FR2772197A1 - Dispositif de connexion, puis d'isolement et de deconnexion d'un parafoudre - Google Patents

Abstract

L'invention concerne un dispositif de connexion d'un parafoudre.Elle se rapporte à un dispositif de connexion, puis d'isolement et de déconnexion d'un parafoudre qui comprend un boîtier non conducteur (22) ayant une chambre interne, une première borne électrique (12) et une seconde borne électrique (16), une résistance (588) qui est au contact de la première et de la seconde borne (16) et s'étend entre celles-ci dans la chambre, une cartouche (60) ayant une charge explosive, montée dans la chambre près de la résistance (58), et une entretoise d'entrefer entourant la cartouche (60), adjacente à la seconde borne (16) et placée à distance de la première borne (12).Application aux parafoudres.

Description

La présente invention concerne un dispositif destiné à connecter puis

isoler et déconnecter un parafoudre entre une ligne d'alimentation et la masse. Le parafoudre est isolé et déconnecté après une panne du parafoudre. Plus précisément, l'invention concerne un dispositif qui comporte une paire de bornes électriques couplées par une résistance, un espace formant éclateur, une entretoise formant un espace

et une cartouche explosive.

Les parafoudres ou organes d'arrêt de surtension sont habituellement connectés aux lignes d'alimentation pour transmettre des courants électriques de surtension à la masse et empêcher ainsi la détérioration des lignes et des

équipements connectés aux parafoudres. Les parafoudres pré-

sentent une résistance élevée à la tension existant norma-

lement entre des lignes d'alimentation, mais une très faible résistance aux surtensions ou surintensités produites par des conditions brutales de surtension provoquées par exemple par la frappe de la foudre, par la commutation de courants de crête ou par des surtensions temporaires. Après la

surtension, la tension retombe et le parafoudre doit norma-

lement revenir à un état de résistance élevée. Cependant, en cas de panne ou de défaut de fonctionnement du parafoudre,

l'état de résistance élevée n'est pas rétabli et le para-

foudre continue à former un trajet électrique de la ligne d'alimentation à la masse. La ligne présente finalement une

condition de court-circuit ou un claquage des transforma-

teurs de distribution, et le parafoudre doit être remplacé.

Pour éviter une panne de ligne d'alimentation, on utilise habituellement des organes de déconnexion associés aux parafoudres pour séparer un parafoudre présentant un défaut de fonctionnement du circuit et donner une indication visuelle de la panne du parafoudre. Des organes classiques de déconnexion comportent une charge explosive destinée à

détruire le trajet formé dans le circuit et à séparer physi-

quement les bornes électriques. Des exemples de tels dispo-

sitifs de déconnexion sont décrits dans les brevets des Etats-Unis d'Amérique n 5 057 810 et 5 113 167 de

Raudabaugh, 5 434 550 de Putt et 4 471 402 de Cunningham.

Cependant, ces dispositifs classiques à organes de

déconnexion comprennent un nombre relativement grand d'élé-

ments complexes dont la fabrication et le montage sont

relativement coûteux. En outre, leurs configurations pré-

sentent des temps de réaction relativement élevés avant de provoquer une détonation à cause de l'exposition limitée de

la cartouche.

L'invention a pour objet la réalisation de dispositif qui présente une réaction fiable et rapide et déconnecte de

la masse un parafoudre présentant un défaut de fonction-

nement. L'invention a aussi pour objet la réalisation d'un

dispositif de connexion et ainsi d'isolement et de décon-

nexion d'un parafoudre entre une ligne d'alimentation et la masse, qui est durable, qui fonctionne efficacement, et dont

la fabrication et le montage sont simples et peu coûteux.

