FR2707825A1

FR2707825A1 - Borne de liaison électrique et électronique pour circuit imprimé, son procédé de fabrication et son mode de fixation audit circuit.

Info

Publication number: FR2707825A1
Application number: FR9308545A
Authority: FR
Inventors: Gavard Jean-Pierre
Original assignee: Individual
Current assignee: Individual
Priority date: 1993-07-12
Filing date: 1993-07-12
Publication date: 1995-01-20
Anticipated expiration: 2013-07-12
Also published as: FR2707825B1; DE4422876B4; DE4422876A1

Abstract

La présente invention a pour objets une borne de liaison électrique et électronique pour circuit imprimé, son procédé de fabrication et son mode de fixation audit circuit. Cette borne (1) comprend un corps de liaison (2), par lequel la borne (1) peut être reliée électriquement à un élément extérieur, et des moyens d'enfichage dans le circuit imprimé, destinés à être soudés à demeure à l'une des configurations conductrices portées par ledit circuit imprimé et qui consistent en un prolongement tronconique (3) dudit corps (2) de liaison et en deux branches identiques (5, 6), nées de la base (4), de plus faible section, de ce prolongement tronconique (3), cambrées en arcs de cercle et réunies par leurs seules extrémités "E" et "F" en un bout arrondi (10). Elle est utilisée pour l'équipement des circuits imprimés destinés à l'industrie de l'électronique.

Description

La présente invention a pour objets une borne de liaison électrique et

électronique pour circuit.imprimé, son procédé

de fabrication et son mode de fixation audit circuit.

On sait qu'on entend par "circuit imprimé" une plaque ri-

gide isolante sur au moins l'une des deux faces de laquelle

se trouve "imprimé" un circuit électriquement conducteur cons-

titué d'un certain nombre de configurations conductrices in-

dépendantes, de résistance négligeable, chacune destinée à re-

lier, au même potentiel, l'une des bornes de divers composants électriques ou électroniques (résistances, selfs, capacités,

impédances, transformateurs, diodes, transistors, circuits in-

tégrés, sources d'alimentation ou de potentiel, relais, inter-

rupteurs ou contacteurs, etc-...).

La face considérée de la plaque étant initialement recou-

verte intégralement d'une pellicule conductrice collée, géné-

ralement en cuivre, cette pellicule est revêtue par un masque reproduisant lesdites configurations conductrices, protégées d'un acide qui, étendu sur toute la surface de la pellicule,

n'épargnera que ces configurations et éliminera toutelasurfa-

ce restante de cette pellicule. Le masque, une fois enlevé, les configurations conductrices sont, avec la plaque, percées

d'orifices dans lesquels sont introduites les bornes (ou con-

nexions) desdits composants, ensuite fixées par soudage à la configuration conductrice considérée, les composants étant en règle générale disposés sur la face de la plaque opposée à

celle qui porte lesdites configurations conductrices.

Le problème qui se pose alors est celui de la liaison de chaque configuration, ou de certaines de ces configurations du circuit imprimé avec des éléments extérieurs auxquels on veut pouvoir les relier électriquement, amoviblement par enfichage, ou à demeure par soudage, au moyen de bornes idoines portées

par chacune des configurations conductrices considérées.

On peut imaginer de sertir de telles bornes de liaison électrique sur lesdites configurations conductrices, mais un

tel sertissage est délicat à opérer en raison du faible dia-

mètre (d'environ deux millimètres pour les circuits imprimés cou-

ramment utilisés en électronique) de telles bornes de liaison.

En outre, le sertissage ne garantit pas, comme le soudage, un contact électrique fiable de la borne avec la configuration conductrice qui la porte. Par ailleurs, un tel sertissage peut être défectueux et la borne se détacher de la plaque portant

les configurations conductrices, comme dans le cas du vissage.

On peut aussi riveter à la plaque de telles bornes qui, alors, nepeuvent s'en détacher, mais leur contact électrique avec la configuration conductrice qui les porte reste aussi

aléatoire qu'en cas de sertissage.

Le soudage offrant, de la manière la plus simple, toute fiabilité de ce contact électrique, garantie par la masse même de la soudure, il convient alors de permettre, par des moyens appropriés, la mise en place simple et stable de la borne sur la plaque, avant son soudage à la configuration conductrice

qui la porte.

