FR2711158A1 - Barrière de protection de chantiers mobiles sur voie routière. - Google Patents

Abstract

La présente invention concerne les barrières de protection des chantiers mobiles sur les voies routières. La barrière selon l'invention se caractérise essentiellement par le fait qu'elle comporte une pluralité de plots 4, 5, 6, des moyens de déplacement des plots, des moyens de liaison pour relier les plots sensiblement les uns derrière les autres de façon qu'ils soient situés sensiblement sur une ligne déterminée par rapport à l'axe de la voie routière et forment une chaîne continue, et des moyens de commande 20 du déplacement des plots.

Description

La présente invention concerne les barrières de protection des chantiers mobiles sur les voies routières, du type de celles qui comportent des plots de protection disposés pour diriger les véhicules qui empruntent ces voies et leur éviter, par exemple, de tomber sur un chantier et de heurter les personnes qui travaillent sur ce chantier.

II existe déjà des dispositifs utilisés pour séparer, sur une voie de circulation routière, les bandes de roulement occupées par des chantiers et les bandes aptes à être empruntées par les véhicules, ou pour éloigner et protéger les véhicules de tout obstacle accidentel sur cette voie. Les dispositifs connus donnent le résultat escompté mais, lorsqu'ils sont utilisés pour protéger un chantier mobile, par exemple les machines et les ouvriers occupés à couper les herbes des bas-côtés des voies, ils posent un problème d'installation et de coût de revient. En effet, pour protéger un chantier mobile, il faut placer une barrière constituée d'une pluralité de plots régulièrement espacés sur toute la portion de la voie qui doit être potentiellement occupée par le chantier. Il faut donc utiliser un nombre très important de plots car ces chantiers mobiles peuvent occuper des kilomètres de voie, notamment sur les autoroutes, et il faut enlever les plots mis en place pour les disposer en aval du chantier, à mesure que celui-ci se déplace. Il en résulte un investissement relativement inlportant et un temps de manipulation non négligeable, alors que ces barrières ne sont en réalité utiles que très localement à proximité des chantiers. Ie prix de revient de ce type de barrières de protection mobiles est donc très élevé par rapport à leur temps d'utilisation.

La présente invention a ainsi pour but de pallier en grande partie les inconvénients des barrières de protection des chantiers mobiles de l'art antérieur et de réaliser une barrière de protection des chantiers mobiles pour voies routières, qui soit d'une utilisation très souple, qui ne demande pas, pour sa manipulation, un personnel spécifique et qui, de ce fait, ait un prix de revient relativement faible.

Plus précisément, la présente invention a pour objet une barrière de protection d'un chantier mobile sur une voie routière, caractérisée par le fait qu elle comporte:
- une pluralité de plots,
- des moyens de déplacement desdits plots,
- des moyens de liaison pour relier lesdits plots les uns derrière les autres de façon qu'ils soient situés sensiblement sur une ligne déterminée par rapport à l'axe de ladite voie routière et forment une chaume continue, et
- des moyens de commande du déplacement desdits plots.

[)'autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront au cours de la description suivante donnée en regard des dessins annexés à titre illustratif, mais nullement limitatif, dans lesquels:
In figure 1 représente le schéma de principe de réalisation d'une barrière de protection selon l'invention,
Les figures 2A et 2B représentent deux vues schématiques d'un mode de réalisation de la barrière selon la figure 1,
La figure 3 représente une vue en perspective d'un mode de réalisation d'un plot entrant dans la constitution de la barrière selon la figure 1,
la figure 4 représente, sous forme schématique et en coupe, un mode de réalisation avantageux d'un plot pouvant entrer dans la composition de la barrière selon les figures 1 à 3, et
La figure 5 représente, dans une vue de dessus schématique, un mode de réalisation d'une barrière en accord avec celui, illustré sur les figures 3 et 4, des plots la constituant.

