FR2742031A1

FR2742031A1 - Materiau textile composite pour siege du type transat

Info

Publication number: FR2742031A1
Application number: FR9515195A
Authority: FR
Inventors: Francois Segard
Original assignee: DOMOTEX
Current assignee: DOMOTEX
Priority date: 1995-12-11
Filing date: 1995-12-11
Publication date: 1997-06-13

Abstract

Le Matériau textile de l'invention est destiné à un siège du type transat. Ce matériau est constitué d'une part d'une toile porteuse (6) inférieure et d'autre part d'une étoffe décorative (8) supérieure et d'au moins une nappe intermédiaire (7) de rembourrage qui sont solidarisées à la toile porteuse (6) selon des zones de fixation (9). De préférence, la dimension de l'étoffe décorative (8), au moins dans le sens longitudinal du matériau (5), est supérieure à celle de la toile porteuse (6).

Description

MATERIAU TEXTILE COMPOSITE POUR SIEGE DU TYPE
TRANSAT
La présente invention concerne un matériau textile pour siège du type chaise longue pliante, dénommée familièrement transat et plus généralement pour tout siège dans lequel l'usager est assis sur ledit matériau qui est alors tendu entre deux montants transversaux.

Dans les chaises longues pliantes dénommées transats, le matériau textile qui est utilisé a une forme rectangulaire dont les deux petits côtés opposés sont fixés, notamment par agrafage ou clouage, sur deux montants transversaux. La longueur du rectangle dans le sens longitudinal, c'est-à-dire selon les grands côtés de celui-ci est déterminée en sorte que le matériau puisse constituer l'assise et le dossier du siège lorsque l'usager se met en position assise.

Le matériau textile qui est toujours utilisé est une toile relativement rigide qui doit présenter un certain nombre de caractéristiques. Elle doit comporter une résistance dynamométrique suffisante pour résister aux efforts de traction longitudinale et transversale dus au poids de l'usager. Les fils constitutifs de cette toile doivent présenter une capacité de glissement les uns par rapport aux autres pour éviter l'éraillage lors de l'agrafage ou du cloutage. Elle doit présenter une capacité d'allongement faible en sorte d'éviter le pochade après usage.

En pratique on utilise un tissu coton, armure toile, dont la masse surfacique est supérieure à 320 g/m2, qui de plus subit des traitements destinés à diminuer son allongement résiduel.

La toile pour transat est généralement d'une couleur unie ou éventuellement avec des décors imprimés. Toutefois compte-tenu de la spécificité du matériau utilisé, I'impression de celui-ci demande une grande technicité.

La chaise longue pliante, du type transat, reste un siège couramment utilisé, mais dont l'inconvénient majeur est son manque de confort pour l'usager, dû justement à la structure nécessairement rigide de la toile qui en constitue l'assise et le dossier.

Le but que s'est fixé le demandeur est de proposer un matériau textile, pour siège, du type transat, qui pallie les inconvénients précités en ce que d'une part le dit siège soit plus confortable et d'autre part on puisse varier sans technicité particulière l'effet décoratif extérieur.

Ce but est parfaitement atteint par le matériau textile de l'invention. Il s'agit de manière connue d'un matériau textile spécialement conçu pour un siège qui comporte deux montants transversaux et dans lequel l'usager est assis sur ledit matériau fixé entre lesdits montants.

De manière caractéristique ce matériau textile est constitué d'une part d'une toile porteuse inférieure et d'autre part d'une étoffe décorative supérieure et d'une nappe intermédiaire de rembourrage qui sont solidarisées à la toile porteuse selon des zones de fixation.

Ainsi, dans ce matériau composite, la toile porteuse garde toutes ses caractéristiques liées à la résistance dynamométrique, à la résistance à la déchirure, au faible allongement, tandis que l'étoffe extérieure confère au matériau son aspect décoratif et que la nappe intermédiaire de rembourrage donne à l'ensemble la souplesse nécessaire au confort de l'usager.

