FR2769793A1 - Machine agricole de deroulage de balles rondes - Google Patents

Abstract

Machine de déroulage de balles rondes, comportant un berceau 3 d'axe horizontal pour recevoir une balle, un premier transporteur mobile 11 se déplacant transversalement aux axes longitudinaux du berceau 3 et de la balle, le long du fond 10 et d'une paroi latérale inclinée du berceau pour dérouler la balle en la faisant rouler sur elle-même et délivrer la nappe ainsi déroulée transversalement à l'extérieur par dessus le bord supérieur 9 de ladite paroi latérale et, en aval dudit bord supérieur 9 et extérieurement au berceau 3, un second transporteur 14 se déplacant transversalement audit bord supérieur 9 et muni de moyens diviseurs 15 pour diviser la nappe sortant du berceau et la délivrer latéralement sous forme divisée, caractérisée en ce qu'au moins lesdits moyens diviseurs 15 sont portés par un support 19 mobile entre une première position active pour laquelle ils coopèrent avec la nappe, et une seconde position inactive pour laquelle ils sont hors de coopération avec la nappe.

Description

La présente invention est relative à une machine agricole de déroulage de balles cylindriques, dites balles rondes, cette machine étant également dénommée dérouleuse de balles rondes.

L'invention s'applique à de telles dérouleuses du type comportant un bâti en forme de berceau d'axe horizontal qui reçoit une balle ronde en position horizontale, et un transporteur mobile sans fin à dents se déplaçant transversalement aux axes longitudinaux du berceau et de la balle le long du fond et d'une paroi latérale inclinée du berceau pour diviser la balle en la faisant rouler sur ellemême et délivrer la nappe ainsi déroulée transversalement à l'extérieur par dessus le bord supérieur de ladite paroi latérale.

A partir d'une balle ronde, cette dérouleuse délivre donc en sortie, par déroulage de la balle ronde dans le sens inverse de son enroulage, la matière de la nappe qui se dépose d'elle-même sur le sol par la gravité, par dessus l'un des bords latéraux du berceau.

La déposante a récemment développé une dérouleuse perfectionnée qui permet de diviser la nappe sortant du bâti et de la délivrer latéralement à l'extérieur sous forme divisée. Pour cela, cette dérouleuse comporte au surplus, en aval du bord latéral supérieur de sortie du berceau, en considérant le sens de déplacement de la nappe, et extérieurement au bâti, un second transporteur qui se déplace transversalement à ce bord et qui comporte des moyens diviseurs.

La présente invention a pour but de perfectionner encore cette dérouleuse en lui permettant de travailler suivant deux modes, à savoir un premier mode de division de la nappe, suivant lequel, par l'action du second transporteur, la matière de la nappe est plus ou moins finement divisée et projetée à une distance appropriée, cette distance pouvant être variable notamment suivant la vitesse de déplacement de ce second transporteur, et un second mode de simple dépose, suivant lequel la nappe, au-delà du bord supérieur du berceau, ne coopère pas avec le second transporteur, de sorte qu'elle tombe par simple gravité et sans inertie sur le sol.

A cet effet, la dérouleuse selon l'invention, du type indiqué ci-dessus, est caractérisée en ce qu'au moins lesdits moyens diviseurs sont portés par un support mobile propre à occuper deux positions extrêmes, à savoir une première position active pour laquelle ils coopèrent avec la nappe pour la diviser et la projeter à l'état divisé, et une seconde position inactive pour laquelle ils sont hors de coopération avec la nappe pour que celle-ci se dépose sur le sol par simple gravité et sans inertie, à partir du bord supérieur du berceau.

Ainsi, dans la dérouleuse selon l'invention, le second transporteur peut être sélectivement mis en position active et inactive selon le mode de fonctionnement choisi.

De préférence, la seconde position inactive du support est une position de relevage, pour laquelle la nappe passe entre le bord supérieur du berceau et les moyens diviseurs du second transporteur.

Suivant un mode de réalisation préféré, le second transporteur comporte un arbre central muni de dents qui tourne autour d'un axe parallèle audit bord supérieur du berceau, ces dents étant par exemple constituées par des doigts souples.

