FR2777587A1 - Dispositif amovible de protection de canon de serrure - Google Patents

Abstract

Un canon de serrure comprend un fût fixe (1) muni d'une face avant (2) pourvue d'une fente d'entrée de clé. Un dispositif de protection (5) du canon comprend un boîtier creux (6) comportant une face arrière (7) munie d'une ouverture et logeant un ressort (18), ainsi qu'une tige mobile (11) traversant l'ouverture et comportant une partie avant (12) retenue à l'intérieur du boîtier par le ressort et une partie arrière (13) conformée en ébauche de la clé, propre à être introduite à l'intérieur du fût via la fente d'entrée par une poussée axiale sur la partie avant (12) et immobilisée de façon réversible à l'arrière de la face avant (2) du fût (1) par une rotation de la partie avant sur une portion angulaire choisie.

Description

Dispositif amovible de protection de canon de serrure L'invention concerne

le domaine des serrures.

Une serrure comprend de façon générale un mécanisme d'ouver-

ture dont l'accès est contrôlé par un canon comportant des éléments de combinaison destinés à n'autoriser le passage

que d'une seule clé ou bien d'un passe.

L'invention concerne plus particulièrement les canons comprenant un fût fixe muni d'une face avant pourvue d'une fente d'entrée de clé. Dans ce qui suit, les mots avant et

arrière doivent être entendus par rapport au lieu d'intro-

duction de la clé.

Certaines de ces serrures équipent des portes d'accès à des zones équipées de matériels divers, tels que des dispositifs électriques (générateurs) ou de distribution (compteurs, postes de détente de gaz). C'est notamment le cas de

certains locaux EDF et GDF.

Du fait que des interventions ou des contrôles peuvent survenir à tout moment à l'intérieur de ces locaux, il est impératif que l'intervenant puisse actionner la serrure à l'aide de la clé correspondante. Or, certains actes de malveillance perpétrés au niveau, notamment, des fentes

d'entrée de ces serrures rendent impossible de tels inter-

ventions et contrôles. C'est notamment le cas des obstruc-

tions par des corps étrangers tels que des allumettes, des pâtes à mâcher, ou des détritus, etc. En conséquence, un but de l'invention est de procurer un dispositif de protection de canon de serrure qui permet de

remédier à l'inconvénient précité.

L'invention propose à cet effet un dispositif de protection de canon de serrure du type décrit dans l'introduction, dans lequel on prévoit: d'une part, un boîtier comportant une cavité interne, débouchant sur une face avant ouverte sur l'extérieur et sur une face arrière munie d'une ouverture, et logeant des moyens élastiques, et - d'autre part, une tige mobile traversant l'ouverture et comportant:

* une partie avant retenue à l'intérieur du boî-

tier par les moyens élastiques, et * une partie arrière en forme d'ébauche de la clé, destinée à être introduite à l'intérieur du fût, via sa fente d'entrée, par une poussée axiale sur

la partie avant, puis immobilisée de façon réver-

sible à l'arrière de la face avant du fût (côté interne) par une rotation de la partie avant sur une portion angulaire choisie, typiquement un

quart de tour (environ 90 ).

Ainsi, une fois la tige conformée verrouillée à l'intérieur du fût, la fente d'entrée n'est plus accessible, si bien que les actes de malveillance précités ne peuvent plus être perpétrés sur le canon. Le dispositif de protection amovible

forme en quelque sorte un "bouchon".

Selon une autre caractéristique de l'invention, le disposi-

tif comprend des premiers moyens à coopération de forme formés en au moins un endroit choisi sur la partie externe de la face arrière du boîtier et/ou sur une face avant de la partie arrière de la tige, orientée vers la face arrière du boîtier, et propres à coopérer avec des seconds moyens à coopération de forme formés en au moins un endroit choisi sur la partie externe de la face avant du fût et/ou sur la partie interne de la face avant de ce fût, de manière à immobiliser la face arrière du boîtier et/ou la tige relativement à la face avant du fût lorsque la partie

arrière de la tige est à l'intérieur de ce fût.

