FR2748047A1 - Lame de parquet - Google Patents

Abstract

Cette lame de parquet (1), qui est recouverte d'un parement en bois noble composé de plusieurs lamelles juxtaposées (3, 4) formées chacune d'un ensemble d'éléments (30, 40) placés bout à bout, avec décalage des joints (5) par rapport à ceux des autres, est remarquable en ce qu'elle présente à chacune de ses extrémités une découpe (8, 9) conformée de telle manière que son aboutement avec une autre lame similaire se fasse également avec un décalage des joints au niveau des lamelles. Revêtement de sol.

Description

LAME DE PARQUET
La présente Invention concerne une lame de parquet, et plus précisément une lame de parquet qui est recouverue d'un parement en bois noble composé de plusieurs lamelles juxtaposées formées chacune d'un ensemble d'éléments placés bout à bout, avec décalage des joints d'une lamelle par rapport à ceux des autres.

Des lames de ce type sont bien connues, et comprennent en général deux lamelles juxtaposées.

Elles ont, par exemple, une longueur compnse entre 1 m et 1 m 50, une largeur de 137 mm et une épaisseur de 15 mm.

Le parement en bois noble, par exemple en chêne, qui constitue la couche supérieure de la lame, est porté par un support qui, lui-même, est formé de deux couches en bois et/ou à base de bois ordinaire, moins coûteux.

L'un des chants latéraux et l'un des chants d'extrémité de la lame sont rainurés, tandis que ses deux autres chants possèdent une languette apte à s'insérer au moment de la pose dans la rainure d'une lame adjacente. En général la liaison se fait avec collage ou clouage.

Les deux lamelles constitutives du parement sont formées chacune d'un ensemble d'éléments placés bout à bout, de forme rectangulaire allongée.

Leur largeur est égale à la moitié de la largeur de la lame.

Leur longueur est par exemple de 400 mm.

Les lignes transversales séparant deux éléments adjacents d'une même lamelle, ou joints, sont décalés en direction longitudinale par rapport au joint de l'autre lamelle, pour présenter une répartition des joints donc l'aspect est couramment appelé 'à l'anglaise"
Ce tspe de lame de parquet connu a pour pnncipal avantage, par rapport aux lattes de parquet traditionnelles, de faciliter la pose et de réduire le temps de 'opération.

En effet, dimensionnellement, chaque élément de lamelle correspond à une latte de parquet traditionnelle, qu'il aurait fallu poser (et coller ou clouer) individuelle- ment.

Toutefois, ce type de lame présente un inconvénient dû au fait que la liaison bout à bout de deux lames se fait par une ligne transversale aux deux lamelles, et qui vivent "casser" la répartition générale 'à l'anglaise"
En effet, la ligne de joint entre deux éléments aboutés est visible de la même manière que les joints entre les éléments de lamelle, ce qui nuit à l'esthétique d'ensemble du parquet posé au sol.

L'invention vise à résoudre ce problème en proposant une lame de parquet du type mentionné ci-dessus, dont la zone de liaison entre deux éléments mis bout-à-bout se fasse par des joints qui se fondent dans le dessin général des autres joints, donnant à l'ensemble du parquet posé un aspect 'à l'anglaise"
Ce résultat est atteint, conformément à l'lnxention, grâce au fait que la lame présente à chacune de ses extrémités une découpe conformée de telle manière que son aboutement avec une autre lame similaire se fasse également avec un décalage des joints au niveau des lamelles.

Dans un mode de réalisation préféré de l'invention, le parement est composé de deux lamelles juxtaposées et les chants longitudinaux de la lame comportent respectivement une rainure et une languette.

Dans ce cas, lesdites découpes ont de préférence un contour rectangulaire s'inscrivant chacun dans le prolongement dune lamelle différente, et dont la largeur est celle d'une lamelle et dont la longueur est supéneure ou égale à ladite largeur.

Avantageusement, comme cela est bien connu, I'un des chants d'extrémité de la lame découpée présente une rainure, et l'autre une languette, comme cela se fait également jusqu'ici sur les lames connues.

D'autres caracténstiques et avantages de l'lnsention apparaîtront de la description qui "a maintenant en être faite, en référence aux dessins annexés, sur lesquels
- la figure 1 est une vue de dessus d'une lame conforme à l'invention (partie centrale arrachée, pour raison d'encombrement de la figure)
- la figure 2 est une vue en coupe transversale et à échelle agrandie de la lame de la figure 1, le plan de coupe étant référencé II-II sur cette figure
- les figures 3 et 4 sont des vues de dessus schématiques qui représentent la juxtaposition de trois lames de parquet, respectivement de type connu (figure 3) et conforme à l'invention (figure 4).

La lame de parquet Illustrée sur les figures 1 et 9, et référencée 1, comprend un support 2 revêtu par un parement en bois noble, par exemple collé.

L'ensemble a la forme d'un élément de faible épaisseur, de contour rectangulaire, dont la longueur est beaucoup plus grande que la largeur.

Le parement en bois noble est composé de deux lamelles juxtaposées 3, 4 dont chacune est formée d'un ensemble d'éléments identiques ou similaires, référencés respectivement 30 et 40 placés bout à bout.

Cette configuration générale est la même que celle des lames de parquet connues, telles que décrites en début de description.

