FR2714001A1 - Remorque de largeur réglable pour le déroulage de tourets. - Google Patents

Abstract

Une semi-remorque (1) pour le déroulage de tourets, comportant deux paires (2, 3) de roues arrières et, sur une partie avant fixe (7), un ergot (4) d'accrochage à un tracteur de semi-remorque, a un châssis (5) de largeur réglable, chacun de ses longerons (6A, 6B) étant individuellement monté mobile latéralement sur ladite partie avant fixe (7) dudit châssis (5) sous la commande de moyens d'entraînement respectifs. Chacun des longerons (6A, 6B) porte un montant vertical sur lequel un flasque (26) est monté coulissant, les extrémités de l'axe d'un touret pouvant être installées dans des logements (27) prévus à cet effet dans les flasques (26) correspondant respectivement à l'un et l'autre longerons. De plus, sur chaque longeron (6A, 6B) est installée une béquille escamotable, ladite béquille étant adaptée à assurer à la place des roues la liaison avec le sol dudit longeron lorsque ce dernier coulisse par rapport à ladite partie avant fixe (7) du châssis (5).

Description

"Remorque de largeur réglable pour le déroulage
de tourets".

La présente invention concerne une remorque de largeur réglable pour le transport et le déroulage de câbles se présentant enroulés sur des moyens de bobinage du genre tourets.

Le châssis d'une telle remorque comporte généralement deux longerons latéraux reliés par des traverses avant et arrière, ces longerons portant chacun un support de respectivement l'une et l'autre extrémités de l'axe d'un touret. La remorque est munie d'une ou plusieurs paires de roues, les roues d'une même paire étant portées indépendamment l'une de l'autre respectivement par l'un et l'autre longerons. De la sorte, la partie inférieure du touret peut traverser le châssis.

Les tourets actuellement utilisés peuvent avoir différentes largeurs, ces largeurs étant fréquemment supérieures aux gabarits routiers. I1 est donc essentiel que les remorques de transport et déroulage de ces tourets aient une largeur variable.

Représentative de l'état de la technique, la demande de brevet français n' 2 688 749 propose une remorque dont le châssis est constitué de deux équerres dont les parties avant peuvent coulisser l'une dans l'autre sous la commande d'un vérin hydraulique. Le moyen d'attelage de la remorque est installé sur la partie avant de l'équerre femelle.

Ainsi, si ce moyen d'attelage est centré lorsque la remorque est dans sa position de largeur minimum, il va se trouver décentré lorsque l'on augmente la largeur de la remorque. C'est pourquoi, cette demande de brevet propose un système à deux moyens d'attelage, correspondant l'un à la position étroite de la remorque et l'autre à sa position complètement déployée. Outre que cette disposition ne permet un centrage que pour deux largeurs de la remorque, elle présente l'inconvénient de rendre nécessaire la désolidarisation de la remorque et de l'engin tracteur à chaque fois qu'une modification de la largeur de la remorque est pratiquée.

Un premier objet de la présente invention est d'apporter une solution au problème qui vient d'être évoqué.

A cet effet, l'invention propose une remorque à largeur réglable pour le déroulage de tourets, comprenant une ou plusieurs paires de roues portées par un châssis dont les deux longerons latéraux ont un écartement réglable, des moyens pour recevoir l'axe d'un touret étant prévus sur l'un et l'autre desdits longerons, ladite remorque étant caractérisée en ce que chacun desdits longerons est porté par une partie avant fixe du châssis par rapport à laquelle ledit longeron est mobile latéralement sous la commande d'un moyen de réglage qui lui est propre.

Par cette disposition, le déploiement de la remorque peut être identique de part et d'autre de ladite partie avant fixe. De la sorte, le moyen d'attelage, fixé sur ladite partie avant fixe restera centré pour toutes positions de la remorque.

Un autre inconvénient que présentent les remorques de l'état de la technique est le fait que lors de l'opération de déploiement, les roues, généralement non pivotantes, vont être entraînées perpendiculairement à leur plan de rotation, ce qui, à la longue, risque de les endommager.

Un autre objet de la présente invention est d'éliminer cet inconvénient des remorques de largeur variable.

A cet effet, l'invention propose une remorque du genre de celle décrite précédemment, sur chaque longeron de laquelle est installée une béquille escamotable, ladite béquille étant adaptée à assurer à la place des roues la liaison avec le sol dudit longeron lorsque ce dernier coulisse par rapport à ladite partie avant fixe du châssis.

