FR2723289A1 - Dispositif permettant de lever et de palisser la vegetation et notamment les branches des vignes ou des framboisiers - Google Patents

Abstract

Dispositif permettant de relever et de palisser la végétation et notamment les branches des vignes ou des framboisiers. Il comprend des moyens de relevage (2) consistant en une poutre (20) munie de deux chariots mobiles (21) réglables en écartement supportant chacun une bande releveuse (22) inclinée par rapport à la verticale, tendue entre deux rouleaux (23) d'axe de révolution également inclinés par rapport à la verticale, mobile en rotation autour d'un axe vertical perpendiculaire à l'axe de symétrie de ladite poutre (20), laquelle est montée pivotante autour d'un axe transversal (28) et suivant un axe parallèle à son axe de symétrie ; des moyens de liage (3) de la ficelle (250, 250') comportant deux bras (7, 8) mobiles en rotation autour d'axes verticaux (70, 80), un bras ameneur de ficelle (7) et un bras ameneur d'agrafes (8).

Description

La présente invention a pour objet, dans le domaine agricole, un dispositif permettant de relever et de palisser la végétation et notamment les branches des vignes ou des framboisiers.

On sait qu'afin de favoriser le développement des fruits, et plus particulièrement des raisins, on doit étaler les rameaux de manière à ce que la plante puisse capter au mieux l'énergie solaire nécessaire à la photosynthèse. Pour cela dans chaque rang de vigne les branches doivent être relevées puis maintenues à l'aide de ficelles ou de fils de fer. Cette opération très courte, qui dure environ une quinzaine de jours, est généralement réalisée manuellement par les vignerons qui disposent de part et d'autre d'un rang deux fils qu'ils relèvent à la hauteur voulue et qui sont ensuite accrochés par exemple à des clous recourbés sur des piquets en bois ou à des ergots de piquets métalliques.

On connaît également des dispositifs permettant de relever les fils de fer au moyen de diabolos réunis automatiquement par une agrafeuse, lesdits fils de fer étant ensuite redescendus après la taille et abandonnés à terre jusqu'au prochain relevage de l'année suivante.

D'autres dispositifs permettent également de dérouler et/ou de relever les fils et sont munis de releveurs à vis sans fin.

Toutefois ces dispositifs sont complexes et relativement couteux, et les opérations manuelles sont longues et onéreuses en main d'oeuvre. De plus les ficelles qui ne sont pas autodégradables s'enroulent fréquemment dans les broyeurs et les secoueurs des machines à vendanger et dans les assiettes des prétailleuses, et détériorent les palliers et les roulements.

La présente invention a pour but de remédier à ces inconvénients en proposant un dispositif de conception simple, peu onéreux, facilement adaptable sur une potence de type connu attelée à un engin motorisé et permettant un relevage rapide en dispensant d'embaucher une main d'oeuvre spécifique pour cette opération saisonnière.

Le dispositif selon l'invention se caractérise essentiellement en ce qu'il comprend des moyens de relevage de la vigne comportant une poutre munie de deux chariots mobiles réglables en écartement supportant chacun une bande releveuse de largeur déterminée de manière à présenter une surface de contact suffisante avec la végétation, inclinée par rapport à la verticale, tendue entre deux axes également inclinés par rapport à la verticale, mobile en rotation autour d'un axe perpendiculaire à l'axe de symétrie de ladite poutre, laquelle est montée pivotante autour d'un axe transversal et suivant un axe parallèle à son axe de symétrie; et des moyens de liage du fil ou de la ficelle comportant deux bras mobiles en rotation autour d'axes verticaux, un bras ameneur de fil ou de ficelle et un bras ameneur d'agrafes, destinés à relier les deux fils ou ficelles sans trop les serrer.

Conformément à l'invention les bandes releveuses sont réalisées en un matériau souple comme le caoutchouc, un élastomère ou tout autre matériau du même type, et sont munies sur leur face extérieure d'un relief, par exemple des ergots ou des picots, permettant de relever la végétation en peignant les branches des végétaux.

