FR2771283A1 - Implant tibial pour prothese du genou - Google Patents

Abstract

Cet implant est remarquable en ce qu'une embase tibiale métallique (2) recevant un plateau tibial en polyéthylène (1), ladite embase (2) étant équipée d'un fourreau tubulaire (3) pour l'engagement et le guidage d'un doigt articulé sur une partie d'un implant fémoral destiné à coopérer avec le plateau tibial notamment, caractérisé en ce que le plateau (1) présente selon son axe de symétrie et à partir de son bord postérieur, une échancrure profilée et épaulée (la) délimitant une entrée étranglée (la1), pour, d'une part être engagée par élasticité autour du fourreau (3) et, d'autre part, être maintenue en position de verrouillage par rapport à une collerette (3a) que présente ledit fourreau, tout en ayant un mouvement de liberté en rotation par rapport au fourreau (3).

Description

IMPLANT TIBIAL POUR PROTHESE DU GENOU.

L'invention se rattache au secteur technique des prothèses d'articulation du genou comprenant un implant fémoral coopérant avec un implant tibial.

Plus particulièrement, l'invention trouve une application particulièrement avantageuse, dans le cas d'une prothèse totale du genou, qui comprend un élément fémoral recevant un axe transversal d'articulation monté à libre rotation par rapport à une tige cylindrique, engagée dans un fourreau solidaire de l'élément tibial. Ces dispositions permettent d'obtenir en combinaison, des mouvements de flexion et de rotation.

L'élément tibial comprend une embase recevant un plateau en polyéthylène qui est monté avec capacité de déplacement en rotation limité dans un plan horizontal sur ladite embase. Le plateau tibial reçoit en appui, l'élément fémoral avec capacité de flexion angulaire.

Le plateau fémoral est monté avec capacité de déplacement en rotation limité, par rapport au fourreau solidaire de l'embase tibiale. Dans ce but, le plateau tibial, qui est percé de part en part pour permettre le libre engagement du fourreau, présente une collerette destinée à prendre appui sur une partie déterminée du plateau tibial assurant ainsi son accouplement par rapport à l'embase tibiale.

A partir de cette conception de base, on a voulu améliorer et faciliter le montage du plateau tibial par rapport à l'embase. En effet, selon les dispositions techniques indiquées précédemment, pour le montage du plateau par rapport à l'embase, il est nécessaire de positionner préalablement le plateau sur l'embase, puis de mettre en place le fourreau, en l'engageant au travers de trous percés respectivement dans l'épaisseur dudit plateau et de ladite embase.

La collerette du fourreau vient en appui, comme indiqué, sur une partie correspondante du plateau tibial. On procède ensuite à la fixation du fourreau.

Il apparaît donc que la mise en place du fourreau ne peut être effectuée qu'après avoir positionné le plateau sur l'embase. Autrement dit, il n'est pas possible, selon cette technique antérieure, d'équiper préalablement l'embase tibiale du fourreau destiné à recevoir la tige de l'élément fémoral.

Le problème que se propose de résoudre l'invention est de pouvoir accoupler facilement et instantanément un plateau tibial par rapport à une embase tibiale équipée d'un fourreau coopérant avec la tige d'articulation de l'élément fémoral, tout en ayant la possibilité de conférer au plateau tibial, un mouvement de rotation limité par rapport audit fourreau.

Pour résoudre un tel problème et selon une caractéristique à la base de l'invention, le plateau présente selon son axe de symétrie et à partir de son bord postérieur, une échancrure profilée et épaulée délimitant une entrée étranglée, pour, d'une part être engagée par élasticité autour du fourreau et, d'autre part, être maintenue en position de verrouillage par rapport à une collerette que présente ledit fourreau, tout en ayant un mouvement de liberté en rotation par rapport au fourreau.

Pour résoudre le problème posé de permettre l'engagement de l'échancrure du plateau tibial par rapport au fourreau de l'embase, compte-tenu de la collerette de butée, l'échancrure étranglée présente, du côté de son ouverture, une zone épaulée pour l'engagement de la collerette du fourreau.

La zone épaulée est formée à une distance de la base du plateau correspondant sensiblement à la hauteur séparant la face d'appui de l'embase de la face de dessous de la collerette.

Pour résoudre le problème posé d'assurer l'accouplement du plateau tibial par rapport au fourreau de l'embase, la zone épaulée présente, du côté de l'ouverture de l'échancrure, deux bords parallèles rectilignes qui se raccordent tangentiellement avec un bord demi circulaire en délimitant une zone d'appui pour la collerette.

