FR2726028A1 - Echelle de securite mobile, notamment pour cuvette d'ascenseur - Google Patents

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Abstract

L'invention concerne une échelle de sécurité (5), notamment pour cuvettes d'ascenseur, qui est mobile entre une position de repos et une position de service, et qui comprend des moyens de verrouillage mécanique de l'échelle dans sa position de service. L'échelle peut être mobile entre sa position de repos et sa position de service par pivotement, mouvement télescopique, translation, ou une combinaison de ces mouvements. Elle comprend avantageusement des moyens de verrouillage électrique, qui sont actionnés dès que l'échelle quitte sa position de repos, et qui sont par exemple constitués d'un contact qui ouvre un circuit électrique dès que l'échelle quitte sa position de repos. L'échelle de sécurité peut comprendre des moyens de verrouillage mécanique en haut et en bas de l'échelle, pour une sécurité accrue.

Description

ECTIELLE DE SECURITE MOBILE,
NOTAMMENT POUR CUVETTE D'ASCENSEUR
La présente invention a pour objet une échelle de sécurité, notamment pour cuvette d'ascenseur.
L'accès aux fosses ou cuvettes d'ascenseurs pose de nombreux problèmes de sécurité. L'opérateur qui accède au fond de cuvette risque de tomber si l'échelle bascule ou se renverse. Si l'opérateur a besoin de ses deux mains pour descendre, ce qui est notamment le cas si l'échelle n'est pas fixée, il ne peut pas porter d'outils ni pièces de rechange.
Il est également important que les opérateurs descendant dans les fosses d'ascenseur ne soient pas blessés par un redémarrage accidentel de la machinerie d'ascenseur. Il est également important que la machinerie d'ascenseur ne puisse pas se remettre en marche, même si l'échelle reste en place et risque de bloquer la descente de la cabine, ou d'occasionner des dégâts importants.
Il a été proposé dans le document JP-A-06 146 760 de fixer une échelle à une paroi verticale pour fosse d'ascenseur, par des montants horizontaux repliables dans leur milieu, de sorte à pouvoir rapprocher l'échelle de la paroi. Dans ce document, il est suggéré de poser sur la paroi faisant face à l'échelle un coupe-circuit qui coupe le circuit de sécurité de l'ascenseur lorsque l'échelle est en position de service. Cette solution permet d'escamoter partiellement une échelle, mais présente toutefois l'inconvénient que le redémarrage de l'ascenseur est possible, même si l'opérateur se trouve encore dans la fosse, si l'échelle est remontée et rapprochée de la paroi.
L'invention propose une solution à tous ces problèmes. Elle s'adapte à différentes types de fosses et à différentes contraintes techniques. Elle assure une bonne sécurité pour l'opérateur, tant pour descendre dans la fosse que lors de son travail dans celle-ci, et permet dans le cas échéant d'empêcher tout redémarrage accidentel de la machinerie d'ascenseur.
L'invention propose une échelle de sécurité, notamment pour cuvette d'ascenseur, mobile entre une position de repos et une position de service, et comprenant des moyens de verrouillage mécanique de l'échelle dans sa position de service.
Dans un mode de réalisation, elle pivote entre une position de repos et une position de service.
Elle peut aussi être télescopique entre une position de repos et une position de service, ou être mobile en translation sur des supports fixes, entre une position de repos et une position de service.
Dans un mode de réalisation, l'échelle comprend en outre des moyens de verrouillage électrique, qui sont actionnés dès que l'échelle quitte sa position de repos.
Ces moyens de verrouillage électrique peuvent comprendre un contact qui ouvre un circuit électrique dès que l'échelle quitte sa position de repos.
Dans un mode de réalisation, les moyens de verrouillage mécanique comprennent un bossage formant une came et bloquant le pivotement de l'échelle de la position de service à la position de repos.
Dans ce cas, il est avantageux que l'échelle comprenne des moyens de réglage angulaire en pivotement de la position de service de l'échelle.
Les moyens de verrouillage mécanique peuvent comprendre un levier monté pivotant sur l'échelle et muni d'un tige, et une butée limitant le pivotement du levier, de sorte que, lorsque l'échelle est en position de service, la tige fait saillie hors de l'échelle pour former un point d'appui, et le levier s'appuie sur la butée.
Dans ce cas, la tige peut s'escamoter par pivotement du levier au cours du passage de l'échelle de la position de repos à la position de service.
L'échelle peut aussi comprendre un socle sur lequel l'échelle est montée pivotante, ledit socle étant mobile sur un guide entre une position de repos et une position de service.
Dans ce cas, les moyens de verrouillage mécanique sont avantageusement susceptibles de verrouiller le socle dans sa position de service, et ils peuvent comprendre un crochet monté sur ce socle et coopérant avec une butée pour verrouiller celui-ci dans sa position de service.
L'échelle peut être mobile en translation suivant une direction sensiblement verticale, et comprendre des moyens de contrainte élastique sollicitant l'échelle vers le haut dans une position de repos en l'absence de sollicitations externes, l'échelle s'abaissant à l'encontre de la contrainte élastique pour passer en position de service.
L'échelle peut aussi comprendre un dispositif de verrouillage de préférence disposé en bas de l'échelle. Ce dispositif de verrouillage comprenant un corps, et un organe d'actionnement mobile dans ce corps entre une position en saillie hors de celui-ci où l'échelle est verrouillée et une position complètement rétractée où l'échelle n'est pas verrouillée. Une clé de maintien mobile dans le corps entre une position où elle maintient l'organe d'actionnement complètement rétracté et une position où elle libère l'organe d'actionnement; l'échelle de sécurité comprend en outre des moyens pour ramener la clé de maintien dans la position où elle libère l'organe d'actionnement lorsque l'échelle passe de la position de service à la position de repos.
Dans un mode de réalisation, les moyens de verrouillage mécanique comprennent un dispositif de verrouillage du mouvement d'une pièce intérieure en translation par rapport à une pièce extérieure entre une position de repos et une position de service, le dispositif de verrouillage empêchant le retour de la pièce intérieure en position de repos lorsque la pièce intérieure est amenée de la position de repos à la position de service, le dispositif de verrouillage permettant le retour de la pièce intérieure en position de repos lorsque cette dernière est amenée dans une position de déverrouillage au delà de la position de service.
D'autres avantages et caractéristiques de l'invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description détaillée qui suit, donnée à titre d'exemple et en référence aux figures qui montrent: - figure 1 une vue de côté d'une échelle de sécurité, selon un premier mode de
réalisation de l'invention, - figure 2 une vue à plus grande échelle de l'articulation de l'échelle de la figure 1, en
position de repos, - figure 3 une vue à plus grande échelle de l'articulation de l'échelle de la figure 1, en
position de service, - figure 4 une vue de côté d'une échelle de sécurité, selon un deuxième mode de
réalisation de l'invention;; - figure 5 une vue à plus grande échelle d'un dispositif de verrouillage mécanique
pour l'échelle de la figure 4, - figure 6 une vue à plus grande échelle du socle de l'échelle de la figure 4, - figure 7 une vue de côté d'une échelle de sécurité selon un troisième mode de
réalisation de l'invention, en position de repos, - figure 8 une vue de côté de l'échelle de la figure 7 en position de service, - figure 9a une vue de côté à plus grande échelle du socle de l'échelle de la figure 7, - figure 9b une vue en coupe du socle de la figure 9a, - figure 10 une vue de face d'une échelle de sécurité, selon un quatrième mode de
réalisation de l'invention, - figure 11 une vue de dessus de l'échelle de la figure 10, - figure 12 une vue de face d'une échelle de sécurité selon un cinquième mode de
réalisation de l'invention, - figure 13 une vue de dessus de l'échelle de la figure 12, - figure 14 une vue de face en coupe d'un dispositif de verrouillage de haut d'échelle
selon l'invention; - figure 15 une vue de face en coupe d'un dispositif de verrouillage de bas d'échelle
selon l'invention; - figure 16 une vue de côté en coupe d'un dispositif de verrouillage pour échelle
télescopique selon l'invention; - figure 17 une vue de face en coupe du dispositif de la figure 16, - figure 18 une vue de dessus en coupe du dispositif de la figure 16.
