments".
Squelette de la mélodie" ("Midal") Voir "Cadence rythmiquee "Tons" voisins" (Musicien-Arrangeur) Sans vouloir entrer dans les règles de l'art, le résumé ci-dessous peut donner une idée du concept du mot "voisin": Les ton "voisins" sont aussi ceux dont l'armure de clé ne diffère pas plus
d'une altération ainsi que leur ton relatif mineur.
ex: Ton considéré: Do Majeur Ton relatif mineur de Do La mineur Tons voisins: Fa Majeur (un bémol à la clé) et Sol Majeur (un dièze à la clé) Tons relatifs mineurs des deux accords ci-dessus: Ré mineur et Mi mineur. (avec respectivement la même armure de clé). "Temps" (Musicien)
Le temps de la mesure.
Division de la" mesure" en nombre de "temps". Ici 4 "temps" par mesure.
Le" temps" contenant ici, quatre "emplacements" de notes ou de silences,
soit à 4/4: la valeur de 4 double-croches (une noire maximum).
Voir aussi "emplacement Tirage Aléatoire avec contraintes" ("Midal") Tirage de nombres limités (ex: entre 57 et 77) qui comparés à d'autres peuvent être ou non acceptés. On recommence le tirage si les contraintes
l'exigent. Voir "Filtres".
"Unité de temps" ("Midal") ou "résolution" Equivaut ici à une durée d'une double-croche en valeur de note, ou à un quart de soupir en valeur de silence, Un temps d'une mesure à quatre temps (4/4) contient quatre unités; soit pour une mesure complète: seize unités de temps (4 x 4 = 16) "Vélocité" (Musicien-lnformatique musicale) Se dit, en langage "Midi", du volume de la note. Voir "volume" "Volume" (Musicien-lnformatique musicale) En langage "Midi" s'applique au volume général de l'instrument et non
aux notes elles-mêmes (voir vélocité).

Claims (8)

REVENDICATIONS
1. Procédé de génération et de diffusion musicale mis en oeuvre sur un dispositif de diffusion à l'aide d'un microprocesseur, caractérisé en ce qu'il comporte successivement: - une opération de détermination chronologique, sous la commande d'une unité centrale 106, d'unités d'espace temporel ou positions destinées à être jouées ou pas, sur une échelle divisée en un certain nombre de mesures, elles-mêmes sousdivisées en un certain nombre de positions à
jouer ou non.
- une opération de détermination chronologique de chacun des emplacements contenus dans un temps (de la mesure), le nombre d' emplacements étant égal au nombre maximum possible de notes les plus courtes à générer par temps (ex:: 4 double-croches par temps détermine les 4
emplacements "el", "e2", "e3", "e4".
- une opération de définition d'une valeur de densité pour chaque emplacement, afin de préparer l'opération de génération de cadences rytmiques aléatoires, la densité d'un emplacement dépendant du style de musique désiré et la chance de tirer une position à jouer étant proportionnelle
au coefficient de densité de l'emplacement de cette position.
- une opération de définition des différents emplacements du temps, I' emplacement "el" étant toujours un emplacement dit de base, ainsi que des emplacements suivant cet emplacement et distants de deux positions (donc un emplacement sur deux), excepté dans le cas o certaines densités d'
emplacements sont très faibles.
- une opération de génération de cadences rythmiques aléatoires, de longueurs données ou aléatoires, destinée à définir les positions à jouer ou non, et devant être copiées autant de fois que nécessaire, sur l'ensemble des positions, du moment, ou d'une partie définie du moment (ex: moitié du couplet).
2. Procécédé de génération et de diffusion musicale selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'opération de génération de cadences rythmiques aléatoires s'effectue de la manière suivante: au cours de l'opération de génération d'une cadence rythmique, les positions sont traitées chronologiquement, et les contraintes à opposer à l'existence d'une position à jouer à un emplacement donné sont limitées à la seule connaissance de l'état de la position précédente (à jouer ou non) et à la connaissance de l'emplacement de cette position dans le temps de la
mesure.
