FR2756814A1 - Transporteur a marches souples du type "c" - Google Patents

Abstract

Ce transporteur comporte deux paires de convoyeurs souples (20, 21) qui sont déplacés en continu et en synchronisme suivant un circuit remué et qui portent des plaques souples (3) constituant les marches du transporteur et destinées à recevoir chacun une charge (P), les plaques étant disposées horizontalement et tendues entre les deux paires de convoyeurs (20, 21) sur une portion verticale (200) de leur trajectoire; ce transporteur est remarquable par le fait que cette portion verticale (200) se raccorde en partie supérieure à une portion de trajectoire horizontale (201) qui communique avec le poste de chargement ou de déchargement (C2) situé en partie haute, aucune autre portion de trajectoire des convoyeurs n'étant située au-dessus de ladite portion horizontale (201), ce qui réduit les problèmes d'encombrement en hauteur à ce niveau. Transfert du bas vers le haut, ou du haut vers le bas, de charges diverses telles que des paquets.

Description

TRANSPORTEUR A MARCHES SOUPLES DU TYPE "C"
La présente invention concerne un transporteur, et plus précisément un dispositif de transport élévateur et/ou descenseur, dans lequel les charges à transporter sont supportées par des plaques souples, couramment désignées "marches".

Ce genre de transporteur a pour fonction de transférer des charges, des paquets par exemple, entre un poste de chargement et un poste de déchargement qui sont tous deux situés à des niveaux différents.

Ainsi, par exemple, un tel transporteur peut relier un espace de sous-sol de bâtiment à un étage, et servir à remonter des colis du sous-sol à l'étage en question.

Il sert alors d'ascenseur.

Inversement, le poste de chargement peut être situé à l'étage et le poste récepteur au sous-sol, le transporteur faisant alors office de descenseur.

On peut classer ce genre de transporteur en deux catégories, I'une usuellement désignée "type Z" et l'autre désignée "type C".

Cette désignation est choisie du fait que la configuration des trajectoires des charges correspond approximativement à la forme des lettres en question.

L'état de la technique relative au transporteur du type "Z" peut être illustré par exemple par les documents FR-A-2 055 725, 2 131 853, 1 440 446, et
EP-B-O 142726.

Dans ce type de transporteur, les deux postes de chargement/déchargement haut et bas sont disposés sur des côtés opposés du transporteur.

Un transporteur du type "C" est décrit dans le document EP-B-O 396925.

Ici, les deux postes de chargement/déchargement haut et bas sont situés du même côté du transporteur.

La présente invention se rapporte à un tel transporteur, du type "C"
Si le transporteur selon le EP-B-0 396 925 donne satisfaction dans son principe, il présente un problème lié à son encombrement au-dessus de sa portion de trajectoire qui assure le chargement ou le déchargement des charges au niveau supérieur.

En effet, selon l'agencement de ce transporteur, comme on le comprend aisément à la simple observation de la figure 1 du brevet, la portion horizontale du convoyeur qui communique avec le poste haut, en l'occurrence un poste récepteur, pour le déchargement des charges, est surplombée par une autre portion de convoyeur, également horizontale, qui passe sur des poulies de renvoi 34.

Il y a donc une utilisation de l'espace situé au-dessus de la portion horizontale de déchargement, par des organes fonctionnels, ce qui peut être gênant dans certaines applications.

II est en effet courant que le cahier des charges relatif à ce genre de transporteur impose que le chargement ou le déchargement des charges au niveau supérieur se fasse très près du plafond du bâtiment recevant le transporteur.

C'est pourquoi le principal objectif de l'invention est de proposer un transporteur du type "C" dans lequel l'espace au-dessus de la portion supérieure horizontale du transporteur, qui assure la réception ou la distribution des charges, soit totalement libre, aucun élément fonctionnel - à l'exception éventuellement d'éléments de bâti, de faible épaisseur - n'encombrant pas l'espace supérieur.

Un autre objectif de l'invention est de proposer un transporteur du type mentionné dans lequel la longueur totale du convoyeur équipant le transporteur, et corrélativement le nombre de marches, soit sensiblement plus faible que ceux du transporteur connu par le EP-B-0 396925.

