FR2773327A1 - Machine a laver les tuyaux des sapeurs-pompiers - Google Patents

Abstract

L'invention concerne une machine qui permet le lessivage, le brossage et le rinçage des tuyaux qui sont ensuite soutenus par une table télescopique une fois lavés (pour évier de ressalir le tuyau humide). Elle est constituée d'un bac inox de lessivage (1) dans lequel est trempé le tuyau (2), d'un bloc de deux rouleaux brosses nylon (4) où est brossé le tuyau (brossage) et d'une double rampe de gicleurs de rinçage (5) située à la sortie des rouleaux (4) où le tuyau sera rincé. Lorsque l'utilisateur a fait passer le tuyau correctement à travers la série des rouleaux guides (3) tout en étant trempé dans le bac inox (1) rempli d'eau (13), le tuyau est alors brossé par deux rouleaux nylon (4) brossant en sens inverse (à condition que le carter de protection (7) soit en place et que l'arrêt d'urgence (9) ne soit pas actionné) et est ensuite rincé par une série de gicleurs (5) à la sortie des rouleaux (3). Au fur et à mesure que le tuyau est lavé, il est posé à plat sur la table pliante (6) par l'opérateur. L'action sur le volet (8) détectant la fin du rouleau ou l'ouverture du carter (7) pendant la marche de la machine permet l'arrêt de celle-ci. La machine selon l'invention est particulièrement destinée à nettoyer les tuyaux souillés des sapeurs-pompiers.

Description

La présente invention concerne une machine à laver les tuyaux souillés des sapeurs-pompiers après une intervention d'incendie.

Le lavage des tuyaux est traditionnellement exécuté les tuyaux à plat au sol, frottés à l'aide d'un balai-brosse mouillé à l'eau savonneuse et ce dessus dessous , en deux opérations.

Cette opération doit être exécutée de suite après l'intervention pour éviter que les tuyaux ne sèchent sales.

Cette tâche provoque une fatigue supplémentaire où la position du dos de l'opérateur est mise à rude épreuve, ainsi qu'un résultat de propreté assez moyen étant donné la méthode utilisée.

La machine selon l'invention permet de remédier à ces inconvénients.

Elle comporte tout d'abord:
un chassis métallique (11) avec du carré de 40x40mm, d'une longueur de 1250 mm, d'une largeur de 620 mm et d'une hauteur de 800mm. carrossé en tôle gavalnisée, équipé de roulettes à freins (12) qui permet le déplacement et la stabilité de la machine. A droite de ce chassis, un bac inox (1) est encastré et posé sur le chassis. II est ensuite rempli d'eau savonneuse (13) où est inséré sous ce bac un robinet (16) et un tuyau (17) de vidange. Ce bac est aussi équipé d'une série de rouleaux plastiques (3) permettant de guider le tuyau dessus dessous et par côté afin d'éviter le frottement du tuyau sur des parties fixes et de faciliter la traction du tuyau par l'opérateur. Un rouleau positionné en haut du côté droit parallèle à la largeur du chassis; un autre du côté gauche positionné de la même façon légèrement plus haut ; un troisième rouleau de diamètre supèrieur sera placé dans le même sens et au milieu du bac. Sachant que la longueur du rouleau étant inférieure à la largeur du bac, ce qui permet lors du commencement de l'opération de glisser le tuyau et le passage du second raccord sous le rouleau (cf fig 1).

Sur le dessus et au milieu de ce chassis est posé un autre bac inox. Ce bac contient perpendiculairement à la longueur du chassis, les deux rouleaux , brosses en nylon (4) superposés et brossant en sens inverse. Cette opération permet de brosser les deux faces du tuyau (2) en même temps. Les fixations et les entrainements de ces rouleaux sont montés à l'arrière du bac et à l'extérieur de celui-ci fixés sur le chassis. Aprés usure des brosses, on a la possibilité de la rattrapper en réglant la hauteur du rouleau supérieur (cf fig 3
Ensuite vers la gauche sera fixé parallèlement et centré par rapport aux rouleaux une double rampe de gicleurs (5) qui permet le rinçage des deux faces du tuyau après l'opération de brossage qui est commandée manuellement ou par électrovanne; cet ensemble sera protégé par un carter étanche en plexiglas (7) articulé manuellement et qui est muni d'une sécurité (15) interdisant le fonctionnement de la machine si ce carter n'est pas en place afin d'éviter tout accident. Cette sécurité peut commander aussi l'ouverture ou la fermeture du robinet d'eau des rampes des gicleurs (5) à l'aide d'un électrovanne.

