FR2710668A1 - Dispositif de jonction étanche de palplanches d'étanchéité et procédé de mise en place d'un tel dispositif. - Google Patents

Abstract

L'invention concerne un dispositif de jonction étanche de palplanches (10a, 10b) d'étanchéité en matière plastique placées dans une tranchée (12) creusée dans le sol et remplie de coulis (14). Un dispositif comporte un premier et un second profilés (16, 20) faisant respectivement corps avec une première et une seconde palplanches (10a, 10b). Ces profilés sont susceptibles d'être enfilés l'un sur l'autre en délimitant plusieurs chambres d'étanchéité (24a, 24b, 24c, 24d) susceptibles d'être remplies de résine (26). Au moins une chambre de contrôle de l'étanchéité (28) est ménagée entre les profilés (16, 20) et les chambres d'étanchéité (24a, 24b, 24c, 24d) sont susceptibles d'être à tout moment remplies de résine (26) en fonction des mesures réalisées dans ladite chambre de contrôle de l'étanchéité (28). Certaines zones au moins des parois (30, 32) qui délimitent les chambres d'étanchéité (24a, 24b, 24c, 24d) sont recouvertes de matière fibreuse (34) destinée à assurer le collage de la résine (26) sur les profilés (16, 20).

Description

DISPOSITIF DE JONCTION ETANCHE DE PALPLANCHES
D'ETANCHEITE ET PROCEDE DE MISE EN PLACE D'UN TEL
DISPOSITIF
La présente invention concerne un dispositif de jonction étanche de palplanches d'étanchéité en matière plastique, particulièrement en polyéthylène, placées dans une tranchée creusée dans le sol et remplie de coulis, le dispositif comportant un premier profilé faisant corps avec le premier petit côté vertical d'une première palplanche et un second profilé, conjugué dudit premier profilé, faisant corps avec le second petit côté vertical d'une seconde palplanche voisine de ladite première palplanche, lesdits premier et second profilés étant susceptibles d'être enfilés l'un sur l'autre dans une position de liaison pour réaliser ladite jection et leur conformation étant telle que, dans cette position, leurs parois délimitent plusieurs chambres d'étanchéité susceptibles d'être remplies de résine polymérisable.

On connaît la nécessité, par exemple pour isoler des déchets toxiques, de réaliser des parois totalement étanches. Pour ce faire, on creuse des tranchées sur le pourtour du site où sont déposés les déchets, et on remplit ces tranchées d'un coulis d'étanchéité, par exemple un mélange du bentonite/ciment autodurcissable. Dans la mesure où ce type de coulis n'est pas parfaitement étanche à certaines substances toxiques, on connaît la possibilité d'améliorer l'étanchéité en plaçant dans la tranchée, dans le coulis liquide, des membranes d'étanchéité en matière plastique. Dans la suite, on utilisera la dénomination "palplanche" pour désigner une telle feuille ou membrane munie d'une charnière sur chacune de ses extrémités verticales.

L'utilisation du polyéthylène ou PEHD pour la fabrication des palplanches fournit de très bons résultats.

Des problèmes d'étanchéité se posent cependant à la jonction des palplanches entre elles. Les solutions proposées jusqu'à présent, utilisant des dispositifs du type précédemment évoqué, ne s'avèrent pas totalement satisfaisantes et présentent certains inconvenients.

En effet, dans la mesure où la résine polymérisable n'adhère pas à la surface du PEHD, il est impossible de réaliser une liaison intime entre cette résine et les parois des profilés délimitant la ou les chambres d'étanchéité.

Des interstices, même de dimension infime, risquent donc d'apparaître entre la résine et les parois des chambres d'étanchéité et de permettre à certaines substances toxiques de traverser la membrane en PEHD.

Par ailleurs, les dispositifs connus ne prévoient aucun moyen de contrôle de l'étanchéité de la membrane de palplanches et, surtout, ne prévoient aucune possibilité de corriger ou de rétablir l'étanchéité si celle-ci se trouvait rompue par suite, par exemple, d'un glissement de terrain occasionnant un décalage des palplanches les unes par rapport aux autres.

L'utilisation connue de résines polymérisables légèrement déformables élastiquement ne permet en effet pas de prévenir de telles ruptures de l'étanchéité, d'autant plus que, comme on l'a vu précédemment, les dispositifs connus ne présentent aucun moyen pour solidariser la résine et les parois des profilés.

La présente invention a pour but de remédier à ces inconvénients et propose un dispositif de jonction muni de moyens pour coller la résine polymérisable aux parois des profilés. L'invention propose également des moyens de contrôle de l'étanchéité et des moyens de correction de l'étanchéité à tout moment durant la vie de l'ouvrage.

Dans ce but, dans la position de liaison, au moins une chambre de contrôle de l'étanchéité est ménagée entre les premier et second profilés, sur toute leur hauteur, et les chambres d'étanchéité sont susceptibles d'être à tout moment remplies de résine pour améliorer l'étanchéité du dispositif de jonction en fonction des résultats des mesures réalisées dans la chambre de contrôle de l'étanchéité. Certaines zones au moins des parois des premier et second profilés qui délimitent les chambres d'étanchéité sont recouvertes d'une couche de matière fibreuse qui adhère fermement auxdites parois et est destinée à assurer le collage de la résine sur chacun de ces profilés.

