FR2725024A1 - Dispositif de test et de surveillance du cycle d'ovulation utilisant un titrage d'analyses a liaisons specifiques - Google Patents
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Abstract
Des procédés, dispositifs et nécessaires de test pour surveiller le cycle d'ovulation, comportent des tests de la concentration d'un ou plusieurs analytes dans un liquide corporel, par exemple l'urine. On mesure de préférence à la fois l'oestrone-3-glucuronide et l'hormone lutéinisante, et l'on établit la concentration de référence d'E3G aux environs du jour 6 du cycle en cours. On utilise de préférence des dispositifs de test jetables conjointement à un lecteur/moniteur électronique relativement permanent. On peut réduire au minimum le nombre de tests "quotidiens" nécessaires chaque mois.
Description
DOMAINE DE L'INVENTION
L'invention concerne des procédés, des dispositifs et des nécessaires de test pour utilisation
dans la lecture du cycle d'ovulation chez les mammifères femelles, en particulier la femme.
L'invention concerne en particulier, bien que non uniquement, des procédés pratiques simples pouvant facilement être appliqués par des personnes non20 spécialisées, par exemple dans un environnement domestique, pour fournir une information fiable concernant l'état de fertilité à titre d'auxiliaire de la contraception. Un but important de l'invention est de fournir une telle information tout en évitant la25 nécessité de réaliser des tests sur une base fréquente (par exemple quotidienne) à travers chaque cycle d'ovulation. La nécessité de tests réguliers, par
exemple quotidiens, dans tout le cycle, caractérise de nombreux systèmes de lecture du cycle d'ovulation30 antérieurement proposés.
L'invention peut également être utilisée par des personnes désirant accroître la probabilité d'une
conception, en fournissant une indication de la durée du cycle d'ovulation pendant laquelle une fertilisation35 a le plus de chance de se produire.
ARRIERE-PLAN DE L'INVENTION
Pour fournir une information fiable concernant l'état de fertilité, l'utilisatrice doit recevoir un avertissement adéquat quant à l'arrivée de 5 la phase fertile dans le cycle. Les spécialistes ont proposé une grande variété de techniques, certaines reposant sur la lecture d'un ou plusieurs paramètres qui se modifient au fur et à mesure que le phénomène de l'ovulation s'approche. Les paramètres typiques qui ont10 été invoqués sont la concentration d'analyte de fluide corporel, comme l'oestradiol et ses métabolites, par exemple l'oestrone-3-glucuronide (E3G). Comme autres paramètres qui sont utilisés, il faut citer la température corporelle basale (qui peut seulement15 fournir une information prédictive à utiliser dans des cycles ultérieurs) et diverses modifications physiologiques, comme les caractéristiques de la muqueuse vaginale. Un grand nombre d'excellentes études universitaires ont été réalisées en utilisant ces paramètres. Certaines études ont établi la manière dont on peut mettre en corrélation ces paramètres avec l'état de fertilité d'un membre moyen de l'âge échantillon de population. On en trouvera un exemple dans Collins et al. (1981), Proc. Xth International Congress of Fertility and Sterility, Publ. MTP Ltd, p. 19 - 33. Un objectif sous- jacent dans de nombreuses études de ce type consiste à favoriser la conception chez des personnes antérieurement considérées comme
stériles.
Cependant, lorsqu'on s'efforce de mettre au point un système de lecture pratique approprié pour utilisation par des individus, on trouve qu'un grand nombre de sujets individuels ne se conforment pas à la35 moyenne en terme de longueur du cycle et/ou de durée et de chronologie de la phase fertile. L'étendue de la variation d'un individu à l'autre, et de fait, d'un cycle à l'autre chez le même individu rend les données moyennes de population trop peu fiables pour une utilisation pratique systématique. Naturellement, étant donné que la grave conséquence d'un avis imparfait concernant l'état de fertilité peut être une grossesse indésirée, la tendance est à exercer une extrême précaution et à demander un test du ou des paramètres considérés dans tout le cycle, et en particulier dès le début du cycle (apparition des règles). Du point de vue de l'utilisatrice individuelle, il serait intéressant de pouvoir éviter la nécessité de tels tests constants et15 de pouvoir au contraire effectuer le test pendant une partie comparativement brève de chaque cycle. Non seulement ceci peut bénéficier à l'utilisatrice en termes de commodité, mais le coût du procédé peut également être réduit s'il utilise des dispositifs de test jetables, et si quelques dispositifs de tests jetables de ce type seulement sont nécessaires chaque mois. Un exemple de système pour détecter l'apparition de l'ovulation, utilisant des pastilles de polymère gonflables à l'eau pour "mesurer" la teneur en eau du mucus vaginal, qui, apparemment, augmente au moment de l'ovulation, est décrit dans US 4 151 833 (Polishuk). Il est dit que le pic de variation de la taille des pastilles, à la suite de l'absorption d'eau en provenance du mucus cervical, est en relation étroite avec la poussée de LH et la variation de la température corporelle basale. D'après les données expérimentales fournies dans US 4 151 833 (figure 8), il apparaît que le diamètre des pastilles est de fait35 très étroitement apparenté à la chronologie de l'apparition de LH, et par conséquent le système
proposé ne peut en pratique fournir un avertissement fiable de la survenue de l'ovulation plus tôt que ce que l'on peut obtenir à partir de la connaissance de la 5 concentration de LH.
EP-A-385621 (Coley et al./Unilever) décrit les défauts des systèmes de lecture du cycle d'ovulation qui reposent principalement sur la modification de BBT pour estimer le moment de10 l'ovulation, et on y propose un système qui utilise une mesure régulière de BBT en combinaison avec la connaissance d'autres paramètres, en particulier la mesure de certains niveaux hormonaux urinaires. Une proposition particulière est que BBT est mesuré15 quotidiennement dans chaque cycle et est utilisé pour estimer la chronologie des modifications de l'état de fertilité dans un cycle à venir. Au cours de ce cycle à venir (prédit), les niveaux hormonaux urinaires sont vérifiés à certains moments pour confirmer que le20 déroulement du cycle, tel que prédit d'après la connaissance antérieure de BBT, est cohérent. Les hormones particulières choisies sont E3G, P3G et LH. Il est suggéré que le niveau d'E3G urinaire soit mesuré au moins un jour au cours de l'intervalle allant du25 jour 5 au jour 7 du cycle prédit, et encore une fois au moins un jour pendant l'intervalle allant du jour 10 au jour 15 du cycle prédit. Selon l'exemple d'EP 385621, il suffit que le niveau hormonal soit "élevé" ou "faible" relativement à une valeur seuil. EP 385621 souligne d'un bout à l'autre que l'on utilise des mesures occasionnelles du niveau hormonal pour compléter un système de lecture qui repose sur la mesure de BBT. Il n'est pas suggéré que des mesures hormonales seules pourraient fournir la base d'un système fiable de lecture de la fertilité personnalisé pour un sujet individuel. OBJECTIFS DE L'INVENTION Un but de l'invention est de fournir urn système pour lire l'état de fertilité d'un sujet individuel, fournissant un avertissement suffisant de la survenue de la phase fertile pour permettre de donner un avis contraceptif, et pouvant être personnalisé pour un sujet individuel, tout en se10 fondant uniquement sur des mesures d'analytes de liquides corporels. On peut ainsi éviter le défaut de fiabilité inhérent, ou le caractère en pratique limité, d'autres systèmes de mesure (comme BBT). Un autre objectif est d'éviter l'utilisation de données moyennes15 obtenues à partir d'études de population avec le risque inhérent que chez un sujet individuel le paramètre testé puisse fluctuer considérablement par rapport à la norme de la population. Un autre objectif de l'invention est de fournir un système de lecture qui est "indéréglable" en termes d'avertissement à l'utilisatrice quant à la survenue de la phase fertile, sans refuser à l'utilisatrice les avantages d'un procédé simple et global et d'un régime de test limité.25 Un autre but est de fournir la possibilité de fonder un système de lecture efficace uniquement, ou au
moins principalement, sur la mesure d'un seul analyte de liquide corporel, comme l'oestradiol ou un de ses métabolites. D'autres avantages de l'invention30 apparaîtront d'après la description qui suit.
Un autre but de l'invention est de fournir un régime de test qui représente un bon équilibre entre le désir de réduire au minimum la charge que représentent les tests pour l'utilisatrice et la nécessité de donner à l'utilisatrice un avis valable quant à son état de fertilité. Un autre but de l'invention est de fournir un procédé et des dispositifs pour déterminer la présence et/ou la concentration de deux ou plusieurs analytes dans un seul échantillon de liquide lorsqu'au moins un des analytes est un analyte multivalent que l'on détermine facilement au moyen de deux agents de liaison spécifiques différents dans un complexe de "format10 sandwich", tandis qu'un autre des analytes est un analyte monovalent, comme un haptène, qu'on ne peut
déterminer via une réaction à liaison double (sandwich).
Un autre but encore de l'invention est de fournir un tel procédé/dispositif de test d'analyte double dans lequel une marque directe particulaire est utilisée pour révéler le résultat des deux titrages. L'utilisation de marques directes particulaires est déjà connue dans des systèmes de test plus simples. Quelquefois, l'utilisation de marques directes particulaires permet d'évaluer facilement à l'oeil nu le résultat des tests. Ceci peut également être le cas dans les tests selon l'invention, bien qu'on envisage qu'en général les résultats des tests puissent être évalués plus commodément et efficacement
à l'aide d'un instrument.
Un autre objet de l'invention encore est de fournir un procédé/dispositif de test dans lequel on peut déterminer des analytes multiples dans un seul30 liquide échantillon de façon précise dans un dispositif de titrage à format de ruban que l'on interprète avec un instrument au moyen d'un rayonnement électromagnétique (par exemple la lumière) passant à travers l'épaisseur de la bande test. La matière du ruban peut être translucide ou transparente. L'étendue de la liaison des marques particulaires dans une zone de détection dans le ruban peut fournir un résultat de test quantitatif, car les particules peuvent bloquer la lumière ou autre rayonnement et ainsi réduire la transmission du rayonnement à travers le ruban. Un autre but de l'invention est de fournir des combinaisons perfectionnées de dispositifs de lecture de résultats de titrage et des dispositifs de test d'échantillons associés pouvant fournir une information de titrage quantitative et précise de façon
simple, rapide et économique.
DESCRIPTION GENERALE DE L'INVENTION
A titre de précision seulement, l'invention sera décrite en liaison avec la mesure d'analytes
urinaires, et en particulier de l'"E3G" (oestrone-3- glucuronide) et de la "LH" (hormone lutéinisante).
Outre l'oestrone-3-glucuronide déjà mentionnée, les métabolites d'oestradiol que l'on peut également doser pour les buts de l'invention
comprennent l'oestradiol-3-glucuronide, l'oestradiol-
17-glucuronide, l'oestriol-3-glucuronide, l'oestriol-
16-glucuronide et (principalement pour les sujets non humains) l'oestrone-3-sulfate. Comme on l'appréciera
d'après la description qui suit, l'invention peut être25 facilement appliquée à des données dérivées de la mesure de concentrations de liquide corporel d'autres
analytes significatifs en relation avec le statut du cycle d'ovulation. Généralement, les analytes les plus appropriés sont les hormones et leurs métabolites.30 L'hormone folliculo-stimulante (FSH) en est un exemple. Comme exemples d'autres liquides corporels qui sont relativement accessibles, on peut citer la salive, le liquide claviculaire, la sueur, le sébum, les larmes et le liquide vaginal. En principe, on peut utiliser des35 liquides internes, comme le sang, mais ceci n'est généralement pas préféré car on ne peut y avoir accès que par des techniques invasives. Le lecteur spécialisé appréciera également qu'il n'est pas nécessaire de mesurer la "concentration" dans le liquide corporel du ou des analytes choisis en termes absolus, bien qu'on puisse naturellement le faire si on le désire. Généralement, il suffit de doser un analyte d'une manière qui donne un signal convertible en données numériques, relatif à10 la concentration effective, de manière qu'on puisse comparer ces données avec des données similaires
obtenues en un stade différent du cycle pour déterminer si oui ou non un changement significatif de la concentration effective s'est produit. Par conséquent,15 lorsque la description et les revendications ci- dessous se réfèrent à la "concentration" d'un analyte, cette
expression doit être interprétée au sens large. Sous un aspect, l'invention fournit un nécessaire expérimental pour utilisation dans lecture du cycle d'ovulation d'un mammifère femelle, en particulier d'une femme, comprenant plusieurs dispositifs de tests jetables pour échantillonner et tester un liquide corporel, comme l'urine, et fournir des signaux lisibles indiquant les concentrations d'au25 moins deux analytes dans le liquide corporel, lesdits analytes étant dans une relation significative avec l'état de fertilité du cycle d'ovulation, avec un appareil de lecture/affichage électronique pour lire et interpréter lesdits signaux lisibles afin de fournir à30 l'utilisatrice une indication dudit état de fertilité ou: a) on lit lesdits signaux lisibles tandis que l'un des dispositifs de test est situé dans un organe récepteur dudit appareil de lecture/affichage; b) on crée lesdits signaux lisibles en concentrant une première matière détectable, de préférence un réactif marqué, dans une première zone de détection d'un support poreux, comme un ruban 5 expérimental, à l'intérieur dudit dispositif de test, et en concentrant une seconde matière détectable, de préférence un réactif marqué, dans une seconde de détection dudit support poreux, tandis que ledit liquide corporel échantillonné s'écoule, par exemple10 par capillarité à travers ledit support poreux, ladite seconde zone de détection étant de préférence en aval de ladite première zone de détection par rapport à la partie acceptrice dudit dispositif de test qui est mis en contact avec ledit liquide corporel afin d'amorcer15 le test; c) ledit premier signal de zone de détection indiquant la concentration de liquide corporel dans le premier analyte, de préférence l'hormone lutéinisante (LH), qui présente une modification de concentration significative étroitement associée au moment de l'ovulation effective; et d) ledit second signal de zone de détection indiquant la concentration de liquide corporel d'un second analyte, de préférence l'oestradiol ou un de ses25 métabolites, comme l'oestrone-3-glucuronide (E3G), qui présente un modification de concentration significative avant l'apparition de la phase fertile dudit cycle d'ovulation. De préférence, lesdits signaux lisibles sont lus par transmission optique à travers ledit dispositif de test. Idéalement, pour y parvenir, l'appareil de lecture/affichage comprend: a) une source de lumière diffuse ayant une longueur d'onde qui est fortement absorbée par lesdites35 matières détectables; b) un organe de captage pour capter la lumière incidente provenant de ladite source; c) un organe pour recevoir et retenir ledit dispositif de test dans chacune desdites zones de 5 détection en un cheminement lumineux allant de ladite source audit capteur; et d) un organe électronique relié audit organe de détection, ledit organe électronique étant programmé pour obtenir à partir de la lumière incidente captée10 une mesure de l'importance de la concentration à laquelle est parvenue la matière détectable dans chacune desdites zones de détection. De préférence, lesdits signaux visibles sont créés en concentrant des réactifs marqués avec des
particules dans les zones de détection respectives.
De préférence, le nécessaire de test contient un nombre suffisant de dispositifs de test jetables pour permettre à l'utilisatrice d'effectuer des tests sur la base de un par jour pendant un maximum de seize20 jours dans un quelconque cycle d'ovulation. Un mode de réalisation important de l'invention est constitué par un conditionnement rechargeable, contenant plusieurs, de préférence au plus douze, et idéalement de 7 à 10, dispositifs de test jetables pour compléter un25 nécessaire expérimental, avec de préférence des instructions pour l'utilisatrice prescrivant d'utiliser la totalité desdits dispositifs de test au cours d'un cycle d'ovulation. L'invention fournit également un procédé pour lire le cycle d'ovulation humaine, utilisant un nécessaire de test tel qu'exposé ci-dessus dans lequel le test est effectué au moins une fois au cours de l'intervalle allant des jours 1 à 7 compris, calculé à partir de la survenue des règles, pour établir la35 valeur de concentration de référence ou le signal dudit second analyte dans le cycle en cours, ledit test étant ensuite temporairement interrompu, puis le test étant effectué au moins une fois (de préférence quotidiennement) au cours d'une période de jours 5 commençant de préférence au moins 5, de préférence au moins 6 jours décomptés avant le jour moyen décompté auquel l'ovulation effective s'est produite dans un ou plusieurs cycles d'ovulation antérieurs chez le même individu, les valeurs ou signaux de concentration du10o second analyte obtenus au cours de ladite période de jours étant comparées à la valeur ou au signal de concentration de référence pour déterminer si une modification de concentration indiquant une ovulation imminente se produit ou s'est produite depuis le test15 antérieur. A titre de caractère indispensable préféré, le début de la phase fertile est déclaré si la modification significative attendue de la concentration du second analyte n'a pas été détectée avant au moins deux, de préférence au moins trois, jours avant le jour20 décompté dans le cycle en cours auquel l'ovulation effective doit se produire, sur la base des connaissances acquises d'après les mesures de la concentration du premier analyte obtenues dans un ou plusieurs cycles antérieures.25 Plus généralement, l'invention fournit un procédé pour lire l'état de fertilité d'un sujet mammifère femelle individuel, comprenant un test de la concentration dans un liquide corporel d'un analyte, en particulier l'oestradiol ou un de ses métabolites,30 procédé dans lequel ledit test est effectué au moins une fois au cours de l'intervalle comprenant les jours 1 à 7 compris du cycle en cours, pour établir une valeur ou un signal de concentration de référence pour le cycle en cours, et ledit test est également conduit35 plus tard dans le cycle en cours, après un arrêt temporaire, et la valeur ou le signal de concentration alors obtenu(e) est comparé(e) à la valeur ou au signal
de référence.
Un aspect important de l'invention est un procédé de lecture de l'état en cours de fertilité d'une femme, comprenant le test de la concentration d'oestradiol ou d'un de ses métabolites dans un liquide corporel et la comparaison du résultat du test avec une valeur ou un signal de référence afin de déterminer si une concentration élevée indiquant une ovulation imminente est présente, o la valeur ou le signal de référence pour le cycle d'ovulation en cours est établi(e) par test de la concentration de liquide corporel chez le même individu au moins une fois dans
l'intervalle allant des jours 1 à 5 compris du cycle en cours.