Comme ce dernier, le transporteur objet de l'invention comporte:
a) deux paires de convoyeurs souples, tels que des chaînes ou des courroies, qui sont déplacés en continu et en synchronisme, suivant un circuit fermé;
b) une série de plaques souples, constituant les marches du transporteur et destinées à recevoir une charge, qui sont supportées avec un espacement régulier par lesdits convoyeurs souples;
et ces convoyeurs sont ainsi agencés que, sur une portion verticale de leur trajectoire, les plaques sont disposées horizontalement et tendues entre les deux paires de convoyeurs.

Ce transporteur est remarquable par le fait que, conformément à l'invention, cette portion verticale de trajectoire se raccorde en partie supérieure à une portion de trajectoire horizontale, dans laquelle les plaques s'étendent horizontalement, sensiblement dans le même plan que les convoyeurs, dont une extrémité communique directement avec le poste de chargement ou déchargement situé en partie haute, aucune autre portion de trajectoire des convoyeurs n'étant située au-dessus de ladite portion horizontale.

La totalité de l'espace surplombant cette portion est donc libre.

Par ailleurs, selon un certain nombre de caractéristiques additionnelles, non limitatives:
- en partie inférieure, ladite portion verticale communique avec le poste de chargement ou de déchargement situé en partie basse, le transfert des charges de l'un à l'autre se faisant à travers une portion verticale de trajectoire, dans laquelle les plaques s'étendent verticalement, sensiblement dans le même plan que les convoyeurs, chaque charge passant dans l'espace libre séparant deux plaques successives en mouvement;
- le transporteur comporte un système de retournement des plaques par rapport au plan des convoyeurs, lequel est situé entre lesdites portions de trajectoire horizontale et verticale (dans laquelle les plaques s'étendent verticalement);
- le poste de chargement et/ou de déchargement est équipé d'un tapis à avance intermittente, entraîné par un moteur-frein dont l'avance est asservie à l'arrivée des marches à proximité de ce poste;
- les vitesses d'avance dudit tapis et desdits convoyeurs sont identiques
- lesdits convoyeurs comprennent une paire d'éléments (chaînes ou courroies) intérieurs et extérieurs qui supportent chacune une tige transversale à laquelle est attaché l'un des bords transversaux de la plaque;
- lesdits éléments sont des courroies crantées dont certaines dents ont été remplacées par des pièces de forme similaire, servant au montage des extrémités des tiges transversales
- lesdites pièces qui équipent les courroies extérieures sont reliées aux extrémités des tiges transversales par l'intermédiaire d'une ferrure profilée contoumant la courroie intérieure voisine.

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront de la description et des dessins annexés qui en représentent un mode de réalisation préféré.

Sur les dessins
- la figure 1 est une vue de face schématique du transporteur;
- la figure 2 est une vue en perspective, également schématique, d'une partie du transporteur, prise à son extrémité supérieure;
- les figures 3, 4 et 5 sont des vues schématiques partielles du transporteur, au niveau de son système de retournement des plaques, ces vues illustrant le phénomène de retournement;
- la figure 6 est une vue en coupe longitudinale d'un élément de convoyeur en forme de courroie crantée;
- la figure 7 est une vue en coupe transversale, selon le plan VII-VII de la figure 6, de la courroie, cette vue - qui se rapporte à une courroie intérieure - montrant également le mode de montage d'une tige transversale sur la courroie;
- la figure 8 est une vue analogue à la figure 7, se rapportant à une courroie extérieure munie d'une ferrure de contournement de la courroie intérieure associée.

Le transporteur 1 représenté sur la figure 1 comprend un bâti 10 disposé verticalement et s'étendant entre un sol 110 et un plafond 120, auxquels il est fixé par des socles appropriés 11, respectivement 12.

De manière bien connue, ce bâti reçoit les différents moyens de fixation, de guidage, et d'entraînement des convoyeurs constituant le transporteur.

Dans le mode de réalisation illustré, le transporteur est un élévateur de charges, par exemple de paquets P, le poste de chargement C1 étant situé à la base du transporteur, tandis que le poste de déchargement C2 est situé à sa partie supérieure.

On notera qu'il s'agit bien d'un transporteur du type "C", les deux postes
C1, C2 étant situés du même côté du transporteur 1 (sur la gauche de la figure 1).