De la sorte, il pourra être procédé au déplacement transversal des longerons l'un après l'autre, la remorque s'appuyant sur la béquille du longeron déplacé et sur les roues de celui qui reste fixe.

Les caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront d'ailleurs de la description qui va suivre, en référence aux dessins annexés parmi lesquels:
la figure 1 est une vue en élévation latérale d'une remorque selon l'invention, dans la configuration dans laquelle elle est la plus étroite,
la figure 2 est une vue correspondante en plan de la figure 1,
la figure 3 est une vue en élévation arrière selon la flèche III de la figure 1,
la figure 4 est une vue de haut simplifiée de la remorque élargie par l'un de ses côtés, et
la figure 5 est une vue de haut simplifiée de la remorque élargie par ses deux côtés.

Comme on le voit mieux sur la figure 1, la remorque 1 décrite est une semi-remorque comportant deux paires 2 et 3 de roues arrière et, sur l'avant, un axe 4 d'attelage à un tracteur. Comme on le verra mieux par la suite, cette remorque 1 comprend un châssis 5 formé par deux longerons latéraux 6A et 6B mobiles par rapport à une partie avant fixe 7, et reliés à l'arrière par deux traverses télescopiques 8.

Comme on le voit bien sur les figures 2 et 3, la partie avant fixe 7 comporte deux profilés 10 en I, s'étendant longitudinalement et parallèlement. Ces profilés supportent une plate-forme 11 sous laquelle est installé l'axe d'attelage 4. Entre ces deux profilés 10, derrière la plate-forme 11, sont installés deux tubes 12 et 13 de section carrée qui s'étendent transversalement l'un devant l'autre. Le tube 12, le plus proche de la plate-forme 11, est soudé sur les surfaces supérieures des profilés 10, tandis que le tube 13 est soudé contre les extrémités arrière de ces profilés (figures 1 et 2). De la sorte, le tube 13 se trouve en contrebas du tube 12. Les liaisons entre les profilés 10 et les tubes 12 et 13 sont en pratique renforcées par des flasques 14 et 15, qui ont été représentés aux figures 2 et 3, mais non à la figure 1.

Deux flasques extérieurs, communs aux tubes 12 et 13, sont soudés contre les côtés extérieurs des profilés 10 et sur la périphérie des tubes 12 et 13. Deux flasques intérieurs 14 sont soudés contre les côtés intérieurs des profilés 10 et sur la périphérie du tube 13.

Chacun des tubes 12 et 13 est fermé à une extrémité et ouvert à l'autre. Le tube 12 est ouvert à son extrémité tourné vers le longeron 6B, tandis que le tube 13 est, au contraire, ouvert vers le longeron 6A. Comme on le voit bien sur la figure 2, dans le cas du tube 12 comme dans celui du tube 13, l'extrémité ouverte du tube se trouve au niveau du flasque extérieur 15 du profilé 10 correspondant, alors que, de l'autre côté, le tube s'étend au delà de l'autre profilé 10, son extrémité fermée se trouvant au même niveau que le côté latéral correspondant de la plate-forme 11.

Dans les tubes 12 et 13 coulissent des profilés de section carrée adaptés à la section intérieure desdits tubes, ces profilés étant des bras transversaux 16 des longerons respectivement 6B et 6A, comme cela va maintenant être décrit en détail.

Chacun des longerons 6A et 6B comporte un profilé de section rectangulaire 9. Le profilé 9 du longeron 6A est droit sur toute sa longueur. En revanche, en ce qui concerne le longeron 6B, plus long que le longeron 6A, le profilé 9 est prolongé vers l'avant par une partie 17, coudée puis à nouveau horizontale (figure 1), permettant au longeron 6B de passer au-dessus du tube 13.

Sur l'extrémité avant de chacun des longerons 6A et 6B est ménagée une découpe de forme adaptée à celle des bras 16, celle du longeron 6A étant ouverte vers le haut et celle du longeron 6B étant ouverte vers le bas. Par l'intermédiaire de ces découpes, les bras 16 sont soudés sur les extrémités des longerons respectivement 6A et 6B.

Les liaisons entre les longerons 6A et 6B et leurs bras 16 respectifs sont en pratique renforcées chacune par une paire de flasques, respectivement 18 et 19, qui ont été représentés aux figures 2 et 3, mais non à la figure 1. Ces flasques sont soudés de part et d'autre des longerons 6A et 6B, le flasque extérieur étant également soudé contre l'extrémité du bras 16 correspondant, tandis que le flasque intérieur est soudé sur la périphérie de ce bras.