La matière fibreuse est par exemple fixée aux profilés à chaud lors de leur fabrication. Cette matière fibreuse peut être constituée par des fibres synthétiques, par exemple en polyester, tissées ou non. Lors du remplissage de la ou des chambres d'étanchéité, la résine polymérisable s'accroche à ces fibres, ce qui permet de réaliser le collage entre les profilés et la résine.

On peut déclencher la polymérisation de la résine par chauffage. A cet effet, des résistances chauffantes peuvent être disposées dans les chambres d'étanchéité et noyées dans cette résine.

Il est en outre possible de prévoir des moyens de guidage de l'enfilage du second profilé sur le premier. Ces moyens sont avantageusement constitués par des baguettes de profilés positionnées entre les premier et second profilés. Il est possible d'utiliser de telles baguettes de profilés pour définir les contours des chambres d'étanchéité et de contrôle de l'étanchéité et, éventuellement, pour réserver les espaces suffisants à la création de ces chambres.

L'invention concerne également un procédé de mise en place, dans une tranchée creusée dans le sol et remplie de coulis, de palplanches d'étanchéité en matière plastique munies d'un dispositif de jonction étanche comportant un premier profilé faisant corps avec le premier petit côté vertical des palplanches et un second profilé, conjugué dudit premier profilé, faisant corps avec le second petit côté vertical des palplanches.

Selon l'invention, ce procédé comprend les étapes de:
- mise en place d'une première palplanche dans la tranchée remplie de coulis,
- mise en place d'une deuxième palplanche dans ladite tranchée, en enfilant le second profilé de cette seconde palplanche sur le premier profilé de la première palplanche,
- création d'au moins une première chambre d'étanchéité munie, au moins sur certaines zones de ses parois, d'une couche de matière fibreuse adhérant fermement auxdites parois,
- remplissage de ladite première chambre d'étanchéité avec de la résine polymérisable,
- polymérisation de la résine de sorte que ladite résine adhère auxdites couches de matière fibreuse,
- création d'au moins une première chambre de contrôle de l'étanchéité, et
- mesure de l'étanchéité dans ladite première chambre de contrôle de l'étanchéité.

De manière connue, préalablement à la mise en place de la première palplanche dans la tranchée, on peut disposer une bande adhésive sur les parties ouvertes du premier profilé, de manière à éviter que le coulis présent dans la tranchée ne pénètre à l'intérieur de ce premier profilé. Ensuite, on enfile le second profilé sur ce premier profilé sans être gêné par la présence d'un quelconque corps étranger.

Il est également possible de remplir l'espace intérieur du premier profilé d'un coulis thixotropique, de disposer ce premier profilé dans la tranchée remplie de coulis, de faire coulisser le deuxième profilé et d'injecter ensuite une substance permettant de liquéfier ce coulis thixotropique, en libérant ainsi une ou plusieurs chambres d'étanchéité ou de contrôle de l'étanchéité.

La première chambre d'étanchéité peut être directement créée par des espaces laissés libres entre le premier et le second profilés. Il est par ailleurs possible d'utiliser, des baguettes de profilés servant de guidage pour ménager ou pour réserver l'espace de cette chambre d'étanchéité.

Comme on l'a vu précédemment, la polymérisation de la résine peut être déclenchée, par exemple grâce à des moyens de chauffage tels que des résistances chauffantes.

La première chambre de contrôle de l'étanchéité peut être réalisée de la même façon que la première chambre d'étanchéité. Il n'est d'ailleurs pas nécessaire que cette première chambre de contrôle d'étanchéité présente une configuration notablement différente de celle de la chambre d'étanchéité. En effet, dans un premier temps, on peut utiliser pour le contrôle de l'étanchéité, une chambre d'étanchéité dans laquelle la résine n'a pas encore été injectée.

La mesure de l'étanchéité peut par exemple être réalisée en injectant un fluide (par exemple de l'air ou de l'eau) dans la première chambre de contrôle de l'étanchéité et en surveillant l'évolution de la pression de ce fluide pour détecter toute fuite éventuelle.

Si l'étanchéité mesurée ne s'avère pas satisfaisante, il est possible d'ajouter au procédé précemment décrit les étapes de:
- création d'au moins une seconde chambre d'étanchéité munie, au moins sur certaines zones de ses parois, d'une couche de matière fibreuse adhérant fermement auxdites parois,
- remplissage de ladite seconde chambre d'étanchéité avec de la résine polymérisable,
- polymérisation de la résine de sorte que ladite résine adhère auxdites couches de matière fibreuse, et
- mesure de l'étanchéité dans la première chambre de contrôle de l'étanchéité.

Ce processus peut être renouvelé, suivant le nombre de chambres d'étanchéité initialement prévues, jusqu'à ce que l'étanchéité mesurée soit satisfaisante. Comme on l'a indiqué précédemment, il est par ailleurs possible d'effectuer une première mesure de l'étanchéité dans une première chambre de contrôle de l'étanchéité, d'utiliser ensuite cette chambre de contrôle de l'étanchéité comme chambre d'étanchéité en la remplissant de résine, et d'effectuer une seconde mesure de l'étanchéité dans une seconde chambre de contrôle de l'étanchéité qui aura été ménagée auparavant.

