FR2763356A1 - Dispositif d'autoblocage d'un volet roulant en position deployee - Google Patents

Abstract

L'invention a trait à un dispositif d'autoblocage d'un tablier (2) de volet roulant (1) en position déployée, constitué d'au moins deux maillons (7, 8) reliant ledit tablier (2) à un arbre d'enroulement (5) et pivotant l'un par rapport à l'autre entre une position repliée autour dudit arbre d'enroulement (5) et une position déployée de blocage (11) dans laquelle ils sont amenés sous l'impulsion de moyens de rappels élastiques (12).Ce dispositif d'autoblocage est caractérisé en ce que les moyens de rappel élastiques (12), à même de repousser les maillons (7, 8) en position déployée de blocage (11) sont conçus aptes à assurer, en outre, le rappel de ces maillons (7, 8) dans leur position repliée autour de l'arbre d'enroulement (5), en passant par un point d'équilibre instable correspondant à la mise sous tension maximale de ces moyens de rappel élastiques (12).

Description

L'invention a trait à un dispositif d'autoblocage d'un tablier de volet

roulant en position déployée, constitué d'au moins deux maillons reliant ledit tablier à un arbre d'enroulement et pivotant l'un par rapport à l'autre entre une position repliée autour dudit arbre d'enroulement et une position deployee de blocage dans laquelle ils sont amenes sous l'impulsion de moyens de rappel élastiques. La présente invention trouvera son application plus

particulièrement dans le domaine des volets roulants.

En fait, il est usuel de faire appel à un dispositif d'autoblocage, tel que décrit ci-dessus, pour assurer le verrouillage d'un tablier de volet roulant dans sa position déployée. Plus particulièrement un tel dispositif d'autoblocage, interposé entre l'arbre d'enroulement de ce volet roulant et la première lame du tablier a pour fonction d'empêcher que, sous l'action d'une poussée exercée directement sur ce tablier, celui-ci ne puisse être repoussé vers le haut, à l'intérieur du caisson abritant, habituellement, l'ensemble du mécanisme d'enroulement,

dudit volet roulant.

Ainsi, un tel dispositif d'autoblocage se présente, fréquemment, sous forme de deux ou davantage de maillons reliant à l'arbre d'enroulement la première lame du tablier. Ces maillons sont eux- mêmes reliés entre eux par des moyens d'articulation leur permettant de se replier autour dudit arbre d'enroulement, précisément lors de l'enroulement du tablier. Contrairement, en position active, ces maillons viennent pivoter l'un par rapport à l'autre de manière à adopter une position déployée de blocage dans laquelle ils sont en mesure de transformer la rotation de l'arbre d'enroulement en une poussée sur le tablier, sensiblement dans le

plan de ce dernier.

L'on comprend bien que dans cette configuration ces moyens d'articulation reliant les maillons sont eux-mêmes amenés dans une position de blocage. A ce propos, si ces maillons peuvent se mettre dans une telle position de blocage naturellement, ceci n'est vrai que dans des cas très particuliers, notamment lorsque la dimension des maillons, la distance séparant l'axe de l'arbre d'enroulement de la première lame du tablier ou encore lorsque la position adoptée par cette première lame du tablier à l'intérieur du caisson correspondent à des paramètres parfaitement ajustés les uns aux autres. Cependant, il est évident que certains de ces paramètres sont variables d'un volet roulant à un autre. Il en est notamment ainsi en ce qui concerne la distance séparant l'axe de l'arbre d'enroulement et la première lame du tablier dans la mesure o elle est directement fonction des dimensions du volet roulant, plus particulièrement de la section que définit ce tablier une fois

enroulé sur ledit arbre d'enroulement.

Aussi, pour s'assurer que les maillons en fin de déroulement du tablier se mettent dans leur position déployée de blocage, il est d'usage de faire appel à des moyens de rappel élastiques destinés à assurer cette fonction. Cependant, le repliement desdits maillons autour de l'arbre d'enroulement s'effectue, dans ces conditions, contre l'action de ces moyens de rappel élastiques ce qui pose un

certain nombre de problèmes.

Tout particulièrement, on observera que tant que le tablier est en position enroulée, ces moyens de rappel élastiques sont sous contrainte. Par conséquent, ils sont amenés à fatiguer rapidement de sorte que, à la longue, ils peuvent ne plus assurer leur

fonction première et rendre le dispositif de ce blocage inefficace.