Les objets précités sont atteints essentiellement grâce

à un dispositif de connexion puis d'isolement et de décon-

nexion d'un parafoudre, comprenant un boîtier non conduc-

teur, une première et une seconde borne électrique, une résistance, une cartouche et une entretoise délimitant un espace. Le boîtier possède une première et une seconde extrémité opposées séparées par une chambre interne. La première et la seconde borne sont montées respectivement à la première et à la seconde extrémité du boîtier. La résistance est au contact de la première et de la seconde borne et s'étend entre elles dans la chambre interne. La cartouche possède une charge explosive montée dans la chambre près de la résistance. L'entretoise définissant l'entrefer entoure la cartouche, elle est adjacente à la seconde borne et elle est placée à distance de la première borne. De cette manière, la cartouche, l'entretoise et la

résistance délimitent l'entrefer qui détermine les caracté-

ristiques de détonation de l'organe d'isolement. L'entre-

toise est le point de terminaison de l'arc et protège la cartouche lors du fonctionnement normal du parafoudre (c'est-à-dire lorsque le parafoudre ne présente pas de

défaut de fonctionnement).

Les parties simples mises en oeuvre selon l'invention peuvent être facilement réalisées et facilement assemblées pour la formation du dispositif. Le coût de fabrication des éléments et de montage de ceux-ci pour la formation du

dispositif est ainsi réduit.

La présente invention permet aussi la disposition de la cartouche perpendiculairement à l'axe du boîtier et aux bornes électriques. Cette orientation de la cartouche permet le transfert à la cartouche d'une plus grande quantité d'énergie depuis l'arc créée à la suite d'une condition de

panne, si bien que la cartouche peut détoner plus rapide-

ment. Une meilleure coordination avec les courbes des fusées peut être obtenue par variation de l'entrefer et de la masse

de l'entretoise, dans la réalisation selon l'invention.

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention

ressortiront mieux de la description qui va suivre

d'exemples de réalisation, faite en référence aux dessins annexés sur lesquels: la figure 1 est une vue en élévation en coupe d'un

dispositif dans un premier mode de réalisation de l'inven-

tion; la figure 2 est une vue en coupe de dessous suivant la ligne 2- 2 de la figure 1; la figure 3 est une coupe en élévation latérale d'un

dispositif dans un second mode de réalisation de l'inven-

tion; la figure 4 est une vue partielle en plan en coupe suivant la ligne 4-4 de la figure 3;

la figure 5 est une coupe partielle en élévation laté-

rale suivant les lignes 5-5 de la figure 4; la figure 6 est une vue en coupe en élévation latérale d'un dispositif dans un troisième mode de réalisation de l'invention; et la figure 7 est une coupe de dessous suivant la ligne

7-7 de la figure 6.

On se réfère d'abord aux figures 1 et 2; un ensemble ou dispositif isolateur-déconnecteur 10 dans un premier mode de réalisation de l'invention comprend une première borne

électrique supérieure connectée electriquement à un para-

foudre 14, et une seconde borne électrique inférieure 16 connectée électriquement à la masse 18. Le parafoudre 14 est connecté électriquement à une ligne 20 d'alimentation qui est représentative d'un système d'alimentation. Les bornes 12 et 16 sont couplées mécaniquement et électriquement l'une

à l'autre.

Le parafoudre 14 est classique et il n'est donc pas décrit en détail. Le parafoudre peut être formé d'après le

brevet des Etats-Unis d'Amérique n 4 656 555 de Raudabaugh.

Les bornes 12 et 16 sont connectées mécaniquement l'une à l'autre par un boîtier creux non conducteur 22. Le boîtier 22 peut être formé en tout matériau isolant convenablement robuste, par exemple de matière plastique. L'intérieur du boîtier délimite une chambre interne 24 qui s'étend entre les extrémités opposées 26 et 28 du boîtier 22. La chambre 24 est connectée à l'extrémité supérieure 26 par un trou cylindrique 30. L'extrémité inférieure de la chambre 24 est connectée à l'extrémité 28 par une chambre inférieure 32 à gradin. La chambre inférieure est formée par des tronçons de

diamètres transversaux différents, chaque diamètre trans-

versal étant supérieur au diamètre transversal constant de

la chambre interne 24.

Le boîtier a un épaulement inférieur 34 qui s'étend radialement, de configuration annulaire et formé entre les

chambre 24 et 32. Un épaulement supérieur 36 s'étend radia-

lement à l'interface de la chambre interne 24 et du trou

supérieur 30.