Ce procédé présente l'avantage de pouvoir être mis en oeuvre à tout moment, même plusieurs mois ou plusieurs années après la mise en place des palplanches dans la tranchée remplie de coulis. En effet, si par la suite d'un glissement de terrain ou d'un accident, l'étanchéité assurée dans les premières chambres d'étanchéité s'avérait non satisfaisante, il serait possible d'injecter à nouveau de la résine dans d'autres chambres d'étanchéité initialement laissées vides ou réservées par des baguettes de profilés. Ce procédé permet donc de contrôler l'étanchéité dans le temps et de remédier aux éventuels problèmes qui pourraient survenir.

Selon un mode particulier de réalisation, le premier et le second profilés peuvent être soudés l'un à l'autre par exemple par thermosoudage, polyfusion, extrusion, électrofusion ou autre. En fonction des résultats des mesures de l'étanchéité, les diverses chambres d'étanchéité peuvent ensuite être remplies de résine polymérisable de la manière précédemment indiquée.

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront mieux à la lecture de la description détaillée qui suit, donnée à titre d'exemples non limitatifs. La description se réfere aux figures annexées sur lesquelles:
- la figure 1 représente une tranchée creusée dans le sol dans laquelle sont disposées des palplanches munies du dispositif selon l'invention,
- la figure 2 représente, vu de dessus le dispositif selon l'invention,
- la figure 3 représente un second mode de réalisation du dispositif selon l'invention en vue de dessus,
- la figure 4 montre un troisième mode de réalisation du dispositif selon l'invention,
- la figure 5 représente un quatrième mode de réalisation du dispositif de l'invention,
- la figure 6 représente un cinquième mode de réalisation du dispositif de l'invention.

Par référence aux figures 1 et 2, on décrit tout d'abord un dispositif de jonction étanche de palplanches d'étanchéité 10 en matière plastique, par exemple du polyéthylène, placées dans une tranchée 12 creusée dans le sol et remplie de coulis 14. Les figures représentent les palplanches en vue de dessus, on comprend donc que celles-ci sont disposées verticalement. Le dispositif comporte un premier profilé 16 faisant corps avec le premier petit côté vertical 18 d'une première palplanche 10a et un second profilé 20, conjugué du premier profilé 16, faisant corps avec le second petit côté vertical 22 d'une seconde palplanche 10b voisine de la première palplanche.

Les premier et second profilés 16, 20, sont susceptibles d'être enfilés l'un sur l'autre dans une position de liaison pour réaliser la jonction étanche. Dans le premier mode de réalisation représenté sur les figures 1 et 2, on voit que le premier profilé 16 a la forme d'un profilé femelle destiné à recevoir, dans l'espace délimité par ses parois intérieures le second profilé 20 qui a la forme d'un profilé mâle.

La conformation des premier et second profilés, 16, 20 est telle que, dans la position de liaison, leurs parois délimitent plusieurs chambres d'étanchéité 24a, 24b, 24c, 24d. Ces chambres d'étanchéité, qui sont au nombre de quatre dans l'exemple représenté, sont susceptibles d'être remplies de résine polymérisable 26. Sur la figure 2, les chambres d'étanchéité 24b et 24c sont remplies d'une telle résine. Dans l'exemple représenté, les premier et second profilés 16, 20 étant respectivement des profilés femelle et mâle, les chambres d'étanchéité sont délimitées d'une part par la paroi interne 30 du premier profilé 16 et par la paroi externe 32 du second profilé 20.

Dans la position de liaison, au moins une chambre de contrôle de l'étanchéité 28 est ménagée entre les premier et second profilés 16, 20, sur toute leur hauteur. Les chambres d'étanchéité 24a, 24b, 24c 24d, sont susceptibles d'être à tout moment remplies de résine 26 pour améliorer l'étanchéité du dispositif de jonction en fonction des résultats des mesures réalisées dans la chambre de contrôle de l'étanchéité.

Comme on le voit sur la figure 2, certaines zones au moins des parois 30, 32, des premier et second profilés 16, 20 qui délimitent les chambres d'étanchéité 24a, 24b, 24c, 24d sont recouvertes d'une couche de matière fibreuse 34. Dans l'exemple représenté, la totalité de la paroi interne 30 du premier profilé 16 et la totalité de la paroi externe 32 du second profilé 20 sont recouvertes d'une telle couche de matière fibreuse. Cela n'est pas indispensable, il suffit en effet qu'au moins certaines zones de ces parois soient recouvertes de matière fibreuse. Cette couche de matière fibreuse 34 adhère fermement aux parois 30, 32 et est destinée à assurer le collage de la résine polymérisable 26 sur chacun des premier et second profilés 16, 20.

Comme on l'a vu précédemment, la matière fibreuse peut être intégrée à chaud sur les parois des profilés lors de la fabrication de ces derniers. La couche de matière fibreuse est réalisée en fibres polyester, tissées ou non. Lorsque la résine 26 durcit en se polymérisant, elle s'accroche aux fibres 34, ce qui permet de réaliser un collage entre cette résine et les parois des premier et second profilés, de manière à éviter toute infiltration de fluide toxique entre la résine et ces parois. La couche de matière fibreuse est par exemple disposée selon une épaisseur d'environ lmm sur les parois des premier et second profilés.

