FR2740430A1 - Boite a charniere, a fermeture de surete - Google Patents

Abstract

La fermeture de sécurité est constituée par une languette élastique (12, 12A) portée par un élément (1, 2) de la boîte, qui coopère avec une butée (12A, 12) de l'autre élément, et peut être repoussée vers l'intérieur à l'aide d'un outil séparé, tel que pointe de crayon à bille, passant à travers un trou (18, 18A) traversant la paroi. Les deux éléments (1, 2) de la boîte peuvent être identiques. La languette et la butée, qui peuvent jouer des rôles interchangeables, sont avantageusement constitués par les extrémités de lames d'étanchéité (10, 10A) prévues le long du bord périphérique (9, 9A) de l'élément correspondant. Avantageusement aussi, la charnière, formée de deux parties solidaires chacune d'un élément, est assemblée par enclenchement, et elle est disposée de façon à permettre un enfilage sur des tiges de présentoir.

Description

La présente invention est relative à une boîte à charnière, à fermeture de sûreté, et à des éléments destinés à former une telle boite.

La présente invention résulte de recherches menées en vue de concevoir un emballage réutilisable pour des objets qui peuvent se révéler dangereux en particulier pour de jeunes enfants, comme des épingles ou des punaises.

I1 y a très longtemps qu'on a conçu des récipients à charnière et à fermeture de sûreté, c'est-à-dire qui ne soient pas susceptibles de s'ouvrir spontanément lorsqu'on les manipule, ou sous l'action d'une personne indésirée. On connaît des récipients pourvus d'une serrure qui s'ouvre à l'aide d'une clef mécanique, magnétique ou autre, ou lorsqu'on forme un code. I1 s'agit là de réalisation trop coûteuse pour des récipients destinés à contenir des objets de faible valeur.

On connaît aussi des boîtes dont la fermeture se fait par encliquetage, et où la force qui maintient les éléments en liaison peut être surmontée en introduisant un outil, tel qu'une lame de couteau, entre les éléments. Cette conception entraîne un risque d'endommager les éléments de la boîte si la force d'encliquetage est trop élevée, et de manquer de sûreté si cette force est trop faible.

On connaît encore des systèmes de fermeture dans lesquels une languette élastique portée par un élément de la boîte et située à l'intérieur de celle-ci comporte à son extrémité une dent qui vient en appui sur une butée solidaire d'un autre élément de la boîte, de telle façon que ces éléments ne puisse pas s'écarter l'un de l'autre, ce qui empêche l'ouverture. Un poussoir qui fait saillie à l'extérieur de la boîte permet d'amener la languette hors de l'appui sur la butée, et d'autoriser l'ouverture. En dosant la force élastique de la languette, on peut empêcher l'actionnement du poussoir pour des enfants dont la force est insuffisante, mais le risque d'une ouverture indésirée lors d'une manipulation demeure. De plus, le poussoir augmente le prix de la boîte.

La présente invention a pour objet de fournir une boîte à charnière à fermeture de sûreté qui soit d'un prix de revient très bas, ne risque pas de s'ouvrir lors des manutentions, ni d'être détériorée lorsqu'on l'ouvre.

Pour obtenir ce résultat, l'invention fournit une boîte constituée d'un premier et d'un second éléments, dont l'un constitue un corps de boîte et l'autre un couvercle, ces éléments étant reliés par une charnière, boîte dans laquelle le premier élément porte une languette élastique située également à l'intérieur de la boîte quand celle-ci est fermée, et le second élément porte une butée, située à l'intérieur de la boîte lorsque celle-ci est fermée et qui empêche une ouverture de la boîte en venant en appui contre la languette, cette languette pouvant être fléchie sous l'effet d'une force exercée depuis l'extérieur de la boîte jusqu'à venir dans une position où elle ne peut pas être arrêtée par la butée, ce qui permet l'ouverture, cette boîte ayant pour particularité qu'un passage prévu dans la paroi d'un des éléments permet l'introduction d'un outil indépendant de la boîte pour fléchir la languette.