La borne électrique supérieure 12 a une construction classique et possède une partie 38 de tête placée dans la

chambre interne 24 et un épaulement supérieur de butée 36.

Une partie fileté 40 de tige dépasse de la partie de tête dans le trou supérieur 30, si bien que la partie 40 de tige est exposée au moins partiellement à l'extérieur du boîtier 22. De cette manière, la surface 42 de la partie de tête est au contact de l'épaulement supérieur 36 alors que la surface 44 de la partie de tête est exposée à l'intérieur de la

chambre 24.

Un ressort métallique 46 est placé dans la chambre 24 en butée contre la surface 44 de la partie 38 de tête. Le ressort 46 exerce une force de rappel qui maintient un contact électrique ou physique des éléments placés dans la chambre 24 en connectant électriquement la borne 12 à la borne 16 par l'intermédiaire de la résistance 58, après le

montage.

La seconde borne 16 est aussi classique et elle a une partie 48 de tête et une partie 50 de tige filetée. La partie 48 de tête possède une surface supérieure 52 tournée dans la chambre 24 et en butée contre l'épaulement inférieur 34 du boîtier. La surface opposée 54 de la partie de tête 48 a un gradin. La borne 16 est maintenue en position dans le boîtier 22 par coopération de sa partie de tête avec l'épaulement inférieur 34 du boîtier et par un adhésif convenable 56 qui est au contact de la surface 54 de la partie de tête et de la chambre inférieure 32 à gradin du

boîtier 22.

Une résistance cylindrique pleine 58 est montée dans la chambre interne et s'étend entre le ressort 46 et la partie 48 de tête de la seconde borne 16 en formant une connexion électrique résistive entre les deux bornes. La résistance 58 est formée de carbone, d'une céramique ou d'un polymère. Cette résistance est plus simple et moins coûteuse à former qu'une résistance annulaire du type utilisé dans

les isolateurs classiques.

Une cartouche 60 munie d'une charge explosive est montée dans la chambre 24 près de la résistance 58. Cette cartouche est allongée suivant l'axe de la cartouche qui est pratiquement perpendiculaire à l'axe longitudinal des bornes 12 et 16 et du boitier 22. La configuration de la cartouche est cylindrique de façon générale, une extrémité étant effilée. La partie latérale externe de la cartouche est pratiquement recouverte ou entourée par une entretoise destinée à délimiter un espace ou entrefer. Cette entretoise comporte une partie conductrice 62 formée d'un conducteur allongé enroulé en spirale à la surface cylindrique de la cartouche 60, et une partie 64 de manchon cylindrique de

section circulaire formée d'un matériau isolant de l'élec-

tricité. La partie conductrice peut aussi être formée d'un cylindre métallique. La partie conductrice 62 et la partie de manchon isolant 64 sont espacées axialement le long de l'axe de la cartouche. L'extrémité de la partie 64 de manchon distante de la partie conductrice 62 est fermée par

la partie 66 d'extrémité de la partie de manchon. La car-

touche 60, avec l'entretoise 62, 64 qui l'entoure, est adja-

cente à la surface externe de la résistance 58. La cartouche et l'entretoise sont essentiellement perpendiculaires à l'axe longitudinal de la résistance et tangentes à la

surface externe de celle-ci.

Comme représenté sur la figure 1, l'espace compris dans la chambre 24 entre l'entretoise 62, 64 et le ressort 46

constitue un espace ou entrefer 68 d'éclateur.

Dans une autre disposition du mode de réalisation de

la figure 1, une entretoise de caoutchouc peut être incor-

porée dans la chambre 24 afin qu'elle soit au contact de la cartouche et empêche celle-ci de se déplacer dans la chambre. L'entretoise de caoutchouc peut être une garniture d'un polymère qui maintient la cartouche à son extrémité opposée à l'entretoise de l'ensemble. En outre, l'entretoise de caoutchouc peut être plus grande et peut recouvrir la

totalité de la cartouche, avec un trou au-dessus de l'entre-

toise pour permettre le passage de l'arc.