Le problème posé d'assurer la mise en place du plateau tibial par rapport à l'embase et son accouplement par rapport au fourreau de cette dernière, est avantageusement résolu par les caractéristiques suivantes: - l'échancrure présente, du côté de son ouverture, et en vue de dessus, deux bords rectilignes orientés d'une manière divergente pour se raccorder avec deux segments rectilignes parallèles eux mêmes raccordés au fond de l'échancrure sous forme d'un rebord semi circulaire qui correspond au diamètre du fourreau et s'étend au delà d'une demi circonférence, pour enserrer ledit fourreau et créer un effet de clipage tout en permettant une rotation limitée du plateau.

- l'entrée des deux bords rectilignes divergents présente une largeur inférieure au diamètre du fourreau pour assurer une expansion par élasticité du fond de l'échancrure afin de permettre l'engagement du fourreau sous un effort de pression.

L'invention est exposée ci-après plus en détail à l'aide des figures des dessins annexés dans lesquels:
- la figurel est une vue en perspective de l'implant tibial, avant mise en place du plateau par rapport à l'embase.

- la figure 2 est une vue en coupe longitudinale de l'implant tibial après accouplement du plateau sur l'embase.

- la figure 3 est une vue en coupe considérée selon la ligne 3.3 de la figure 2.

- la figure 4 est une vue en coupe transversale considérée selon la ligne 4.4 de la figure 3.

- la figure 5 est une vue en coupe de l'ensemble de la prothèse.

Comme indiqué, l'implant tibial, selon les caractéristiques de l'invention trouve une application particulièrement avantageuse dans le cas d'une prothèse totale du genou, du type de celle décrite dans le brevet FR 2696927, dont le demandeur de la présente est également titulaire.

De manière connue, l'implant tibial comprend un plateau en polyéthylène (t) et une embase métallique (2). L'embase (2) est équipée d'un fourreau (3) destiné à recevoir une tige solidaire d'un axe transversal que présente l'élément fémoral. Le fourreau (3) est monté du côté postérieur de l'embase tibiale (2). Dans ce but, le fourreau (3) est engagé dans un puits (2a) de l'embase, en y étant fixé par tous moyens connus et appropriés, notamment par soudure. Le fourreau (3) présente à une distance déterminée (d) de la surface d'appui de l'embase tibiale, une collerette d'appui et de butée (3a).

Bien évidemment, le fourreau (3) et la collerette (3a) sont de section transversale circulaire afin de faire office d'axe de pivotement au plateau tibial (l) en lui donnant des degrés de liberté de mouvement de rotation, dans un plan horizontal.

Afin de permettre l'accouplement du plateau tibial (1) par rapport à l'embase (2), en autorisant, comme indiqué, des mouvements de rotation limitée du plateau (l) par rapport au fourreau (3), ledit plateau présente du côté de son bord postérieur, une échancrure profilée (la). Cette échancrure profilée (la) délimite une entrée étranglée (lal) pour, d'une part, être engagée par élasticité autour du fourreau (3) et, d'autre part, être maintenue en position de verrouillage, par rapport à la collerette (3a), tout en ayant un mouvement de liberté en rotation, par rapport audit fourreau.

L'échancrure profilée (la) présente du côté de son ouverture (la2), une zone épaulée (la3) pour l'engagement de la collerette (3a) du fourreau. La zone épaulée (la3) est formée à une distance (dl) par rapport à la base du plateau, correspondant très sensiblement, à la distance (d) séparant, comme indiqué précédemment, la base d'appui de l'embase (2) de la face de dessous de la collerette (3a).

La zone épaulée (la3) présente, du côté de l'ouverture (la2) de l'échancrure (la), deux bords parallèles rectiligne (a) (b) qui se raccordent tangentiellement avec un bord demi circulaire (c) en délimitant une zone d'appui (la4) pour la collerette (3a).

Par ailleurs, l'échancrure (la) présente, toujours du côté de son ouverture (la2) et en vue de dessus, correspondant à la face d'appui et de glissement du plateau tibial, deux bords rectilignes (d) (e), orientés de manière divergente pour se raccorder avec deux segments rectilignes parallèles (f) et (g) eux mêmes raccordés au fond (laS) de l'échancrure sous forme d'un rebord semi-circulaire qui correspond au diamètre du fourreau et qui s'étend au delà d'une demi circonférence.