Ces différentes figures représentent différents modes de réalisation possibles d'une barrière de protection de chantiers mobiles selon l'invention.

Cependant, dans le souci de rendre la description suivante à la fois plus simple et plus claire, les mêmes moyens y sont désignés par les mêmes références, quelle que soit la figure sur laquelle ils apparaissent et quelle que soit la forme de leur représentation.

In revenant plus particulièrement à la figure 1, celle-ci représente le schéma de principe d'un mode de réalisation d'une barrière de protection selon l'invention. La barrière de sécurité ou de protection 1 de chantiers mobiles 2 pour voies routières 3, selon l'invention, comporte une pluralité de plots de protection 4, 5, 6, etc, par exemple des petits édifices constitués d'une embase 11 en un matériau relativement léger et souple comme une matière plastique ou analogue et de dimensions relativement faibles mais néanmoins bien visibles pour les automobilistes ou analogues. Généralement, les embases 11 de ces plots sont inscrites dans un parallélépipède dont les côtés ont quelques dizaines de centimètres, par exemple cinquante à soixante centimètres en hauteur et vingt à quarante centimètres pour les côtés de la base. Ces plots sont réalisés pour matérialiser de manière très visible les limites de la voie à protéger, tout en ne constituant pas des obstacles dangereux si un automobiliste vient les heurter.

la barrière de protection 1 comporte en outre des moyens 15 pour permettre le déplacement des plots sur la voie. Ces moyens peuvent être de tous types, mais il est certain que des roues ou roulettes 16 (figures 4 et 5) au nombre d'au moins trois sont une solution qui permet d'arriver à un prix de revient relativement bas pour un résultat intéressant. Lorsqu'elles sont au nombre de trois, ces roulettes sont alors avantageusement réparties de façon que chaque plot en comporte deux à 1 arrière et une à l'avant pour qu'il puisse se déplacer sur la voie 3 comme décrit ci-après.

[a barrière 1 comporte en outre des moyens de liaison 7 pour relier les plots 4-6 de façon qu'ils soient situés les uns derrière les autres sensiblement sur une ligne 10 déterminée par rapport à l'axe de la voie routière. Cette ligne a été représentée sur la figure 1 par une droite, mais elle pourra avoir différentes formes car, de façon avantageuse, elle reproduira la fourbure naturelle de la voie 3. L'ensemble des plots quand ils sont associés les uns aux autres par les moyens de liaison 7 forme une chaîne continue définie entre deux extrémités 12 et 13, respectivement l'extrémité amont 12 et l'extrémité aval 13 de la barrière par référence au sens de propagation 14 des véhicules automobiles qui empruntent la voie 3. Les moyens de liaison 7 peuvellt être constitués par toute forme de lien, éventuellement immatériel mais aussi par exemple un câble, un moyen de liaison souple à maillons, une tige, etc, et réalisés dans différents matériaux métalliques, plastiques, etc.

'une façon générale, la barrière de protection 1 comporte également des moyens 20 pour commander le déplacement de l'ensemble des plots 4-G. Ces moyens 20 peuvent être de différents types. Sur la figure 1, ils sont constitués par un véhicule tracteur 21, par exemple une camionnette ou analogue, dont l'arrière est accroché à l'extrémité aval 13 de la barrière 1.

I.a barrière 1 décrite ci-dessus se place sur la voie de façon que la ligne 1() fasse, avec la bordure 22 de la voie 3, un angle 24 dont le sommet 25 est sensiblement situé sur la bordure 22 et confondu avec l'extrémité amont 12 de la barrière 1, l'extrémité aval 13 de la barrière se trouvant alors sensiblement situé au niveau du chantier 2, ou même légèrement en aval du chantier, à une distance de la bordure 22 légèrement supérieure à la largeur du chantier prise perpendiculairement à cette bordure 22.