Dans l'ensemble de la description, on utilisera des références identiques pour les éléments de l'invention identiques ou analogues.
La figure 1 montre une vue de côté d'une échelle de sécurité selon un premier mode de réalisation de l'invention.
On reconnaît sur la figure 1 une cuvette d'ascenseur présentant un fond plat et une paroi latérale 2, une porte palière avec un seuil 3, et des panneaux de fermeture coulissants 4. L'échelle de sécurité 5 de la figure 1 est une échelle repliable représentée sur la figure en traits pleins dans sa position repliée ou de repos au fond de la cuvette d'ascenseur et en traits interrompus dans sa position de travail ou de service, qui permet à un opérateur de descendre au fond de la cuvette d'ascenseur depuis la porte palière. L'échelle 5 de la figure 1 présente une partie inférieure 6, qui est fixée par exemple par boulonnage, sur le fond 1 de la cuvette d'ascenseur. A son extrémité supérieure, la partie inférieure 6 de l'échelle 5 de la figure 1 présente une articulation 7 qui est décrite plus en détail en référence aux figures 2 et 3.La partie supérieure de l'échelle pivotecette dernière par son extrémité inférieure sur l'articulation 7. Dans la position de repos de l'échelle, l'extrémité libre de la partie supérieure 8 de l'échelle repose sur le fond 1 de la cuvette, de telle sorte que l'échelle présente au fond de la cuvette un encombrement minimal permettant la descente de la cabine d'ascenseur. Dans la position de service de l'échelle, la partie supérieure 8 de celle-ci s'appuie sur le seuil 3 de la porte palière, et permet à un opérateur de descendre au fond de la cuvette de l'ascenseur.
Une chaîne 9 ou tout autre moyen analogue permet à l'opérateur de remonter l'échelle de sa position de repos à sa position de service, depuis le seuil 3 de la porte palière. Comme on peut le voir sur la figure, la chaîne 9 est fixée par une extrémité sur la partie supérieure de l'échelle 8, et par son autre extrémité, à un crochet ou un moyen analogue, à l'intérieur de la cage d'ascenseur, au voisinage de la porte palière.
Le fonctionnement de l'échelle de la figure 1 est le suivant: lorsque l'opérateur désire descendre au fond de la cuvette de l'ascenseur, il ouvre la porte palière et, à l'aide de la chaîne 9, remonte la partie supérieure 8 de l'échelle qui pivote autour de l'articulation 7 pour venir en position de service. L'opérateur peut ensuite descendre au fond de la cuvette 1 et effectuer des travaux nécessaires. Lorsqu'il est remonté, l'opérateur replie l'échelle, en faisant pivoter la partie supérieure de celle-ci autour de l'articulation 7 en soulevant très légèrement, pour replacer l'échelle dans sa position de repos au fond de la cuvette
Selon l'invention, l'échelle de la figure 1 est munie de moyens de verrouillage mécaniques, qui assurent son maintien en position de service.
Avantageusement, l'échelle est aussi munie de moyens de verrouillage électriques, qui permettent de couper le circuit de sécurité de la machinerie d'ascenseur lorsque l'échelle est en position de service.
La structure et le fonctionnement de ces moyens de verrouillage mécaniques et électriques apparaîtront plus clairement dans la description des figures 2 et 3.
La figure 2 montre une vue à plus grande échelle de l'articulation de l'échelle de la figure 1, lorsque celle-ci se trouve en position de repos. Apparaissent sur les figures 3 et 2 la partie inférieure 6 de l'échelle, et la partie supérieure 8 de l'échelle, au niveau de l'articulation 7.
On ne décrit l'articulation 7 que pour l'un des deux montants. Sur l'autre montant, L'échelle 5 peut présenter aussi un mécanisme de verrouillage analogue.
Le montant inférieur 6 de l'échelle présente une lumière 15 en forme d'arc de cercle, dans laquelle est disposé l'axe 16 de l'articulation. La lumière 15 permet un déplacement limité de l'axe 16. L'extrémité supérieure du montant inférieur 6 a un périmètre sensiblement semi-circulaire, avec toutefois un bossage 17 formant une came.
Sur l'axe 16 pivote une plaque 18, munie d'une lumière 19 en forme d'arc de cercle dont le centre est le trou de passage de l'axe 16 à travers la plaque 18. Le montant supérieur 8 comprend un trou pour le passage de l'axe 16 et un trou pour le passage d'un boulon 20. Le boulon 20 traverse le montant supérieur 8 et la lumière 19 de la plaque 18 de sorte à permettre un réglage de la position angulaire de la plaque 18 et du montant supérieur 8. Un galet 21 est fixé sur la plaque 18 de façon à venir s'appuyer sur l'extrémité supérieure du montant 6.
La figure 3 montre une vue à plus grande échelle de l'articulation de l'échelle de la figure 1, en position de service. Sur la figure 3, le galet 21 de la plaque 18 se trouve derrière le bossage 17, de sorte à empêcher la partie supérieure de l'échelle de revenir en position de repos ou repliée
Le fonctionnement du dispositif de verrouillage mécanique des figures 2 et 3 est le suivant. En partant de la position de repos, représentée à la figure 2 et où l'échelle est repliée, I'opérateur relève la partie supérieure 8 de l'échelle, et le galet 21 roule sur l'extrémité supérieure du montant 6 et dépasse le bossage 17.
Simultanément, l'axe 16 se déplace dans la lumière 15. Lorsque le galet 15 dépasse le bossage 17, I'axe 16 redescend dans la lumière 15 et l'articulation se retrouve dans la position représentée à la figure 3; le bossage 17 empêche la partie supérieure de l'échelle de revenir vers la position de repos.
Comme on le voit à la figure 3, en position de verrouillage la plaque 18 forme un angle déterminé avec le montant 6, en fonction de la position du galet 21 et de l'allure de la butée ou bossage 17. La position angulaire du montant 8 est réglable grâce à l'écrou 20 et à la lumière 19.
Pour ramener l'échelle en position de repos, en partant de la position de service de la figure 3, il est nécessaire de soulever le montant 8, de sorte à dégager le galet 21; il devient alors possible de repousser le montant 8 vers la droite sur la figure 3.
L'invention permet de bloquer l'échelle en position de service, et assure une plus grande sécurité pour l'opérateur; celui-ci peut facilement descendre ou remonter de la cuvette. Le verrouillage en position de service évite que l'échelle ne puisse être repliée par inadvertance.