La borne de liaison électrique et électronique selon la pré-

sente invention permet précisément d'atteindre un tel but.

Elle comprend, venus d'une seule pièce rigide électrique-

ment conductrice, notamment métallique, de préférence en lai-

ton: d'une part un corps de liaison, par lequel la borne peut être reliée électriquement, amoviblement par enfichage ou à demeure par soudage, à un élément extérieur, d'autre part des moyens d'enfichage de la borne dans un orifice de la plaque du circuit imprimé et de la configuration conductrice qui la reçoit, ces moyens étant destinés à être soudés à demeure à

ladite configuration conductrice.

Elle est caractérisée en ce que lesdits moyens d'enfichage

sont constitués: d'une part d'un prolongement tronconique du-

dit corps de liaison, de section décroissante, destiné à li-

miter la course d'enfichage par appui de sa surface latérale

sur l'ouverture de l'orifice et, partant, à assurer la stabi-

lité latérale de cet enfichage, et d'autre part, prenant naissan-

ce à la base, de plus faible section, dudit prolongement tron-

conique, deux branches identiques, cambrées sensiblement en

deux arcs de cercle, en écartement l'une de l'autre, seule-

ment réunies par leurs extrémités, et par compression latérale

élastique desquelles la borne enfichée est maintenue dans le-

dit orifice de la plaque du circuit imprimé, avant soudage.

Selon d'autres caractéristiques de l'invention, les deux branches, symétriques l'une de l'autre par rapport à un plan

de symétrie de la borne passant par l'axe longitudinal de cet-

te dernière, ménagent entre elles, par leur cambrure, un es-

pace dont la largeur, égale à leur écartement mutuel, croit, de ladite base, de plus faible section, dudit prolongement tronconique, à environ un tiers de la longueur des branches depuis leur naissance à cette base, puis décroît, jusqu'à une valeur nulle, dudit tiers de la longueur jusqu'aux extrémités

de raccordement de ces branches, extrémités qui sont confor-

mées de manière à ce qu'elles se raccordent en un bout arron-

di en forme de dôme sphérique.

Selon encore d'autres caractéristiques de l'invention, chacune des deux branches présente une section, selon un plan

perpendiculaire à l'axe longitudinal de la borne, qui est li-

mitée extérieurement par un arc de cercle et, intérieurement,

par une corde de cet arc de cercle, le rayon dudit arc de cer-

cle décroissant à proximité et au fur et à mesure que l'on se rapproche de la naissance des deux branches à ladite base, de plus faible section, du prolongement tronconique du corps de

liaison de la borne.

Selon encore d'autres caractéristiques de l'invention, l'extrémité de la borne, opposée auxdites branches, est fendue diamétralement d'une encoche transversale en "U" conférant à ses deux flancs latéraux une certaine élasticité latérale pour la liaison de la borne amoviblement par enfichage, et offrant, alternativement, un logement pour le soudage d'un conducteur

pour la liaison à demeure de la borne audit élément extérieur.

Selon un autre objet de l'invention, le procédé de fabri-

cation de la borne de liaison consiste à partir d'une barre cylindrique de matériau conducteur, notamment du laiton, à fixer celle-ci entre les mâchoires d'entraînement d'un tour,

à sectionner la barre à une distance desdites mâchoires suf-

fisante à la réalisation du prolongement tronconique du corps de liaison de la borne et des deux branches de celle-ci, puis

à former, par décolletage ce prolongement tronconique et l'é-

bauche en "quenouille" des deux branches, puis, le tour bloqué à l'arrêt, à fendre longitudinalement par fraisage l'ébauche et le

prolongement tronconique, formant les deux branches alors paral-

lèles, puis, à l'aide d'une étampe creusée d'un évidement borgne

idoine, à cambrer, par étampage, les deux branches à leur con-

figuration définitive, par avancée longitudinale à course li-

mitée de ladite étampe autour des deux branches initialement parallèles.