Avec une telle structure de barrière de protection, lorsque des véhicules arrivent suivant le sens de propagation 14 sur la voie 3 au niveau de l'extrémité amont 1 2 de la barrière, ils sont progressivement déviés vers l'extérieur de la voie 3, par exemple sur une autre voie 3() parallèle à la voie 3, en étant guidés par la barrière 1 qui protège le chantier 2 ainsi que les personnes qui y travaillent.

La distance séparant les deux extrémités 12, 13 de la barrière peut être relativement courte car les moyens de déplacement 20, par exemple la camionnette de traction 21, tirent la chaîne des plots 4-6 au fur et à mesure que le chantier 2 avance le long de la voie 3, chaque plot suivant une ligne parallèle ou équivalente à la ligne qui suit la bordure 22 de la voie 3 parce qu'il est guidé dans sa progression. Des exemples de mise en oeuvre des moyens de guidage des plots seront décrits ci-après. De cette façon, I'angle 24 défini ci avant reste sensiblement constant quelle que soit la position du chantier mobile 2 le long de la voie 3, que celle-ci soit rectiligne comme illustré ou en courbe comme dans un virage.

Selon une mise en oeuvre avantageuse, la barrière 1 peut comporter en outre des moyens qui permettent, dans un souci de sécurité, de déterminer si la chaîne de plots constituant la barrière est interrompue ou non. En effet, il est important que, lorsque le chantier avance le long de la voie, les personnes qui travaillent sur ce chantier mobile soient certaines que la barrière de protection I interdise bien à tout véhicule de passer dans l'espace de sécurité défini par l'angle 24 et soient averties lorsqu'une rupture des moyens de liaison 7 entre deux plots consécutifs s'est produite, permettant à un véhicule de pénétrer dans l'espace de sécurité défini ci-dessus.

Lin exemple de ces moyens permettant de détecter une interruption dans la chaîne de plots formant la barrière de protection 1 est schématiquement illustré sur les figures 2A et 2B qui, lorsque les deux points 31 et 32 sont raccordés, représentent en fait une barrière 1 selon l'invention dans son entier.

D'une façon schématique, la barrière 1 illustrée sur la figure 2 comporte, comme décrit ci-dessus, une pluralité de plots 4, 5 reliés entre eux par les moyens de liaison 7 comme des câbles ou des chaînes, et au véhicule tracteur 21. Elle comporte en outre des moyens 35 pour détecter une interruption dans la chaîne des plots. Ces moyens 35 sont constitués par une boucle électrique 36 formée entre le premier et le dernier plot, et éventuellement s'il existe le véhicule tracteur 21, et des moyens 49 pour déterminer si la boucle électrique 36 est continue ou pas. Cette boucle 36 con1r)ortc avantageusement des portions 37 de deux câbles électriques en parallèle reliant chacune une prise électrique à deux bornes 38 d'un plot 5, à une prise électrique à deux bornes 39 du plot 4 qui suit immédiatement le plot 5, et ainsi de suite pour que tous les plots soient électriquement reliés les uns aux autres. La boucle électrique est complétée par des portions 40 de deux conducteurs électriques en parallèle, par exemple traversant chacune un plot 4, 5, reliant chacune les deux prises électriques 38, 39 situées respectivement à l'arrière 42 et à l'avant 41 de chaque plot.

De plus, par exemple à la prise électrique 38 située à l'arrière 42 du dernier plot de la chaîne (le plot 4 pour la figure 2A), est connecté un shunt électrique 43 pour fermer l'extrémité de la boucle électrique 36 qui se trouve au niveau de l'extrémité amont 12 de la chaîne de plots définie ci-avant. L'autre extrémité de la boucle électrique 36 qui se trouve au niveau, par exemple, du véhicule tracteur 21 comporte en série, par exemple, un détecteur de courant 44 parcourant la boucle électrique 36 et une source d'alimentation électrique 45. l.e détecteur de courant 44 est agencé pour délivrer une alarme schématiquement représentée en 46, sonore, visuelle ou tout autre, pour avertir les utilisateurs de la barrière de protection d'une coupure du courant électrique parcourant la boucle 36.