Deux vérins hydrauliques, non représentés, interviennent entre chacun des tubes 12 et 13 et le bras 16 correspondant. Chacun de ces vérins permet de fixer la position relative du bras 16 par rapport au tube auquel il est attaché, formant ainsi moyen de réglage de la position latérale du longeron correspondant. De la sorte, la remorque 1 est pourvue de deux moyens indépendants de réglage de sa largeur, propres respectivement à l'un et l'autre longerons 6A et 6B.

Les deux paires de roues arrière 2 et 3 de la remorque 1 sont montées sur le châssis 5 de la manière qui va être décrite maintenant. Les deux roues de chacune de ces paires de roues sont portées, indépendamment l'une de l'autre, par respectivement l'un et l'autre longerons 6A et 6B.

Autrement dit, chacune de ces roues est installée sur un essieu et une suspension qui lui sont propres. Comme on le voit sur la figure 1, l'essieu d'une roue 2 ou 3 est porté par un flasque de suspension 20. Ce flasque est monté pivotant autour d'un axe 21 porté par une chape installée sous le longeron correspondant. A l'opposé de son extrémité d'articulation, le flasque 20 est en prise avec un coussin de suspension 24. Un bras 23 du flasque 20 est adapté à se débattre dans un tube 22 du longeron correspondant de façon à limiter de manière stricte le pivotement dudit flasque vers ledit longeron.

Les longerons 6A et 6B portent en outre chacun un moyen pour recevoir respectivement l'une et l'autre extrémités de l'axe d'un touret. Chacun de ces moyens comporte un montant principal 25, de section carrée, soudé sur le longeron correspondant (figure 1). Sur ce montant 25 coulisse un tube de section carrée de part et d'autre duquel sont soudés en regard l'un de l'autre deux flasques 26 s'étendant dans un plan longitudinal. Comme on le voit bien sur la figure 1, des évidements 27, formant logements adaptés à recevoir l'axe d'un touret, sont ménagés dans la partie arrière du flasque 26 tourné vers l'intérieur de la remorque. Les logements formés par ces évidements sont ouverts vers le haut, de façon à ce que ledit axe puisse y être introduit. Le débattement transversal du touret est limité par le flasque 26 tourné vers l'extérieur. Un vérin hydraulique 28 intervient entre le longeron 26 correspondant et un axe 29 reliant les deux flasques 26. Ce vérin 28 permet donc de commander la hauteur de l'axe du touret.

Comme on le voit sur la figure 1, l'extrémité supérieure du montant 25 des longerons respectivement 6A et 6B, est soudée à une poutre supérieure, respectivement 30A et 30B. Entre cette poutre supérieure et le longeron correspondant interviennent en outre deux montants inclinés 31 et 32. Le montant incliné 31 est en pratique décalé vers l'extérieur du châssis 5, son extrémité inférieure étant soudée contre le côté extérieur du longeron ainsi que sur une plaque 34 soudée sous ce longeron et dépassant vers l'extérieur, et son extrémité supérieure étant soudée contre le côté extérieur de la poutre supérieure (figure 3). Finalement, des montants verticaux 33A et 33B relient les extrémités avant des poutres supérieures respectivement 30A et 30B, aux longerons respectivement 6A et 6B. Le montant 33A est soudé contre la face tournée vers l'avant du bras 16 du longeron 6A (figure 1) ainsi que contre le flasque extérieur de la paire de flasques 19. Le montant 33B, lui, est soudé sur la face supérieure du longeron 6B au niveau du bras 16 (figure 1).

Sous chacun des longerons 6A et 6B, en avant de la paire de roues 2, est installée une béquille escamotable 40. Comme on le voit sur la figure 1, chacune de ces béquilles 40 comprend une jambe télescopique 41 montée pivotante autour d'un axe 43 solidaire du longeron correspondant, ledit axe 43 s'étendant transversalement. De la sorte, la béquille peut se débattre entre une position de repos dans laquelle elle s'étend le long du longeron, comme représenté en traits interrompus sur la figure 1, et une position déployée, représentée en traits pleins sur la figure 1. Un moyen de fixation 44 permet de maintenir la béquille dans sa position de repos. La jambe 41 est munie d'un mécanisme 45 de commande de son élongation.

L'extrémité de cette jambe télescopique 41 porte une paire de roulettes coaxiales 42 dont les plans de roulement sont transversaux à la remorque.

Finalement, sur l'extrémité arrière des longerons 6A et 6B sont soudés deux bras 46 s'étendant vers le bas (figures 1 et 3), les traverses télescopiques 8 étant montées de manière amovible entre ces deux bras 46, leurs parties femelles 48 étant goupillées avec le montant 6B et leurs parties mâles 47 étant goupillées avec le montant 6A.

