FR2709978A1 - Venturi de décolmatage de manche de filtrage, pour filtre à manches. - Google Patents

Abstract

Le venturi (26) est entre une rampe (14) à buses (15) de soufflage de gaz comprimé et une plaque (1) à trous (2) dans laquelle s'ouvrent les manches de filtrage. Chaque conduit tubulaire (27a, 27b) du venturi (26) présente, entre son entrée convergente (28a, 28b) et sa sortie (29a, 29b) des ouïes latérales (32a, 32'a, 32b, 32'b) d'admission dans le conduit d'un flux supplémentaire (F2) de gaz induit s'ajoutant au gaz comprimé et au flux (F1) de gaz induit passant par l'entrée (28a, 28b). Application aux filtres à manches, en particulier en U ou dans lesquels chaque rampe de soufflage peut décolmater deux rangées voisines d'ouverture de manches.

Description

"VENTURI DE DECOLMATAGE DE MANCHE DE FILTRAGE.

POUR FILTRE A MANCHES"
L'invention se rapporte à un venturi de décolmatage des manches de filtrage de gaz empoussiéré, qui équipent des filtres à manches utilisés pour la filtration de l'air rejeté vers l'extérieur, afin de ne pas polluer l'environnement, et l'assainissement de locaux industriels et/ou commerciaux, afin d'améliorer les conditions de travail du personnel ainsi que la productivité et les performances de machines générant des poussières, mais sensibles à leur présence dans l'air environnant, pour procurer ainsi un environnement de qualité au personnel et aux machines.

Les filtres à manches connus à cet effet comprennent, généralement, un capot d'arrivée de gaz empoussiéré, en général de l'air, un filtre proprement dit, un capot de gaz dépoussiéré, un dispositif de décolmatage ainsi qu'un dispositif d'évacuation des poussières filtrées.

Le capot d'arrivée de gaz empoussiéré, dont l'emplacement et la forme peuvent être adaptés à toutes les configurations, peut être de forme parallélépipédique, et disposé au dessus du filtre proprement dit si ce dernier comporte des manches de filtration horizontales.

Le filtre proprement dit comporte une enceinte, aménagée en caisson étanche, contenant une batterie de manches de filtrage tubulaires, par exemple de section sensiblement cylindrique ou ovale, à paroi filtrante, s'étendant parallèlement entre elles et disposées soit verticalement, soit horizontalement, entre une plaque à trous et, selon une réalisation particulière de l'état de la technique, des plaques et/ou tiges de support et des tiges ondulées de positionnement voisines du fond du caisson, du côté opposé à la plaque à trous. L'air empoussiéré pénètre dans le caisson en provenance du capot d'arrivée, puis est aspiré à l'intérieur des manches constituées d'un média filtrant souple, perméable à l'air (en général un feutre aiguilleté), sur lequel se déposent les poussières de diamètre supérieur à 0,5 pm, voire même 0,1 um. Les poussières arrêtées sur la surface latérale externe des manches sont ensuite chassées des manches par une opération de décolmatage brièvement décrite ci-dessous.

Le média filtrant tubulaire de chaque manche peut être supporté, entre la plaque à trous et les moyens de support et de positionnement voisins du fond du caisson, par une armature constituée d'un mannequin grillagé, par exemple en fils métalliques longitudinaux et transversaux soudés.

Ces supports grillagés, de forme spéciale, avec une section transversale allongée, et sur lesquels les manches de filtrage tubulaires de section transversale sensiblement ovale sont emmanchées, non seulement supportent les médias filtrants en service, en préservant une faible déformation mécanique de ces médias, pour garder intactes leurs qualités de rétention des fines poussières, et en évitant que des manches froissées ne viennent en contact avec des manches voisines, mais facilitent également la mise en place des manches dans la plaque à trous et sur les moyens de support et positionnement voisins du fond, ainsi que le retrait des manches. Celles-ci, grâce aux mannequins qu'elles entourent, conservent une section centrale d'écoulement non nulle, malgré la pression du gaz empoussiéré qui tend à resserrer chaque manche sur elle-même.

Le capot de gaz dépoussiéré, se raccordant à une conduite d'évacuation du gaz, est en général de forme parallèlépipédique et accolé au caisson du filtre, en regard de la plaque à trous, pour collecter le gaz propre sortant des manches de filtrage par leur ouverture d'extrémité retenue chacune avec étanchéité, par exemple par un bourrelet d'extrémité, dans un trou respectif de la plaque à trous. Le capot de gaz dépoussiéré est muni de portes d'accès à la plaque à trous, pour les opérations de maintenance et d'entretien sur les manches de filtrage.