En outre, de tels moyens de rappel élastiques en maintenant systématiquement les maillons du dispositif d'autoblocage en position déployée, contrarient quelque peu l'enroulement du tablier du volet roulant, notamment lorsque celui-ci est de dimension réduite. En effet, dans ces conditions le poids du tablier peut s'avérer insuffisant pour s'opposer à l'action des moyens de rappel élastiques pour assurer le repliement des maillons du dispositif d'autoblocage autour de l'arbre d'enroulement. Finalement cela se traduit par une section accrue du tablier une fois enroulé autour de cet arbre d'enroulement. De plus, étant donné que cette section est mal maîtrisée, cela peut poser des problèmes lors du déroulement de ce tablier dans la mesure o celui-ci peut venir se

bloquer à l'intérieur du caisson.

Il convient également d'observer que la plupart des tabliers de volets roulants sont composés de lames reliées à l'aide de moyens d'articulation de type télescopique permettant de conférer audit tablier une position ajourée. Dans de telles conditions et lors de l'enroulement du tablier, le poids de ce dernier est répercuté progressivement sur l'arbre d'enroulement au travers du ou des dispositifs d'autoblocage. En conséquence, là encore, les moyens de rappel élastiques de ces derniers empêchent les premières spires décrites par le tablier autour de l'arbre d'enroulement de venir se resserrer convenablement sur ce dernier. En fait, ce resserrement se produit après coup, ce qui pose le problème du glissement de ces spires les unes sur les autres et du bruit caractéristique de claquement des lames en venant s'imbriquer les unes par rapport aux autres. Finalement, l'association de tels moyens de rappel élastiques à un dispositif d'autoblocage nécessite, souvent, la conception de maillons de forme spécifique, sans compter que la mise en place de ces moyens de rappel élastiques représente, fréquemment, une opération délicate à mener, nécessitant, l'usage d'outillages

spécialement adaptés.

La présente invention a pour but de remédier à l'ensemble des inconvénients précités. A cet effet, l'invention concerne un dispositif d'autoblocage d'un tablier de volet roulant en position déployée, constitué de deux maillons reliant ledit tablier à un arbre d'enroulement et pivotant l'un par rapport à l'autre entre une position repliée autour dudit arbre d'enroulement et une position déployée de blocage dans laquelle ils sont amenés sous l'impulsion de moyens de rappel élastiques, caractérisé par le fait que lesdits moyens de rappel élastiques à même de repousser les maillons en position déployée de blocage sont conçus aptes à assurer, on outre, le rappel de ces maillons dans leur position repliée autour de l'arbre d'enroulement, en passant par un point d'équilibre instable correspondant à la mise sous tension maximale

desdits moyens de rappel élastiques.

Les avantages découlant de la présente invention consistent en ce que, d'une part, les moyens de rappel élastiques qui permettent d'amener les maillons dans leur position déployée de blocage contribuent, en outre, à leur repliement autour de l'arbre

d'enroulement au moment d'enrouler le tablier du volet roulant.

Cela signifie que ces maillons du dispositif d'autoblocage, en étant systématiquement rabattus autour de l'arbre d'enroulement ne gênent, en aucune mesure, l'enroulement normal du tablier de volet roulant, celui- ci venant décrire des spires normalement resserrées, autour de cet arbre d'enroulement, dès la phase initiale de la manoeuvre. Si cela se traduit par une réduction du bruit de fonctionnement d'un tel volet roulant, il en résulte, également,

une longévité accrue de ce dernier.

En outre, il convient d'observer qu'entre les deux positions extrêmes des maillons, à savoir déployées de blocage et repliées autour de l'arbre d'enroulement, les moyens de rappel élastiques passent par un point d'équilibre instable correspondant à leur mise sous tension maximale. Cela signifie, tout particulièrement, que dans la position repliée autour de l'arbre d'enroulement de ces maillons, ces moyens de rappel élastiques sont sous une contrainte minimum voire nulle. Ceci a pour avantage de ne pas les solliciter de manière permanente, comme cela fut le cas par le passé. En conséquence, de tels moyens de rappel élastiques peuvent être

choisis de conception simplifiée, voire de raideur plus faible.

Finalement, en faisant en sorte que les moyens de rappel élastiques ne sont que faiblement sollicités on est assuré de leur bon fonctionnement dans le temps et, par conséquent, de l'efficacité du dispositif d'autoblocage pendant toute la durée

d'une vie du volet roulant.