Le poste de chargement C1 est pourvu d'un tapis sans fin mobile Tt, entraîné par un moteur frein M1.

Comme on le verra plus loin cet entraînement se fait par intermittence, en synchronisme avec l'avance du transporteur.

De manière similaire, le poste de déchargement supérieur C2 comporte un tapis sans fin mobile T2 entraîné par un moteur M2.

Le transporteur est essentiellement composé de deux paires de convoyeurs souples 2, qui - dans le mode de réalisation illustré - sont des courroies crantées déplacées en continu et en synchronisme suivant un circuit fermé, ainsi qu'une série de plaques souples 3 constituant les marches du transporteur est destinées à recevoir chacune un paquet P, ces plaques étant supportées avec un espacement régulier par les courroies 2.

L'agencement des courroies 2, et le montage des plaques 3 sur celles-ci, se comprennent aisément à l'observation de la figure 2.

Cette vue montre l'extrémité supérieure du "puits" vertical du transporteur, par lequel sont remontées les charges P.

Dans ce puits, les quatre courroies s'étendent verticalement, et forment approximativement les quatre angles d'un carré entre lesquels est tendue la plaque 3 qui, elle, a une disposition horizontale.

Le bâti comporte des moyens de guidage et d'appui appropriés, non représentés, pour les courroies, évitant notamment qu'elles ne fléchissent sous le poids des charges.

Arrivées en partie haute de ce puits, les quatre courroies se placent dans un même plan horizontal, dans lequel vient également s'inscrire la plaque 3.

L'espacement mutuel, en direction transversale (perpendiculairement au plan de la figure 1), des deux courroies d'une paire est différent pour les deux paires.

On a désigné par la référence 20 les courroies les plus espacées, dites extérieures, et par la référence 21 les deux autres, dites intérieures.

Les marches 3 sont reliées par leur bord transversal avant (si on considère le sens de leur trajectoire, dans l'exemple illustré) aux courroies intérieures 21, et par leur bord transversal arrière au jeu de courroies extérieures 20.

Cette fixation est réalisée à l'aide d'une paire de tiges transversales 31, respectivement 30, comme cela sera expliqué plus loin, en référence notamment aux figures 6 à 8.

Les extrémités des tiges avant 31 sont fixées à des "fausses dents" 8 des courroies 21 ; de manière similaire, les tiges arrières 30 sont reliées à leurs extrémités à des "fausses dents" 8 des courroies 20 ; toutefois, ce montage est réalisé par l'intermédiaire de ferrures profilées 9, conformées pour "contourner" les courroies intérieures 21 dans la portion de trajectoire horizontale, lorsque toutes les courroies se trouvent dans le même plan vertical ; la ferrure 9 a la forme générale d'un "U", qui vient embrasser par le dessus la face dorsale de la courroie intérieure voisine.

En partie haute, les jeux de courroies 20 et 21 passent sur des pignons de renvoi dentés et fous 5c, 5d.

Des pignons de renvoi similaires 5b et 5a sont prévus en partie basse du puits.

Les plaques souples sont par exemple des feuilles d'uréthane ayant une trame interne en polyester.

Leurs bords transversaux avant et arrière forment des manchons tubulaires (oeillets) permettant leur emmanchement sur les tiges 31,30.

La série de marches souples 3 est montée avec un espacement régulier et bien défini, tout le long des courroies sans fin 20, 21.

Dans l'exemple illustré, il est prévu une série de six marches.

Comme on le verra plus loin, l'espacement entre deux marches successives doit être suffisant pour autoriser le passage d'un paquet P du poste de chargement C1 sur le transporteur, à travers l'espace inter-marches en mouvement.

L'ensemble des pignons, poulies ou tambours servant à l'entraînement des courroies 20, 21 et des tapis T1, T2 ont des axes transversaux.

Dans la zone de chargement du transporteur, en-dessous du niveau du plan de déchargement du tapis T1, est installé un pignon moteur 4. Il s'agit plus précisément d'un ensemble de quatre pignons coaxiaux identiques, qui sont en prises chacun avec une courroie 20, 21.

Le pignon 4 est entraîné en rotation, à vitesse continue et constante, par un moteur électrique M.

Le sens de rotation du pignon 4 est symbolisé par la flèche f sur la figure 1. Il entraîne les courroies à la même vitesse que la vitesse d'avance des tapis T1 et T2.