Le dispositif de décolmatage peut comporter des rampes fixes, en face des rangées de manches, et en regard de la plaque à trous, chaque rampe étant une rampe de soufflage d'un gaz (tel que de l'air) comprimé munie de buses permettant d'injecter du gaz à contre courant dans les manches par leurs ouvertures débouchant dans les trous de la plaque à trous. Le décolmatage se produit essentiellement par effet de gonflement, du à du gaz (de l'air) induit entraîné par le gaz (l'air) comprimé injecté. En variante, l'installation de décolmatage est un équipage mobile monté sur un chariot se translatant horizontalement devant la plaque à trous, et transportant un ventilateur délivrant de l'air pulsé ainsi qu'au moins une rampe à buses d'injection d'air pulsé à contre courant dans les manches de filtrage.

L'installation de décolmatage se déplace pas à pas pour décolmater individuellement chaque rangée de manches, suivant une séquence automatique programmée. Dans les deux types d'installation, le décolmatage est assuré par un flux à contre courant.

Le dispositif d'évacuation des poussières comprend une trémie à la base du caisson du filtre, pour collecter les poussières qui tombent des manches de filtrage, la base de la trémie s'ouvrant, avec étanchéité vis-à-vis de l'extérieur du filtre, sur un transporteur d'évacuation des poussières, par exemple à vis sans fin.

Dans les dispositifs de décolmatage connus, présentés ci-dessus, en particulier à rampes munies de buses de soufflage de jets de gaz de décolmatage comprimé dans les manches, il est connu de créer un effet dit "Venturi" (ou d'injecteur) entraînant un volume d'air induit très supérieur au volume d'air injecté, pour produire un effet de gonflement assurant un décolmatage efficace des manches.

Cet effet est obtenu soit en donnant une forme spéciale aux buses des rampes, ce qui complique la réalisation des rampes et en augmente le coût, soit en montant un dispositif à convergent, communément appelé "venturi", dans la partie d'extrémité de la manche qui est adjacente à son ouverture retenue dans le trou correspondant de la plaque à trous, comme décrit, par exemple, dans le brevet français FR 2 513 539 et les demandes de brevet européen EP 34 197 et EP 529 225. Mais, dans ce cas, le venturi doit être fixé ou intégré, de préférence de manière amovible, au dispositif assurant la retenue, le positionnement et la liaison étanche de la partie d'extrémité de la manche, adjacente à son ouverture, sur le pourtour du trou qui reçoit cette ouverture dans la plaque à trous, voire même également fixe au mannequin grillagé supportant cette manche.

I1 en résulte une complexité de la structure de ce dispositif de retenue, positionnement et liaison étanche, qui est de ce fait coûteux, ainsi que des temps d'intervention prolongés d'opérateurs spécialisés pour effectuer les démontages et remontages de ces dispositifs et des venturis, afin de procéder aux opérations d'entretien, de maintenance et de remplacement des manches.

Par le brevet français FR 2 094 635 et la demande de brevet européen EP 176 362, il est également connu de monter des venturis entre les buses des rampes de décolmatage et les ouvertures des manches, mais, dans ces exemples, chaque venturi est fixé directement sur ou intégré à un cylindre externe, éventuellement métallique et étanche au gaz, d'une manche de configuration annulaire, dont au moins la paroi cylindrique interne est une paroi filtrante. Ces venturis ne sont donc pas utilisables dans des filtres à manches conventionnelles, chacune constituée d'un unique tronçon tubulaire de filtration ouvert à une extrémité retenue dans un trou correspondant de la plaque à trous.

Le but principal de l'invention est de remédier à ces inconvénients des venturis de décolmatage connus, et de proposer un venturi perfectionné, assurant l'entraînement d'un volume encore plus grand de gaz induit par rapport au volume de gaz injecté que les venturis connus, tout en étant d'une structure simple, indépendante de celle de la rampe de décolmatage comme de celle du dispositif de retenue, positionnement et liaison étanche de la manche à la plaque à trous, et de réalisation économique.

Un autre but de l'invention est de proposer un venturi dont les montages et démontages entre une rampe de décolmatage et la plaque à trous sont aisés, rapides et ne nécessitent aucune intervention particulière sur la rampe ni sur le dispositif de retenue, positionnement et liaison étanche de la manche correspondante sur la plaque à trous.

Un autre but encore de l'invention est de proposer un venturi de décolmatage, qui convienne aux manches conventionnelles comme aux manches en "U", du type proposé par la demanderesse dans sa demande de brevet français
FR 93 10571, et comportant chacune deux tronçons tubuluraires de filtration reliés par une extrémité et dont les ouvertures aux autres extrémités sont retenues côte-à-côte dans un même trou de la plaque à trous, le venturi pouvant alimenter en gaz de décolmatage, à partir d'une même rampe, aussi bien deux manches conventionnelles voisines appartenant à deux rangées de manches adjacentes, que les deux ouvertures côte-à-côte d'une même manche en "U", quelle qu'en soit la section.