De préférence, ces dents sont agencées pour que, pour la seconde position inactive du support, pour laquelle le second transporteur est à l'arrêt, certaines au moins d'entre elles puissent être escamotées, par exemple vers l'arbre central, de manière à ne pas interférer avec la nappe ; les dents susceptibles d'être escamotées peuvent être montées sur l'arbre central suivant une rangée par un système à charnière coopérant avec des moyens de verrouillage en positions active et inactive des dents. Ces moyens de verrouillage comportent par exemple des boulons amovibles de vissage du système à charnière sur l'arbre central pour la position active des dents, et un verrou porté par le support, pour la position inactive des dents.

Suivant une réalisation préférée, le second transporteur est porte dans sa totalité par le support mobile, celui-ci pouvant être monté à son tour sur le berceau par l'intermédiaire d'une articulation d'axe parallèle audit bord supérieur du berceau.

Avantageusement, des moyens de verrouillage sont prévus pour immobiliser le support dans ses deux positions extrêmes ; ces moyens de verrouillage comportent par exemple une tige mobile qui est portée par le berceau et qui peut s'engager sélectivement dans deux orifices du support.

Ce support peut être du type à déplacement manuel entre ses deux positions extrêmes, des moyens passifs à fluide, notamment au moins un vérin à gaz, agissant entre le berceau et le support pour assister l'action manuelle.

Le second transporteur peut être entrainé par un moteur hydraulique propre, par exemple porté par le support.

Ce moteur hydraulique est alimenté en liquide sous pression à travers un distributeur qui est ouvert pour la première position active du support et fermé pour la seconde position inactive du support, pour l'arrêt du moteur et du second transporteur. Une conduite de dérivation portant un clapet anti-retour est de préférence montée entre l'entrée et la sortie de ce moteur hydraulique pour permettre une mise manuelle du second transporteur dans une position prédéterminée, notamment angulaire, pour la seconde position inactive du support, de manière que les moyens diviseurs, pour ladite seconde position inactive du support, soient hors de coopération avec la nappe. Cette conduite de dérivation permet également, lors de la mise à l'arrêt de la centrale hydraulique alimentant le distributeur, un arrêt progressif du second transporteur dont le moteur fonctionne alors en pompe.

Pour la commande automatique du distributeur, il est de préférence prévu des moyens de couplage entre le support et le distributeur, par exemple un système à biellettes, pour fermer celui-ci lorsque le support est dans sa seconde position inactive et l'ouvrir dans le cas inverse.

Quant au premier transporteur, il est avantageusement entraîné par un moteur hydraulique propre, en série avec le moteur hydraulique d'entraînement du second transporteur, avec interposition dudit distributeur.

Le second transporteur peut être surmonté d'un déflecteur réglable permettant de réguler la projection de la nappe divisée pour la première position active du support.

Suivant une autre caractéristique avantageuse, le berceau est monté sur un bâti fixe de la machine en étant mobile, par exemple sur 1800, autour d'un axe central vertical. L'entraînement du berceau en rotation peut se faire de manière motorisée à l'aide d'un moteur hydraulique dont le pignon de sortie entraîne une chaîne sans fin ou s'appuie sur celle-ci, à la manière d'un système à crémaillère. Par exemple, le berceau porte un moteur hydraulique excentré qui s'appuie sur une chaîne fermée passant sans glissement sur un organe circulaire du bâti fixe centré sur l'axe de rotation du berceau ; en variante, le moteur hydraulique excentré peut être porté par le bâti fixe et entraîner le berceau en rotation en engrenant avec une chaîne fermée passant sur une roue à chaîne solidaire du berceau.

