FR2737237A1 - Barre de seuil a clipser - Google Patents

Abstract

L'invention concerne la barre de seuil élément de finition des bâtiments devant assurer la jonction entre deux revêtements de sol de natures différentes, soit par recouvrement soit à fleur des niveaux du sol fini. Le dispositif objet de l'invention, est constitué d'un profilé en forme de "T" (1) et (2) dont la barre plate horizontale (1) assure la fonction de couvre-joint. La barre rectangulaire, ou profil en "U" inversé, constitue un raidissent (2) situé en sous face de couvre-joint (1). Ce raidisseur est destiné à être inséré lors de la pose du dernier revêtement dans un profil en "U" constituant le rail de fixation (4). Le rail de fixation (4) est fixé au préalable sur le sol brut et pris dans l'épaisseur du mortier de pose des revêtements de sol.

Description

La présente invention concerne les barres de seuil, élément de finition des revêtements de sol des bâtiments. Les barres de seuil assurent la jonction et la couverture du joint entre deux revêtements de sol de nature différente.

La barre de seuil traditionnelle est une bande de métal légèrement bombée, munie de trous pour les vis, ou d'une sous face autocollante.

Cette bande est posée au droit des seuils des portes, elle recouvre le joint entre un revêtement souple collé, type moquette ou linoléum, et un revêtement dur scellé ou collé type carrelage, marbre ou parquet.

La technique antérieure pose des problèmes de nature esthétique et de solidité.

Le problème esthétique résulte de la fixation par vis, au bord d'un matériau souple, parfois épais. Si les vis sont fortement serrées, la barre se déforme, si les vis sont serrées modérément, la barre bouge.

La bande de métal mince, malgré sa forme bombée, ne peut assurer une rigidité et planeité parfaite.

L'ensemble, avec ses défauts de planeité et les vis apparentes ne convient pas pour les revêtements de qualité.

Les barres de seuil autocollantes ne peuvent satisfaire aux critères de solidité, du fait qu'elles sont posées, en partie sur un support dur et en partie sur un support souple. Le décollement est donc inévitable.

Le problème de solidité résulte de la composition du mortier de pose des revêtements durs scellés. Ce mortier est faiblement dosé en ciment, ce qui convient pour une surface continue, mais pose un problème d'effritement au bord de cette surface, donc au droit des seuils.

Ce problème apparaît au droit des portes palières; soit le dosage en ciment de mortier de pose est renforcé à ces endroits et les carreaux se décollent, soit le mortier n'est pas renforcé et le trou pour la baïonnette de la serrure à trois points s'effrite avec le bord de carreau dans lequel il était pratiqué.

Un autre problème technique qui apparaît dans la technique antérieure est la définition de différence de niveau entre la chape pour moquette et le niveau fini de revêtement dur. Cette définition de niveau est toujours approximative, et abouti à un résultat incompatible avec les revêtements de qualité.

Le dispositif, l'objet de l'invention permet de remédier à ces inconvenients.

La barre de seuil, en forme d'un T, composée d'un plat horizontal et d'un raidisseur vertical, qui est soit plein, soit un tube rectangle, soit en profilé, en U inversé, comme représenté sur le dessin, se clipse par insertion dans le rail de fixation, en profilé, en forme de "U", fixé au sol brut, et scellé dans le ravoirage au préalable.

Le rail de fixation est en métal ou en matériau de synthèse.

Le dispositif comprend également une paire de cales en PVC, ou autre matériau de synthèse semi-rigide. Ces cales servent de guide, de règle de niveau, d'une part pour le carreleur, d'autre part pour le maçon lors du coulage de la chape pour le revêtement souple collé.

La mise en oeuvre se fait dans l'ordre suivant:
Le rail de fixation (Fig.3) est fixé sur le sol brut, à vis et chevilles, en horizontalité parfaite, au droit des joints entre les revêtements du sol projetés, de nature différente.

Cela concerne les seuils des portes, mais aussi d'autres divisions de revêtement du sol.