1.'arrêt du passage du courant électrique dans la boucle 3G est en effet significatif d'une rupture de la boucle électrique 36, par exemple par une déconnexion au niveau d'au moins une prise électrique 38, 39 ou par une rupture d'au moins une portion de câbles électriques en parallèle 3 7 réunissant deux plots consécutifs. L'émission, par le détecteur de courant 44, de l'alarme 46 peut ainsi être consécutive à un choc d'un véhicule contre la barrière de protection l. tille permet donc d'avertir les personnes travaillent sur le chantier 2 qu'elles ne sont sûrement plus parfaitement protégées.

la barrière de protection 1 décrite ci-dessus présente de nombreux avantages, parmi lesquels un nombre de plots nécessaire pour obtenir une protection efficace très inférieur à celui nécessaire avec les barrières de l'art antérieur. La barrière selon l'invention est donc moins encombrante que celles de l'art antérieur, notamment pour son stockage quand elle n'est pas utilisée. Cependant, dans le souci de réduire encore plus son encombrement pendant sa non-utilisation, les plots ont avantageusement une forme qui leur perrnet de s'imbriquer les uns dans les autres.

Ia figure 3 représente un mode de réalisation avantageux de plots pouvant cntrer dans la composition de la barrière selon l'invention. Selon ce mode de réalisation, chaque embase 11 à la forme d'un "V" et les plots peuvent ainsi s'imbriquer les uns dans les autres de façon que le sommet 50 d'une embase d'un plot en "V" 53 se place entre les deux pattes 51, 52 de l'embase d'un autre plot 54, et ainsi de suite comme représenté sur la figure 3.

I.orsque les plots sont réalisés dans la forme décrite ci-dessus, les moyens de déplacement 15 d'un plot peuvent avantageusement comporter trois roulettes 16, une sur chaque patte 51, 52 du "V" et une au niveau du sommet 50 du "V", de façon que ces trois roulettes soient situées aux sommets d'un triangle isocèle ou analogue pour donner à chaque plot un polygone de sustentation relativement important et lui assurer une bonne stabilité, notamment pendant son déplacement sur une voie.

la barrière de protection selon l'invention comporte des moyens de traction 2(), par exemple une camionnette 21 ou analogue qui fournit l'élément moteur de traction de la barrière 1, mais aussi le moyen de transport des personnes qui assurent la maintenance du chantier, des outils qui sont utiles pour le chantier mobile et donc aussi de la barrière elle-même lorsqu'elle est en état de stockage (figure 3).

11 peut cependant être avantageux, dans certains cas où il n'est pas possible d'utiliser des moyens de traction comme une camionnette 21, que les moyens de traction 20 soient situés dans au moins un plot, par exemple le premier au niveau de l'extrémité aval 13 de la chaîne de plots. Ce premier plot comporte alors un élément moteur qui est couplé à ses moyens de déplacement 15, par exemple un moteur 55 du type électrique, figure 4, dont l'arbre de sortie 56 est relié à au moins une roulette 16, avantageusement aux deux roulettes arrière du plot décrites ci-avant. Cette réalisation est schématiquement illustrée sur la figure 4 qui pourrait représenter une coupe d'un plot en "V" 53, 54 selon la figure 3, suivant un plan contenu dans une patte 51, 52.

Selon le mode de réalisation d'un plot illustré sur la figure 4, ce plot comporte des moyens de guidage dans son déplacement. Dans le mode de réalisation illustré, ces moyens de guidage comportent au moins une roulette 6() à l'avant 41 du plot montée en rotation sur un arbre vertical 61 et un moteur d'entraînement commandable 62 couplé à l'arbre pour le commander en rotation autour de son axe et pouvant recevoir des ordres déterminés émis par un point-source. Ces ordres peuvent être sous forme de signaux électriques et transmis par liaison câblée, mais ils peuvent aussi être transmis par voie hertzienne à partir d'un émetteur situé au point-source, par exemple le véhicule tracteur. Ils sont captés par un récepteur situé dans le plot et dont la sortie est connectée à l'entrée de commande du moteur 62 qui commande l'orientatioll de la roulette avant 60.

