FR2723698A1 - Patin a une roue (ou deux roues paralleles) - Google Patents

Abstract

L'invention concerne un patin à une roue, ou roulette, ou à deux roues parallèles. Ce patin est constitué, selon un mode de réalisation, d'un montant (1), muni, à sa partie supérieure, d'un anneau (2) de fixation à la jambe, relié, au dit montant (1), par un axe (10), à sa partie inférieure, d'un repose-pied (3), à fixations (9), articulé par rapport au montant (1) par l'intermédiaire d'un axe (4), et, à sa base, d'un axe (5) supportant une roue (7), à frein à tambour (8), dont le levier d'actionnement (6) est relié au repose-pied (3) par une tige, ou ressort (18). Application : patinage.

Description

L'invention concerne un patin à une roue, ou roulette. ou à deux roues parallèles, pouvant être muni d'un frein et/ou d'une roue libre.

L'invention sera mieux comprise à l'aide des dessins ci-joints.

sur lesquels - la figure la représente une vue de côté d'un mode de réalisation à une grande roue et à un montant, - la figure lb représente une vue de derrière du mode de réalisation selon la figure la, - la figure lc représente une vue du montant du patin selon la figure la, - la figure 2a représente une vue de côté d'un mode de réalisation à une petite roue et à un montant, - la figure 2b représente une vue de derrière du patin selon la figure 2a, - la figure 2c représente une vue de derrière d'un mode de réalisation à une petite roue et à deux montants, - la figure 3a représente une vue de côté d'un modèle à une grande roue et à un montant, dont le repose-pied est situé en dessous de l'axe de la roue, - la figure 3b représente une vue de derrière du modèle selon la figure 3a, - la figure 3c représente une vue de derrière d'un modèle à deux grandes roues et à deux montants articulés, dont le repose-pied est situé en dessous de l'axe des roues, - la figure 4 représente un mode de réalisation semblable à celui représenté sur la figure 2c, mais à repose-pied rigide, - la figure 5 représente un mode de réalisation simplifié du patin représenté figure 4, dont les montants ont été supprimés, - la figure 6 représente le schéma simplifié d'une variante de réalisation du patin selon les figures la à 1 c, - la figure 7 représente une variante de réalisation du patin selon la figure 5, équipé d'un limiteur de course, - la figure 8 est une représentation schématique d'un mode de réalisation du limiteur de course selon la figure 7, - la figure 9a représente une vue de face partielle d'un patineur utilisant un patin à grande roue et à montant tenu à la main, - la figure 9b représente une vue de côté schématique du patin selon la figure 9a, - la figure 9c représente une vue de face schématique du patin selon la figure 9a, - la figure 9d représente une vue partielle en coupe du reposepied du patin selon les figures 9a à 9c.

- la figure 10 représente une vue de dessus en coupe partielle, du dispositif de liaison à la tige de l'anneau de fixation au corps, - la figure 1 1 représente une vue de dessus, en coupe partielle, d'une variante de réalisation du dispositif de liaison à la tige de l'anneau de fixation au corps.

Le patin selon l'invention est constitué, selon les variantes, des éléments suivants 1 montant assurant la rigidité de l'ensemble (c'est-à-dire roue plus repose-pied) et qui permet de solidariser le patin au corps, soit au niveau mollet, ou cuisse, ou hanche, ou ceinture
1 peut être d'une pièce allant de 4 au 2
1 peut également être articulé comme sur la figure 4.

2 anneau de fixation au corps, solidarisant 1 au corps, soit au mollet, cuisse, hanche, ceinture au choix.

3 repose-pied.

4 : axe de fixation du repose-pied qui est fixé de façon rigide à1.

Cet axe peut être entouré d'un manchon, sur lequel on fixe le repose-pied. Dans ce cas le repose-pied tourne autour de cet axe.

5 axe de la roue. II est fixé à 1 de façon rigide.

6 levier actionnant le frein à tambour.

7: pneumatique pouvant être très large ou étroit, de petit diamètre, ou très haut.

8 : frein à tambour (autour de l'axe 5) pouvant être remplacé par un frein à disque, ou un frein à friction, sur jante ou sur le pneu lui-même.

9 fixations solidarisant le pied au repose-pied 3.

10 fixation de 2 au 1. Elle peut être rigide par rapport à 1 et à 2, mais elle peut également tourner dans 1 et/ou dans 2.

11 dans le cas où 1 est composé de deux éléments a et b articulés l'un par rapport à l'autre en 11, permettant l'angulation entre a et b dans le sens avant et arrière, d'où plus de souplesse, tout en conservant la rigidité latérale. 11 peut être articulé à hauteur soit de la cheville, comme dans le cas de la figure 4, soit du genou, ou hanche, ou bassin 12 : vis de butée permettant soit de bloquer l'angulation de a et b, c'est-à-dire de la ramener à 1. soit de régler l'anguiation de façon variable à souhait, peu, beaucoup, en avant ou en arrière.