Les premiers moyens à coopération de forme pourront être par exemple des saillies (au moins une et de préférence deux) destinées à coopérer avec des seconds moyens à coopération de forme réalisés par exemple sous forme de trous borgnes (au moins un et de préférence deux). Mais, on peut prévoir l'inverse, c'est à dire des seconds moyens à coopération de forme de type saillies coopérant avec des premiers moyens à coopération de forme réalisés par exemple sous forme de trous borgnes. On peut également prévoir une combinaison de saillie(s) et trou(s) borgne(s) pour les premiers moyens à coopération de forme et de trou(s) borgne(s) pour les

seconds moyens à coopération de forme.

Cela permet de renforcer la protection du canon du fait que le bouchon ne peut pas être entraîné en rotation ou attaqué

sur l'un de ses côtés.

En variante, ou en complément, lorsque le canon comprend un évidement de dimensions choisies, formé sur un bord de la face avant de son fût, les premiers moyens à coopération de forme comprendront une saillie formée sur un bord de la face arrière du boîtier, de forme adaptée à celle d'un évidement formé sur un bord de la face avant du fût, en vue d'une

coopération par embrèvement avec celui-ci.

Cela permet d'adapter le bouchon aux différents types de

canon connus.

Préférentiellement, la partie avant de la tige présente une tête de section transverse polygonale (en saillie (de type mâle) ou en creux (de type femelle)), en particulier triangulaire. Mais bien entendu, d'autres formes peuvent être envisagées. Par ailleurs, la partie avant de la tige

est de préférence vissée sur une extrémité avant de celle-

ci. Cette tête de tige est destinée à être actionnée par une

tête de clé de forme complémentaire.

Dans la description qui suit, faite à titre d'exemple, on se

réfère aux dessins annexés, sur lesquels: - les figures 1A et lB illustrent schématiquement, dans une vue en coupe médiane longitudinale, un canon de serrure et le dispositif de protection associé, dans un premier mode de réalisation, et dans deux états différents (couplé et découplé); - les figures 2A et 2B illustrent respectivement la partie externe de la face avant du canon et la face arrière du bouchon de la figure 1; - les figures 3A et 3B illustrent respectivement des variantes des figures 2A et 2B; - la figure 4 illustre schématiquement la tige du dispositif de protection de la figure 1; - les figures 5A, 5B et 5C illustrent schématiquement un mode de réalisation préférentiel de l'extrémité avant de la tige de la figure 4 et de sa partie avant dans des vues de côté et de face; - la figure 6 est une variante du bouchon de la figure 1, sans sa tige; - les figures 7A et 7B illustrent schématiquement, dans une vue en coupe médiane longitudinale, un canon de serrure et le dispositif de protection associé, dans un second mode de réalisation, et dans deux états différents (couplé et découplé); - la figure 8 illustre schématiquement la tige du dispositif de protection des figures 7; - les figures 9A et 9B illustrent respectivement la partie interne de la face avant du canon et la face arrière du bouchon des figures 7; - les figures 10A et 10B illustrent schématiquement un exemple de clé destiné à actionner une tige de bouchon selon l'invention, dans des vues de profil et de côté, et dans un exemple de couplage à une clé destinée à coopérer avec le canon, et la figure 10C illustre l'extrémité de la clé d'actionnement dans une vue de face; et - la figure 11 est un exemple d'implantation d'un dispositif selon l'invention sur un canon de boite à clé. Les dessins annexés comportent de nombreux éléments de

caractère certain, qu'il est difficile de définir complète-

ment par le texte. En conséquence, ils font à ce titre

partie intégrante de la description, et pourront contribuer

à la définition de l'invention.

On se réfère tout d'abord aux figures 1, 2 et 4 pour décrire un dispositif de protection de canon de serrure selon

l'invention, dans un premier mode de réalisation.

Sur les figures 1A et lB se trouve illustré un canon qui comprend un fût 1 muni d'une face avant 2 et d'une face arrière 3. La face avant 2 comporte une fente d'entrée 4 du type de celle illustrée sur la figure 2A. Cette fente

d'entrée a pour but de permettre l'accès d'une clé appro-

priée à l'intérieur du fût 1.