Selon un dernier objet de l'invention, le mode de fixa-

tion de la borne de liaison au circuit imprimé consiste à in-

troduire les deux branches dans l'orifice dont est percé un

épanouissement circulaire de la configuration conductrice re-

cevant la borne, etla plaque du circuit imprimé, jusqu'en bu-

tée dudit prolongement tronconique de cette borne contre l'ou-

verture dudit épanouissement circulaire, puis, les branches dépassant de l'autre côté de la plaque du circuit imprimé, à déposer une goutte de soudure dans l'espace séparant les deux

branches, laquelle goutte remonte alors par capillarité jus-

qu'au prolongement tronconique et, par la fente de celui-ci s'épanouit autour dudit prolongement, en soudure de la borne

audit épanouissement circulaire, soudure préférée à l'étain.

L'invention sera mieux comprise et d'autres caractéris-

tiques de celle-ci apparaîtront plus clairement en se référant

à la description suivante et au dessin annexé, qui se rappor-

tent à des formes de réalisation de la borne de liaison, de son procédé de fabrication et de son mode de fixation audit

circuit imprimé, citées à titre d'exemples non-limitatifs.

Au dessin: - la figure 1 représente, selon une forme préférée de

réalisation de celle-ci, une borne de liaison conforme à l'in-

vention, en élévation longitudinale, de côté, - les figures 2 à 6 montrent cette même borne, à la même

échelle agrandie, en sections successives, selon les lignes II-

II, III-III, IV-IV, V-V et VI-VI de cette figure 1, - les figures 7 à 9 montrent les trois premières phases du procédé de fabrication de la borne de liaison selon cette forme préférée de réalisation de l'invention, - la figure 10 représente, à l'issue de la troisième de ces phases, la borne de liaison, à une plus grande échelle et en position d'exécution de la quatrième phase, d'étampage, du procédé de fabrication,

- la figure 11 représente, partiellement en coupe longi-

tudinale et à la même échelle, l'étampe utilisée pour la mise en oeuvre de cette quatrième phase du procédé, - la figure 12 montre, longitudinalement et encore à la

même échelle, la mise en oeuvre de cette quatrième phase, d'é-

tampage, du procédé de fabrication, - la figure 13 montre, selon la première phase du mode

de fixation de la borne à un circuit imprimé représenté en cou-

pe transversale, l'introduction et la mise en place des bran-

ches de cette borne dans un orifice dudit circuit imprimé, - les figures 14 et 15, respectivement en coupe partielle et de côté, montrent la deuxième phase, de soudage, de ce mode de fixation, et,

- la figure 16, un circuit imprimé pourvu de bornes de li-

aison selon la présente invention.

En se référant tout d'abord aux figures 1 à 6 et, acces-

soirement, aux suivantes, la borne de liaison 1, selon l'in-

vention comprend d'une part un corps de liaison 2, présentant une surface extérieure de révolution "R" d'un diamètre de deux

millimètres environ, donc fortement agrandi au dessin, par le-

quel la borne peut être reliée électriquement, amoviblement par enfichage ou à demeure par soudage, à un élément extérieur non représenté, d'autre part des moyens d'enfichage de la borne 1

dans un orifice de la plaque du circuit imprimé et de la confi-

guration conductrice qui la reçoit, moyens qui sont destinés à

être soudés à demeure à cette configuration conductrice.

Ces moyens d'enfichage sont constitués: d'une part d'un prolongement tronconique 3 du corps de liaison 2, de section

décroissante, en l'occurrence à 45 , destiné à limiter la cour-

se d'enfichage par appui de sa surface latérale sur l'ouvertu-

re de l'orifice susvisé et, partant, à assurer la stabilité la-

térale de cet enfichage, et, d'autre part, prenant naissance à

la base 4, de plus faible section, de ce prolongement tronconi-

que 3, deux branches identiques 5 et 6, cambrées sensiblement en deux arcs de cercle, en écartement mutuel l'une de l'autre, ménageant entre elles un espace 7 etseulement réunies par leurs extrémités "E", respectivement "F", conformées de manière à ce qu'elles se raccordent en un bout arrondi 10 en forme de dôme sphérique, la compression latérale de ces deux branches 5 et 6

delaborne, enfichées dans ledit orifice, permettant le main-

tien de celle-ci avant soudage.

Ces deux branches 5 et 6 sont disposées symétriquement, l'une de l'autre, par rapport à un plan "P" de symétrie de la

borne 1, passant par l'axe longitudinal de celle-ci.