La réalisation du premier exemple de l'invention permet la fixation de l'ensemble à cartouche à l'intérieur de l'isolateur, par exemple par utilisation d'une entretoise, ou l'ensemble peut être utilisé sans entretoise si bien que

l'ensemble à cartouche peut se déplacer dans le boîtier 22.

Cependant, lorsque ce déplacement est permis, l'ensemble peut présenter un cliquetis qui peut être considéré comme

indésirable dans certaines conditions.

Grâce à la formation de l'isolateur de cette manière, l'isolateur peut être incorporé sous forme solidaire d'une équerre de support de parafoudre ou peut être un isolateur séparé. L'entrefer formé entre le ressort 46 et l'entretoise 62, 64 détermine les caractéristiques de détonation de l'isolateur. La dimension de l'entrefer est réglée dans l'ensemble par la hauteur de la résistance et celle de l'entretoise. L'entretoise constitue le point de terminaison de l'arc et protège la cartouche contre la détonation

lorsque le parafoudre fonctionne convenablement.

L'orientation perpendiculaire de la cartouche par rapport à l'axe longitudinal des bornes permet le transfert à la cartouche d'une plus grande quantité d'énergie d'un arc créé dans des conditions de défaut. Ce plus grand transfert

d'énergie assure une détonation plus rapide de la cartouche.

L'ajustement de l'entrefer et de la masse de l'entretoise dans cette réalisation facilite la coordination des courbes d'amorçage, donnant des caractéristiques convenables de

fonctionnement le cas échéant.

La disposition des éléments facilite l'assemblage en permettant la chute simple et facile des éléments dans la cavité interne du boîtier. La première borne 12 est introduite dans le trou 30. Le ressort, la résistance et la cartouche ayant l'entretoise sont alors laissés tombés dans la cavité sur la borne 12. La cavité interne 24 est alors fermées par la borne 16 puis fixée par un adhésif 56 afin

que l'ensemble soit termine.

Lors du fonctionnement normal sans panne du parafoudre, un courant faible ou nul circule dans l'isolateur étant donné la résistance élevée du parafoudre. Lorsqu'il est

soumis à une surintensité due à la foudre ou à une surten-

sion, le parafoudre présente des surintensités pulsées qui

s'écoulent dans le parafoudre et l'isolateur. Dans l'isola-

teur, le courant forme un arc entre le ressort 46 et la partie conductrice 62 de l'entretoise, permettant la

connexion à la borne 16 et à la masse 18.

Lorsque le parafoudre fonctionne convenablement, l'es-

pace forme une étincelle d'impulsions d'intensité élevée et de courte durée dont la durée est inférieure à 100 ms dans le cas de la foudre et à quelques millisecondes dans le cas de la commutation de courant. Pour des décharges aussi courtes, l'énergie créée ne suffit pas pour activer ou

déclencher la cartouche. Cependant, si le parafoudre pré-

sente une panne et ne résiste plus à la tension, des décharges disruptives sont créées pendant une période suffi- samment longue pour que la cartouche non amorcée soit activée et provoque une explosion qui sépare mécaniquement les bornes l'une de l'autre. La force de la charge qui explose chasse l'une au moins des bornes, habituellement la seconde borne 16, en dehors du boîtier. Cette action assure la déconnexion électrique du parafoudre du système et donne une indication visuelle de la nécessité du remplacement du parafoudre.

On se réfère maintenant aux figures 3 à 6; un dispo-

sitif ou ensemble 110 formant isolateur-déconnecteur dans un second mode de réalisation de l'invention comporte une

première borne électrique supérieure 112 connectée électri-

quement au parafoudre 114, et une seconde borne électrique inférieure 116 connectée électriquement à la masse 118. Le parafoudre 114 est connecté électriquement à la ligne 120

d'alimentation qui est représentative d'une alimentation.

Les bornes 112 et 116 sont couplées mécaniquement et

électriquement l'une à l'autre.

Le parafoudre 114 est classique, comme le parafoudre

14, et on ne le décrit donc pas en détail.