De façon générale, le fût loge dans sa partie évidée interne un bloc de combinaison, ainsi qu'un mécanisme d'obturation (non représentés sur les figures 1). Ce type de canon est dit à organigramme, son mécanisme d'obturation ne peut être actionné que par la clé dont les pannetons présentent un profil correspondant à la combinaison offerte par le bloc,

ou bien à un passe spécifique d'une série de combinaisons.

Afin d'interdire l'accès à la fente d'entrée 4, l'invention prévoit un dispositif de protection que l'on peut qualifier de bouchon 5 adapté à la forme de la face avant 2 du fût 1

du canon.

Ce bouchon 5 comporte un boîtier 6 qui peut présenter une forme cylindrique circulaire ou bien tronconique (voir figure 6). Ce boîtier 6 comporte une face arrière 7 fermée, et une face avant 8 ouverte et opposée à la face arrière. Le boîtier 6 comporte une cavité interne 9 qui communique avec l'extérieur par la face avant 8 ouverte et une ouverture 10

formée sur la face arrière 7.

A l'intérieur de cette cavité 9 se trouve logée une tige 11 mobile axialement, dont la section transverse est adaptée à la forme de l'ouverture 10 de la face arrière 7 du boîtier

6, de façon à pouvoir être déplacée au travers de celle-ci.

Comme cela est mieux illustré sur la figure 4, la tige 11 comporte une partie avant 12 destinée à être logée à l'intérieur de la cavité 9 et une partie arrière 13 opposée

à la partie avant et destinée à être introduite à l'inté-

rieur du fût 1 via sa fente d'entrée 4.

Pour permettre l'introduction de la partie arrière 13 de la tige 11 dans la fente d'entrée 4, cette partie arrière est réalisée sous la forme d'une ébauche de clé d'actionnement du canon. En d'autres termes, elle comporte deux ébauches de pannetons 14 placées, sensiblement de part et d'autre de la tige, en un même niveau et dans un même plan, ces deux pannetons 14 sont sensiblement identiques, mais on pourrait prévoir qu'ils soient sensiblement différents selon le type de disque ou de rondelle qui se trouve placé derrière la

face avant 2 du fût 1 (côté interne).

Les ébauches de pannetons 14 comprennent ici deux "étages" propres à être entraînés en rotation à l'intérieur du disque avant et de la première rondelle de combinaison logés dans

le fût 1. Mais, on pourrait ne prévoir qu'un seul étage.

Comme cela est mieux illustré sur les figures 5A et 5B, la partie avant 12 de la tige 11 est une pièce rapportée munie d'un filetage interne 15 en creux destiné à coopérer avec un filetage externe 16 situé sur l'extrémité avant 17 de la tige 11. Bien entendu, pour éviter une désolidarisation de la partie avant 12, par exemple par un dévissage, on peut prévoir des points de soudure et/ou une ou plusieurs

clavettes transversales d'immobilisation.

La figure 5C illustre, dans une vue de face, la face avant 8 du boîtier 6 du bouchon 5 et la partie avant 12 de la tige

11 logée à l'intérieur de la cavité 9 dudit boîtier 6.

De préférence, la partie avant 12 présente une tête de section transverse de forme polygonale, en particulier de forme triangulaire. Mais d'autres formes peuvent être

envisagées, qu'elles soient en saillie ou en creux. Préfé-

rentiellement, la tête de la partie avant 12 de la tige est

une saillie de type mâle.

On se réfère de nouveau aux figures 1 à 3 pour décrire le

mode d'assemblage du bouchon 5 sur le fût du canon 1.

Tout d'abord, on introduit axialement la partie arrière 13 de la tige 11 à l'intérieur de la fente d'entrée 4 jusqu'à ce que les ébauches de pannetons 14 soient passées derrière la face avant 2 du fût 1, et par conséquent se trouvent du côté interne de celle-ci, à l'intérieur du fût 1. Cela est obtenu par une poussée axiale sur la partie avant 12 de la

tige 11 en direction du canon.