A l'entrée des rouleaux brosses est fixé un volet (8) articulé permettant l'arrêt de la machine lorsque la fin du rouleau (2) est détectée pour éviter une rotation inutile des rouleaux-brosses (4) sans passage du tuyau. C'est le raccord du tuyau qui déclenche l'arrêt de la machine.

A tenant à ce bac, un moteur réducteur avec variateur de vitesse est fixé sur le chassis transversalement . Celuici est protégé d'un carter inox et ventilé par dessous.

Tout à fait à gauche du chassis est suspendue une table pliante et télescopique (6) à hauteur de taille 1200 mm qui permet de soutenir le tuyau pour lui éviter de toucher le sol une fois propre et qui évite à l'opérateur de se baisser pour ramasser le tuyau lave.

Dans le chassis, sous le moteur se trouve une armoire électrique étanche (10) où est rassemblé l'ensemble des protections et actionneurs électriques du système dont un disjoncteur différentiel 30mA.

Toutes les parties de la machine étant en contact direct avec l'eau, sont séparées de la partie commande et entrainement par une paroi en tôle inox reliée à l'arrière des deux bacs.

Un bouton d'arrêt d'urgence manuel (9) et un bouton de mise en marche sont installés sur le bâti ainsi qu'un enrouleur de câble électrique qu'alimentera l'armoire de la machine au réseau EDF. Un enrouleur de tuyau souple qui alimentera la machine en eau.

MODE OPERATOIRE
Le mode opératoire est le suivant: I'opérateur prendra le tuyau par le raccord et trempera les 50 premiers centimètres dans l'eau du premier bac. Puis, il glissera l'extrémité du tuyau sous les deux brosses et la rampe des gicleurs avec le raccord à l'extérieur du bac puis, le positionnera sur les rouleaux de guidage. L'opérateur abaissera le carter de protection et mettra la machine en marche. Ensuite,
I'opérateur fera avancer le tuyau manuellement jusqu'à l'arrivée du second raccord au contact du volet lequel déclenchera l'arrêt des brosses. Le tuyau aura été déposé sur la table pliante prévue à cet effet. En ouvrant le carter, il dégagera le rouleau entre les deux brosses.

Claims (6)

REVENDICATIONS

1) Machine à laver les tuyaux souillés des sapeurs-pompiers caractérisée en ce qu'elle comporte un bac inox (1) rempli d'eau où l'on trempera un tuyau (2) guidé par une série de rouleaux guides (3) qui passera ensuite à travers un bloc de deux rouleaux brosses en nylon rotatifs (4) et qui sera rincé grâce à une série de gicleurs (5) avant d'être posé à plat sur la table pliante et pivotante (6).

2) Machine selon la revendication 1 caractérisée en ce que le bloc de deux rouleaux brosses nylon soit protégé par un carter mobile (7) et d'un volet sécurité fin de tuyau (8), qui arrêtent instantanément la rotation du moteur au déclenchement de ceux-ci (9) ainsi qu'un arrêt d'urgence placé sur le bâti de la machine.

3) Machine selon la revendication 1 caractérisée en ce que la bac inox est équipé d'un robinet de vidange (16) et d'un tuyau de vidange (17) évacuant l'eau souillée (13) ainsi que l'eau de rinçage à la fin du lavage du tuyau.

4) Machine selon la revendication 1 caractérisée en ce que sur le chassis métallique (11) est montée une série de rouleaux plastiques (3) guidant le tuyau (2) tout en évitant le frottement sur les parties fixes pour faciliter la traction du tuyau par l'opérateur à la sortie de la rampe de gicleurs (5).

5) Machine selon la revendication 1 caractérisée en ce que sur la chassis métallique (11) est montée une table pliante et pivotante (6) afin de poser à plat la longueur conséquente du tuyau lavé.

6) Machine selon la revendication 1 caractérisée en ce que sur la chassis métallique (11) sont montées quatre roulettes freins (12) pour faciliter la mobilité et la stabilité de l'appareil pendant le travail.