La fermeture conforme à l'invention dérive, comme on le voit, du type comportant un poussoir agissant sur une languette qu'on a décrit ci-dessus. Cependant, au lieu d'un poussoir porté en permanence par la boîte, il faut ici utiliser un outil indépendant. De cette façon, on peut obtenir divers degrés de sécurité, selon les circonstances: si on désire une sécurité limitée, conjuguée avec une bonne facilité d'emploi, le passage sera calculé pour permettre l'emploi, comme outil, d'un objet qu'on a constamment sous la main, sauf, éventuellement, les jeunes enfants. I1 pourra s'agir, par exemple, de la pointe d'un crayon à bille, le diamètre du trou permettant le passage des objets ayant cette forme et ces dimensions.Si on désire une sécurité plus grande, on pourra prévoir que l'ouverture est faite avec un objet qu'on a moins fréquemment sous la main : par exemple on peut prévoir que le passage a la forme d'une fente, qui ne peut être traversée que par une lame de couteau. Pour une plus grande sécurité encore, on peut prévoir, à titre d'exemple, une fente ayant une forme particulière, comme un C ou un S. Dans ce cas, un outil approprié sera nécessaire et l'ouverture sera réservée aux personnes qui possèdent soit cet outil, soit un objet équivalent en ce qui concerne sa possibilité de pénétrer dans la fente.

Suivant un mode de réalisation intéressant, le premier élément présente une lame d'étanchéité le long d'au moins une partie de son bord périphérique de contact avec le second élément, cette lame étant située à l'intérieur de la boîte et faisant saillie au-delà du bord périphérique du second élément, et la languette flexible est constituée par une extrémité de cette lame d'étanchéité séparée du premier élément par une fente de longueur appropriée.

La lame d'étanchéité a pour effet d'empêcher que des objets ayant une faible épaisseur, par exemple des aiguilles ou des épingles, ou des lames coupantes, puissent s'échapper même au cas où un des éléments de la boîte serait déformé.

De plus, à épaisseur égale, la languette flexible risque moins d'être faussée ou brisée lorsque la boîte est ouverte, que dans le cas de l'art antérieur, ou cette languette est dirigée perpendiculairement au bord périphérique.

Selon une autre modalité, qui peut se combiner avec la précédente, le second élément présente une lame d'étanchéité le long d'au moins une partie de son bord périphérique de contact avec le premier élément, cette lame étant située à l'intérieur de la boîte et faisant saillie au-delà du bord périphérique du premier élément, et la butée est constituée par une extrémité de cette lame d'étanchéité.

Cette modalité présente les mêmes avantages que la précédente en ce qui concerne l'étanchéité, et elle évite, par comparaison avec l'art antérieur, d'empiéter sur l'espace intérieur de la boîte ou d'affaiblir l'élément correspondant. De plus, on conçoit que la combinaison des deux modalités ci-dessus aboutit à des formes particulièrement simples, dans lesquelles les surfaces de contact entre la languette et la butée se trouvent sensiblement au niveau des bords périphériques des deux éléments.

La forme particulière qu'on vient de décrire ne s oppose pas à ce que, conformément à la technique des boîtes à poussoir connues, la lame flexible et/ou la butée présentent une surface biseautée sur leur bord tourné à l'opposé de l'élément qui les porte, le biseau étant tourné vers l'extérieur ou l'intérieur de la boîte, afin de faciliter la fermeture de la boîte par une légère flexion de la languette et/ou de la butée, qui glissent l'une sur 1 'autre.

Si un seul des deux éléments porte une lame d'étanchéité, celle-ci peut s'étendre sur pratiquement toute la longueur de son bord périphérique, et s'opposer par conséquent à un déplacement parallèlement au plan de ce bord périphérique, par exemple sous l'effet d'un jeu apparaissant au niveau de la charnière. Cependant, si chacun des éléments porte une lame d'étanchéité, celles-ci ne peuvent pas se superposer, et l'une au moins d'entre-elles s'étendra nécessairement sur moins de la moitié de la longueur du bord périphérique. Si ces lames sont de longueur analogue, il s'en suivra que ces lames d'étanchéité s'opposeront à des déplacements relatifs des deux éléments dans une direction, parallèlement au plan des bords périphériques, mais non aux déplacements dans le sens opposé.

