FR2777692A1 - Interrupteur de securite pour circuit electrique, notamment du type "coup de poing" - Google Patents

Abstract

La présente invention concerne les interrupteurs de sécurité. L'interrupteur comporte essentiellement un boîtier 1, deux jeux 10 et 20 respectivement de deux bornes électriques 11, 12 et 23, 24 solidaires du boîtier 1, une première tige 40 montée en translation dans le boîtier 1 entre deux positions, l'extrémité 41 de la première tige 40 restant en dehors du boîtier, une traverse de connexion électrique 44 située sur la première tige 40 de façon que, lorsque la première tige 40 est dans une position, la traverse réalise une liaison électrique entre les bornes 11 et 12, une seconde tige 50 montée en translation dans le boîtier 1 de façon qu'elle puisse prendre deux positions et que son extrémité 51 puisse coopérer avec l'extrémité 42 de la tige 40, une autre traverse 54 de connexion électrique montée en coopération avec la tige 50 de façon que, lorsque la tige 50 est dans une position, la traverse 55 réalise une liaison électrique entre les bornes 23 et 24 et des moyens 60 pour commander le déplacement de la seconde tige entre sa seconde et sa première position. Application aux interrupteurs du type "coup de poing" ou analogue.

Description

La présente invention concerne les interrupteurs de sécurité pour circuit

électrique, du type "coup de poing" ou analogue, qui trouvent des applications particulièrement avantageuses dans de nombreux domaines, par exemple les chariots élévateurs, les tapis roulants, etc. Il est déjà connu des interrupteurs de sécurité dits "coup de poing", c'est-à-dire des interrupteurs qui sont manoeuvrables en agissant sur eux avec une force animée d'un mouvement rapide, par exemple mais non

exclusivement, un coup de poing.

Un tel interrupteur comporte un boîtier, un jeu de deux bornes de connexion électrique montées solidaires du boîtier, une tige de transmission d'efforts, des moyens pour monter la tige en translation dans le boîtier de façon qu'elle puisse prendre deux positions extrêmes, une extrémité de la tige restant constamment en dehors du boîtier et généralement terminée par un bouton relativement large et d'une couleur voyante, une traverse de connexion électrique, des moyens pour monter la traverse en coopération avec la tige de façon que, lorsque cette tige est dans l'une des positions extrêmes, la traverse réalise une liaison électrique entre les deux bornes et que, lorsque la tige est dans la seconde position extrême, la liaison électrique entre les deux

bornes ne soit pas réalisée.

Un tel interrupteur est par exemple inséré dans un circuit électrique qui alimente une machine, par exemple un tapis roulant, et permet à tout utilisateur de cette machine de couper son alimentation en énergie électrique lorsqu'un incident grave se produit pendant le fonctionnement de la machine, en donnant un violent coup de poing sur le bouton situé sur

l'extrémité de la tige qui émerge du boîtier.

Cependant, un tel interrupteur n'est presque jamais monté en série dans le circuit d'alimentation en énergie électrique de puissance de la machine, mais lui est associé au moyen par exemple d'un relais de puissance qui assure la liaison électrique de forte puissance. Dans ce cas, lorsqu'il se passe un incident sur le circuit, l'interrupteur de sécurité du type coup de poing coupe l'alimentation du relais qui ensuite coupe l'alimentation de

puissance électrique.

Or, notamment dans le cas o l'incident est dû à l'apparition d'un courtcircuit électrique, il peut arriver que les contacts électriques du relais subissent au moins un début de fusion sous l'action d'une forte intensité de courant électrique, et même qu'ils se soudent les uns aux autres. Dans ce cas, il est impossible de couper l'alimentation de puissance du circuit électrique parce que, selon la terminologie des techniciens, les contacts électriques

restent "collés".

Cet inconvénient ne permet donc aux interrupteurs du type coup de poing connus à ce jour de jouer à coup sûr leur rôle d'interrupteurs de sécurité. La présente invention a ainsi pour but de réaliser un interrupteur de sécurité pour circuit électrique, du type "coup de poing" ou analogue, qui tente de pallier l'inconvénient mentionné ci- dessus, des interrupteurs de sécurité du même type de l'art antérieur, tout en ayant une structure

relativement simple, fiable et d'un prix de revient peu élevé.