Les moyens de guidage peuvent comporter en outre les moyens décrits ci-après, ces derniers moyens pouvant d'ailleurs être suffisants pour assurer à eux seuls le guidage d'un plot, notamment quand la route suit une ligne droite ou des virages à grand rayon de courbure comme généralement sur les autoroutes.

I'our ce cas, les moyens de guidage comportent des moyens d'accrochage des moyens de liaison 7 entre un point arrière 72 d'un plot 70 à un point avant 74 d'un autre plot 71, les deux points étant définis de façon que, lorsque les plots sont reliés les uns autres pour former la barrière de protcctioll, ils ne sont pas situés sur une courbe parallèle à la ligne déterminée 1(), la distance de chacun des deux points 72, 74 à cette ligne étant déterminée en fonction de l'angle que doit faire la ligne par rapport à l'axe de la voie routière.

Dans le mode de réalisation illustré sur la figure 5, pour maintenir la valeur de l'angle d'inclinaison 24 (figure 1) de la ligne 10 définie par la chaîne dc plots avec la bordure 22 de la voie 3 à une valeur sensiblement constante, il suffit de relier un point arrière 72 d'un plot avant 70, situé entre la bordure 22 et l'axe dc propagation 73 de ce plot avant, à un point avant 74 du plot arrière 71 suivant immédiatement le plot avant 70, non situé entre la bordure 22 et l'axe de propagation 75 de ce plot arrière, les deux points de liaison 72, 74 étant définis de façon que les deux axes de propagation 73 et 75 des deux plots 70 et 71 soient décalés l'un de l'autre d'une valeur sensiblement égale à L/N-1, si "L" est la largeur de la voie à protéger et "N" le nombre de plots souhaité.

Bien entendu, pour pouvoir régler et ajuster cette valeur L/N-1, il est possible que les plots comportent, notamment sur leur partie avant 41, des moyens 80 pour réaliser plusieurs points d'accrochage des moyens de liaison 7 entre deux plots consécutifs 70, 71. Dans ce but, lorsque la largeur des plots, notamment sur leur partie avant, n'est pas suffisante, par exemple dans le mode de réalisation en "V" illustré sur les figures 3 à 5, chaque plot comportc, par exemple, une barre horizontale 83 perpendiculaire à l'axe de propagation 73, 75 de chaque plot 7O, 71, et des moyens 84, figure 4, pour monter cette barre sur l'embase 1 1 du plot. Cette barre 83 comporte sur toute sa longueur les moyens d'accrochage 81, 82, ..., par exemple des crochets qui peuvent coopérer avec les maillons ou analogues d'une chaîne ou d'un câble. Bien entendu, ces moyens d'accrochage ne sont donnés qu'à titre illustratif pour faire c-omprendre l'invention et ils pourront être de toute forme adaptée aux moyens dc liaison 7 et aux efforts qui seront susceptibles de s'appliquer quand la barrière 1 se déplacera.

I)ans un mode de réalisation avantageux, les moyens 84 pour monter cette barre 83 sur l'embase 11 d'un plot sont constitués, par exemple, par un axe de rotation 90 sur lequel est monté la barre 83 au moyen d'une patte 91 qui entre dans l'embase 11, une extrémité de cette patte étant solidaire de la barre 83 et son autre extrémité étant montée rotative sur l'axe de rotation 90.