Selon un mode préféré de réalisation du matériau textile de l'invention, la dimension de l'étoffe décorative, au moins dans le sens longitudinal du matériau, est supérieure à celle de la toile porteuse. Cette disposition particulière a pour but de faire supporter à l'étoffe décorative, le relief donné au matériau par le compactage de la nappe de rembourrage au niveau des zones de fixation entre les trois composants du matériau. Si une telle disposition n'existait pas, on aurait une répartition de ce relief entre l'étoffe décorative et la toile porteuse, ce qui donnerait un aspect extérieur moins plein au matériau et donc diminuerait la notion de confort perçue par l'usager.

Par ailleurs il est préférable que les deux lisières longitudinales du matériau soient bordées avec un biais, avantageusement formé dans la même étoffe que l'étoffe décorative supérieure. Ce choix a un double but. Le premier et principal but est de réaliser une lisière dont l'allongement est au moins égal à celui de la toile porteuse. Le second est d'obtenir une lisière qui soit dans le même décor que l'étoffe supérieure
De préférence les zones de fixation sont obtenues par piqûrage. Elle sont avantageusement réalisées selon des lignes de piqûrage non rectilignes formant des dessins géométriques.

La présente invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va être faite d'un exemple de réalisation d'un matériau textile pour transat, illustré par le dessin annexé dans lequel - la figure l est une représentation schématique de côté d'un transat, - la figure 2 est une représentation schématique en coupe du matériau composite de l'invention, - la figure 3 est une représentation schématique du dessus du matériau de la figure 2.

Une chaise longue pliante, couramment dénommée transat, telle qu'illustrée à la figure l comporte une structure faite de pièces de bois assemblées parmi lesquelles deux montants transversaux 2, 3 sur lesquels est fixé par agrafage ou clouage une pièce textile rectangulaire 4. Cette pièce 4 sert à la fois d'assise et de dossier pour l'usager lorsque celui-ci s'assied dans le transat 1.

La pièce textile 4 est classiquement une toile faisant plus de 320 g/m2 qui présente une résistance dynamométrique et à la déchirure suffisante d'une part pour supporter le poids de l'usager et d'autre part pour éviter les risques de déchirure au niveau des agrafes ou clous fixant la toile sur les montants transversaux 2, 3 de plus son allongement doit être particulièrement faible, inférieur à 3 %, pour éviter le pochade après usage.

Une telle toile a généralement subi des traitements de rétractation visant à diminuer au maximum sa capacité d'allongement sous contrainte.

Dans un exemple précis de réalisation il s'agit d'une toile de coton faisant 350 g/m2 comportant 20 fils par centimètre, chaque fil ayant un Numéro métrique (Nm) de 120, ce qui correspond à un titrage de l'ordre de 83,3 tex.

Conformément à l'invention, une telle toile porteuse constitue l'ossature de rigidification du matériau textile 5 pour siège du type transat, à présentation décorative et confort améliorés.

Ce matériau 5 est composé de trois couches superposées, respectivement une toile porteuse 6 qui constitue la couche inférieure, une nappe de rembourrage 7 qui constitue la couche intermédiaire et une étoffe décorative 8 qui constitue la couche supérieure, c'est-à-dire celle qui est destinée à venir en contact avec l'usager lorsque celui-ci utilise le siège.

Ces trois couches sont solidarisées par des zones 9 de fixation, dans lesquelles l'étoffe décorative 8 est fixée à la toile porteuse 6, à travers la nappe de rembourrage 7. Dans ces zones de fixation 9, on a donc un compactage de la nappe de rembourrage 7, ce qui donne un effet de relief prononcé comme cela apparaît clairement sur la figure 2.

