FR2782413A1 - Commutateur rotatif a impulsion, notamment pour vehicule automobile - Google Patents

Abstract

Un commutateur rotatif, notamment pour un véhicule automobile, comprend un corps (1) monté à rotation sur une façade (3) et comprenant sur une face (13) orientée vers la façade, entre son centre de rotation et sa périphérie, un moyen de retenue (16) solidaire d'une partie terminale avant (11) d'un organe d'actionnement (10) prolongée par une partie terminale arrière (14) pouvant être déplacée entre une position de repos et une première position dans laquelle elle actionne un contacteur impulsionnel à rappel élastique (8).

Description

Commutateur rotatif à impulsion, notamment pour véhicule automobile

L'invention concerne le domaine de la commutation électri-

que, et plus précisément les commutateurs munis d'un corps placé devant une façade, par exemple de tableau de commande,

et destiné à être entraîné en rotation dans un plan paral-

lèle à cette façade de manière à gérer au moins une fonc-

tion, notamment dans un véhicule automobile.

Certains commutateurs de ce type sont destinés à commander

un dispositif électrique d'une façon dite "impulsionnelle".

En d'autres termes, l'utilisateur en entraînant le corps en rotation entre une position de repos et une première position décalée angulairement "ouvre" ou "ferme" un circuit électrique à l'image d'un interrupteur, ou bien fait passer le dispositif électrique concerné d'un état à un autre, le

corps revenant ensuite spontanément à sa position de repos.

On connaît déjà de tels commutateurs capables d'assurer une commande impulsionnelle par actionnement d'un bouton rotatif. C'est notamment le cas des boutons munis d'un corps solidaire soit d'une came, soit de balais ou contacteurs

destinés à établir des contacts avec des pistes électrique-

ment conductrices.

Dans un cas comme dans l'autre, des frottements importants occasionnent une sensation désagréable à l'utilisateur, et rendent obligatoires l'utilisation de ressorts de rappel, ce qui augmente la complexité, le coût et l'encombrement du commutateur. De plus, ces ressorts ne jouent un rôle que lors du retour du corps de la première position vers la position de repos, si bien que les frottements demeurent

lorsque l'utilisateur actionne ledit corps.

En conséquence, un but de l'invention est de procurer un commutateur rotatif qui ne présente pas tout ou partie des

inconvénients des commutateurs de la technique antérieure.

L'invention propose à cet effet un commutateur électrique du type décrit précédemment, dans lequel, d'une part, on prévoit un organe d'actionnement muni d'au moins une partie terminale arrière qui peut être déplacée entre une position de repos et une première position dans laquelle elle actionne un contacteur impulsionnel à rappel élastique d'un dispositif électrique fixé sur un support, placé derrière la façade, et d'autre part, le corps comprend sur une face orientée vers la façade, entre son centre de rotation et sa périphérie, un moyen de retenue qui reçoit une partie

terminale avant de l'organe.

Ainsi, l'entraînement du corps en rotation, entre sa

position de repos et sa première position décalée angulaire-

ment, contraint la partie terminale arrière à passer de sa position de repos à sa première position, et le rappel élastique du contacteur impulsionnel, actionné par la partie terminale arrière, contraint cette partie terminale arrière, et donc le corps, à reprendre leurs positions de repos respectives. Un tel agencement permet de s'affranchir des

frottements, tout en offrant une construction particulière-

ment simple.

Le commutateur pourra comprendre un organe d'actionnement muni de deux parties terminales arrières opposées l'une à l'autre de manière à permettre l'actionnement de deux contacteurs impulsionnels à rappel élastique commandant soit un même dispositif électrique, soit deux dispositifs électriques différents. L'entrainement du corps en rotation dans une première direction permet d'actionner l'un des contacteurs impulsionnels, tandis que l'entraînement dans la direction opposée permet d'actionner l'autre contacteur impulsionnel, le corps revenant ensuite, spontanément, à sa

position de repos.

