FR2704153A1 - Dispositif de gymnastique et de rééducation. - Google Patents

Abstract

Dispositif pour faire dérouler des barreaux horizontaux. L'invention concerne un dispositif permettant de grimper sur un espalier sans jamais arriver en haut puisque ces barreaux se déroulent et reviennent automatiquement. Il est constitué d'un ensemble bati (1) sur lequel des coulisses (2) sont fixées. Des barreaux (3) sont mis en mouvement par l'intermédiaire d'un axe équipé d'entraîneurs (4), le tout actionné par un moteur (5). Une cellule photo électrique (6) arrête le mécanisme lorsque l'utilisateur est trop bas. Le dispositif est particulièrement destiné au travail musculaire des sportifs.

Description

Dispositif de gymnastique et de rééducation.

L'invention se rattache au secteur technique des appareils aptes à assurer le développement des muscles du corps humain.

Plus particulièrement, I'invention concerne un appareil du type espalier. D'une manière connue, un espalier constitue une large échelle généralement fixée à un mur, et dont les barreaux sont utilisés pour des mouvements variés tels que échauffement et préparation à la compétition, gymnastique corrective... Un espalier constitue donc une structure fixe.

Le problème que se propose de résoudre l'invention, est de pouvoir augmenter les possibilités offertes par un espalier, afin de pouvoir faire travailler beaucoup plus de muscles, en constituant non plus une structure statique, mais une structure dynamique.

Dans ce but, pour résoudre un tel problème, il a été conçu et mis au point un dispositif de gymnastique et de rééducation comprenant une pluralité de barreaux horizontaux espacés et parallèles, formant un espalier. Selon l'invention, les barreaux sont accouplés à chaque extrémité, au moyen d'éléments d'entretoisement articulés et aptes à coopérer avec des agencements de tambours d'entrainement, montés en partie haute et en partie basse d'un châssis support, I'un des tambours au moins étant assujetti à des organes de commande pour faire défiler les barreaux dans un sens opposé à un mouvement de grimpée de l'utilisateur, la base du châssis étant équipée d'organes détecteurs du type cellule photo-électriques, aptes à interrompre l'entrainement du ou desdits tambours lorsque l'utilisateur passe devant.

Avantageusement, les éléments d'entretoisement et d'accouplement des barreaux sont montés à coulissement guidé dans des profilés latéraux du châssis disposés dans un plan sensiblement vertical.

L'invention est exposée, ci-après plus en détail à l'aide des dessins annexés, dans lesquels:
La figure 1 est une vue en perspective d'une forme de réalisation du dispositif.

La figure 2 est une vue à caractère schématique et en coupe longitudinale du dispositif.

La figure 3 est une vue en perspective montrant les éléments d'entretoisement et d'accouplement des barreaux.

La figure 4 est une vue de face d'un élément d'accouplement.

La figure 5 est une vue de côté corrspondant à la figure 4.

La figure 6 est une vue en coupe considérée selon la ligne 6.6 de la figure 2.

La figure 7 est une vue en coupe partielle montrant le montage de l'extrémité des barreaux dans les profilés latéraux du châssis faisant office de coulisse.

Selon l'invention, le dispositif comprend une pluralité de barreaux (3), montés dans un châssis support (2), en étant disposés dans un plan horizontal et espacés de manière parallèle.

Les extrémités des barreaux (1) sont accouplées au moyen d'éléments d'entretoisement articulés (3). Les éléments (3) sont constitués par des plaques présentant, à chaque extrémité, des évidements (3a) et (3b). L'évidement (3a) est formé à partir de l'une des faces planes de la plaque (3), tandis que l'autre évidement (3b) est formé à partir de l'autre face plane. Les évidements (3a) et (3b) sont donc décalés.

Chaque évidement présente un trou débouchant (3a1) (3b1) pour l'engagement des extrémités des barreaux (1). II apparait donc que les extrémités des barreaux (1) font également office d'axe d'articulation aux plaques (3), qui sont accouplées par superposition des évidements (3a) et (3b), de deux éléments consécutifs (figure 3).

Après assemblage, les plaques (3) constituent les maillons d'une chaîne sans fin. De même, les extrémités des barreaux (1) engagés dans les trous (3a1) (3b1) peuvent coopérer avec des moyens de blocage en translation.

Les plaques (3) coopèrent avec des agencements que présentent des tambours d'entrainement (T1) (T2), montés en partie haute et basse, du châssis support (2). Par exemple, les plaques (3) coopèrent avec deux roues d'entrainement (4) (5) fixées en bout d'un axe (6). Ces dispositions se retrouvent pour chaque tambour.