Pour éviter cet inconvénient, il est prévu avantageusement que si la lame d'étanchéité d'au moins un élément ne s'étend pas sur plus de la moitié de la longueur du bord périphérique de cet élément, des surfaces d'arrêt sont prévues pour agir contre l'extrémité formant languette élastique ou butée de cette lame d'étanchéité et s'opposent à un déplacement relatif des éléments dans le plan du bord périphérique.

On observera que, selon ces différentes modalités, un avantage essentiel de l'invention est que les éléments de la fermeture, y compris la languette élastique, la butée et la lame d'étanchéité, peuvent être obtenus d'une seule pièce avec l'élément correspondant, moyennant cependant des formes simples, et de réalisation économiquement avantageuse.

Pour tirer un plein bénéfice de cette particularité, il est prévu, selon l'invention, une structure de charnière qui permet également de la confectionner d'une seule pièce avec les éléments qui portent ses différentes parties.

Plus précisément, pour constituer la charnière, le premier élément porte un pivot et un logement coaxiaux l'un par rapport à l'autre, et le deuxième élément porte un pivot et un logement coaxiaux l'un par rapport à l'autre, le pivot de chaque élément pouvant être logé dans le logement de l'autre, chaque logement présente une ouverture dirigée perpendiculairement à l'axe, de dimension telle que les pivots peuvent pénétrer, avec enclenchement, dans leur logement par un déplacement relatif des éléments l'un par rapport à l'autre lorsque l'orientation relative des éléments est telle que les directions des ouvertures sont parallèles entre elles, des butées étant prévues pour empêcher un déplacement relatif des deux éléments parallèlement à l'axe des pivots.

Normalement, l'enclenchement des tenons dans leur logement sera tel que la liaison est définitive. Rien ne s'oppose cependant à ce qu'on réalise un enclenchement démontable, par exemple avec un outil approprié, au cas où le démontage de la boîte s'avérerait nécessaire.

Avantageusement, les ouvertures des logements sont orientées de telle façon que la mise en place des pivots dans leur logement peut seulement être faite en mettant la boîte en situation de fermeture. Il est plus difficile d'exercer une traction tendant à écarter les deux éléments de la boîte lorsqu'elle est fermée que lorsqu'elle est ouverte. Ainsi, le risque de démontage non désiré de la charnière est rendu plus faible.

Dans le cas où les éléments de la boîte sont obtenus par moulage, une économie supplémentaire au moment de la fabrication peut être obtenue en prévoyant que le nombre de pivots de chaque élément est égal au nombre de logements du même élément et au nombre de pivots de l'autre élément, et les parties formant charnière de chaque élément sont identiques.

Gracie à cette disposition, les deux parties de charnières qui sont à lier l'une à l'autre par enclenchement peuvent être identiques, et fabriquées en utilisant le même moule, ou la même partie de moule.

Pour compléter cette réduction de prix de revient, on peut prévoir que l'ensemble des bords périphériques de chacun des éléments et les lames d'étanchéité éventuelles, y compris la languette flexible et la butée, ont une forme qui permet qu'ils soient obtenus au moyen d'un moule, ou partie de moule, qui est le même pour les deux éléments.

On peut prévoir, par exemple, que, après la sortie du moule, le passage pour l'outil destiné à permettre l'ouverture de la boîte, ainsi que la fente qui sépare la languette flexible du reste de l'élément qui la porte, sont usinés après coup. On peut également prévoir, selon une modalité avantageuse, que la languette flexible et la butée présentent des formes identiques, obtenues lors du moulage, et qu'il est prévu un passage pour l'outil d'ouverture dans chaque élément. La butée et la languette flexible sont alors des organes identiques, et non différenciés.

La combinaison des modalités qu'on vient de décrire permet d'aboutir à un système de fabrication particulièrement avantageux : on prépare une série d'éléments de forme, couleur et volume intérieur différents mais ayant tous les mêmes formes et dimensions pour le bord périphérique, la lame d'étanchéité, la languette flexiblebutée et les parties de charnière, et pour faire une boîte, on assemble entre eux deux éléments choisis à la demande.