Puis, en entraînant en rotation cette même partie avant 12 de la tige 11 sur une portion angulaire choisie, par exemple un quart de tour (ou en d'autres termes 90 environ), on place les pannetons 14 dans une position sensiblement perpendiculaire à la fente d'entrée 4. La tige 11 ne pouvant plus être déplacée axialement, le boîtier 5 se trouve solidarisé à la face avant 2 du fût 1 (le canon et le bouchon sont dits couplés, voir figure 1A). Pour retirer (découpler) le bouchon du canon, on procède de façon inverse en exerçant une rotation puis une translation axiale sur la

partie avant de la tige (figure lB).

Afin d'améliorer l'immobilisation des pannetons 14 contre la partie interne de la face avant 2 du fût 1, et faciliter le retour axial de la tige lors du retrait du bouchon, on prévoit à l'intérieur de la cavité 9 des moyens élastiques, par exemple, et de préférence, un ressort 18 dont une extrémité s'appuie contre la partie interne de la face arrière 7 du boîtier 6, tandis que son extrémité opposée s'appuie contre la partie avant 12 de la tige 11. De la

sorte, la partie avant 12 de la tige est retenue à l'inté-

rieur de la cavité 9, et est soumise à une force qui tend à l'éloigner de la face arrière 7, contraignant ainsi les

pannetons 14 à s'appuyer contre la face avant 2.

Par ailleurs, afin d'éviter que le bouchon 5 ne soit entraîné en rotation, ou bien ne soit attaqué sur un côté, on prévoit sur la face avant 2 du fût 1 et sur la face

arrière 7 du boîtier 6, sur leurs parties externes respecti-

ves, des moyens à coopération de forme.

Dans l'exemple illustré sur les figures 1 à 3, la face avant

2 du fût 1 du canon comprend des seconds moyens à coopéra-

tion de forme réalisés sous la forme de trous borgnes 19 placés sensiblement symétriquement de part et d'autre de la fente d'entrée 4. Par ailleurs, les seconds moyens à coopération de formes comprennent également, dans cet exemple, un évidement 20 de forme choisie. Sur certains types de canons actuels, cet évidement existe déjà, si bien qu'il n'est pas nécessaire de le réaliser. Cet évidement 20

est formé généralement sur un bord de la face avant 2.

Afin de coopérer avec les seconds moyens à coopération de formes, on prévoit sur la face avant 7 du boîtier 6 des premiers moyens à coopération de forme, ici en forme de

saillies dont les formes sont adaptées à celles des évide-

ments 19. Ces saillies 21 peuvent être réalisées sous la forme de plots rapportés, lesquels peuvent éventuellement comporter une partie interne évidée logeant un élément mobile poussé vers l'extérieur par un moyen élastique tel qu'un ressort, l'élément mobile étant intégralement logé à l'intérieur du plot lorsque le bouchon est immobilisé

relativement au canon.

Par ailleurs, les premiers moyens à coopération de formes comportent, dans cet exemple, une autre saillie 22 destinée à coopérer par embrèvement avec l'évidement 20 formé sur la

face avant 2 du fût 1 du canon.

On a représenté sur les figures 2 et 3 deux formes d'embrè-

vement différentes, du type de celles que l'on peut trouver

sur les canons vendus dans le commerce.

Bien entendu, on pourrait prévoir d'autres moyens à coopéra-

tion de formes. Ainsi, on pourrait ne prévoir qu'un unique trou borgne 19 destiné à coopérer avec une unique saillie 21, ou bien prévoir sur la face avant 2 un trou borgne et un plot destinés à coopérer respectivement avec un plot et un trou borgne formés sur la face arrière 7 du bouchon 5, ou bien encore ne prévoir qu'une saillie de type 22 sur la face arrière 7 du bouchon destinée à coopérer par embrèvement avec l'évidement 20 formé sur la face avant 2 du fût 1 du canon. Toutes les combinaisons de moyens à coopération de

formes peuvent ainsi être envisagées.