A cet effet, l'invention propose un venturi de décolmatage de manche de filtrage, pour filtre à manches du type précité, comprenant plusieurs manches de filtrage de gaz empoussiéré comportant chacune au moins un tronçon tubulaire de filtration, dont une ouverture de sortie du gaz dépoussiéré débouche dans un trou d'une plaque à trous, et au moins une rampe de soufflage d'un gaz de décolmatage dans ladite ouverture par au moins une buse de la rampe, et à contre courant du gaz dépoussiéré sortant de la manche correspondante par ladite ouverture, ledit venturi étant destiné à être disposé sensiblement entre une rampe et la plaque à trous, et présentant au moins un conduit tubulaire, comportant une entrée convergente, destiné à recevoir au moins un jet de gaz de décolmatage issu d'une buse de la rampe ainsi qu'un flux de gaz ambiant induit, entraîné par le ou les jets, et une sortie, destinée à injecter ledit gaz de décolmatage et ledit gaz induit dans une ouverture de manche, et le venturi se caractérise en ce qu'il comporte également, entre lesdites entrée et sortie, au moins une ouïe latérale, de section de passage convergente de l'extérieur vers l'intérieur du conduit tubulaire, pour l'admission dans ce dernier d'un flux supplémentaire de gaz ambiant induit, entraîné par la circulation de l'entrée à la sortie dudit gaz de décolmatage et dudit gaz induit admis par l'entrée.

On obtient ainsi un venturi "double", ou à deux étages d'aspiration ou d'entraînement de gaz ambiant induit, qui procure un débit total de gaz induit et de gaz de décolmatage injecté très supérieur au débit obtenu avec les venturi de l'état de la technique, ce qui procure un effet de gonflement plus prononcé des manches, et donc un meilleur décolmatage de ces dernières.

Avantageusement, afin de régulariser l'écoulement de gaz injecté dans la manche, le venturi comporte, pour au moins un conduit tubulaire, mais de préférence pour chacun d'eux, au moins deux ouïes latérales sensiblement symétriques par rapport à l'axe et/ou au plan médian du conduit tubulaire correspondant.

Avantageusement, pour permettre l'alimentation en gaz de décolmatage de deux ouvertures de manche voisines à partir d'une même rampe de soufflage, le venturi utilisé pour chaque ouverture, s'il ne comprend qu'un conduit tubulaire, ou simultanément pour les deux ouvertures, s'il comprend deux conduits tubulaires, est tel que l'axe et/ou le plan médian de l'entrée du ou de chaque conduit tubulaire est incliné sur l'axe et/ou le plan médian de la sortie, l'axe et/ou le plan médian de la sortie pouvant également être, avantageusement, celui de la zone du conduit tubulaire présentant les ouïes latérales.

Lorsque le venturi comprend deux conduits tubulaires, il est avantageux que ces derniers soient sensiblement symétriques l'un de l'autre par rapport à un plan médian du venturi, et tels que les axes et/ou les plans médians des sorties des deux conduits sont sensiblement parallèles l'un à l'autre et inclinés sur les axes et/ou les plans médians des entrées des deux conduits qui convergent l'un vers l'autre vers l'amont (vers la rampe) et se coupent sensiblement sur ledit plan médian du venturi.

Selon un premier exemple de réalisation du venturi défini ci-dessus, permettant un montage avantageusement simple du venturi en position d'utilisation, la sortie est délimitée, sur au moins un conduit tubulaire du venturi, par un embout tubulaire de section constante par lequel le venturi est destiné à être emmanché dans une ouverture de manche.

Dans ce cas, et sur chaque conduit dont la sortie est délimitée par un embout tubulaire, ce dernier est prolongé vers l'entrée correspondante par une paroi dans laquelle chaque ouïe latérale correspondante est ménagée.

Selon un second exemple de réalisation du venturi défini ci-dessus, spécifique aux venturis à deux conduits tubulaires, et de structure monobloc avantageusement simple, pour chaque conduit tubulaire l'entrée est délimitée entre une plaque amont latérale interne et une plaque amont latérale externe, par rapport à l'axe et/ou au plan médian du venturi, lesdites plaques amont étant conformées de manière à présenter des parties amont qui convergent l'une vers l'autre, de l'amont vers l'aval, la sortie est délimitée sensiblement entre les extrémités aval d'une plaque aval latérale interne et d'une plaque aval latérale externe, qui convergent l'une vers l'autre de l'amont vers l'aval, les extrémités aval des deux plaques amont sont disposées sensiblement entre les extrémités amont des deux plaques aval, de sorte que deux ouïes latérales respectivement interne et externe sont délimitées chacune entre les deux plaques latérales respectivement internes et externes, les quatre plaques de chaque conduit tubulaire étant solidaires les unes des autres et des plaques de l'autre conduit par la fixation de chacune d'elles entre deux plaques transversales.