Dans un mode de réalisation préféré, l'invention fournit un procédé pour lire l'état de fertilité en cours d'un mammifère femelle individuel,20 comprenant la détection de la modification d'un paramètre indiquant une entrée imminente dans la phase fertile, o le début de la phase fertile est déclaré si la modification de paramètre attendue n'a pas été détectée avant au moins 2, de préférence au moins 3,25 jours avant le jour décompté dans le cycle en cours auquel l'ovulation effective doit se produire, sur la base des connaissances acquises dans des cycles antérieurs chez le même individu. Dans le but de prédire le jour de l'ovulation, on peut utiliser le30 procédé de "jour moyen d'ovulation" exposé ci-dessous. On peut avantageusement combiner cette déclaration indéraglable de la phase fertile avec l'une quelconque des techniques de lecture du cycle décrites ci-dessous. Plus particulièrement, l'invention fournit un procédé pour lire l'état actuel de fertilité d'une femme, comprenant le test de la concentration d'oestradiol ou d'un de ses métabolites dans un liquide corporel et la comparaison du résultat du test avec une valeur ou un signal de référence afin de déterminer si une concentration élevée indiquant une ovulation imminente est présente, la valeur ou le signal de référence pour le cycle en cours étant établi(e) par dosage de la concentration dans le liquide corporel chez le même individu au moins une fois dans10 l'intervalle couvrant les jours 4 à 7 compris, de préférence aux jours 5 et/ou 6, du cycle en cours, avec reprise du test le jour 9 du cycle en cours et poursuite sur une base au moins quotidienne, au moins jusqu'à détection d'une concentration significativement15 élevée, l'état du cycle en cours étant déclaré "fertile" pendant l'intervalle commençant le jour de détection d'une concentration significativement élevée et pendant au moins les douze jours suivants, ou jusqu'à obtention d'un signe de fin de cycle (par20 exemple le commencement des règles) quelque soit le phénomène qui se produit en premier. Comme perfectionnement facultatif de ce procédé, si une concentration significativement élevée n'est pas détectée le jour 15 ou avant ce jour, le cycle est25 déclaré "fertile" pendant l'intervalle durant 14, de préférence 15, jours suivant immédiatement le jour 15, ou jusqu'à obtention d'une preuve de fin de cycle, si ceci se produit plus tôt. Un autre aspect important de l'invention est un procédé de contraception humaine, comprenant: a) le test de la concentration urinaire d'oestradiol ou d'un de ses métabolites chez le partenaire de sexe féminin au moins une fois au cours de l'intervalle allant des jours 4 à 7 inclus, de35 préférence aux jours 5 et/ou 6, du cycle en cours, pour établir une valeur ou un signal de référence pour le cycle en cours; b) le test de la concentration urinaire répété sur une base au moins quotidienne, commençant le jour 9 5 du cycle en cours et se poursuivant jusqu'au jour 15, (de préférence le jour 14) du cycle en cours; et c) la renonciation à tout rapport non protégé au cours de l'intervalle durant pendant au moins 12 jours suivant immédiatement le jour auquel on détecte une concentration urinaire significativement élevée ou, si l'on ne détecte pas une concentration urinaire significativement élevée au jour 15 (de préférence le jour 14), la renonciation à tout rapport non protégé pendant l'intervalle durant pendant 14, de préférence15 15, jours immédiatement suivant le jour 15 (de préférence le jour 14), l'intervalle se terminant
facultativement plus tôt dans l'un ou l'autre cas en cas d'apparition d'une manifestation de fin de cycle (par exemple le début des règles).
Dans un premier mode de réalisation, l'invention fournit un procédé pour lire l'état de fertilité d'un sujet mammifère de sexe féminin, comprenant un test de la concentration dans un liquide corporel d'au moins un analyte significatif pour l'état25 du cycle d'ovulation en cours de la phase de préovulation, le test dudit analyte étant effectué au moins une fois au cours de l'intervalle comprenant les jours 1 à 7 compris du cycle en cours calculé à partir du jour de la survenue des règles (le jour 1 étant le30 jour auquel les règles sont pour la première fois observées), afin d'établir une valeur ou un signal de concentration de référence pour ledit analyte dans le cycle en cours, puis la réalisation du test au moins une fois (généralement de façon répétée, par exemple35 quotidiennement), avant le jour auquel l'ovulation présente une probabilité de se produire au cours du cycle, les valeurs ou signaux de concentration d'analyte obtenu(e)s au cours desdits tests ultérieurs ou répétés étant comparé(e)s avec la valeur ou signal 5 de concentration de référence afin de déterminer si une modification de concentration indiquant une ovulation imminente se produit ou s'est produite depuis le test précédent. Dans un mode de réalisation préféré, l'invention fournit un procédé de lecture de l'état de fertilité d'un sujet de sexe féminin, comprenant le test de la concentration dans un liquide corporel d'au moins un analyte ayant une signification par rapport à l'état du cycle d'ovulation au cours de la phase de15 préovulation, le test dudit analyte étant conduit au moins une fois pendant l'intervalle couvrant les jours 1 à 7 compris, calculé à partir de la survenue des règles (le jour 1 étant le jour auquel les règles sont observées pour la première fois) afin d'établir une20 valeur ou signal de concentration de référence pour ledit analyte dans le cycle en cours, puis réalisation du test au moins une fois (généralement de façon répétée, par exemple quotidiennement) au cours d'une période de jours commençant au moins 5, et de25 préférence au moins 6, jours décomptés avant le jour décompté moyen auquel une ovulation effective s'est produite pendant un ou plusieurs cycles d'ovulation antérieurs chez le même sujet, les valeurs ou signaux de concentration d'analyte obtenu(e)s au cours de la30 même période de jours étant comparé(e)s avec la valeur ou le signal de concentration de référence afin de déterminer si une modification de concentration indiquant une ovulation imminente se produit ou s'est produite depuis le test antérieur. Généralement, il n'est pas nécessaire de commencer le test répété plus tôt qu'environ 9 jours avant le jour d'ovulation moyen. De préférence, la valeur de référence de concentration est établie à partir d'un ou plusieurs tests conduits au cours de l'intervalle couvrant les jours 4 à 7 compris, de préférence à partir d'un ou plusieurs tests conduits au jour 5 et/ou au jour 6, ou mieux à partir d'un seul test conduit au jour 6. On note généralement une modification significative de la concentration d'analyte indiquant une ovulation imminente, particulièrement appropriée lorsque l'analyte est l'oestradiol ou un de ses métabolites, lorsque le rapport de la concentration de référence [r] et la concentration test [i] répond aux15 critères suivants: 1,5 < [i] < 2,5 [r] En particulier, spécialement lorsque l'analyte est l'E3G et la valeur de référence est établie au jour 6: [il] 2 r.1 Si le format de titrage choisi au moyen duquel les données de concentration sont obtenues donne un signal qui est inversement proportionnel à la concentration effective, comme ce peut être le cas dans30 un dosage compétitif, le lecteur spécialisé appréciera que la relation entre les signaux [i] et [r] est l'inverse de celle donnée cidessus. On envisage généralement qu'il y ait un intervalle d'au moins un jour, et plus habituellement de plusieurs jours, entre l'établissement de la valeur de référence de concentration et le début des tests répétés, intervalle pendant lequel il n'est pas nécessaire d'effectuer de test. Ainsi, dans la situation idéale, l'utilisatrice effectue ce test à un 5 stade précoce du cycle, par exemple au jour 6, et commence plusieurs jours plus tard un plan relativement bref de tests répétés, par exemple quotidiennement, qui se termine après obtention d'une information suffisante pour identifier la phase fertile, incluant de10 préférence l'indication de la fin de la phase fertile dans ce cycle. Typiquement, cette fin du test se trouve le jour de l'apparition de LH, ou quelques jours plus tard, si bien que le reste du cycle se déroule sans test. 15 Commodément, le liquide corporel peut être l'urine. Un analyte qui convient très bien est donc l'oestradiol ou un de ses métabolites, comme l'oestrone-3-glucuronide. De préférence, dans un mode de réalisation del'invention, le jour moyen d'ovulation est obtenu à partir de données recueillies au cours d'au moins 3, ou mieux au moins 5, cycles antérieurs consécutifs. Idéalement, le jour moyen d'ovulation utilisé pour calculer l'intervalle de temps pour les buts du
cycle en cours s'obtient à partir de données obtenues au moins au cours du cycle immédiatement précédent.
Un procédé particulièrement commode comprend la détermination du jour moyen d'ovulation à partir de
données obtenues à partir d'une base de référence30 "roulante" constituée d'un nombre fixe de cycles consécutifs précédant immédiatement le cycle en cours.
De préférence, cette base de référence roulante se compose des trois à douze cycles immédiatement précédents, ou mieux des cinq ou six cycles35 immédiatement précédents. En ayant une telle base de référence roulante, on peut tenir compte de toute "dérive" progressive dans l'apparition de l'ovulation chez l'individu concerné dans la fixation du jour de début des tests répétés suivants. 5 L'invention comprend un nécessaire expérimental incluant un ou plusieurs dispositifs de dosage pour déterminer la concentration (en termes relatifs ou absolus) dudit analyte, au moins un étant présent, dans ledit liquide corporel, avec des10 instructions prescrivant à l'utilisatrice de commencer ledit test au cours dudit intervalle de temps, et des
moyens permettant à l'utilisatrice d'obtenir ledit intervalle de temps et/ou le jour précis du début des tests d'après la connaissance du jour décompté auquel15 l'ovulation effective s'est produite pendant au moins un cycle d'ovulation antérieur de l'utilisatrice.
Un autre aspect indépendant de l'invention, qui peut cependant être combiné avantageusement avec tout procédé tel qu'exposé ci-dessus comprend:20 a) la fourniture à l'utilisatrice de plusieurs dispositifs de test de liquide corporel jetables, ces dispositifs étant de préférence au nombre d'au moins 7, mais de préférence pas plus de 12; et b) l'instruction donnée à l'utilisatrice25 d'utiliser tous lesdits dispositifs de test fournis au cours d'un seul cycle d'ovulation, selon un plan de test prédéterminé, qu'une indication d'ovulation imminente ait été obtenue ou non avant que tous lesdits dispositifs de test fournis aient été utilisés.30 De préférence, on demande à l'utilisatrice d'effectuer un test le jour 6, et d'utiliser tous les dispositifs de test restants sur une base quotidienne au cours de la période de tests répétés. L'invention fournit également un nécessaire de test pour utilisation dans l'un quelconque des procédés exposés ci-dessus, comprenant plusieurs
dispositifs de test de liquide corporel jetables, avec un organe pour lire et interpréter les résultats des tests réalisés en utilisant lesdits dispositifs de 5 test.
L'invention comprend également un conditionnement rechargeable de dispositifs de test de liquide corporel jetables pour utilisation dans l'un quelconque des procédés exposés ci- dessus, avec10 prescription à l'utilisatrice d'employer tous lesdits dispositifs de test jetables contenus au cours d'un
seul cycle d'ovulation. De préférence, le conditionnement ne contient pas plus de douze dispositifs de test, ou mieux au moins 7, mais pas plus15 de 10.
En demandant à l'utilisatrice d'employer tous l'ensemble des tests d'un lot ou ensemble comprenant un petit nombre de dispositifs de test jetables par cycle, on obtient plusieurs avantages, tant pour20 l'utilisatrice que pour le fabricant des dispositifs. L'utilisatrice en tire avantage car le plan de test "mensuel" est simplifié - il n'est pas besoin de prendre une décision touchant à l'arrêt des tests répétés, ou quant à l'utilisation de dispositifs de25 test provenant de cycles antérieurs dans des cycles postérieurs. Pour le fabricant, il obtient l'assurance que les données concernant chaque cycle sont obtenues à partir d'un seul lot de dispositifs de test, ce qui élimine ainsi les problèmes de normalisation qui pourraient sinon se poser, tout en réduisant la complexité de tout appareil de lecture nécessaire pour interpréter les données des tests. Aucune activité n'est requise de la part de l'utilisatrice pour assurer l'étalonnage des titrages. Les dispositifs de test35 jetables peuvent être fournis dans des conditionnements rechargeables "mensuels", ce qui rationnalise l'opération de conditionnement. Comme le problème des dispositifs de test "restants" est éliminé, une cause possible de demande du consommateur est également évitée. Un avantage des procédés de l'invention est que l'on peut obtenir une lecture efficace du cycle d'ovulation en utilisant des données provenant uniquement de la mesure d'une ou plusieurs10 concentrations d'analyte dans un liquide corporel. Il n'est pas nécessaire de combiner ces données avec d'autres paramètres. En particulier, il n'est pas nécessaire de compléter ces données avec une mesure de routine de la température corporelle basale.15 En adoptant une valeur de concentration de référence à partir des données situées dans la première partie du cycle en cours, les procédés de l'invention évitent la nécessité d'un étalonnage et assurent que la référence de ligne de base est personnelle pour le sujet testé. Ceci aboutit à une indication plus claire de la modification de concentration préovulation significative, par comparaison avec les procédés antérieurement proposés sur la base de mesures journalières.25 L'analyte choisi pour fournir l'indication d'une ovulation imminente n'est pas critique pour
l'invention, à condition que l'analyte présente une modification de concentration détectable dans l'intervalle de temps compris entre le début des tests30 (tel qu'ici déterminé) et un délai prudent en avance de l'ovulation effective dans le cycle en cours.
L'invention peut être appliquée à n'importe quel procédé de lecture de l'état d'un cycle d'ovulation en cours chez une femme, comprenant la35 mesure dans un liquide corporel d'un analyte significatif par rapport à l'état du cycle d'ovulation
et présentant une modification détectable au cours de la phase de préovulation du cycle se produisant au moins 2 et de préférence au moins 3 jours avant le jour 5 de l'ovulation effective.
La description ci-dessous est fournie, à titre d'exemple seulement, en relation avec les
hormones urinaires E3G, l'hormone lutéinisante (LH), et le prégnanediol-3-glucuronide (P3G), bien qu'on10 apprécie facilement que les principes du procédé peuvent être appliqués en relation avec d'autres marqueurs biochimiques, par exemple les hormones oestradiol et progestérone, que l'on trouve par exemple dans le sang ou dans la salive. Le procédé de15 l'invention peut être utilisé en combinaison avec des observations d'autres signes physiologiques du niveau
de fertilité chez une femme, dont elle est consciente ou peut être rendue facilement consciente, par exemple des marqueurs qui se trouvent dans d'autres liquides20 corporels.
On peut déterminer le jour d'ovulation par n'importe lequel des paramètres chimiques ou physiologiques connus, bien que le procédé préféré soit la mesure du niveau de LH. Une fois qu'on a détecté25 l'apparition de LH, on peut dire que l'ovulation est imminente. En outre, on peut noter le jour du cycle auquel l'ovulation est apparue aux fins de référence ultérieure. Si l'on détecte l'apparition de LH, et donc qu'on précise le jour de l'ovulation, on peut indiquer30 à l'utilisatrice avec un très haut degré de certitude que le sujet ne sera plus fertile dans un délai de quatre jours (3 jours après l'ovulation). Dans des buts pratiques, on peut considérer qu'une concentration urinaire de LH de 20 mUI/ml comme un seuil universel indiquant l'apparition de LH dans pratiquement toutes
les circonstances.
L'expression "apparition de LH" est utilisée ici pour désigner l'élévation spectaculaire de concentration de LH qui précède le phénomène de l'ovulation. Les spécialistes se réfèrent également à
"LH max", c'est-à-dire le pic de concentration de LH.
Chez la majorité des individus, elles sont en pratique simultanées lorsque le cycle est contrôlé sur une base
o quotidienne. Cependant, chez quelques individus, peut-
être 20% de la population, on n'observe pas de concentration pic effective jusqu'au jour suivant la
principale élévation de concentration. Pour les buts de l'invention, on préfère utiliser l'élévation observable15 comme paramètre critique.
Autre solution, ou en outre, on peut déclarer la fin de la phase fertile sur la base de la connaissance de la concentration d'oestradiol (ou de son métabolite) dans le cycle en cours. Commodément,20 ceci peut être déclaré un jour fixé suivant une valeur pic de concentration. Etant donné que le pic de concentration d'E3G urinaire, par exemple, semble être un phénomène moins détectable que l'apparition de LH, on peut définir le "pic" d'E3G par référence à une25 valeur seuil, déterminée par exemple par la relation [i] > 2,5, de préférence 2 3 [r] le "pic" étant pris comme survenant le jour o cette relation est satisfaite pour la première fois au cours du régime de test adopté dans le cycle en cours. La relation inverse s'applique si le signal E3G est inversement proportionnel à la concentration effective.35 Dans certains cas, il peut s'agir du même jour que celui auquel on détecte l'élévation d'E3G significative indiquant une ovulation imminente. Lorsque le "pic" d'E3G a été détecté, on peut supposer que la phase fertile se termine au sixième, ou avec plus de sécurité 5 le septième ou le huitième jour suivant. Dans ce mode de réalisation, l'invention fournit l'option d'un procédé de lecture de la fertilité dans le cycle en cours basé uniquement sur les données obtenues à partir de titrages d'oestradiol/métabolite. Pour obtenir un10 procédé indéréglable, sur la base de la connaissance du jour d'ovulation dans les cycles précédents, on peut utiliser le pic d'E3G, car celui-ci apparait typiquement environ un jour avant l'ovulation effective.15 Un autre procédé pour prédire la fin de la période de fertilité (et de façon moins précise le jour de l'ovulation) consiste à mesurer les niveaux de l'hormone urinaire P3G. La P3G a un niveau relativement faible dans l'urine jusqu'au début de la phase lutéale,20 point auquel son niveau s'élève assez rapidement. Par conséquent, une fois qu'on détecte un niveau élevé de P3G, on peut indiquer à l'utilisatrice que la phase lutéale du cycle - c'est-à-dire la phase infertile terminale - a commencé. On peut baser un niveau élevé25 de P3G urinaire sur des données prises au cours du cycle en cours et/ou d'un ou plusieurs cycles précédents. On peut enregistrer un niveau de P3G "élevé", par exemple, lorsque le niveau de P3G détecté est supérieur à la somme des quatre niveaux de P3G antérieurement enregistrés dans le même cycle menstruel, ou lorsqu'il est supérieur à 3 500 ng/ml, quelque soit celui de ces deux seuils qui est le plus faible, et qui est atteint en premier. Une fois qu'un niveau "élevé" de P3G est enregistré, on peut indiquer au sujet qu'elle est infertile pour le reste de ce cycle. Si on le désire, on peut utiliser la détection de LH ou de P3G comme déclencheur pour indiquer que le sujet n'est plus fertile jusqu'à la fin du cycle, une hormone agissant comme "soutien" de l'autre. Cependant, on préfère que la détection de LH soit utilisée comme indicateur primaire du fait que l'ovulation s'est produite ou est sur le point de se10 produire, car la détection de LH se prête à une détermination plus précise du jour exact de l'ovulation que l'utilisation de P3G. Les procédés de détection des analytes dans les liquides corporels, comme les métabolites de l'hormone urinaire, appropriés pour les buts de ce procédé, sont bien connus des spécialistes. Dans un
mode de réalisation préféré, on détecte l'analyte par des procédés et des dispositifs de titrage tels que décrits dans le brevet britannique 2204398 et la20 demande de brevet européen 383619.
