FR2714100A1 - Barrière de protection. - Google Patents

Abstract

La barrière est constituée d'un cadre tubulaire rectangulaire (1) muni de barreaux (6) et d'un piètement. Ce piètement est constitué d'une structure (2) formée de deux tubes en L adossés et séparés par des entretoises. Cette structure de piètement (2) s'enfile sur le cadre (1) et se stabilise par simple gravité en s'inclinant par rapport à la verticale d'un angle compris entre 15 et 20 degré. Ce type de barrière présente l'avantage d'être facile à manipuler et à stocker. Elle est utilisable pour les chantiers ou pour délimiter des zones lors de manifestations de toute sorte.

Description

La présente invention concerne une barrière de protection et, plus particulièrement un module de barrière qui, seul ou en association avec d'autres modules, est utilisé pour délimiter des zones réservées pour des manifestations diverses ou pour la protection de chantiers.

La présente invention propose une barrière qui présente, par rapport aux types de barrières connues, un certain nombre d'avantages.

En dehors des qualités normalement requises pour une barrière à savoir la robustesse, la stabilité, la barrière selon l'invention présente l'avantage d'être facile à stocker, d'être d'un poids relativement réduit et surtout de se poser très rapidement.

Elle présente également comme avantage, du fait de sa simplicité, d'être d'un coût relativement faible et de se réaliser en plusieurs types de dimensions.

La barrière selon l'invention comprend un cadre tubulaire rectangulaire muni ou non de barreaux de remplissage, ainsi qu'un piètement qui soutient le cadre au-dessus du sol ; ce piètement est constitué d'au moins une structure formée de pieds surmontés d'une sorte de fenêtre dans laquelle s'enfile ledit cadre.

Selon un premier mode de réalisation, la structure est formée de deux tubes pliés en L, adossés et séparés par des entretoises disposées en bas et en haut de façon à aménager entre lesdits tubes et lesdites entretoises, un espace dont la dimension est sensiblement supérieure à la section verticale du cadre, permettant d'enfiler ladite structure de piètement sur ce dernier.

Selon une variante de réalisation, la structure de piètement est en forme de T renversé, pour former le pied proprement dit et une colonne perpendiculaire au pied, qui comporte deux crochets espacés en hauteur pour former une sorte de cage ou de fenêtre ouverte dans laquelle s engage le cadre de la barrière.

Toujours selon l'invention, la hauteur de la fenêtre dans laquelle s'engage le cadre, est supérieure à la hauteur dudit cadre pour permettre à la structure de piètement de se positionner et de se coincer entre les lisses inférieure et supérieure dudit cadre, en s'inclinant selon un angle compris entre 15 et 200 par rapport à la verticale, laquelle inclinaison s'effectue automatiquement et se maintient par simple gravité, procurant ainsi une autostabilité du piètement et de la barrière.

Toujours selon l'invention, le cadre comporte, au niveau de sa lisse inférieure, du côté de chaque structure de piètement, au moins un aménagement en forme de plot faisant office de butée pour immobiliser la structure de piètement.

Selon une autre disposition de l'invention, le plot formant butée, est positionné de préférence à une distance du bord du cadre qui est de l'ordre de la moitié de la distance qui sépare la partie supérieure du piètement par rapport à ce même bord du cadre, lorsqu'elle est en appui sur la lisse supérieure.

Selon une autre disposition de l'invention, le pied de la structure, ctest-à-dire les branches inférieures des deux barres en L, sont en forme de dièdres pour améliorer le contact avec le sol.

Selon une variante de réalisation, la barrière comporte une seule structure de piètement qui s'enfile sur le cadre, cette structure est disposée à l'opposé du côté du cadre qui comporte un pied situé dans son plan, lequel pied est rapporté par soudure ou autre ou formé par un pliage approprié dudit cadre.

Toujours selon l'invention, l'assemblage des modules de barrière s'effectue au moyen de systèmes d'accrochage mâle-femelle du genre douilles fixées sur l'un des montants du cadre et de doigts correspondants fixés sur l'autre montant
Toujours selon l'invention, les moyens d'assemblage de deux modules de barrières de ce type, sont de préférence constitués de liens en ruban plastique formant collier.

L'invention sera encore détaillée à l'aide de la description suivante et des dessins annexés donnés à titre indicatif, et dans lesquels - la figure 1 représente, vue de face, une barrière selon l'invention ; - la figure 2 représente une structure de piètement selon l'invention ; - la figure 3 représente une barrière constituée de plusieurs modules, représentés en perspective - la figure 4 représente une variante de réalisation de la barrière avec une seule structure amovible de piètement - la figure 5 représente une variante similaire à celle de la figure 4 dans laquelle un pied est réalisé par simple pliage du cadre de la barrière - la figure 6 représente une variante de la structure de piètement - la figure 7 illustre une variante du système d'accrochage des modules de barrière.

La barrière est constituée d'un cadre 1 soutenu par un piètement qui, comme représenté sur les figures, est constitué de deux structures de piètement 2 disposées à chacune des extrémités dudit cadre 1.