Les zones de fixation 9 sont de préférence des zones continues, par exemple obtenues par piqûrage, à point noué, selon des lignes non rectilignes telles que représentées à la figure 3. Dans cet exemple deux lignes de piqûrage adjacentes 10, 10' sont coordonnées en sorte que le dessin obtenu présente une forme géométrique, par exemple un losange.

Afin que l'apparence de reliefs soit dirigée préférentiellement sur la face visible du matériau 5, il est nécessaire, que lors de l'opération de matelassage, on ait une suralimentation de l'étoffe décorative par rapport à la toile porteuse 6.

La profondeur du relief est fonction de cette suralimentation et également de la consistance de la nappe 7 de rembourrage. Il peut s'agir d'un nappage de fibres du type ouate, par exemple de fibres de polyester, ou encore d'une mousse par exemple une mousse de polyéther.

On obtient le meilleur confort pour l'usager en combinant ces deux types de rembourrage, à savoir une mousse 11 en contact avec la toile porteuse 6 et une nappe de fibres du type ouate 12 en contact avec l'étoffe décorative 8.

Etant donné que le matériau destiné à être installé sur la structure du siège se présente sous la forme d'une pièce rectangulaire, il importe de réaliser la finition des deux lisières longitudinales 13.

De préférence cette finition est obtenue en bordant la lisière 13 d'un biais 14 provenant de la même étoffe que l'étoffe décorative 8. Ainsi il est possible d'obtenir une finition de la lisière qui soit strictement avec le même décor que l'étoffe supérieure 8. De plus l'utilisation d'un biais, ayant par nature une forte capacité d'allongement, permet de ne pas rigidifier préférentiellement les lisières 13 par rapport à l'ensemble du matériau 5.

La finition des lisières transversales, correspondant aux petits côtés de la pièce rectangulaire, peut être réalisée uniquement à l'aide d'un point du sujet, dans la mesure où ces petits côtés sont fixés sur les montants transversaux 2,3 du transat et ne sont donc pas visibles de l'usager.

Grâce à l'invention, il est possible d'obtenir un matériau 5 en mettant en oeuvre toute sorte d'étoffe décorative 8 de surface, sans les contraintes actuelles de technicité de la toile porteuse.

La présente invention n'est pas limitée au mode de réalisation qui vient d'être décrit à titre d'exemple non exhaustif. En particulier les zones de fixation peuvent ne pas être constituées de lignes continues ni réalisées par piqûrage. Tout type d'étoffe décorative peut être utilisé pour autant qu'elle présente une souplesse suffisante pour adopter la forme en relief conférée par la nappe de rembourrage de part et d'autre des zones de fixation.

Claims

REVENDICATIONS

1. Matériau textile, pour un siège (1), du type transat, qui comporte deux montants transversaux (2, 3) et dans lequel l'usager est assis sur ledit matériau fixé entre lesdits montants, caractérisé en ce qu'il est constitué d'une part d'une toile porteuse (6) inférieure et d'autre part d'une étoffe décorative (8) supérieure et d'au moins une nappe intermédiaire (7) de rembourrage qui sont solidarisées à la toile porteuse (6) selon des zones de fixation (9).

2. Matériau selon la revendication 1 caractérisé en ce que la dimension de l'étoffe décorative (8), au moins dans le sens longitudinal du matériau (5), est supérieure à celle de la toile porteuse (6).

3. Matériau selon l'une des revendications 1 ou 2 caractérisé en ce que les deux lisières longitudinales (13) du matériau (5) sont bordées avec un biais (14).

4. Matériau selon la revendication 3 caractérisé en ce que le biais est formé dans la même étoffe que l'étoffe décorative (8) supérieure.

5. Matériau selon l'une des revendications 1 à 4 caractérisé en ce que les zones de fixation (9) sont obtenues par piqûrage.

6. Matériau selon la revendication 5 caractérisé en ce que les zones de fixation sont réalisées selon des lignes de piqûrage, non rectilignes, formant entre elles des dessins géométriques.