Avantageusement, L'échelle comprend en outre un dispositif de verrouillage électrique qui assure une mise hors service de la machinerie d'ascenseur lorsque l'échelle est en position de service; ce dispositif apparaît sur les figures 2 et 3.
Comme le montre la figure 2, le montant 6 présente à son extrémité un décrochement 25, sur lequel est fixé un contact 26. Sur la plaque 18 est fixé un tenon 27 susceptible de coopérer avec le contact 26.
Le fonctionnement du dispositif de verrouillage électrique est le suivant.
Lorsque l'échelle est en position de repos (figure 2), le tenon 27 enfonce le contact 26, de sorte à permettre le fonctionnement de la machinerie d'ascenseur. Lorsque l'échelle est amenée en position de service (figure 3), le tenon 27 quitte le contact 26.
Celui-ci ouvre alors le circuit de sécurité de la machinerie d'ascenseur et empêche ainsi tout fonctionnement de l'ascenseur. On notera que le contact 26 ouvre le circuit de sécurité de l'ascenseur dès le début du mouvement de l'échelle de sa position de repos vers sa position de service. Inversement, le contact 26 ne referme le circuit de sécurité de l'ascenseur que lorsque l'échelle est revenue quasi complètement en position de repos. L'invention permet dans ce mode de réalisation d'éviter que la cabine d'ascenseur ne puisse descendre dans la cuvette tant que l'échelle est en position de service. En coopération avec le dispositif de verrouillage mécanique de l'échelle, le dispositif de verrouillage électrique assure à l'opérateur une sécurité optimale. Il permet ainsi, même si l'opérateur est sorti de la cuvette, d'éviter tout accident matériel, qui pourrait par exemple être provoqué par une descente de la cabine d'ascenseur alors que l'échelle est en position de service.
Dans un mode de réalisation préféré, un capot 28 est monté sur la plaque 18, pivotant autour d'un axe 29. Il présente une masse 30 à une extrémité. Au repos, sous l'action du poids de la masse 30, le capot 28 dégage le contact 26, comme représenté à la figure 2; et ceci permet au tenon 27 de coopérer avec le contact 26. Un boulon 31, de longueur réglable, est monté sur la plaque 18 de sorte à pouvoir venir faire pivoter le capot 28 à l'encontre de l'action du poids de la masse 30.
Le capot 28 fonctionne de la façon suivante. Dans la position de repos de l'échelle (figure 2), il laisse la butée 27 actionner le contact 26 lorsque l'échelle est ramenée de la position de repos vers la position de service, le boulon 31 vient appuyer sur le capot 28 pour le faire pivoter. Lorsque l'échelle est en position de service, le capot 28 recouvre le contact 26, et empêche tout actionnement du contact, même volontaire. Il est ainsi impossible de fermer le circuit de sécurité de l'ascenseur, même volontairement. Seul le fait de ramener l'échelle en position de repos permet de fermer le circuit de sécurité de l'ascenseur.
On peut en outre utiliser à titre de sécurité complémentaire, un dispositif de verrouillage de bas d'échelle, tel que celui décrit plus bas en référence aux figures 14 et 15.
La figure 4 montre une vue de côté d'une échelle de sécurité selon un deuxième mode de réalisation de l'invention. L'échelle 35 de la figure 4 est mobile entre une position de service et une position de repos, qui sont toutes les deux représentées à la figure 4. L'échelle 35 comprend un socle 36 fixé au fond 1 de la cuvette par tout moyen approprié. Sur le socle 36 est monté pivotante autour d'un axe 37 une partie inférieure 38 de l'échelle 35. Dans cette partie inférieure 38 est montée coulissante une partie supérieure d'échelle 39. Un mode de réalisation de la liaison de coulissement est représenté aux figures 16 et 18, décrites plus bas. Sur la partie supérieure 39 de l'échelle est monté un dispositif de verrouillage mécanique 40, décrit plus en détail en référence à la figure 5, ainsi qu'un galet 41.Une chaîne 9 relie la partie supérieure 39 de l'échelle et un point voisin de la porte palière.
Le fonctionnement de l'échelle de la figure 4 est le suivant. En position de repos, l'échelle 35 s'appuie sur la paroi 2, par le galet 51, en dessous du seuil 3 de la porte palière. L'opérateur tire sur la chaîne 9: le galet 41 roule sur la paroi 2, tandis que la partie supérieure 39 de l'échelle coulisse dans la partie inférieure, et que l'échelle pivote autour de l'axe 37. L'opérateur continue à tirer sur la chaîne 9 ou sur la partie supérieure de l'échelle jusqu'à ce que celle-ci dépasse du seuil de la porte palière, et arrive dans sa position de service représentée sur la figure 4. Le dispositif de verrouillage mécanique 40 empêche alors que l'échelle ne revienne à sa position de repos.
Pour ramener l'échelle en position de repos, I'opérateur tire sur la partie supérieure, désarme le dispositif de verrouillage mécanique et laisse la partie supérieure redescendre. On comprend aisément que cette opération est plus facilement réalisable depuis le seuil 3 de la porte palière que depuis le fond de la cuvette.
On peut utiliser, alternativement au dispositif de verrouillage de la figure 5, ou en combinaison avec celui-ci, le dispositif de verrouillage décrit plus bas en référence aux figures 16 à 18. On peut aussi, le cas échéant, utiliser le dispositif de verrouillage de bas d'échelle des figures 14 et 15.
La figure 5 montre une vue de côté d'un dispositif de verrouillage mécanique d'échelle, pour l'échelle de la figure 4, ou aussi pour l'échelle des figures 7 et 8. Le dispositif de verrouillage mécanique 40 de la figure 5 est disposé sur un des montants de la partie supérieure de l'échelle, ou encore si nécessaire sur les deux montants. Il comprend un levier 45 monté pivotant sur un montant 46, et muni à son extrémité libre d'une masse 47. Sur le levier 45, au voisinage de l'axe de pivotement est montée une tige 48 avec de préférence une roulette 49 à son extrémité. La tige 48 forme avec le levier 45 un angle d'environ 110 . Sur le montant 46 est prévue une butée 50.
Le fonctionnement du dispositif de la figure 5 est le suivant. Au repos, sous l'action du poids de la masse 47, le levier 45 pivote vers le bas et vient s'appuyer sur la butée 50, de sorte à être sensiblement parallèle au montant 46. Dans cette position, la tige 48 dépasse du montant 46.
Lorsqu'un opérateur tire le montant 46 vers le haut, en l'appuyant contre la paroi 2, comme c'est le cas lorsque l'opérateur soulève la partie supérieure 39 de l'échelle de la figure 4 pour l'amener en position de service, la roulette 49 roule sur la paroi 2; au fur et à mesure que l'axe de pivotement du levier 45 se rapproche de la paroi 2, la roulette fait pivoter le levier 45 vers le haut: la position extrême du levier 45 est représentée à la figure 5 en traits pleins; la roulette 49 vient alors de dépasser le seuil 3 de la porte palière.
Une fois que la roulette 49 a dépassé le seuil de la porte palière, le levier 45 pivote vers le bas et vient s'appuyer sur la butée 50, tandis que la tige 48 vient prendre une position sensiblement horizontale au dessus du seuil 3, comme représenté sur la figure 5 en traits mixtes. Lorsque l'opérateur relâche la partie supérieure de l'échelle, la tige 48 vient s'appuyer sur le seuil de la porte palière et verrouille l'échelle en position de service. Pour déverrouiller le dispositif 40, il suffit de lever la partie supérieure de l'échelle et d'appuyer avec le pied sur la tige 48 pour l'escamoter.