Ensuite les cales (Fig.2) sont insérées dans le rail. Le niveau des cales peut être identique dans le cas de rencontre de deux revêtements d'épaisseur identique, comme montré sur la Fig.4, mais le plus souvent les niveaux sont décalés, comme montré sur la Fig 5.

Ensuite le maçon coule sa chape, et le carreleur pose son carrelage.

Les ravoirages sont confectionnés de part et d'autre du rail de fixation, dont les parois sont munies d'une plaquette (5) en mousse souple.

A la fin, après la pose de revêtement souple, les cales sont retirées, (les trous verticaux entre les paires de cales facilitant cette opération), et la barre du seuil est clipsée dans le rail de fixation.

Lors de l'action de clipser les parois crantés de raidisseur (2) écartent légèrement les parois du rail de fixation (4). Ces parois disposent en effet d'un peu de jeu et d'élasticité, du fait qu'une garniture (5) souple, (en mousse de polystyrene, feutre, ou autre isolant souple), qui les sépare de mortier de pose, de part et d'autre du rail de fixation (Fig. 3).

Les dessins annexes illustrent le dispositif.

Toutes les figures sont des coupes transversales. Les figures 1, 2,et 3 sont des coupes transversales complétées par une vue axonomètrique.

Fig. 1 montre la barre du seuil composée d'une partie plate, horizontale (1) en métal, ou matériau de synthèse, à la surface, soit polie, soit chromée, soit laquée, soit plaquée en stratifié,
et d'une partie verticale (2) formant raidisseur, à parois crantées, soudé ou collé, ou extrudé en un seul profil, en sous-face de la partie plate (1). Ce raidisseur est dans la version economique du dispositif, une barre en materiau semi rigide.

Fig 2 montre la cale (3) en PVC ou autre matériau semi-rigide de synthèse. Cette cale sera mise en oeuvre par paires comme montrent Fig. 4 et Fig. 5. Les parois des cales destinées à être en contact entre-elles sont crantées, pour assurer le parallelisme parfait, et muni de trous verticaux pour faciliter l'extraction, après usage.

Fig. 4 et Fig. 5 montrent diverses positions des cales en fonction des différents revêtements du sol.

Fig.3 montre le rail de fixation (4) dont les parois sont munies, sur leurs faces extérieurs, des garnitures souples, qui seront en contact direct avec le mortier de pose, ou mortier de chape.

Fig. 6, 7 et 8 montrent le dispositif complet en situations respectivement suivantes
Fig. 6, en situation de couvre-joint des deux revêtements de même nature et de même épaisseur.

Fig. 7, en situation de couvre-joint d'un revêtement collé, souple et d'un revêtement scellé, ou collé, dur.

Fig. 8, en situation de couvre-joint, sans saillie, d'un revêtement souple et d'un revêtement scellé ou collé dur.

Le dispositif selon invention permet aussi la confection des trous pour les baIonnettes des serrures à trois points, sans détérioration du revêtement du sol.

Accessoirement ce dispositif permet le passage de câbles électriques pour le téléphone, antenne TV, gâche électrique de la serrure de porte, ou l'alarme

Claims (4)

1. REVENDICATIONS 1) Le dispositif selon l'invention est une barre de seuil en deux profilés, dont l'un en forme de T s'enclipse dans l'autre, en forme de < ( U .
2. 2) Le dispositif selon la revendication 1 caractérisé en ce que le profilé en forme de T se compose de la partie horizontale plate, formant le couvre-joint, en matériau de synthèse ou en métal, et de la partie verticale, formant le raidisseur, destiné à être inséré dans le rail de fixation en forme de U , fixé au préalable au sol brut, et scellé à demeure dans l'épaisseur du mortier de pose, des revêtements de sols.
3. 3) Le dispositif selon les revendications précédentes caractérisé en ce que la barre de seuil est posée en recouvrement des revêtements de sol.
4. 4) dispositif selon l'use des revendications 1c\2, caractérisé en ce que la barre de seuil

   ( 3 > est posée a) en recouvrement du revêtement de sols, collé ou souple; et, au même niveau, b) sans recouvrement du revêtement de sols, dur.