Dans le premier mode de réalisation représenté sur la figure 2, les premier et second profilés 16, 20 sont à section carrée. Plus précisément, dans une section horizontale, le premier profilé 16 est un premier carré dont un premier coin est situé sur le premier petit côté vertical 18 de la première palplanche 10a. Le coin diagonalement opposé à ce premier coin présente une ouverture 16a de façon à libérer le passage de la première palplanche 10b pour pouvoir enfiler le second profilé 20 dans le premier profilé 16.

Dans une section similaire, le second profilé 20 est un second carré, disposé de telle sorte que le second petit côté vertical 22 de la seconde palplanche 10b soit situé au milieu d'une première arête. Dans la position de liaison, la partie extrême de la seconde palplanche 10b proche du second profilé 20 étant engagée dans l'ouverture 16a, on comprend que les coins du carré formant le second profilé 20 sont sensiblement situés au milieu des arêtes du carré formant le premier profilé 16. Dans cette position de liaison, au moins quatre espaces qui, vus de dessus, ont la forme d'un triangle, sont donc ménagés entre le premier et le second profilé. Le quatrième espace est divisé en deux parties 24b, 24c par l'extrémité de la palplanche 10b dirigée vers le second profilé 20. On a donc au total cinq espaces à section horizontale triangulaire 24a, 24b, 24c, 24d et 28 qui sont ménagés entre les premier et second profilés 16, 20. Ces espaces définissent les chambres d'étanchéité et de contrôle de l'étanchéité.

La figure 3 représente, toujours vu de dessus, le dispositif de jonction selon l'invention dans un second mode de réalisation. Sur cette figure, le premier profilé est doté de la référence 36, tandis que le second profilé est désigné sous la référence 40. Des espaces 44a, 44b, 44c, 48a et 48b sont ménagés entre les premier et second profilés 36, 40, dans leur position de liaison. On considère par exemple que les espaces 44a, 44b et 44c font office de chambres d'étanchéité, tandis que les espaces 48a et 48b servent de chambres de contrôle de l'étanchéité. De la matière fibreuse 34 est disposée sur les parois en regard 38, 42 des premier et second profilés, dans l'exemple représenté, sur les parois des chambres 44a et 44c.

Dans ce second mode de réalisation, les premier et second profilés ont une section horizontale annulaire. Le premier profilé 36 a, vu de dessus, la forme d'un anneau présentant une ouverture 36a dans le prolongement de la première palplanche 10a, de façon à permettre le passage de la seconde palplanche 10b lors de l'enfilage du second profilé 40 sur le premier profilé 36.

Sur cette figure, on voit que des baguettes de profilés 50 ayant, vues de dessus, la forme de portions annulaires, sont avantageusement disposées entre les premier et second profilés 36, 40. Ces baguettes de profilés 50 font fonction de moyens de guidage de l'enfilage du second profilé sur le premier. On voit en effet aisément que, en l'absence de telles baguettes 50, la position du second profilé 40 à l'intérieur des parois internes du premier profilé 36 serait mal définie. Ces baguettes de profilés 50 sont donc engagées dans l'espace ménagé entre les premier et second profilés 36, 40.

Elles sont amovibles de manière à réserver l'espace nécessaire à la formation des chambres d'étanchéité et de contrôle de l'étanchéité.

Sur la figure 2, des baguettes de profilés 52 à section triangulaire sont représentées. Ces baguettes peuvent remplir le même rôle que les baguettes 50 de la figure 3. L'important est que la forme des baguettes de profilés engagées dans l'espace entre les premier et second profilés, s'insère au moins dans les chambres de contrôle de l'étanchéité ou d'étanchéité, ou définisse la forme de ces chambres.

Par référence à la figure 4, on décrit maintenant un troisième mode de réalisation du dispositif selon l'invention. Les premier et second profilés 56, 60 ont sensiblement la même forme que les premier et second profilés 16, 20 de la figure 2. Une variante de moyens de guidage est proposée, comportant deux parties complémentaires 62a et 62b formant serrure. Dans l'exemple représenté, la première partie 62a des moyens de guidage est constituée par les extrémités recourbées du premier profilé 56. La seconde partie 62b de ces moyens de guidage est constituée par un profilé supplémentaire, solidaire de la première palplanche 10a et destiné à recevoir les parties 62a recourbées, solidaires de la seconde palplanche lob. On comprend donc que tout moyen de serrure connu peut s'adapter au dispositif selon l'invention.

Dans ce troisième mode de réalisation, comme dans celui de la figure 2, les chambres d'étanchéité 64a, 64b, 64c, 64d et de contrôle d'étanchéité 68, ont une section triangulaire. Dans l'exemple représenté, les chambres 64b, 64c et 64d sont remplies de résine polymérisable. Les chambres 64a et 68 restent vides. On comprend donc que la chambre 64a peut par exemple être utilisée dans un premier temps comme chambre de contrôle de l'étanchéité, et, si l'étanchéité mesurée est insuffisante, être remplie à son tour de résine polymérisable pour jouer son rôle de chambre d'étanchéité.

On remarque sur la figure 4, qu'un dispositif de chauffage, constitué par exemple par une résistance chauffante 58, est disposé dans la chambre d'étanchéité 64d. Ce dispositif est noyé dans la résine polymérisable 26 et est destiné à en déclencher la polymérisation par chauffage. Bien entendu, un tel dispositif de chauffage peut être disposé dans l'une quelconque des chambres d'étanchéité de l'un quelconque des modes de réalisations pour déclencher la polymérisation de la résine 26.