Les deux bords rectilignes (f) et (g) présentent une largeur (1) inférieure au diamètre du fourreau (3) pour assurer une expansion par élasticité du fond (la5) de l'échancrure, afin de permettre l'engagement dudit fourreau (3) sous un effort de pression. On rappelle que le fond (la5) de la gorge (la) dans lequel est positionné en appui le fourreau (3), délimite un bord semi circulaire s'étendant au delà d'une demi circonférence.

Ces dispositions permettent d'enserrer la section transversale du fourreau (3), en créant un effet de clipage. Le diamètre du fourreau (3) et le diamètre du fond de gorge (la5) sont déterminés pour créer un jeu fonctionnel permettant une rotation limitée du plateau (t) par rapport audit fourreau.

Compte tenu de ces caractéristiques, il est donc possible de prééquiper l'embase tibiale (2) du fourreau (3) équipé de sa collerette de verrouillage (3a).

Il suffit ensuite d'engager par glissement le plateau tibial (1) sur l'embase (2), de manière à engager l'échancrure (la) sur le fourreau (3) dont la collerette (3a) vient en appui sur la zone épaulée semi circulaire (la3), la section dudit fourreau étant engagée dans le fond de l'échancrure (la5).

Comme indiqué, l'engagement du plateau par rapport au fourreau a pour effet, au moment de l'introduction, d'écarter l'échancrure afin de permettre l'engagement dudit fourreau puis, après avoir franchi la zone rétrécie (f-g), son relâchement par élasticité, afin de se refermer de manière concomitante sur la section transversale dudit fourreau, obtenant ainsi, de manière connue, un effet de clipage.

Bien évidemment, les dispositions telles que définies précédemment, s'appliquent à tous types de prothèses du genou, la surface d'appui de l'embase tibiale recevant le plateau, pouvant être entièrement lisse ou présenter éventuellement des aspérités.

Les avantages ressortent bien de la description, en particulier on souligne et on rappelle la possibilité d'accoupler le plateau tibial par rapport à l'embase tibiale préalablement équipée d'un fourreau qui assure une liaison avec l'élément fémoral, tout en permettant une rotation limitée dans un plan
horizontal, du plateau tibial.

Claims (1)

1. REVENDICATIONS -l- Implant tibial pour prothèse du genou comprenant une embase tibiale métallique (2) recevant un plateau tibial en polyéthylène (1), ladite embase (2) étant équipée d'un fourreau tubulaire (3) pour l'engagement et le guidage d'un doigt articulé sur une partie d'un implant fémoral destiné à coopérer avec le plateau tibial notamment, caractérisé en ce que le plateau (1) présente selon son axe de symétrie et à partir de son bord postérieur, une échancrure profilée et épaulée (la) délimitant une entrée étranglée (lal), pour, d'une part être engagée par élasticité autour du fourreau (3) et, d'autre part, être maintenue en position de verrouillage par rapport à une collerette (3a) que présente ledit fourreau, tout en ayant un mouvement de liberté en rotation par rapport au fourreau (3).

   -2- Implant selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'échancrure étranglée présente du côté de son ouverture une zone épaulée (la3) pour l'engagement de la collerette (3a) du fourreau.

   -3- Implant selon la revendication 2, caractérisé en ce que la zone épaulée (la3) est formée à une distance de la base du plateau correspondant sensiblement à la hauteur séparant la face d'appui de l'embase de la face de dessous de la collerette (3a).

   -4- Implant selon la revendication 2, caractérisé en ce que la zone épaulée (la3) présente, du côté de l'ouverture de l'échancrure, deux bords parallèles rectilignes qui se raccordent tangentiellement avec un bord demi circulaire (c) en délimitant une zone d'appui (la4) pour la collerette (3a).

   -5- Implant selon la revendication 2, caractérisé en ce que l'échancrure présente, du côté de son ouverture, et en vue de dessus, deux bords rectilignes (d-e) orientés d'une manière divergente pour se raccorder avec deux segments rectilignes parallèles (f et g) eux-mêmes raccordés au fond (la5) de l'échancrure sous forme d'un rebord semi-circulaire qui correspond au diamètre du fourreau, et qui s'étend au-delà d'une demi-circonférence, pour enserrer ledit fourreau (3) et créer un effet de clipage tout en permettant une rotation limité du plateau (1).

   -6- Implant selon la revendication 5, caractérisé en ce que l'entrée des deux bords rectilignes divergents (p-g) présente une largeur inférieure au diamètre du fourreau (3) pour assurer une expansion par élasticité du fond de l'échancrure afin de permettre l'engagement du fourreau sous un effort de pression.