Les quatre courroies, ainsi que les plaques souples 3 solidaires de cellesci, s'inscrivent dans la même surface courbe lors de leur passage autour du pignon 4; elles passent ensuite sur un tambour 6a, contre lequel elles sont en appui par leur faces dorsales ; il s'agit d'un tambour dont la rotation est synchronisée avec celle de l'arbre moteur, à la sortie duquel les bandes intérieure 21 et extérieure 20 se séparent, celles-ci étant guidées respectivement par les pignons fous 5a et 5b.

La génératrice supérieure du tambour 6a se trouve sensiblement dans le plan du brin supérieur du tapis T1, qui sert à l'amenée des paquets.

Comme symbolisé par les flèches g, les deux jeux de courroies 20 et 21 se déplacent conjointement en direction verticale, du bas vers le haut, tandis que les plaques 3, ou marches, tendues entre les quatre courroies, font monter les paquets P qu'elles supportent.

En partie haute du transporteur 1, les paquets sont transférés latéralement, comme symbolisés par la flèche h, en direction du tapis récepteur T2.

A ce niveau, les courroies et les marches se trouvent sensiblement dans le même plan que le brin supérieur du tapis T2.

Les paquets sont donc transférés sur ce dernier. Les portions de trajectoire verticales ascendantes et horizontales, pour l'ascension et l'évacuation des paquets, sont respectivement désignées par les références 200 et 201.

En aval de la portion 201, à proximité du tapis récepteur T2, les convoyeurs 2 subissent un changement de direction à 90 , par enroulement autour d'un tambour fou 6b.

Il s'ensuit une portion de trajectoire 202, dirigée vers le bas.

Celle-ci se poursuit, après passage autour de pignons fous 5e, par une trajectoire également verticale, mais ascendante 203.

Le déplacement de l'ensemble coplanaire courroies/plaques souples est symbolisé par la flèche descendante i dans la portion 202, et par la flèche ascendante j dans la portion 203.

Dans cette partie de leur trajectoire, les convoyeurs arrivent à un système de retournement des plaques.

Ce système permet d'assurer que c'est toujours la même face des plaques qui va être en contact avec les paquets.

Il a également pour rôle de compenser la différence de longueur de trajectoire des deux jeux de chaînes 20 et 21 entre les postes de chargement et de déchargement.

En effet, comme on le comprend aisément à l'observation de la figure 1, le jeu de chaînes 20, qui est décalé latéralement (vers la droite de la figure) dans la zone d'élévation 200 par rapport au jeu de chaînes 21, requiert normalement une longueur supérieure à celle du jeu de chaînes 21, la différence correspondant au double de l'écartement entre les pignons Sa et 5b (ou 5d et 5c).

Ceci est compensé par le décalage en hauteur, d'une distance correspondante, des deux poulies de renvoi 7a et 7b, autour desquels vont passer respectivement les jeux de courroies 20 et 21.

Il s'agit de poulies lisses, qui sont en contact avec les faces dorsales lisses (non crantées) des courroies.

Le phénomène de retournement est illustré par les figures 3 à 5.

Au cours du passage, symbolisé par les flèches k, du convoyeur sur les poulies 7a et 7b, les plaques 3 conservent une disposition strictement verticale ; simplement, la face de la plaque 3 ayant servi à supporter un paquet P, qui se trouvait du côté opposé aux dents des courroies, va se trouver, après ce retournement, du même côté que ces dents.

L'ensemble formé par les deux convoyeurs et les plaques 3 entament ensuite une portion de trajectoire descendante verticale 204, dont le mouvement est symbolisé par la flèche I, pour rejoindre, à la base du transporteur, le pignon moteur 4.

Le moteur M1 qui entraîne le tapis T1 est un moteur frein. Il est asservi à un détecteur de paquets de type connu, par exemple à une cellule photo-électrique, par une commande apte à immobiliser le tapis lorsqu'il a reçu un paquet P dans une position précise, prédéfinie.

Le moteur M1 est également asservi à un système de détection de la position des marches en mouvement 3.

Ce détecteur est par exemple situé au niveau du pignon moteur 4.