Lorsque le procédé de l'invention repose sur la mesure d'un composant urinaire, il convient d'y procéder sur un échantillon d'urine. On dispose de diverses techniques d'immunoessai qui permettent de25 mesurer les composants de l'urine. On a décrit dans la littérature une grande variété de dispositifs de test en phase solide, comme les bâtonnets à plonger et les bâtonnets chromatographiques, et on peut facilement les adapter pour utilisation dans la détermination30 d'analytes urinaires. Le dispositif doit au moins être capable d'indiquer les niveaux relatifs d'analyte, par exemple d'E3G, dans des bandes seuils. Des exemples de technique de dosage simple, que l'on peut facilement adapter pour utilisation domestique sont décrits par35 exemple dans EP-A-225054, EP-A-183442, EP-A-186799 et EP-A291194. On peut utiliser des rubans de dosage jetables comme ceux décrits dans EP-A-291194, qui doivent simplement être mis en contact avec l'urine et
qui fournissent un résultat de test sous forme semi-
qualitative, par exemple au moyen d'une série de zones tests sur la bande qui sont progressivement positives à des niveaux urinaires plus élevés d'analyte. On peut employer des bandes multiples qui réagissent à
différents seuils d'analyte plutôt qu'une seule bande.
On peut également baser un test quantitatif lisible à l'oeil nu sur la progression d'une région ou d'un "front" visible, par exemple coloré(e) sur une surface, par exemple (par diffusion radiale) en utilisant par exemple un essai à marquage enzymatique.15 Dans un mode de réalisation plus complexe de l'invention, il est fourni un dispositif d'enregistrement qui incorpore un organe pour lire le résultat du dosage d'urine, par exemple en mesurant l'absorption par ou la fluorescence en provenance d'un20 ruban de dosage. Ceci peut permettre une indication numérique plus précise du niveau d'analyte, et encore accroître la précision du procédé. Dans un mode de réalisation de l'invention dans lequel on mesure simultanément deux ou plusieurs analytes, on peut, si on le désire, réaliser une telle mesure en utilisant un seul dispositif de test de
liquide corporel, par exemple un dispositif incorporant des rubans d'essai multiples, ou un seul ruban capable de détecter indépendamment le niveau des différents30 analytes. DESCRIPTION GENERALE D'UN FORMAT D'ESSAI PREFERE
Dans un mode de réalisation, cet aspect de l'invention concerne en particulier des essais en
format de ruban pour la détermination d'analytes35 monovalents tels que des haptènes.
Dans un autre mode de réalisation, l'invention concerne en particulier des essais perfectionnés dans lesquels on détermine simultanément
dans le même échantillon deux ou plusieurs analytes.
Lorsqu'un test vise à détecter la présence et/ou la quantité d'un seul analyte dans un échantillon de liquide, il est relativement facile de configurer les conditions du test pour obtenir ce résultat et éliminer l'effet d'autres composants qui peuvent être présents dans l'échantillon. Cependant, lorsqu'on désire utiliser un seul dispositif d'essai pour déterminer plus d'un analyte différent dans le même échantillon de liquide, la tache consistant à "équilibrer" les conditions pour s'assurer que les réactions d'essai séparées se déroulent efficacement et effectivement est beaucoup plus difficile, en particulier dans un essai à format de bande. Dans un autre mode de réalisation, l'invention fournit un essai à format de bande pour un analyte monovalent (haptène) utilisant une marque directe particulaire pour révéler le résultat du test, test dans lequel la marque particulaire porte un anticorps spécifique de l'analyte monovalent et la zone de détection de la bande contient un analyte immobilisé25 ou un de ses analogues. Chaque particule de marque porte une multiplicité de molécules d'anticorps
indentiques. Comme réactif, les particules portant l'anticorps peuvent être normalisées au cours de la préparation (c'est-à-dire au cours de l'application de30 anticorps aux particules) afin de s'assurer que dans un lot donné la charge en anticorps actif est constante.
La concentration d'analyte ou d'analogue d'analyte dans la zone de détection doit dépasser la concentration effective (concentration molaire) d'anticorps sur les35 particules. Il n'est pas essentiel d'avoir une charge d'anticorps constante sur chaque particule, car on peut faire varier les nombres de particules. La quantité d'anticorps à marquage particulaire disponible dans l'essai doit être en excès relativement à la concentration d'analyte attendue dans l'échantillon. On peut ajuster ces niveaux par expérimentation de manière que la présence d'analyte libre dans le liquide échantillon aboutisse à un niveau significatif de liaison de l'analyte libre aux anticorps sur les particules et ainsi inhibe significativement la liaison possible de la marque particulaire à l'analyte/analogue immobilisé dans la zone de détection. Le principe sousjacent à l'essai est que sur la particule moyenne se trouve un nombre suffisant de molécules actives15 d'anticorps pour assurer une liaison de la particule dans la zone de détection, mais que cependant la présence d'analyte dans l'échantillon a un effet limitant sur cette liaison. La mesure dans laquelle les particules deviennent liées dans la zone de détection20 est donc inversement proportionnelle à la concentration d'analyte dans le liquide échantillon. Dans un essai à format de bande, l'anticorps à marquage particulaire est placé en amont de la zone de détection de manière que l'échantillon de liquide appliqué rencontre la25 matière à marquage particulaire et la porte vers la zone de détection. Dans cette configuration d'essai, il est nécessaire d'assurer que la réaction potentielle entre l'analyte libre et l'anticorps à marquage particulaire est au moins sensiblement complète avant30 que ces réactifs n'atteignent la zone de détection. La mesure dans laquelle les particules se lient à l'analyte/analogue immobilisé dans la zone de détection dépend donc de l'anticorps non complexé résiduel restant sur la particule. Il est donc nécessaire de35 s'assurer que la concentration d'analyte/analogue immobilisé dans la zone de détection est élevée, pour favoriser une capture efficace des particules au fur et à mesure qu'elles passent à travers cette zone. Afin d'accroître l'efficacité de la liaison antérieure de l'anticorps à marquage particulaire avec l'analyte libre dans le liquide échantillon, il est très souhaitable que l'anticorps sur les particules ait une très haute affinité pour l'analyte. Cette affinité est d'au moins environ 109, ou mieux d'au moins environ10o 101 , litres par mole. L'utilisation de tels anticorps à hauLe affiniLé assure une capLure efficace de l'ailalyLe libre par les particules, et de plus assure que dans les conditions de l'essai, une fois qu'une molécule d'analyte est devenue liée à un anticorps sur la15 particule, elle a très peu de chance d'être libérée ou échangée avec une molécule d'analyte/analogue immobilisée lorsque la particule passe à travers la zone de détection. Les principes généraux de l'invention tels qu'exposés ci- dessus s'appliquent également dans un essai qui est conçu pour déterminer deux ou plusieurs analytes dont au moins un est monovalent. Dans un mode de réalisation, l'invention fournit un procédé de détermination de la présence et/ou de la concentration de deux ou plusieurs analytes dans un seul échantillon de liquide, comme un échantillon d'urine, au moins desdits analytes étant déterminable au moyen d'une réaction de liaison à format double (sandwich) faisant intervenir deux30 réactifs de liaison spécifiques de différents épitopes sur ledit analyte et au moins un autre desdits analytes étant un haptène (et par conséquent non déterminable facilement au moyen d'une réaction de liaison à format sandwich), ce procédé comprenant les étapes consistant35 à: a) fournir un dispositif comprenant un ruban de matière poreuse le long duquel ledit liquide échantillon peut migrer, le ruban ayant deux ou plusieurs zones de détection spatialement distinctes (au moins une par analyte à déterminer) situées en aval du site d'addition de liquide échantillon audit ruban, zones parmi lesquelles: i) au moins une zone contient un agent de capture immobilisé qui est un agent de liaison o spécifique dudit premier analyte ou un agent de liaison spécifique qui peut capturer un complexe de format sandwich incluant ledit premier analyte, et ii) au moins une autre zone contient un agent de capture immobilisé qui est soit l'haptène, soit un de ses analogues; b) la fourniture de deux ou plusieurs populations de particules capables de migrer à travers ledit ruban avec ledit liquide échantillon, populations parmi lesquelles:20 i) au moins une population porte un agent de liaison spécifique dudit premier analyte, ou spécifique d'un autre agent de liaison spécifique qui peut participer à une réaction à format sandwich avec ledit premier analyte; et25 ii) au moins une autre population porte un agent de liaison spécifique dudit haptène; et c) la mise en suspension desdites populations de particules dans ledit liquide échantillon de manière à provoquer leur migration avec ledit liquide échantillon30 à travers ledit ruban; la présence dudit premier analyte dans ledit liquide échantillon aboutissant à une liaison des particules dans ladite zone de détection, au moins une étant présente, en une quantité directement proportionnelle à la concentration dudit35 premier analyte dans ledit liquide échantillon, et la présence dudit haptène dans ledit liquide échantillon menant à une réduction de la liaison des particules de ladite autre population, au moins au nombre d'une, dans ladite autre zone de détection en une quantité directement proportionnelle à la concentration dudit haptène dans ledit liquide échantillon, la zone de détection contenant l'haptène immobilisé ou l'analogue d'haptène immobilisé étant de préférence située en aval
de la zone de détection associée au premier analyte.
Comme exemple de premier analyte, on peut citer l'hormone lutéinisante (LH). Comme exemple du
second analyte, on peut mentionner l'oestradiol, ou un de ses métabolites, comme l'oestrone-3-glucuronide (E3G).
De préférence, les particules sont des particules de latex, qui peuvent être colorées.
On préfère que l'affinité de l'agent de liaison spécifique anti- haptène soit au moins d'environ
109, de préférence d'environ 1010, litres par mole.
De préférence, on détermine l'étendue de la liaison particulaire dans chacune desdites zones de
détection en mesurant l'extinction du rayonnement électromagnétique, comme la lumière, lorsqu'il est transmis à travers l'épaisseur dudit ruban.
L'invention fournit également un dispositif d'essai pour utilisation dans la détermination de deux ou plusieurs analytes dans un seul liquide échantillon, au moins un desdits analytes pouvant être déterminé au moyen d'une réaction de liaison à format sandwich30 faisant intervenir deux réactifs de liaison spécifiques de différents épitopes sur ledit analyte et au moins un autre desdits analytes étant un haptène (et par conséquent non déterminable facilement au moyen d'une réaction de liaison à format sandwich), le dispositif35 comprenant dans une enveloppe protectrice: a) un ruban de matière poreuse le long duquel le liquide échantillon peut migrer; b) deux ou plusieurs zones de détection (au moins une par analyte à déterminer) sur ledit ruban, 5 situées en aval du site d'addition de liquide échantillon audit ruban, zones parmi lesquelles: i) au moins une zone contient un agent de capture immobilisé qui est un agent de liaison spécifique dudit premier analyte ou un agent de liaison10o spécifique qui peut capturer un complexe de format sandwich incluant ledit premier analyte, et ii) au moins une autre zone contient un agent de capture immobilisé qui est soit un haptène, soit un de ses analogues;15 c) deux ou plusieurs populations de particules, situées en amont desdites zones de détection, capables de migrer à travers ledit ruban avec ledit liquide échantillon, populations parmi lesquelles: i) au moins une population porte un agent de liaison spécifique dudit premier analyte, ou spécifique d'un autre agent de liaison spécifique également présent dans le dispositif et qui peut participer à une réaction de format sandwich avec ledit premier analyte; et25 ii) au moins une autre population porte un agent de liaison spécifique dudit haptène; la présence dudit premier analyte dans ledit liquide échantillon menant à la liaison des particules dans ladite zone de détection, au moins une étant présente, en une quantité directement proportionnelle à la concentration dudit premier analyte dans ledit liquide échantillon, et la présence dudit haptène dans ledit liquide échantillon menant à une réduction de la liaison des particules de ladite autre population, au35 moins une étant présente, dans ladite autre zone de détection en une quantité directement proportionnelle à la concentration dudit haptène dans ledit liquide échantillon, la zone de détection contenant l'haptène immobilisé ou l'analogue d'haptène immobilisé étant de préférence située en aval de la zone de détection associée au premier analyte. De préférence, la matière du ruban est au moins translucide dans son épaisseur. Une matière de ruban idéale est la nitrocellulose.10 Etant donné que l'essai de l'haptène n'est pas une réaction compétitive dans laquelle il y a possibilité d'échange libre entre l'analyte dans l'échantillon et l'analyte fourni comme réactif dans l'essai (dans ce cas, l'analyte/analogue immobilisé sur15 le ruban), il est essentiel qu'au cours du test une occasion suffisante soit fournie à l'analyte dans l'échantillon de se lier aux particules portant l'anticorps avant que ces particules ne rencontrent la zone de détection pertinente sur le ruban. Pour assurer20 ceci, il est souhaitable qu'il y ait un temps de contact comparativement long entre le réactif particulaire et l'échantillon. Par conséquent, dans les limites de la géométrie physique acceptable du dispositif d'essai, la zone de détection contenant25 l'analyte/analogue immobilisé doit être située aussi loin que possible en aval de la source du réactif à marquage particulaire. En particulier, lorsque le dispositif d'essai est conçu pour déterminer deux ou plusieurs analytes dans le même liquide échantillon et30 lorsqu'au moins un des autres analytes est déterminé au moyen d'une réaction à format sandwich, la zone de détection pour l'haptène doit idéalement être en aval de la ou les zones de détection intervenant dans les
essais à format sandwich.
Un mode de réalisation particulier de l'invention est donc un essai à format de ruban d'analyte double pour déterminer LH et E3G dans un échantillon d'urine appliqué dans lequel les deux résultats d'essai sont détectés dans des zones de détection spécialement distinctes sur le ruban, et la
zone E3G est en aval de la zone de détection de LH relativement au site d'application du liquide échantillon.
Les dispositifs d'essai comprenant un ruban de matière poreuse le long duquel un liquide tel qu'un échantillon appliqué peut migrer par diffusion ou capillarité pour amener un ou plusieurs réactifs d'essai vers une partie de zone de détection dans le15 ruban, sont aujourd'hui largement utilisés pour l'analyse qualitative et semi- quantitative des analytes qui peuvent être détectés au moyen d'essais sandwich en phase solide. Lorsqu'on emploie des marques directes, comme des sols d'or et des particules de latex20 colorées, ces essais peuvent révéler le résultatsous une forme facile à lire à l'oeil humain. Le résultat est obtenu en concentrant la matière détectable dans la région comparativement petite de la matière support poreuse.25 Dans un mode de réalisation, l'invention fournit un essai de format ruban quantitatif dans lequel le résultat de l'essai est révélé par la liaison dans une zone de détection d'un réactif marqué possédant des sites de liaison active multiples30 spécifiques de l'analyte testé. La marque est une microparticule détectable, comme une particule de latex
(colorée), un sol métallique (par exemple d'or), un sol de colorant, ou une particule élémentaire non-
métallique (par exemple de carbone, de sélénium), d'une35 taille suffisamment faible pour permettre la migration à travers la matière de la bande poreuse, mais suffisamment grande pour permettre la formation d'un
résultat final détectable lorsque la matière marquée est concentrée dans la zone de détection. Les marques 5 particulaires des types déjà utilisés dans les essais sandwich de format ruban sont idéales.
Dans un essai typique selon l'invention, les sites de liaison spécifiques actifs multiples dans le réactif marqué sont fournis par le fait qu'on a une10 multiplicité d'anticorps identiques, de préférence des anticorps monospécifiques (par exemple monoclonaux) attachés à chaque particule de marque. Contrairement à ce à quoi on s'attend, on a trouvé qu'en particulier dans un essai d'haptène, l'utilisation de marques particulaires possédant des sites de liaison spécifique d'analytes actifs identiques multiples aboutit à une augmentation intéressante de sensibilité. On pense que l'excès de sites de liaison sur la particule de marque permet une20 liaison effective de la particule dans la zone de détection portant l'haptène. Cependant, peut-être du fait de la géométrie du système, qui peut être visualisée sous la forme d'une surface de zone de détection plane, et d'une particule de marque plus ou25 moins sphérique, la liaison antérieure d'une quantité simplement relativement faible d'analyte haptène
provenant d'un échantillon à la surface courbée de la particule de marque, provoque un degré d'inhibition de la liaison de la particule de marque dans la zone de30 détection suffisant pour influencer la liaison et provoquer un effet détectable.