On comprendra bien l'invention à la lecture du complément de description qui va suivre et en référence aux dessins annexés qui font partie de la description et dans lesquels
Fig. 1 est une vue schématique en perspective arrachée d'une machine établie selon le mode de réalisation préféré de l'invention
Fig. 2 est une vue schématique en élévation avant arrachée de la machine de la Fig. 1, dans la configuration pour laquelle elle travaille dans le mode de division de la nappe
Fig. 3 est une vue analogue à la Fig. 2, la machine étant représentée dans la configuration pour laquelle elle travaille dans le mode de simple dépose sur le sol, par gravité et sans inertie, de la nappe déroulée
Fig. 4 montre, en perspective et à plus grande échelle, le détail IV de la Fig. 3
Fig. 5 est une vue schématique en élévation avant de la machine, à plus faible échelle et arrachée, montrant une caractéristique additionnelle ; et
Fig. 6 est une vue schématique en plan de la machine de la Fig. 5.

On a schématiquement représenté sur les dessins une dérouleuse de balles cylindriques, dites balles rondes, qui est destinée, d'une manière générale connue, à recevoir une balle ronde 1 en position horizontale et à la dérouler en la faisant tourner sur elle-même, pour délivrer latéralement la matière en sortie sous une forme plus ou moins aérée, divisée ou dispersée, comme cela sera décrit ultérieurement.

Cette dérouleuse peut être montée à l'arrière d'un tracteur agricole à l'aide d'un système de pattes ou de chapes 2 qui coopèrent avec le système trois points habituel prévu à l'arrière du tracteur. Cette dérouleuse comporte, de manière connue, un bâti 3 en forme de berceau dont l'axe horizontal est parallèle à l'axe A de la balle ronde 1.

Dans le mode de réalisation des Figs. 1 à 4, le berceau 3 est ouvert à l'arrière et fermé à l'avant par une partie avant 4. Les deux parois latérales 5, 6 du berceau sont inclinées en forme de V, en s'écartant vers l'extérieur et vers le haut. Comme montré sur les Figs. 2 et 3, le berceau 3 reçoit la balle ronde 1 en position horizontale, la balle étant chargée par l'arrière du berceau, et la dérouleuse est destinée à dérouler cette balle sous la forme d'une nappe 8 qui est ensuite délivrée latéralement à l'extérieur par dessus le bord supérieur 9 de la paroi latérale 6.

Le fond 10 et la paroi latérale 6 du berceau 3 sont équipés d'un premier transporteur mobile sans fin 11 à dents 12, qui se déplace transversalement aux axes longitudinaux du berceau 3 et de la balle 1, le long du fond 10 et de la paroi latérale 6, en passant par le bord supérieur libre 9 de la paroi latérale 6. Le transporteur 11 se déplace dans le sens indiqué par la flèche B (Fig. 1) pour amener la matière de la balle 1 vers le bord supérieur libre 9. Il tourne autour de rouleaux de renvoi, de guidage et d'entraînement 13, dont l'un est moteur et dont certains seulement sont représentés.

Comme montré sur la Fig. 1, l'un des rouleaux 13 définit le bord supérieur libre 9 par dessus lequel la matière de la nappe 8 est évacuée vers l'extérieur du berceau 3. Ce transporteur 11 comporte donc un brin supérieur actif le long du fond 10 et de la paroi latérale 6, et un brin inférieur de retour à l'extérieur de la paroi latérale 6 et sous le fond 10.

Dans la pratique, le brin actif du transporteur 11 constitue en fait le fond 10 et la paroi latérale 6 du berceau 3, tandis que l'autre paroi latérale 5 du berceau est constituée par une plaque fixe.

En fonctionnement, la balle 1 est entraînée vers la paroi latérale 6 qui la maintient latéralement de sorte que, par la gravité, la balle est amenée à tourner sur elle-même, comme indiqué par la flèche C sur les Figs. 2 et 3, pour se dérouler sous la forme de la nappe 8 qui est ensuite délivrée par dessus le bord supérieur libre 9 défini par le rouleau extrême 13.

La dérouleuse comporte également, en aval de ce bord supérieur libre 9 en considérant le sens de déplacement de la nappe 8 indiqué par la flèche D sur les Figs. 2 et 3, et extérieurement au berceau 3, un second transporteur 14 qui se déplace transversalement à ce bord supérieur 9, c'est-àdire également dans le sens de déplacement D de la nappe 8.