Le dispositif de la figure 5 permet un verrouillage mécanique simple et efficace de l'échelle. Il se combine avantageusement avec le socle décrit à la figure 6.
La figure 6 montre une vue à plus grande échelle de l'articulation ou socle de l'échelle de la figure 4. La partie inférieure 38 de l'échelle apparaît sur la figure en traits mixtes dans sa position de repos et en traits pleins dans sa position de service.
Le socle 37 de la figure 6 comprend des moyens de limitation de course, avec un boulon 50 et un contre-écrou 51; les moyens de limitation de course permettent de régler l'angle maximal d'inclinaison de l'échelle. Ceci permet notamment d'assurer que l'échelle ne puisse pas être repoussée vers la droite sur les figures 5/6, de sorte à ce que la tige 48 du dispositif de verrouillage mécanique ne porte plus sur le seuil de la porte palière. Un déverrouillage accidentel de l'échelle est donc impossible.
Le socle 37 comprend aussi un dispositif de verrouillage électrique avec un contact 52. Le contact 52 ouvre le circuit de sécurité de l'ascenseur dès que l'échelle quitte sa position de repos. Avantageusement, le contact 52 est muni d'un capot 53, empêchant tout actionnement manuel du contact. Le capot 52 est de préférence fixé à l'aide de vis scellées 54, ce qui accroît encore la sécurité.
Comme le premier mode de réalisation de l'invention, le second mode permet d'assurer à l'opérateur une sécurité optimale.
La figure 7 montre une vue de côté d'un troisième mode de réalisation de l'invention d'une échelle de sécurité selon l'invention, en position de repos. L'échelle 60 de la figure 7 est analogue à celle de la figure 4 et les éléments identiques sont affectés des mêmes références. A la différence de l'échelle de la figure 4, le socle 61 de l'échelle 60 est mobile sur un guide 62, légèrement incliné par rapport au fond de la cuvette 1. Dans sa position de repos représentée à la figure 7, L'échelle 60 est appuyée sur le guide 62, avec le socle 61 à une extrémité (droite sur la figure) du guide 62. Comme on peut le voir à la figure 7, ceci présente l'avantage de permettre d'escamoter quasiment complètement l'échelle 60 au fond de la cuvette. Ceci est avantageux par exemple dans le cas d'une cabine d'ascenseur descendant dans la cuvette.
La figure 8 montre une vue de côté de l'échelle de la figure 7, en position de service. Le socle 61 se trouve par rapport à la figure 7, à l'autre extrémité du guide 62. L'échelle se trouve par rapport au socle 61 dans une situation analogue à celle de l'échelle de la figure 4 par rapport au socle 36.
Le fonctionnement de l'échelle des figures 7 et 8 est le suivant. En position de repos, L'échelle se trouve dans la situation indiquée à la figure 7. Pour amener l'échelle en position de service, l'opérateur tire sur la chaîne 9. La partie supérieure de la l'échelle roule par le galet 51 sur la paroi centrale 2; la partie supérieure 49 et la partie inférieure de l'échelle pivotent sur le socle 61, tandis que celui-ci se déplace sur le guide 62.
Lorsque le socle 61 arrive au bout du guide 62, il se trouve en position de blocage, comme expliqué en référence à la figure 9; I'opérateur peut continuer à tirer la partie inférieure de l'échelle, pour la verrouiller à l'aide du dispositif de verrouillage mécanique 50 décrit à la figure 5, ou à l'aide du dispositif des figures 16 à 18, ou à l'aide des deux.
Pour ramener l'échelle en position de repos, l'opérateur déverrouille le dispositif de verrouillage mécanique et laisse redescendre la partie supérieure de l'échelle.
Lorsque celle-ci arrive en position basse, elle débloque le socle 61, qui coulisse sur le guide 62 pour reprendre sa position de repos représentée à la figure 7. En même temps, l'échelle pivote et vient s'appliquer sur le guide 62.
La figure 9a montre une vue de côté à plus grande échelle du socle de l'échelle des figures 7 et 8. Le socle 61 coulisse sur le guide 62 à l'aide de roulettes 63, 64. La partie inférieure 38 de l'échelle pivote autour d'un axe fixé sur le socle 61. Des moyens de limitation, analogues aux moyens de limitation 50, 51 de la figure 6, et référencés de façon analogue, sont prévus pour bloquer la course de l'échelle. Le socle 61 présente des moyens de verrouillage électrique, avec un contact 65 de coupure du circuit de sécurité de l'ascenseur, muni d'un capot 66. Le contact 65 est sollicité par une butée disposée sur le guide 62, au voisinage de son extrémité droite sur la figure, correspondant à la position de repos du socle.De la sorte, le contact 65 ouvre le circuit de sécurité de l'ascenseur dès que le socle 61 quitte la position de repos (figure 7) et ne referme le circuit de sécurité que lorsque le socle 61 reprend sa position de repos. Avantageusement, le capot 66 du contact est fixé par des vis scellées pour empêcher toute manipulation du contact.
Le socle 61 présente un crochet 68 mobile autour d'un axe 69. Le crochet 68 est susceptible de venir s'engager derrière une butée 70 montée à l'extrémité du guide 62 correspondant à la position de service de l'échelle. Le crochet 68 est sollicité hors de sa position d'engagement avec la butée 70 par une came 71 montée sur la partie supérieure 39 de l'échelle.
La figure 9b montre une vue en coupe du dispositif de la figure 9a, suivant le plan A-A. On reconnait les différents éléments déjà décrits sans qu'il soit nécessaire de les décrire plus en détail.
Le fonctionnement du socle de la figure 9 est le suivant. Lorsque l'opérateur commence à tirer sur la chaîne 9 (figure 7), l'échelle quitte sa position de repos et le contact 65 s'ouvre de manière à ouvrir le circuit de sécurité de l'ascenseur. Lorsque la partie supérieure de l'échelle commence à coulisser dans la partie inférieure de celle-ci, la came 71 quitte le crochet 68; lorsque le socle 61 arrive au voisinage de sa position de service, représentée sur la figure 8, le crochet 62 glisse sur la surface inclinée de la butée 70, puis vient s'engager derrière celle-ci, comme représenté en traits pointillés sur la figure 9a. Dans cette position, le socle 61 est verrouillé et ne se peut se déplacer. Les moyens de limitation de course, comme dans le mode de réalisation des figures 4 à 6, empêchent l'échelle de basculer vers l'arrière.L'échelle comprend des moyens de verrouillage mécanique analogues à ceux des figures 5 ou 16 à 18.
Lorsque l'opérateur rabaisse la partie supérieure 39 de l'échelle, la came 71 vient s'engager sur le crochet 68, qui pivote autour de l'axe 69 et se dégage de la butée 70. Le socle 61 peut alors glisser le long du guide 62 vers sa position de repos.
Lorsqu'il atteint cette position de repos, le contact 65 est actionné, de façon à fermer le circuit de sécurité de l'ascenseur.
On comprendra que le troisième mode de réalisation de l'invention présente tous les avantages des premier et deuxième modes de réalisation, en assurant en outre que l'échelle occupe au fond de la cuvette d'ascenseur un volume minimal.