D'autres buts et avantages de la présente invention

apparaîtront au cours de la description qui va suivre se rapportant

à un mode de réalisation qui n'est donné qu'à titre d'exemple indicatif et non limitatif. La compréhension de la présente invention sera facilitée en se référant au dessin joint en annexe et dans lequel: - la figure 1 est une vue schématisée partielle et en coupe des premières lames d'un tablier de volet roulant enroulé autour d'un arbre d'enroulement et relié à ce dernier par l'intermédiaire d'un dispositif d'autoblocage conforme à l'invention; - la figure 2 est une vue similaire à la figure 1, les lames du tablier étant représentées en position déployée, tout comme les maillons du dispositif d'autoblocage; - la figure 3 est une vue schématisée et en perspective des moyens de rappel élastiques conformes à l'invention; - la figure 4 est une vue schématisée et en perspective de deux maillons correspondant à un dispositif d'autoblocage, ces maillons étant illustrés dans leur position déployée de blocage dans laquelle ils sont amenés sous l'impulsion des moyens de rappel

élastiques tels que représentés dans la figure 3.

Tel que visible plus particulièrement dans les figures 1 et 2, la présente invention concerne le domaine des volets roulants. Un tel volet roulant 1 comporte un tablier 2 composé d'une juxtaposition de lames 3, 4 au moins articulées les unes par rapport aux autres. Ce tablier 2 est amené à s'enrouler autour et à

se déployer depuis un arbre d'enroulement 5.

Plus particulièrement entre la première lame 3 de ce tablier 2 et ledit arbre d'enroulement 5 est interposé un ou plusieurs dispositifs d'autoblocage 6 assurant, en outre, leur liaison. En fait, un tel dispositif d'autoblocage 6 a pour fonction d'exercer sur le tablier 2, en position déployée et sous l'impulsion de l'arbre d'enroulement 5, une poussée à même de s'opposer à une action exercée, directement, sur ce tablier 2 et ayant tendance à remonter celui-ci dans le caisson abritant, usuellement, l'ensemble du mécanisme d'enroulement de ce volet roulant 1. Une telle action peut correspondre, par exemple, à une tentative d'effraction d'une habitation. Ainsi, le dispositif d'autoblocage 6, conforme à l'invention, est constitué d'au moins deux maillons 7, 8 dont l'un est monté sur l'arbre d'enroulement 5, tandis que l'autre 8 reçoit la

première lame 3 du tablier 2.

Ces maillons 7, 8 sont, par ailleurs, reliés entre eux à l'aide de moyens d'articulation 9 permettant le pivotement l'un par rapport à l'autre au moins entre une position 10 repliée autour dudit arbre d'enroulement 5, tel que visible dans la figure 1, et une position déployée de blocage 11, plus particulièrement visible

dans la figure 2.

Pour que ce dispositif d'autoblocage 6 soit, effectivement, actif en fin de déploiement du tablier 2 il reçoit, en outre, des moyens de rappel élastiques 12 à même d'amener, systématiquement, les maillons 7, 8 dans cette position déployée de blocage 11 en fin

de manoeuvre de déroulement du tablier 2.

Selon l'invention, ces mêmes moyens de rappel élastiques 12 sont conçus aptes à assurer, en outre, le rappel de ces maillons 7, 8 dans leur position repliée 10 autour de l'arbre d'enroulement 5, ceci en passant par un point d'équilibre instable correspondant à

leur mise sous tension maximale.

En fait, selon l'invention, ces moyens de rappel élastiques 12 comportent un point d'attache 13 sur un maillon 7 et un autre point d'attache 14 sur le maillon adjacent 8. Ces points d'attache 13, 14 décrivent des arcs de cercle autour de l'axe 15 de pivotement des maillons 7, 8, lorsque ceux-ci passent de leur position repliée 10 à leur position deployée de blocage 11. De plus, il est une autre condition que respectent ces points d'attaches 13, 14. En effet, entre ces positions 10, 11, respectivement repliées et déployées, des maillons 7, 8 lesdits points d'attache 13, 14 viennent se situer dans le même plan que l'axe du pivotement 15 de ces maillons 7, 8 de sorte que leur écartement est maximal correspondant au cas o les moyens de rappel élastiques 12 sont eux-mêmes amenés à leur point d'équilibre instable correspondant à leur mise sous tension maximale. L'on comprend évidemment que dans cette position d'équilibre instable ces moyens de rappel élastiques 12 viennent exercer, sur les maillons 7, 8, une force passant par leur axe de

pivotement 15 et, donc, un couple qui est nul.