Les avantages et les caractéristiques de la présente invention ressortiront plus clairement de la description qui suit et qui se rapporte au dessin annexé, étant entendu que cette description ne présente aucun caractère limitatif vis à vis de l'invention.

Dans le dessin annexé
- la figure 1 représente une vue latérale schématique du dispositif selon l'invention.

- la figure 2 représente une vue de face du même dispositif.

- la figure 3 représente une vue de face du dispositif de liage des fils selon l'invention.

- la figure 4 représente une vue schématique de dessus d'un détail du dispositif selon l'invention.

- la figure 5 représente une vue latérale schématique du bras ameneur d'agrafes.

- la figure 6 représente une vue en perspective d'une agrafe du dispositif selon l'invention.

- la figure 7 représente une vue de dessus du logement d'une agrafe et de la lame flexible la maintenant.

- la figure 8 repésente une vue en coupe selon la ligne A-A de la figure 7.

- la figure 9 représente une vue de coté de la lame flexible et de l'agrafe s'incorporant dans son logement.

Si on se réfère à la figure 1 on peut voir que le dispositif selon l'invention est porté par une potence 11 solidarisée latéralement à un engin 1 et comporte des moyens de relevage 2 des branches de vigne et des moyens de liage 3 de ficelles 4.

La potence 11 porte également, non représentés, un réservoir hydraulique, un bloc permettant toutes les opérations hydrauliques, une pompe hydraulique et un boitier qui centralise vers l'opérateur, généralement le conducteur de l'engin 1, toutes les commandes.

Si on se réfère maintenant à la figure 2 on peut voir que les moyens de relevage 2 comprennent une poutre 20 supportant, par l'intermédiaire de deux chariots mobiles 21, deux bandes de caoutchouc 22 munies sur leur face extérieure d'ergots 220, inclinées et tendues entre deux rouleaux 23 et 24, dont l'un 23 est entrainé en rotation par un motoréducteur 23'; deux bobines de fil biodégradable 25; et des vérins hydrauliques, dont un 26 permet le réglage en inclinaison de la poutre 20 et donc des différents organes.

Les rouleaux 23 et 24 entre lesquels sont tendues les deux bandes 22 peuvent être orientés différemment, comme on peut le voir sur la figure, grâce à des moyens connus qui ne seront pas décrits ici, de manière à donner, lorque lesdites bandes sont en mouvement (indiqué par les flèches A et B), un effet de vrille à la végétation, permettant de remonter naturellement les branches, à l'aide des ergots 220, en les faisant tourner autour de leur noeud, ce qui évite de les casser.

L'écartement des deux bandes 22 entre elles est réglable grâce aux deux chariots mobiles 21 qui sont munis de moyens de serrage 210, chacune desdites bandes pouvant en outre pivoter par l'intermédiaire d'un disque 211 tournant autour d'un axe vertical, permettant d'une part de régler la position des deux bandes en fonction de la largeur d'un rang de vigne et d'autre part d'augmenter ou non le pincement vers le haut de ladite végétation.

Les bobines de fil dégradable 25, d'axe de révolution parallèle à l'axe de symétrie de la poutre 20, sont solidarisées sensiblement à la même hauteur que les motoréducteurs 23. La tension du fil 250, 250 provenant de chaque bobine 25 est réglable au moyen de deux roulettes 27, solidarisées entre les brins des bandes 22, entre lesquelles passent ledit fil qui est plus ou moins serré en fonction de l'écartement donné aux deux roulettes 27 par l'intermédiaire d'une vis de serrage 270 et de biellettes 271.

De plus afin que la poutre 20 soit constamment parallèle au sol, celle-ci est mobile en rotation autour d'un axe transversal 28 solidarisé à deux flasques 29.