La figure 10 montre une vue de face d'un quatrième mode de réalisation d'une échelle de sécurité selon l'invention. L'échelle 80 de la figure 10 est destinée à être fixée sur une paroi verticale ou inclinée, par l'intermédiaire de deux supports supérieur 81 et inférieur 82. L'échelle 80 présente deux montants 83 et 84 constitués d'équerres dissymétriques si nécessaire, sur lesquelles sont fixées des barreaux formés par exemple de tubes 85 rectangulaires soudés. L'utilisation pour les montants d'équerres dissymétriques présente l'avantage d'éloigner les barreaux 85 de la paroi sur laquelle est fixée l'échelle.
Le support inférieur 82 comprend une plaque fixée sur la paroi et des entretoises de guidage 86 coopérant avec les montants 83, 84, comme le montre la vue à plus grande échelle dans le bas à droite de la figure 10. Le support inférieur laisse l'échelle 80 libre de coulisser sur une course limitée, le long de la direction axiale des montants 83, 84.
La structure du support supérieur 81 apparaîtra plus clairement à la description de la figure 11, qui montre une vue de dessus de l'échelle de la figure 10.
On reconnaît sur la figure 1 1 les montants 83 et 84, et un barreau 85. Le support supérieur 81 présente une plaque 90 fixée sur la paroi et des entretoises 91, 92 de guidage qui, comme axes du support inférieur, laissent coulisser l'échelle 80.
Deux axes 93, 94 sont fixés sur les montants de l'échelle, parallèlement à ceux-ci.
Sur le support, sont fixés des butées ou gonds, qui apparaissent plus clairement à la figure 14, et dans lesquels s'engagent les axes 93, 94. Des ressorts de compression sont disposés entre les axes et les gonds. Le support supérieur comprend aussi un dispositif de verrouillage mécanique 95 dont la fonction est décrite maintenant et dont un mode de réalisation particulier est décrit en référence à la figure 14.
Le fonctionnement de l'échelle des figures 10 et 1 1 est le suivant. Au repos, et sous l'action des ressorts de compression, L'échelle est en position haute; lorsqu'un opérateur met le pied sur l'échelle, celle-ci s'enfonce, à l'encontre de la contrainte des ressorts de compression, et vient dans sa position inférieure. La course de l'échelle peut correspondre à une distance verticale à quelques centimètres seulement, voire moins; lorsque l'échelle s'enfonce pour atteindre sa position de service, le dispositif de verrouillage mécanique 95 s'enclenche et bloque l'échelle dans la position de service. Avantageusement, un contact coupe alors aussi le circuit de sécurité de l'ascenseur.
L'échelle reste en position de service tant que l'opérateur se trouve dans la cuvette. Lorsqu'il est remonté, il peut déverrouiller le dispositif de verrouillage mécanique 95, ce qui a pour effet de laisser l'échelle remonter sous l'action des ressorts, et d'enclencher le contact pour refermer le circuit de sécurité de l'ascenseur.
Ainsi, l'échelle des figures 10 et 1 1 est bloquée en position de service dès que l'opérateur pose le pied sur l'échelle. Elle ne revient en position de repos que si le dispositif de verrouillage mécanique, situé en haut de l'échelle, est déverrouillé. Si la hauteur de l'échelle est suffisamment importante, il est impossible d'actionner le dispositif de verrouillage mécanique depuis le fond de la cuvette, ce qui empêche l'opérateur de ramener l'échelle en position de repos en restant dans la fosse. On notera que l'échelle ne peut revenir en position de repos que sous l'action des ressorts, et qu'elle ne peut donc pas revenir en position de repos lorsqu'elle est chargée.
L'invention, en pratique, impose donc à l'opérateur de ressortir de la cuvette pour pouvoir ramener l'échelle en position de repos et refermer le circuit de sécurité de l'ascenseur.
La figure 12 montre une vue de face d'un cinquième mode de réalisation d'une échelle selon l'invention. L'échelle de la figure 12 est analogue à celle des figures 10 et 11, mais est prévue pour être disposée dans un angle de cuvette d'ascenseur. Les barreaux 100 ont donc une forme légèrement incurvée ou avec un angle. Les montants 101 sont adaptés en conséquence, tandis que les supports inférieur 103 et supérieur 102 sont adaptés à être fixés dans un angle. L'échelle comprend un dispositif de verrouillage mécanique analogue à celui décrit en référence aux figures 10 et 11.
La figure 13 montre une vue de dessus de l'échelle de la figure 12, sur laquelle apparaît plus clairement la structure de l'échelle. On reconnaît à la figure 13 les montants 101, les barreaux 100, la plaque de support supérieur 102; apparaissent aussi les entretoises 105, les axes 106 et les butées ou gonds 107 dont la fonction est similaire à celle des éléments correspondants des figures 10 et 11.
Le fonctionnement de l'échelle des figures 12 et 13 et analogue à celui de l'échelle des figures 10 et 11. On comprendra que l'échelle des figures 12 et 13 présente l'avantage de pouvoir être fixée dans un angle, de sorte à minimiser l'encombrement de l'échelle et à dégager le milieu des parois verticales.
La figure 14 montre une vue en coupe d'un dispositif de verrouillage mécanique susceptible d'être utilisé pour les échelles des figures 10 à 13, ou plus généralement pour toute échelle dont le mouvement de la position de repos à la position de service est sensiblement un mouvement de translation. La figure 14 représente le cas de l'échelle des figures 10 et 11. On reconnaît sur la figure 14 le montant 84, deux barreaux 85 et 85', la plaque 110 du support supérieur 81, l'axe 94, un gond 111 et un ressort de compression 112. Comme expliqué plus haut, l'axe 94 est parallèle au montant 84 et coulisse dans le gond 111 tout en étant sollicité vers le haut par le ressort 112.Une clavette, traversant l'extrémité de l'axe 94, maintient une rondelle 113 et une rondelle élastique d'amortissement 114, ces rondelles limitent vers le haut la course de l'échelle et assurent un amortissement lors de la remontée de l'échelle vers la position de repos. Un cache-butée 115, monté sur l'axe 94, permet un réglage de la course de l'échelle entre la position de repos et la position de service, où le cachebutée 115 s'appuie sur le gond 111, comme représenté sur la figure 14.
Un crochet 116 est fixé sur le montant 84 et sollicité par un ressort 117. Une butée 118 est fixée sur le support 81. Le crochet 116 et la butée 118 coopèrent de la façon suivante: lorsque l'échelle descend en position de service, le crochet 116 s engage derrière la butée 118 et empêche l'échelle de revenir vers sa position de repos. Le ressort 117 sollicite le crochet 116 de sorte qu'il s'engage derrière la butée 116. Sur la plaque 110 du support supérieur 81 est fixé un doigt de déverrouillage 119, susceptible d'être actionné par un opérateur, de préférence à l'aide d'une clef triangulaire homologuée 120. Le doigt de déverrouillage permet d'agir sur le crochet 116 lorsqu'il est engagé derrière la butée 118, pour le dégager de la butée 118 à l'encontre de la contrainte du ressort.Le doigt de verrouillage est sollicité pour revenir vers une position de repos où il n'agit pas sur le crochet 116.