La figure 5 représente un quatrième mode de réalisation du dispositif selon l'invention. Dans ce mode de réalisation, le premier profilé 76 a une section annulaire et présente une ouverture 76a située dans le prolongement de la première palplanche 10a, de façon à libérer le passage de la seconde palplanche lob lors de l'enfilage du second profilé 80 dans ce premier profilé 76. Le second profilé 80 a, dans l'exemple représenté, la forme d'une portion d'anneau dont les extrémités 80a, 80b adjacentes à la paroi interne 76b du premier profilé 76 sont recouvertes d'une couche fibreuse 34 conformément à ce qui a été précédemment évoqué. Dans ce mode de réalisation, deux chambres d'étanchéité 74a et 74b sont délimitées entre les parois internes 76b, 80c des premier et second profilés. Ces chambres d'étanchéité sont séparées par la partie extrême de la seconde palplanche lob proche du second profilé 80. La chambre decontrôle de l'étanchéité 78 a ici la forme d'un croissant. Cette conformation présente l'avantage de permettre de réaliser des tests d'étanchéité particulièrement fiables. En effet, on comprend aisément que, lorsque l'on injecte un fluide sous pression dans cette chambre 78, la partie interne du croissant appuie sur la paroi externe 80d du second profilé 80, de telle sorte que le fluide tende à ramener l'une vers l'autre les extrémités 80a, 80b du second profilé 80. Le fait d'insuffler un fluide sous pression dans la chambre de contrôle de l'étanchéité 78 crée donc des contraintes qui s'opposent à l'étanchéité. Dans cet exemple, la disposition de la couche de matière fibreuse 34 est telle que la résine polymérisable injectée dans l'une des deux chambres 74a et 74b ou dans ces deux chambres tend à s'accrocher d'une part à la paroi interne 76b du premier profilé 76 et d'autre part, aux extrémités 80a, 80b du second profilé 80. On peut également prévoir de garnir la face interne 80c de ce second profilé 80 de matière fibreuse. La référence 77 désigne une butée de précontrainte qui fait également office de moyens de guidage lors de l'enfilage du second profilé 80 dans le premier 76. Cette butée de précontrainte oblige les profilés à adopter une position dans laquelle les extrémités 80a et 80b du second profilé 80 viennent au contact de la paroi interne 76b du premier profilé 76.

La figure 6 présente un cinquième mode de réalisation du dispositif selon l'invention, dans lequel le second profilé 90 a une section circulaire similaire à celle du second profilé 40 de la figure 3. Dans ce cinquième mode de réalisation, le premier profilé 86 comporte une succession de profilés semi-annulaires 86a, 86b, 86c, 86d, 86e, disposés en corolle. Les pétales de cette corolle définissent des alvéoles 88a, 88b, 88e, 88d et 8 & , entre la paroi interne du premier profilé 86 et la paroi externe du second profilé 90. La figure 6 présente cinq alvéoles mais, selon le même mode de réalisation, on peut en prévoir un nombre différent.

On l'a compris, ces alvéoles 88a,88b,8 & ,88d et 88e définissent les chambres d'étanchéité et de contrôle d'étanchéité précédemment évoquées.

Dans l'exemple représenté, une couche de matière fibreuse 34 est disposée dans leur partie centrale tant sur la paroi interne du premier profilé 86 que sur la paroi externe du second profilé 90.

Les différents secteurs annulaires 86a,86b,86c,86d,86e du premier profilé 86 sont évidemment solidaires les uns des autres sur des parties 94 dont la paroi interne est parallèle à la paroi externe du second profilé 90 et adjacente à ladite paroi. Ces parties de liaison 94 constituent une variante de moyens de guidage du second profilé sur le premier profilé. Une ouverture 86f est ménagée dans le premier profilé dans la queue de la fleur, c'est-àdire, dans le prolongement de la première palplanche 10a. Les moyens de guidage précités peuvent être complétés par des moyens formant serrure comportant deux parties complémentaires 92 et 96 respectivement solidaires de la première et de la seconde palplanche.

Comme on l'explicitera dans la suite, on peut par exemple dans un premier temps utiliser les alvéoles 88a et 88e situés à proximité de la seconde palplanche 10b comme des chambres d'étanchéité en y injectant de la résine polymérisable. On peut alors utiliser au choix les alvéoles 88b, 88c et 88d comme des chambres de contrôle de l'étanchéité et remplir l'un quelconque de ces alvéoles de résine polymérisable pour améliorer l'étanchéité.

Lorsque, comme c'est le cas sur les figures 2, 3, 4 et 6, le second profilé 20, 40, 60, 90 est creux, on peut, afin d'augmenter sa rigidité, insérer un élément tubulaire rigide (non représenté), par exemple métallique, à l'intérieur de ce second profilé.

Selon l'un quelconque des modes de réalisation précédemment évoqués, et comme l'illustre la figure 1, une partie 34a de la couche de matière fibreuse 34 dépasse avantageusement les profilés au-delà des parois des chambres d'étanchéité 24b, 24c, de manière à entrer en contact avec le coulis 14.

On décrit maintenant un procédé de mise en place dans une tranchée 12 creusée dans le sol et remplie de coulis 14, de palplanches d'étanchéité 1Oa, lob, en matière plastique munies d'un dispositif de jonction étanche.