Dans un premier mode de réalisation du commutateur, l'organe d'actionnement est réalisé sous la forme d'un levier capable d'effectuer une rotation autour d'un axe, réel ou virtuel selon les variantes, sensiblement perpendiculaire à l'axe

définissant la rotation du corps.

Dans ce premier mode de réalisation, le contacteur impul-

sionnel est, de préférence, placé dans une position sensi- blement perpendiculaire à la façade, et la partie terminale arrière de l'organe d'actionnement (ou levier) s'étend sensiblement parallèlement à cette façade. Ainsi, lorsque le corps tourne, il entraîne avec lui la partie terminale avant du levier, ce qui le contraint à tourner autour de son

propre axe de rotation et provoque l'enfoncement du contac-

teur concerné et donc son actionnement.

Dans un premier mode de réalisation du commutateur, le (ou les) contacteur(s) impulsionnel(s) est (sont) placé(s) dans une position sensiblement parallèle à la façade. Dans ce

cas, on peut envisager au moins deux variantes de réalisa-

tion de l'organe d'actionnement. Dans une première variante, l'organe est constitué d'une tige sensiblement axiale prolongée sensiblement à perpendicularité par la partie

terminale arrière, laquelle se trouve donc placée sensible-

ment parallèlement à la façade, au niveau du contacteur.

Dans une seconde variante, l'organe n'est constitué que d'une tige sensiblement axiale (perpendiculaire à la façade) s'étendant jusqu'au niveau du (ou des) contacteur(s), les parties terminales arrière(s) et avant étant sensiblement alignées. Préférentiellement, le corps est solidaire d'un axe monté à rotation et traversant la façade selon une direction sensiblement perpendiculaire. Dans ce cas, l'axe peut être monté d'une manière permettant sa translation entre au moins deux positions, de sorte que le commutateur puisse assurer au moins une autre fonction. Mais, on peut envisager une

variante sans axe, dans laquelle le corps repose sensible-

ment sur la façade, et est guidé dans sa rotation sur celle-

ci par des guides de retenue.

Par ailleurs, le corps pourra comprendre, dans une zone centrale, des moyens de signalisation pour permettre de visualiser l'état de fonctionnement d'un dispositif, par

exemple celui piloté par le commutateur.

Dans le but de renforcer le rappel élastique du corps vers sa position de repos, on pourra également prévoir des moyens de rappel élastique solidarisés, d'une part, à une partie intermédiaire de son organe d'actionnement qui relie ses parties terminales avant et arrière(s), et d'autre part, à

des moyens d'ancrage fixes.

Dans la description qui suit, faite à titre d'exemple, on se

réfère aux dessins annexés, sur lesquels: - la figure 1 est un schéma illustrant un commutateur selon un premier mode de réalisation de l'invention, dans une vue en perspective; - la figure 2 illustre de façon très schématique une variante du commutateur de la figure 1, dans une vue de côté; - la figure 3 est un schéma illustrant un commutateur selon un second mode de réalisation de l'invention, dans une vue en perspective; et - la figure 4 illustre une variante du commutateur de la

figure 3.

Le commutateur électrique représenté schématiquement sur la figure 1 fait partie, par exemple, d'un tableau de commande, notamment d'un véhicule automobile. Il peut, dans ce cas servir à gérer une fonction, au moins, d'un dispositif de

chauffage, ventilation et/ou climatisation.

Le commutateur comprend un corps (ou bouton) rotatif 1 réalisé, par exemple, en plastique moulé. Dans l'exemple illustré sur la figure 1, le corps 1 est solidaire d'un axe 2 monté à rotation. Le corps 1 est positionné devant la façade 3 du boîtier de commande 4. L'axe 2 du commutateur traverse la façade 3 par une ouverture (non représentée). La direction d'extension XX de cet axe 2 est sensiblement perpendiculaire au plan matérialisant la façade 3. Ainsi, le corps 1 (ou bouton) du commutateur peut être entraîné en rotation dans un plan sensiblement parallèle au plan qui

matérialise la façade 3.