Plus précisément, la présente invention a pour objet un interrupteur de sécurité pour circuit électrique, du type "coup de poing" ou analogue, caractérisé par le fait qu'il comporte: - un boîtier, - un premier jeu de première et deuxième bornes de connexion électrique et un deuxième jeu de troisième et quatrième bornes de connexion électrique, lesdits premier et deuxième jeux de bornes de connexion électrique étant montés solidaires dudit boîtier, - une première tige de transmission d'efforts définie entre deux première et seconde extrémités, - des premiers moyens pour monter la première tige en translation dans le boîtier de façon qu'elle puisse prendre une première et une seconde positions extrêmes, la première extrémité de ladite première tige restant constamment en dehors dudit boîtier, - une première traverse de connexion électrique, - des premiers moyens pour monter ladite première traverse en coopération avec la première tige de facon que, lorsque la première tige est dans sa première position extrême, la première traverse réalise une liaison électrique entre les première et deuxième bornes et que, lorsque la première tige est dans sa seconde position extrême, la liaison électrique entre les première et deuxième bornes ne soit pas réalisée, - une seconde tige de transmission d'efforts définie entre deux première et seconde extrémités, - des deuxièmes moyens pour monter la seconde tige en translation dans ledit boîtier de façon qu'elle puisse prendre deux première et seconde positions extrêmes et que sa première extrémité puisse coopérer avec la seconde extrémité de la première tige quand cette première tige passe de sa première position extrême à sa seconde position extrême, - une seconde traverse de connexion électrique, - des seconds moyens pour monter la seconde traverse en coopération avec la seconde tige de façon que, lorsque la seconde tige est dans sa première position extrême, la seconde traverse réalise une liaison électrique entre les troisième et quatrième bornes et que, lorsque la seconde tige est dans sa seconde position extrême, la liaison électrique entre les troisième et quatrième bornes ne soit pas réalisée, et - des moyens pour commander le déplacement de ladite seconde tige

entre sa seconde et sa première position extrême.

D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention

apparaîtront au cours de la description suivante donnée en regard des dessins

annexés à titre illustratif, mais nullement limitatif, dans lesquels: Les figures 1 et 2 représentent un même mode de réalisation industriel préférentiel de l'interrupteur selon l'invention, mais sous deux formes différentes, la figure 1 le représentant sous une forme schématique permettant de mieux faire comprendre le fonctionnement de cet interrupteur et la figure 2 le représentant dans deux demi-vues en coupe longitudinale accolées l'une à l'autre, la partie gauche de cette représentation illustrant les positions des éléments constitutifs de l'interrupteur quand ce dernier est dans un état de coupure d'un circuit électrique et la partie droite illustrant les positions des mêmes éléments constitutifs de l'interrupteur quand il est dans

un état de fermeture d'un circuit électrique.

De ce fait, la description suivante sera donnée en se référant

indifféremment à l'une ou l'autre des figures 1 et 2, les mêmes références désignant, sur ces deux figures, les mêmes éléments, quelle que soit la figure sur laquelle elles apparaissent et quelle que soit la forme de la représentation

de ces éléments.

Les Demandeurs tiennent aussi à préciser que ces deux figures ne représentent qu'un mode de réalisation de l'objet selon l'invention et qu'il peut exister d'autres modes de réalisation qui répondent à la définition de l'invention, que, lorsque, selon la définition de l'invention, l'objet de l'invention comporte "au moins un" élément ayant une fonction donnée, le mode de réalisation décrit peut comporter plusieurs de ces éléments et que, si le mode de réalisation de l'objet selon l'invention tel qu'illustré comporte

plusieurs éléments de fonction identique et si, dans la description, il n'est pas

spécifié que l'objet selon cette invention doit obligatoirement comporter un nombre particulier de ces éléments, l'objet de l'invention pourra être défini

comme comportant "au moins un" de ces éléments.