13 câble de frein se terminant par une poignée à frein du type de celui d'une bicyclette. Au cas où le frein est électrique, on peut avoir une télécommande actionnant un moteur pas à pas, par exemple.

14 butée de câble 13, solidaire de 1.

15 prolongation de 6, permettant le freinage par appui de 15 au sol, par simple inclinaison (en arrière ou en avant) de la jambe, ou par simple flexion de la cheville. comme dans le modèle de la figure 4. On peut aussi plus simplement imaginer soit un prolongement solidaire ou de 3 ou de 1, et qui vient frotter au sol et ainsi freiner par friction, dans le cas où l'on ne dispose pas de frein par la roue.

16 sol 17 (voir planche 7/7, figures 10 et 11) 1 est soit entouré par 10, qui se prolonge par un anneau qui coulisse extérieurement le long de 1, nécessaire en cas de grande flexion du genou ou de la cheville, ou 1 est soit creusé en gouttière, ce qui permet une coulisse interne de 10 de haut en bas, à l'intérieur de 1.

18 . tige ou ressort puissant reliant 3 à 6 et qui permet la transmission de la commande de freinage.

19 est soit un fil qui entre en action quand l'angle antérieur de la cheville s'ouvre trop par exemple, quand la roue bute contre un obstacle, ou quand le frein 13, par exemple, est actionné trop fort.

Ce patin à une roue ou roulette. ou deux roues parallèles, pouvant être muni d'un frein et/ou d'une roue libre, présente beaucoup d'avantages sur les autres patins, ou engins de glisse sur roulettes.

a) - une roue, ou deux roues en parallèle, permet des changements de direction aisés.

- une roue permet toujours un appui optimal au sol, quelle que soit l'inclinaison de l'appui.

- une roue gonflable donne une roulade douce. non bruyante, épousant les petites aspérités comme les petits cailloux, et elle amortit les sauts, - une roue de grand rayon permet de rouler sur terrain caillouteux, - une roue large permet les terrains mous, - deux roues en parallèle, par exemple le modèle représenté sur la figure 3c, permettent une grande stabilité latérale et un meilleur équilibre b) la tige 1 permet le rallongement du membre inférieur, tout en y fixant une petite roue, mais permet, surtout, d'y mettre une grande roue qui se trouve sous le corps, c'est-à-dire sur l'axe du centre de gravité.

Ce qui implique - grandes enjambées, c'est-à-dire rapidité, - bon équilibre, car dans la surface de projection du centre de gravité, mais surtout - une bonne solidarisation au corps, ce qui est également un facteur important pour l'équilibre et la facilité d'évolution, c) I'utilisation d'un frein, ce qui est très concevable, vu que nous utilisons des roues - donne une grande sécurité en toutes circonstances
si rapidité et arrêt pressant (tout en conservant sa trajec
toire),
si descente,
pour l'apprentissage (évite les grands écarts de jambes
qui entraîneraient la chute) - ce frein peut être de tout type (comme sur les véhicules), selon le budget et selon les activités pour lesquelles il est fabriqué à tambour, à disque. manuel. électrique, hydraulique.

d) I'utilisation d'un anti-retour (roue libre) permet un apprentissage aisé, car on a toujours un excellent appui sur la jambe arrière. Une roue libre escamotable est également concevable.

afin de permettre, aux virtuoses. des figures avec évolution en marche arrière.

Variantes possibles des différents modèles avec leurs avantages
Modèle selon les figures la à lc à grande roue, d'où grandes enjambées et vitesse.

Modèle selon les figures 2a et 2b modèle idéal. car bon compromis entre la taille de la roue. environ 20 cm, et la longueur du 1, assurant du confort, de la mobilité, rapidité, stabilité, maniabilité, légèreté, peu encombrant et possibilité de tout-terrain.

Modèle selon la figure 2c 1 est bilatéral, soit partiellement du deuxième côté. Son but est de renforcer la résistance à l'appui du corps sur 3, car le 1 bis unit seulement 4 à 5, mais le 1 bis peut également monter jusqu'à 2 des deux côtés pour renforcer la résistance aux forces latérales. Je précise que 1, même s'il est unique, peut aussi bien se mettre face interne de la jambe, que face externe.

Modèle selon les figures 3a et 3b ce modèle concilie, à la fois.

I'usage d'une grande roue avec ses avantages et un bon équilibre, car le centre de gravité est rabaissé grâce au repose- pied 3, qui est près du sol. Modèle plus encombrant. car roue extérieure à la jambe. Mais ce modèle peut être conçu pour roue face interne à la jambe. à condition que la taille de la roue ne soit pas trop grande.

Voir page 11, modèle selon les figures 9a à 9d.