Dans l'exemple illustré sur la figure 1, le commutateur a pour fonction de mettre en fonctionnement, ou d'arrêter, deux dispositifs électriques. Il pourra s'agir, par exemple, du dispositif de mise en fonctionnement de la climatisation

et du dispositif d'éclairage du tableau de commande 4.

Chacun de ces dispositifs électriques est muni d'un inter-

rupteur impulsionnel (ou contacteur) 5 ou 6 installé dans une position fixe sur un support 7, constitué par exemple par le fond du boîtier du tableau de commande, ou plus

directement par une carte de circuits imprimés.

Chaque interrupteur comprend un contacteur à déplacement axial 8 et 9 qui à chaque fois qu'il est translaté, de manière impulsionnelle, met en service ou hors service le dispositif auquel il est intégré. A titre d'exemple, lorsque le dispositif de climatisation est hors fonctionnement, l'actionnement du contacteur impulsionnel 8 va entrainer la mise en fonctionnement du dit dispositif, et l'actionnement suivant entraînera la mise hors de fonctionnement de ce même

dispositif, et ainsi de suite.

Le commutateur selon l'invention a donc pour but de piloter les interrupteurs électriques 5 et 6 à l'aide de simples

rotations du corps 1.

Pour ce faire, le commutateur comprend un organe d'actionne-

ment 10 comprenant une partie terminale avant 11 solidarisée au corps 1 et une partie terminale arrière 12 agencée de

manière à permettre l'actionnement des contacteurs impul-

sionnels 8 et 9.

Plus précisément, on prévoit sur la face interne 13 du corps 1 des moyens de retenue 16, comme par exemple un clip de forme interne adaptée à celle de la partie terminale avant 11 de l'organe d'actionnement 10. Bien entendu, d'autres

modes de fixation (ou retenue) peuvent être envisagés.

Par ailleurs, la partie arrière 12 comprend, dans cet exemple, deux extensions terminales 14 et 15 orientées sensiblement parallèlement au plan définissant la façade 3, ainsi, ici, qu'au plan définissant le support 7 sur lequel

se trouvent installés les interrupteurs électriques 5 et 6.

L'organe d'actionnement 10, présente donc, dans cet exemple,

une forme en T inversé, la partie horizontale du T, consti-

tuée des parties terminales arrières 14 et 15, servant à actionner les contacteurs impulsionnels 8 et 9, et la barre verticale du dit T, présentant une extrémité constituée de la partie terminale avant 11, étant maintenue par le clip 16 qui fait saillie sur la face interne 13 du corps 1 et

servant à transmettre à la partie arrière 12 les déplace-

ments du corps 1.

De préférence, le corps 1 présente en un endroit choisi une conformation 18 permettant à un utilisateur de l'entraîner en rotation. On prévoit également, de préférence, sur la face externe 17 de cette conformation 18, un marquage 19 permettant à l'utilisateur de déterminer la position dans

laquelle se trouve le corps 1.

Dans l'exemple illustré sur la figure 1, le corps 1 est capable d'être entraîné en rotation entre une position de repos matérialisée sur la façade 3 par le chiffre "0", ainsi que par un trait en regard du marquage 19 de la conformation 18 lorsque le corps 1 est au repos, et deux positions décalées angulairement d'un angle O de part et d'autre de la position de repos, et matérialisées sur la façade 3, dans cet exemple, par les lettres "A" et "B". Il est clair que les décalages angulaires entre les marquages 0 et A et 0 et

B ne sont pas obligatoirement égaux.