Le cadre 1 est de préférence rectangulaire, réalisé au moyen d'un tube plié. I1 comporte des lisses supérieure 3 et inférieure 4, ainsi que des montants 5 à chaque extrémité.

L'intérieur du cadre 1 peut comporter un barreaudage ou, plus simplement, comme représenté figures 1 et 3, une paire de barreaux 6 servant de support pour des plaques 7 de signalisation ou de description de chantiers.

La structure de piètement représentée figure 2, est constituée de deux tubes 8 pliés en L. Ces tubes sont disposés dos à dos et sont séparés par des entretoises 9 et 10 disposées respectivement en bas et en haut de la structure.

L'entretoise 9 se situe à un niveau par rapport au sol qui est compris entre 15 et 20 cm.

L'espace en forme de fenêtre 11, défini entre les branches verticales 12 des deux tubes 8 et les entretoises 9 et 10, correspond à la section verticale du cadre 1 pour permettre 1 'enfilage de cette structure de piètement sur ledit cadre.

La distance qui sépare les deux branches verticales 12 est légèrement supérieure à l'épaisseur du cadre 1, c' est--dire au diamètre du tube qui le constitue.

La distance qui sépare les entretoises 9 et 10 est supérieure à la hauteur du cadre 1 pour permettre à la structure de piètement de se mettre en biais. Cette structure est inclinée par rapport à la verticale c'està-dire par rapport au montant d'extrémité 5 du cadre 1, d'un angle compris entre 15 et 20 par exemple. Cette forme de structure de piètement présente l'avantage de se stabiliser automatiquement par simple gravité.

Les entretoises 9 et 10 sont par exemple constituées de tronçons de tubes soudés sur les tubes 8 constituant la structure.

Le pied proprement dit de la structure 2 est constitué par les branches horizontales 13 des tubes 8.

Ces branches 13 sont pratiquement alignées l'une par rapport à l'autre. Elles peuvent cependant former un dièdre très ouvert pour améliorer la stabilité.

Par ailleurs, ces branches 13 peuvent recevoir des sacs de sable de façon à accroitre la stabilité de la barrière.

La structure de piètement 2 peut être immobilisée sur le cadre au moyen d'un aménagement en forme de plot 14 disposé sous la lisse inférieure 4 de façon à former une butée. Ce plot 14 constitue aussi une sorte d'index pour le positionnement de la structure de piètement 2 par rapport au cadre.

Ce plot 14 est situé à une distance de la bordure du cadre 1 qui est de l'ordre de la moitié de la distance qui sépare cette bordure de l'entretoise supérieure 10 de la structure de piètement 2, lorsque cette entretoise 10 est en position normale, en appui sur la lisse supérieure 3 dudit cadre.

La figure 3 illustre, en perspective, une barrière selon l'invention. On a représenté une structure 2 et son mouvement pour l'enfiler sur le cadre afin de la mettre en place.

Ce type de barrière présente l'avantage d'être constitué d'éléments faciles à stocker et à transporter.

En effet, d'une part, on dispose de cadres 1 rectangulaires, plans et relativement légers. D'un autre côté on dispose de piètements 2 faciles à manipuler et à stocker également. De plus, les structures de piètements 2 peuvent s'adapter sur des cadres de différentes longueurs.

On peut également prévoir, pour constituer une barrière, d'utiliser une seule structure de piètement 2 comme représenté figure 2 et d'aménager à l'autre extrémité du cadre formant la barrière, un simple pied.

Une telle barrière est représentée figures 4 et 5. La barrière est constituée d'un cadre classique, comme détaillé précédemment. On remarque, figure 4, que le montant 5, à l'une des extrémités de la barrière, se prolonge par un pied 16 qui déborde sous la lisse inférieure 4. Ce pied 16 prend appui directement sur le sol.

A l'autre extrémité de la barrière, on enfile une structure de piètement comme celle détaillée par exemple figure 2.

De la même façon, figure 5, on a illustré une variante dans laquelle le pied 16 est conformé au moyen d'un prolongement du montant d'extrémité 5 du cadre 1 et d'un pliage de l'extrémité de la lisse inférieure 4 pour lui faire rejoindre le pied 16.

L'autre extrémité du cadre est soutenue au moyen de la structure de piètement 2.

Ces deux modes de réalisation représentés figures 4 et 5, réduisent le nombre de structures de piètement à manipuler.

On a représenté, figure 6, un autre mode de réalisation d'une structure de piètement. Cette structure se présente sous la forme d'un T renversé. Le pied proprement dit est constitué par une barrette 18 qui est surmontée d'un tube perpendiculaire 19. Ce tube 19 comporte à une distance comprise entre 15 et 20 cm du pied 18, un crochet 20 en forme d'équerre destiné à soutenir la lisse inférieure 4 du cadre 1. La partie supérieure du tube 19 comporte un autre crochet 21 aménagé de préférence en forme de crosse à l'extrémité supérieure du tube 19.