Dans un mode de réalisation de l'invention, un contact 121 permettant d'ouvrir le circuit de sécurité de l'ascenseur est fixé sur la plaque 110. Il est actionné par un étrier 122 fixé sur le montant 84. Lorsque l'échelle est en position de repos, L'étrier 122 agit sur le contact 121 de sorte à fermer le circuit de sécurité de l'ascenseur. Dès que l'échelle se déplace vers le bas, L'étrier quitte le contact 121 qui ouvre le circuit de sécurité.
De préférence, l'ensemble du dispositif de verrouillage est recouvert d'un capot 123 empêchant toute intervention de l'opérateur, et par exemple fixé à l'arrière des vis 124 susceptibles d'être scellées.
Le fonctionnement du mécanisme de la figure 14 est le suivant. Au repos,
L'échelle est soulevée par les ressorts 112 et les rondelles 113, 114 s'appuient sur le gond 111, tandis que le crochet 116 est dégagé de la butée 118 et que l'étrier 122 actionne le contact 121 pour fermer le circuit de sécurité de l'ascenseur.
Dès que l'opérateur pose le pied sur un barreau 85 de l'échelle, celle-ci s'enfonce, jusqu'à venir dans la position de la figure 14 où le cache-butée 115 est en appui sur le gond 111. Le crochet 116 vient s'engager derrière la butée 118 et em pêche la remontée de l'échelle. L'étrier 122 qui descend avec l'échelle libère le contact 121 qui ouvre le circuit de sécurité de l'ascenseur.
Pour revenir en position de repos, I'opérateur actionne le doigt de déverrouillage 119 qui libère le crochet 116 de la butée 118, de sorte que l'échelle, en l'absence de sollicitations externes, remonte sous l'action des ressorts 112 vers sa position de repos.
On peut prévoir des axes, gond et ressort sur un seul des montants de l'échelle ou sur les deux.
La figure 15 montre un dispositif de verrouillage de bas d'échelle. Le dispositif de la figure 15 peut être utilisé pour l'échelle des figures 10 et 11, comme représenté sur la figure 15. Il peut aussi être utilisé pour l'échelle des figures 1, 4, 7 et 12 et 13, comme expliqué plus bas. Le dispositif de la figure 15 assure une sécurité optimale dans le cas d'une machinerie d'ascenseur ou d'une autre machinerie, en évitant que la machine ne puisse redémarrer, et que l'échelle ne puisse être ramenée en position de repos par inadvertance, par exemple depuis la porte palière.
Le dispositif de verrouillage de bas d'échelle de la figure 15 comprend un corps 130, fixé sur le support inférieur 82 de l'échelle. Le corps 130 présente un premier et un deuxième alésages perpendiculaires 131 et 132. Le premier alésage 131 est traversant.
Dans le premier alésage 131 est disposé un organe d'actionnement 133 dont une extrémité peut faire saillie en-dehors du corps 130 et constitue l'ergot de verrouillage 134 qui, lorsqu'il est en saillie par rapport au corps 130, pénètre dans un trou 135 du montant 84, de sorte à verrouiller en translation le montant 84 par rapport au support inférieur 82. Lorsque l'ergot est rentré ou rétracté dans le corps 130, le montant 84 est libre de coulisser par rapport au support 82.
L'organe d'actionnement présente une gorge 136 qui, lorsque l'ergot 134 est complètement rétracté, se trouve au droit du deuxième alésage 132. L'organe d'actionnement 133 est sollicité, par exemple par un ressort 137, dans la position de saillie de l'ergot 134. Il présente un anneau permettant à un opérateur de le tirer dans la direction inverse de la contrainte du ressort 137.
Dans le deuxième alésage 132 est disposé une clé de maintien 138, dont une extrémité est susceptible de s'engager dans la gorge 136 de l'organe d'actionnement de sorte à bloquer celui-ci dans la position où l'ergot 134 est complètement rétracté.
La clé de maintien est sollicitée par exemple par un ressort 139 vers la position où son extrémité tend à s'engager dans la gorge de l'organe d'actionnement, c'est-à-dire vers le bas sur la figure 15. La clé de maintien est munie d'une tête; la clé de maintien coulisse dans une équerre réglable 140 montée fixée sur le montant 84, l'équerre pouvant entraîner la tête de la clé vers le haut lorsque le montant 84 remonte par rapport au support 82.
Le fonctionnement du verrou de délestage de la figure 15 est le suivant.
Dans la position de verrouillage, l'ergot 134 est en saillie, et pénètre dans le trou 135 du montant 84, de sorte à bloquer tout mouvement du montant 84 par rapport au support 82; dans cette position, la clé de maintien 138, sous l'action du ressort 139, est sollicitée vers le bas, et s'appuie sur l'organe d'actionnement 133;
I'équerre 140 n'est pas en contact avec la tête de la clé de maintien, de sorte que celle-ci ne soit sollicitée que par le ressort 139.
Pour débloquer le dispositif de verrouillage de la figure 15, l'opérateur tire sur l'organe d'actionnement 133, à l'encontre de la force de contrainte du ressort 137, jusqu'à ce que l'ergot 134 rentre dans le corps 130, et que l'organe d'actionnement 133 vienne dans sa position complètement rétractée; lorsque l'organe d'actionnement est dans sa position complètement rétractée dans le corps 130, la clé de maintien 138 vient s'engager sous l'action du ressort 139 dans la gorge 136 de l'organe d'actionnement; celui-ci est alors maintenu en position complètement rétractée, même si l'opérateur lâche l'organe d'actionnement. Le dispositif de la figure 15 cesse donc d'empêcher le montant d'échelle 84 de coulisser par rapport au support 82.
Toutefois, le montant d'échelle ne remonte pas immédiatement s'il existe un dispositif de verrouillage de haut d'échelle.
Si le montant 84 remonte, par exemple lorsque l'opérateur débloque le dispositif de verrouillage de haut d'échelle depuis la porte palière, ou en l'absence d'un tel dispositif, le montant 84 entraîne vers le haut l'équerre 140, et celle-ci vient en butée sur la tête de la clé de maintien 138, de sorte à soulever celle-ci à l'encontre de la contrainte du ressort 139. De la sorte, l'extrémité de la clé de maintien quitte la gorge 136, et l'organe d'actionnement, sous la contrainte du ressort 137, a tendance à ressortir. L'organe d'actionnement se trouvez alors dans la situation représentée à la figure 15, où il s'appuie sur le montant 84 sous la contrainte du ressort 137.
Lorsque le montant 84 redescend, par exemple sous l'action du poids de l'opérateur sur un barreau de l'échelle, le trou 135 vient en face de l'ergot 134, et celui-ci pénètre dans le trou pour venir verrouiller le montant 84 en position. On se retrouve de nouveau dans la position de verrouillage.
Le dispositif de verrouillage de bas d'échelle permet une sécurité accrue. Il verrouille l'échelle dans sa position de service, dès que celle-ci passe de la position de repos à la position de service. Il peut être désarmé par l'opérateur, mais est automatiquement réarmé dès que l'échelle passe en position de repos.
L'utilisation du dispositif de la figure 15 présente les avantages suivants. Si l'opérateur descend dans la cuvette, il est impossible de ramener l'échelle en position de repos depuis la porte palière ou le haut de l'échelle, sans que le dispositif de verrouillage de bas d'échelle ne soit désarmé. Ainsi, une manoeuvre accidentelle de l'échelle depuis la porte palière est hautement improbable.