On pense qu'il est très souhaitable qu'une fois qu'une molécule d'analyte s'est liée de façon spécifique à la particule de marque, elle reste ainsi35 liée dans tout le reste du protocole d'essai menant à la formation du résultat d'essai détectable dans la zone de détection. Une manière d'y parvenir est d'utiliser un agent de liaison spécifique dans le réactif marqué qui a une très haute affinité pour l'analyte. Il est aujourd'hui classique d'utiliser des anticorps monoclonaux ayant des affinités pour l'analyte de 108. On a trouvé intéressant d'utiliser, dans le contexte d'un essai d'haptène à format ruban, des agents de liaison spécifiques marqués ayant des10 affinités pour l'analyte d'au moins environ 109 et de preférence d'au moins environ 1010, liLres par mole. Un bon procédé pour mesurer l'affinité en solution est décrit dans Friguet et al., J. Immunol. Methods, vol. 77 (1985), pages 305 - 319. On peut susciter de façon classique des anticorps monoclonaux ayant de telles affinités élevées et les identifier par des procédés de sélection normaux. Bien qu'il soit souhaitable d'utiliser des anticorps présentant une haute affinité en solution, ce n'est pas la seule manière de réaliser20 cet aspect de l'invention. On observe occasionnellement qu'un anticorps présentant une affinité comparativement faible en solution peut être transformé dans ses propriétés effectives lorsqu'il est immobilisé sur une phase solide.25 Un mode de réalisation important de l'invention est un essai format ruban quantitatif pour des analytes de liquide corporel humain, en particulier des haptènes. Un exemple particulier est un essai de ce type pour l'oestradiol ou un de ses métabolites, comme30 l'oestrone-3-glucuronide (E3G). Un mode de réalisation particulièrement important de l'invention est un essai de format ruban pour l'E3G urinaire qui est capable de déterminer quantitativement l'E3G sur un intervalle de concentration de 5 - 60 ng/ml d'urine. Un tel essai35 convient particulièrement bien pour utilisation dans un procédé conçu pour fournir à une utilisatrice la
connaissance de l'état de fertilité d'un cycle d'ovulation, la concentration d'oestradiol ou d'un de ses métabolites dans un liquide corporel étant reconnue 5 comme un indicateur utile de cet état.
Si on le désire, un dispositif d'essai selon l'invention tel que décrit ci-dessus peut en outre inclure l'aptitude à déterminer d'autres analytes dans le même échantillon, si nécessaire en employant une10 technique d'essai classique en sandwich. Ainsi, un mode de réalisation de l'invention est un dispositif d'essai format ruban qui peut fournir une détermination quantitative de l'E3G urinaire, telle qu'exposée ci- dessus, et simultanément une détermination quantitative15 de l'hormone lutéinisante (LH) urinaire au moyen d'un procédé d'essai en sandwich, les résultats d'E3G et de LH étant révélés dans deux zones de détection séparées. Commodément, dans un tel essai combiné, la marque peut être la même pour chaque essai, bien que le lecteur spécialisé puisse naturellement apprécier que deux populations de particules de marquage différentes soient normalement requises, l'une portant des sites de liaison multiples pour l'E3G, et l'autre portant une matière de liaison spécifique pour LH. La zone de25 détection d'E3G contient l'E3G immobilisé ou un de ses analogues, et la zone de détection de LH contient une
matière de liaison spécifique immobilisée, comme un anticorps anti-LH. DESCRIPTION GENERALE D'UN SYSTEME DE LECTURE DE30 RESULTAT D'ESSAI PREFERE
Cet aspect de l'invention concerne des dispositifs pour lire les résultats des essais, et les
dispositifs d'essai ou de titrage pour utilisation conjointement avec des dispositifs de lecture.
Les dispositifs d'essai à utilisation domestique tels que les tests de grossesse sont aujourd'hui bien établis. Dans le cas d'un test de grossesse, qui doit simplement fournir à l'utilisatrice 5 un résultat oui/non, la technologie actuellement disponible permet de lire rapidement le titrage à l'oeil nu, sans exiger d'équipement accessoire. Des titrages à utiliser à domicile sont prévus principalement pour détecter des variations physiologiques du corps humain, dans le but de favoriser la santé, le bien-être général ou le style de
vie de l'individu. Le consommateur devient de plus en plus attentif à sa santé, et l'aptitude du consommateur à surveiller ses fonctions corporelles est encouragée.
Dans certains cas, ceci peut faciliter l'interaction entre le consommateur individuel et la profession médicale, en particulier les médecins généralistes. Il existe de nombreux titrages indicatifs de variations physiologiques dans le corps humain, qui ne peuvent actuellement être effectués qu'en utilisant des techniques complexes de laboratoire. Afin de produire une information utile en ce qui concerne l'individu pour lequel un test est effectué, il faut généralement que ces titrages donnent un résultat en termes25 numériques précis, par exemple la concentration en un
élément spécifique à analyser (analyte) dans un liquide corporel.
Il existe donc un besoin d'un système de titrage, spécialement applicable à des tests d'échantillons de liquide corporel à domicile, qui combine la commodité du test d'échantillon avec une détermination numérique simple et économique du résultat du titrage. De nombreux dispositifs de titrage sont décrits dans des documents techniques qui suggèrent que le résultat du titrage peut être lu en utilisant un équipement optique. L'utilisation d'une émission par fluorescence ou d'un facteur de réflexion lumineuse est souvent suggérée. De telles techniques sont surtout adaptées à une utilisation dans des laboratoires possédant un équipement complexe. Le document EP-A2- 212599, qui décrit des éléments analytiques à multizones ayant une zone de concentration d'un signal détectable, suggère qu'un signal détectable indicatif10 d'un résultat de titrage dans la zone peut être mesuré par un rayonnement électromagnétique, par exemple la lumière, transmise à travers la zone. Ce document EP- A2-212599 indique que l'élément peut être préparé à partir de matières fibreuses poreuses, par exemple du15 papier et de la nitrocellulose. Cependant, aucun détail pratique n'est donné quant à la manière dont on peut procéder à une mesure précise en utilisant une lumière transmise. On a trouvé que l'on peut obtenir une information quantitative par une lecture par transmission d'un ruban de titrage, etc., si le rayonnement électromagnétique incident est uniforme dans une région de la bande de test qui enferme la zone de test et s'étend au-delà de celle- ci.25 Dans un mode de réalisation, l'invention fournit un procédé de "lecture" du résultat d'un titrage effectué en concentrant une matière détectable dans une zone relativement petite d'un support sous forme de bande, de feuille ou de couche, à travers30 l'épaisseur de laquelle un rayonnement électromagnétique, comme la lumière, est transmissible, o au moins une partie de la face dudit support est exposée à un rayonnement électromagnétique incident qui est sensiblement uniforme dans toute ladite partie35 incluant ladite zone, et un rayonnement électromagnétique émergeant de la face opposée dudit support est mesurée afin de déterminer ledit résultat de titrage. De préférence, le rayonnement électromagnétique incident est d'intensité sensiblement uniforme. On peut obtenir cette uniformité, par exemple, en fournissant une source de rayonnement électromagnétique sortant d'un collimateur, en utilisant un moyen classique de focalisation comme des lentilles et des guides de lumière pour fournir un rayonnement électromagnétique incident parallèle frappant de façon essentiellement normale toute la partie exposée du support.15 Cependant, dans un mode de réalisation plus particulièrement préféré de l'invention, le rayonnement électromagnétique incident est diffus et baigne uniformément la partie exposée du support de façon aléatoirement dispersée.20 Dans un autre mode de réalisation, l'invention fournit un dispositif de titrage comprenant un ruban ou feuille support perméable au liquide poreux à travers l'épaisseur du(de la)quel(le) le rayonnement électromagnétique est transmissible de façon diffuse, ledit support étant logé dans une enveloppe, ce support incluant au moins une zone de détection dans laquelle un résultat de titrage est révélé par liaison spécifique d'une matière détectable, directement ou indirectement, à un agent de liaison immobilisé dans30 ladite zone de détection, la détection de ladite matière étant effectuée en réponse audit rayonnement électromagnétique, ladite enveloppe comportant des régions de transmission du rayonnement électromagnétique permettant de faire passer de l'énergie électromagnétique provenant d'une source externe à travers ledit dispositif, ladite zone de détection se situant dans le cheminement du rayonnement électromagnétique entre lesdites régions de
transmission du rayonnement électromagnétique.
De préférence, le ruban ou la feuille support poreux(se) comprend du papier, de la nitrocellulose, etc., d'une épaisseur ne dépassant pas 1 mm. Dans un autre mode de réalisation encore, l'invention fournit un dispositif de titrage et une combinaison de lecture de résultat de titrage ou d'essai, dans laquelle: a) ledit dispositif comprend un ruban ou feuille support poreux(se) perméable aux liquides dans l'épaisseur du(de la)quel(le) un rayonnement15 électromagnétique est transmissible de façon diffuse, ledit support étant de préférence logé dans une enveloppe ou un couvercle, ledit support incluant au moins une zone de détection dans laquelle un résultat de titrage est révélé par liaison spécifique d'une20 matière détectable, directement ou indirectement, à un agent de liaison immobilisé dans ladite zone de détection; b) ladite enveloppe ou ledit couvercle, si il(elle) est présent(e), présente des régions de25 transmission du rayonnement électromagnétique permettant de faire passer le rayonnement électromagnétique provenant d'une source externe à travers ledit dispositif, ladite zone de détection se situant dans un cheminement compris entre lesdites30 régions de transmission; c) ledit appareil de lecture du résultat de titrage possède un organe récepteur pour recevoir au moins une partie dudit dispositif, ladite partie incluant ladite zone de détection pour présenter ladite35 zone de détection à l'organe de lecture, ledit organe de lecture incorporant une source de rayonnement électromagnétique uniforme et un ou plusieurs capteurs situés de manière que lors de l'insertion dudit dispositif dans ledit organe récepteur, on peut faire 5 passer un rayonnement électromagnétique à travers ledit dispositif et l'on peut détecter l'intensité du rayonnement électromagnétique émergeant dudit dispositif en utilisant le(s)dit(s) capteur(s). De préférence, ledit organe récepteur incorpore un organe de verrouillage pouvant s'engager avec l'organe de verrouillage correspondant sur ledit
dispositif pour s'assurer que lorsque ledit appareil de lecture reçoit ledit dispositif, la(les)dite(s) zone(s) de détection est(sont) localisée(s) et maintenue(s)15 dans une relation spatiale prédéterminée par rapport audit organe de lecture.
De préférence, ledit organe récepteur inclut la mise en marche d'un organe déclenché par ladite
réception dudit dispositif, ledit organe de mise en20 marche provoquant l'amorce de la lecture de la(des)dite(s) zone(s) de détection.
Si le dispositif de titrage est muni d'une enveloppe, il est avantageux que ladite enveloppe du dispositif comprenne un moyen d'alignement interne qui25 vient en prise avec un moyen d'alignement correspondant associé audit support de manière que ladite zone de détection dans ladite enveloppe du dispositif soit située dans une relation spatiale déterminée par rapport audit moyen d'alignement sur ladite enveloppe30 du dispositif. De préférence, ledit moyen d'alignement interne comprend une broche ou similaire, qui peut
pénétrer dans un trou, une indentation, etc., dans ledit support, ladite zone de détection étant en un endroit prédéterminé sur ledit support par rapport35 audit trou ou à ladite indentation.
Au cours de la fabrication dudit dispositif de titrage, on peut utiliser ledit moyen d'alignement correspondant pour faciliter ou réguler une formation précise, par exemple au moyen de techniques d'impression à réactif, de ladite zone de détection sur ledit support. En outre, ou alternativement, on peut faciliter ou réguler au moyen dudit alignement la mise en place précise dudit support dans ladite enveloppe du dispositif.10 Dans un autre mode de réalisation, l'invention fournit un autre appareil de lecture de résultats de titrage pour utilisation conjointement avec un dispositif de titrage comprenant un ruban ou feuille de support poreux perméable aux liquides à15 travers l'épaisseur duquel (de laquelle) un rayonnement électromagnétique est transmissible, ledit support incluant une zone de détection dans laquelle un résultat de titrage est régulé par liaison spécifique d'une matière détectable de façon directe ou indirecte20 à un agent de liaison immobilisé dans ladite zone de détection, la détection de ladite matière étant effectuée en réponse audit rayonnement électromagnétique, ledit appareil de lecture de résultat de titrage comprenant: a) un organe récepteur pour recevoir au moins une partie dudit dispositif de titrage, ladite partie incluant ladite zone de détection; b) un organe de lecture associé audit organe récepteur, ledit organe de lecture comprenant:30 i) au moins une source de rayonnement diffus uniforme (de préférence électromagnétique); et ii) un ou plusieurs capteurs capables de détecter l'intensité dudit rayonnement électromagnétique; ladite source et le(s)dit(s) capteur(s) étant35 positionné(s) de manière que lorsque ladite partie dudit dispositif de titrage est reçue dans ledit organe récepteur, ladite zone de détection est disposée dans un cheminement entre ladite source et le(s)dit(s) capteur(s). 5 La combinaison de dispositif/lecteur de titrage peut être fournie au consommateur sous la forme d'un nécessaire de test unique. Cependant, en général, tandis que le lecteur est une unité relativement permanente que le consommateur peut réutiliser autant10 qu'il le désire (et qui peut être munie d'une installation électronique d'une mémoire/traitement des données qui permet d'évaluer les résultats de nombreux titrages successifs), les dispositifs de test sont conçus pour une seule utilisation, puis pour être15 jetés. Par conséquent, les dispositifs de test peuvent
être fournis au consommateur séparément du lecteur, par exemple en conditionnements multiples.
En assurant un verrouillage précis entre le dispositif de test et le lecteur et également en assurant un alignement précis de la localisation de la zone de détection dans le dispositif de test lui- même, la zone de test est présentée au lecteur dans une position constante prédéterminée à chaque fois qu'on insère un dispositif de test dans le lecteur. On peut25 donc maintenir la structure du système optique à l'intérieur du lecteur (source de lumière et capteurs) aussi simple que possible, car il n'est pas essentiel que les capteurs comprennent une quelconque installation de balayage, par exemple, qui serait sinon30 nécessaire si la localisation exacte de la zone de détection n'était pas connue. En évitant le besoin d'un système de lecture optique complexe, on peut réduire le coût du lecteur/écran de surveillance. La simplification du système de lecture optique peut35 également permettre au lecteur/écran de surveillance d'être de petite taille, ce qui facilite une utilisation commode et peu gênante à domicile. Naturellement, on peut inclure une installation de balayage dans le lecteur, si on le désire. 5 Un avantage supplémentaire de la fourniture d'un système d'alignement interne qui assure une localisation précise de la zone de détection dans le dispositif de test est que ceci peut faciliter une fabrication et un contrôle de qualité automatisés des10 dispositifs de test. Etant donné qu'on envisage, par exemple, dans le cas d'un écran de surveillance du cycle d'ovulation, que les consommatrices doivent utiliser plusieurs dispositifs de test par mois, il est nécessaire de fabriquer ces dispositifs de test en15 grand nombre et à faible coût. L'alignement interne peut faciliter une fabrication automatisée et un grand débit de production. En principe, on peut utiliser n'importe quel rayonnement électromagnétique pour effectuer la mesure de transmission dans l'invention. Le rayonnement électromagnétique doit de préférence pouvoir être rendu diffus. De préférence, le rayonnement électromagnétique est la lumière dans l'intervalle visible ou proche de celui-ci. Ceci inclut la lumière infrarouge et la25 lumière ultraviolette. On envisage généralement que la matière détectable utilisée comme marque dans le titrage est une matière qui interagit avec la lumière dans l'intervalle visible ou proche du visible, par exemple par absorption. La longueur d'onde du30 rayonnement électromagnétique choisi est de préférence égale ou proche d'une longueur d'onde qui est fortement influencée, par exemple absorbée, par la marque. Ainsi, si la marque est une substance qui est fortement colorée, c'est-à-dire visible à l'oeil nu lorsque la35 matière est concentrée, le rayonnement électromagnétique idéal est la lumière d'une longueur d'onde complémentaire. Des marqueurs directs particulaires, par exemple des sols métalliques (par exemple d'or), des sols élémentaires non métalliques (par exemple de sélénium, de carbone), des sols de colorants et des particules de latex coloré (polystyrène) sont des exemples idéaux. Ainsi, dans le cas des particules de latex colorées en bleu, le
rayonnement électromagnétique idéal est la lumière10 rouge visible qui est fortement absorbée par les particules bleues.
Dans un mode de réalisation préféré de l'invention, le rayonnement électromagnétique transmis atteignant le(s) capteur(s) doit être diffus. Le15 caractère diffus peut résulter de la transmission du rayonnement électromagnétique à travers le ruban ou la feuille support, mais il résulte de préférence du fait que la source de rayonnement électromagnétique émet l'énergie sous une forme hautement diffuse. Dans un20 mode de réalisation préféré de l'invention, la source produit un rayonnement hautement diffus et le ruban ou feuille support à travers laquelle ce rayonnement est ensuite transmis est comparativement un diffuseur beaucoup plus faible.25 Un avantage principal de l'utilisation de lumière ou d'un autre rayonnement diffus dans le contexte de l'invention est que la lecture du résultat de titrage risque beaucoup moins d'être influencée négativement par des défauts d'aspect ou des impuretés30 sur le dispositif d'essai. Ainsi, des salissures ou éraflures sur le dispositif de titrage dans la région à travers laquelle le rayonnement doit être transmis pourraient fortement obérer la précision du résultat déterminé si l'on utilise une lumière focalisée plutôt35 que diffuse. En utilisant une source de lumière diffuse selon l'invention, il est possible de fournir un lecteur de résultat de titrage qui peut interpréter avec précision le résultat d'un titrage effectué même dans un dispositif de titrage essentiellement transparent sans que le résultat de ce titrage ne soit négativement affecté par une contamination ou des dommages mineurs (par exemple des rayures superficielles) sur le dispositif de titrage. Dans un mode de réalisation préféré de l'invention, le rayonnement électromagnétique provenant de la source est à impulsions. En synchronisant les détecteurs (capteurs) de manière qu'ils ne fonctionnent qu'en phase avec la source de rayonnement pulsée, il est possible d'éliminer toute interférence d'arrière-15 plan pouvant être provoquée par un rayonnement externe, par exemple la lumière ambiante. On considère que les titrages seront effectués pour la plus grande partie dans des circonstances de lumière naturelle du jour ou, plus souvent, de lumière artificielle. La lumière20 artificielle est généralement de nature pulsée (typiquement 50 - 100 Hz) provoquée par la nature alternative de l'alimentation en électricité. En adoptant une source de rayonnement pulsée pour l'illumination du dispositif de titrage dans le25 lecteur, on peut négliger l'intrusion de la lumière naturelle du jour. En sélectionnant la fréquence d'impulsion de manière qu'elle soit suffisamment différente de la lumière artificielle prévalente, on peut également éviter toute interférence due à une30 lumière artificielle. De préférence, la fréquence d'impulsion d'énergie doit être d'au moins environ 1 kHz. Une fréquence d'impulsion idéale est d'environ 16 kHz. Les spécialistes sont familiers de l'électronique nécessaire pour réaliser une détection
synchrone pulsée.