L'un des tambours est conformé pour être entrainé positivement en rotation soit manuellement, soit électriquement, en vue de soumettre l'ensemble des barreaux (1) accouplés aux plaques (3), à un mouvement de défilement linéaire, opposé à un mouvement de grimpée naturel de l'utilisateur.

Avantageusement, seul l'axe supérieur est entrainé pour être assujetti à des moyens d'entrainement positifs, I'axe inférieur étant monté libre en rotation.

Dans le cas d'un système d'entrainement manuel, I'axe supérieur (6) est assujetti à un tambour de freinage, réglable en fonction du poids de l'utilisateur.

Dans le cas d'un entrainement électrique, I'axe supérieur est accouplé à un moto-réducteur (7) soit directement, soit par l'intermédiaire d'une chaîne. Ce moto-réducteur est asservi à un interrupteur de commande et à un potentiomètre, notamment pour faire varier sa vitesse.

Les plaques (3) sont montées à coulissement guidé, dans des profilés latéraux (2a) (2b) du châssis faisant office de coulisse, en combinaison avec des joints PVC (9) (figure 7).

La base du châssis (2) est équipée d'un organe détecteur du type cellule photo-électrique (8) apte à interrompre l'entrainement du ou des tambours lorsque l'utilisateur passe devant ces organes. De même, le châssis (2) présente en partie haute et en partie basse, des éléments de protection (2c) (2d). Ces éléments de protection interdisent le passage des pieds et des mains de l'utilisateur et cache le mécanisme d'entrainement.

Le châssis (2) est conformé soit pour être directement en appui au sol (figure 1), soit fixé sur un mur. Les barreaux (1), généralement de section ronde, sont exécutés en tous types de matériaux, par exemple en bois, en fer revêtu, ou en aluminium extrudé.

L'ensemble du mécanisme d'entrainement est avantageusement assujetti à un bouton d'arrêt d'urgence, du type coup de poing.

Compte-tenu de ces dispositions, il apparait donc que l'ensemble des barreaux constitue une surface mobile qui se déplace selon un mouvement inverse, au mouvement fait par l'utilisateur, pour gravir l'ensemble de ces barreaux. Comme indiqué, soit le déplacement des barreaux est provoqué par l'utilisateur, au fur et à mesure de son mouvement d'escalade, soit le déplacement des barreaux s'effectue en continu au moyen du moto-réducteur. Dans tous les cas, lorsque les pieds de l'utilisateur arrivent en position basse du châssis, le mécanisme d'entrainement des barreaux est arrêté.

Les avantages ressortent bien de la description.

Claims (7)

REVENDICATIONS
1. -1- Dispositif de gymnastique et de rééducation comprenant une pluralité de barreaux horizontaux (1) espacés et parallèles, formant un espalier, caractérisé en ce que les barreaux (1) sont accouplés à chaque extrémité, au moyen d'éléments d'entretoisement articulés (3) et aptes à coopérer avec des agencements de tambours d'entrainement (T1) (T2), montés en partie haute et en partie basse d'un châssis support (2), I'un des tambours au moins étant assujetti à des organes de commande pour faire défiler les barreaux dans un sens opposé à un mouvement de grimpée de l'utilisateur, la base du châssis étant équipée d'organes détecteurs (8) du type cellule photo-électriques, aptes à interrompre l'entrainement du ou desdits tambours lorsque l'utilisateur passe devant.
2. -2- Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que les éléments d'entretoisement et d'accouplement (3) des barreaux (1) sont montés à coulissement guidé dans des profilés latéraux (2a) (2b) du châssis disposé dans un plan sensiblement vertical.
3. -3- Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que les éléments d'entretoisement et d'accouplement sont constitués par des plaques (3) présentant, à chaque extrémité, un évidement (3a) (3b) pour être accouplées deux à deux en combinaison avec l'extrémité correspondante d'un barreau (1), lesdites plaques (3) constituant, après assemblage, les maillons d'une chaîne sans fin.
4. -4- Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que les éléments d'entretoisement et d'accouplement (3) sont montés dans les profilés latéraux du châssis (2a) (2b), en combinaison avec des joints PVC (9).
5. -5- Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'axe d'entrainement (6) de l'un des tambours est assujetti à un moto-réducteur (7) asservi à un organe apte à faire varier sa vitesse.
6. -6- Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'axe d'entrainement (6) est assujetti à un tambour de freinage.
7. -7- Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que les parties haute et basse du châssis (2) présentent des éléments de protection.