Par référence à l'une quelconque des figures, ce dispositif comporte un premier profilé 16, 36, 56, 76, 86 faisant corps avec le premier petit côté vertical 18 des palplanches et un second profilé 20, 40, 60, 80, 90, conjugué dudit premier profilé et faisant corps avec le second petit côté vertical des palplanches.

Selon l'invention, ce procédé comporte les étapes de:
- mise en place d'une première palplanche 10a dans la tranchée 12 remplie de coulis 14,
- mise en place d'une deuxième palplanche 10b dans ladite tranchée 12 en enfilant le second profilé 20, 40, 60, -80, 90 de cette seconde palplanche 10b sur le premier profilé 16, 36, 56, 76, 86 de la première palplanche 10a,
- création d'au moins une première chambre d'étanchéité 24b, 44b, 64b, 74a ou 88a munie, au moins sur certaines zones de ses parois, d'une couche de matière fibreuse 34 adhérant fermement à ces parois,
- remplissage de ladite première chambre d'étanchéité avec de la résine polymérisable 26,
- polymérisation de ladite résine 26 de sorte qu'elle adhère auxdites couches de matière fibreuse 34,
- création d'au moins une première chambre de contrôle de l'étanchéité 28, 48a, 68, 78, 88b, et,
- mesure de l'étanchéité dans ladite première chambre de contrôle de l'étanchéité.

Dans les exemples des figures 4, 5 et 6, les chambres d'étanchéité et de contrôle de l'étanchéité sont automatiquement créées lorsque l'on enfile le second profilé sur le premier profilé, par les espaces ménagées entre eux.

Dans les exemples des figures 2 et 3, la création de ces chambres d'étanchéité et de contrôle de l'étanchéité peut être réalisée en retirant des baguettes de guidage 50, 52, ce qui ménage les espaces nécessaires.

Le procédé selon l'invention comprend en outre avantageusement les étapes de:
- création d'au moins une seconde chambre d'étanchéité 24c, 44c, 64c, 74b et 88e munie, au moins sur certaines zones de ces parois, d'une couche de matière fibreuse 34 adhérant fermement auxdites parois,
- remplissage de ladite seconde chambre d'étanchéité avec de la résine polymérisable 26,
- polymérisation de la résine 26 de telle sorte qu'elle adhère auxdites couches de matière fibreuse 34, et,
- mesure de l'étanchéité dans la première chambre de contrôle de l'étanchéité.

On comprend donc que, si l'étanchéité mesurée dans la première chambre de contrôle de l'étanchéité n'est pas suffisante, par exemple par suite d'un glissement de terrain pouvant avoir lieu plusieurs mois, voire plusieurs années après la disposition des pàlplanches, on peut corriger cette étanchéité en remplissant à nouveau une autre chambre d'étanchéité avec de la résine polymérisable.

Le procédé selon l'invention comporte en outre avantageusement les étapes de:
- création d'au moins une seconde chambre de contrôle de l'étanchéité 48b, 64a, 8 & , et
- mesure de l'étanchéité dans ladite seconde chambre de contrôle de l'étanchéité.

Dans certains cas, il peut en effet s'avérer utile de tester l'étanchéité dans deux endroits différents: la première et la seconde chambre de contrôle de l'étanchéité. Par ailleurs, comme on l'a vu précédemment, on peut utiliser la première chambre de contrôle de l'étanchéité dans un premier temps pour tester l'étanchéité et, dans un deuxième temps, comme chambre d'étanchéité en y injectant de la résine polymérisable. On peut bien évidemment continuer ce processus en créant successivement une troisième, voire une quatrième chambre de contrôle de l'étanchéité.

Comme on l'a indiqué lors de la description de la figure 4, on peut recourir à une étape de déclenchement de la polymérisation de la résine. Ce déclenchement peut par exemple être réalisé à l'aide d'un dispositif de chauffage qu'on introduit dans la chambre d'étanchéité et qui reste finalement noyé dans la résine.

Il est également possible, d'accompagner l'enfilage du second profilé sur le premier lors de la mise en place de la deuxième palplanche 10b, d'une étape d'introduction des baguettes de profilés 50, 52 utilisées comme moyens de guidage. Les chambres d'étanchéité et/ou de contrôle de l'étanchéité seront alors créées en enlevant ces baguettes de profilés 50, 52.

Préalablement à l'étape de remplissage de la première chambre d'étanchéité, on peut solidariser l'un à l'autre les second et premier profilés par thermosoudage, polyfusion, extrusion, électrofusion ou autre. Ceci est par exemple particulièrement aisé dans le mode de réalisation de la figure 6 où les parties adjacentes des premier et second profilés sont exemptes de matière fibreuse. Les étapes de création de la première chambre de contrôle de l'étanchéité et de mesure de l'étanchéité dans cette dernière peuvent alors se dérouler normalement. Si l'étanchéité mesurée n'est pas suffisante, on peut ensuite procéder au remplissage de la première chambre d'étanchéité avec de la résine polymérisable.

Bien entendu diverses modifications peuvent être apportées au dispositif et au procédé qui viennent d'être décrits sans sortir du cadre de l'invention.