L'interrupteur de sécurité pour circuit électrique, du type "coup de poing" ou analogue, comporte un boîtier 1 qui pourra être avantageusement réalisé en un matériau électriquement isolant comme une matière plastique ou analogue. L'interrupteur comporte aussi un premier jeu 10 de première 11 et deuxième 12 bornes de connexion électrique et un deuxième jeu 20 de troisième 23 et quatrième 24 bornes de connexion électrique, ces premier et deuxième jeux 10, 20 de bornes de connexion électrique étant montés solidaires du boîtier 1. Il comporte aussi une première tige 40 de transmission d'efforts définie entre deux première 41 et seconde 42 extrémités, et des premiers moyens 43 pour monter cette première tige en translation dans le boîtier 1 de façon qu'elle puisse prendre deux première et seconde positions extrêmes, la première extrémité 41 de cette première tige restant constamment en dehors

du boîtier.

Cette première tige 40 peut être réalisée en un matériau électriquement isolant, ou dans toute autre matière mais sera alors

électriquement isolée.

Les moyens 43 peuvent, par exemple, être constitués par des paliers 81 réalisés dans la paroi du boîtier 1, ces paliers étant éventuellement bagués

pour faciliter la translation de la tige.

Il est aussi prévu une première traverse de connexion électrique 44 comportant, par exemple à ses deux extrémités, des plots de contact électrique 82, des premiers moyens 45 pour monter cette première traverse 44 en coopération avec la première tige 40 de façon que, lorsque la première tige est dans sa première position extrême, la première traverse réalise une liaison électrique entre les première et deuxième bornes 11, 12 via les plots 82 et que, lorsque la première tige est dans sa seconde position extrême, la liaison

électrique entre les première et deuxième bornes ne soit pas réalisée.

Cette première traverse 44 est réalisée en un matériau

électriquement conducteur, avantageusement élastique.

Dans le mode de réalisation illustré, les moyens 45 définis ci-dessus comportent des moyens 46 pour solidariser la première traverse 44 avec la première tige 40 et cette première traverse est obtenue par l'association d'une barre 70 qui porte les plots de contact électrique 82 qui sont montés en translation dans des orifices réalisés dans cette barre, et d'une lame ressort 71 qui exerce une force élastique sur chaque plot 82 pour tendre à les plaquer respectivement contre les bornes de connexion 11 et 12 du premier jeu de bornes 10 défini ci-avant quand la première tige 40 est dans sa première position extrême. L'interrupteur comporte aussi une seconde tige 50 de transmission d'efforts définie entre deux première 51 et seconde 52 extrémités, des deuxièmes moyens 53 pour monter cette seconde tige en translation dans le boîtier 1 de façon qu'elle puisse prendre deux première et seconde positions extrêmes et que sa première extrémité 51 puisse coopérer en translation avec la seconde extrémité 42 de la première tige 40 quand cette première tige passe

de sa première position extrême à sa seconde position extrême.

Les moyens 53 peuvent être, eux aussi, constitués par des paliers réalisés dans la paroi du boîtier, comme ceux qui sont désignés par la

référence 83.

La seconde tige 50 suffisamment rigide est réalisée, selon les cas, en un matériau électriquement isolant, ou en tout autre matériau et sera

électriquement isolée.

L'interrupteur comporte une seconde traverse 54 de connexion électrique, des seconds moyens 55 pour monter cette seconde traverse en coopération avec la seconde tige 50 de façon que, lorsque la seconde tige est dans sa première position extrême, la seconde traverse réalise une liaison électrique entre les troisième et quatrième bornes 23, 24 et que, lorsque la seconde tige 50 est dans sa seconde position extrême, la liaison électrique entre ces troisième et quatrième bornes ne soit pas réalisée, et des moyens 60 pour commander le déplacement de la seconde tige entre sa seconde et sa première

position extrême.

La seconde traverse 54 est, elle aussi, réalisée en un matériau électriquement conducteur. Elle a cependant une configuration qui lui permet de conduire des courants électriques de forte intensité, et il en est de même

pour les plots électriques 96 qu'elle porte à ses deux extrémités.