Dans ce cas, afin de faciliter le positionnement relatif de la ou des rampes de soufflage et du venturi, il est avantageux que l'une au moins des plaques transversales présente, dans sa partie amont, au moins une échancrure de logement au moins partiel d'une rampe de soufflage.

En outre, pour faciliter le positionnement du venturi par rapport à la plaque à trous, et sa coopération avec cette dernière, le venturi est avantageusement tel que l'une au moins des plaques transversales présente, dans sa partie aval, des moyens de liaison amovible du venturi à la plaque à trous.

Dans une forme avantageusement simple de réalisation de ces moyens de liaison amovible, lesdits moyens comprennent au moins une patte, solidaire d'une plaque transversale, et percée d'au moins un orifice d'accrochage sur au moins un organe de retenue en saillie, porté par la plaque à trous, entre deux rangées voisines de trous.

D'autres avantages et caractéristiques de l'invention découlent de la description donnée ci-dessous, à titre non limitatif, d'un exemple de réalisation décrit en référence aux dessins annexés sur lesquels
- la figure 1 représente schématiquement, en partie en vue de dessus et en partie en coupe horizontale et transversale, deux venturis pour l'injection, dans deux ouvertures de manche(s) voisines dans une plaque à trous, de gaz de décolmatage provenant d'une même rampe de soufflage et de gaz ambiant induit,
- la figure 2 représente schématiquement, selon la coupe brisée transversale et verticale II-II de la figure 3, un second exemple de venturi monté entre une rampe de soufflage et une plaque à trous pour l'injection de gaz de décolmatage dans deux ouvertures de manche(s) voisines, et
- la figure 3 représente la coupe transversale et horizontale selon III-III de la figure 2.

Sur la figure 1, on a schématiquement représenté la plaque à trous 1 d'un filtre à manches de filtrage d'air empoussiéré. Cette plaque 1 est percée de nombreux trous 2 disposés en rangées selon deux directions perpendiculaires, par exemple verticale et horizontale si la plaque 1 est verticale et les manches de filtrage parallèles et horizontales.

Sur la figure 1, on a repéré en 3a et 3b les deux tronçons tubulaires souples de filtration, chacun emmanché sur un mannequin ajouré 4a ou 4b de support, d'une manche en "U" 3 du type décrit dans la demande de brevet français précitée de la demanderesse, à laquelle on se reportera pour plus de précisions.

Il suffit de rappeler que l'air empoussiéré, admis autour des tronçons de filtration 3a et 3b de la manche 3 qui sont parallèles, et du seul côté correspondant de la plaque 1, est aspiré à l'intérieur de la manche 3 en déposant les poussières transportées sur la surface latérale externe des tronçons 3a et 3b, et s'écoule dépoussiéré dans ces tronçons 3a et 3b jusqu'à leurs ouvertures d'extrémité 5a et 5b retenues côte-à-côte dans un même trou 2 de la plaque 1 par un dispositif repéré dans son ensemble en 6, qui assure la retenue, le positionnement et la liaison étanche des parties d'extrémité correspondantes des tronçons de filtration 3a et 3b sur la plaque à trous 1.

Ce dispositif 6 est par exemple du type décrit dans la demande de brevet français n" 93 10569 de la demanderesse pour un "Dispositif de retenue, positionnement et liaison étanche de l'avant d'une manche de filtrage, pour filtre à manches" à laquelle on se reportera également pour plus de précisions.

Un tel dispositif comprend essentiellement, pour chaque tronçon de filtration 3a ou 3b, un embout 7a ou 7b emboîté autour de l'extrémité correspondante du mannequin 4a ou 4b en étant inséré entre ce mannequin et le tronçon de filtration 3a ou 3b, dont l'extrémité est repliée sur elle même vers l'intérieur de l'embout 7a ou 7b, dans laquelle elle est retenue par pincement par des parties (non représentées) de l'embout, une coiffe d'embouchure 8 qui obture le trou 2 autour des tronçons 3a et 3b, et qui comporte une couronne périphérique 9 de recouvrement et d'appui contre le bord du trou 2, et, pour chaque tronçon 3a ou 3b, une cheminée 10a ou lOb pour le passage de l'air dépoussiéré sortant du tronçon de filtration 3a ou 3b par son ouverture 5a ou 5b, et poour l'injection d'un gaz de décolmatage, tel que de l'air, à contre courant dans l'ouverture 5a ou 5b, la cheminée l0a ou lOb s'emboîtant élastiquement dans l'embout 7a ou 7b de façon à pincer l'extrémité avant repliée du tronçon de filtration 3a ou 3b, ainsi qu'un joint d'étanchéité 11, disposé sous la couronne périphérique 9 pour assurer un contact étanche contre le bord du trou 2 et contre la portion du tronçon de filtration 3a ou 3b qui entoure l'embout 7a ou 7b, et, enfin, un organe (non représenté) amovible de maintien longitudinal et centré de la manche 3 par rapport à la plaque à trous 1, par application élastique et centrée de la coiffe d'embouchure 8 contre la plaque 1, en prenant appui sur des points fixes de la plaque 1. Comme dans la demande de brevet français n" 93 10569, la coiffe 8 comprend, entre ses cheminées l0a et lOb, une zone centrale 12 présentant des déformations de raidissement bombées vers l'intérieur du trou 2 dans ses parties d'extrémité et vers l'extérieur de ce trou 2 dans sa partie centrale, et contre lesquelles s'appuie l'organe amovible de maintien élastique de la coiffe 8 contre la plaque 1, lequel organe peut être, comme dans la demande de brevet précitée, une épingle en "U" allongée, élastiquement déformable, dont la partie centrale est en appui élastique contre la coiffe 8 et dont les extrémités sont retenues de manière amovible dans des encoches ménagées dans des nervures en saillie sur la plaque 1, et telles que la coiffe 8 se positionne sur la plaque 1 par sa couronne 9 entre deux nervures voisines de cette plaque 1.