Le transporteur 14 est destiné à pouvoir recevoir la nappe sortant du berceau 3 et à la projeter à l'extérieur sous une forme plus ou moins divisée.

Ce second transporteur 14 porte des moyens diviseurs 15 qui coopèrent avec la nappe 8 pour la diviser.

Ces moyens diviseurs 15 sont par exemple des dents, formées par des doigts souples en porte-à-faux, qui sont réparties suivant par exemple trois rangées à 1200 l'une de l'autre portées par un arbre central 16 de section triangulaire équilatérale. Ainsi, le second transporteur 14 constitue un hérisson susceptible de prélever la nappe déroulée 8, à sa sortie par dessus le bord supérieur libre 9 du berceau, pour la prendre en charge, la diviser et la projeter à l'extérieur sous une forme plus ou moins aérée, notamment en fonction de sa vitesse de rotation, cette rotation étant représentée par la flèche C' sur la Fig. 2.

Si le transporteur 14 tourne lentement, la nappe 8 est très peu divisée par le transporteur et, à la sortie de celui-ci, elle se dépose sur le sol essentiellement par gravité et avec une faible inertie, sous une forme peu divisée ou aérée, à proximité du berceau 3, comme montré en 17 sur la Fig. 2. En revanche, si le transporteur 14 se déplace à grande vitesse, la nappe 8 est fortement divisée et déchiquetée pour être déposée au sol, à grande distance du berceau 3, sous une forme très aérée, en quittant le transporteur 14 avec une grande inertie, comme montré en 18.

Le premier mode de dépose correspond par exemple au dépôt de fourrage pour l'alimentation des animaux, tandis que le second mode de dépose constitue un paillage pour la formation d'une litière. Par exemple, dans le cas du hérisson décrit ci-dessus, celui-ci peut tourner entre 200 et 1000 tr/mn.

Conformément à l'invention, au moins la partie du second transporteur 14 qui coopère avec la nappe 8, c'est-àdire ici au moins les moyens diviseurs 15 et l'arbre central 16, est portée par un support mobile 19 propre à occuper deux positions extrêmes, à savoir une première position active, ou de travail, qui est représentée sur les Figs. 1 et 2 et pour laquelle ils coopèrent avec la nappe 8 pour la diviser et la projeter à l'état divisé à l'extérieur du berceau 3, et une seconde position inactive, ou de repos, qui est représentée sur les Figs. 3 et 4 et pour laquelle ils sont hors de coopération avec la nappe 8 pour que celle-ci se dépose sur le sol par simple gravité et sans inertie à partir du bord supérieur 9 du berceau 3.

Comme montré sur la Fig. 3, cette deuxième position inactive du support 19 est ici une position de relevage, pour laquelle la nappe 8 passe entre le bord supérieur du berceau 3 et le second transporteur 14 en position relevée, la matière tombant essentiellement par gravité et pratiquement sans inertie sur le sol, à partir du bord supérieur du berceau 3, à proximité immédiate de la dérouleuse, comme montré en 20.

Dans le mode de réalisation préféré représenté, le second transporteur 14 est porté dans sa totalité par le support mobile 19 qui comporte essentiellement deux bras ou plaques latéraux 21 en porte-à-faux, montés sur le berceau 3 par l'intermédiaire de deux pivots 22 qui sont situés légèrement au-dessus du bord supérieur 9 du berceau et dont l'axe est parallèle à ce bord. Sur la Fig. 1, on a représenté des bras 21 d'une forme différente de celle des bras des
Figs. 2 à 5. Le support 19 peut être basculé à la main, autour des pivots 22, entre sa position abaissée active des
Figs. 1 et 2 et sa position relevée inactive des Figs. 3 et 4. Ces deux positions extrêmes peuvent être définies par des butées (non représentées), et on prévoit de préférence des moyens de verrouillage du support dans ses deux positions extrêmes. Dans l'exemple représenté, ces moyens de verrouillage du support, comme montré notamment sur la Fig.

1, sont manuels et constitués par une tige mobile 23, portée par le berceau 3, cette tige étant manoeuvrée à la main et étant rappelée en position de verrouillage par un ressort pour s'engager sélectivement dans l'un ou l'autre de deux orifices de verrouillage 24 ménagés dans le bras associé 21 du support 19, un seul de ces orifices étant visible sur les dessins (Fig. 1).