Dans une réalisation préférentielle, par exemple celle illustrée sur les figures, les moyens 55 pour monter la seconde traverse 54 en coopération avec la seconde tige 50 sont constitués par un manchon 56 solidaire de la seconde traverse et monté coulissant sur la seconde tige, une première butée 57 définie en un point déterminé sur la seconde tige 50 et des moyens 58 pour appliquer une force élastique entre la seconde tige et le manchon 56 de façon à tendre à plaquer le manchon contre la première butée 57, ces derniers moyens pouvant être constitués, comme illustré sur la figure 2, par un ressort de pression en détente dont les deux extrémités sont respectivement situées contre le manchon 56 (ou de façon équivalente sur la seconde traverse 54) et contre au moins un point 84 de la seconde tige 50. Quant aux moyens 60 pour commander le déplacement de la seconde tige 50 entre sa seconde position extrême et sa première position extrême, ils comportent dans une réalisation avantageuse, une bobine magnétique 61 apte à être alimentée en énergie électrique à partir d'un troisième jeu 30 de cinquième 35 et sixième 36 bornes de connexion électrique, ce troisième jeu 30

de bornes de connexion électrique étant monté solidaire du boîtier 1.

La bobine définit un entrefer 62 dans lequel est monté en translation un noyau magnétique 63, étant en outre prévus des moyens 64 pour associer ce noyau magnétique 63 à la seconde tige 50. Ces derniers moyens 64 sont constitués par des moyens de tout type pour solidariser une extrémité du

noyau 63 avec la seconde extrémité 52 de la tige 50.

Dans une réalisation préférentielle, l'interrupteur comporte en outre des premiers moyens 2 pour appliquer une force élastique entre les première 40 et seconde 50 tiges pour tendre à les éloigner l'une de l'autre et des seconds moyens 3 pour appliquer une force élastique entre le boîtier 1 et la

seconde tige 50 pour tendre à la translater vers sa seconde position.

Ces moyens 2 et 3 peuvent être constitués, comme illustré sur la

figure 2, par des ressorts élastiques de type cylindrique ou analogue.

Pour définir la position limite extrême de la première tige 40 quand l'interrupteur est dans un état de fermeture d'un circuit électrique (côté droit de la figure 2), l'interrupteur comporte une butée 74 définie sur le boîtier et une autre butée 75 définie sur la première tige 40, les deux butées 74, 75 étant respectivement agencées pour définir, lorsqu'elles coopèrent l'une contre

l'autre, la première position extrême de la première tige 40.

Comme mentionné ci-avant, les deux tiges 40 et 50 sont montées en translation de façon que leur seconde et première extrémités respectives 42, 51 puissent coopérer. Pour qu'elles puissent coopérer avantageusement directement, ces deux tiges sont montées en translation dans le boîtier 1 suivant un même axe 100 de façon que ces deux extrémités 42 et 51 puissent venir directement au contact l'une de l'autre, comme dans le mode de

réalisation illustré sur les figures 1 et 2.

Pour donner avantageusement à cet interrupteur sa fonction du type coup de poing, il comporte aussi un bouton 80 solidaire de la première extrémité 41 de la première tige 40 émergeant du boîtier 1. Ce bouton a une forme, par exemple celle illustrée sur la figure 2, adaptée pour recevoir une force produite par un coup de poing et la transmettre à la première tige 40 sans risquer de blesser les, mains des utilisateurs. En outre, dans cet interrupteur selon l'invention, la partie de circuit électrique 91 apte à être formée entre les première 11 et seconde 12 bornes via la première traverse 44 est réalisée pour transmettre une faible puissance électrique, tandis que la partie de circuit électrique 92 apte à être formée entre les troisième 23 et quatrième 24 bornes via la seconde traverse 54 est réalisée

pour transmettre une forte puissance électrique.

L'interrupteur tel que décrit ci-dessus fonctionne de la façon suivante, en supposant à titre d'exemple qu'il est inséré dans le circuit électrique d'un chariot élévateur schématiquement représenté en 85 alimenté

par une source d'énergie électrique 86.