Pour réaliser un objet commercial avantageux, il est prévu en outre que la charnière est reliée à chacune de ses extrémités au reste de chaque élément par un prolongement de forme et dimensions calculées pour que le passage constitué par l'articulation, les prolongements et le reste de l'élément, soit adapté à l'utilisation d'une tige faisant partie d'un présentoir pour une mise en vente fdans un magasin.

Dans ce cas, la même boîte est utilisée pour la vente, et réutilisée ensuite par l'utilisateur, qui peut la refermer à volonté.

L'invention va maintenant être exposée plus en détail à l'aide d'un exemple pratique illustré avec les dessins, parmi lesquels
Figures 1 et 2 sont des vues de face et de côté d'une boîte conforme à l'invention, en situation de fermeture,
Figure 3 est une coupe selon la ligne III-III de la figure 2,
Figure 4 est une vue analogue à la figure 3, mais montrant les éléments de la boîte séparés, celle-ci étant supposée ouverte,
Figure 5 est une coupe à grande échelle selon la ligne
V-V de la figure 3,
Figure 6 est une vue en perspective des deux éléments de la boîte des figures précédentes, avec la charnière à l'état non monté.

La figure 6A est un agrandissement de la charnière de la figure 6.

Figures 7 à 11 sont des coupes transversales de la charnière.

Figure 12 est une vue partielle montrant la boîte, vue de côté, en situation d'ouverture.

Figure 13 montre la partie supérieure de la figure 1.

La boîte représentée aux figures est constituée d'un premier élément 1 et d'un deuxième élément 2, qui sont identiques, sauf dans des variantes représentées à la figure 2, et qui seront décrites plus loin.

En conséquence, on va décrire maintenant l'élément 1, les parties de l'élément 2 qu'il sera nécessaire de repérer pour la commodité de l'explication porteront les mêmes repères, affectées de la lettre A.

L'élément 1 est constitué d'une partie formant réceptacle 3, qui a la forme générale d'un parallélépipède rectangle, et qui se raccorde à une zone formant charnière et moyen de suspension 4, en haut sur les figures 1, 2 et 6, qui sera décrite plus loin.

Les moyens de fermeture, qu'on va maintenant décrire, sont situés à l'opposé de la zone 4 de la charnière.

L'élément 1 présente dans son ensemble la forme d'un parallélépipède rectangle, avec un fond 5, deux parois latérales 6 et 7, qui se raccordent à la zone de charnièresuspension 4, et une paroi "avant" 8, située à l'opposé de la charnière, et dont le plan est parallèle à l'axe de la charnière. Du côté opposé au fond 5, les parois latérales 6 et 7 et la paroi avant 8 présentent un bord périphérique 9, à peu près plan, et qui est destiné à venir en appui sur le bord périphérique correspondant 9A de l'élément 2, voir figure 4.

Une lame d'étanchéité 10 s'étend le long de la plus grande partie d'une des parois latérales 7, et sur à peu près la moitié de la paroi avant 8. Cette lame d'étanchéité, d'épaisseur à peu près moitié de celle des parois 7 et 8, a sa face intérieure en prolongement de la face intérieure de ces parois 7 et 8. Vers le milieu de la paroi avant 8, la lame d'étanchéité 10 est séparée de cette paroi avant 8 par une fente 11, qui s 'étend le long du bord périphérique 9.

L'extrémité de la lame d'étanchéité 10 est donc rattachée au reste de l'élément 1 par un seul côté. La flexibilité de la matière qui constitue l'élément 1 est telle que cette partie 12 est légèrement flexible, et peut fléchir vers l'intérieur de l'élément, comme représenté en tirets sur la figure 5, agissant ainsi comme une languette flexible.

Le bord de la partie 12 qui est tourné à l'opposé de la paroi 8 est formé en biseau. Au contraire, le bord 13 de la partie 12, qui est tourné vers la paroi 8, a une surface parallèle au fond 5 de l'élément 1.