Il est réglé de telle manière que le tapis T1 soit mis en marche un peu avant que le bord antérieur d'une marche 3 atteigne le tambour 6a, de sorte que le bord aval du paquet vienne se placer un peu en arrière de ce bord de la marche, au niveau dudit tambour 6a.

Cette situation est illustrée sur la figure 1.

Bien entendu, les dimensions des marches sont adaptées à celles des paquets.

Ainsi, comme symbolisé par la flèche A sur la figure 1, un paquet est chargé sur une marche, au moment où celle-ci passe autour du tambour 6a.

Le tapis T1 est alors arrêté automatiquement, et est près pour recevoir le paquet suivant.

Les paquets sont montés à la suite les uns des autres par les marches en mouvement 3, dans le puits vertical de trajectoire 200 ; en partie haute du transporteur, ils sont transférés latéralement sur la portion de trajectoire 201, pour être déposés sur le tapis , l2.

Le moteur M2 de commande de ce dernier peut également être entraîné par intermittence. Il peut cependant être entraîné de manière continue, dans la mesure où les problèmes de synchronisation ne sont pas critiques en sortie de transporteur.

En effet, en cette zone, il n'y a pas d'espace inter-marches à traverser.

On notera que le brin 201 peut être très proche du socle 12, et par conséquent du plafond 120, dans la mesure où cette portion 201 est la portion active la plus haute du transporteur ; elle n'est surplombée par aucun élément fonctionnel.

En pratique, l'écartement requis entre la portion horizontale 201 et le plafond 120 peut être juste supérieur seulement à la hauteur des paquets P.

Après déchargement, les marches 3 redescendent, le passage des paquets
P du tapis T1 sur les marches passant autour du tambour 6a se faisant dans les espaces inter-marches de la portion 204.

Naturellement, ces espaces doivent être suffisamment grands pour autoriser le passage des paquets ; leur dimension est fonction à la fois de la vitesse de déplacement des courroies et de la hauteur des paquets.

Par ailleurs, la largeur des paquets doit, bien entendu, être inférieure à l'écartement des courroies intérieures 21.

Les figures 6 à 8 illustrent le mode de montage des tiges transversales 30 et 31 sur les convoyeurs à courroies 20 et 21.

Ces courroies sont des courroies du commerce, en matériau synthétique, de préférence renforcé par une armature interne.

Il possède des dents de forme trapézoïdale 210.

Au niveau du montage de chacun des bords des plaques 3, I'une des dents a été enlevée, par exemple par découpage, et remplacé par une "fausse dent" métallique, de section trapézoidale identique à celle des dents d'origine.

Cette "fausse dent" 8 est maintenue en place par l'intermédiaire d'une plaquette de montage 81, située de l'autre côté, contre la face dorsale de la bande, la fixation étant assurée par des vis à tête fraisée, dont seuls les traits d'axes ont été représentés sur les figures.

Comme on le voit sur les figures 7 et 8, la "fausse dent" 8 a la forme d'un "L" retourné, dont la branche latérale est située sur l'un des côtés (côté intérieur) de la courroie, et tournée du côté opposé à la denture.

Sur cette branche est fixée, également par vissage, une pièce de montage 82, en forme de "L", qui reçoit l'extrémité de la tige 31 ; de préférence, celle-ci est entourée d'une douille 310 libre en rotation, qui limite les frottements de la partie de bordure de la plaque (non représentée) sur la tige 31. En effet, les bords des plaques doivent pouvoir s'articuler sur les tiges 30, 31 pour s'accommoder aux changements de direction des convoyeurs.

Comme le montre la figure 8, un montage similaire, mais faisant appel à une pièce intermédiaire 9, est prévue pour les courroies extérieures 20.

La pièce 9 est une ferrure en forme de "L", qui contourne la courroie intérieure voisine 21, évitant l'interférence des courroies lorsqu'elles se placent dans un même plan.

De préférence, les pignons dentés ont tous des flasques de guidage des courroies, les flasques à l'intérieur présentant une encoche qui permet le passage des "fausses dents".

On notera que l'indexation du système nécessite que le pas des marches soit un multiple du nombre de dents de ces pignons.

De plus, le tambour 6a, sur lequel s'applique la face dorsale des courroies, présente des creusures (embrèvements) dans lesquels passent les ferrures de liaison 9 lors du retournement des courroies.