Ce crochet 21 est destiné à recevoir la lisse supérieure 3 du cadre 1. On remarque, aussi bien figure 2 que figure 6, que l'espace 11 entre les entretoises 9 et 10 et entre les crochets 20 et 21 forme une sorte de fenêtre fermée dans un cas, ouverte dans l'autre, dans laquelle on peut enfiler le cadre 1 de la barrière.

Le crochet supérieur 21 peut également être du même type que le crochet 20 c'est-à-dire être constitué d'une patte en équerre soudée à l'extrémité supérieure du tube 19.

On remarque que les crochets 20 et 21 sont espacés pour accueillir un cadre dont la hauteur correspond à
D sur la figure. Ce cadre peut avoir une hauteur de dimension plus ou moins importante. On peut également prévoir d'accueillir dans la fenêtre 11 de ces structures de piètement, des cadres de hauteur plus faible, voire même des planches.

On a représenté figure 7, des moyens qui permettent d'accrocher les barrières les unes aux autres. Ces moyens d'accrochage sont par exemple du type mâle-femelle et sont constitués de crochets en forme de pattes pliées à l'équerre avec une branche libre orientée vers le bas.

Ces pattes 22 pliées à l'équerre sont soudées en haut et en bas des montants 5. Elles coopèrent avec des douilles 23 disposées sur l'autre montant 5 du cadre 1, et situées pour correspondre aux crochets 22.

Sur la figure 3, on remarque des liens 15 servant à assembler les montants 5 de deux barrières adjacentes.

Ces liens sont de préférence constitués de rubans plastique crantés qui forment un collier mis en place par pinces ou simplement à la main ; ils constituent une variante du système d'accrochage représenté figure 7.

Les signes de référence insérés après les caractéristiques techniques mentionnées dans les revendications sont pour seul but de faciliter la compréhension de ces dernières et n'en limitent aucunement la portée.

Claims (10)

- REVENDICATIONS

1.- Barrière comprenant d'une part, un cadre tubulaire rectangulaire dans lequel sont disposés des barreaux et, d'autre part, un piètement portant ledit cadre, caractérisé en ce que ledit piètement est constitué d'au moins une structure (2) formée de pieds surmontés d'une sorte de fenêtre (11) dans laquelle s'enfile ledit cadre.

2.- Barrière selon la revendication 1, caractérisée en ce que la structure (2) est formée de deux tubes (8) pliés en L, adossés et séparés par des entretoises (9 et 10) disposées respectivement en bas et en haut, de façon à aménager entre les deux tubes et les entretoises, un espace dont la dimension est sensiblement supérieure à la section verticale dudit cadre (1), pour enfiler ladite structure de piètement sur ce dernier.

3.- Barrière selon la revendication 1, caractérisée en ce que la structure (2) est en forme de T renversé, comprenant un pied (18) et une colonne (19) qui comporte deux crochets (20 et 21) espacés en hauteur pour former une sorte de fenêtre ouverte dans laquelle s'engage le cadre (1) de la barrière.

4.- Barrière selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisée en ce que la hauteur de la fenetre (11) est supérieure à la hauteur du cadre (1) pour permettre à la structure (2) de se positionner de façon inclinée par rapport à la verticale selon un angle compris entre 15 et 20 , afin de se verrouiller automatiquement par gravité sur ledit cadre.

5.- Barrière selon l'une quelconque des revendications 1 ou 4, caractérisée en ce que le cadre (1) comporte, à sa partie inférieure, aménagée sous sa lisse inférieure (4), au moins un aménagement en forme de plot (14) faisant office de butée pour immobiliser la structure (2).

6.- Barrière selon la revendication 3, caractérisée en ce que le plot (14) est de préférence positionné à une distance du bord du cadre (1) qui est de l'ordre de la moitié de la distance qui sépare la partie supérieure (10) de la structure (2) par rapport au bord dudit cadre lorsque cette partie est en appui sur la lisse supérieure (3) dudit cadre.

7.- Barrière selon la revendication 2 , caractérisée en ce que le pied de la structure (2), constitué des branches (13) des tubes (8) en L, est en forme de dièdre pour améliorer le contact au sol.

8.- Barrière selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisée en ce qu'elle comporte une seule structure de piètement (2) qui s'enfile sur le cadre (1), à l'opposé du côté du dit cadre qui comporte un pied (16) situé dans son plan, lequel pied est rapporté par soudure ou autre ou formé par un pliage approprié dudit cadre.

9.- Barrière selon l'une quelconque des revendications 1 à 8, caractérisée en ce que l'assemblage des modules de barrière s'effectue au moyen d'un système mâle-femelle du genre crochets (22) solidaires de l'un des montants (5) du cadre de la barrière, et de douilles (23) disposées sur l'autre montant (5) en correspondance avec lesdits crochets.

10.- Barrière selon l'une quelconque des revendications 1 à 8, caractérisée en ce qu'elle comporte des moyens d'assemblage sur une barrière adjacente constitués de liens en rubans plastique crantés formant collier.