On suppose tout d'abord qu'il est positionné dans la configuration illustrée sur la partie gauche de la figure 2, et qu'il est disposé entre la source

86 et le chariot 85.

La configuration illustrée sur la partie gauche de la figure 2 correspond à la représentation en pointillés sur la figure 1, et la configuration illustrée sur la partie droite de la figure 2 correspond à la représentation en traits pleins et plus épais sur la figure 1, le boîtier étant

représenté sur la figure 1 essentiellement en "traits-points".

Dans cette application, les bornes 12, 24 et 36 sont reliées aux sorties 87 de la source d'énergie électrique 86, tandis que que les bornes 11, 23 et 35

sont reliées aux entrées 88 du chariot 85.

Si l'on veut obtenir l'alimentation en énergie électrique de puissance du chariot 85, on commence par faire passer l'interrupteur de sa configuration "circuit ouvert" (traits interrompus sur la figure 1 et partie gauche de la figure 2) à sa configuration "circuit fermé" (traits pleins et plus épais sur la figure 1 et partie droite de la figure 2). Pour cela, on exerce sur le bouton 80 une traction suivant la flèche 89 pour le soulever par référence aux représentations des deux figures. Le bouton étant solidaire de la première tige

, cette traction fait subir à la première tige une translation vers la butée 74.

La première position extrême de la première tige est celle dans laquelle la

butée 75 vient au contact de la butée 74.

La traverse 44 est positionnée sur la première tige pour que les plots 82 situés à ses extrémités se plaquent contre les bornes 11 et 12 avant que la

butée 75 ne soit au contact de la butée 74.

La différence de distance entre le déplacement de la première traverse et celui de la tige est absorbée par la flexion élastique de la première traverse, comme décrit ci-avant, cette flexion élastique permettant en plus de

bien plaquer les plots 82 contre les bornes 11 et 12.

Dans cette position, le courant électrique passe dans le premier circuit 91 et, dans le mode de réalisation illustré, via un relais de sécurité 93 schématiquement représenté dans le chariot 85, autorise la fermeture du circuit comportant la bobine magnétique 61 et la source 86 via les bornes 35 et 36. Il est cependant précisé que la borne 11 pourrait, dans une autre

réalisation, être reliée directement à la borne 35.

La bobine 61 étant alimentée en énergie électrique, elle commande le passage de la seconde tige 50, de sa seconde position extrême (position basse sur les deux figures) à sa première position extrême (position haute sur ces mêmes figures). Dans ce mouvement, elle amène les plots 96 situés sur la seconde traverse 54 respectivement contre les bornes 23 et 24. Le second circuit 92 de puissance est alors fermé. Le chariot 85 est alimenté en énergie

électrique de puissance et peut donc normalement fonctionner.

Tant que le bouton 80 est en position haute, les circuits 91 et 92 sont fermés. Cet état permet de maintenir la bobine 61 excitée et donc de maintenir les plots 96 contre les bornes 23 et 24. Le chariot est de ce fait constamment et

normalement alimenté.

S'il est nécessaire d'arrêter le fonctionnement du chariot, il suffit de repousser le bouton 80 pour le faire redescendre. Le premier circuit 91 est alors coupé, la coupure du premier circuit 91 entraîne la coupure du circuit d'alimentation de la bobine 61 qui, n'étant plus alimentée, ne maintient plus la seconde tige 50 dans sa première position. Sous l'action du ressort 3, cette seconde tige est ramenée à sa seconde position (partie gauche de la figure 2), et le chariot n'est plus alimenté en énergie électrique de puissance nécessaire à

son fonctionnement.

Mais il est également possible d'agir sur l'interrupteur en donnant un fort coup de poing sur le bouton 80, pour le faire descendre violemment

dans le sens de la flèche 95, figure 1, de sa position haute à sa position basse.