Un perçage 51 est prévu dans les parties femelles 48 des traverses 8 pour coopérer avec une pluralité de perçages (non représentés) prévus dans les parties mâles, afin d'assurer le blocage par goupille de sécurité du coulissement desdites traverses télescopiques, après réglage de la largeur de la remorque 1.

Une chape 50 (figures 1 et 2) peut coulisser latéralement entre les parties femelles 48 des traverses télescopiques 8. Deux plaques 49, soudées l'une sur la partie femelle de la traverse supérieure et l'autre sous la partie femelle de la traverse inférieure, sont pourvues d'une pluralité de perçages pouvant coopérer avec des perçages ménagés sur la partie arrière de la chape pour immobiliser par goupillage de ladite chape. Cette chape 50 est en fait un moyen d'attelage permettant, par exemple, d'attacher une remorque supplémentaire derrière la remorque 1. Ainsi, il est important que cette chape soit toujours centrée latéralement par rapport à la remorque 1. Lorsque la remorque est dans sa position la plus étroite, représentée à la figure 3, la chape 50 va être fixée au niveau de la partie d'extrémité des plaques 49 la plus proche du longeron 6B, partie d'extrémité qui se trouve alors à égale distance des deux longerons. Lorsque la largeur de la remorque est augmentée, c'est-à-dire lorsque la longueur des parties mâles 47 des traverses 8 vient s'ajouter à la longueur des parties femelles 48, la partie d'extrémité des plaques 49 se trouve décentrée. La chape 50 est alors déplacée vers une position le long des traverses pour laquelle elle est centrée (voir figures 4 et 5).

Lorsque la remorque 1 est dans sa position la plus large (figure 5), la chape 50 est fixée au niveau de la partie d'extrémité des plaques 49 la plus proche du longeron 6A.

La remorque 1 peut être utilisée de la façon qui va maintenant être décrite.

Lorsque la remorque n'est pas chargée d'un touret, elle est configurée dans sa position la plus étroite, représentée aux figures 1 à 3. Dans cette position, adaptée au gabarit routier, elle peut transporter un caisson 70 contenant par exemple du matériel nécessaire à un chantier de pose de câbles, du genre machines de tirage de câbles groupe électrogène et autres. Un tel caisson 70 est représenté en traits mixtes aux figures 2 et 3. Ce caisson 70 est muni sur chacun de ses côtés latéraux de deux ergots 71 adaptés à s'installer dans deux des évidements 27 du flasque 26 se trouvant du côté correspondant de la remorque (figure 3). De la sorte, le caisson est porté par la remorque 1 sans risque de basculement. Une fixation supplémentaire, non représentée, intervient entre le tube 13 et l'avant du caisson 70.

Lorsque l'on veut que la remorque porte un touret 60 de déroulage de câble, les opérations suivantes sont effectuées.

La béquille 40 du longeron 6A est abaissée, puis le mécanisme de commande 45 est actionné pour augmenter la longueur de la jambe télescopique 41 jusqu'à ce que la liaison avec le sol du longeron 6A soit assurée non plus par les roues de ce dernier, mais par les roulettes 42 de la béquille 40. Le vérin intervenant entre le tube 13 et le bras 16 du longeron 6A est alors actionné pour déplacer ledit longeron par rapport à la partie avant fixe 7. A l'issue de ce déplacement, la remorque 1 se trouve dans la position représentée à la figure 4.

Ensuite, la béquille 40 du longeron 6A étant remontée, celle du longeron 6B est mise en oeuvre de la même façon.

Egalement de la même façon, le longeron 6B est déplacé par rapport à la partie fixe 7 jusqu'à ce que la remorque se trouve dans la position représentée à la figure 5.

Ensuite, le touret 60, représenté en traits mixtes à la figure 5, est amené dans la remorque 1, les deux extrémités 61 de son axe étant installées dans deux logements 27 en regard l'un de l'autre sur les flasques 26 de respectivement l'un et l'autre longerons, le choix de la paire d'évidements 27 choisie étant fonction du diamètre du touret. De la sorte, le touret peut pivoter dans la remorque 1, et l'opération de déroulage du câble peut être effectuée. La hauteur du touret peut être réglée à l'aide des vérins 28 selon les besoins de cette opération de déroulage.