Lorsque l'utilisateur déplace le corps 1 suivant la flèche F1, c'est-àdire lorsqu'il déplace ledit corps de la

position de repos 0 vers la position B, cela a pour consé-

quence d'entraîner la partie terminale avant 11 de l'organe d'actionnement 10 également selon la flèche Fl. Tel qu'il est configuré en T inversé, l'organe d'actionnement 10 constitue, en quelque sorte, un levier propre à être

entraîné en rotation selon un axe YY sensiblement perpendi-

culaire à l'axe XX. Ainsi, l'entraînement selon F1 de la partie terminale avant 11 de l'organe d'actionnement 10 a pour conséquence de faire basculer la première partie terminale arrière 14 vers le bas, tandis que la seconde

partie terminale arrière 15 bascule vers le haut.

Cela a pour conséquence d'enfoncer le contacteur impulsion-

nel 8 de l'interrupteur 5 sur une hauteur H1 qui dépend des longueurs de bras de levier, de la position du clip de retenue 16 par rapport à l'axe de rotation XX du corps 1, et de l'amplitude de la rotation imposée au dit corps 1. Tous ces paramètres peuvent être ajustés selon les besoins. De

préférence, le clip de retenue 16 se trouve placé à proxi-

mité de la périphérie du corps 1, plutôt qu'à proximité de

l'axe 2 dont ce corps est solidaire.

L'enfoncement du contacteur impulsionnel sur une hauteur H1 (ou translation axiale) provoque, par exemple, la mise en fonctionnement du dispositif de climatisation si celui-ci

est hors de fonctionnement avant cet actionnement.

Par définition, on considère que lorsque le corps 1 est dans sa position de repos référencée 0, chaque partie terminale arrière 14 ou 15 se trouve également dans une position de repos (comme illustré sur la figure 1). De même, lorsque le corps 1 est déplacé en direction des marquages A ou B, la partie terminale arrière considérée (14 ou 15) est dite dans sa première position (laquelle est matérialisée par des

tirets sur la figure 1).

Afin de permettre le retour spontané du corps 1 de la position A ou B vers la position de repos 0, les contacteurs impulsionnels sont du type dit à rappel élastique. Ainsi,

lorsque l'un d'entre eux est actionné, c'est-à-dire lors-

qu'il est déplacé vers le bas d'une hauteur H1 ou H2, et sous réserve que l'utilisateur ait relâché le corps 1, il

remonte spontanément de la dite hauteur H1 ou H2 (transla-

tion axiale vers le haut) repoussant ainsi la partie terminale arrière concernée de la même hauteur H1 ou H2. Par l'effet de basculement (rotation autour de l'axe YY), la partie terminale avant 11 est alors entraînée en rotation, ce qui ramène le corps 1 dans sa position de repos 0 (le

marquage 19 est alors de nouveau en regard du marquage 0).

L'axe de rotation YY doit être sensiblement fixe par rapport au support 7. Cela peut être obtenu, soit en faisant appel à un axe rigide maintenu sensiblement parallèlement au support 7, soit en conformant les parties terminales arrières 14 et 15 sensiblement aux formes des extrémités des contacteurs 8 et 9, comme c'est le cas dans l'exemple

illustré sur la figure 1.

Dans cet exemple, les parties terminales arrières 14 et 15 comportent chacune une butée terminale 20 sensiblement perpendiculaire à l'axe YY. Les parties terminales arrière 14 et 15 encadrent ainsi, grâce aux deux butées terminales 20 les extrémités des contacteurs 8 et 9, interdisant le déplacement en translation de la partie arrière 12 de

l'organe d'actionnement 10, dans une direction perpendicu-

laire à l'axe YY. Tout déplacement du corps 1, et donc de la partie terminale avant 11, contraint l'organe d'actionnement

10 à basculer en rotation d'un côté de l'axe YY ou de l'au-

tre. Ici, l'axe YY est de type virtuel. Il y a donc une transformation de la rotation du corps dans un premier plan, en une rotation de l'organe dans un second plan sensiblement

perpendiculaire au premier plan.