L'air dépoussiéré sortant des tronçons de filtration 3a et 3b par leurs ouvertures 5a et 5b est collecté dans une chambre 13, d'où il est évacué, et dans laquelle est monté un dispositif de décolmatage comprenant au moins une rampe de soufflage 14 alimentée en gaz de décolmatage, par exemple de l'air comprimé, et munie de buses de soufflage 15. La rampe 14 est disposée en regard de la plaque 1 et les buses radiales 15 sont disposées en deux rangées de buses 15, le long de la rampe 14, de sorte que une ou plusieurs buses 15 de chaque rangée délivrent un jet d'air comprimé vers chacune des ouvertures 5a et 5b des manches 3 disposées en rangées en face de la rampe 14.

Cette rampe 14 est par exemple l'une des rampes du dispositif de décolmatage pour filtre à manches décrit dans la demande de brevet français n" 93 10668 de la demanderesse, à laquelle on se rapportera pour plus de précisions.

Sur la figure 1, le jet d'air comprimé sortant de chaque buse 15 pour le décolmatage d'un tronçon 3a ou 3b est injecté à contre courant de l'air dépoussiéré sortant de la manche 3 correspondante par l'ouverture 5a ou 5b, à l'aide d'un venturi 16a ou 16b, disposé sensiblement entre la rampe 14 et la plaque 1.

Chaque venturi 16a ou 16b est constitué d'un unique conduit tubulaire 17a ou 17b, dont la section transversale correspond sensiblement à celle de la cheminée îOa ou lOb et du tronçon de filtration 3a ou 3b dans l'ouverture d'extrémité 5a ou 5b de laquelle la cheminée correspondante îOa ou lOb est engagée. Cette section transversale est allongée perpendiculairement au plan de la figure 1, et peut être sensiblement rectangulaire ou sensiblement ovale. Chaque conduit tubulaire 17a ou 17b comporte une zone d'entrée 18a ou 18b, qui est convergente de l'amont vers l'aval par rapport au sens d'écoulement du jet d'air comprimé sortant de la buse 15 correspondante, c'est-à-dire de la rampe 14 vers l'ouverture 5a ou 5b. Chaque conduit tubulaire 17a ou 17b comporte également une zone de sortie 19a ou 19b constituée par un embout tubulaire de section constante par lequel le venturi 16a, 16b est emmanché dans la cheminée 10a ou 10b, et donc dans l'ouverture 5a ou 5b correspondante.

Chaque conduit 17a ou 17b comporte, entre son entrée 18a ou 18b et sa sortie 19a ou 19b, une partie intermédiaire coudée constituée d'une zone amont 20a ou 20b et d'une zone aval 21a ou 21b. La zone aval 21a ou 21b et la sortie 19a ou 19b correspondante sont dans le prolongement l'une de l'autre et ont un même plan médian Ba ou Bb, ainsi qu'un même axe central, qui correspondent respectivement au plan médian et à l'axe central du tronçon de filtration 3a ou 3b correspondant. De même, la zone amont 20a ou 20b et l'entrée 18a ou 18b correspondante ont un même plan médian Aa ou Ab et un même axe central, de sorte que le plan médian Aa ou Ab correspond au plan médian de la ou des buses 15 dont le jet d'air comprimé est dirigé vers l'entrée 18a ou 18b correspondante. De plus, le plan médian Aa ou Ab est incliné sur le plan médian Ba ou Bb correspondant, et les plans médians
Aa et Ab se rencontrent en amont, sur l'axe central de la rampe 14 cylindrique, en raison de la disposition radiale des buses 15.