De plus, une came 92 est solidaire, par l'une de ses extrémités, de la patte 91 et accrochée, par son autre extrémité et par l'intermédiaire d'un ressort de traction 94 taré à une intensité de force déterminée, à un point fixe 93 de l'embase 11 du plot. Ce ressort est agencé pour exercer une force sur la barre 83 par l'intermédiaire de la came 92, de l'axe de rotation 90 et de la patte 91, pour tendre à s'opposer à la force de traction appliquée à la barre 83 par les moyens de liaison 7 quand la chaîne de plots est tractée et que tous les plots suivent leur axe de direction comme défini ci-avant.

Cette structure de plot permet, par exemple lorsque la chaîne de plots se déplace sur la voie 3 et qu'un plot se trouve bloqué pour quelque raison que ce soit, ou bien qu'un plot ou l'un des moyens de liaison est soumis à un choc violent, de décrocher automatiquement le plot soumis à cet effort et d'éviter que toute la chaîne soit entraînée sous le choc ou au moins partiellement détruite. En effet, sous un effort violent qui engendre une force d'une intensité supérieure à celle qui doit être normalement appliquée sur chaque plot, le ressort taré se détend brutalement et sa détente entraîne le désaccouplement des moyens d'accrochage entre le plot et les moyens de liaison.

Ces moyens de désaccouplement automatiques peuvent être de toute nature, par exemple des crochets qui s'ouvrent quand ils sont commandés par un signal électrique émis quand le ressort s'allonge au-dessus d'une valeur seuil, ou des moyens statiques mécaniques qui permettent au crochet de se libérer lorsque, par exemple, la patte 91 prend un angle d'inclinaison donné par l'allongement anormal du ressort 94 supérieur à une valeur prédéterminée. Ces moyens n'ont été donnés qu'à titre illustratif et il est bien évident qu'ils peuvent avoir de nombreuses autres formes aisément mises en oeuvre par tout homme de l'art qui connaîtra leur fonction définie ci-dessus l a structure de sécurité décrite ci-dessus est d'autant plus intéressante qu'elle permet en outre de mettre en oeuvre une structure qui comporte des moyens de blocage commandables 100 des moyens de déplacement 15 des plots, notamment lorsque, comme explicité ci-dessus, se produit une rupture de la chaîne de plots, par exemple sous l'effet d'un choc. Le blocage du plot évite qu'il ne se déplace aléatoirement en dérivant de la trajectoire prévue et qu'il ne provoque un accident en se déplaçant, par exemple, sur une portion de voie 3() régulièrement et normalement empruntée par des véhicules.

La figure 4 illustre, à titre d'exemple, un mode de réalisation des moyens de blocage commandables 100 des moyens de déplacement 15, dans lequel ces moyens de blocage 100 se combinent de façon avantageuse avec les moyens de sécurité décrits ci-dessus permettant le décrochage automatique d'un plot lorsqu'il est soumis à un effort anormal, par exemple sous l'effet d'un choc violent.

Dans le mode de réalisation illustré, l'extrémité 101 du ressort 94 qui est reliée à la came 92 décrite ci-avant, est liée à une première extrémité 104 d'une manivelle 102 montée rotative autour d'un axe fixe 103 de façon que l'autre extrémité 105 de la manivelle soit agencée pour coopérer avec les roulettes 16, par exemple de façon que cette extrémité 105 vienne directement ou indirectement au contact des roulettes pour les bloquer ou les freiner et donc maintenir le plot sur la voie 3 à l'emplacement où il se trouvait quand la barrière a par exemple subi un choc comme mentionné ci-avant.

Cette manivelle 102 est agencée pour pouvoir pivoter autour de l'axe de rotation 103 de façon que, lorsque le ressort 94 est soumis à une certaine force de traction par exemple quand la barrière 1 se déplace normalement sur la voie 3 en étant tractée par les moyens de traction 20, I'extrémité 105 de la manivelle qui est apte à coopérer avec les roulettes soit éloignée de celles-ci (représentation en traits interrompus sur la figure 4) pour ne pas les empêcher de tourner et donc pour permettre au plot de se déplacer sur la voie 3.