Claims (17)

REVENDICATIONS

1. Dispositif de jonction étanche de palplanches d'étanchéité (10) en matière plastique placées dans une tranchée (12) creusée dans le sol et remplie de coulis (14), le dispositif comportant un premier profilé (16; 36; 56 ; 76 ; 86) faisant corps avec le premier petit côté vertical (18) d'une première palplanche (10a) et un second profilé (20 ; 40 ; 60 ; 80 ; 90), conjugué dudit premier profilé (16 ; 36 ; 56; 76; 86), faisant corps avec le second petit côté vertical d'une seconde palplanche (lob) voisine de ladite première palplanche (loua), lesdits premier et second profilés étant susceptibles d'être enfilés l'un sur l'autre dans une position de liaison pour réaliser ladite jonction et leur conformation étant telle que, dans cette position, leurs parois délimitent plusieurs chambrcs d'étanchéité (24a, 24b, 24c, 24d ; 44a, 44b, 44c ; 64a, 64b, 64c, 64d ; 74a, 74b ; 88e, 88e) susceptibles d'être remplies de résine polymérisable,

caractérisé en ce que, dans la position de liaison, au moins une chambre de contrôle de l'étanchéité (28 ; 48e, 48b; 68 ; 78 ; 88b, 88c, 88e) est ménagée entre lesdits premier et second profilés (16, 20 ; 36, 40 ; 56, 60; 76, 80 ; 86, 90), sur toute leur hauteur,

en ce que les chambres d'étanchéité (24a, 24b, 24c, 24d ; 44a, 44b, 44c ; 64a, 64b, 64c, Md; 74a, 74b ; 88e, 88e) sont susceptibles d'être à tout moment remplies de résine (26) pour améliorer l'étanchéité du dispositif de jonction en fonction des résultats des mesures réalisées dans ladite chambre de contrôle de l'étanchéité (28 ; 48e, 48b ; 68 ; 78 ; 88b, 8 & , 88d), et

en ce que certaines zones au moins des parois (30, 32 ; 38, 42 ; 80a, 80b, 76b) desdits premier et second profilés (16, 20 ; 36, 40 ; 56, 60 ; 76, 80; 86, 90) qui délimitent lesdites chambres d'étanchéité sont recouvertes d'une couche de matière fibreuse (34) qui adhère fermement auxdites parois et est destinée à assurer le collage de la résine (26) sur chacun de ces profilés.

2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il comporte en outre des dispositifs de chauffage (58) susceptibles d'être placés dans les chambres d'étanchéité (64d) et noyés dans la résine (26) pour en déclencher la polymérisation.

3. Dispositif selon les revendications 1 ou 2, caractérisé en ce qu'il comporte en outre des moyens de guidage 50 ; 52 ; 62a, 62b ; 77; 92, 96) de l'enfilage du second profilé (20 ; 40; 60; 80; 90) sur le premier (16 ; 36; 56;76;86).

4. Dispositif selon la revendication 3, caractérisé en ce que les moyens de guidage sont constitués par des baguettes de profilé (50 ; 52) positionnées entre les premier et second profilés (16, 20 ; 36, 40).

5. Dispositif selon la revendication 4, caractérisé en ce que les baguettes de profilé (50 ; 52) engagées dans l'espace entre les premier et second profilés (16, 20 ; 36, 40) sont amovibles et réservent l'espace nécessaire à la formation des chambres d'étanchéité (44a, 44b, 44c) et de contrôle de l'étanchéité (28 ; 48a, 48b).

6. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé en ce qu'une partie (34a) de la couche de matière fibreuse (34) dépasse les profilés au-delà des parois des chambres d'étanchéité de manière à entrer en contact avec le coulis (14).

7.- Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que la section horizontale du premier profilé (16 ; 56) a la forme d'un premier carré dont un premier coin est solidaire du premier petit côté vertical (18a) de la première palplanche (1Oa) et dont un second coin diagonalement opposé à ce premier coin est ouvert (16a),

- en ce que la section horizontale du second profilé (20 ; 60) a la forme d'un second carré plus petit que ledit premier carré solidaire du second petit côté vertical (22) de la seconde palplanche (lob) par la partie médiane d'une première arête, et

- en ce que, dans la position de liaison, la partie extrême de la seconde palplanche (lob) adjacente au second profilé (20 ; 60) est engagée dans l'ouverture (16a) du second coin du premier carré et le second carré est engagé à l'intérieur du premier carré de telle sorte que ses coins soient adjacents aux parties médianes des arêtes dudit premier carré, les chambres d'étanchéité (24a, 24b, 24c, 24d; 64a, 64b, 64c, 64d)) et de contrôle de l'étanchéité (28 ; 68) étant constituées par des espaces à section horizontale triangulaire, ménagés entre les premier et second profilés (16, 20 ; 56, 60).

8.- Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que la section horizontale du premier profilé (36) a la forme d'un premier anneau présentant une ouverture (36a) située dans le prolongement de la première palplanche (lova),

- en ce que la section horizontale du second profilé (40) a la forme d'un second anneau plus petit que ledit premier anneau, et

- en ce que, dans la position de liaison, la partie extrême de la seconde palplanche (lob) adjacente au second profilé (40) est engagée dans l'ouverture (36a) du premier anneau et le second anneau est engagé à l'intérieur du premier anneau, les chambres d'étanchéité (44a, 44b, 44c) et de contrôle de l'étanchéité (48a, 48b) étant constituées par des portions de l'espace à section horizontale annulaire, ménagé entre lesdits premier et second anneaux.