Si on se réfère à la figure 3 on peut voir que les deux fils 250,250' issus des bobines 25 passent l'un dans un bras 7 mobile en rotation autour d'un axe vertical 70 et l'autre dans un bras 8 également mobile en rotation autour d'un axe vertical 80 et guidé par des galets 94 dans un plan horizontal.

L'extrémité du bras 7 comporte une pièce en matière plastique 71 dans laquelle est pratiquée une encoche en V 710, en U ou tout autre forme, permettant à la ficelle 250' qui passe également dans une ouverture 740 pratiquée dans une plaque 74 disposée à courte distence derrière la pièce 71 d'être tendue entre la base de l'encoche 710 et ladite ouverture. Un autre mode de réalisation de l'extrémité du bras 7, représenté à la figure 3a permet de tendre la ficelle 25û', l'extrémité du bras 7 étant alors formée par un tube 73 à l'extrémité duquel est pratiqué un chanfrein 730 et la ficelle 250' étant tendue entre les deux bords du chanfrein 730.

Le bras â coopère avec un boitier 9 disposé à proximité immédiate de son extrémité et contenant une cartouche d'agrafes 10, poussée par une masselotte 90 sous l'effet d'un ressort 91 vers le bras 8, les agrafes 10 étant saisies une par une par l'extrémité 82 dudit bras 8 et positionnées à tour de rôle dans un logement 81 présenté en regard, le positionnement précis étant réalisé grâce à deux galets 92, les agrafes étant d'autre part maintenues à l'aide d'une lame flexible non visible sur la figure, la ficelle 250 passant dans l'ouverture 100 de l'agrafe 10 lors du rapprochement des bras 7 et 8.

L'espace entre les faces supérieures 72 et inférieures 72' au bras 7 est défini de manière que l'extrémité du bras 8 puisse pénétrer entre ces deux faces, et plus particulièrement entre les plaques 71 et 74, afin d'enclipser la ficelle 250', tendue entre la base de l'encoche 710 et l'ouverture 740, dans l'ouverture 100 de l'agrafe 10, emprisonnée grâce aux pattes 101 et 102, pour ensuite être séparée du bras 7 sous l'effet de la traction exercée par les fils 250 réunis.

Les agrafes 10 sont conçues de manière à conférer un espacement suffisant entre les fils 250 et sont réalisées en un matériau dégradable, de même que ces derniers, de manière à se dégrader rapidement au contact du sol pour permettre le passage des broyeurs de sarments.

Sur la figure 4 on voit un détail d'un autre mode de réalisation du boitier 9 qui est dans ce cas disposé sur le bras 8.

Si on se réfère à la figure 5 on peut voir que le boitier 9 contenant une cartouche d'agrafes 10' est placé juste au dessus du bras 8, la masselotte 90 ne poussant plus la cartouche 10 dans le sens d'avancement du véhicule 1 mais dans le sens inverse, alors que la ficelle 250 passe dans une ouverture 920 pratiquée dans un plat pendulaire 92 pivotant librement autour d'un axe 93 horizontal solidaire du bras 8.

Le plat pendulaire 92 permet au cours du déplacement du bras 8 vers le bras 7 d'enclipser la ficelle 250 dans l'agrafe 10, maintenue dans le logement 81 de l'extrémité du bras 8. En effet ledit plat 92 est initalement écarté de sa position d'équilibre par un galet, pour être ensuite ramené vers l'ouverture 100 de l'agrafe 10, au cours de la rotation du bras 8, sous l'effet de l'inertie du plat pendulaire 92,enclipsant la ficelle 250 dans l'ouverture 100 de l'agrafe 10.

Si on se réfère à la figure 6 on peut voir qu'une agrafe 10 comprend une ouverture 100 destinée à recevoir les ficelles 250 et 250' bloquées par les languettes 101 et 102, et deux rainures 103 et 104 dans lesquelles viennent s'insérer les deux pattes 110 et 111 de la lame flexible 11 visible sur les figures 8 et 9.