Modèle selon la figure 3c statique bien meilleure que le modèle selon les figures 3a et 3b, grâce à sa construction symétrique.

De plus, 1 interne, 1 externe, 4 et 2 forment, tous les quatre, un parallélogramme articulé, ce qui permet, dans les virages, une grande souplesse et bonne adhérence permanente des deux roues au sol et permet, surtout, de se déplacer aisément sur un terrain en pente, dans le sens perpendiculaire à la descente.

Modèle selon la figure 4 comme le modèle selon les figures 2a et 2b, sauf que 3 n'est pas mobile autour de 4, mais est rigide par rapport à lb. Mais 1 est composé de deux éléments la et lb et articulé en 11, afin, d'une part de lui donner de l'aisance et, d'autre part, de permettre de mieux utiliser 15. Mais cette mobilité est limitée par 12 en cas de manque de force dans la cheville. Soulignons que 11 n'enlève rien à la rigidité latérale de 1
Modèle selon la figure 6 représente le modèle grandeur extrême du modèle selon les figures la à lc.

Modèle selon la figure 5 représente le modèle de petitesse extrême du modèle selon la figure 4. Dans ce modèle, 1 n'existe plus la rigidité de la cheville remplaçant 1.

Modèle selon la figure 7 ce modèle est très confortable et sécurisant, car il présente des équivalents de 1 par le biais de 19 et/ou de 20.

19 . peut être un fil de limitation d'ouverture de l'avant de la cheville, mais peut également être tout autre procédé de limitation de course.

Ce principe permet, tout à la fois, le rapprochement de x et y et une traction progressive quand x et y s'éloignent, avec une butée réglable ou non de la longueur de course.

19 peut également être un amortisseur, comme représenté sur la figure 8. La rigidité de la cheville peut aussi tout simplement être renforcée par une chaussure haute (botte par exemple), rigide comme les chaussures de ski, patin à glace, etc.

20 . est l'équivalent de 1 et 2 il est rigide par rapport à 3, mais son montant peut avoir une certaine flexibilité et 2, dans ce cas, n'est que partiel. II empêche la flexion latérale de la cheville et sert de butée si l'ouverture antérieure de la cheville venait à s'exagérer.

Conclusion
On a donc mis au point un ensemble qui permet l'utilisation d'un patin à une roue, grande ou petite, large ou étroite, gonflable ou non, sous le pied ou latérale à la jambe. avec une liaison 1 qui solidarise le patin au corps. Mais 1 peut être long ou court, uni ou bilatéral, antérieur 19 ou postérieur 20 ce qui permet l'usage de roue plus grande.

1 peut être articulé plus ou moins, ou remplacé par la raideur de la cheville, ou par une botte.

L'adjonction d'un frein, ou à main, ou au pied, ou au sol. De même, I'adjonction d'une roue libre. escamotable ou non, sont autant d'avantages qui permettent un patin très sécurisant, très performant, dont l'utilisation s'apprend aisément et rapidement.

Les modèles selon les figures la à 7 peuvent être aisément combinés, selon le but recherché par son utilisation.

Modèle selon les figures 9a à 9d :ce modèle est une variante de celui de la figure 3a. Dans ce cas, 1 est tenu par la main, ce qui peut présenter de nombreux avantages, par exemple pour le freinage (poignée de frein associée à la poignée apicale de 1).

Avantage aussi pour le saut réception meilleure.

Avantage en terrain inégal meilleur maintien de l'inclinaison avant, arrière et latérale.

Claims (6)

Revendications

1. Patin à roulette caractérisé en ce qu'il est constitué, pour l'essentiel, d'une roue ou de deux roues parallèles munie d'une roue libre et d'un frein relié à un repose-pied (3) par au moins une tige (1) se prolongeant vers le haut, dont l'extrémité supérieure est munie d'un anneau (2) de fixation au corps de l'utilisateur.

2. Patin à roulette à une seule roue selon la revendication 1, caractérisé en ce que le repose-pied (3) est relié à une tige (1) par l'intermédiaire d'un axe (4) par rapport auquel il s'articule.

3. Patin à roulette selon l'une des revendications 1 et 2, caractérisé en ce que le frein s'actionne par l'intermédiaire d'un levier (6) manoeuvrable par le repose-pied (3), auquel il est relié par une tige ou un ressort (18)

4. Patin à roulette selon la revendication 1, caractérisé en ce que la roue libre est escamotable.

5. Patin à roulette à deux roues parallèles selon la revendication 1, caractérisé en ce que chaque roue est reliée au reposepied (4) par une tige, par rapport auquel elle s'articule latéralement pour former, avec l'anneau (2) de fixation au corps de l'utilisateur, un parallélogramme articulé.

6. Patin à roulette selon la revendication 5, caractérisé en ce que les deux roues parallèles sont situées de part et d'autre de chaque jambe de l'utilisateur