Sous l'effet de ce coup de poing, comme précédemment décrit, le bouton 80 entraîne dans sa descente la première tige 40 et les plots 82 de la première traverse 44 se décollent des bornes 11 et 12, mais en outre, la seconde extrémité 42 de la première tige vient buter fortement contre la première extrémité 51 de la seconde tige 50. Le mouvement de translation imprimé à la première tige est ainsi quasi instantanément transmis à la seconde tige 50 qui

passe de façon forcée de sa première position à la seconde.

De cette façon,, même si, à la suite d'un incident électrique, par exemple un court-circuit, les plots 96 de la seconde traverse 54 et les bornes 23 et 24 avaient commencé à fondre et à se coller, sous l'action de la force mécanique qui lui est transmise par la première tige, la seconde tige 50 est obligée de descendre et les plots 96 sont déconnectés des bornes 23 et 24, ce qui n'aurait pas été possible avec uniquement l'ouverture du premier circuit électrique 91 comme avec les interrupteurs "coup de poing" selon l'art antérieur. Il est en outre mentionné que le ressort 2 permet de maintenir un léger écart 94 entre la seconde et la première extrémités 42, 51 respectivement des deux tiges lorsque l'interrupteur est aussi bien en état de coupure que de fermeture de circuit électrique, essentiellement dans le but d'absorber les différences de tolérances d'usinage et de compenser l'usure normale de

l'interrupteur au cours de son fonctionnement.

Le ressort 58 interposé entre la seconde tige 50 et la seconde traverse 54 permet d'assurer une bonne connexion électrique entre les plots 96 de la

traverse 54 et les bornes 23 et 24.

La position de la seconde traverse 54 sur la seconde tige 50 est déterminée pour que, lorsque la seconde tige se déplace de sa seconde position vers sa première position, les plots 96 butent contre les bornes 23 et 24 avant que la tige n'ait parcouru toute sa course possible. La seconde tige continue sa course en translation après que les plots 96 soient arrivés en butée contre les bornes 23 et 24, ce qui comprime le ressort 58 qui, de cette façon, exerce sur la seconde traverse 54 une force élastique relativement importante pour assurer

une bonne liaison électrique entre les plots 96 et les bornes 23 et 24.

Il est précisé que l'interrupteur de sécurité pour circuit électrique décrit ci-avant trouve des applications particulièrement avantageuses dans de nombreux domaines, notamment dans celui des chariots élévateurs, et d'une façon générale dans celui des véhicules de tous types alimentés à partir d'une

batterie ou analogue.

Claims (8)

REVENDICATIONS

1- Interrupteur de sécurité pour circuit électrique, du type "coup de poing" ou analogue, caractérisé par le fait qu'il comporte: - un boîtier (1),. - un premier jeu (10) de première (11) et deuxième (12) bornes de connexion électrique et un deuxième jeu (20) de troisième (23) et quatrième (24) bornes de connexion électrique, lesdits premier et deuxième jeux (10, 20) de bornes de connexion électrique étant montés solidaires du boitier (1), - une première tige (40) de transmission d'efforts définie entre deux première (41) et seconde (42) extrémités, - des premiers moyens (43) pour monter la première tige (40) en translation dans le boîtier (1) de façon qu'elle puisse prendre deux première et seconde positions extrêmes, la première extrémité (41) de ladite première tige (40) restant constamment en dehors du boîtier, - une première traverse de connexion électrique (44), - des premiers moyens (45) pour monter ladite première traverse (44) en coopération avec la première tige (40) de façon que, lorsque la première tige est dans sa première position extrême, la première traverse réalise une liaison électrique entre les première (11) et deuxième (12) bornes et que, lorsque la première tige (40) est dans sa seconde position extrême, la liaison électrique entre les première (11) et deuxième (12) bornes n'est pas réalisée, - une seconde tige (50) de transmission d'efforts définie entre deux première (51) et seconde (52) extrémités, - des deuxièmes moyens (53) pour monter la seconde tige (50) en translation dans le boîtier (1) de façon qu'elle puisse prendre deux première et seconde positions extrêmes et que sa première extrémité (51) puisse coopérer en translation avec la seconde extrémité (42) de la première tige (40) quand cette première tige (40) passe de sa première position extrême à sa seconde position extrême, - une seconde traverse (54) de connexion électrique, - des seconds moyens (55) pour monter la seconde traverse en coopération avec la seconde tige (50) de façon que, lorsque la seconde tige est dans sa première position extrême, la seconde traverse (55) réalise une liaison électrique entre les troisième (23) et quatrième (24) bornes et que, lorsque la seconde tige (50) est dans sa seconde position extrême, la liaison électrique entre les troisième (23) et quatrième (24) bornes n'est pas réalisée, et - des moyens (60) pour commander le déplacement de la seconde tige