Pour assister l'action manuelle de relevage du support 19, il est prévu, de chaque côté, des moyens passifs à fluide, par exemple un vérin à gaz 25, agissant entre le berceau 3 et le support 19, en sollicitant élastiquement celui-ci vers sa position de relevage, mais de manière insuffisante pour surmonter le couple créé par le montage en porte-à-faux du support.

Dans l'exemple représenté, le second transporteur 14 est constitué par un hérisson comprenant l'arbre central 16 et trois rangées de dents 15, les rangées de dents étant à 1200 l'une de l'autre. Les dents 15 sont constituées par des doigts souples, par exemple métalliques.

L'arbre central 16 est porté, à ses extrémités, par les bras 21 du support 19, par l'intermédiaire de pivots qui sont schématisés en 26 et dont l'axe est parallèle à l'axe des pivots 22. L'arbre central 16 est porté par le support 19 près de l'extrémité libre de celui-ci qui est opposée aux pivots 22.

Comme cela ressort des Figs. 1 à 3, l'extrémité libre des dents 15 est relativement voisine du bord supérieur 9 du berceau 3. Pour cette raison, selon une caractéristique avantageuse de l'invention, au moins l'une des rangées de dents, comme montré sur les Figs. 3 et 4, peut être escamotée pour la position inactive relevée du support 19, pour laquelle le second transporteur 14 est à l'arrêt, de manière à ne pas interférer avec la matière sortant du berceau 3, le second transporteur 14 ayant préalablement été mis manuellement dans une position angulaire prédéterminée pour laquelle cette rangée de dents, si elle n'était pas escamotée, interfèrerait avec la matière.

Cet escamotage de la rangée de dents se fait par basculement de l'ensemble de la rangée. Alors que les deux autres rangées de dents 15 sont montées directement sur l'arbre central 16, la rangée escamotable est montée sur cet arbre central par l'intermédiaire d'une charnière 27 dont l'articulation 28 est parallèle à l'axe de l'arbre 16. Comme représenté sur la Fig. 1 qui ne montre qu'une dent 15 de deux rangées, la charnière 27 comporte une première plaque 29 qui constitue une face de l'arbre central 16, et une seconde plaque 31 sur laquelle sont fixées les dents 15 de la rangée, par tout moyen approprié. Pour la position déployée des dents, les plaques 29 et 31 sont en appui l'une contre l'autre et sont maintenues dans cette position par des boulons 32, dont un seul est montré sur la Fig 1, qui traversent des trous lisses 34 de la plaque 31 et qui se vissent dans des orifices taraudés 35 de la plaque 29.

Lorsque la charnière 27 est ouverte, elle est maintenue fermement dans cette position par coopération avec un verrou 36 porté par l'un au moins des bras 21 du support 19. Le verrou 36 comporte une plaque amovible 36a boulonnée à plat sur la plaque de charnière 29, immobilisée en bout en 36b sur le support 19 et portant une aile 36c de retenue de l'autre plaque 31 de la charnière.

Le second transporteur 14 est entraîné en rotation par un moteur hydraulique propre 37, représenté seulement par son arbre de sortie. Le moteur 37 est porté extérieurement par l'un des bras 21 du support 19 et il entraîne le second transporteur 14 par l'intermédiaire d'une transmission (non représentée) logée dans un capot extérieur 38. Le moteur hydraulique 37 est alimenté en liquide sous pression, à partir de la centrale hydraulique portée par le tracteur, à travers un distributeur, représenté schématiquement en 39, qui est ouvert pour la première position active du support 19, de manière à entraîner en continu le second transporteur 14, et qui est fermé pour la seconde position inactive de ce support, le second transporteur 14 étant alors maintenu en position fixe.

