FR2703258A1 - Embouts de ski et procédé de fabrication d'un ski muni de tels embouts. - Google Patents

Abstract

Ski comportant une talonnière (6) et une spatule formant des embouts réalisés indépendamment du corps du ski. Chacun de ces embouts (6) est réalisé sous forme d'au moins deux demi-coques (11, 12) conjuguées et adaptables l'une sur l'autre par exemple par emboitage et/ou enclipsage, et/ou collage, et/ou soudage. La demi-coque supérieure (12) est en matière plus flexible que la demi-coque inférieure ou embase (11) qui est plutôt rigide.

Description

EMBOUTS DE SKI ET PROCEDE DE FABRICATION D'UN SKI
MUNI DE TELS EMBOUTS
La présente invention se rapporte à un embout, c'est-àdire à une spatule et/ou une talonnière, de ski. Elle se rapporte également à un procédé de fabrication d ' un ski muni d ' une telle spatule et/ou d'une telle talonnière.

La talonnière et la spatule d'un ski constituent pour ce ski des embouts qui sont soumis mécaniquement à de rudes épreuves.

Le skieur est fréquemment amené, à l'arrêt, à taper violemment son ski contre le sol pour en faire tomber les amas de neige collées. Ces chocs importants doivent être amortis par la talonnière pour éviter de détruire la structure du ski. Cette talonnière doit donc être résistante et amortissante.

La spatule du ski est, elle-aussi, soumise à de rudes épreuves lors de la pratique du ski.

Elle a un rôle de pare-chocs, car c ' est elle qui vient buter contre les divers obstacles amas de glace, pierres, branches, etc.... Elle a par ailleurs pour rôle d ' empêcher le croisement accidentel des deux skis d'une même paire. Lors de la pratique du ski, les arètes internes de chaque spatule s ' entrechoquent fréquemment.

En plus de présenter de bonnes qualités de résistance mécanique et d'amortissement des chocs, la spatule doit être légère pour éviter l'inertie pénalisante d'une masse importante suspendue. Elle doit être non agressive en cas de heurt avec un autre skieur, et autant que possible esthétique.

Les skis existants sont soit, classiquement, continus sur la longueur ils comportent
alors dans leurs deux extrémités, spatule et talon, des éléments
intégrés à la structure du ski et repondant plus ou moins bien
au cahier des charges en ce qui concerne ces extrémités, soit constitues de plusieurs pièces, globalement un corps de ski
muni d'éléments rapportés, spatule et/ou talon.

S'agissant d'une spatule et/ou d'une talonnière rapportées, ces éléments peuvent parfois se désolidariser, sous les chocs, lors de l'utilisation du ski.

Un premier objet de l'invention est de remédier à cet inconvénient, et donc d ' augmenter la solidité et la tenue mécanique de cet embout, qu'il s'agisse de la talonnière ou de la spatule.

Un autre objet de 1 'invention est de permettre aisément de conférer à cet embout, spatule et/ou talon, un aspect esthétique original, facilement modulable, et attractif. On sait en effet que l'aspect esthétique compte pour beaucoup dans le choix d'un ski, et qu' il nu est pas toujours facile de concilier cet impératif avec les impératifs techniques proprement dits.

Un autre objet de l'invention est d'obtenir, par des moyens simples et facilement modulables, une spatule ou une talonnière dont les caractéristiques mécaniques de rigidité, et donc de flexibilité, sont aisément et précisément ajustées pour obtenir un optimum compatible avec le type de ski souhaité et finalement réalisé.

Ces résultats sont obtenus, conformément à la présente invention, par la conception d'un ski dont au moins un embout, de spatule et/ou talonnière, est réalisé en plusieurs parties distinctes, dont au moins une partie inférieure et au moins une partie supérieure, et assemblables 1 ' une à l'autre pour former ledit embout, lesdites parties distinctes venant s'encastrer l'une dans 1 ' autre tout en s'agrippant sur la structure interne de renforcement du ski. Ces parties distinctes sont préférentiellement constituées de matériaux différents, la ou les parties supérieures étant par exemple en un matériau plus souple que celui ou ceux constitutifs de la ou des parties inférieures.

Selon une forme simple de réalisation, cet embout de spatule et/ou cette talonnière est réalisé sous forme de deux demicoques conjuguées et adaptables l'une sur l'autre.

L 'assemblage de ces différentes parties peut être prévu pour être réalisé par emboitage et/ou enclipsage. I1 peut aussi être prévu pour être réalisé par collage ou par soudage (soudure par ultra-sons, soudure par haute-fréquence, etc...) : les différentes parties peuvent alors avoir été préalablement emboitées ou enclipsées, ou non.

L'invention se rapporte aussi à plusieurs procédés de fabrication au moule d'un ski équipé d'une telle spatule et/ou d'une telle talonnière, 1 'un de ces procédés consistant
à à poser dans le fond du moule ouvert le ou les parties
inférieures de cette spatule et/ou de cette talonnière, ainsi
que les éléments structuraux inférieurs du ski semelle,
carres éventuelles, couche(s) de renfort inférieure(s), ....