La paroi avant 8 présente, dans sa partie qui est reliée à la lame d'étanchéité 10, sensiblement la même épaisseur que la paroi 7, qui porte le reste de cette lame d'étanchéité. La face intérieure de la partie de la paroi avant 8 qui est attenante à l'autre paroi latérale 6 est en retrait, l'épaisseur de la paroi dans cette partie en retrait est réduite d'une valeur qui correspond sensiblement à l'épaisseur de la lame d'étanchéité 10. La limite entre ces deux parties d'épaisseur différente de la paroi avant 8 a la forme générale d'un Z avec un premier segment 14 qui part du fond de la fente 11 en direction du fond 5 avec une longueur supértieure à la hauteur de la lame d'étanchéité 10A, un deuxième segment 15 qui prolonge le précédent parallèlement au fond 5, en direction de l'autre paroi latérale 6, et un segment 16 qui rejoint le fond.La longueur du segment 15 est supérieure à celle de la fente 11. Cette ligne 14, 15, 16 définit par conséquent une sorte d'encoche 17, qui fait face au bord 13 de la partie 12 qui est tourné vers le fond 5. Comme le montre la figure 3, la partie 12A correspondante de la lame d'étanchéité 10A de l'élément 2 pénètre dans cette encoche 17.

On obtient donc, comme on le voit clairement à la figure 3, une disposition symétrique où la partie flexible 12 sert de butée à la partie flexible 12A de l'autre élément, et réciproquement. La partie amincie de la paroi avant 8 est traversée, dans la zone de l'encoche qu'on vient de mentionner, par un trou 18, dans lequel on peut enfoncer un outil 19, par exemple la pointe d'un crayon à bille, qui peut servir à pousser la partie flexible 12A de l'élément 2.

Cet élément 2, bien entendu, présente lui aussi un trou 18A, qui peut servir à pousser la partie flexible 12 de l'élément 1 (voir figure 5). On le voit, il y a symétrie parfaite entre les parties correspondantes des deux éléments 1 et 2.

Un saillant 20 est situé dans la même échancrure que le trou 18. Il est dirigé vers la partie charnière 4 et, comme indiqué à la figure 3, il sert de butée à la partie 12A de l'élément 2, de façon à empêcher un déplacement relatif des deux éléments 1 et 2 dans une direction parallèle au plan du bord périphérique 9. On notera que, pourvu que les fonctions indiquées ci-dessus soient respectées, la forme de la ligne de séparation 14, 15, 16 entre les parties amincies et plus épaisses de la paroi avant 8, n'est pas fixée impérativement. En particulier, le saillant 20, qui est représenté circulaire sur les figures, pourrait constituer une avancée sur le segment 14 ou le segment 15.

La paroi latérale 6 présente un gradin 21, parallèle au fond 5, visible aux figures 3 et 4. Le bord de la lame d'étanchéité 10A de l'élément 2 vient en appui sur le gradin 21, de façon à compléter l'étanchéité de la boîte fermée.

Une nervure 22 fait vis-à-vis au gradin 21, sur la paroi latérale opposée 7. Cette nervure ne sert qu'à des fins esthétiques, pour constituer un relief symétrique du gradin 21, visible dans le cas où la pièce 1, ou la pièce 2, est en matière transparente.

La partie centrale 23 du fond 5 est amincie et plane.

Elle constitue une fenêtre sans déformation optique permettant de voir le contenu de la boîte au cas où la pièce 1 est transparente.

On va maintenant décrire la région 4 qui contient la charnière et les moyens de suspension de la boîte. La partie "arrière" de l'élément 1 comporte deux prolongements 30, 31 qui se rapprochent l'un de l'autre en progressant vers l'arrière en prolongement du fond 5. Les deux ,prolongements 30 et 31 sont délimités chacun par un prolongement 32, 33 incurvé de la paroi latérale 6 ou 7, un prolongement 34, 35 du fond 5, qui s'incurve en s'approchant du plan du bord périphérique 9, et une paroi "arrière" 36 du réceptacle. La paroi arrière 36 présente une convexité dirigée vers la partie de fermeture. Sa forme exacte sera exposée plus loin.

Les deux extrémités des prolongements 30, 31 sont dirigées l'une vers l'autre et portent une demi-charnière 37, qui relie l'un à l'autre ces deux prolongements, en formant avec la paroi arrière 36 une boucle fermée.