Ainsi que le montre clairement la figure 1, l'espace 7,

dont la largeur est égale à l'écartement mutuel des deux bran-

ches 5 et 6, croit, de ladite base 4 à environ un tiers de la longueur des branches 5 et 6, depuis leur naissance à cette base

4, puis décroît jusqu'à une valeur nulle, dudit tiers de lalon-

gueur jusqu'aux extrémités de raccordement "E" et "F" des bran-

ches 5 et 6.

Comme le montre plus clairement la figure 5, chacune des

deux branches 5 et 6 présente une section, selon un plan per-

pendiculaire à l'axe longitudinal de la borne 1, qui est limi-

tée extérieurement par un arc de cercle 8 et, intérieurement,

par la corde 9 de cet arc de cercle 8.

Ainsi que le montrera plus clairement la figure 8 relative à la seconde phase du procédé de fabrication de la borne 1, le rayon de cet arc de cercle 8 décroît à proximité et au fur et à mesure que l'on se rapproche de la naissance des deux

branches 5 et 6 à ladite base 4 de plus faible section du pro-

longement tronconique 3 du corps de liaison 2 de la borne 1.

Ceci vise à amoindrir l'épaisseur des deux branches 5 et 6 à proximité de leur naissance à ladite base 4 et, partant, à favoriser leur écartement dès cette naissance, lors de la

phase d'étampage du procédé de fabrication de la borne 1.

Avantageusement, le corps de liaison 2 de la borne 1 pré-

sente, dans sa partie médiane, une zone de préhension en for-

me de gorge torique 11. Cette gorge permet, eu égard au très

faible diamètre de la borne, de la saisir par une pince bru-

celle ou analogue pour son enfichage dans le circuit imprimé.

L'extrémité 12 de la borne 1, opposée aux branches 5 et 6, est diamétralement fendue d'une encoche transversale 13 en

"U", conférant à ses deux flancs 14 et 15 une certaine élasti-

cité transversale pour la liaison de la borne 1 amoviblement par enfichage, et offrant, alternativement, un logement pour le soudage d'un conducteur pour la liaison, à demeure, de la

borne 1 audit élément extérieur.

En se référant maintenant aux figures 7 à 9, les trois

premières phases du procédé de fabrication de la borne 1 con-

sistent tout d'abord à partir d'une barre cylindrique "B" de matériau conducteur, notamment métallique, en l'occurrence du laiton, à la fixer entre les mâchoires d'entrainement"M"'d'un

tour de décolletage puis à la sectionner radialement, par avan-

ce radiale d'un burin de coupe "Al", en rotation.de la barre "B"

dans le sens de la flèche "fi" (Figure 7).

Il est précisé qu'en raison du très faible diamètre de

la borne et bien que la barre "B" figure au dessin à ce dia-

mètre, pour l'exemple simplifié, on a évidemment loisir de

travailler une barre de bien plus grand diamètre, d'une pré-

hension plus facile par lesdites machoires "M", le corps de liaison 2 devant alors aussi venir du décolletage de la barre

"B" et non pas d'emblée comme représenté aux figures 7 à 9.

En rotation de la barre "B", dans le sens de la flèche "f2", et par l'action d'un burin de décolletage se déplaçant, dans le sens de la flèche "f3", successivement des positions "A2" à "A3", "A3" à "A4", "A4" à "A5", puis "A5" à "A6", et selon la figure 8, on forme successivement, par décolletage, d'abord le prolongement tronconique 3 (positions "A2" à "A3"), puis l'ébauche en "quenouille" "S" des deux branches 5 et 6

de la borne 1 (positions "A3" à "A6" du burin de décolletage).

De la position "A3" à la position "A4", on forme le pre-

mier tronçon 16 de l'ébauche "S", lequel se caractérise par

une légère augmentation du diamètre de la section transversa-

le de cette ébauche, de la première de ces deux positions à la seconde, donc, comme il a déjà été dit (page 6, ligne 34 à page 7, ligne 8) par une décroissance du rayon de l'arc de

cercle 8 cité, qui n'est rien d'autre que le rayon de la sec-

tion de cette ébauche, à proximité et au fur et à mesure que l'on se rapproche de la naissance des deux branches 5 et 6 à

ladite base 4. Des positions "A4"à "A5" du burin de décolleta-

ge, on forme le second tronçon 17, à section constante, de l'ébauche "S", puis, de sa position "A5" à sa position "A6",

le dernier tronçon 18, arrondi, de celle-ci.