L'utilisation d'une lumière pulsée est très avantageuse car elle rend inutile une "étanchéité à la lumière" de l'écran de surveillance. Non seulement celle-ci simplifie la construction de cet écran de surveillance (moniteur), mais on peut procéder à la lecture du résultat du titrage lorsque le moniteur est
"ouvert", ce qui simplifie l'utilisation pour l'utilisatrice.
La source de lumière ou d'autre rayonnement électromagnétique peut être constituée entièrement de composants classiques. Comme exemples idéaux, on peut citer les diodes électroluminescentes du commerce, de préférence choisies de manière à émettre une longueur d'onde appropriée de lumière qui soit fortement15 absorbée par la matière détectable concentrée dans la(les) zone(s) de test. La lumière qui provient des
LED doit passer à travers un fort diffuseur avant d'atteindre le dispositif de titrage. Si on le désire, on peut utiliser un réseau de diodes20 électroluminescentes qui sont excitées tour à tour.
Des diffuseurs appropriés peuvent être fabriqués, par exemple, en matière plastique, et on en trouve dans le commerce. Si nécessaire, on peut accroître les propriétés de dispersion de la lumière de25 la matière diffusante en incluant des matières particulaires comme le dioxyde de titane et le sulfate de baryum. Une matière diffusante idéale comprend un polyester ou un polycarbonate contenant du dioxyde de titane. Un bon niveau d'inclusion pour la matière30 particulaire est d'au moins environ 1% en poids, de préférence d'environ 2% en poids en utilisant un
diffuseur, on peut mesurer simultanément toutes les régions concernées d'un ruban de titrage, et on élimine les différences de sortie de lumière provenant de la35 source.
Le(s) capteur(s) qui sert(servent) à détecter la lumière émergente peuvent être des composants classiques comme des photodiodes, par exemple des
photodiodes au silicium.
De préférence, un second diffuseur, qui peut être de la même matière que le diffuseur primaire, est situé devant le(s) capteur(s). Ceci assure que la vue du capteur n'est pas affectée par la présence ou
l'absence d'un ruban de test dans la tête de lecture.
o10 Par conséquent, le moniteur peut être étalonné en l'absence d'un ruban de test, puis mesurer un résultat de titrage en présence d'un ruban de titrage. En employant une source de lumière uniforme selon l'invention, il est possible de fournir un système de lecture pour ruban de test, et analogues, qui est relativement tolérant vis-à-vis de la variation de la disposition de la(des) zone(s) de test d'un ruban à l'autre, en l'absence de capteur à balayage. D'autres avantages sont obtenus si la mise en place de la zone
de test est régulée comme il est dit ici.
Afin d'améliorer la probabilité de conception, on a déjà commercialisé des dispositifs de titrage qui permettent à l'utilisatrice de contrôler la concentration urinaire de l'hormone lutéinisante (LH)25 qui présente un pic prononcé environ 1 jour avant l'ovulation. Les tests quotidiens de la concentration de LH urinaire sont effectués, par exemple en utilisant la technique de "jauge", le résultat du titrage étant fourni par un point d'extrémité coloré, l'intensité de30 la couleur étant proportionnelle à la concentration de LH. En fournissant à l'utilisatrice un tableau de couleur permettant de comparer le résultat quotidien à une référence, on peut détecter la "pointe de LH" simplement à l'oeil nu. Malheureusement, le contrôle de35 la concentration de LH est un exemple très rare de titrage reposant sur des données semi-quantitatives que l'on peut ramener à une technologie aussi simple, ce qui n'est possible que du fait qu'en termes de concentration relative, la pointe de LH est un 5 phénomène aussi spectaculaire. Pour la plupart des autres titrages potentiellement utiles, les changements de concentration d'analyte dans les liquides corporels sont beaucoup plus subtils et ne peuvent être détectés avec précision qu'au moyen d'instruments.10 Il existe donc un besoin d'étendre la technologie de test qualitative à utilisation domestique actuellement disponible dans le domaine des tests quantitatifs précis. Un exemple commode, qui est une extension logique de l'intérêt actuel des15 consommatrices pour les tests de grossesse et les tests de prédictiond'ovulation à utiliser à domicile est l'extension à une surveillance précise du cycle d'ovulation, non seulement pour accroître la probabilité de conception, mais en fait pour fournir20 une information fiable dans des buts de contraception. Il a été proposé d'analyser les liquides corporels avec cet objectif en vue. Un thème commun consiste à surveiller les fluctuations périodiques des divers niveaux de métabolites hormonaux dans l'urine.25 L'invention peut être utilisée pour déterminer n'importe quel analyte de liquide corporel,
en particulier dans la surveillance du cycle d'ovulation humaine par la détermination d'une ou plusieurs hormones ou de leurs métabolites dans un30 liquide corporel, comme l'urine, par exemple soit LH, et/ou l'oestrone-3-glucuronide (E3G).
Dans le contexte préféré de l'invention, il est envisagé qu'un dispositif de test d'un liquide échantillon pour utilisation domestique comprenne une matière support poreuse, comme un ruban, à travers laquelle un échantillon appliqué, comme l'urine, peut
passer, le résultat du dosage étant obtenu au moyen de la liaison spécifique d'une matière détectable dans une région précisément définie (zone de détection) du 5 support, comme une ligne étroite ou une petite tache, contenant un réactif de liaison spécifique immobilisé.
L'invention concerne donc la manière dont on peut déterminer la localisation d'une matière détectable, dans une telle zone de détection, de façon précise,10 simple et économique. On trouve aujourd'hui, largement répandus dans le commerce, des dispositifs à utilisation domestique pour analyser l'urine, par exemple dans les tests de grossesse et les tests de prédiction d'ovulation. Un grand nombre de dispositifs15 de ce type se fondent sur les principes de l'immunochromatographie, et comprennent typiquement une enveloppe creuse construite en matière plastique contenant un ruban de dosage poreux portant des réactifs prédosés. Les réactifs dans le dispositif20 peuvent comprendre un ou plusieurs réactifs marqués par un marqueur direct, comme un sol de colorant, un sol métallique (par exemple d'or), ou une microparticule de latex coloré (par exemple le polystyrène), qui sont visibles à l'oeil nu lorsqu'ils sont concentrés dans25 une zone test comparativement petite d'une bande. Il suffit à l'utilisatrice d'appliquer un échantillon d'urine à une partie de l'enveloppe pour lancer le titrage. Le résultat du titrage devient visible à l'oeil nu en quelques minutes sans autre action de30 l'utilisatrice. Des exemples de tels dispositifs sont décrits dans EP-A-291194 et EP-A- 383619. La collecte des échantillons s'effectue commodément au moyen d'un élément absorbant qui fait partie du dispositif et qui peut facilement absorber le liquide échantillon, par
exemple provenant d'un courant d'urine.
Facultativement, l'élément absorbant peut faire saillie hors de l'enveloppe du dispositif pour faciliter l'application de l'échantillon. Un autre mode de réalisation de l'invention est un dispositif électronique pour contrôler l'état de fertilité du cycle d'ovulation humain et fournir à l'utilisatrice dudit dispositif une indication dudit état de fertilité, comprenant: a) un organe de lecture pour lire un dispositif de dosage d'analyte double tel qu'ici décrit; b) un organe de traitement de l'information pour déterminer à partir de ladite lecture dudit dispositif de titrage les valeurs de concentration d'échantillon de liquide corporel pour lesdits analytes, au moins au15 nombre de deux; c) un organe de traitement de l'information et un organe de mémoire pour obtenir à partir desdites valeurs de concentration déterminées et à partir des valeurs de concentration préalablement déterminées,20 l'indication de l'état de fertilité en cours d'un sujet humain à tester; et d) un organe d'affichage pour communiquer ledit état de fertilité en cours à ladite utilisatrice dudit dispositif électronique. De préférence, le dispositif comprend en outre un organe de réception pour recevoir ledit dispositif de titrage, ledit organe de lecture étant situé à l'intérieur dudit organe de réception. La lecture s'effectue au mieux par transmission optique à travers ledit dispositif de titrage au moment de la30 réception par ledit organe de réception. De préférence, l'organe d'affichage comprend une ou plusieurs sources
lumineuses qui fournissent un signal coloré à ladite utilisatrice, une variation dudit état de fertilité étant indiqué par un changement de couleur.
D'autres modes de réalisation de l'invention, qui apparaîtront d'après la description détaillée qui
suit, comprennent des dispositifs de titrage à utiliser en tant que parties d'une combinaison d'un dispositif 5 de lecture/titrage, des procédés de fabrication de ces dispositifs de titrage, des procédés d'application de
ces dispositifs de titrage, et appareils de lecture. BREVE DESCRIPTION DES DESSINS A titre d'exemple uniquement, des dispositifs
de titrage et des appareils de lecture selon l'invention seron maintenant décrits en se référant aux dessins joints, dans lesquels: La figure 1 représente une vue générale d'une feuille de matière poreuse, par exemple de papier, au
cours du dépôt d'un réactif sur la feuille et la subdivision de la feuille en bandes de titrage.
La figure 2 représente une vue "éclatée" d'un dispositif de titrage de l'invention incorporant un
ruban de titrage fabriqué comme il est représenté dans20 la figure 1.
La figure 3 montre en coupe schématique un dispositif de titrage de la figure 2 situé dans la tête
de lecture d'un écran de surveillance selon l'invention, fonctionnant par transmission de lumière à25 travers la bande de titrage. L'axe des y est déformé pour montrer la disposition des composants.
Les figures 4a, 4b, et 4c montrent sous forme partiellement "éclatée" les caractères principaux d'un moniteur selon l'invention, à savoir:30 Figure 4a: couvercle et moitié supérieure de l'enveloppe; Figure 4b: plaque de circuit électronique incorporant une tête de lecture; Figure 4c: partie inférieure de l'enveloppe et récipient pour batterie associée;
La figure 5 montre la tête de lecture vue dans la figure 4b à une échelle agrandie.
La figure 6 montre une vue dirigée vers le bas dans la fente de réception du dispositif test de la tête de lecture de la figure 5. La figure 7 est une coupe d'une extrémité d'un dispositif de test conçu pour insertion dans la fente de réception de la tête de lecture. La figure 8 montre, sous forme schématique, les fonctions de base qui peuvent être requises dans un moniteur électronique pour utilisation dans
l'invention, appliquées au cycle d'ovulation humain. La figure 9a montre un ruban de test d'analyte double.
La figure 9b montre en coupe longitudinale un dispositif de titrage incluant la bande de test de la
figure 9a. Les figures 9a et 9b sont décrites sous l'exemple 5, donné plus loin.
DESCRIPTION DETAILLEE D'UNE COMBINAISON DISPOSITIF DE TITRAGE/MONITEUR
Si l'on se réfère à la figure 1, la feuille de matière poreuse, par exemple de nitrocellulose, est conçue pour être divisée en plusieurs bandes de
titrage identiques 101 par découpage le long de l'axe central A-A et des axes latéraux B-B.
Des lignes parallèles (102-107) de réactifs de titrage sont placées sur la feuille 100 avant subdivision. A titre d'exemple uniquement, les réactifs30 sont supposés être un premier anticorps immobilisé dans les lignes 102 et 107, et un second anticorps immobilisé différent dans les lignes 103 et 106. Le dépôt de réactif peut se faire au moyen d'une "plume" 108 ou analogue, fonctionnant par le moyen d'un mécanisme de traçage "x-y" commandé par ordinateur (non représenté) et alimenté en une solution de réactif tamponné appropriée par un tube flexible jaugé 109. Si la matière de la feuille 110 est la nitrocellulose, on peut immobiliser des réactifs comme des anticorps et 5 des antigènes par simple application directe sur la nitrocellulose, suivie par un blocage de la matière de la feuille, par exemple avec de l'albumine ou de l'alcool polyvinylique. Après dépôt et blocage du réactif, on peut déposer deux lignes 104 et 105 de10 réactif marqué mobile, comme un antigène (par exemple E3G) ou un autre anticorps (par exemple anti-LH) marqué par exemple avec un marqueur direct particulaire comme un latex coloré. Ce dépôt peut se faire par exemple au moyen d'une autre plume (non représentée). On peut15 également maintenir le(s) réactif(s) marqué(s) dans un tampon poreux séparé, etc., plutôt que de l'appliquer directement sur la matière de la bande de test. Afin d'obtenir un positionnement précis des lignes contenant les réactifs, on perce chaque périphérie longitudinale 110, 111 de la feuille 100 avec plusieurs petits trous identiques 112 qui sont situés chacun dans la largeur d'un ruban désigné 113. Des trous 112 sont ménagés dans la feuille 100 avant le dépôt de tout réactif. La feuille non traitée est25 positionnée sur un cadre (non représenté) ou surface de travail similaire au moyen d'une barre 114 qui est pressée vers le bas sur chaque périphérie latérale de la feuille. Une seule de ces barres est (partiellement) représentée. Chaque barre comporte une série de broches30 faisant saillie vers le bas 115, qui se positionnent chacune précisément dans l'un des trous 112. Le cheminement de la plume déposant le réactif 108 est aligné précisément avec la position des barres qui maintiennent la feuille, et par conséquent le dépôt de réactif se fait selon une ligne précisément déterminée par rapport aux perforations de la feuille. Après tous les dépôts de réactif nécessaires et autres traitements de la feuille, la feuille est subdivisée au moyen d'un moyen de coupe (non représenté) en bandes individuelles identiques 101. Chaque bande individuelle contient donc un trou de positionnement 112 avec deux lignes contenant un réactif ou zones de réaction (par exemple 102 et 103)O10 situées par rapport au trou 112 dans des positions précises prédéterminées s'étendant sur la largeur de chaque bande. En un endroit éloigné du trou 112 se trouve une région (par exemple 104) de la bande portant le réactif marqué mobile. La position exacte du réactif15 marqué par rapport au trou n'est pas nécessairement aussi critique que la localisation des zones de réaction. Si l'on se réfère à la figure 2, un dispositif de titrage de l'invention comprend une enveloppe de matière plastique ayant des moitiés supérieure et inférieure 200 et 201 adaptées pour contenir la bande de titrage 101 et également un élément 202 recevant un échantillon absorbant qui peut s'étendre hors d'une extrémité 203 de l'enveloppe assemblée. Dans le dispositif assemblé, l'élément récepteur absorbant 202 recouvre l'extrémité 204 de la bande de titrage adjacente au réactif marqué déposé. La moitié supérieure 200 de l'enveloppe inclut une fenêtre ou ouverture 205 à travers laquelle on peut observer30 les deux zones de détection 102 et 103 par l'extérieur de l'enveloppe. La moitié supérieure de l'enveloppe contient à sa surface externe 206 une dépression circulaire 207 sur l'axe longitudinal central de l'enveloppe à une courte distance au-delà de la fenêtre35 d'observation relative à l'extrémité 203 de l'enveloppe logeant l'élément récepteur de l'échantillon. A l'intérieur de la moitié supérieure de l'enveloppe se trouve une broche ou fiche 208 s'étendant vers le bas
et située directement en dessous de la dépression 207.
Le diamètre de la broche ou fiche 208 s'étendant vers le bas correspond à celui du trou 112 de la bande de titrage 101, si bien que la bande peut être positivement située à l'intérieur du dispositif assemblé sur la fiche.10 La moitié inférieure 201 de l'enveloppe inclut également une fenêtre ou ouverture transmettant la lumière 209 qui, dans le dispositif assemblé, se situe directement à l'opposé de la fenêtre de résultat 205 dans la moitié supérieure de l'enveloppe. La moitié inférieure de l'enveloppe contient également une dépression 210 qui peut loger l'extrémité inférieure de la broche ou fiche 208 lorsque les deux moitiés de l'enveloppe sont placées ensemble pour constituer une enceinte.20 Dans le dispositif assemblé, l'acte consistant à enclore la bande et l'élément absorbant
entre les moitiés supérieure et inférieure de l'enveloppe provoque un gaufrage de la bande et de l'élément absorbant ensemble pour fournir un bon joint25 conducteur de l'humidité.
On considère généralement que la matière de l'enveloppe est opaque, par exemple une matière
plastique blanche ou colorée, mais l'enveloppe peut être translucide ou même transparente si on le désire.
Si l'on se réfère à la figure 3, on observe le dispositif de titrage 300 localisé dans une fente
301 dans un moniteur 302. Cette région du dispositif de titrage inclut les deux fenêtres opposées 205 et 209.
L'enveloppe du moniteur est munie de fentes pour recevoir la partie du dispositif de titrage incorporant les fenêtres de résultat. Sur les côtés opposés de la fente se trouve une source de lumière 303
et une tête de lecture 304.
La fente incorpore un bouton ou une saillie 305 qui peut s'adapter dans la dépression 207 sur la
face externe de l'enveloppe du dispositif de titrage.
* On obtient ainsi un positionnement précis de l'enveloppe dans la fente. Etant donné que la dépression est dans une position fixe par rapport à la broche ou fiche interne 208 dans le dispositif de titrage, et donc le trou d'alignement 111 dans la bande de titrage 101, les deux zones de détection 102 et 103 sur la bande sont localisées dans une position précise relativement à la tête de lecture. Par conséquent, le15 trou dans la bande de titrage agit comme référence positive dans toute la fabrication du dispositif de titrage et assure qu'après utilisation du dispositif et présentation au moniteur, les zones de détection sur la bande sont dans la même position par rapport à la tête20 de lecture à chaque fois. Par conséquent, il n'est pas nécessaire que la tête de lecture incorpore un dispositif de balayage pour localiser les zones de détection dans chaque dispositif présenté. La source de lumière ou illuminateur 303 incorpore plusieurs LED 306 pour générer de la lumière et ceci brille sur la bande de titrage via un diffuseur 307 et la fenêtre d'observation 209 dans la moitié inférieure de l'enveloppe du dispositif de titrage. La lumière passe à travers la mince bande de30 nitrocellulose 101 et sort du dispositif de titrage par la fenêtre de résultat 205 dans la moitié supérieure de l'enveloppe. Immédiatement à l'extérieur de la fenêtre 205 se trouve un second diffuseur 308. Après passage à travers le second diffuseur 308, la lumière rencontre
une lame 309 comportant plusieurs ouvertures 310 - 314.