En partant de l'extrémité du prolongement 30 vers l'extrémité du prolongement 31, la demi-charnière 37 comprend successivement un bloc massif 38, solidaire du prolongement 30, dont la forme sera exposée plus loin, un barreau cylindrique 39 formant pivot d'articulation, un bloc massif central 40, une "pince" 41, et un second bloc massif d'extrémité 42, solidaire du prolongement 31.

La figure 7 est une coupe transversale, c'est-à-dire perpendiculaire à l'axe de la charnière, du bloc 38. Ce bloc, qui se raccorde à la fois à la paroi latérale 6, au fond 5 et à la paroi arrière 36, est délimité par une surface 44 en forme de fraction de cylindre, qui relie entre elles deux faces planes 45, 46, qui font entre-elles un angle de 135". La face 45 est dans le plan du bord périphérique 9, qui est également le plan du bord périphérique 47 de la paroi arrière 36. Entre les face plane 45, 46, il est prévu un saillant 48, dont la forme générale est celle d'un cylindre dont l'axe coïncide avec le plan d'intersection des faces 45, 46. A sa partie attenante à la face 46, le saillant 48 présente un méplat 49, perpendiculaire au plan de la face 45.

La figure 8 montre une coupe de barreau formant pivot d'articulation 39. Il s'agit d'une pièce cylindrique sans particularité spéciale, dont le rayon R est égal au rayon du saillant cylindrique R, et qui est dépourvu de méplat.

La figure 9 montre une coupe transversale de la pince 41. Il s'agit d'une douille ouverte, dont le rayon intérieur
R est égal à celui du pivot 39, de façon à pouvoir recevoir le pivot 39A de la demi-charnière correspondante portée par l'élément 2. La douille présente une fente 50, dont les parois sont obliques, s'ouvrant vers l'extérieur, de façon à permettre l'entrée de l'axe 39A, avec encliquetage. La fente 50 s'ouvre dans une direction perpendiculaire au plan du bord périphérique 9, qui est aussi le plan de symétrie de la boîte. Du côté opposé, un trou 51 est destiné à donner la souplesse nécessaire à la pince.

La figure 10 est une coupe à travers le bloc massif 42, dans sa partie adjacente à la pince 41. Ce bloc massif présente, à cet endroit, une forme de section analogue à celle du bloc 38, avec pour différence que le saillant en forme de portion de cylindre 48 est remplacé par un prolongement 52 de la pince 41.

Dans sa partie qui se raccorde à la paroi latérale 7, au fond 5 et à la paroi arrière 36, le bloc 42 a la forme que montre la figure 11, c'est-à-dire que les surfaces 45, 46 se raccordent directement l'une à l'autre sans interposition de la pince 52 ou du saillant cylindrique 48.

Le bloc central 40 a, dans sa partie attenante à l'arbre 39, une section qui est identique à celle du bloc 38, représentée à la figure 7, et dans sa section attenante à la pince 41, une section identique à celle du bloc 42, représentée à la figure 10.

En regardant la figure 6, on comprend que le montage de la charnière se fait en poussant les éléments 1 et 2 l'un vers l'autre, perpendiculairement au plan des bords périphériques 9, de telle façon que l'axe 39 de l'élément 1 se place, avec enclenchement, dans la pince 41A de l'élément 2, et simultanément, l'arbre 39A de l'élément 2 pénètre à enclenchement dans la pince 41 de l'élément 1. Les blocs massifs 38, 40 et 42 servent à maintenir les arbres 39, 41, et à empêcher un déplacement relatif des deux éléments dans le sens de l'axe. Les surfaces obliques 46, à 135 des surfaces 45, coopèrent avec les surfaces 46A de l'élément 2 en constituant une butée qui s'oppose à un pivotement de plus de 90" de l'élément 2 par rapport à l'élément 1, comme indiqué à la figure 12.

Le méplat 49, mentionné plus haut, est destiné à éviter que le mouvement du bloc massif 42A de l'élément 2 soit gêné par le saillant 48 de l'élément 1, et réciproquement. On pourrait obtenir le même résultat en prévoyant un évidement dans les blocs massifs 42, 42A.

On va maintenant exposer de façon plus précise la forme de la paroi arrière 6, et les moyens de suspension de la boîte aux tiges d'un présentoir.

