FR2757758A1 - Outil pour l'ouverture des bivalves notamment des huitres - Google Patents

Abstract

Un outil pour l'ouverture d'un coquillage bivalve, en particulier d'une huître, par engagement d'un fer coudé dans un trou préalablement pratiqué sur la coquille supérieure du bivalve, à proximité du muscle adducteur, ledit outil comportant un manche de préhension et à l'extrémité de ce manche une partie active en L dont la branche libre est orientée sensiblement perpendiculairement à l'axe longitudinal du manche, la partie libre du fer 3 est de section aplatie selon le plan passant par l'axe longitudinal M médian du manche 2 et en ce que au moins son extrémité libre est recourbée de manière à prendre une position traînante par rapport au sens de rotation R de l'outil 1.

Description

OUTIL POUR L'OUVERTURE DES BIVALVES
NOTAMMENT DES HUITRES
L'invention concerne un outil pour l'ouverture des coquillages bivalves, plus spécialement les autres, qui ont reçu un traitement préparatoire destiné à faciliter leur ouverture par l'utilisateur.

Dans sa demande de brevet français n" 96 12885, la demanderesse a décrit un tel procéde de traitement qui consiste à placer sur la coquille supérieure du bivalve, à proximité de son muscle adducteur et dans un trou préalablement pratique à cet effet dans la coquille, un palier ouvert destiné à guider l'outil d'ouverture constitué par un fer de section cylindrique conforme en L à la manière d'une clé.

Il est apparu à l'usage qu'un outil aussi simple presentait certains inconvénients. En particulier, la pointe libre du fer est susceptible de venir en contact avec les parois de la coquille inférieure et d'en arracher des fragments qui restent adhérents à la chair de 1 'hutte, ce qui est désagréable pour le consommateur.

Il est donc apparu nécessaire de prevoir un outil dont le fer était susceptible de se déformer pour supprimer cet inconvenient.

Cependant, cette déformabilité introduit un nouvel inconvénient qui est le manque de résistance à la traction du fer lors de l'arrachement de la coquille supérieure après sectionnement du muscle adducteur.

D'autre part, il a été déterminé, à 1 'expérience, que le meilleur mouvement de l'outil pour un tranchage net du muscle adducteur était une rotation de droite à gauche et il a en conséquence eté recherché un outil qui comporte des moyens permettant à l'utilisateur, qu'il soit droitier ou gaucher, d'exercer naturellement cette rotation dans la bonne direction.

La presente invention a pour objet d'apporter une solution à ces divers problèmes par des moyens simples procurant un outil fiable et peu onereux.

Selon l'invention, l'outil pour l'ouverture d'un coquillage bivalve, en particulier d'une quatre, par engagement d'un fer coudé dans un trou préalablement pratiqué sur la coquille supérieure du bivalve, à proximite de son muscle adducteur, comportant un manche de prehension et à l'extrémité de ce manche une partie active en L dont la branche libre est orientée sensiblement perpendiculairement à l'axe longitudinal du manche est caractérisé en ce que ladite partie libre est de section aplatie selon le plan passant par l'axe longitudinal médian du manche et en ce que au moins son extrémité libre est recourbée de manière à prendre une position traçante par rapport au sens de rotation de l'outil.

L'aplatissement de la partie libre de la partie active de l'outil procure le double resultat suivant : en premier lieu, il procure un souplesse dans le plan de rotation qui lui permet de se déformer lorsqu'il rencontre la coquille ce qui permet d'éviter la formation d'eclats en second lieu, il procure à l'inverse un accroissement de rigidite perpendiculairement au plan de rotation ce qui lui permet de résister sans se déformer à la traction qu'elle subit pour l'arrachement de la coquille supérieure après sectionnement du muscle adducteur.

D'autre part, la courbure de l'extrémité libre evite que ladite extrémité forme une pointe susceptible de venir se ficher dans la coquille inférieure et ainsi bloquer ou rendre plus difficile l'opération de sectionnement du muscle.