Ces moyens de rappel élastiques 12 peuvent emprunter différentes formes de réalisations. Ils peuvent, notamment, se présenter sous forme d'un ressort hélicoidal, mais encore, plus simplement et tel que visible figure 3, sous forme d'un étrier 16 constitué à partir d'un simple fil élastique 17 métallique ou autre. Cet étrier 16 comporte, dans ces conditions, deux branches 18, 19, sensiblement parallèles entre elles, dont les extrémités 20 sont conformées en forme de crochets 21 aptes à coopérer avec des moyens d'accrochage complémentaires 22 au niveau des maillons 7, 8,

définissant, substantiellement, les points d'attache 13, 14.

Ainsi, au travers de la nature élastique du fil métallique composant l'étrier 16, lesdites branches 18, 19 viennent exercer une traction sur les maillons 7, 8 à hauteur de ces points d'attache 13, 14 de manière à amener, selon le cas, ces maillons 7, 8, soit dans leur position repliée autour de l'arbre d'enroulement , soit dans leur position déployée de blocage 11 comme visible

plus particulièrement dans la figure 4.

Quant aux moyens d'accrochage complémentaires 22 définissant ces points d'attache 13, 14, ils se présentent, avantageusement, sous forme de découpes 23 ménagées dans la paroi 24 d'un maillon 7, 8. Cette découpe 23 emprunte une configuration, sensiblement en L et comporte une portion 25, notamment parallèle à une branche 18, 19 de l'étrier 16, autorisant le passage du crochet 21. Cette portion 25 est prolongée par un retour sensiblement perpendiculaire 26 à l'intérieur duquel vient se positionner en définitive et par

effet élastique des branches 18, 19, le crochet 21.

Substantiellement, ces découpes 23 adoptent une configuration préférentiellement symétrique au niveau des maillons 7, 8, ceci par

rapport à leur axe de pivotement 15.

Avantageusement, les maillons 7, 8 comportent, encore, des moyens de retenue 27 de l'étrier 16 à même d'empêcher que celui-ci ne se déforme ou se déplace de manière incontrôlée lors de sa mise sous tension maximale, c'est à dire lors du passage de ces maillons 7, 8 de leur position repliée 10 autour de l'arbre d'enroulement 5 vers leur position déployée de blocage 11 ou vice-versa. En fin de compte, de tels moyens de retenue 27 évitent, en combinaison avec les points d'attache 13, 14, le dégagement inopiné des moyens de

rappel élastiques 12.

Selon un mode de réalisation préférentiel, de tels moyens de rappel élastiques 12, sous forme d'un étrier 16 sont implantés sensiblement à l'une au moins des extrémités latérales 28 des maillons 7, 8. Quant aux moyens de retenue 27, ils se présentent avantageusement sous forme d'entailles 29 pratiquées dans ces extrémités latérales 28 des maillons 7, 8, le bord externe 30 d'une telle entaille 29, ceci par rapport à l'étrier 16, étant déformé de manière à définir une butée d'arrêt à même de coopérer avec la

branche 18, 19 correspondante dudit étrier 16.

Comme déjà indiqué plus haut, de tels moyens de rappel élastiques 12 peuvent emprunter bien d'autres formes de réalisations, tout commne les points d'attache 13, 14 ou encore les

moyens de retenue 27. Cependant le mode de réalisation décrit ci-

dessus présente l'avantage d'une conception simple nécessitant un minimum d'opérations d'usinage, notamment des maillons 7, 8 du dispositif d'autoblocage 6. En outre, les moyens de rappel élastiques 12, sous forme d'un étrier 16, venant se situer sensiblement dans le plan des maillons 7, 8, présentent un encombrement particulièrement réduit ne gênant, en rien,

l'enroulement du tablier du volet roulant.

De plus, on observera que la mise en place de ces moyens de

rappel élastiques 12 est largement facilitée par rapport au passé.

En effet, il suffit pour cela d'amener les maillons 7, 8 du dispositif d'autoblocage 6 dans une position similaire à celle empruntée lorsqu'ils sont repliés autour de l'arbre d'enroulement 5 et correspondant au cas o ces moyens de rappel élastiques 12 sont

faiblement sollicités.

Bien que l'invention ait été décrite à propos d'une forme de réalisation particulière, il est bien entendu qu'elle n'y est nullement limitée et qu'on peut y apporter diverses modifications de formes, de matériaux et de combinaisons de ces divers éléments

sans pour cela s'éloigner du cadre et de l'esprit de l'invention.