Lorsque l'opérateur désarme le dispositif de verrouillage de bas d'échelle, l'échelle reste en position de service si l'on utilise aussi un dispositif de verrouillage mécanique selon l'invention. Il est donc impossible depuis le fond de la cuvette de ramener l'échelle en position de repos. Dans ce cas, le circuit de sécurité de l'ascenseur reste ouverte, et empêche tout accident.
L'utilisation sur une échelle présentant un dispositif de verrouillage mécanique selon l'invention d'un dispositif de verrouillage de bas d'échelle du type de celui de la figure 15 nécessite de la part de l'opérateur deux opérations consécutives pour ramener l'échelle en position de repos. Ces opérations ne peuvent pas être effectuées simultanément, dès que la profondeur de la cuvette ou la taille de l'échelle est suffisamment importante.
Le fonctionnement de l'invention est alors le suivant. L'opérateur, depuis le haut de l'échelle ou depuis la porte palière, fait passer l'échelle de la position de repos à la position de service. Ceci enclenche d'une part le dispositif de verrouillage mécanique, et d'autre part le dispositif de verrouillage de bas d'échelle. L'opérateur qui descend dans la cuvette ne peut enlever l'échelle, car il n'a pas accès depuis le fond de la cuvette au dispositif de verrouillage mécanique, dès lors que celui-ci est disposé suffisamment haut. De même, un opérateur en-dehors de la cuvette ne peut ramener l'échelle en position de repos, car il n'a accès qu'au dispositif de verrouillage mécanique, et pas au dispositif de verrouillage de bas d'échelle.
Lorsque l'opérateur a fini son travail dans la cuvette, il tire sur l'organe d'actionnement. Il sort ensuite de la cuvette, et actionne les moyens de verrouillage mécanique. Il peut alors ramener l'échelle en position de repos, de sorte que le circuit de sécurité se ferme et permette la mise en fonctionnement de l'ascenseur.
L'invention permet ainsi de limiter les risques de démarrage accidentel de la machinerie d'ascenseur. Le dispositif de verrouillage de bas d'échelle de l'invention s'applique non seulement aux machineries d'ascenseur, mais plus généralement à tout système dont il est utile de bloquer le fonctionnement. L'obligation pour l'opérateur d'effectuer deux opérations successives, en deux endroits différents, pour débloquer le système, limite les risques d'accident.
La figure 15 décrit l'application du dispositif de verrouillage de bas d'échelle à l'échelle des figures 10 et 11. On comprend immédiatement comment ce dispositif peut être adapté à l'échelle des figures 12 et 13. Le dispositif de verrouillage de bas d'échelle peut aussi être adapté aux autres types d'échelles de sécurité décrites plus haut: il peut être utilisé pour bloquer en rotation l'articulation 7 de l'échelle de la figure 1, en remplaçant par exemple l'équerre 140 par une came pour soulever la clé de maintien lorsque l'échelle repasse en position de repos.Il peut être utilisé pour bloquer l'échelle télescopique des figures 4, 7 ou 8 en remplaçant l'équerre 140 par une butée; il peut aussi être utilisé pour bloquer le socle de l'échelle des figures 4, 7 ou 8, en remplaçant par exemple l'équerre 140 par une came pour soulever la clé de maintien lorsque l'échelle repasse en position de repos.
La figure 16 montre une vue de côté en coupe d'un dispositif de verrouillage pour échelle télescopique. Le dispositif de la figure 16 peut notamment être utilisé pour les échelles des figures 4, 7 et 8. Il peut aussi être utilisé pour tout autre type d'échelle télescopique ou pour tout dispositif dans lequel une pièce est animée par rapport à l'autre d'un mouvement de translation.
Sur la figure 16 apparaît une pièce intérieure 150 qui coulisse dans une pièce extérieure 151, à l'aide de roulettes. par exemple, la pièce intérieure peut être une partie supérieure d'échelle (référence 39 sur les figures 4, 7 et 8) et la pièce extérieure une partie inférieure d'échelle (référence 38 sur les figures 4, 7 et 8). Sur la pièce intérieur sont disposés une fourchette 152 formant butée et un balancier 153.
Le balancier 153 est disposé au-dessus de la fourchette 152. Il est monté pivotant dans une lumière 154 grâce à une butée 155 et est maintenu par une goupille 156. De la sorte, le balancier 153 pivote vers le bas lorsqu'il est sollicité par une force qui s'exerce de haut en bas, pour venir se placer sensiblement parallèlement à la partie inférieure 150. En sens inverse, lorsqu'il est sollicité par une force de bas en haut, le balancier 153 vient s'appuyer sur la butée 155 et reste sensiblement perpendiculaire à la partie inférieure 150.
Sur la partie extérieure 151 de la fourchette 152 et au balancier 153 sont montés un cliquet 158 et un levier 159. Dans le mode de réalisation de la figure 16, ces éléments sont montés sur une plaque 160 rapportée sur partie extérieure 151. Le cliquet 158 pivote autour d'un axe situé au voisinage de son extrémité inférieure. Sous l'action de son poids, il prend une position inclinée par rapport à la partie extérieure 151, dans laquelle il est susceptible de coopérer avec le balancier 153 pour empêcher un mouvement de descente de la partie intérieure 150 dans la partie extérieure 151.
Le cliquet peut aussi prendre une position sensiblement parallèle à la partie extérieure 151 dans laquelle il laisse librement passer la fourchette 152 et le balancier 153. Le levier 159 pivote autour d'un axe situé à une de ses extrémités. Il est monté mobile entre une position armée et une position désarmée. Dans la position désarmée représentée à la figure 16, le levier maintient le cliquet 158 en position parallèle lorsque celui-ci est amené dans cette position parallèle. Lorsque le levier est en position désarmée, il n'a aucune influence sur le mouvement du cliquet.
Le levier 159 est normalement en position armée en l'absence de sollicitations externes.
La figure 17 montre une vue de face en coupe du dispositif de la figure 16, suivant le plan B-B de la figure 16. On reconnait sur la figure 17 les différents éléments de la figure 16. On comprend de la figure 17 que le levier 159 se situe entre les dents de la fourchette 152 et n'interagit pas avec celle-ci.
La figure 18 montre une vue de dessus du dispositif de la figure 16. La partie extérieure 151 présente une forme rectangulaire et entoure la partie intérieure 150, qui est aussi rectangulaire, sur trois côtés et la moitié du quatrième côté de cette dernière.
Le fonctionnement du dispositif des figures 16 à 18 est le suivant. En position de repos, lorsque l'échelle est rétractée, le balancier 153 et la fourchette 152 sont audessous du cliquet 158 et du levier 159. Le levier 159 est en position armée et le cliquet 158 est en position inclinée.
Lorsque la partie intérieure est remontée, le balancier 153 rencontre le levier 159 et bascule, de sorte à s'escamoter et à laisser le levier 159 dans la position armée.
Le balancier dépasse ensuite le cliquet 158, toujours en s'escamotant. Dès que le balancier 153 a dépassé le cliquet 158, et avant que la fourchette 152 ne dépasse le levier 159, l'opérateur peut laisser la partie intérieure redescendre, et le cliquet 158 bloque alors le balancier 153. La partie intérieure est alors bloquée dans sa descente.