En figure 9, le tour étant bloqué à l'arrêt, et selon la troisième phase du procédé de fabrication de la borne 1, on

fend longitudinalement, par fraisage, l'ébauche "S" et le pro-

longement tronconique 3, selon le plan de symétrie "P" de la

borne 1 (figure 1), en formant les deux branches 5 et 6, pa-

rallèles. Pour ce faire, on utilise une fraise à disque denté "K" entraînée en rotation, dans le sens de la flèche-"f4", par son axe "L", et mue en translation, en avancée selon la flèche

"f5", puis en retrait selon la flèche "f6".

Il en résulte une fente longitudinale 22 qui se prolonge au-delà du prolongement tronconique 3, entamant le corps de

liaison 2 de la borne 1 (figures 1, 4, 5, 6, 10 et 12 à 15).

Comme le montre la figure 10, le tour étant maintenu blo-

qué à l'arrêt, et une tige d'arrêt longitudinal "T" étant, par exemple, fixée à la poupée du tour, les deux branches 5 et 6,

parallèles, sont prêtes à être cambrées à leur forme défini-

tive par étampage, au moyen de l'étampe "IV" représentée à la figure 11. Cette étampe "V" est creusée d'un évidement borgne de révolution "N" formé successivement, de son ouverture à son fond, d'un premier tronçon, cylindrique, 19 d'une profondeur d'environ 3/5 de celle de l'évidement "N" et d'un diamètre de 1,3 à 1,4 fois le plus grand diamètre de l'ébauche "S", d'un second tronçon, tronconique, 20 d'une profondeur d'environ 1/3

de celle de l'évidement "N" et dont le diamètre décroît jus-

qu'à environ la moitié du diamètre du tronçon cylindrique 19, et d'un dernier tronçon conique 21 constituant le fond de cet

évidement "N".

Comme le montre la figure 12, l'avancée longitudinale de

l'étampe "V" dans le sens de la flèche "f7" cambre progressi-

vement les deux branches 5 et 6, d'abord au contact de leurs extrémités "E" et "F" avec la surface du tronçon tronconique , qui a pour effet de rapprocher lesdites extrémités "E" et "F", ensuite par butée desdites extrémités contre la surface du tronçon conique 21, qui a pour effet de provoquer, en fin de course de l'étampe "V" stoppée par butée frontale contre la tige "T", le "gonflement", en écartement mutuel, des deux

branches 5 et 6 qui viennent au contact de la surface du tron-

çon cylindrique 19, sensiblement, selon leur plus grand écar-

tement, au tiers de leur longueur depuis leur naissance à la

base 4, de plus faible section, du prolongement tronconique 3.

L'étampe "V" étant rétractée, on repositionne en retrait la barre "B" entre les mâchoires "M" du tour, puis, de manière

conventionnelle, forme successivement-par décolletage, en rota-

tion de cette barre "B", la zone de préhension en forme de gor-

ge torique 11, puis, par exemple par fraisage latéral, l'enco-

che transversale 13 dont est pourvue l'extrémité 12 de la bor-

ne 1, opposée aux branches 5 et 6, enfin sectionne radialement

la barre "B" pour dégager cette borne 1, terminée.

Selon le mode de fixation de cette borne de liaison 1 à un circuit imprimé, on commence par percer, comme le montre la figure 13, l'un des épanouissements circulaires 24 de la

configuration conductrice destinée à recevoir la borne de li-

aison 1, en même temps que la plaque isolante 23 du circuit imprimé, d'un orifice circulaire 25 d'un diamètre légèrement

inférieur au plus grand écartement, hors-tout, des deux bran-

ches 5 et 6, puis, notamment à l'aide d'une pince brucelle ou

analogue tenant la borne 1 par sa zone de préhension 11, in-

troduit dans ledit orifice 25 les deux branches 5 et 6 de la borne 1, jusqu'en butée du prolongement tronconique 3 contre

l'ouverture, avantageusement chanfreinée à 45 , de l'épanouis-

sement circulaire 24.

Les extrémités "E" et "F" des branches 5 et 6 dépassant de l'autre côté de la plaque 23 du circuit imprimé, comme l'indiquent les figures 13 à 15, on fixe à demeure la borne

1 audit circuit par soudage.