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront de la description ci-après d'un exemple non limitatif de réalisation en référence aux dessins annexes sur lesquels
- la figure 1 est une vue en plan de dessus d'un outil selon l'invention,
- la figure 2 est une vue en plan de dessous de l'outil représente sur la figure 1,
- la figure 3 est une vue en plan du côte gauche de l'outil représente sur la figure 1,
- la figure 4 est une vue en perspective partielle agrandie avec éclatement de l'outil représente sur la figure 1.

Pour la clarté de cette description, on appellera "manche" la partie de préhension de ('outil et "fer" sa partie active, mais cette terminologie n'est pas limitative, en particulier la partie active n'est pas nécessairement fabriquée dans un matériau métallique.

L'outil 1 représenté sur les figures comporte donc un manche 2 et un fer 3 qui, dans l'exemple représenté, est amovible par rapport au manche et peut être réglé en profondeur par rapport audit manche.

Le manche 2 est de forme génerale allongée avec ses extrémités arrondies et présente deux faces sensiblement planes, raccordées entre elles par des catés arrondis.

Pour les besoins de cette description, on appellera face supérieure la face recevant le pouce lors de l'utilisation de l'outil et le côte inférieur celui qui reçoit l'extrémité des autres doigts de la main.

Le manche est de forme allongée selon un axe longitudinal médian M qui sera appelé axe vertical par la suite.

De préférence, le manche 2 comporte sur sa face supérieure 4 à proximité du fer 3 un évidement 5 à l'emplacement du pouce et quatre évidements 6 superposés sur son côte inférieur 7 pour l'emplacement des quatre autres doigts. Ces évidements 5 et 6 ont pour fonction d'indiquer à l'utilisateur la position naturelle de prehension de 1 'outil, position qui determinera automatiquement le sens de rotation après insertion de l'outil dans le trou de la coquille supérieure de l'huXtre, comme cela sera expliqué plus en detail par la suite.

Le manche 2 comporte en partie basse une pièce amovible 8 fixée au reste du manche par deux vis 9.

Apres enlèvement de cette pièce 8, on voit que l'intérieur du manche comporte un canal axial 10 débouchant à l'extrémité basse du manche 2 et dont la partie haute communique avec une serie de trois trous 11 débouchant dans la face inférieure du manche 2.

La canal axial 10 est d'un diamètre correspondant à celui de la tige de maintien du fer 3 de sorte que celui-ci soit tenu sans jeu dans le manche 2 après fixation de la piece 8.

Le canal axial 10 débouche dans un evidement semi spherique 12 pratiqué à l'extrémité du manche. Cet évidement semi-spherique est de rayon de courbure identique à celui du dôme supérieur du palier inséré dans le trou de la coquille supérieure de 1' hutte de manière à procurer une bonne adaptation de l'outil sur le palier et à faciliter sa rotation lors du découpage du muscle adducteur.

Le fer 3 se subdivise en trois parties : un pion de fixation et de reglage constitué par l'extrémité recourbée qui s'engage dans l'un des trois trous 11 débouchant dans la face inferieure du manche 7, une ame centrale tenue dans la canal axial du manche 2, et une partie active s'étendant à 1 'extérieur du manche 2.

On voit sur les figures que cette partie active comporte une première portion de section circulaire destinée à coopérer avec l'âme tubulaire du palier et une seconde portion perpendiculaire à la première, de section aplatie et de parcours semi-circulaire destinée à sectionner le muscle adducteur par son bord convexe et à permettre l'arrachage de la coquille après sectionnement dudit muscle.

Le sens de rotation est illustré par la flèche R sur la figure 1.

Le bord convexe de la portion courbe du fer 3 est orienté dans ce sens de rotation.

L'extrémité libre de cette portion est traînante par rapport à ce sens de rotation.