Comme il ressort des figures 1, 6 et 13, l'ouverture 60 définie par les prolongements 30, 31, la paroi arrière 36 et l'ensemble de charnière 37, a la forme d'un triangle à angles arrondis, à pointes dirigées vers les moyens de fermeture, c'est-à-dire vers le bas sur les figures.

La figure 13 montre de façon plus détaillée la forme de cette ouverture 60. On observera à ce propos que la figure 13 montre la face de l'élément 1 qui n'est pas visible sur la figure 6, si bien que les parties de l'élément 1 qui se trouvent à gauche sur la figure 6 se trouvent à droite sur la figure 13. On a représenté sous la référence 61 la section de la double tige d'un présentoir du type actuellement en usage, et qui porte deux tiges parallèles formées par un barreau plié à 1800, et dont l'écartement et le diamètre sont normalisés. La forme de l'ouverture 60 est calculée pour qu'elle puisse s'enfiler sans difficulté sur les tiges 61 d'un tel présentoir, avec un jeu suffisant pour permettre une manipulation facile.

On a représenté en 62 la section de la tige unique d'un autre type de présentoir normalisé.

On observera que, pour assurer une mise en place correcte du passage 60 sur la tige 62, deux saillants triangulaires 63, 63A, prévus chacun sur la partie 41, 41A qui forme pince, de l'ensemble de charnière de chacun des éléments 1 et 2. Ces prolongements 63, 63A s'étendent jusque dans le bloc central 40, et leurs côtés tournés vers l'emplacement de la tige 62 sont concaves avec un rayon correspondant à celui de cette tige, de façon à assurer une meilleure stabilité de la boîte lorsque la tige 62 est enfilée dans l'ouverture 60.

On conçoit aisément que la forme de l'ouverture serait modifiée s'il était nécessaire d'adapter la boîte à des présentoirs ayant des formes différentes.

On a représenté, sur la même figure 2, en trait mixte, une autre boîte C, montée sur le même présentoir, et qui diffère de la boîte B par le fait qu'elle est constituée de deux éléments lC, 2C, qui sont, tout en présentant les mêmes dispositifs de fermeture et de charnière mais avec une hauteur des parois 6, 7, 8 et 36, entre le fond 5 et le bord périphérique 9, plus faibles. Sur la figure 2C, les deux éléments 1C et 2C sont identiques. Sur la même figure 2, on a représenté une boîte D constituée d'un élément 1D, d'épaisseur faible, qui peut être identique à l'élément 1C, ou même d'épaisseur encore plus faible, et un élément 2D, qui présente une profondeur beaucoup plus grande. Dans ce cas, la boîte est asymétrique, avec un corps de boîte et un couvercle nettement différenciés. Cependant, les systèmes de charnière et de fermeture sont encore interchangeables. On conçoit qu'on peut avoir en stock un grand nombre d'éléments tels que 1, 2, 1C, 2C, 1D, 2D etc.. et les assembler à la demande pour faire un grand nombre de types de boîtes différentes. On notera également que les différents éléments de boîte peuvent être de couleur différente, opaques ou transparents, l'essentiel est qu'ils soient adaptables les uns aux autres à volonté.

Claims (11)

REVEND I CAT IONS

1. Boîte constituée d'un premier et d'un second éléments (1, 2), dont l'un constitue un corps de boîte et l'autre un couvercle, ces éléments étant reliés par une charnière, boîte dans laquelle le premier élément (1) porte une languette élastique (12, 12A) située à l'intérieur de la boîte quand celle-ci est fermée, et le second élément porte une butée (12, 12A), située à l'intérieur de la boîte lorsque celle-ci est fermée et qui empêche une ouverture de la boîte en venant en appui contre la languette, cette languette pouvant être fléchie sous l'effet d'une force exercée depuis l'extérieur de la boîte jusqu'à venir dans une position où elle ne peut pas être arrêtée par la butée, ce qui permet l'ouverture,

caractérisée en ce qu'un passage (18, 18A) prévu dans la paroi d'un des éléments permet l'introduction d'un outil (19) indépendant pour fléchir la languette.