La zone aval 21a ou 21b de chaque conduit 17a ou 17b présente, dans sa partie adjacente à l'embout de sortie 19a ou 19b, quatre ouïes latérales 22a ou 22b, dont trois seulement sont visibles sur la figure 1. Ces quatre ouïes latérales 22a ou 22b sont agencées en deux paires de deux ouïes opposées et sensiblement symétriques l'une de l'autre par rapport à l'axe central et au plan médian Ba ou Bb correspondant. Chaque ouïe 22a ou 22b est formée par un crevé 23a ou 23b ménagé dans la paroi latérale du conduit 17a ou 17b et écarté par son extrémité amont de cette paroi latérale à laquelle chaque crevé 23a ou 23b se rattache par son extrémité aval. Les ouïes latérales 22a ou 22b ainsi délimitées sont chacune d'une section de passage convergente de l'extérieur vers l'intérieur du conduit 17a ou 17b et de l'amont vers l'aval dans ce dernier.

Ce premier exemple de venturi 16a ou 16b fonctionne de la manière suivante : chaque jet d'air comprimé sortant d'une buse 15 et pénétrant, sensiblement axialement, dans l'entrée convergente 18a ou 18b, entraîne avec lui un flux d'air ambiant induit schématisé par les flèches Fl. La circulation de l'air comprimé et de l'air induit de l'entrée 18a ou 18b à la sortie 19a ou 19b a pour effet d'entraîner, par les ouïes latérales 22a ou 22b, l'admission dans le conduit 17a ou 17b d'un flux secondaire d'air ambiant induit, représenté par les flèches F2, et qui s'ajoute à l'air comprimé et induit admis par l'entrée 18a ou 18b. Le débit d'air de décolmatage ainsi injecté par la sortie 19a ou 19b sensiblement axialement dans le tronçon de filtration 3a ou 3b par son ouverture 5a ou 5b est ainsi fortement augmenté par rapport aux venturis connus, et procure un décolmatage amélioré par un effet de gonflement amplifié des manches 3.

Sur les figures 2 et 3, on a à nouveau représenté la plaque 1, dans un trou 2 de laquelle les ouvertures d'extrémité (telles que 5a) des deux tronçons de filtration (tels que 3a) d'une manche en U sont maintenues côte-à-côte à l'aide du dispositif de retenue, de positionnement et de liaison étanche 6 précédemment décrit en référence à la figure 1, c'est-à-dire comprenant deux embouts tels que 7a, la coiffe 8 avec sa couronne 9, ses deux cheminées lOa et 10b, et sa partie centrale 12, ainsi que le joint d'étanchéité 11. La structure précise de ce dispositif 6 ainsi que sa coopération avec les tronçons tubulaires de filtration sont rigoureusement identiques à ce qui a été décrit précédemment en référence à la figure 1, et ne sont donc pas à nouveau décrites ni représentées, en particulier sur la figure 3, afin de ne pas surcharger ce dessin. Cependant, sur la figure 2, on a représenté en 24 deux nervures parallèles voisines en saillie sur la plaque 1 vers la rampe 14 et sur chacune desquelles des pions cylindriques 25 font saillie vers le haut. La coiffe 8 se positionne entre ces deux nervures 24 sur lesquelles elle est retenue par une épingle en U allongée (non représentée) élastiquement déformable, dont la partie centrale est en appui élastique contre la partie 12 de la coiffe 8, et dont les extrémités sont retenues de manière amovible dans des encoches ménagées dans ces nervures 24.

La figure 2 montre également que, pour chaque ouverture de manche telle que 5a, la rampe de soufflage 14 présente par exemple trois buses de décolmatage 15 alignées verticalement en rangées, compte tenu de la section transversale allongée verticalement de chaque tronçon de filtration tel que 3a.

Sur les figures 2 et 3, le venturi 26, monté entre la rampe 14 et la plaque 1 pour injecter de l'air de décolmatage simultanément dans les deux cheminées 10a, lOb, est un venturi à deux conduits tubulaires 27a et 27b, symétriques l'un de l'autre par rapport au plan médian X-X du venturi 26, qui est également un plan diamétral de la rampe 14, par rapport auquel les deux rangées verticales de buses 15 sont symétriques, et sensiblement également le plan médian du dispositif 6. Pour chaque conduit 27a ou 27b, l'entrée 28a ou 28b est délimitée entre les parties amont 33a, 33'a ou 33b, 33'b d'une plaque amont latérale interne 30a ou 30b et d'une plaque amont latérale externe 30'a ou 30'b, par rapport au plan médian X-X. La sortie 29a ou 29b correspondante est délimitée entre les extrémités aval d'une plaque aval latérale interne 31a ou 31b et d'une plaque aval latérale externe 31'a ou 31'b, qui convergent l'une vers l'autre de l'amont vers l'aval, symétriquement par rapport au plan médian Ba ou Bb de la sortie 29a ou 29b et de la partie aval du conduit tubulaire 27a ou 27b. Les parties amont 33a et 33'a, ou 33b et 33'b des deux plaques amont 30a et 30'a ou 30b et 30'b convergent l'une vers l'autre, de l'amont vers l'aval, sensiblement symétriquement au plan médian Aa ou Ab de l'entrée 28a ou 28b, et se prolongent vers l'aval par des parties centrales respectivement 34a et 34'a, ou 34b et 34'b, qui sont parallèles l'une à l'autre et symétriques par rapport au plan médian respectivement Aa et
Ab, et se prolongent elles-mêmes par des parties aval respectivement 35a et 35'a, ou 35b et 35'b, qui sont parallèles l'une à l'autre mais symétriques par rapport au plan médian respectivement Ba et Bb. De plus, les extrémités aval des deux plaques amont 30a, 30'a ou 30b, 30'b sont disposées sensiblement entre les extrémités amont des deux plaques aval 31a, 31'a ou 31b, 31'b de façon à délimiter entre elles des ouïes latérales internes 32a et 32b, et externes 32'a et 32'b. Chacune de ces quatre ouïes est ainsi convergente de l'extérieur vers l'intérieur du conduit 27a ou 27b et de l'amont vers l'aval de ce conduit.