Il y a cinq ouvertures au total, dont deux (311 - 313) sont adjacentes aux zones de détection et les autres (310, 312 et 314) se situent dans des positions situées de part et d'autre de ces ouvertures de zone de détection. Les ouvertures sont en forme de fentes correspondant aux lignes de détection sur la bande. La
largeur de chacune des deux ouvertures 311 et 313 correspondant aux zones de détection elles-mêmes est double de la largeur de chacune des trois autres10 ouvertures, qui agissent comme témoins.
La lumière passant à travers ces ouvertures descend dans une fente correspondante (315 - 309) dans une lame à chicane 320. A l'extrémité éloignée de chaque fente se trouve un détecteur de lumière 321. Les15 détecteurs 321 sont de taille et de spécification identiques. A la surface frontale 322 de la lame de chicane 320, chaque fente est de même taille que l'ouverture correspondante. A la face arrière de la chicane adjacente aux détecteurs de lumière, chaque20 fente est de même taille que la face du détecteur de lumière qui y est adjacente. Par conséquent, les deux fentes (316, 318) associées aux ouvertures de zone de détection sont à côtés parallèles. Les trois fentes (315, 317 et 319) associées aux ouvertures témoins
augmentent de taille lorsqu'elles progressent vers le détecteur de lumière.
La fente dans le moniteur peut également loger des organes de saisie ou de sollicitation comme une ou plusieurs plaques ou broches sous tension de30 ressort (non représentées) pour améliorer encore le positionnement positif du dispositif de dosage dans la fente. Idéalement, le même signal optique est obtenu à partir de chaque ouverture quelle que soit la position de ligne précise face aux ouvertures. Les ouvertures peuvent être de tailles différentes pour favoriser cet objectif. Les dimensions de la zone de référence doivent être choisies pour correspondre aussi étroitement que possible à la surface effective de la zone de détection sur la bande. Pour réduire la possibilité d'un couplage parasite entre les ouvertures, la bande de titrage
doit être maintenue aussi proche que possible des ouvertures lorsque le dispositif de titrage est situé10 dans la fente par le moniteur.
Comme il est dit ci-dessus, il existe cinq canaux de mesure optique dans le dispositif de lecture.
En outre, il peut exister un sixième canal de référence électronique qui assure un étalonnage des gains
électroniques dans le circuit des détecteurs.
Une bande de test typique peut présenter un gradient de concentration de marqueur détectable sur sa longueur, contre lequel il convient de mesurer le marqueur détectable en une zone de réaction. Pour le20 permettre, le mieux est de procéder à des mesures de part et d'autre de la zone de réaction sur la bande de test. Le signal provenant de la zone de réaction peut être exprimé sous la forme du rapport entre le signal total enregistré par les deux surfaces de référence
adjacentes sur la bande.
Les cinq canaux de mesure sont divisés en deux zones de réaction et trois zones de référence. Une
zone de référence, située entre les deux zones de réaction, fournit une mesure optique de référence aux30 deux mesures de zone de réaction.
Un système de mesure du facteur de réflexion doit toujours être monté sur un côté de la bande de
test. Pour obtenir le même niveau de compacité pour un dispositif de lecture à cinq canaux, il faudrait35 utiliser des composants spéciaux relativement coûteux.
Une structure de transmission peut être réalisée entièrement à partir de composants optoélectroniques à haut volume du commerce, facilitant la fabrication d'un moniteur compact et relativement peu onéreux. 5 Les cinq détecteurs 321 sont montés sur la face arrière d'une plaque de déviation. Chaque détecteur voit la bande de test à travers une ouverture du déflecteur. Le déflecteur empêche la lumière vue à travers une ouverture de tomber sur des détecteurs10 adjacents, et permet également de s'accomoder d'une tolérance de mise en place des lignes. La position de la zone de test dans le champ de vision d'un détecteur peut varier d'un bord de l'ouverture à l'autre dans l'axe des x. Toute variation de signal provenant de cet15 effet est fonction du déplacement angulaire par rapport au centre du détecteur de mesure. La profondeur du
déflecteur peut être choisie pour commander le déplacement angulaire possible de la zone de test par rapport au détecteur, et pour maintenir la précision de20 la lecture.
La saillie 305 est maintenue dans une localisation précise par les ouvertures. La broche de référence se positionne dans la dépression 207 de l'enveloppe du dispositif de test. Cette dépression est25 également positionnée précisément par rapport à la broche interne 208 moulée dans le dispositif de test, sur laquelle la bande de test est située par son propre trou de positionnement poinçonné à travers la bande. Les zones de réaction sont précisément situées par30 rapport au trou de positionnement. De cette manière, dans des limites de tolérance de fabrication, les zones
de réaction sont maintenues dans des positions précises par rapport aux ouvertures à travers lesquelles les détecteurs voient la bande de test.
L'appareil d'éclairage peut se composer d'une série de LED enrobées ou placées derrière un milieu
diffusant qui fournit une illumination uniforme et diffuse de la bande de test couvrant les zones de 5 référence et de signaux.
L'incorporation d'un diffuseur entre les ouvertures et la bande de test est bénéfique pour l'étalonnage. Afin d'étalonner chacun des canaux optiques en l'absence de bande de test, il est très10 souhaitable que chaque détecteur collecte la lumière provenant des mêmes zones de la source d'éclairage que dans le cas o un dispositif de test est présent. Le diffuseur peut être choisi de manière à être le diffuseur dominant dans le cheminement optique de15 manière que l'introduction de la bande de test ne contribue pas de manière significative à des variations de la répartition d'éclairage observée par les détecteurs. En outre, l'élément diffuseur peut permettre à l'assemblage optique d'incorporer une20 surface "à essuyer", qui est souhaitable pour le comportement répété à long terme de l'assemblage
optique. En modulant l'intensité de la source d'éclairage, on peut étalonner les canaux optiques, sans l'aide de pièces mobiles, de façon "invisible"25 pour l'utilisatrice, avant l'insertion d'un dispositif de test.
La bande de test peut consister en une couche optiquement diffuse de nitrocellulose, ou analogue, de préférence prise en sandwich entre deux couches de film30 optiquement claires, comme le "Mylar". Le film clair protège la nitrocellulose dans laquelle les réactions de titrage se produisent. Il est particulièrement difficile de faire des mesures de facteur de réflexion à travers de minces films transparents à cause des problèmes que posent les réflexions spéculaires. Une mesure de transmission permet de construire d'optique de façon orthogonale à la surface de mesure et de réduire au minimum les effets dommageables de la réflexion. 5 L'invention est particulièrement applicable à la lecture de bandes de test en nitrocellulose, et de membranes diffuses similaires dont l'épaisseur ne dépasse pas de préférence environ 1 mm. Si l'on se tourne vers la figure 4a, le moniteur comprend une enveloppe moulée, par exemple en matière plastique, de forme arrondie, généralement ovale. L'enveloppe comprend principalement une moitié supérieure 400 et une moitié inférieure, seule la moitié supérieure étant visible dans la figure 4a. Vers15 le côté droit de l'enveloppe 400 se trouve un évidement 401 dont la face arrière 402 est en pente. La face arrière 402 incorpore une ouverture 403 pour bouton poussoir (non représenté), et une fenêtre 404 pour révéler un panneau d'affichage (non représenté) et deux20 fenêtre 405 et 406 pour révéler des lumières colorées ou d'autres indicateurs (là encore non représentés), afin de transmettre une information à l'utilisatrice. A partir de l'extrémité gauche de l'évidement 401 se trouve une longue fente 407 pour fournir un accès à une25 tête de lecture (non représentée). L'évidement 401 et la fente 407 peuvent être fermés au moyen d'un couvercle 408 qui est attaché à l'arrière de l'enveloppe par deux points charnières 409 et 410. La surface supérieure 411 de l'enveloppe 400 présente un30 léger retrait pour loger le couvercle lorsqu'il est fermé, si bien que l'extérieur du dispositif fermé présente à l'utilisatrice une surface continue relativement lisse. Le couvercle peut être relevé pour révéler les particularités du moniteur accessibles à35 l'utilisatrice. Le couvercle peut se fermer au moyen d'une pince à ressort (non représentée dans la figure 4a) qui s'étend vers le haut à travers un orifice 412 du bord avant 413 de l'enveloppe. Le bord avant 413 de
l'enveloppe incorpore un autre orifice 414 à travers 5 lequel un autre indicateur lumineux (non représenté) peut être révélé.
Si l'on se tourne vers la figure 4b, la carte de circuit 430 est de forme rectangulaire arrondie pour concorder avec la forme intérieure de l'enveloppe, et10 porte toutes les caractéristiques opérationnelles du moniteur. Celles-ci comprennent un bouton poussoir 431 que l'utilisatrice peut enfoncer pour lancer la surveillance d'un cycle d'ovulation. Lorsque la carte de circuit est montée dans l'enveloppe et recouverte15 par la moitié supérieure de celle-ci, le bouton poussoir est accessible par l'ouverture 403. A la droite du bouton poussoir se trouve un panneau d'affichage visuel 432, comme un affichage à cristaux liquides qui est visible par l'utilisatrice à travers20 la fenêtre 404. A droite du panneau d'affichage se trouvent deux guides de lumière 433 et 434 qui transfèrent, par exemple, une lumière colorée (comme rouge et verte) provenant de deux LED ou lampes similaires (non représentées). Des "microplaquettes" ou25 pastilles et circuits à mémoire appropriés 435, 436 sont montés sur la carte de circuit. Un autre guide de lumière 437 monté sur le bord avant 438 de la carte de circuit peut transférer de la lumière en provenance d'une autre LED (non représentée) vers l'ouverture 414.30 Cette lumière peut indiquer, par exemple, à l'utilisatrice qu'un titrage est nécessaire. Cette lumière peut être d'une couleur différente de celle des lumières associées au panneau d'affichage, par exemple jaune. Un connecteur de batterie 439 est suspendu au-35 dessous de la carte de circuit pour être relié à des piles retenues dans l'enveloppe inférieure (voir figure 4c). A l'avant de la carte de circuit se trouve
également un commutateur 440 qui peut être actionné par le verrou élastique du couvercle 408.
A l'extrémité gauche de la carte de circuit est montée la tête de lecture 441 qui comprend une fente réceptrice centrale 442 pour loger une extrémité d'un dispositif de titrage (non représenté). A l'avant de la fente réceptrice 442 se trouve une source10 d'éclairage 443 et immédiatement à l'opposé à l'arrière de la fente se trouve un système de captage optique 444
de manière qu'on puisse faire passer la lumière à travers la fente (et à travers un dispositif de test lorsqu'on en insère) et la faire évaluer par le15 capteur.
Si l'on se tourne vers la figure 4c, la moitié inférieure 460 de l'enveloppe présente une forme globalement ovale pour répondre à la moitié supérieure 400, et elle est fournie avec un logement pour la carte de circuit 430. Le bord avant 461 de l'enveloppe 460 loge un verrou élastique 462 pour fixer le couvercle 408 lorsqu'il est fermé. Le verrou 462 est libéré par pression sur la face avant 463, par exemple appliqué du bout du doigt. Le fond 464 de l'enveloppe inclut une25 chambre à piles (en dessous), et un petit trou d'accès 465 est ménagé vers l'extrémité droite de l'enveloppe, pour permettre de faire passer le connecteur de
batterie 439 et le relier aux piles 466. Les piles sont retenues par un couvercle 467 qui peut être verrouillé30 sur le côté inférieur de l'enveloppe 468.
Les parties constituantes de l'enveloppe peuvent être moulées dans une matière plastique à haute résistance au choc, ou similaire, comme le polystyrène ou le polycarbonate, et être maintenues entre elles par des verrous "à ajustage par poussée" ou des vis
filletées ou tout autre mécanisme approprié.
Si l'on se tourne vers la représentation agrandie de la tête de lecture, vue dans la figure 5, la fente 442 pour recevoir un dispositif de dosage est à côtés parallèles, mais sa largeur est agrandie sur son extrémité droite 500 par degrés afin de fournir une paire d'épaulements ou butées501, 502 contre lesquels peut reposer une partie agrandie correspondante d'un10 dispositif de titrage. Ceci peut faciliter l'insertion effective d'un dispositif de titrage dans la tête de lecture. A l'intérieur de la partie fonctionnelle plus étroite 503 de la fente se trouve un bouton 504 monté sur la paroi arrière 505 de la fente, qui doit être appuyé à fond pour activer le mécanisme de lecture. L'insertion appropriée d'un dispositif de test provoque un abaissement adéquat de ce bouton. Sur la paroi arrière 505 de la fente se trouve également une broche de positionnement fixée 506 qui doit s'engager dans un trou correspondant d'un dispositif de titrage inséré. Sur la paroi arrière 505 se trouve également un panneau 507 de transmission de lumière qui couvre les capteurs optiques. Le panneau 507 s'étend vers l'extérieur au-delà du plan de la paroi arrière 505 de la face et présente des bords inclinés 508, 509, afin de lui donner un profil distinctif. A des extrémités opposées de la paroi antérieure 510 de la fente se trouve deux broches (non représentées dans la figure 5) qui sont sollicitées30 vers l'extérieur en direction de la fente, par exemple par des mécanismes élastiques contenus dans deux réceptacles 511, 512. Ces mêmes caractéristiques sont représentées dans la figure 6 qui est une vue orientée directement vers le bas dans la fente réceptrice. On observe les deux broches sollicitées, 600, 601. L'objectif de ces broches est de fournir un moyen de sollicitation afin de pousser un dispositif de titrage inséré contre la paroi arrière 505 de la fente. Si la partie recevable 5 d'un dispositif de titrage présente des trous ou des pressions de forme appropriée pour loger la broche de
positionnement fixe 506 et le panneau en saillie 507, le dispositif de titrage peut être appuyé de façon suffisamment proche de la paroi arrière de la fente10 pour enfoncer le bouton 504 et lancer le procédé de détection optique.
La figure 7 représente, en coupe, une partie d'un dispositif de titrage 700 ayant un profil qui peut coopérer avec les caractéristiques observées dans la15 figure 6. Le dispositif de titrage peut être inséré dans la fente, la partie centrale plus large 701 venant en butée contre les épaulements 501, 502. L'extrémité avant 702 du dispositif de titrage présente un bord légèrement biseauté 704 pour faciliter l'insertion dans20 la fente au-delà de la broche 600. Le dispositif de titrage comprend une enveloppe creuse contenant une bande d'essai poreuse 704 prise en sandwich entre deux feuilles 705, 706, de matière transparente. Comme il a été dit plus haut, la bande 704 est précisément positionnée dans l'enveloppe du dispositif de titrage au moyen d'une broche 707 qui s'étend à travers un trou 708 dans la bande. A l'extérieur de l'enveloppe du dispositif de titrage en un point correspondant au centre de la broche de positionnement 707 se trouve un30 trou conique 709 qui peut loger la broche fixe de positionnement 506 dans la fente du lecteur. Chaque côté de l'enveloppe du dispositif de titrage présente une ouverture 711, 711 qui, lorsque le dispositif de titrage est inséré correctement dans la fente, est35 adjacente à la source de lumière 443 et aux capteurs de lumière 444, respectivement. Le profil de ces deux ouvertures est différent, et en particulier le profil de l'ouverture 711 sur la même face du dispositif de titrage que le trou conique 709 a une forme correspondant au profil du panneau en saillie 507 recouvrant les capteurs de lumière. Ceci assure que la tête de lecture ne fonctionne que lorsque le dispositif de titrage est inséré dans l'orientation correcte pour
assurer que le bouton 504 est enfoncé.
On appréciera que l'implantation d'ensemble et la forme générale du moniteur peuvent être sujettes à des variations tout à fait considérables par rapport à ce qui est dit ci-dessus sans s'écarter de la portée de l'invention. La configuration et l'implantation générale de la tête de lecture sont dictées par la nécessité de coopérer efficacement avec le dispositif de titrage, mais la configuration peut varier d'une manière considérable. La configuration et la nature des commandes accessibles à l'utilisatrice ainsi que les20 particularités d'affichage de l'information peuvent de même être sujettes à des variations considérables et sont dictées dans une large mesure par des considérations esthétiques. L'électronique détaillée d'un dispositif de surveillance capable d'assimiler, de mémoriser et de manipuler des données de concentration d'analyte, ainsi que de fournir les caractéristiques préférées du dispositif ici examiné, et en cas de besoin de prédire des phénomènes futurs, comme l'état de fertilité dans30 un cycle d'ovulation sur la base de ces données, peut facilement être fournie par un spécialiste une fois qu'il a été mis au courant des facteurs qu'un tel dispositif doit prendre en considération, et de l'information que le dispositif doit fournir à35 l'utilisatrice. A titre d'exemple uniquement, les fonctions de base qui peuvent être demandées dans un tel dispositif sont représentées dans la figure 8 des dessins joints et décrites brièvement ci-dessus. Les particularités individuelles peuvent être entièrement classiques, et les spécialistes d'électronique apprécieront que l'on peut employer d'autres combinaisons et dispositions de ces caractéristiques pour atteindre les buts de l'invention. Ainsi, ce qu'on appelle des systèmes "câblés" et des "réseaux neuraux"10 peuvent être utilisés au mieux des microprocesseurs classiques basés sur la technologie des "puces" ou microplaquettes. Comme il est représenté dans la figure 8, la combinaison comprend essentiellement une unité de lecture 800 pour obtenir une information à partir d'un dispositif de test, comme un bande de titrage, l'unité
de lecture comprenant une source d'éclairage 801 et un lecteur 802 (représenté ici sous la forme d'une photo diode). L'unité de lecture alimente une unité de20 conversion 803 afin de transformer les signaux optiques sous une forme utilisable par un microprocesseur 804.
Comme particularité facultative, il est fourni un système d'étalonnage 805 pour transformer le signal obtenu à partir de l'unité de lecture en données25 correspondant par exemple à une valeur de concentration absolue.
Une horloge, comme un chronographe 806, peut être nécessaire pour régler les mesures à l'intérieur d'un cycle. Le microprocesseur 804 traite, mémorise et interprète les résultats à la lumière des phénomènes antérieurs, en particulier enregistrés dans des cycles passes. L'interface d'utilisatrice 807 comprend d'une manière générale au moins un organe, par exemple un bouton poussoir, que l'utilisatrice peut actionner au35 début d'un cycle pour lancer le fonctionnement du dispositif dans son ensemble. L'alimentation en énergie 808 doit comprendre un organe comme un condensateur de mémoire de secours 809 pour empêcher toute perte de
données passées lorsqu'il devient nécessaire de 5 remplacer les piles.