Sur les figures 7 à 9 se trouve illustré un second mode de réalisation du dispositif selon l'invention. Ici, les moyens à coopération de forme sont désormais placés, pour les premiers, sur la face avant 40 des ébauches de pannetons 14, laquelle est orientée vers la face arrière 7 du boîtier 6, et sur la partie externe de la face arrière 7 du boîtier 6, et pour les seconds, sur les parties interne 41 et externe

42 de la face avant 2 du fût 1.

Plus précisément, les premiers moyens à coopération de forme comprennent, ici, d'une part, deux trous borgnes 43 formés dans chaque ébauche de pannetons 14 du côté de leur face avant 40, et d'autre part, la saillieembrèvement 22. Par

ailleurs, les seconds moyens à coopération de forme compren-

nent, ici, d'une part, deux saillies axiales 44 placées sensiblement de part et d'autre du passage de clé 4 sur la partie interne 41 de la face avant 2 du fût 1, et d'autre part, l'évidement-embrèvement 20 qui est destiné à coopérer par embrèvement avec la saillie 22, et qui est formé sur la

partie externe 42 de la face avant 2 du fût 1 du canon.

De plus, dans ce second mode de réalisation, mais cela pourrait également être le cas dans le premier mode de réalisation, on prévoit (voir figures 7B et 9A), sur la partie interne 41 de la face avant 2 du fût 1, une butée 45 pour interdire la rotation de la tige 11 au-delà d'une portion angulaire d'environ 90 . Cette butée peut être

réalisée sous la forme d'une saillie axiale placée à proxi-

mité de l'une des saillies axiales 44, ce qui permet de

faciliter le positionnement desdites saillies 44 à l'inté-

rieur des trous borgnes 43.

Ce mode de réalisation assure un verrouillage très efficace des ébauches de pannetons 14 à l'intérieur du fût 1 du fait de la coopération entre les trous borgnes 43 (des pannetons) et les saillies axiales 44 (de la partie interne 41 de la face avant 2 du fût 1). Ce verrouillage est obtenu par une poussée axiale de la tige 11 au travers de la fente d'entrée 4 jusqu'à ce que les ébauches de pannetons 14 soient passées derrière la face avant 2 du fût 1 et au delà des saillies axiales 44, puis, par une rotation de la tige sur une portion angulaire correspondant à l'angle défini par l'axe "longitudinal" de la fente d'entrée 4 et la position de la butée 45, par exemple un quart de tour (ou en d'autres termes 90 environ), et enfin, lorsque les deux saillies axiales 44 sont en regard des trous borgnes 43, par un relâchement de la pression axiale exercée sur la tige de sorte que lesdites saillies 44 pénètrent à l'intérieur des

trous borgnes 43 (voir figure 7A).

Dans les deux modes de réalisation ci-dessus, on a fait référence à des saillies axiales 21 et 44. Celles-ci pourront être fixes, ou "mobiles" axialement, au moins certaines. Dans le second cas, elles pourront être réalisées sous la forme de plots comportant une cavité interne ouverte sur l'extérieur et logeant un élément mobile contraint par des moyens élastiques à faire saillie partiellement hors de la cavité lorsque le plot ne coopère pas étroitement avec le

trou borgne correspondant.

Afin de permettre l'actionnement de la partie avant 12 de la tige 11, aussi bien axial que rotatif, on prévoit un outil- clé 23, du type de ceux utilisés habituellement, par exemple par les facteurs, ou bien les personnes chargées de relever les compteurs, etc. Un tel type d'outil est illustré sur les figures 10A à 10C. Ici, l'outil 23 illustré a pour but d'entraîner en rotation la tête de la partie avant 12 de la tige 11, formant saillie conformée de section transverse triangulaire. De préférence, il présente une partie avant munie d'une tête 24 évidée de type femelle, dont la section transverse est en forme de triangle comme illustré sur la

figure 0lC. Pour actionner la tige 11 il suffit par consé-

quent d'introduire sa partie avant 12 à l'intérieur de la cavité formée au niveau de la partie avant 24 de l'outil 23, d'exercer une pression axiale en direction du canon pour introduire les pannetons 14 de la tige 11 à l'intérieur du fût 1 jusqu'à ce que les pannetons se trouvent placés derrière la face avant 2 du fût 1, puis d'entraîner l'outil

en rotation pour immobiliser lesdits pannetons 14 à l'ar-

rière de ladite face avant 2 du fût 1 du canon.