Les bornes 112 et 116 sont connectées mécaniquement l'une à l'autre par un boîtier non conducteur creux 122. Ce boîtier 122 peut être constitué de tout matériau isolant

convenablement robuste, par exemple de matière plastique.

L'intérieur du boîtier délimite une chambre interne 124 qui s'étend entre les extrémités opposées 126 et 128 du boîtier 122. La chambre 124 est connectée à l'extrémité supérieure 126 par un trou cylindrique 130. L'extrémité inférieure de la chambre 124 est connectée à l'extrémité 128 par une chambre inférieure 132 à gradin. La chambre inférieure est formée de tronçons de diamètres transversaux différents, chaque diamètre transversal étant plus grand que le diamètre

transversal de la chambre interne 124.

Entre les chambres 124 et 132, le boîtier possède un épaulement inférieur 134 qui s'étend radialement et a une configuration annulaire. Un épaulement supérieur 136 s'étend radialement à l'interface de la chambre interne 124 et du trou supérieur 130. La borne électrique supérieure 112 a une construction classique et elle possède une partie 138 de tête disposée

dans la chambre 124 et en butée contre l'épaulement supe-

rieur 136. Une partie de tige filetée 140 dépasse de la partie de tête dans le trou supérieur 130 si bien que la partie 140 de tige est exposée au moins partiellement à l'extérieur du boîtier 122. Ainsi, la surface 142 de la partie de tête est au contact de l'épaulement supérieur 136 alors que la surface 144 de la partie de tête est exposée à

l'intérieur de la chambre 124.

Un ressort métallique 146 est placé dans la chambre 124, et est en butée contre la surface 144 de la partie 138 de tête. Le ressort 146 exerce une force de rappel qui maintient le contact électrique ou physique des éléments placés dans la chambre 124 et qui connecte électriquement la borne 112 et la borne 116 par la résistance 158, après le montage. La seconde borne 116 est aussi classique et elle possède une partie 148 de tête et une partie 150 de tige

filetée. La partie 148 de tête possède une surface supe-

rieure 152 tournée dans la chambre 124 en butée contre l'épaulement inférieur 134 du boîtier. La surface opposée 154 de la partie 148 de tête possède un gradin. La borne 116 est maintenue en position dans le boîtier 122 par contact de sa partie de tête avec l'épaulement inférieur 134 et par un adhésif convenable 156 qui est au contact de la surface 154 de la partie de tête et de la chambre inférieure 132 du

boîtier 122.

Une résistance cylindrique creuse 158 est montée dans la chambre interne 124 et s'étend entre le ressort 146 et la partie 148 de tête de la seconde borne 116 en créant une connexion électrique résistive entre les deux bornes. La résistance 158 est formée de carbone, d'une céramique ou

d'un polymère.

L'intérieur creux de la résistance 158 loge une car-

touche 160 ayant une charge explosive. La cartouche 160 est allongée et s'étend suivant l'axe de la cartouche en direc- tion pratiquement perpendiculaire à l'axe longitudinal des

bornes 112 et 116 et du boîtier 122.

Une entretoise formant un espace ou entrefer, possédant une partie conductrice 162 et une partie de manchon 164 d'un matériau isolant, entoure la cartouche et peut être en butée contre la surface supérieure 152 de la partie de tête 148 de la seconde borne. La partie conductrice de l'électricité 162 est formée d'un conducteur circulaire placé en spirale

autour de la cartouche ou d'un cylindre métallique. L'extré-

mité de la partie 164 de manchon distante de la partie

conductrice est fermée par une partie 166 d'extrémité.

La cartouche et l'entretoise s'étendent diamétralement dans le cylindre de la résistance 158. Comme la longueur axiale de la cartouche et de l'entretoise est inférieure au diamètre transversal de l'intérieur de la résistance, une garniture 168 de coincement coopère par frottement avec l'extrémité axiale de la cartouche 160, distante de la partie de manchon 164, et la partie adjacente de surface interne de la résistance 158. La garniture en coin forme un ajustement intime de la cartouche et de l'entretoise si bien

qu'elle ne se déplace pas à l'intérieur de la résistance.