Claims (10)

Revendications

1. Dispositif d'autoblocage d'un tablier (2) de volet roulant (1) en position déployée, constitué d'au moins deux maillons (7, 8) reliant ledit tablier (2) à un arbre d'enroulement (5) et pivotant l'un par rapport à l'autre entre une position repliée (10) autour dudit arbre d'enroulement (5) et une position déployée de blocage (11) dans laquelle ils sont amenés sous l'impulsion de moyens de rappel élastiques (12), caractérisé par le fait que lesdits moyens de rappel élastiques (12), à même de repousser les maillons (7, 8) en position déployée de blocage (11) sont conçus aptes à assurer, en outre, le rappel de ces maillons (7, 8) dans leur position repliée (10) autour de l'arbre d'enroulement (5), en passant par un point d'équilibre instable correspondant à la mise sous tension

maximale de ces moyens de rappel élastiques (12).

2. Dispositif d'autoblocage selon la revendication 1, caractérisé par le fait que lesdits moyens de rappel élastiques (12) comportent un point d'attache (13) sur un maillon (7) et un autre point d'attache (14) sur le maillon adjacent (8), ces points d'attache (13, 14) décrivant des arcs de cercle autour de l'axe (15) de pivotement des maillons (7, 8) lorsque ceux-ci passent de leur position repliée (10) à leur position déployée de blocage (11), entre ces positions, respectivement (10, 11) de ces maillons (7, 8), lesdits points d'attache (13, 14) venant, en outre, se situer dans le même plan que l'axe de pivotement (15) de ces

maillons (7, 8).

3. Dispositif d'autoblocage selon l'une quelconque des

revendications précédentes, caractérise par le fait que les moyens

de rappel élastiques (12) se présentent sous forme d'un ressort

hélicoidal.

4. Dispositif d'autoblocage selon les revendications 1 et 2,

caractérisé par le fait que les moyens de rappels élastiques (12) se présentent sous forme d'un étrier (16) constitué à partir d'un fil élastique (17) métallique ou autre de manière à définir deux branches (18, 19), sensiblement parallèles entre elles, dont les extrémités (20) sont amenées à coopérer avec les points d'attache

(13, 14).

5. Dispositif d'autoblocage selon la revendication 4, caractérisé par le fait que les extrémités (20) des branches (18, 19) de l'étrier (16) sont conformées en forme de crochet (21) aptes à coopérer avec des moyens d'accrochage complémentaires (22) au niveau des maillons (7, 8) définissant, substantiellement, les

points d'attache (13, 14).

6. Dispositif d'autoblocage selon la revendication 5, caractérisé par le fait que les moyens d'accrochage complémentaires (22) se présentent sous forme de découpes (23) ménagées dans la

paroi (24) d'un maillon (7, 8).

7. Dispositif d'autoblocage selon la revendication 6, caractérisé par le fait qu'une découpe (23) ménagée dans la paroi (24) d'un maillon (7, 8), emprunte une configuration sensiblement en " L " et comporte une portion (25), notamment parallèle à une branche (18, 19) de l'étrier (16), autorisant le passage d'un crochet (21), cette portion (25) étant prolongée par un retour sensiblement perpendiculaire (26) à l'intérieur duquel vient se positionner, en définitive et par effet élastique, des branches

(18, 19), un tel crochet (21).

8. Dispositif d'autoblocage selon l'une quelconque des

revendications 6 et 7, caractérisé par le fait que les découpes

(23) adoptent une configuration symétrique au niveau des maillons

(7, 8), ceci par rapport à leur axe de pivotement (15).

9. Dispositif d'autoblocage selon l'une quelconque des

revendications 4 à 8, caractérisé par le fait que les maillons (7,

8) comportent, en combinaison, des moyens de retenue (27) de

l'étrier (16).

10. Dispositif d'autoblocage selon la revendication 9, caractérisé par le fait que les moyens de rappel élastiques (12), sous forme d'un étrier (16) sont implantés, sensiblement, à l'une au moins des extrémités latérales (28) des maillons (7, 8), les moyens de retenue (27) se présentant sous forme d'entailles (29) pratiquées dans ces extrémités latérales (28) des maillons (7, 8), 1 1 le bord externe (30) d'une telle entaille (29), ceci par rapport à l'étrier (16), étant déformé de manière à définir une butée d'arrêt à même de coopérer avec la branche (18, 19) correspondante dudit

étrier (16).