Pour permettre à l'opérateur, lorsque le support 19 est dans sa seconde position inactive relevée représentée sur les Figs. 3 et 4, d'amener à la main le second transporteur 14 dans une position angulaire prédéterminée, représentée sur ces Figures, pour laquelle la rangée de dents escamotable est au voisinage du bord supérieur du berceau 3, de manière que les dents correspondantes 15 puissent être mises hors de coopération avec la nappe 8 sortant du berceau 3, le distributeur 39 est équipé, extérieurement, d'une conduite de dérivation qui porte un clapet anti-retour et qui est montée entre l'entrée et la sortie du moteur hydraulique 37 pour permettre une rotation à la main du transporteur 14 bien que le distributeur soit fermé. Cette rotation limitée du transporteur 14 se fait dans le même sens que la rotation normale du transporteur lorsque le distributeur 39 est ouvert, le fluide circulant alors, à travers la conduite de dérivation, en traversant le clapet anti-retour, de la sortie vers l'entrée du moteur hydraulique 37, lequel fonctionne alors en pompe. Cette conduite de dérivation permet également au liquide de circuler en circuit fermé à travers le moteur hydraulique lors de l'arrêt de la centrale hydraulique, pour l'arrêt progressif du second transporteur tournant initialement à grande vitesse, et par conséquent avec une grande inertie.

Suivant une caractéristique de l'invention, le distributeur 39 est directement et automatiquement commandé par la position du support mobile 19. Ainsi, lorsque ce support est dans sa première position active abaissée, représentée sur les Figs. 1 et 2, le distributeur 39 est ouvert pour l'actionnement du moteur hydraulique 37 et par conséquent la rotation du transporteur 14 tandis que, lorsque le support mobile 19 est dans sa seconde position inactive relevée, représentée sur les Figs. 3 et 4, le distributeur 39 est fermé, ce qui supprime l'alimentation du moteur hydraulique 37 en liquide sous pression et, par conséquent, provoque l'arrêt du transporteur 14, cet arrêt étant progressif grâce à la conduite de dérivation, ce qui ménage les organes de la machine.

Il est à noter que, lorsque le transporteur 14 a été mis à la main dans la position angulaire voulue représentée sur les Figs. 3 et 4, il est maintenu fixement dans cette position par le verrou 36 qui retient la seconde plaque 31 de la charnière 27. Ainsi, bien que le transporteur 14 soit monté en roue libre, du fait de l'existence de la conduite de dérivation avec le clapet anti-retour, ce montage en roue libre permet seulement à l'opérateur d'amener le transporteur dans la position angulaire voulue par rapport au support 19, après quoi le transporteur est bloqué en rotation, dans les deux sens, par le verrou 36.

Le couplage du support mobile 19 et du distributeur 39 est réalisé par exemple par un système à biellettes qui comporte, d'une part, une bielle 40 articulée à une extrémité sur l'un des bras 21 du support 19 et, d'autre part, une manivelle 41 dont une extrémité est solidaire de l'organe de commande 39' du distributeur 39, et dont l'autre extrémité est articulée sur l'autre extrémité de la bielle 40.

Comme montré sur la Fig. 1, le premier transporteur 11 est entraîné en rotation par un moteur hydraulique propre 42, également relié à la centrale hydraulique du tracteur. Le moteur hydraulique 42 est en série avec le moteur hydraulique 37 d'entraînement du second transporteur 14, avec interposition du distributeur 39. Le moteur 42 reçoit le liquide sous pression directement de la centrale hydraulique, et sa sortie est reliée à une entrée du distributeur 39.

Cette entrée du distributeur est reliée, selon la position de celui-ci, soit à la sortie d'alimentation du moteur 37, soit à une conduite de retour vers la bâche. Quant à la sortie du moteur hydraulique 37 d'entraînement du transporteur 14, elle est reliée, outre à la conduite de dérivation ci-dessus, à une entrée du distributeur 39 pour être mise en communication avec la conduite ci-dessus de retour à la bâche, à travers le distributeur, lorsque le distributeur 39 est ouvert et pour être isolée lorsque le distributeur est fermé.

Comme montré seulement sur la Fig. 2, le second transporteur 14 est surmonté d'un déflecteur réglable 43, qui peut être amovible, permettant de réguler la projection de la nappe divisée pour la première position active du support 19.