Dans le mode de réalisation des figures 3 à 5, des

entrefers 170 sont formés entre le ressort 146 et la car-

touche et l'entretoise, et entre l'entretoise et la surface 152 de la partie 148 de tête de la seconde borne. La dimension de cet entrefer peut en outre être ajustée par l'emplacement positif de la cartouche et de l'entretoise à l'intérieur de la résistance 158, si bien que la cartouche

et l'entretoise peuvent même être placées à distance au-

dessus de la surface 152 de la partie de tête 148 de la

seconde borne.

L'assemblage du parafoudre du second mode de réali-

sation est analogue à celui du premier mode de réalisation.

Cependant, la résistance, la cartouche, l'entretoise et la

garniture peuvent être assemblés avant introduction du sous-

ensemble formé dans la chambre 124 du boîtier 122. En outre, le fonctionnement du second mode de réalisation est le même que celui du premier mode de réalisation. On se réfère maintenant aux figures 6 et 7; un dispositif ou ensemble formant isolateur-déconnecteur 210,

dans un troisième mode de réalisation de l'invention, com-

porte une première borne électrique supérieure 212 connectée électriquement au parafoudre 214, et une seconde borne électrique inférieure 216 connectée électriquement à la masse 218. Le parafoudre 214 est connecté électriquement à la ligne 220 d'alimentation qui est représentative d'une

alimentation. Les bornes 212 et 216 sont couplées mécani-

quement et électriquement l'une à l'autre.

Le parafoudre 214 est classique et on ne le décrit donc pas en détail. Il peut être formé conformément au brevet précité des Etats-Unis d'Amérique n 4 656 555 de Raudabaugh. Les bornes 212 et 216 sont connectées mécaniquement l'une à l'autre par un boîtier non conducteur creux 222. Ce boîtier 222 est coulé ou moulé autour des bornes 212 et 216 et des autres éléments isolateurs en un matériau isolant convenablement robuste, tel qu'une résine époxyde. Un tube cylindrique isolant 223 est formé à l'intérieur du boîtier et délimite une chambre interne 224 placée entre les extrémités opposées 226 et 228 du boîtier 222 et entre les bornes. La borne électrique supérieure 212 a une construction classique et possède une partie 238 de tête moulée dans le boîtier 222 à l'extrémité supérieure de la chambre 224. Une partie de tige filetée 240 dépasse de la partie de tête dans le boîtier, si bien que la partie de tige 240 est exposée au moins partiellement à l'extérieur du boîtier 222. La partie de tête 238 est ainsi en coopération positive avec le boîtier, sa surface 242 étant couverte par des parties de boîtier, alors que la surface 244 de la partie de tête est exposée à l'intérieur de la chambre 224 et est en butée

contre une extrémité supérieure du tube isolant 223.

Un ressort métallique 246 est placé dans la chambre 224 et dans le tube 223, et il est en butée contre la surface 244 de la partie 238 de tête. Le ressort 246 applique une force de rappel qui maintient un contact électrique ou physique des éléments dans la chambre 224, connectant

électriquement la borne 212 à la borne 216 par l'inter-

médiaire de la résistance 258 après le montage.

La seconde borne 216 est aussi classique et elle possède une partie 248 de tête et une partie 250 de tige

filetée. La partie 248 de tête possède une surface supé-

rieure 252 tournée vers la chambre 224 et en butée contre une extrémité inférieure du tube isolant 223. La surface opposée 254 de la partie 248 de tête a un gradin et est recouverte par des parties du boîtier 222. La borne 216 est maintenue en position dans le boîtier 222 par coopération de

sa partie de tête avec des parties adjacentes de boîtier.

Une résistance cylindrique pleine 258 est montée dans la chambre 224 entre le ressort 246 et la partie 248 de tête de la seconde borne 216 et forme une connexion électrique résistive entre les deux bornes. La résistance 258 est formée de carbone, d'une céramique ou d'un polymère. Cette résistance peut être formée de manière plus simple et moins coûteuse qu'une résistance annulaire du type utilisé dans

les isolateurs classiques.