L'information peut être transmise à l'utilisatrice au moyen d'un affichage à cristaux liquides ou à LED, par exemple. Si on le désire, l'information concernant l'état de fertilité peut êtrel0 transmise par simple indication visuelle, par exemple une combinaison de couleurs montrant, par exemple, du
vert pour l'état d'infertilité et du rouge pour l'état de fertilité. Si le dispositif est conçu principalement comme aide à la contraception, il doit être à sûreté15 intégrée et présenter un signal "fertile".
Comme il est dit ci-dessus, les caractéristiques 803 et 806 ensemble correspondent à la
caractéristique 435 (figure 4b), et la caractéristique 804 correspond à la caractéristique 436 (figure 4b).
La spectrophotométrie de transmission est une technique largement utilisée pour la quantification des concentrations de colorants dans des solutions de liquide claires. Les spectrophotomètres du commerce nécessitent généralement une modification substantielle25 pour effectuer des mesures sur des solutions diffuses (avec dispersion). La spectrophotométrie de transmission n'est pas généralement considérée comme un procédé approprié pour mesurer des échantillons hautement diffusés, si bien qu'on ne l'adopte30 généralement que lorsqu'on ne peut employer une autre solution. Pour les buts de l'invention, la mesure de la
transmission offre des avantages positifs par rapport à l'approche plus habituelle par le facteur de réflexion antérieurement employé sur les bandes de test.
Certains titrages des bandes classiques emploient une mesure du coefficient de réflexion pour évaluer la concentration de colorant sur la surface de la bande (par exemple des moniteurs de glucose). La chimie de ces titrages se déroule dans une couche très mince à la surface d'une bande de test. En revanche, la chimie des dispositifs à bandes préférés de l'invention se déroule dans toute l'épaisseur de la bande de test. Etant donné les variantes d'écoulement et de dépôt de10 réactif, la concentration en marqueur détectable capturé en une zone de réaction peut différer selon la profondeur. Une courbure, des matériaux de surface, un effet de finition et des effets de solvant peuvent faire varier le rapport de la réflexion spéculaire à la réflexion diffuse. Pour les mesures du coefficient de réflexion, c'est la lumière réfléchie de façon diffuse par la surface de la bande qui porte l'information du signal (c'est-à-dire que la lumière interagit avec le20 marqueur détectable), tandis que la lumière à réflexion spéculaire ne contient pas l'information (car cette lumière est le composant qui a simplement rebondi à la surface sans interagir avec le marqueur détectable dans la bande de diffusion). Sans avoir recours à des25 systèmes relativement encombrants et coûteux, il est difficile de réaliser un système de mesure du
coefficient de réflexion qui réduit au minimum la réflexion spéculaire dans la même mesure que ce que permet une mesure par transmission, en particulier en30 utilisant une lumière diffuse selon l'invention.
Les systèmes à coefficient de réflexion nécessitent l'utilisation d'une surface de test qui doit être retirée du trajet optique pour l'étalonnage. Cette surface de référence ne doit pas se détériorer si35 elle doit faire partie de l'assemblage optique. En outre, un mouvement mécanique est nécessaire pour déplacer cette matière de référence lorsqu'il faut mesurer une bande de titrage. Ces problèmes sont évités
par l'invention.
Outre les exemples spécifiques de matières détectables déjà mentionnés ici, l'invention peut utiliser comme marqueurs des matières qui bloquent ou réfléchissent le rayonnement électromagnétique, plutôt que de l'absorber, par exemple des particules "blanches" comme des particules de latex dans leur état naturel incolore. Le marqueur peut également être un
réactif ou catalyseur qui participe à la génération d'une matière absorbant les rayonnements ou bloquant les rayonnements, par exemple une enzyme qui réagit15 avec un substrat pour produire une matière détectable, comme une matière colorée, dans la zone de détection.
EXEMPLES Divers aspects de l'invention sont présentés dans les exemples suivants. Ils concernent la surveillance du cycle d'ovulation humain. Exemple 1 Cet exemple donne un algorithme commode sur lequel on peut fonder un procédé de surveillance selon l'invention. Le nécessaire fourni à l'utilisatrice25 comprend plusieurs dispositifs de test d'urine jetables pour analytes doubles, capables de doser l'E3G urinaire et la LH urinaire sous une forme lisible par un moniteur également produit. Les dispositifs de test jetables et le moniteur sont tels que décrits ci-30 dessus. Le moniteur peut recevoir chaque dispositif de test utilisé et déterminer la concentration urinaire de chaque analyte. Cette information est emmagasinée dans le moniteur et comparée avec les données similaires obtenues lors de jours ultérieurs du même cycle. Le35 moniteur possède un bouton de menstruation que l'utilisatrice doit presser au début du cycle, et un panneau d'affichage ou analogue pour transmettre l'information quant au statut dans le cycle et indiquer à l'utilisatrice le moment o le test doit être réalisé. a) Structure de la règle algorithmique Les objectifs sont: i) d'identifier la position du pic de LH dans un cycle individuel;10 ii) identifier une augmentation significative de la concentration d'E3G dans un cycle individuel par rapport à la concentration d'E3G au jour 6 de ce cycle; iii) de préférence, inclure une procédure de15 sécurité intégrée en cas de défaillance pour identifier une augmentation significative de la concentration d'E3G dans un intervalle attendu. Le nombre de tests disponibles pour chaque mois habituel est limité à 8, et l'on adopte une
stratégie de test qui maximise les chances de réaliser i) et ii).
b) Cycle de départ Afin d'établir une base de données initiale adéquate, au cours du premier cycle d'utilisation, le
moniteur exige 16 tests. Ceci vise à établir des données de base pour l'individu considéré.
L'utilisatrice appuie sur le bouton menstruation du moniteur le matin suivant le début des régles. Ce jour est enregistré comme jour 1 par le moniteur. Le test30 commence le jour 8 et se poursuit quotidiennement jusqu'au jour 23. Ce test est ciblé pour maximiser la probabilité d'observer le pic de LH. Au début du cycle 2 et au début de tous les cycles suivants, le bouton menstruation est pressé comme ci-dessus. A partir du cycle 2 et pendant les cycles suivants, on n'utilise que 8 tests pour chaque cycle. Tous les huit tests doivent provenir du même lot et tous doivent être réalisés. Dans tous les cycles commençant à partir du 2ème cycle, le test commence le jour 6. Pour les cycles 2 et 3, les tests 2 à 8 sont effectués pendant des jours consécutifs en partant du pic typique de LH moins quatre jours. A partir du cycle 4, considéré comme premier cycle de routine, les tests 2 à 8 sont conduits successivement à partir du pic typique de LH moins 5 jours. Le jour de pic de LH typique est défini comme jour moyen de pic de LH pendant une durée couvrant les
six mois précédents.
c) Début de la phase fertile Dans le cycle 1, le moniteur déclare la femme fertile à partir du jour 6, car aucune information concernant les caractéristiques du cycle n'a été recueillie. Dans les cycles 2 et 3, le moniteur doit utiliser la position typique du pic de LH provenant du(des) cycle(s) antérieur(s) pour déterminer le début20 de la phase fertile. Cependant, étant donné la quantité limitée de données disponibles sur le cycle, le moniteur déclare toujours la femme fertile pendant les cycles 2 et 3 au jour 6 ou lors du pic de LH typique moins 7 jours, quelque soit le jour le plus tardif.25 Dans les cycles de routine ultérieurs, l'apparition de la phase fertile est fixée par détection d'une modification significative du signal d'E3G par rapport au jour 6. Lorsque le rapport du signal du jour en cours pour E3G (Si) au signal du jour30 6 (S6) atteint un seuil fixé comme il est dit ci- dessus, la femme est déclarée fertile. A titre de
sécurité intégrée, le moniteur déclare la femme fertile lors du pic de LH typique moins deux jours, en l'absence d'une modification significative détectée35 antérieurement dans le signal d'E3G.
d) Fin de la phase fertile Lors d'un fonctionnement normal, la fin de la phase fertile est définie comme le quatrième matin suivant la détection de pic de LH. En l'absence de pic de LH détectable au cours de la séquence de test, le système déclare que la fin de la phase fertile se situe six jours après le dernier test. La raison de ce calcul est la suivante. Le régime de test est conçu pour
couvrir la position typique du pic de LH plus un jour.
Des études publiées par l'O.M.S. montrent d'une femme à l'autre que la variabilité de la position du pic de LH
est de 1,8 jours. Le fait d'ajouter 5 jours à la période fertile déclarée après réalisation d'un test permet d'obtenir une confiance égale à deux écarts-15 types que le pic de LH se produira dans la période fertile assignée.
En fonctionnement non-normal, (cycle 1), lorsque le moniteur ne possède pas d'information quant à la position typique du pic de LH, si ce paramètre
n'est pas détecté, la fin de la phase fertile est déclarée au jour 28 du cycle.
Exemple 2 Cet exemple utilise des profils d'E3G représentatifs provenant de deux femmes - l'une connue pour avoir de faibles niveaux d'E3G urinaire, et l'autre connue pour avoir des niveaux relativement élevés. Dans les deux premières colonnes de chaque tableau, 30 jours de chaque cycle sont présentés en termes de leur fertilité. La première phase est appelée30 infertile et se compose de la partie de la phase folliculaire pendant laquelle on ne s'attendrait pas à ce qu'un rapport non protégé aboutisse à une conception, suivie par une phase de transition au cours de laquelle se produisent des modifications qui35 aboutissent à un état de fertilité et pendant laquelle un signal positif pour indiquer l'apparition de la phase fertile est nécessaire. La phase fertile est la phase située avant et après l'ovulation au cours de laquelle un rapport non protégé présente le plus de probabilité d'aboutir à une conception. Sa durée avant l'ovulation est dictée entièrement par la durée de vie effective du sperme, et ceci à son tour est influencé par des facteurs régulés par les hormones femelles, en particulier le mucus. La phase lutéale post-fertile est le moment après lequel l'ovocyte à quitté l'utérus et la conception dans le cycle en cours n'est plus possible. Les valeurs d'E3G sont données dans la troisième colonne. Elles sont obtenues par immunoessai sur des échantillons d'urine prélevée chaque jour tôt le matin. L'immunoessai est un essai compétitif d'antigène marqué à l'enzyme classique. Les valeurs données sont en ng/ml. L'ovulation effective est prise comme étant à 24 heures après le pic de LH. On détermine ces valeurs de LH par un immunoessai à liaison double et à marquage enzymatique classique sur les mêmes échantillons, mais les valeurs ne sont pas incluses dans le tableau car la date d'ovulation est le résultat essentiel.25 L'algorithme de l'exemple 1 a été appliqué à chaque cycle, prenant le point de déclenchement d'E3G comme étant: [i]> 2 [jour 6]
INDIVIDU A
Cycle A 1: cycle de départ Jour Ovulation Phase valeur Statut Effectif test d'E3G "rouge" 1 infertile
2 "
3 "
4 t
5 "
6 " ***
7 et ***
8 * " 1,9 ***
9 * " 311 ***
* 54 ***
11 * " 21 ***
12 * " 5,3 ***
13 * " 10,5 ***
14 * 717 ***
* fertile 52 ***
16 * " 83 ***
17 * " 6 78 ***
18 * " 4 3 *** LHS + 1
19 4.9
19 * " 4 9 ***
20 * " 5 3
21 * postfertile 3 3
22 * " 4 9
23 * " 62
24 "
"
28
"
Le pic de LH est au jour 17, par conséquent les tests
répétés doivent commencer le jour 13 du cycle suivant.
CYCLE A 2
Jour Ovulation Phase Valeur Statut Effectif test d'E3G "rouge" 1 infertile
2 "
3..
"
6 7 '* 3 5
8 "
9 ***
" ***
11 " ***
12 " ***
13 * " 89 ***
14 * fertile 14,6 ***
* " 12,6 ***
16 * " 878 ***
17 * " 15.,8 *** LHS + 1
18 * " 69 ***
19 * " 65 ***
postfertile
21 "
22
23 "
24 "
26 "
27 "
29 "
"
Le LHS moyen des cycles Al et A2 est au jour "16,5", et
donc les tests répétés doivent commencer le jour 12 du35 cycle suivant.
CYCLE A 3
Jour Ovulation Phase Valeur Statut Effectif test d'E3G "rouge" 1 infertile
3 "
4 '
6 *
7 "
9 i* "t 12 * fertile 6,2
13 * " 23.16
14 * " 21 3
* 81i LHS + 1
16 * " 4*5
17 * " 35
17 3 7**
18 * postfertile 3 4 19 il 22
29 "
3 0 LHS moyen des cycles Ai à A3 jour "15,7". Jour de
début des tests répétés pour le premier cycle de routine: jour 10. Jour de sécurité intégré pour le35 premier cycle de routine: jour 13.
CYCLE A 4
Premier cycle de routine Jour Ovulation Phase Valeur Statut Effectif test d'E3G "rouge" 1 infertile
2 "
3 "
4 "
"
6 *, 31
7 "
8 "
*, 6,1l 11 * fertile 167 ***
12 * 108 ***
13 * 2218 ***
14 * 2113 *** LHS + 1
* t 94 ***
16 * "12 ***
17 postfertile
18 "
21
22 "
23 "
24 "
"
27 "
28 "
Jours d'avertissement concernant une ovulation effective: 3. LHS moyen des cycles A1 à A4: jour "15,3". Jour de commencement des cycles répétés pour le cycle suivant: jour 10. Jour à sécurité intégrée pour
le cycle suivant: jour 13.
CYCLE A 5
Second cycle de routine Jour Ov-ulation Phase Valeur Statut Effectif test d'E3G "rouge" 1 infertile 2,, ,
106 * " 48
8 "
9 l * i 85
11 * ",
7,3
12 * " 6 3
13 * " 7
i5 14 7*1 14* fertile 118 ***
* " 193 ***
16 * 185 ***
17 t*** LHS + 1
18 "
19 ***
postfertile
21 "
22 "t
23 "
28 "
29 Jours d'avertissement quant à une ovulation effective: 4 (déclenchés par la sécurité intégrée). LHS moyen des cycles A1 à A5: jour "15,4". Jour de début des tests
répétés pour le cycle suivant: jour 10. Jour à sécurité intégrée pour le cycle suivant: jour 13.
INDIVIDU B
Cycle B1: Cycle de départ Jour Ovulation Phase Valeur Statut Effectif test d'E3G "rouge" 1 infertile 2,, 3., "
6.,I ***
7 ***
8 * " 25.1 ***
!
9 101 ***
* " 168 *** il * " 282 ***
12 * " 416 ***
13 * 287
14 * 2717
* " 62,6
16 * " 6815
17 * fertile 619 ***
18 * " 103,4 ***
19 * "854 ***
20 * " 4514 *** LHS + 1
21 * " 149 ***
22 * " 466 ***
23 * postfertile 49 3 27 E, 28 Le pic de LH est au jour 19, et par conséquent les tests répétés doivent commencer le jour 15 du cycle suivant.
CYCLE B2
Jour Ovulation Phase Valeur Statut Effectif test d'E3G "rouge" 1 infertile
2 "
3 "
4 t
6 * " 28 9
7 If 8
9 "
"i
1 1 "
il 't
12 "1
13 "
*14 "
5 * fertile 62* 0 16 * " 94f16
17 * " 5814 *** LHS
18 *. 424 ***
19 * " 604 ***
* " 5610 ***
21 * postfertile 35/0
22 "
23
24 "
27 "
29 t 30 LHS moyen des cycles B1 et B2 est le jour "17,5", et
par conséquent les tests répétés doivent commencer le jour 13 du cycle suivant.
CYCLE B3
Jour Ovulation Phase Valeur Statut Effectif test d'E3G "rouge" 1 infertile
2 "
3 "
4 "
"
6 * " 17 2
7 "
9 "
" ***
11 " ***
12 " ***
13 * " 239 ***
14 * fertile 63,8 ***
* " 22,1
16 * " 65 9
17 * " 412 *** LHS + 1
18 * " 7,6
19 * D 35 3
postfertile
21 "
2 22 "
23 "
24 "
27 "
29
"
LHS moyen des cycles B1 à B3: jour 17.
Jour de début des tests répétés pour le premier cycle de routine: jour 12. Jour à sécurité intégrée pour le premier cycle de routine: jour 15.
CYCLE B4
Premier cycle de routine Jour Ovulation Phase Valeur Statut Effectif test d'E3G "rouge" 1 infertile
2 "
3 "
4 et
"
6 * " 12t 9
7 "
"
11 "
12 * " 383 ***
13 * fertile 706 ***
14 * " 74)6 ***
* " 706 ***
16 * " 4917 *** LHS + 1
17 * " 235 **
18 * " 29 8 ***
19 postfertile "l 21
23 "
27 "
28 "
"'
Jours d'avertissement quant à une ovulation effective 4. LHS moyen des cycles Bi à B4 jour "16,5". Jour de début des tests répétés pour le cycle suivant: jour 11. Jour à sécurité intégrée pour le cycle suivant
jour 14.
CYCLE B5
Second cycle de routine Jour Ovulation Phase Valeur Statut Effectif test d'E3G "rouge" 1 infertile
3 "
"
6 * " 7.2
7 "t
8 "
9 "
"
11 * " 1471
12 * " 17. 4
Il 1
13 * " 413 ***
14 * " 575 ***
* fertile 420 ***
16 * " 554 ***
17 * " 60 1 ***
18 " *** LHS + 1
19 "l ***
" ***
21 postfertile
22 "
23 "
26 "
27 "
28
"
Jours d'avertissement quant à l'ovulation effective: 5
LHS détecté au dernier jour des tests. LHS moyen des cycles B1 à B5: jour "16,6". Jour de début des tests répétés pour le cycle suivant: jour 11. Jour de35 sécurité intégrée pour le cycle suivant: jour 14.
Exemple 3
Cet exemple présente un système contraceptif humain très simple mais commode reposant uniquement
pour chaque cycle sur un nombre limité de dosages de 5 l'analyte urinaire E3G.