Il est évident, que du fait de la présence du clip de retenue 16, l'entraînement en rotation du corps 1, est rendu possible du fait de la présence d'un passage traversant formé dans la façade 3 sur le trajet du dit clip de retenue 16. Par ailleurs, on peut envisager que les moyens de retenue (ici le clip 16) et l'organe d'actionnement 10 soient réalisés en une unique pièce. Dans ce cas, il est préférable que ledit organe d'actionnement 10 soit réalisé dans un

matériau flexible.

Dans le but de renforcer le rappel élastique du corps 1 d'une position A ou B vers la position de repos 0, on peut envisager d'utiliser des moyens de rappel, tels que des ressorts. De tels ressorts pourraient être, par exemple, fixés par une première extrémité au support 7 et par une seconde extrémité à une partie intermédiaire de l'organe d'actionnement 10 reliant sa partie terminale avant 11 à sa

partie inférieure 12.

Le corps 1 du commutateur peut également comprendre, dans une zone centrale, des moyens de signalisation permettant d'indiquer l'état de fonctionnement d'un dispositif, par

exemple celui dont il gère le fonctionnement par l'intermé-

diaire de l'interrupteur électrique, ou bien un autre. De tels moyens de signalisation pourront être réalisés sous la forme de moyens d'illumination tels qu'une ampoule ou une

fibre optique. Ces moyens de signalisation peuvent compren-

dre des moyens d'affichage, comme par exemple un dispositif

à cristaux liquides (LCD).

Comme cela est illustré schématiquement sur la figure 2, l'organe d'actionnement 10 peut comprendre des première 14' et seconde 15' parties terminales arrières de longueurs

respectives adaptées de manière à permettre chacune l'ac-

tionnement d'un ou plusieurs contacteurs impulsionnels 8', 8'' et 9', 9'' appartenant à des interrupteurs différents ', 5'' et 6', 6''. La forme de chaque partie terminale

arrière peut être adaptée de manière à permettre l'actionne-

ment, à l'aide de l'une des première ou seconde parties terminales arrières, d'un seul contacteur lorsque le corps est placé dans une première position correspondant à une première rotation, puis celle d'un autre contacteur lorsque

ledit corps est placé dans une seconde position correspon-

dant à une seconde rotation plus importante que la première.

Il peut être également avantageux que les première et/ou seconde parties terminales arrières soient réalisées dans un

matériau flexible et non pas rigide.

Par ailleurs, lorsque le corps du commutateur rotatif est solidaire d'un axe de rotation (comme illustré sur les figures), cet axe peut être adapté de manière à pouvoir être translaté axialement entre au moins deux positions. Ainsi, il est possible de gérer une ou plusieurs autres fonctions

que celle qui est gérée par la rotation.

On se réfère maintenant à la figure 3 pour décrire un second

mode de réalisation d'un commutateur selon l'invention.

Ce mode de réalisation diffère du premier mode décrit en

référence à la figure 1 au niveau de son organe d'actionne-

ment et des orientations des interrupteurs électriques. En conséquence, tous les éléments de la figure 3 identiques à

ceux de la figure 1 portent des références identiques.

Dans ce second mode de réalisation, les interrupteurs électriques 5 et 6 présentent des contacteurs impulsionnels 8 et 9 placés, sensiblement perpendiculairement par rapport à leur position dans le premier mode de réalisation, leurs contacteurs électriques étant sensiblement en regard l'un de l'autre. En d'autres termes, ils peuvent être translatés axialement dans un plan sensiblement parallèle au support 7

et au plan définissant la façade 3, c'est-à-dire perpendicu-

lairement à l'axe XX.

Chaque contacteur impulsionnel 8 ou 9 peut donc se transla-

ter sur une longueur Li ou L2, respectivement.