Par exemple, le déflecteur 43 est porté, de chaque côté, par des bras 44 et 45 reliés de manière réglable au support 19 pour pouvoir occuper au moins deux positions, dont l'une est représentée en traits pleins, et dont l'autre est représentée en tirets. Ainsi, on peut intervenir sur la forme de la projection de la matière hors de la dérouleuse non seulement en agissant sur la vitesse de rotation du transporteur 14, mais également en modifiant la position du déflecteur 43, s'il existe.

Suivant une autre caractéristique avantageuse de l'invention, représentée sur les Figs. 5 et 6, le berceau 3 est monté sur un bâti fixe 46 de la dérouleuse pour pouvoir être mobile, par exemple sur 1800, autour d'un axe central vertical E. Cet agencement permet de projeter ou de déposer la matière sur le sol à gauche, en arrière ou à droite de la dérouleuse, en considérant le sens normal F d'avance du tracteur, ou dans toute direction intermédiaire, la rotation du berceau 2 étant représentée par la double flèche G sur la
Fig. 6.

Dans la réalisation adoptée, le bâti 46 porte fixement un rail 47 ou analogue, de forme circulaire et centré sur l'axe E, recevant sans glissement une chaîne sans fin 48 sur laquelle prend appui le pignon de sortie d'un autre moteur hydraulique 49, porté de manière fixe par le berceau 3. En variante, le moteur 49 pourrait être porté par le bâti fixe 46 et entraîner la chaine 48 qui, dans ce cas, entraîne à son tour l'organe circulaire 47 porté fixement par le berceau 3 et constitué par une roue à chaîne.

Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux modes de réalisation qui ont été décrits ; on pourrait au contraire concevoir diverses variantes sans sortir pour autant de son cadre. Par exemple, le support 19 pourrait être mis dans sa seconde position inactive par abaissement.

Claims (21)

REVENDICATIONS

1. Machine agricole de déroulage de balles cylindriques, dites balles rondes, comportant un bâti (3) en forme de berceau d'axe horizontal pour la réception d'une balle ronde (1) en position horizontale, un premier transporteur mobile sans fin (11) se déplacant transversalement aux axes longitudinaux du berceau (3) et de la balle (1), le long du fond (10) et d'une paroi latérale inclinée (6) du berceau pour dérouler la balle en la faisant rouler sur elle-même et délivrer la nappe (8) ainsi déroulée transversalement à l'extérieur par dessus le bord supérieur (9) de ladite paroi latérale (6) et, en aval dudit bord supérieur (9) en considérant le sens (D) de déplacement de la nappe et extérieurement au berceau (3), un second transporteur (14) se déplacant transversalement audit bord supérieur (9) et muni de moyens diviseurs (15) pour diviser la nappe (8) sortant du berceau et la délivrer latéralement sous forme divisée, caractérisée en ce qu'au moins lesdits moyens diviseurs (15) sont portés par un support mobile (19) propre à occuper deux positions extrêmes, à savoir une première position active pour laquelle les moyens diviseurs (15) coopèrent avec la nappe (8) pour la diviser et la projeter à l'état divisé, et une seconde position inactive pour laquelle ils sont hors de coopération avec la nappe pour que celle-ci se dépose sur le sol par simple gravité et sans inertie, à partir du bord supérieur (9) du berceau (3).

2. Machine selon la revendication 1, caractérisée en ce que la seconde position inactive du support (19) est une position de relevage, pour laquelle la nappe (8) passe entre le bord supérieur (9) du berceau (3) et les moyens diviseurs (15) du second transporteur (14).

3. Machine selon l'une des revendications 1 et 2, caractérisée en ce que le second transporteur (14) comporte un arbre central (16) à dents (15) tournant autour d'un axe (26) parallèle audit bord supérieur (9).

4. Machine selon la revendication 3, caractérisée en ce que les dents (15) sont constituées par des doigts souples.

5. Machine selon l'une des revendications 3 et 4, caractérisée en ce que les dents (15) sont agencées pour que, pour la seconde position inactive du support (19), pour laquelle le second transporteur (14) est à l'arrêt, certaines au moins d'entre elles puissent être escamotées, par exemple vers l'arbre central (16).