entre sa seconde et sa première position extrême.

2- Interrupteur selon la revendication 1, caractérisé par le fait qu'il comporte des premiers moyens (2) pour appliquer une force élastique entre les première (40) et seconde (50) tiges pour tendre à les éloigner l'une de l'autre.

3- Interrupteur selon l'une des revendications 1 et 2, caractérisé par

le fait qu'il comporte des seconds moyens (3) pour appliquer une force élastique entre ledit boîtier (1) et ladite seconde tige (50) pour tendre à la

translater vers sa seconde position extrême.

4- Interrupteur selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisé par

le fait que les premiers moyens (45) pour monter la première traverse (44) en coopération avec la première tige (40) comportent des moyens (46) pour solidariser ladite première traverse avec ladite première tige, ladite première

traverse étant réalisée en un matériau élastique électriquement conducteur.

- Interrupteur selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisé par

le fait que les second moyens (55) pour monter la seconde traverse (54) en coopération avec la seconde tige (50) sont constitués par: - un manchon (56) solidaire de la seconde traverse (54), ledit manchon étant monté coulissant sur ladite seconde tige (50), - une première butée (57) définie en un point déterminé sur ladite seconde tige (50), et - des moyens (58) pour appliquer une force élastique entre la seconde tige et ledit manchon (56) de façon à tendre à plaquer ledit manchon

contre ladite première butée (57).

6- Interrupteur selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisé par

le fait qu'il comporte une deuxième butée (74) définie sur ledit boîtier et une troisième butée (75) définie sur la première tige (40), ces deux dites deuxième et troisième butées étant respectivement agencées pour définir, lorsqu'elles coopèrent l'une contre l'autre, la première position extrême de ladite première tige.

7- Interrupteur selon l'une des revendications 1 à 6, caractérisé par

le fait que les moyens (60) pour commander le déplacement de la seconde tige (50) entre sa seconde position extrême et sa première position extrême comportent: - une bobine magnétique (61) apte à être alimentée en énergie électrique à partir d'un troisième jeu (30) de deux cinquième (35) et sixième (36) bornes de connexion électrique, cedit troisième jeu (30) de bornes de connexion électrique étant monté solidaire dudit boîtier (1), ladite bobine définissant un entrefer (62), - un noyau magnétique (63) monté en translation dans ledit entrefer (62), et - des moyens (64) pour associer ledit noyau magnétique (63) à ladite

seconde tige (50).

8- Interrupteur selon l'une des revendications 1 à 7, caractérisé par

le fait que les deux première (40) et seconde (50) tiges sont montées en

translation dans ledit boîtier (1) suivant un même axe (100).

9- Interrupteur selon l'une des revendications 1 à 8, caractérisé par

le fait qu'il comporte un bouton (80) solidaire de la première extrémité (41) de la première tige (40) émergeant dudit boîtier (1), ledit bouton ayant une forme adaptée pour recevoir une force produite par un coup de poing et la

transmettre à ladite première tige (40).

- Interrupteur selon l'une des revendications 1 à 9, caractérisé par

le fait que la partie de circuit électrique (91) apte à être formée entre les première (11) et seconde (12) bornes via la première traverse (44) est réalisée pour transmettre une faible puissance électrique et que la partie de circuit électrique (92) apte à être formée entre les troisième (23) et quatrième (24) bornes via la seconde traverse (54) est réalisée pour transmettre une forte

puissance électrique.