Dans l'exemple illustré sur la figure 3, l'organe de commutation est réalisé sous la forme d'une barrette sensiblement axiale qui s'étend du clip de retenue 16 jusqu'au niveau des contacteurs impulsionnels 8 et 9, au moins. En d'autres termes, l'organe d'actionnement 30 s'étend selon une direction sensiblement parallèle à l'axe XX, sa partie terminale avant 31 étant sensiblement alignée avec sa partie

terminale arrière 32.

Lorsque le corps 1 est entraîné en rotation entre sa position de repos 0 et la position A ou B, le moyen de

retenue 16 entraîne également en rotation l'organe d'ac-

tionnement 30, lequel vient alors, grâce à sa partie terminale arrière 32, enfoncer (ou actionner) l'un des

contacteurs impulsionnels.

Par définition, la partie terminale arrière 32 de l'organe d'actionnement 30 est considérée comme étant dans sa position de repos lorsque le corps 1 est lui-même dans sa position de repos et par conséquent lorsqu'elle se trouve placée entre les deux contacteurs impulsionnels, sans faire pression sur l'un d'entre eux. De même, la partie terminale arrière 32 est considérée comme étant dans une première position (d'un côté ou de l'autre) lorsque, d'une part, le marquage 19 du corps 1 se trouve placé en regard du marquage définissant la position A ou B, et d'autre part, que l'un

des contacteurs impulsionnels 8 ou 9 est enfoncé, c'est-à-

dire a subi une translation d'amplitude L1 ou L2.

Le commutateur illustré sur la figure 4 représente schémati-

quement une variante du commutateur illustré sur la figure 3. Ici, seule la conformation de l'organe d'actionnement 40 a été sensiblement modifiée, et plus précisément au niveau de sa partie inférieure 42. Cet organe d'actionnement 40 présente une forme en T inversé proche de celle illustrée sur la figure 1. En d'autres termes, la partie inférieure 42 de l'organe d'actionnement 40 comprend une première partie terminale arrière 43 et une seconde partie terminale arrière 44 sensiblement parallèle au support 7 ainsi qu'au plan définissant la façade 3. Ici, c'est l'extrémité de chaque partie terminale arrière 43 ou 44 qui est utilisée pour

actionner le contacteur impulsionnel 8 ou 9.

Toutes les variantes décrites en référence à la figure 1 peuvent être envisagées pour les modes de réalisation décrits en référence aux figures 2 et 3, et notamment la possibilité de faire appel à des moyens de rappel élastique

de type ressort, ou bien de réaliser un organe d'actionne-

ment formé en une seule pièce avec les moyens de retenue 16, ou bien encore de prévoir des moyens de signalisation dans une zone centrale du corps comme par exemple des moyens d'affichage en particulier de type LCD, ou bien encore de prévoir un déplacement axial de l'axe solidaire du corps

rotatif.

Dans les modes de réalisation décrits précédemment, les différents commutateurs rotatifs avaient pour fonction de

gérer deux interrupteurs électriques. Bien entendu, l'inven-

tion s'applique aux commutateurs rotatifs qui ne gèrent qu'un seul interrupteur électrique. Dans ces modes de réalisation, il est clair que la partie arrière de l'organe d'actionnement 10 ou 40 n'a besoin de comporter qu'une

unique partie terminale arrière.

L'invention ne se limite pas aux modes de réalisations décrits précédemment, mais elle englobe toutes les variantes que pourra développer l'homme de l'art dans le cadre des

revendications ci-après.