Cette dernière opération est réalisée aux figures 14 et : on dépose une goutte de soudure dans l'espace 7 séparant les deux branches 5 et 6, la goutte de soudure remonte alors, par capillarité,jusqu'à la fente 22duprolongement tronconique 3 et s'épanouit autour de ce prolongement en soudure 26 de la

borne 1 audit épanouissement circulaire 24, soudure 26 qui oc-

cupe aussi la totalité de l'espace 7 et l'orifice 25 (figures

14 et 15). On utilise comme soudure une soudure à l'étain.

La figure 16 montre un exemple de circuit imprimé dont la plaque isolante 23 porte un certain nombre de configurations conductrices "X" pourvues d'épanouissements circulaires 24, à

certains desquels à été ainsi soudéeuneborne de liaison 1 se-

lon l'invention.

Enfin, les formes de réalisation de cette borne de liai-

son, de son procédé de fabrication et de son mode de fixation

à un circuit imprimé, qui viennent d'être décrits, en référen-

ce au dessin annexé, n'ayant été citées qu'à titre d'exemples nonlimitatifs, l'homme de l'art pourra apporter à celles-ci toutes modifications de forme ou de détail qu'il jugera utiles ou en remplacer tout ou partie des éléments constitutifs par

des équivalents, sans pour autant sortir du cadre de l'inven-

tion.

Claims

REVENDICATIONS

1. Borne de liaison électrique et électronique pour cir-

cuit imprimé, permettant de relier une des configurations con-

ductrices dudit circuit imprimé à un élément extérieur, com-

prenant d'une part un corps de liaison, par lequel la borne peut être reliée électriquement, amoviblement par enfichage, ou à demeure par soudage, à un élément extérieur, d'autre part

des moyens d'enfichage de la borne dans un orifice de la pla-

que du circuit imprimé et de la configuration conductrice qui la reçoit, ces moyens étant destinés à être soudés àdemeure à ladite configuration conductrice, c a r a c t é r i s é e en ce que lesdits moyens d'enfichage sont constitués d'une part d'un prolongement tronconique dudit corps de liaison, de section

décroissante, destiné à limiter la course d'enfichage par ap-

pui de sa surface latérale sur l'ouverture de l'orifice et, partant, à assurer la stabilité latérale de cet enfichage, et

d'autre part, prenant naissance à la base, de plus faible sec-

tion, dudit prolongement tronconique, deux branches identiques cambrées sensiblement en deux arcs de cercle, en écartement l'une de l'autre, seulement réunies par leurs extrémités, et

par compression latérale élastique desquelles la borne enfi-

chée est maintenue dans ledit orifice de la plaque du circuit

imprimé, avant soudage.

2. Borne de liaison selon la revendication 1, c a r a c t é -

r i s é e en ce que les deux branches identiques (5,6) sont symé-

triques l'une de l'autre par rapport à un plan (P) de symétrie de

la borne (1), passant par l'axe longitudinal de cette dernière.

3. Borne de liaison selon l'ensemble des revendications

1 et 2, c a r a c t é r i s é e en ce que ces branches (5,6) mé-

nagent entre elles, par leur cambrure, un espace (7) dont la largeur, égale à l'écartement mutuel desdites branches (5,6),

croit, de ladite base, de plus faible section (4), du prolonge-

ment tronconique (3), à environ un tiers de la longueur desdi-

tes branches (5,6) depuis leur naissance à cette base (4), puis décroît, jusqu'à une valeur nulle, dudit tiers de la longueur

jusqu'aux extrémités de raccordement (E,F) de ces branches (5,6).

4. Borne de liaison selon l'ensemble des revendications

1 à 3, c a r a c t é r i s é e en ce que chacune des deux bran-

ches (5,6) présente une section, selon un plan perpendiculai-

re audit axe longitudinal de la borne (1), qui est limitée extérieurement par un arc de cercle ( 8) et, intérieurement,

par la corde ( 9) de cet arc de cercle ( 8).

5. Borne de liaison selon l'ensemble des revendications

1 à 4, c a r a c t é r i s é e en ce que les extrémités (E,F)des deux branches (5,6) sont conformées de manière à ce qu'elles

se raccordent en un bout arrondi (10) en forme de dôme sphé-

rique.