9.- Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que la section horizontale du premier profilé (76) a la forme d'un premier anneau présentant une ouverture (76a) située dans le prolongement de la première palplanche (lova),

- en ce que la section horizontale du second profilé (80) a la forme d'une portion d'un second anneau, repliée vers la seconde palplanche (lob), et

- en ce que, dans la position de liaison, la partie extrême de la seconde palplanche (lOb) adjacente au second profilé (80) est engagée dans l'ouverture (76a) du premier anneau et ladite portion du second anneau est engagée à l'intérieur du premier anneau, de telle sorte que ses extrémités (80a, 80b) soient adjacentes à la paroi interne (76b) du premier anneau.

10.- Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que la section horizontale du premier profilé (86) comporte une succession de portions annulaires (86a, 86b, 86c, 86d, 86e) solidaires les unes des autres et disposées en corolle tout en ménageant une ouverture (86fil située dans le prolongement de la première palplanche (1Oa),

- en ce que la section horizontale du second profilé (90) a la forme d'un anneau, et

- en ce que, dans la position de liaison, la partie extrême de la seconde palplanche (lob) est engagée dans l'ouverture (86fil et l'anneau est disposé de manière à former le coeur de ladite corolle, les chambres d'étanchéité et de contrôle de l'étanchéité' (88a, 88b, 8 & , 88d, 88e) étant constituées par des alvéoles ménagés entre la paroi interne des portions annulaires (86a, 86b, 86c, 86d, 86e) et la paroi externe de l'anneau (90).

11. Procédé de mise en place, dans une tranchée (12) creusée dans le sol et remplie de coulis (14), de palplanches d'étanchéité (lOa, 10b) en matière plastique munies d'un dispositif de jonction étanche comportant un premier profilé (16 ; 36 ; 56 ; 76; 86) faisant corps avec le premier petit côté vertical (18) des palplanches (10a) et un second profilé (20 ; 40 ; 60; 80; 90) conjugué dudit premier profilé, faisant corps avec le second petit côté vertical (22) des palplanches (lOb), caractérisé en ce qu'il comprend les étapes de:

- mise en place d'une première palplanche (10a) dans la tranchée remplie de coulis (14),

- mise en place d'une deuxième palplanche (lOb) dans ladite tranchée (12), en enfilant le second profilé de cette seconde palplanche sur le premier profilé de la première palplanche (10a),

- création d'au moins une première chambre d'étanchéité (24b ; 44b; 64b ; 74a ; 88a) munie, au moins sur certaines zones de ses parois, d'une couche de matière fibreuse (34) adhérant fermement auxdites parois,

- remplissage de ladite première chambre d'étanchéité avec de la résine polymérisable (26),

- polymérisation de la résine (26) de sorte que ladite résine adhère auxdites couches de matière fibreuse (34),

- création d'au moins une première chambre de contrôle de l'étanchéité (28; 48a; 68; 78; 88b) et

- mesure de l'étanchéité dans ladite première chambre de contrôle de l'étanchéité.

12. Procédé selon la revendication 11, caractérisée en ce qu'il comprend en outre les étapes de:

- création d'au moins une seconde chambre d'étanchéité (24c ; 44c; 64c ; 74b ; 88e) munie, au moins sur certaines zones de ses parois, d'une couche de matière fibreuse (34) adhérant fermement auxdites parois,

- remplissage de ladite seconde chambre d'étanchéité avec de la résine polymérisable (26),

- polymérisation de la résine de sorte que ladite résine (26) adhère auxdites couches de matière fibreuse (34), et

- mesure de l'étanchéité dans la prèmière~chambre de contrôle (28; 48a; ; 68 ; 78 ; 88b) de l'étanchéité.

13. Procédé selon l'une des revendications 11 et 12, caractérisé en ce qu'il comprend en outre les étapes de:

- création d'au moins une seconde chambre de contrôle de l'étanchéité (48b ;64a;8 & ), et

- mesure de l'étanchéité dans ladite seconde chambre de contrôle de l'étanchéité.

14. Procédé selon la revendication 13, caractérisé en ce que la première chambre de contrôle de l'étanchéité (88b) fait office de seconde chambre d'étanchéité.

15. Procédé selon l'une quelconque des revendications 11 à 14, caractérisé en ce qu'il comprend, préalablement à l'étape de remplissage de la première chambre d'étanchéité (24b ; 44b ; 64b ; 74a ; 88a), une étape de soudage du second profilé (20 ; 40; 60 ; 80; 90) sur le premier profilé (16; 36 ; 56 ; 76 ; 86) et les étapes de création de la première chambre de contrôle de l'étanchéité (28 ; 48:' ; 68 ; 78 ; 88b) et de mesure de l'étanchéité dans cette dernière.

16.- Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 1 à 15, caractérisé en ce qu'il comprend une étape de déclenchement de la polymérisation de la résine.

17.- Procédé selon l'une quelconque des revendications 11 à 16, caractérisé en ce que l'étape de mise en place de la deuxième palplanche (lOb) dans la tranchée (12) s'accompagne d'une étape de disposition de baguettes de profilés (50; 52) entre les premier et second profilés (16, 20 36, 40), et

- en ce que les étapes de création des chambres d'étanchéité (44a, 44b, 44c) et de contrôle de l'étanchéité (28 ; 48a, 48b) s'accompagnent d'une étape de retrait desdites baguettes de profilé (50 ; 52).