Une cartouche 260 ayant une charge explosive est montée dans la chambre 224 près de la résistance 258. La cartouche

est allongée suivant un axe qui est pratiquement perpendi-

culaire à l'axe longitudinal des bornes 212 et 216 et du

boîtier 222. La configuration de la cartouche est cylin-

drique de façon générale, une première extrémité étant effilée. La partie latérale externe de la cartouche est pratiquement recouverte et entourée d'une entretoise formant un entrefer. Cette entretoise possède une partie conductrice 262 formée d'un conducteur allongé enroulé en spirale autour d'un cylindre métallique creux ou est constituée d'un tel cylindre métallique creux monté coaxialement autour d'une surface cylindrique de la cartouche 260, et une partie 264 de manchon cylindrique de section circulaire formée d'un matériau isolant de l'électricité. La partie conductrice 262 et la partie de manchon isolant 264 sont espacées axialement suivant l'axe de la cartouche. L'extrémité de la partie 264 de manchon distante de la partie conductrice 262 est fermée par la partie 266 d'extrémité de la partie de manchon. La cartouche 260 ayant l'entretoise 262, 264, est adjacente à une surface externe de la résistance 258. La cartouche et l'entretoise sont essentiellement perpendiculaires à l'axe longitudinal de la résistance et tangentes à la surface

externe de celle-ci.

Dans une autre disposition du troisième mode de

réalisation, une entretoise de caoutchouc peut être incor-

porée dans la chambre 224 afin qu'elle soit au contact de la

cartouche et l'empêche de se déplacer dans le tube 223.

L'entretoise de caoutchouc peut être une garniture polymère

qui piège la cartouche à son extrémité opposée à l'entre-

toise de l'ensemble. En outre, l'entretoise de caoutchouc peut être plus grosse et peut recouvrir toute la cartouche avec un trou placé au- dessus de l'entretoise pour permettre

le passage de l'arc.

La réalisation du troisième mode de réalisation de l'invention permet aussi la fixation de l'ensemble à cartouche à l'intérieur de l'isolateur, par exemple à l'aide d'une entretoise, ou sans entretoise si bien que l'ensemble à cartouche peut se déplacer dans le boîtier 222. Cependant, un tel déplacement peut provoquer un cliquetis créé par l'ensemble, d'une manière qui peut être considérée comme

indésirable dans certaines conditions.

La disposition des éléments dans le troisième mode de réalisation facilite le montage en permettant le moulage simple et facile ou la coulée dans le boîtier des bornes et des parties internes (c'est-à-dire du tube isolant, de la

résistance, de la cartouche et de l'entretoise d'entrefer). D'abord, les bornes et les parties internes sont montées dans un moule

convenable. Ensuite, la résine époxyde est introduite dans le moule autour des bornes et des parties internes pour former l'ensemble représenté. Lorsque la

résine époxyde s'est solidifiée, l'ensemble isolateur ter-

miné 210 est retiré du moule.

Le tube isolant, le ressort, la résistance, la car-

touche et l'entretoise d'entrefer, avec ou sans garniture en coin, peuvent être préalablement montés, puis introduits dans le moule. Le fonctionnement, dans ce troisième mode de

réalisation est le même que dans le premier mode de réali-

sation. Il est bien entendu que l'invention n'a été décrite et représentée qu'à titre d'exemple préférentiel et qu'on

pourra apporter toute équivalence technique dans ses élé-

ments constitutifs sans pour autant sortir de son cadre.

Claims (12)

REVENDICATIONS

1. Dispositif de connexion puis d'isolement et de déconnexion d'un parafoudre, caractérisé en ce qu'il comprend: un boîtier non conducteur (22, 122, 222) ayant une première et une seconde extrémité séparées par une chambre interne, une première borne électrique (12, 112, 212) montée à la première extrémité, une seconde borne électrique (16, 116, 216) montée à la seconde extrémité, une résistance (58, 158, 258) qui est au contact de la première et de la seconde borne (16, 116, 216) et s'étend entre celles-ci dans la chambre,

une cartouche (60, 160, 260) ayant une charge explo-

sive, montée dans la chambre près de la résistance (58, 158, 258), et une entretoise d'entrefer entourant la cartouche (60, , 260), adjacente à la seconde borne (16, 116, 216) et

placée à distance de la première borne (12, 112, 212).