Pour repasser en position de repos, il suffit de soulever encore plus la partie intérieure. Dans ce cas, la fourchette 152 en montant dépasse le levier 159 puis rencontre le cliquet 158 et le ramène en position parallèle à la partie extérieure. Comme le levier 159 est armé, le cliquet 158 reste en position parallèle. L'opérateur peut alors lâcher la partie intérieure. La fourchette 152 redescend librement, et lorsque le balancier 153 rencontre le levier 159, il l'entraîne, de sorte à le faire passer en position désarmée; ceci libère le cliquet 158. Lorsque le balancier 153 continue à descendre, le levier 159 repasse en position armée. On revient ainsi à la situation de repos.
L'invention permet ainsi par le jeu de pièces mécaniques simples, d'assurer un verrouillage mécanique de la partie intérieure par rapport à la partie extérieure; elle permet aussi de déverrouiller facilement la partie intérieure par rapport à la partie extérieure. En fait, le dispositif de verrouillage empêche le retour de la pièce intérieure 150 en position de repos lorsque la pièce intérieure est amenée de la position de repos à la position de service, et permet le retour de la pièce intérieure 150 en position de repos lorsque la pièce intérieure est amenée dans une position de déverrouillage, au delà de la position de service.
Dans le cas d'une échelle télescopique, telle que celle des figures 4 ou 7 et 8, le dispositif des figures 16 à 18 peut remplacer le dispositif 40 décrit en référence à la figure 5. Il peut aussi être installé en plus de celui-ci. On notera que le dispositif des figures 16 à 18 assure une sécurité optimale contre le repliement de l'échelle, même si celle-ci peut légèrement basculer en arrière, ce qui n'est pas le cas du dispositif de la figure 5.
Bien entendu, l'invention est susceptible de nombreuses variations. Ainsi, il est clair que l'expression verrouillage "mécanique" n'implique pas nécessairement l'utilisation de moyens purement mécaniques; on pourrait aussi assurer un verrouillage de l'échelle en position de service à l'aide de dispositifs utilisant des électro-aimants ou autres.
On peut aussi utiliser avec une échelle de sécurité selon l'invention un verrou de délestage tel que celui qui est décrit dans la demande de brevet français de la demanderesse n" 9510162 du 29.08.95.
Par ailleurs, l'échelle des figures 7 et 8 peut être simplement pivotante, sans être télescopique, si la place disponible dans la cuvette est suffisante. Dans ce cas, on peut utiliser pour bloquer le socle en position de service un dispositif de verrouillage de bas d'échelle tel que celui de la figure 15, en lieu et place du crochet 68 et de la butée 70.

Claims (16)

REVENDICATIONS
1.- Echelle de sécurité (5; 35; 60), notamment pour cuvette d'ascenseur, mobile entre une position de repos et une position de service, comprenant des moyens de verrouillage mécanique de échelle dans sa position de service.
2.- Echelle de sécurité selon la revendication 1, caractérisée en ce qu'elle pivote entre une position de repos et une position de service.
3.- Echelle de sécurité selon la revendication 1 ou 2, caractérisée en ce qu'elle est télescopique entre une position de repos et une position de service.
4.- Echelle de sécurité selon la revendication 1, caractérisée en ce qu'elle est mobile en translation sur des supports fixes, entre une position de repos et une position de service.
5.- Echelle de sécurité selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisée en ce qu'elle comprend en outre des moyens de verrouillage électrique, qui sont actionnés dès que l'échelle quitte sa position de repos.
6.- Echelle de sécurité selon la revendication 5, caractérisée en ce que les moyens de verrouillage électrique comprennent un contact (26, 52, 65, 121) qui ouvre un circuit électrique dès que l'échelle quitte sa position de repos.
7.- Echelle de sécurité selon l'une des revendications 2, 5 et 6, caractérisée en ce que les moyens de verrouillage mécanique comprennent un bossage (17) formant une came et bloquant le pivotement de l'échelle de la position de service à la position de repos.
8.- Echelle de sécurité selon la revendication 7, caractérisé en ce qu'elle comprend des moyens (18, 19, 20) de réglage angulaire en pivotement de la position de service de l'échelle.
9.- Echelle de sécurité selon l'une des revendications 3, 5 et 6, caractérisée ce que les moyens de verrouillage mécanique comprennent un levier (45) monté pivotant sur l'échelle et muni d'une tige (48), et une butée (50) limitant le pivotement du levier, de sorte que, lorsque l'échelle est en position de service, la tige (48) fait saillie hors de l'échelle pour former un point d'appui, et le levier (45) s'appuie sur la butée (50).
10.- Echelle de sécurité selon la revendication 9, caractérisé en ce que la tige (48) s'escamote par pivotement du levier (45) au cours du passage de l'échelle de la position de repos à la position de service.
11.- Echelle de sécurité selon l'une des revendications 1 à 6, 9 et 10, caractérisée en ce qu'elle comprend un socle (61) sur lequel l'échelle (60) est montée pivotante, ledit socle (61) étant mobile sur un guide (62) entre une position de repos et une position de service.
12.- Echelle de sécurité selon la revendication 11, caractérisée en ce que les moyens de verrouillage mécanique sont susceptibles de verrouiller le socle (61) dans sa position de service.
13.- Echelle de sécurité selon la revendication 1 1 ou 12, caractérisée en ce que les moyens de verrouillage mécanique comprennent un crochet (68) monté sur le socle (61) et coopérant avec une butée (70) pour verrouiller le socle (61) dans sa position de service.
14.- Echelle de sécurité selon l'une des revendications 4 à 6, caractérisée en ce qu elle est mobile en translation suivant une direction sensiblement verticale, et en ce qu'elle comprend des moyens de contrainte élastique (112) sollicitant l'échelle vers le haut dans une position de repos en l'absence de sollicitations externes, l'échelle s abaissant à l'encontre de la contrainte élastique pour passer en position de service.
15.- Echelle de sécurité selon l'une des revendications 1 à 14, caractérisée en ce qu'elle comprend un dispositif de verrouillage de préférence disposé en bas de l'échelle, le dispositif de verrouillage comprenant un corps (130), un organe d'actionnement (133) mobile dans le corps (130) entre une position en saillie hors du corps (130) où l'échelle est verrouillée et une position complètement rétractée où l'échelle n'est pas verrouillée, et une clé de maintien (138) mobile dans le corps (130) entre une position où elle maintient l'organe d'actionnement (133) en position complètement rétractée et une position où elle libère l'organe d'actionnement (133),
L'échelle de sécurité comprenant en outre des moyens (140) pour ramener la clé de maintien (138) dans la position où elle libère l'organe d'actionnement (133) lorsque l'échelle passe de la position de service à la position de repos.
16.- Echelle de sécurité selon l'une des revendications 3, 5, 6, 9 à 13 et 15, caractérisée en ce que les moyens de verrouillage mécanique comprennent un dispositif de verrouillage du mouvement d'une pièce intérieure (150) en translation par rapport une pièce extérieure (151) entre une position de repos et une position de service, le dispositif de verrouillage empêchant le retour de la pièce intérieure (150) en position de repos lorsque la pièce intérieure est amenée de la position de repos à la position de service, le dispositif de verrouillage permettant le retour de la pièce intérieure (150) en position de repos lorsque la pièce intérieure est amenée dans une position de déverrouillage au delà de la position de service.
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