Ces conduits 27a et 27b sont complétés par une plaque transversale inférieure 36 et une plaque transversale supérieure 37, qui sont parallèles entre elles et perpendiculaires aux quatre plaques 30a, 30'a, 31a et 31'a ou 30b, 30'b, 31b et 31'b de chaque conduit 27a ou 2 nervure 24 présentée par la plaque à trous 1 au-dessus du dispositif 6 dans les cheminées 10a et 10b duquel l'embout 26 injecte de l'air de décolmatage.

Comme dans l'exemple précédent, cet air injecté par les sorties 29a et 29b, comprend l'air comprimé des jets sortant des buses 15 et pénétrant dans les entrées 28a et 28b, le premier flux d'air ambiant induit (flèches F1) entraîné dans les entrées 28a et 28b par les jets d'air comprimé, et le flux supplémentaire d'air ambiant induit (flèches F2) entraîné par la circulation dans les conduits tubulaires 27a et 27b, et passant par les ouïes latérales 32a, 32'a, 32b et 32'b.

Dans cet exemple également, les plans médians Ba et
Bb des sorties des deux conduits sont sensiblement parallèles l'un à l'autre et inclinés sur les plans médians Aa et
Ab des entrées, lesquels convergent l'un vers l'autre vers l'amont et se coupent sensiblement dans le plan médian X-X du venturi 26 et sur l'axe de la rampe 14.

On comprend que la patte coudée 41 de la plaque supérieure 37 avec ses orifices 42, d'une part, et, d'autre part, les pions 25 des nervures 24 de la plaque 1 constituent des moyens de liaison amovible du venturi 26 à la plaque à trous 1. Ces moyens, ainsi que l'encoche 40 de la plaque transversale inférieure 36 permettent un montage, un positionnement et un démontage rapides et précis du venturi 26 par rapport à la plaque à trous 1 et à la rampe 14.

On comprend également que l'utilisation de venturis tels que 26 permet de diminuer le nombre de rampes par rapport au nombre de rangées d'ouvertures, et que le dispositif peut être facilement modifié pour qu'une rampe corresponde à deux rangées voisines de manches conventionnelles ayant chacune une ouverture reçue dans un trou de la plaque 1. Mais il reste bien entendu possible de prévoir une rangée de buses 15 par rampe 14, et donc une rampe 14 en face de chaque rangée d'ouvertures, en utilisant un venturi à un seul conduit tubulaire non coudé.

Claims (10)

REVENDICATIONS

1. Venturi de décolmatage de manche (3) de filtrage, pour filtre à manches comprenant plusieurs manches (3) de filtrage de gaz empoussiéré comportant chacune au moins un tronçon tubulaire de filtration (3a, 3b), dont une ouverture (5a, 5b) de sortie du gaz dépoussiéré débouche dans un trou (2) d'une plaque à trous (1), et au moins une rampe (14) de soufflage d'un gaz de décolmatage dans ladite ouverture (5a, 5b) par au moins une buse (15) de la rampe (14), et à contre courant du gaz dépoussiéré sortant de la manche (3) correspondante par ladite ouverture (5a, 5b), ledit venturi (16a, 16b, 26) étant destiné à être disposé sensiblement entre une rampe (14) et la plaque à trous (1), et présentant au moins un conduit tubulaire (17a, 17b, 27a, 27b), comportant une entrée convergente (18a, 18b, 28a, 28b), destinée à recevoir au moins un jet de gaz de décolmatage issu d'une buse (15) de la rampe (14) ainsi qu'un flux (F1) de gaz ambiant induit, entraîné par le ou les jets, et une sortie (19a, 19b, 29a, 29b), destinée à injecter ledit gaz de décolmatage et ledit gaz induit dans une ouverture (5a, 5b) de manche (3), caractérisé en ce qu'il comporte également, entre lesdites entrée et sortie, au moins une ouïe latérale (22a, 22b, 32a, 32b), de section de passage convergente de l'extérieur vers l'intérieur du conduit tubulaire (17a, 17b, 27a, 27b), pour l'admission dans ce dernier d'un flux supplémentaire (F2) de gaz ambiant induit, entraîné par la circulation de l'entrée (18a, 18b, 28a, 28b) à la sortie (19a, 19b, 29a, 29b) dudit gaz de décolmatage et dudit gaz induit admis par l'entrée.