Par contre, lorsqu'un effort anormal est appliqué à un plot, par exemple lors d'un choc d'un véhicule, le ressort taré s'allonge dans un premier temps puis, dès que les moyens de liaison sont décrochés du plot comme décrit ci-dessus, il se rétracte et tire sur l'extrémité 104 de la manivelle 102. La manivelle pivote autour de l'axe 103 et son extrémité 105 vient bloquer les roulettes (représentation en traits pleins sur la figure 4), ce qui entraîne automatiquement le blocage du plot et, comme explicité ci-après, de tous ceux qui sont accrochés derrière lui. Les plots qui sont en aval du choc peuvent continuer à avancer en même temps que le chantier mais, dans ce cas, les persorincs travaillant sur le chantier sont aussitôt averties de la rupture de la chaîne au moyen, par exemple, de la boucle électrique 36 décrite en regard des figures 2A et 213.

quand le ressort 94 n'est pas soumis à une valeur de traction normale comme celle qui est donnée par les moyens de déplacement des plots, par exemple lorsque la barrière est immobile ou que le plot appartient à la partie de chaîne amont détachée sous l'effet d'un choc, il se rétracte et fait pivoter la manivelle 1()2 autour de l'axe de rotation 103. Dans ce mouvement, I'extrémité 1O5 de la manivelle vient au contact des roulettes qui se stabilisent et restent fixes par rapport à la voie 3, comme décrit ci-dessus dans le cas d'un plot soumis à un choc.

A la description de la barrière de protection selon l'invention, on constate que celle-ci pallie les inconvénients des barrières de l'art antérieur avec un coût d'utilisation très inférieur.

Claims (14)

REV ENDI CAl IONS

1. Barrière de protection d'un chantier mobile sur une voie routière, caractérisée par le fait qu'elle comporte:

- une pluralité de plots (4, 5, 6),

- des moyens de déplacement (15) desdits plots,

- des moyens de liaison (7) pour relier lesdits plots les uns derrière les autres de façon qu'ils soient situés sensiblement sur une ligne déterminée par rapport à l'axe de ladite voie routière et forment une chaîne continue, et

- des moyens de commande (20) du déplacement desdits plots.

2. 13arrière selon la revendication 1, caractérisée par le fait qu'elle comporte en outre des moyens pour guider lesdits plots dans leur déplacement.

3. Barrière selon la revendication 2, caractérisée par le fait que les moyens pour guider lesdits plots dans leur déplacement comportent une roulette (60) montée en rotation sur un arbre vertical (61) et un moteur d'entraînement commandable (62) couplé audit arbre pour le commander en rotation autour de son axe.

4. Barrière selon la revendication 2, caractérisée par le fait que les moyens pour guider lesdits plots dans leur déplacement comportent des moyens d'accrochage des moyens de liaison (7) entre un point arrière (72) d'un plot (70) et un point avant (74) d'un autre plot (71), les deux dits points étant définis de façon que, lorsque les plots sont reliés les uns autres, ils ne sont pas situés sur une courbe parallèle à ladite ligne déterminée (10), la distance de chacun des deux dits points (72, 74) à ladite ligne étant déterminée en fonction de l'angle que doit faire ladite ligne déterminée par rapport à l'axe de ladite voie routière.

5. Barrière selon l'une des revendications précédentes, caractérisée par le fait qu'elle comporte des moyens commandables pour désolidariser les moyens de liaison (7) d'au moins un plot.