2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'entretoise d'entrefer comporte une première partie (62) conductrice de l'électricité et une seconde partie (64)

non conductrice de l'électricité.

3. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que les bornes et le boîtier (22, 122, 222) s'étendent suivant l'axe longitudinal, et la résistance (58, 158, 258) s'étend suivant un axe parallèle à l'axe longitudinal et

décalé latéralement par rapport à celui-ci.

4. Dispositif selon la revendication 3, caractérisé en ce que la cartouche (60, 160, 260) s'étend suivant un axe

perpendiculaire pratiquement à l'axe longitudinal.

5. Dispositif de connexion puis d'isolement et de déconnexion d'un parafoudre, caractérisé en ce qu'il comprend: un boîtier non conducteur creux (22, 122, 222) ayant une première et une seconde extrémité opposées séparées par une chambre interne et espacées suivant un axe longitudinal, une première borne électrique (12, 112, 212) ayant une première partie de tête placée dans la chambre près de la première extrémité et une première partie de tige s'étendant à l'extérieur du boîtier (22, 122, 222) à la première extrémité, une seconde borne électrique (16, 116, 216) ayant une seconde partie de tête positionnée dans la chambre près de

la seconde extrémité et une seconde partie de tige s'éten-

dant à l'extérieur du boîtier (22, 122, 222) à la seconde extrémité, un organe de ressort placé dans la chambre et connecté à la première partie de tête, une résistance (58, 158, 258) montée dans la chambre, coopérant avec l'organe de ressort et la seconde partie de tête suivant l'axe de la résistance (58, 158, 258) et s'étendant entre cet organe de ressort et la seconde partie de tête,

une cartouche (60, 160, 260) ayant une charge explo-

sive, montée dans la chambre près de la résistance (58, 158,

258) et s'étendant suivant un axe sensiblement perpen-

diculaire à l'axe longitudinal, et une entretoise de délimitation d'entrefer entourant la cartouche (60, 160, 260), adjacente à la seconde borne (16, 116, 216) et placée à distance de la première borne (12, 112, 212), l'entretoise d'entrefer ayant une première partie conductrice de l'électricité et une seconde partie non conductrice de l'électricité espacées axialement suivant

l'axe de la cartouche (60, 160, 260).

6. Dispositif selon l'une des revendications 2 et 5,

caractérisé en ce que la première partie comprend un conducteur allongé enroulé en spirale sur un tronçon de la

cartouche (60, 160, 260).

7. Dispositif selon l'une quelconque des revendications

2, 5 et 6, caractérisé en ce que la seconde partie comporte un manchon isolant placé autour d'un tronçon de la cartouche

(60, 160, 260).

8. Dispositif selon la revendication 5, caractérisé en ce que l'axe de la résistance (58, 158, 258) est parallèle à l'axe longitudinal et décalé latéralement par rapport à celui-ci.

9. Dispositif selon l'une des revendications 4 et 8,

caractérisé en ce que la cartouche (60, 160, 260) est adjacente à une surface externe de la résistance (58, 158, 258).

10. Dispositif selon l'une des revendications 4 et 5,

caractérisé en ce que la résistance (58, 158, 258) a une partie interne creuse, et la cartouche (60, 160, 260)

s'étend diamétralement dans cette partie interne.

11. Dispositif selon la revendication 10, caractérisé en ce qu'une garniture en coin s'étend entre la cartouche

(60, 160, 260) et la résistance (58, 158, 258).

12. Dispositif selon l'une des revendications 4 et 5,

caractérisé en ce qu'un tube isolant s'étend entre les

bornes et autour de la résistance (58, 158, 258), de la car-

touche (60, 160, 260) et de l'entretoise d'entrefer et délimite la chambre interne, et le boîtier (22, 122, 222)

est moulé autour du tube isolant, des bornes, de la résis-

tance (58, 158, 258), de la cartouche (60, 160, 260) et de

l'entretoise d'entrefer.