6. Machine selon la revendication 5, caractérisée en ce que les dents (15) susceptibles d'être escamotées sont montées sur l'arbre central (16) suivant une rangée par un système à charnière (27) coopérant avec des moyens (32, 35, 36) de verrouillage en positions active et inactive des dents.

7. Machine selon la revendication 6, caractérisée en ce que lesdits moyens de verrouillage comportent des boulons amovibles (32) de vissage du système à charnière (27) sur l'arbre central (16), pour la position active des dents, et un verrou (36) porté par le support (19) pour la position escamotée des dents.

8. Machine selon l'une des revendications 1 à 7, caractérisée en ce que le second transporteur (14) est porté dans sa totalité par le support mobile (19).

9. Machine selon l'une des revendications 1 à 8, caractérisée en ce que le support mobile (19) est monté sur le berceau (3) par l'intermédiaire d'une articulation (22) d'axe parallèle audit bord supérieur (9) du berceau (3).

10. Machine selon l'une des revendications 1 à 9, caractérisée en ce qu'elle comporte des moyens (23, 24) de verrouillage du support mobile (19) dans ses deux positions extrêmes.

11. Machine selon la revendication 10, caractérisée en ce que les moyens de verrouillage du support (19) comportent une tige mobile (23) qui est portée par le berceau (3) et qui peut s'engager sélectivement dans deux orifices (24) du support (19).

12. Machine selon l'une des revendications 1 à 11, caractérisée en ce que le support (19) est du type à déplacement manuel entre ses deux positions extrêmes, des moyens passifs à fluide (25), notamment au moins un vérin à gaz, agissant entre le berceau (3) et le support (19) pour assister l'action manuelle.

13. Machine selon l'une des revendications 1 à 12, caractérisée en ce qu'elle comporte un moteur hydraulique propre (37) d'entraînement du second transporteur (14).

14. Machine selon la revendication 13, caractérisée en ce que ledit moteur hydraulique (37) est porté par le support (19).

15. Machine selon l'une des revendications 13 et 14, caractérisée en ce que le moteur hydraulique (37) est alimenté en liquide sous pression à travers un distributeur (39) qui est ouvert pour la première position active du support (19) et fermé pour la seconde position inactive du support, pour l'arrêt du moteur et du second transporteur.

16. Machine selon la revendication 15, caractérisée en ce qu'une conduite de dérivation portant un clapet antiretour est montée entre l'entrée et la sortie du moteur hydraulique (37), notamment pour permettre une mise manuelle du second transporteur (14) dans une position prédéterminée, notamment angulaire, pour la seconde position inactive du support (19), de manière que les moyens diviseurs (15), pour ladite seconde position inactive du support, soient hors de coopération avec la nappe (8).

17. Machine selon l'une des revendications 15 et 16, caractérisée en ce qu'elle comporte des moyens (40, 41) de couplage entre le support (19) et le distributeur (39), par exemple un système à biellettes, pour fermer celui-ci lorsque le support (19) est dans sa seconde position inactive.

18. Machine selon l'une des revendications 15 à 17, caractérisée en ce que le premier transporteur (11) est entraîné par un moteur hydraulique propre (42), en série avec le moteur hydraulique (37) d'entraînement du second transporteur (14), avec interposition dudit distributeur (39).

19. Machine selon l'une des revendications 1 à 18, caractérisée en ce que le second transporteur (14) est surmonté d'un déflecteur réglable (43), éventuellement amovible, pour réguler la projection de la nappe divisée pour la première position active du support (19).

20. Machine selon l'une des revendications 1 à 19, caractérisée en ce que le berceau (3) est monté sur un bâti fixe (46) de la machine en étant mobile, par exemple sur 1800, autour d'un axe central vertical (E).

21. Machine selon la revendication 20, caractérisée en ce que le berceau (3) porte fixement une couronne dentée horizontale coaxiale (47), coopérant avec une chaîne fermée (48) entraînée par un moteur hydraulique propre (49).