3. Procédé de génération et de diffusion musicale selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'opération de génération de cadences rythmiques aléatoires s'effectue de la manière suivante: au cours de l'opération de génération d'une cadences rythmique, les positions ne sont pas traitées chronologiquement mais par emplacement, c'est à dire par sauts successifs d'une position d'un emplacement spécifique (ex: "el"), à la position suivante du même emplacement, ce qui représente une anticipation de tirage (par rapport au tirage de la position précédente sauf pour la première position "el") et à partir de la position du premier emplacement ("el") du deuxième temps, chaque position à cet emplacement
est tirée avant la position précédente.
4. Procédé de génération et de diffusion musicale selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il comporte successivement: - une opération de détermination d'une famille de hauteurs de note, dite "famille de base " dont les notes dites de base "sont celles de l'accord associé, dupliquées d'octave en octave sur l'ensemble d'une tessiture définie. - une opération de détermination d'une famille de hauteurs de note, dite famille de passage dont les notes dites de passage sont celles de la gamme de l'harmonie générale en cours amputée ou non, des notes de l'accord associé, ces notes étant dupliquées, d'octave en octave, sur
l'ensemble d'une tessiture définie.
5. Procédé de génération et de diffusion d'une mélodie à partir
d'une suite d'accords selon l'une quelconque des revendications
précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte successivement: - une opération de génération aléatoire de notes de base sur les positions des emplacements tirés par anticipation dans l'opération de
génération des cadences rythmiques.
- une opération de génération aléatoire de notes de passage ou de notes de base sur les positions des emplacements de passages entre
les notes de base tirées précédemment.
- une opération de filtrage interdisant la succession de notes de
passage à l'intérieur des temps de la mélodie.
- une opération de régulation des notes dites "doublons"
intéressant les notes de base qui seules peuvent se succéder.
- une opération de filtrage interdisant la succession de notes dont
l'intervalle est plus grand que celui défini.
- une opération de génération aléatoire de note de base aux positions correspondant à des fins de phrase musicale, c'est à dire distantes
d'au moins 3 positions de la phrase musicale suivante.
6. Procédé de génération et de diffusion musicale selon l'une
quelconque des revendications précédentes, prenant en compte une famille
de descripteurs musicaux, procédé comportant, pour chaque descripteur, une opération de sélection d'une valeur, caractérisé en ce que, pour au moins une partie desdits descripteurs, ladite valeur dépend de la valeur d'autres descripteurs.
7. Procédé de génération et de diffusion musicale selon l'une
quelconque des revendications précédentes prenant en compte une famille de
descripteurs musicaux, procédé caractérisé en ce qu'il comporte au moins un descripteur dit primaire dont la valeur est indépendante de tout autre descripteur primaire et au moins un descripteur secondaire, la valeur de
chaque descripteur secondaire variant d'au moins un descripteur primaire.
8. Procédé de génération et de diffusion musicale selon l'une
quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que, pour
composer une mélodie à partir d'une évolution harmonique d'accords d'une durée donnée, il comporte successivement - une opération de tirage aléatoire de mesures de cadences rythmiques destinées à être dupliquées sur la partition de la mélodie à des moments définis. - une opération de tirage aléatoire d'une partie de la mélodie dans une famille regroupant les notes contenues dans l'accord associé et
copiées à différentes hauteurs d'octave dans une tessiture déterminée.
- une opération de tirage aléatoire d'une partie de la mélodie dans une famille regroupant les notes de la gamme de l'harmonie générale ou tonalité amputée des notes de l'accord associé, le résultat étant copié à
différentes hauteurs d'octave dans une tessiture déterminée.
- une opération de composition de la mélodie, c'est à dire un assemblage de notes de la première famille et de la deuxième famille, en fonction de l'harmonie générale et de 1' emplacement de la position de chaque note), les notes placées sur le début du temps étant toujours des notes de la première famille sauf très rare exception o le chiffrage de l'accord est produit par la mélodie et non par l'accord lui-même, et deux notes de la
deuxième famille n'étant pas autorisées à se succéder.
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