2. Boîte selon la revendication 1, caractérisée en ce que le premier élément (1) présente une lame d'étanchéité (10) le long d'au moins une partie de son bord périphérique (9) de contact avec le second élément (2), cette lame étant située à l'intérieur de la boîte et faisant saillie au-delà du bord périphérique (9) du second élément (2), et la languette flexible (12) est constituée par une extrémité de cette lame d'étanchéité séparée du premier élément par une fente (11) de longueur appropriée.

3. Boîte selon la revendication 1 ou 2, caractérisée en ce que le second élément (2) présente une lame d'étanchéité (lOA) le long d'au moins une partie de son bord périphérique (9) de contact avec le premier élément (1), cette lame étant située à l'intérieur de la boîte et faisant saillie au-delà du bord périphérique (8) du premier élément (1), et la butée (12A) est constituée par une extrémité de cette lame d'étanchéité.

4. Boîte selon l'une des revendications 2 et 3, dans laquelle la lame d'étanchéité (10, 10A) d'au moins un élément ne s'étend pas sur plus de la moitié de la longueur du bord périphérique de cet élément, caractérisé en ce que des surfaces d'arrêt (20) sont prévues pour agir contre l'extrémité formant languette élastique ou butée de cette lame d'étanchéité et s'opposent à un déplacement relatif des éléments dans le plan du bord périphérique.

5. Boîte selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisée en ce que, pour constituer la charnière (3), le premier élément (1) porte un pivot (39) et un logement (41) coaxiaux l'un par rapport à l'autre, et le deuxième élément (2) porte un pivot (39A) et un logement (41A) coaxiaux l'un par rapport à l'autre, le pivot de chaque élément pouvant être logé dans le logement de l'autre, chaque logement (41, 41A) présente une ouverture (50) dirigée perpendiculairement à l'axe, de dimension telle que les tenons peuvent pénétrer, avec enclenchement, dans leur logement par un déplacement relatif des éléments (1, 2) l'un par rapport à l'autre lorsque l'orientation relative des éléments est telle que les directions des ouvertures sont parallèles entre elles, des butées (38, 40, 42) étant prévues pour empêcher un déplacement relatif des deux éléments parallèlement à l'axe des pivots.

6. Boîte selon la revendication 5, caractérisée en ce que les ouvertures des logements sont orientées de telle façon que la mise en place des pivots dans leur logement peut seulement être faite en mettant la boîte en situation de fermeture.

7. Boîte selon la revendication 5 ou 6, caractérisée en ce que le nombre de pivots de chaque élément est égal au nombre de logements du même élément et au nombre de pivots de l'autre élément, et les parties formant charnière de chaque élément sont identiques.

8. Boîte selon l'une des revendications 1 à 7, caractérisée en ce que les ensembles constitués par les bords périphériques (9, 9A) de chacun des éléments avec la languette flexible (12, 12A) et la butée (12, 12A), ont une forme qui permet qu'ils soient obtenus au moyen d'un moule, ou partie de moule, qui est le même pour les deux éléments.

9. Boîte selon la revendication 8, caractérisé en ce que la languette flexible et la butée présentent des formes identiques, obtenues lors du moulage, et qu'il est prévu au moulage passage pour l'outil d'ouverture dans chaque élément, si bien que la butée et la languette flexible sont des organes identiques, et non différenciés.

10. Boîte selon l'une des revendications 1 à 9, caractérisée en ce que la charnière (3) est reliée à chacune de ses extrémités au reste de chaque élément par un prolongement (30, 31) de dimensions calculées pour que le passage (60) constitué par l'articulation (3), les prolongements (30, 31) et le reste de l'élément (1, 2) étant de dimensions calculées pour permettre l'introduction d'une tige (61, 62) faisant partie d'un présentoir.

11. Eléments destinés à former une boite selon l'une des revendications 1 à 10, caractérisés en ce que tous les éléments (1, 2) ont le même bord périphérique, les mêmes lames d'étanchéité, les mêmes languettes élastiques et butées, ces parties de fermeture étant identiques, ainsi que les mêmes parties de charnière, mais présentent des profondeurs différentes permettant, par assemblage d'éléments convenables, d'obtenir des boîtes de volume choisi à volonté.