2. Venturi selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il comporte au moins deux ouïes latérales (22a, 22b, 32a, 32'a, 32b, 332'b) sensiblement symétriques par rapport à l'axe et/ou au plan médian (Ba-Bb) d'au moins un conduit tubulaire (17a, 17b, 27a, 27b).

3. Venturi selon l'une des revendications 1 et 2, caractérisé en ce que l'axe et/ou le plan médian (Aa-Ab) de l'entrée (18a, 18b, 28a, 28b) est incliné sur l'axe et/ou le plan médian (Ba-Bb) de la sortie (19a, 19b, 29a, 29b).

4. Venturi selon la revendication 3, caractérisé en ce qu'il comprend deux conduits tubulaires (27a, 27b), sensiblement symétriques l'un de l'autre par rapport à un plan médian (X-X) du venturi (26), et tels que les axes et/ou les plans médians (Ba-Bb) des sorties (29a, 29b) des deux conduits (27a, 27b) sont sensiblement parallèles l'un à l'autre et inclinés sur les axes et/ou les plans médians (Aa-Ab) des entrées (28a, 28b) des deux conduits qui convergent l'un vers l'autre vers l'amont et se coupent sensiblement dans ledit plan médian (X-X) du venturi (26).

5. Venturi selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que, sur au moins un conduit tubulaire (17a, 17b), la sortie est délimitée par un embout tubulaire (19a, 19b) de section constante par lequel le venturi (16a, 16b) est destiné à être emmanché dans une ouverture (5a, 5b) de manche (3).

6. Venturi selon la revendication 5, caractérisé en ce que, sur au moins un conduit tubulaire (17a, 17b), l'embout tubulaire (19a, 19b) est prolongé vers l'entrée (18a, 18b) correspondante par une paroi (21a, 21b) dans laquelle chaque ouïe latérale (22a, 22b) correspondante est ménagée.

7. Venturi selon la revendication 4, caractérisé en ce que, pour chaque conduit tubulaire (27a, 27b), l'entrée (28a, 28b) est délimitée entre une plaque amont latérale interne (30a, 30b) et une plaque amont latérale externe (30'a, 30'b), par rapport à l'axe et/ou au plan médian (X-X) du venturi (26), lesdites plaques amont étant conformées de manière à présenter des parties amont (33a, 33'a, 33b, 33'b) qui convergent l'une vers l'autre, de l'amont vers l'aval, la sortie (29a, 29b) est délimitée sensiblement entre les extrémités aval d'une plaque aval latérale interne (31a, 31b) et d'une plaque aval latérale externe (31'a, 31'b), qui convergent l'une vers l'autre de l'amont vers l'aval, les extrémités aval des deux plaques amont (30a, 30'a, 30b, 30'b) sont disposées sensiblement entre les extrémités amont des deux plaques aval (31a, 31'a, 31b, 31'b), de sorte que deux ouïes latérales respectivement internes (32a, 32b) et externes (32'a, 32'b) sont délimitées chacune entre les deux plaques latérales respectivement internes (30a, 31a, 30b, 31b) et externes (30'a, 31'a, 30'b, 31'b), les quatre plaques de chaque conduit tubulaire (27a, 27b) étant solidaires les unes des autres et des plaques de l'autre conduit par la fixation de chacune d'elles entre deux plaques transversales (36, 37).

8. Venturi selon la revendication 7, caractérisé en ce que l'une (36) au moins des plaques transversales présente, dans sa partie amont, au moins une échancrure (40) de logement au moins partiel d'une rampe (14) de soufflage.

9. Venturi selon l'une des revendications 7 et 8, caractérisé en ce que l'une (37) au moins des plaques transversales présente, dans sa partie aval, des moyens (41, 42) de liaison amovible du venturi (26) à la plaque à trous (1).

10. Venturi selon la revendication 9, caractérisé en ce que les moyens de liaison amovible du venturi (26) à la plaque à trous (1) comprennent au moins une patte (41), solidaire d'une plaque transversale (37), et percée d'au moins un orifice (42) d'accrochage sur au moins un organe de retenue (25) en saillie, porté par la plaque à trous (1), entre deux rangées voisines de trous (2).