Pour la mise en oeuvre de l'outil, l'utilisateur place son pouce dans l'évidement 5 de la face superieure 4 et ses autres doigts dans les évidements superposés du côté inférieur 7.

L'outil étant tenu à plat, l'utilisateur engage la pointe libre du fer dans le trou du palier et poursuit ce mouvement d'enfoncement en relevant celui-ci à la verticale jusqu a ce que l'évidement semi-sphérique 12 vienne en appui sur le dame du palier. La main est alors dans une position telle qu'une rotation vers la droite est pratiquement impossible, l'utilisateur a naturellement tendance à imprimer à l'outil une rotation de droite à gauche au cours de laquelle le bord convexe de la partie courbe du fer sectionne le muscle adducteur sans que la pointe libre du fer, qui est traXnante par rapport au sens de la rotation risque de venir se ficher dans la coquille inferieure bloquant le mouvement de rotation.

Si au cours de ce mouvement, la pointe du fer vient au contact de la coquille, elle peut dévier élastiquement sans effriter la coquille, du fait de sa minceur.

Une fois le muscle tranché, il suffit d'une traction sur le manche pour séparer la coquille superieure du reste de l'huître.

L'outil peut être indifféremment utilisé par un droitier ou un gaucher, sans changer ni le sens du fer ni le sens de rotation, un droitier tenant l'huStre dans sa main gauche avec son coté charnière dirige vers son poignet, un gaucher tenant l'huÇtre dans sa main droite avec son cote charnière dirigee vers les doigts.

L'outil décrit en relation avec les figures représente un mode de réalisation non limitatif de l'invention. Il est susceptible de nombreuses variantes d'exécution.

Ainsi ce manche peut être surmoulé sur le fer, ce dernier n'étant pas réglable par rapport au manche. Cette variante convient pour un outil jetable de très faible coût qui pourrait être livré au consommateur avec chaque bourriche d'hu7tres.

Dans une autre variante de réalisation, le montage du fer dans le manche peut être réalisé de telle sorte que le fer ne soit entraÇné par le manche que dans le sens de rotation adéquat (de droite à gauche). Par exemple, au moyen de cannelures déformables procurant un effet de cliquet.

Claims (7)

REVENDICATIONS

1. Outil pour l'ouverture d'un coquillage bivalve, en particulier d'une quatre, par engagement d'un fer coude dans un trou prealablement pratique sur la coquille supérieure du bivalve, à proximité du muscle adducteur, ledit outil comportant un manche de prehension et à l'extrémité de ce manche une partie active en L dont la branche libre est orientée sensiblement perpendiculairement à l'axe longitudinal du manche caractérisé en ce que ladite partie libre du fer (3) est de section aplatie selon le plan passant par l'axe longitudinal (M) médian du manche (2) et en ce que au moins son extrémité libre est recourbee de manière à prendre une position traXnante par rapport au sens de rotation (R) de l'outil (1).

2. Outil selon la revendication 1 caractérisé en ce que la partie libre comporte une première portion de section circulaire et une seconde portion, perpendiculaire à la première de section aplatie et de parcours semicirculaire, dont le bord convexe est orienté dans le sens de rotation (R).

3. Outil selon la revendication 1 ou 2 caractérisé en ce que le fer (3) est amovible par rapport au manche (2).

4. Outil selon la revendication 3 caractérise en ce que l'extrémité du manche (2) comporte un canal axial (10) débouchant à l'extrémité basse du manche et dont la partie haute communique avec une pluralite de trous (11) pratiqués dans la face inferieure du manche;

5. Outil selon la revendication 1 à 4 caractérisé en ce que le manche (2) comporte à son extremite portant le fer (3) un evidement semi-sphérique (12).

6. Outil selon la revendication 1 à 5 caractérisé en ce que le manche comporte des évidements (5,6) pour la position des doigts.

7. Outil selon la revendication 1 à 6 caractérisé en ce que le fer (3) est monté dans le manche (2) par des moyens procurant un effet de cliquet.