Si on se réfère aux figures 7 à 9 on peut voir que le logement 81 comporte deux décrochements 810 et 811 formant deux paliers 812 et 813, le palier 812 comprenant un trou taraudé 814 permettant de fixer la lame flexible 11 au moyen d'une vis à tête plate 814' affleurant la face supérieure 815 du logement 81, alors que le palier 813 en forme de U est destiné à recevoir une agrafe 10.

Ainsi au cours du déplacement du bras 8 lorsque le logement 81 rencontre une agrafe 10 de la cartouche 10', les pattes 110 et 111 de la lame 11 se glissent dans les rainures 103 et 104, maintenant en position l'agrafe 10 qui vient en butée contre la paroi verticale 818 du palier 813, qui l'arrache de la cartouche 10'.

Pour éviter que l'agrafe 10 tourne dans le logement 81, celui-ci comporte à ses deux extrémitées latérales deux butées 816 et 817 affleurant les faces supérieures de la lame 11 et de l'agrafe 10.

Il va de soi que la présente invention ne saurait être limitée à la description qui précède et qui est susceptible de subir un certain nombre de modifications sans pour autant sortir du cadre de l'invention.

Claims (8)

REVENDICATIONS

1) Dispositif permettant de relever et de palisser la végétation et notamment les branches des vignes ou des framboisiers caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de relevage (2) consistant en une poutre (20) munie de deux chariots mobiles (21) réglables en écartement supportant chacun une bande releveuse (22) inclinée par rapport à la verticale, tendue entre deux rouleaux (23) d'axe de révolution également inclinés par rapport à la verticale, mobile en rotation autour d'un axe vertical perpendiculaire à ltaxe de symétrie de ladite poutre (20), laquelle est montée pivotante autour d'un axe transversal (28) et suivant un axe parallèle à son axe de symétrie; des moyens de liage (3) de la ficelle (250, 250') comportant deux bras (7, 8) mobiles en rotation autour d'axes verticaux (70,80), un bras ameneur de ficelle (7) et un bras ameneur d'agrafes (8).

2) Dispositif selon la revendication 1 caractérisé en ce que les bandes releveuses (22) sont en une matière souple telle que le caoutchouc et sont munies sur leur face extérieure d'un relief tel que des ergots (220).

3) Dispositif selon la revendication 1 ou la revendication 2 caractérisé en ce qu'à l'extrémité du bras (7) est solidarisée une pièce en matière plastique (71) dans laquelle est pratiquée une encoche en V ou en U (710).

4) Dispositif selon la revendication 1 ou la revendication 2 caractérisé en ce que l'extrémité du bras (7) est formée par un tube (73) à l'extrémité duquel est pratiqué un chanfrein (730).

5) Dispositif selon la revendication 1 ou la revendication 2 caractérisé en ce que l'extrémité du bras (8) comporte un logement (81) pour une agrafe (10), maintenue au moyen d'une lame flexible (11).

6) Dispositif selon lune quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce que les fils (250, 250') sont liés entre eux par des agrafes (10) conçues de manière à conférer un espace suffisant (100) entre lesdits fils emprisonnés par des languettes (101,102).

7) Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce que l'extémité du bras (8) comporte un plat pendulaire (92) pivotant à son extrémité supérieure autour d'un axe horizontal (93) et à la base duquel plat (92) est pratiquée un orifice (920) traversé par la ficelle (250), qui est enclipsée dans l'ouverture (100) d'une agrafe (10) lors du déplacement du bras (8) sous l'effet de l'inertie du pendule, écarté initalement de sa position d'équilibre par un galet (94).

8) Dispositif selon la revendication 1 ou la revendication 2 caractérisé en ce que la tension d'un fil (250) est réglable au moyen des deux roulettes (27) d'une vis de serrage (270) et des biellettes (271).