I1 est prévu, sur la plate-forme 11 de la remorque 1 ou sur le tracteur de cette remorque une centrale hydraulique, non représentée. Cette centrale permet d'alimenter notamment les deux vérins de réglage de la largeur de la remorque ainsi que les deux vérins 28 de commande de la hauteur du touret.

Avantageusement, cette centrale hydraulique alimente les moyens hydrauliques supplémentaires suivants, non représentés. Elle alimente tout d'abord un moteur hydraulique d'entraînement du touret. Ce moteur, porté par la partie avant fixe 7, entraîne en rotation un galet en contact par frottement avec la périphérie de l'une des joues du touret. La centrale d'alimentation hydraulique alimente également deux moteurs hydrauliques permettant d'assurer le pivotement des béquilles 40. Le mécanisme 45 de commande d'élongation peut être un mécanisme actionné manuellement. Cependant, si l'on désire automatiser l'opération d'élongation des béquilles, ce mécanisme sera remplacé par un vérin hydraulique alimenté par la centrale d'alimentation hydraulique commune. Enfin chacune des roues de la remorque est munie d'un moteur hydraulique porté par le flasque de suspension 20, pour entraîner son essieu, ledit moteur étant alimenté par la centrale hydraulique commune. Avantageusement, cette centrale peut alimenter également un moteur hydraulique se trouvant sur le tracteur de la semi-remorque, ce moteur étant susceptible de se substituer au moteur thermique dudit tracteur lors des opérations de déroulage. Par cette disposition, les roues du tracteur et de la remorque peuvent être entraînées de manière synchrone.

I1 convient de noter que la remorque 1 qui vient d'être décrite peut, compte tenu de l'architecture particulière de son châssis, être utilisée sur tous terrains. Par exemple les roues de cette remorque peuvent être des roues de très grande taille, étant donné que le problème du déplacement transversal des roues lors de l'élargissement de la remorque ne se pose pas.

I1 va de soi que la présente invention n'est pas limitée à l'exemple décrit, d'autres formes de réalisation ainsi que d'utilisation pouvant être envisagées.

Claims (8)

REVENDICATIONS

1. Remorque à largeur réglable pour le déroulage de tourets, comprenant une ou plusieurs paires de roues (2,3) portées par un châssis (5) dont les deux longerons latéraux (6A,6B) ont un écartement réglable, des moyens (26) pour recevoir l'axe d'un touret étant prévus sur l'un et l'autre desdits longerons, ladite remorque étant caractérisée en ce que chacun desdits longerons (6A, 6B) est porté par une partie avant fixe (7) du châssis (5), par rapport à laquelle ledit longeron est mobile latéralement sous la commande d'un moyen de réglage qui lui est propre.

2. Remorque selon la revendication 1, caractérisée en ce que les roues de chaque paire (2,3) sont portées, indépendamment l'une de l'autre, par respectivement l'un et l'autre longerons (6A, 6B).

3. Remorque selon la revendication 1 ou 2, caractérisée en ce que sur chaque longeron (6A,6B) est installée une béquille escamotable (40), ladite béquille étant adaptée à assurer à la place des roues la liaison avec le sol dudit longeron lorsque ce dernier coulisse par rapport à ladite partie avant fixe (7) du châssis (5).

4. Remorque selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que chacun des longerons (6A,6B) porte un montant vertical (25) sur lequel un flasque (26) est monté coulissant, les extrémités (61) de l'axe du touret (60) pouvant être installées dans des logements (27) prévus à cet effet dans les flasques (26) de respectivement l'un et l'autre longerons.

5. Remorque selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce qu'au moins une traverse télescopique (8), comportant une partie mâle (47) et une partie femelle (48), intervient entre les extrémités arrière respectives des deux longerons (6A,6B), un moyen (50) pour attacher une remorque supplémentaire étant monté coulissant le long de la partie femelle de ladite traverse télescopique.

6. Remorque selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce qu'elle comporte deux paires de roues arrière (2,3) et, sur la partie avant fixe (7), un moyen d'accrochage (4) à un tracteur de semiremorques.

7. Remorque selon la revendication 6, caractérisée en ce que les roues de la remorque (1) sont entraînées par des moteurs hydrauliques respectifs alimentés par une centrale hydraulique qui alimente également un moteur hydraulique susceptible de se substituer au moteur thermique du tracteur pour entraîner les roues de ce dernier en synchronisme avec les roues de la remorque (1).

8. Remorque selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce qu'un caisson de transport (70) peut être porté par la remorque (1) dans sa position la plus étroite, ledit caisson étant maintenu par lesdits moyens (26) prévus pour recevoir l'axe d'un touret.