L'utilisatrice est munie d'un lot "mensuel" de dispositifs de titrage identiques, comprenant chacun une bande de titrage sur laquelle on peut appliquer un échantillon d'urine, la bande incluant tous les réactifs nécessaires pour permettre de fournir un signal indiquant la concentration d'E3G, par exemple au moyen d'une réaction compétitive incluant un réactif à liaison spécifique marqué qui devient lié dans une zone de détection sur la bande en une quantité directement15 ou inversement proportionnelle à la concentration d'E3G dans l'échantillon d'urine. Un lecteur optoélectronique
est également fourni qui transforme un signal d'information provenant de la bande utilisée en données numériques et traite ces données pour fournir à20 l'utilisatrice une information appropriée concernant son statut dans le cycle.
Un dosage initial d'urine est effectué au jour 6 du cycle en cours (le jour 1 étant le jour
auquel on observe les premières règles), pour établir25 une référence de base pour la concentration d'E3G dans ce cycle.
Un second dosage d'urine est effectué le jour 9, et chaque jour suivant, jusqu'à ce qu'ou bien tous les tests soient utilisés, ou qu'une indication de concentration élevée d'E3G indiquant une ovulation imminente soit donnée. Une concentration suffisamment élevée d'E3G est déclarée lorsque le rapport de la concentration de référence [r] à la concentration test [i] répond tout d'abord au critère: [i] 2 2 [r] dans le cas d'une proportionnalité directe entre le signal test et la concentration d'E3G, ou 5 [r] 2 2
[i] dans le cas d'une proportionnalité inverse.
On évite tout rapport non protégé le jour o l'on détecte une concentration d'E3G suffisamment
élevée, et pendant les douze jours qui le suivent immédiatement.
Si une concentration suffisamment élevée d'E3G n'est pas détectée avant que tous les tests aient été utilisés, on évite tout rapport non protégé pendant les quinze jours successifs suivants et immédiatement le dernier jour de test. Comme autre sécurité intégrée, on utilise le pic d'E3G (tel que défini ci-dessus) pour enregistrer le jour de l'ovulation dans les cycles précédents, et l'utilisateur est avisé que la phase fertile à commencé
si une concentration suffisamment élevée d'E3G n'est pas détectée avant trois jours précédant le jour moyen d'ovulation.25 Il ne se produit pas de conception.
Cet exemple fournit un avantage à l'utilisatrice en ce que quelques tests suffisent par mois. La simplicité de fabrication est également assurée, car un seul analyte (E3G) est dosé.30 Si on le désire, on peut rendre le dosage plus complexe, par exemple en permettant de détecter le phénomène d'ovulation par l'inclusion de données de concentration urinaire de LH, et en rassemblant des données de cycles précédents, de manière à réduire35 encore la période d'abstinence sans augmenter la probabilité deconception, comme il a été dit de manière générale plus haut. Exemple 5 Cet exemple montre un dose LH/E3G combiné selon l'invention. La construction physique et les procédés de fabrication de dispositifs appropriés, y compris la préparation des réactifs, sont décrits en détail dans EP-A-291194 et EP-A-383619. On prépare le latex d'E3G en combinant des particules de latex colorées en bleu (diamètre moyen 380 nm) avec un anticorps monoclonal anti-E3G ayant une affinité en solution d'environ 101 litres/mole. On mélange l'anticorps (170 pg/ml) avec des particules de latex (0,5% de solide) dans un tampon de borate de15 sodium à pH 8,5. Les sites de liaison vacants sur la surface du latex sont bloqués avec BSA [25 mg/ml]. On lave alors le latex pour enlever les matières non adsorbées. On prépare le latex de LH à partir d'un anticorps monoclonal anti- bêta LH adsorbé sur des particules de latex de couleur bleue (380 nm). Ce procédé est effectué avec un rapport anticorps/latex de 100 pg/ml pour 0,5% de solide dans un tampon au borate de sodium (pH 8,5) contenant de l'éthanol (rapport de 6 à 1, v/v), ceci étant suivi par un blocage des sites de liaison vacants avec du SAB (25 mg/ml). On lave alors le latex pour enlever les matières non adsorbées. On sature une feuille (de 1,4 mm d'épaisseur) de polyéthylène macroporeux traité avec un détergent, que l'on trouve dans le commerce, ayant une taille de pores d'environ 100 microns, avec une suspension aqueuse de quantités égales de deux populations de particules de latex préparées ci-dessus, 0,008% de solides au total, dans un tampon tris à pH 8,535 contenant 3% de SAB et 1% de sucre. On lyophilise la feuille et on la découpe en parties de 6 x 12 mm chacune, ayant une capacité de liquide d'environ 50 p1. La bande en phase solide sur laquelle les niveaux d'E3G et de LH sont détectés est de la nitrocellulose, d'une taille de pores théorique de 8 p, liée à une feuille de renforcement en polyester. On trace les courbes de conjugué de protéine E3G (ovalbumine) et d'anticorps anti-alpha LH séparément, sur la nitrocellulose en différents endroits (voir
figure 9) en utilisant des solutions contenant 2 mg/ml du réactif respectif dans un tampon phosphaté à pH 7,4.
On bloque la nitrocellulose avec PVA avant de la découper en bandes. On utilise les réactifs ci-dessus dans l'assemblage d'un dispositif de titrage tel que généralement décrit et présenté dans le mode de
réalisation 1 d'EP-A-383619. Les figures 9a et 9b des dessins joints précisent le dispositif.
La figure 9a montre la bande 901 de nitrocellulose sur un ruban de renforcement 902 de polyester transparent. La bande a une longueur de 40 mm et une largeur de 6 mm. La ligne 903 représente la position de l'anticorps anti-LH immobilisé sur la bande25 1. Cette ligne a environ 1 mm de largeur et est centrée
à 10 mm de l'extrémité gauche 904 de la bande 1. La ligne 905 représente la position de l'E3G immobilisé.
C'est également une ligne d'environ 1 mm de largeur, et elle est centrée à 16 mm de l'extrémité gauche de la30 bande.
La figure 9b montre le dispositif assemblé en coupe. Le dispositif comprend une enveloppe ayant une moitié supérieure 910 et une moitié inférieure 911. Un élément recevant un échantillon absorbant (mèche) 912 fait saillie à partir de l'extrémité gauche 913 de l'enveloppe. Le corps macroporeux 914 contenant les deux populations de particules de latex est en contact avec la mèche dans l'enveloppe. L'enveloppe contient également la bande 901 et sa feuille de renforcement associée 902. Le liquide échantillon appliqué au collecteur d'échantillon 902 peut migrer via le corps macroporeux 914 dans la bande 901. L'enveloppe a une ouverture ou fenêtre supérieure 914 et une ouverture ou fenêtre inférieure 916 disposées de manière opposée10 l'une à l'autre de manière qu'on puisse faire passer de la lumière à travers l'enveloppe d'un côté à l'autre et
ce faisant que la lumière passe à travers une partie de la bande. Cette partie contient les deux lignes de réactifs 903 et 905. La partie terminale 917 de15 l'enveloppe peut contenir un évier ou dispositif de dessication, si on le désire.
Lorsqu'on applique un échantillon d'urine contenant LH et E3G au dispositif, il migre via le corps 914 et dans la bande. Les deux populations de20 particules de latex sont libérées et transportées avec l'échantillon. Selon les concentrations des deux analytes dans l'échantillon, les particules de latex portant la matière de liaison appropriées deviennent attachées à la bande dans les lignes 903 et 905. On25 peut déterminer le niveau de liaison des particules dans ces lignes par la transmission de lumière à travers la bande, comme il est dit en détail ci-dessus. Le positionnement relatif des lignes d'E3G et LH comme il est dit ci-dessus, accroit considérablement
l'efficacité avec laquelle on peut déterminer les concentrations respectives des deux analytes.
Claims (25)
1. Nécessaire de test pour utilisation dans la surveillance du cycle d'ovulation d'un mammifère femelle, en particulier la femme, comprenant plusieurs dispositifs de test jetables pour échantillonner et tester un liquide corporel comme l'urine, et fournir des signaux lisibles indiquant les concentrations d'au moins deux analytes dans le liquide corporel, lesdits10 analytes étant significatifs par rapport à l'état de fertilité du cycle d'ovulation, avec un lecteur/moniteur électronique pour lire et interpréter lesdits signaux lisibles afin de fournir à l'utilisatrice une indication dudit état de fertilité15 o: a) lesdits signaux lisibles sont lus tandis qu'un desdits dispositifs de test est situé dans un organe récepteur dudit lecteur/moniteur; b) lesdits signaux lisibles sont créés par la20 concentration d'une première matière détectable, de préférence un réactif marqué, dans une première zone de détection d'un support poreux, comme une bande de test, dans ledit dispositif de test, et par la concentration d'une seconde matière détectable, de préférence un25 réactif marqué, dans une seconde zone de détection dudit support poreux, tandis que ledit liquide corporel échantillonné s'écoule, par exemple par capillarité, à travers ledit support poreux, ladite seconde zone de détection étant de préférence en aval de ladite30 première zone de détection par rapport à la partie réceptrice dudit dispositif de test qui est mis en contact avec ledit liquide corporel pour lancer le test; c) ledit premier signal de zone de détection35 indique la concentration dans le liquide corporel d'un premier analyte, de préférence l'hormone lutéinisante (LH), qui présente une modification de concentration significative étroitement associée au moment de l'ovulation effective; et 5 d) ledit second signal de zone de détection indique la concentration dans le liquide corporel d'un
second analyte, de préférence l'oestradiol ou un de ses métabolites, comme l'oestrone-3-glucuronide (E3G), qui présente une modification de concentration10 significative avant l'arrivée de la phase fertile dudit cycle d'ovulation.
2. Nécessaire de test selon la revendication 1, dans lequel ladite seconde zone de détection est en aval de ladite première zone de détection.15
3. Nécessaire de test selon la revendication 1 ou la revendication 2, dans lequel ladite première zone
de détection contient un anticorps anti-LH immobilisé et ladite seconde zone contient de l'E3G immobilisé ou un analogue d'E3G immobilisé.20
4. Nécessaire de test selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, dans lequel lesdits signaux
lisibles sont lus par transmission optique à travers ledit dispositif de test.
5. Nécessaire de test selon la revendication 4, dans lequel le lecteur/moniteur comprend: a) une source de lumière diffuse ayant une longueur d'onde qui est fortement absorbée par lesdites matières détectables; b) un organe de détection pour détecter la30 lumière incidente provenant de ladite source; c) un organe pour recevoir et contenir ledit dispositif de test, chacune desdites zones de détection se situant dans le trajet lumineux compris entre ladite source et ledit capteur; et d) un organe électronique relié audit organe de
détection, ledit organe électronique étant programmé pour obtenir à partir de la lumière incidente détectée une mesure du degré auquel la matière détectable est 5 concentrée dans chacune desdites zones de détection.
6. Nécessaire de test selon la revendication 5, dans lequel ladite lumière diffusée est impulsée et ledit organe électronique est programmé pour surveiller ledit organe de détection de manière que ledit organe10 de détection ne détecte que la lumière incidente en phase avec ladite lumière impulsée, ladite lumière ayant de préférence une fréquence d'impulsion d'au moins 1 lkHz.
7. Nécessaire de test selon la revendication 5, dans lequel ledit organe récepteur incorpore un organe de verrouillage pouvant s'enclencher avec l'organe de verrouillage correspondant sur ledit dispositif de test afin d'assurer qu'à la réception dudit dispositif de test par ledit lecteur/moniteur, lesdites zones de20 détection sont positionnées et maintenues dans une relation spatiale prédéterminée par rapport audit organe de détection.
8. Nécessaire de test selon la revendication 7, dans lequel ledit organe récepteur inclut un organe de mise en marche déclenché par ladite réception dudit dispositif de test, ledit organe de mise en marche provoquant le lancement de ladite lecture desdites zones de détection.
9. Nécessaire de test selon la revendication 7 ou la revendication 8, dans lequel ledit dispositif de test présente une enveloppe ou couvercle qui inclut un moyen d'alignement interne qui s'engage avec l'organe d'alignement correspondant associé audit support poreux de manière que lesdites zones de détection dans ladite35 enveloppe ou ledit couvercle du dispositif de test soient positionnées dans une relation spatiale prédéterminée par rapport audit organe de verrouillage sur ladite enveloppe ou ledit couvercle du dispositif de test. 5
10. Nécessaire de test selon la revendication 8, dans lequel ledit organe d'alignement interne comprend
une broche ou analogue, pouvant s'engager dans un trou ou une indentation dans ledit support poreux, lesdites zones de détection étant situées à des localisations10 prédéterminées sur ledit support poreux par rapport audit trou ou à ladite indentation.
11. Nécessaire de test selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel lesdits signaux
lisibles sont créés en concentrant des réactifs à15 marquage particulaire dans les zones de détection respectives.
12. Nécessaire de test selon l'une quelconque des revendications précédentes, contenant un nombre
suffisant de dispositifs de test jetables pour20 permettre à une utilisatrice d'effectuer des tests sur une base de un par jour pendant un maximum de seize jours dans un quelconque cycle d'ovulation.
13. Conditionnement de remplacement contenant plusieurs, de préférence au plus douze, et idéalement d'environ 7 à 10, dispositifs de test jetables pour compléter un nécessaire de test selon l'une quelconque
des revendications précédentes, de préférence comportant également des instructions à l'utilisatrice pour l'emploi de tous lesdits dispositifs de test au30 cours d'un cycle d'ovulation.
14. Dispositif de titrage pour utilisation dans la détermination de deux ou plusieurs analytes dans un seul échantillon de liquide, au moins un desdits analytes étant déterminable au moyen d'une réaction de35 liaison à format de liaison double faisant intervenir deux réactifs de liaison spécifiques d'épitopes différents sur ledit analyte et au moins un autre desdits analytes étant un haptène (et par conséquent non déterminable facilement au moyen d'une réaction de liaison à format de liaison double ou sandwich), le dispositif comprenant dans une enveloppe protectrice: a) une bande de matière poreuse le long de laquelle un échantillon de liquide peut migrer; b) deux ou plusieurs zones de détection (au10 moins une par analyte à déterminer) sur ladite bande, situées en aval du site d'addition de liquide échantillon à ladite bande, et o: i) au moins une zone contient un agent de capture immobilisé qui est un agent de liaison15 spécifique dudit premier analyte ou un agent de liaison spécifique qui peut capturer un complexe de format sandwich incluant ledit premier analyte, et ii) au moins une autre zone contient un agent de capture immobilisé qui est soit l'haptène soit un de20 ses analogues; c) deux ou plusieurs populations de particules situées en amont desdites zones de détection, capables de migrer à travers ladite bande avec ledit échantillon de liquide, parmi lesquelles:25 i) au moins une population porte un agent de liaison spécifique dudit premier analyte ou spécifique d'un autre agent de liaison spécifique également présent dans le dispositif et qui peut participer à une réaction à format de sandwich avec ledit premier30 analyte, et ii) au moins une autre population porte un agent de liaison spécifique dudit haptène; la présence dudit premier analyte dans ledit premier échantillon de liquide aboutissant à la liaison des particules dans au moins une zone de détection en une quantité directement proportionnelle à la concentration dudit premier analyte dans ledit échantillon de liquide, et la présence dudit haptène dans ledit échantillon de liquide aboutissant à une réduction de la liaison des particules de ladite autre population, au moins une autre étant présente, dans ladite autre zone de détection en une quantité directement proportionnelle à la concentration dudit haptène dans ledit échantillon de liquide, la zone de détection10 contenant l'haptène immobilisé ou l'analogue d'haptène immobilisé et étant de préférence située en avant de la zone de détection associée au premier analyte.
15. Dispositif selon la revendication 14, dans lequel ladite seconde zone de détection est en aval de
la dite première zone de détection.
16. Dispositif selon la revendication 14 ou la revendication 15, dans lequel ledit premier analyte est l'hormone lutéinisante (LH).
17. Dispositif selon l'une quelconque des
revendications 14 à 16, dans lequel ledit second analyte est l'oestradiol ou un de ses métabolites,
comme E3G.
18. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 14 à 17, dans lequel l'échantillon de
liquide est de l'urine.
19. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 14 à 18, dans lequel les particules sont
des particules de latex, de préférence colorées.
20. Dispositif selon l'une quelconque des
revendications 14 à 19, dans lequel l'affinité de l'agent de liaison spécifique anti-haptène est d'au
moins environ 109, de préférence d'environ 1nlO,T i.l. /s/liLr.'
21. Dispositif selon l'une quelconque des
revendications 14 à 20, dans lequel la matière de la
bande est au moins translucide dans son épaisseur.
22. Dispositif électronique pour la surveillance de l'état de fertilité d'un cycle d'ovulation humain et fournissant à une utilisatrice du dispositif l'indication de l'état de fertilité, comprenant: a) un organe de lecture pour lire un dispositif de titrage selon la revendication 14, o le liquide corporel est l'urine, le premier analyte est LH, le second analyte est l'oestradiol ou un de ses métabolites, en particulier E3G, et la seconde zone de détection est en aval de la première zone de détection;15 b) un organe de traitement de l'information pour déterminer à partir de ladite lecture dudit dispositif de titrage les valeurs de concentration d'urine pour lesdits deux analytes; c) un organe de traitement de l'information et20 un organe à mémoire pour obtenir à partir desdites valeurs de concentration déterminées et à partir des valeurs de concentration antérieurement obtenues une indication de l'état de fertilité en cours d'un sujet humain à tester; et25 d) un organe d'affichage pour communiquer ledit
état de fertilité en cours à l'utilisatrice.
23. Dispositif électronique selon la revendication 22, comprenant en outre un organe
récepteur pour recevoir ledit dispositif de dosage,30 ledit organe de lecture étant situé à l'intérieur dudit organe récepteur.
24. Dispositif électronique selon la revendication 23, dans lequel la lecture s'effectue par transmission optique à travers ledit dispositif de dosage lorsqu'elle est reçue par ledit organe récepteur.
25. Dispositif électronique selon l'une
quelconque des revendications 22 à 24, dans lequel
ledit organe d'affichage comprend une ou plusieurs sources de lumière qui fournissent un signal coloré à l'utilisatrice, la variation de l'état de fertilité
étant indiquée par un changement de couleur.
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