6. Borne de liaison selon la revendication 4, c a r a c t é -

r i s é e en ce que le rayon dudit arc de cercle ( 8) décroît à proximité et au fur et à mesure que l'on se rapproche de la

naissance des deux branches (5,6) à ladite base, de plus fai-

ble section (4), du prolongement tronconique (3) du corps de

liaison (2) de la borne (1).

7. Borne de liaison selon la revendication 1 et l'une,

quelconque, des revendications 2 à 6, c a r a c t é r i s é e en

ce que le corps de liaison (2) de la borne (1), présente une surface extérieure de révolution ( R) dont la partie médiane

comporte une zone de préhension en forme de gorge torique (11).

8. Borne de liaison selon la revendication 7, c a r a c t é -

r i s é e en ce que l'extrémité (12) de la borne (1), opposée aux branches (5,6), estfendue, diamétralement, d'une encoche transversale (13) en "U", conférant à ses deux flancs latéraux (14,15) une certaine élasticité latérale pour la liaison de la

borne (1) amoviblement par enfichage, et offrant, alternative-

ment, unlogement pour le soudage d'un conducteur pour la liai-

son, à demeure, de la borne (1) audit élément extérieur.

9. Procédé de fabrication de la borne de liaison selon

l'ensemble des revendications 1 à 9, c a r a c t é r i s é en ce

que, partant d'une barre cylindrique de matériau conducteur (B), notamment du laiton, on fixe celle-ci entre les mâchoires (M) d'entraînement d'un tour, sectionne radialement la barre (B)

à une distance desdites mâchoires (M) suffisante à la réali-

sation du prolongement tronconique (3) et des deux branches (5,6) de la borne (1), forme par décolletage ce prolongement tronconique et l'ébauche, en "quenouille", des deux branches

(5,6) de la borne (1), puis, le tour bloqué à l'arrêt, fend lon-

gitudinalement l'ébauche (S) et le prolongement tronconique (3), formant les deux branches (5,6) alors parallèles, puis, à l'aide d'une étampe (V) creusée d'un évidement borgne de révolution (N)

formé successivement, de son ouverture à son fond, d'un pre-

mier tronçon, cylindrique (19),d'une profondeur d'environ 3/5 de celle de l'évidement (N) et d'un diamètre de 1,3 à 1,4 fois le plus grand diamètre de l'ébauche (S), d'un second tronçon (20), tronconique, d'une profondeur d'environ 1/3 de celle de l'évidement (N) et dont le diamètre décroît jusqu'à environ la moitié du diamètre du tronçon cylindrique (19), et d'un

dernier tronçon conique (21), constituant le fond de l'évide-

ment (N), cambre les deux branches (5,6) à leur forme défini-

tive, par étampage, en avancée longitudinale de ladite étam-

pe (V) autour des deux branches (5,6) initialement parallèles, ladite avancée étant, en fin de course de l'étampe (V), et les

deux branches (5,6) étant cambrées, stoppée par butée fronta-

le de l'étampe (V) contre une tige fixe d'arrêt (T) ou analo-

gue.

10. Mode de fixation de la borne de liaison selon l'une,

quelconque, des revendications 1 à 8, c a r a c t é r i s é en

ce que, la configuration conductrice (X) du circuit imprimé qui doit recevoir cette borne de liaison (1) présentant des épanouissements circulaires (24), on perce l'un de ceux-ci, en même temps que la plaque isolante (23) de ce circuit imprimé-,

d'un orifice circulaire (25) d'un diamètre légèrement infé-

rieur au plus grand écartement, hors-tout, des deux branches (5,6), et, le prolongement tronconique (3) du corps de liaison (2) de la borne (1) étant lui-même fendu selon ledit plan de symétrie (P) de la borne (1), on introduit lesbranches (5,6)

dans ledit orifice (25), jusqu'en butée du prolongement tron-

conique (3) contre l'ouverture de l'épanouissement circulaire (24), puis, les extrémités (E,F) des branches (5,6) dépassant de l'autre côté de la plaque (23) du circuit imprimé, on dépose

une goutte de soudure dans l'espace (7) séparant ces deux bran-

ches (5,6), laquelle goutte remonte alors,par capillarité, jus-

qu' à la fente (22) du prolongement tronconique (3),et s'épanouit

autour dudit prolongement, ensoudure (26) de la borne (1) au-

dit épanouissement circulaire (24), soudure notamment à l'étain.