Ce tambour est naturellement synchronisé avec la poulie motrice, pour que l'embrèvement se présente toujours dans la bonne position par rapport à une ferrure 9 en circulation.

L'utilisation, en tant que convoyeurs, de courroies crantées, a pour intérêt qu'il est possible d'obtenir un silence de fonctionnement compatible avec des vitesses relativement élevées.

A titre indicatif, la vitesse de circulation des courroies peut être de l'ordre de 25 m par minute, pouvant atteindre des valeurs de l'ordre de 30 à 40 m par minute.

On ne sortirait toutefois pas du cadre de l'invention en utilisant des chaînes en lieu et place des courroies.

Dans le mode de réalisation décrit, le poste de chargement est situé en partie basse du convoyeur et le poste de déchargement à sa partie haute.

Il va de soi que cette disposition peut être inversée ; il suffit pour cela de changer le sens de rotation du pignon 4.

Claims (8)

REVENDICATIONS

1. Transporteur à marches souples, du type "C", dans lequel les postes (Cl) de chargement et (C2) de déchargement sont situés du même côté, l'un en partie basse et l'autre en partie haute du transporteur, qui comporte:

a) deux paires de convoyeurs souples (2), tels que des chaînes ou des courroies, qui sont déplacés en continu et en synchronisme, suivant un circuit fermé;

b) une série de plaques souples (3), constituant les marches du transporteur et destinées à recevoir une charge (P), qui sont supportées avec un espacement régulier par lesdits convoyeurs souples (2);

dans lequel ces convoyeurs (2) sont ainsi agencés que sur une portion verticale (200) de leur trajectoire les plaques (3) sont disposées horizontalement et tendues entre les deux paires de convoyeurs (20, 21),

caractérisé par le fait que cette portion verticale de trajectoire se raccorde en partie supérieure à une portion de trajectoire horizontale (201), dans laquelle les plaques (3) s'étendent horizontalement, sensiblement dans le même plan que les convoyeurs (2), dont une extrémité communique directement avec le poste de chargement ou de déchargement (C2) situé en partie haute, aucune autre portion de trajectoire des convoyeurs n'étant située au-dessus de ladite portion horizontale (201).

2. Transporteur à marches souples selon la revendication 1, caractérisé par le fait qu'en partie inférieure, ladite portion verticale (200) communique avec le poste de chargement ou de déchargement (C1) situé en partie basse, le transfert des charges de l'un à l'autre se faisant à travers une portion verticale (204) de trajectoire, dans laquelle les plaques (3) s'étendent verticalement, sensiblement dans le même plan que les convoyeurs (2), chaque charge (P) passant dans l'espace libre séparant deux plaques successives (3) en mouvement.

3. Transporteur à marches souples selon la revendication 2, caractérisé par le fait qu'il comporte un système (7a, 7b) de retournement des plaques (3) par rapport au plan des convoyeurs (2), lequel est situé entre lesdites portions de trajectoire horizontale (201) et verticale (204).

4. Transporteur selon l'une des revendications 1 à3, caractérisé par le fait que le poste de chargement et/ou de déchargement (C1, C2) est équipé d'un tapis (T1,

T2) à avance intermittente, entraîné par un moteur-frein (M1, M2) dont l'avance est asservie à l'arrivée des marches à proximité de ce poste (C1, C2).

5. Transporteur selon la revendication 4, caractérisé par le fait que les vitesses d'avance dudit tapis (T1, T2) et desdits convoyeurs (2) sont identiques.

6 Transporteur selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisé par le fait que lesdits convoyeurs (2) comprennent une paire d'éléments (chaînes ou courroies) intérieurs (21) et extérieurs (20) qui supportent chacune une tige transversale (31, 30) à laquelle est attaché l'un des bords transversaux de la plaque (3).

7. Transporteur selon la revendication 6, caractérisé par le fait que lesdits éléments (20, 21) sont des courroies crantées dont certaines dents ont été remplacées par des pièces (8) de forme similaire, servant au montage des extrémités des tiges transversales (30, 31).

8. Transporteur selon la revendication 7, caractérisé par le fait que lesdites pièces (8) qui équipent les courroies extérieures (20) sont reliées aux extrémités des tiges transversales (30) par l'intermédiaire d'une ferrure (9) contournant la courroie intérieure voisine (21).