Les éléments 30, 40 constitutifs de chaque lamelle 3, respectivement 4, sont disposés bout à bout de telle sorte que les joints S entre les lamelles soient décalés d'une lamelle à l'autre.

C'est ce décalage qui donne l'aspect "à l'anglaise" dont il a été fait état plus haut.

Toujours de manière connue, I'un des chants latéraux de la lame 1 est creusé d'une rainure longitudinale 6, tandis que l'autre chant latéral est muni d'une languette longitudinale 7.

Rainure et languette sont formées dans l'élément support 2 (en-dessous du niveau du placage 3, 4).

Alors que le revêtement 3, 4 est réalisé dans un bois noble tel que le chêne ou le hêtre notamment ou toutes autres essences, le support 2, qui peut être multi-couche, est en bois et/ou à base de bois et/ou autres maténaux peu coûteux.

Conformément à la présente invention, des découpes sont réalisées dans chacune des deux extrémités de la lame 1, de sorte que ses chants d'extrémité transversaux ne sont pas rectilignes.

Une découpe consiste en un enlèvement de matière dans le prolongement de la lamelle 30, qui ménage à cette extrémité un vide de contour rectangulaire, référencé 31 et représenté en traits interrompus mixtes sur la figure 1.

Un tide similaire 9, à contour 41, est situé à l'extrémité opposée de l'élément 1, en vis-à-vis de la lamelle 4.

Les découpes 8 et 9 ont une largeur a qui correspond à la largeur des lamelles 3 et 4.

Leur longueur b est de préférence supéneure à a.

Sur le dessin de la figure 1, la découpe 8 est adjacente à la rainure 6.

Cette découpe est également bordée par des rainures, celles-ci étant référencées 60 en direction transversale et 61 en direction longitudinale.

La rainure transversale 60 débouche dans la rainure 6.

La rainure longitudinale 61 débouche dans une rainure d'extrémité 62 ménagée au niveau de la lamelle 4.

Une configuration similaire, mais avec des languettes 70, 71 et 62 est prévue à l'autre extrémité, au voisinage de la découpe 9.

Grâce à cette disposition, on comprend qu'au moment de la pose de la lame de parquet, les languettes 62, 71 et 70 vont se placer dans les rainures 60, 61 et 72 (respectivement) de la lame à laquelle elle est aboutée.

Sa languette latérale 7 va s'insérer dans la rainure 6 de la lame adjacente.

L'intérêt de l'invention se comprend immédiatement à la simple comparal- son des figures 3 et 4.

Sur ces figures, on a affecté des lettres A, B et C trois séries juxtaposées de lames posées et fixées au sol.

Les lignes de liaison entre éléments 1 ont été symbolisées par des traits forts alors que les lignes de liaison entre éléments de parement d'une même lamelle ont été symbolisées par un trait fin.

On observe que les joints J entre deux lames ne s'inscrivent pas dans la répartition "à l'anglaise" des joints 5, ce qui casse l'aspect répétitif et régulier pour ce qui est de la perception visuelle du parquet, sur le plan esthétique.

En revanche, comme le montre la figure 4, les jointures à ligne brisée K, résultant des découpes d'extrémité 8 et 9 réalisées dans les lames aboutées, fait que ces joints K s'accordent avec bonheur, sur le plan esthétique, as ec la répartition des joints 5.

Le fait que la longueur b des découpes soit supéneure à la longueur a des lamelles contribue à l'esthétique d'ensemble, sur le plan de l'équihbre du dessin.

Dans le mode de réalisation de la lame de parquet qui vivent d'être décnt, le parement est composé de deux lamelles juxtaposées 3, 4.

Il va de soi que l'invention s'applique également à des lames de parquet formées d'un plus grand nombre de lamelles, par exemple de trois lamelles dans ce cas il est prévu par exemple une découpe "en escalier" au niveau des trois lamelles à chacune des extrémités de la lame.

Claims (4)

1. REVENDICATIONS

   1. Lame de parquet (1), recouverue d'un parement en bois noble composé de plusieurs lamelles juxtaposées (3, 4), formées chacune d'un ensemble d'éléments (30, 40) placés bout à bout, avec décalage des joints (5) d'une lamelle par rapport à ceux des autres, caractérisée par le fait qu'elle présente à chacune de ses extrémités une découpe (8, 9) conformée de telle manière que son aboutement avec une autre lame similaire se fasse également avec un décalage des joints au niveau des lamelles.
2. 2. Lame de parquet (1) selon la revendication 1, caractérisé par le fait qu'elle comprend un parement composé de deux lamelles juxtaposées (3, 4) et que ses chants longitudinaux comportent respectis ement une rainure (6) et une languette (7).
3. 3 Lame de parquet (1) selon la revendication 2, caractérisé par le fait que lesdites découpes (8,9) ont un contour rectangulaire (31,41) s'inscnvant chacun dans le prolongement d'une lamelle différente (3, 4), dont la largeur (a) est celle des lamelles et la longueur (b) est supérieure ou égale à ladite largeur (a)
4. 4. Lame de parquet (1) selon la revendication 3, caractérisé par le fait que l'un de ses chants d'extrémité découpés présente une rainure (60, 61, 72), et l'autre une languette (70, 71, 62).