Claims (12)

Revendications

1. Commutateur rotatif, notamment pour un véhicule automobile, du type comprenant un corps (1) placé devant une façade (3) et propre à être entraîné en rotation dans un plan parallèle à cette façade,

caractérisé en ce qu'il comprend un organe d'actionne-

ment (10;30;40) muni d'au moins une partie terminale arrière (14;32;43) propre à être déplacée entre une position de repos et une première position dans laquelle elle actionne un contacteur impulsionnel à rappel élastique (8) d'un dispositif électrique (5,6) fixé sur un support (7), placé derrière ladite façade (3), et en ce que ledit corps (1) comprend sur une face (13) orientée vers ladite façade (3), entre son centre de rotation et sa périphérie, un moyen de retenue (16) propre à recevoir une partie terminale avant (11) dudit organe (10;30;40), de sorte que l'entraînement en rotation dudit corps entre une position de repos et une première position décalée angulairement contraigne ladite partie terminale arrière (14;32;43) à passer de sa position de repos à sa

première position, et que le rappel élastique dudit contac-

teur impulsionnel actionné par ladite partie arrière contraigne cette partie terminale arrière et ledit corps à

reprendre leurs positions de repos respectives.

2. Commutateur selon la revendication 1, caractérisé en ce que ledit organe d'actionnement (10;40) comprend une autre partie terminale arrière (15;44) opposée à la première (14;43) et propre à être déplacée entre une position de repos et une première position dans laquelle elle actionne un autre contacteur impulsionnel à rappel élastique (9) dudit dispositif électrique ou d'un autre dispositif électrique fixé sur ledit support (7), placé en dessous de ladite façade (3), de sorte que l'entraînement en rotation dudit corps (1) entre sa position de repos et une seconde position décalée angulairement, et opposée à sa première position, contraigne ladite autre partie terminale arrière (15;44) à passer de sa position de repos à sa première position, et que le rappel élastique dudit contacteur impulsionnel actionné (9) par ladite autre partie arrière contraigne cette autre partie terminale arrière et ledit

corps à reprendre leurs positions de repos respectives.

3. Commutateur selon l'une des revendications 1 et 2,

caractérisé en ce que ledit organe d'actionnement (10) est propre à être entraîné en rotation autour d'un axe (X-X) sensiblement perpendiculaire à l'axe définissant la rotation

dudit corps (1).

4. Commutateur selon la revendication 3, caractérisé en ce que ledit contacteur impulsionnel (8,9) est placé dans une position sensiblement perpendiculaire à ladite façade (3), et en ce que ladite partie terminale arrière (14,15) s'étend

sensiblement parallèlement à cette façade (3).

5. Commutateur selon l'une des revendications 1 et 2,

caractérisé en ce que ledit contacteur impulsionnel (8,9) est placé dans une position sensiblement parallèle à ladite façade.

6. Commutateur selon la revendication 5, caractérisé en ce que ladite partie terminale arrière (32;43,44) s'étend sensiblement parallèlement à ladite façade (3), au niveau

dudit contacteur (8,9).

7. Commutateur selon la revendication 5, caractérisé en ce que ledit organe d'actionnement (30,40) s'étend selon une direction sensiblement perpendiculaire à ladite façade (3), lesdites parties terminales arrière(s) (32;43,44) et avant (31;41) étant sensiblement alignées, et ladite partie

terminale arrière s'étend jusqu'au niveau dudit contacteur.

8. Commutateur selon l'une des revendications 1 à 7,

caractérisé en ce que ledit corps (1) est solidaire d'un axe (2) monté à rotation et traversant ladite façade (3) selon

une direction sensiblement perpendiculaire.

9. Commutateur selon la revendication 8, caractérisé en ce que ledit axe (2) est propre à être translaté entre au moins

deux positions.

10. Commutateur selon l'une des revendications 1 à 9,

caractérisé en ce que ledit corps (1) comprend, dans une zone centrale, des moyens de signalisation propres à

indiquer un état de fonctionnement d'un dispositif.

11. Commutateur selon la revendication 10, caractérisé en ce que lesdits moyens de signalisation comprennent des moyens d'affichage, en particulier de type dispositif à

cristaux liquides.

12. Commutateur selon l'une des revendications 1 à 11,

caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de rappel

élastique solidarisés, d'une part, à une partie intermé-

diaire dudit organe d'actionnement, reliant ses parties terminales avant et arrière(s), et d'autre part à des moyens

d'ancrage fixes.