Il est clair que les dimensions de la cavité 9 du boîtier 6 sont choisies en fonction de l'outil-clé destiné à actionner

la tige 11.

Comme illustré sur les figures 10A et lOB, un tel outil 23 peut, par exemple, être solidarisé à l'aide d'un axe 25 riveté sur la clé 26 destinée à actionner les éléments logés

dans le canon.

Un tel canon peut être installé sur une porte afin d'en-

traîner un pêne, mais il peut également être installé sur la porte d'une boîte à clés 27 logée dans un mur 50, ou une

porte, comme cela est illustré sur la figure 11.

Pour interdire les attaques sur le bouchon 5, on peut prévoir une rondelle de protection de forme choisie, par exemple concave, placée sur la partie externe de la face avant 2 du fût 1 du canon, qui se trouve logé à l'intérieur de la boîte à clés. Par ailleurs, de manière à obstruer la face avant 8 ouverte du boîtier 6 du bouchon 5, on peut monter à rotation sur un axe 30 un cache 29. Cela permet d'éviter que des poussières,

ou de l'eau, ne pénètrent de façon intempestive à l'inté-

rieur de la cavité 9 du boîtier 6 du bouchon 5.

L'invention ne se limite pas aux formes de réalisation décrites ci-avant, mais elle embrasse toutes les variantes que pourra développer l'homme de l'art dans le cadre des

revendications ci-après.

Claims (23)

Revendications

1. Dispositif de protection d'un canon de serrure compre-

nant un fût fixe (1) muni d'une face avant (2) pourvue d'une fente d'entrée (4) de clé, caractérisé en ce qu'il comprend un boîtier (6) comportant une cavité interne (9) débouchant sur une face avant (8) ouverte sur l'extérieur et sur une face arrière (7) munie d'une ouverture (10) et logeant des moyens élastiques (18), ainsi qu'une tige mobile (11) traversant ladite ouverture (10) et comportant une partie avant (12) retenue à l'intérieur dudit boîtier (6) par lesdits moyens élastiques et une partie arrière (13) conformée en ébauche au moins partielle de ladite clé, propre à être introduite à l'intérieur dudit fût (1) via ladite fente d'entrée (4) par une poussée axiale sur ladite partie avant et immobilisée de façon réversible à l'arrière de la face avant dudit fût par une rotation de ladite partie

avant sur une portion angulaire choisie.

2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il comprend des premiers moyens à coopération de forme (21,22;43,22) formés en au moins un endroit choisi sur la partie externe de la face arrière (7) du boîtier (6) et/ou sur une face avant (40) de la partie arrière (13) de ladite tige (12), orientée vers ladite face arrière (7) du boîtier (6), et propres à coopérer avec des seconds moyens à coopération de forme (19,20;44,20) formés en au moins un endroit choisi sur la partie externe (42) de la face avant (2) du fût (1) et/ou sur la partie interne (41) de la face avant (2) dudit fût (1), de manière à immobiliser ladite face arrière du boîtier et/ou ladite tige relativement à ladite face avant du fût lorsque ladite partie arrière (13)

de la tige (11) est à l'intérieur du fût.

3. Dispositif selon la revendication 2, caractérisé en ce qu'une partie au moins desdits premiers moyens à coopération de forme (43) est placée sur ladite face avant (40) de la partie arrière (13) de ladite tige (12), orientée vers ladite face arrière (7) du boîtier (6) et une partie au moins desdits seconds moyens à coopération de forme (44) est placée sur la partie interne (41) de la face avant (2) du

fût (1).

4. Dispositif selon la revendication 2, caractérisé en ce qu'une partie au moins desdits premiers moyens à coopération de forme (21) est placée sur la partie externe de la face arrière (7) du boitier (6) et une partie au moins desdits seconds moyens à coopération de forme est placée sur la

partie externe (19,20) de la face avant (2) du fût (1).