G. Barrière selon les revendications 4 et 5, caractérisée par le fait que les moyens commandables pour désolidariser les moyens de liaison (7) d'au moins un plot comportent des moyens de crochet commandables reliant les moyens de liaison (7) avec ledit plot, et que lesdits moyens d'accrochage comportent une barre (83), des moyens (84) pour monter ladite barre (83) sur ledit plot comportant un axe de rotation (90) sur lequel est monté ladite barre (83) au moyen d'une patte (91), une extrémité de cette patte étant solidaire de la barre (83) ct son autre extrémité étant montée rotative sur l'axe de rotation (')()), une came (92) solidaire, par l'une de ses extrémités, de la patte (91) et accrochée, par son autre extrémité et par l'intermédiaire d'un ressort de traction (94) taré à une intensité de force déterminée, à un point fixe (93) du plot, cedit ressort taré étant agencé pour exercer une force sur la barre (83) par l'intermédiaire de la came (92), de l'axe de rotation (90) et de la patte (91) pour tendre à s'opposer à la force de traction appliquée à la barre (83) par les moyens de liaison (7), et des moyens pour commander l'ouverture desdits moyens de crochet par la détente dudit ressort taré (94).

7. Barrière selon l'une des revendications 1 à 6, caractérisée par le fait qu'elle comporte des moyens (35) pour détecter une rupture de ladite chaîne de plots.

8. Barrière selon la revendication 7, caractérisée par le fait que les moyens (35) pour détecter une rupture de ladite chaîne de plots comportent une boucle électrique continue (36) entre le premier et le dernier plot le long de ladite chaîne, et des moyens pour détecter une interruption électrique dans ladite boucle électrique.

9. Barrière selon la revendication 8, caractérisée par le fait que ladite boucle électrique (36) comporte au moins des portions (37) de deux câbles électriques en parallèle reliant chacune une prise électrique à deux bornes (38) d'un premier plot (5), à une prise électrique à deux bornes (39) du plot (4) qui suit immédiatement ledit premier plot (5), des portions (40) de deux conducteurs électriques en parallèle reliant chacune les deux dites prises électriques à deux bornes (38, 39) situées respectivement à l'arrière (42) et à l'avant (41) de chaque plot, la prise électrique (38) située à l'arrière (42) du dernier plot de la chaîne étant connecté à un shunt électrique (43) pour fermer ladite boucle, les moyens pour détecter l'interruption électrique dans ladite boucle électrique comportant une source d'alimentation électrique (45) et un détecteur de courant (44) montés en série dans ladite boucle, ledit détecteur de courant (44) étant apte à délivrer une alarme lorsqu'une interruption de courant est détectée dans ladite boucle électrique.

10. Barrière selon l'une des revendications précédentes, caractérisée par le fait qu'elle comporte des moyens de blocage commandables (100) desdits moyens de déplacement (15) desdits plots.

11. Barrière selon les revendications 6 et 10, caractérisée par le fait que les moyens de blocage commandables (100) des moyens de déplacement (1 5) desdits plots sont constitués, lorsque lesdits moyens de déplacement comportent au moins une roulette (16), par une manivelle (102) montée rotative autour d'un axe fixe (103), une extrémité (104) de ladite manivelle (102) étant couplée avec l'extrémité (101) dudit ressort taré (94) et son autre extrémité (105) étant montée de façon à coopérer avec ladite roulette pour la bloquer en fonction de la détente dudit ressort taré (94).

12. Barrière selon l'une des revendications précédentes, caractérisée par le fait les moyens de liaison (7) sont constitués par des liens choisis parmi les éléments suivants: un câble, un moyen de liaison souple à maillons, une tige.

13. Barrière selon l'une des revendications précédentes, caractérisée par le fait que les moyens de commande (20) du déplacement desdits plots sont constitués par un véhicule tracteur (21) accroché à l'extrémité aval (13) de ladite chaîne de plots.

14. Barrière selon l'une des revendications 1 à 12, caractérisée par le fait que les moyens de commande (20) du déplacement desdits plots sont constitués par un élément moteur (55) situé dans au moins le premier plot de ladite chaîne de plots, ledit élément moteur étant couplé aux moyens de déplacement (15) dudit plot.

15. Barrière selon l'une des revendications précédentes, caractérisée par le fait que chaque plot est constitué d'une embase ayant une forme sensiblement en "V", de façon que lesdits plots puissent s'imbriquer les uns dans les autres.