5. Dispositif selon l'une des revendications 2 à 4,

caractérisé en ce que les premiers moyens à coopération de forme comportent au moins une saillie (21) de forme adaptée à la forme d'au moins un trou borgne (19) formant au moins

partie des seconds moyens à coopération de forme.

6. Dispositif selon la revendication 5, caractérisé en ce que les premiers moyens à coopération de forme comprennent deux saillies (21) propres à coopérer avec deux trous borgnes (19) formant au moins partie des seconds moyens à

coopération de forme.

7. Dispositif selon l'une des revendications 2 à 4,

caractérisé en ce que les premiers moyens à coopération de forme comportent au moins un trou borgne propre à recevoir au moins une saillie formant au moins partie des seconds

moyens à coopération de forme.

8. Dispositif selon la revendication 7, caractérisé en ce que les premiers moyens à coopération de forme comprennent deux trous borgnes (43) propres à coopérer avec deux saillies (44) formant au moins partie des seconds moyens à

coopération de forme.

9. Dispositif selon l'une des revendications 5 à 8,

caractérisé en ce que chaque saillie (21,44) est un plot comportant une cavité interne ouverte sur l'extérieur et

logeant un élément mobile contraint par des moyens élasti-

ques à faire saillie partiellement hors de ladite cavité lorsque ledit plot ne coopère pas étroitement avec le trou

borgne correspondant.

10. Dispositif selon l'une des revendications 2 à 9,

caractérisé en ce que les premiers moyens à coopération de forme comprennent une saillie (22) de dimensions choisies formée sur un bord de ladite face arrière (7) du boîtier (6) et destinée à coopérer par embrèvement avec un évidement

(20) formé sur un bord de la face avant (2) du fût (1).

11. Dispositif selon l'une des revendications 2 à 10,

caractérisé en ce que les moyens élastiques logés dans le boîtier comportent un ressort (18) traversé par ladite tige (11) et comprenant une extrémité arrière en appui contre la partie interne de la face arrière (7) du boîtier (6) et une extrémité avant en appui contre la partie avant (12) de

ladite tige (11).

12. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 11,

caractérisé en ce que la partie interne (41) de la face avant (2) dudit fût (1) comporte en un endroit choisi des moyens formant butée (45) propres à interdire à la partie arrière (13) de ladite tige (11) d'être entraînée en rotation au-delà d'une portion angulaire d'une valeur choisie.

13. Dispositif selon la revendication 12, caractérisé en ce

que les moyens formant butée comprennent une saillie (45).

14. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 13,

caractérisé en ce que ladite partie avant (12) de la tige

(11) est vissée sur une extrémité avant (17) de cette tige.

15. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 14,

caractérisé en ce que ladite partie avant (12) de la tige (11) est solidarisée à une extrémité avant (17) de cette

tige par au moins une clavette.

16. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 15,

caractérisé en ce que ladite partie avant (12) de la tige (11) est solidarisée à une extrémité avant (17) de cette

tige par au moins un point de soudure.

17. Dispositif selon l'une des revendications 12 à 16,

caractérisé en ce que la partie avant (12) de la tige (11) est propre à être entraînée en rotation sur une portion

angulaire d'une valeur choisie d'environ 90 .

18. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 17,

caractérisé en ce que la partie avant (12) de la tige (11) présente une tête de forme choisie propre à coopérer avec

une tête de clé de forme complémentaire, de manière à en-

traîner la tige en rotation.

19. Dispositif selon la revendication 18, caractérisé en ce que la tête de la partie avant (12) est une saillie pleine de type mâle et la tête de clé est une saillie évidée de

type femelle propre à recevoir ladite saillie pleine.

20. Dispositif selon la revendication 19, caractérisé en ce que la tête de la partie avant (12) et la tête de clé présentent des sections transverses de forme polygonale, en

particulier de forme triangulaire.

21. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 20,

caractérisé en ce que le boîtier (6) présente une forme cylindrique.

22. Dispositif selon la revendication 21, caractérisé en ce

que ledit boîtier (6) est de forme tronconique.

23. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 22,

caractérisé en ce que le boîtier (5) présente une face avant ouverte (8) sur laquelle est monté à rotation un cache

d'entrée (29).