à à poser ensuite le noyau du ski, ce noyau chevauchant la
partie inférieure de la spatule et/ou de la talonnière,
à à poser, ensuite ou simultanément au noyau, la ou les
éventuelles couches de renfort supérieures du ski,
à à poser la couche de décor du ski,
à à adapter et donc fixer la ou les parties supérieures de cette
spatule et/ou de cette talonnière, . à refermer ensuite le moule et à procéder aux opérations
habituelles de mise en pression et température, puis de
refroidissement, de démoulage, d ' ébavurage et de ponçage.

Selon un autre procédé, lesdites demi-coques qui forment cet embout de spatule et/ou de cette talonnière ne sont pas posées dans le moule, mais sont rapportées sur le ski fini, en fin de chaîne.

Les extrémités de ce ski comportent alors des ancrages sur lesquels viennent se fixer, par exemple par enclipsage, ces deux demi-coques.

Dans ce cas comme dans le précédent, chaque demi-coque est soit placée dans le prolongement bord à bord du ou des
éléments extérieurs du ski, soit placée sensiblement dans le prolongement du ou des éléments
extérieurs du ski, et elle est bordée d'un joint élastique
assurant un raccord étanche,
soit prévue pour au moins chevaucher l'élément de décor
supérieur du ski sur une partie de l'extrémité correspondante
de cet élément de décor.

De toute façon, l'invention sera bien comprise, et ses avantages et caractéristiques ressortiront mieux, lors de la description suivante d'un exemple non limitatif de réalisation, en référence au dessin schématique annexé dans lequel
Figures 1 et 2 sont respectivement une vue latérale et une vue
en plan d'un ski muni d'une spatule et d'une talonnière selon l'invention
Figure 3 est une vue perspective éclatée de sa partie avant
comprenant la spatule
Figure 4 est une vue perspective éclatée de sa partie arrière
comprenant la talonnière
.Figure 5 est une coupe longitudinale de sa partie avant
comprenant la spatule, selon V-V de Figure 2
Figure 6 est une coupe transversale de cette spatule, selon
VI-VI de Figure 5
Figure 7 est une coupe transversale partielle, semblable à
Figure 6 mais montrant une variante de réalisation
. Figure 8 est une vue semblable à Figure 3, mais montrant un
autre mode de réalisation de la spatule
.Figure 9 est une coupe transversale, selon IX-IX de Figure 2,
du mode de réalisation de la figure 8
Figures 10 et il illustrent un autre procédé de fabrication de
ce même ski, pour lequel l'embout de spatule et la talonnière
sont rapportés sur le ski fini, en fin de chaîne
Les Figures i et 2 représentent très grossièrement un ski de piste i conforme à l'invention.

Ce ski se compose d'un corps central 2 qui s'étend entre la ligne de contact avant 3 et la ligne de contact arrière 4, d'un talon 5 situé en arrière de la ligne de contact arrière et terminé par une talonnière 6, et d ' une partie avant relevée, ou spatule 7, située en avant de la ligne de contact avant et terminée par un embout de spatule 8.

L 'embout de spatule 8 et la talonnière 6 sont indépendants du corps central 2, et la manière dont ils sont intégrés au ski i est visible sur l'ensemble des figures.

Les figures 3 et 4 représentent, en perspective éclatée, respectivement la spatule et le talon d'un ski muni d'embouts conformes à 1 'invention.

L'embout de spatule 8 est constitué par deux demi-coques distinctes, dont une demi-coque inférieure 9 et une demi-coque supérieure 10 qui sont assemblables l'une sur l'autre par enclipsage.

De même façon, la talonnière 6 est constituée en deux demi-coques distinctes, dont une demi-coque inférieure il et une demi-coque supérieure 12 qui sont assemblables l'une sur 1' autre à la fois par emboitement et par enclipsage.

Les demi-coques supérieures, respectivement 10 et 12 pour l'embout de spatule et la talonnière, sont constituées d'un matériau différent de celui constitutif des demi-coques inférieures 9 et 11.

Pour 11 embout de spatule 8 comme pour la talonnière 6, la demi-coque supérieure 10, 12 est en une matière flexible, plus souple, que celle constitutive de la demi-coque inférieure 9, 11 qui est donc relativement assez rigide. On peut ainsi ajuster finement, par un choix judicieux des matériaux ainsi utilisés, les caractéristiques mécaniques et vibratoires de la spatule ainsi que de la talonnière. En particulier, il est important d' avoir cette différence de dureté, ou rigidité, afin que la spatule et la talonnière puissent remplir au mieux leur rôle essentiel de protection mécanique du ski.

Les matériaux respectivement utilisés peuvent soit être identiques pour les deux demi-coques supérieures 10 , 12 de la spatule et du talon, ainsi que de même façon pour les deux demicoques inférieures 9,11, soit être différents en ce qui concerne la spatule d'une part et la talonnière d'autre part.

Ceci permet finalement une grande variété de constitution de la spatule et du talon, ainsi qu' accessoirement une grande variété dans le choix des couleurs, étant bien compris que les demi-coques conjuguées, 10,9 et 12,11 respectivement pour la spatule et la talonnière, seront préférentiellement choisies de couleurs différentes pour la demi-coque supérieure et la demicoque inférieure, ce qui donne, moyennant un choix judicieux de ces couleurs respectives supérieure et inférieure, un effet esthétique certain.

Les matières constitutives des demi-coques supérieures 10 et 12 pourront être choisies parmi les matériaux, relativement souples et offrant un grand choix de couleurs, suivants
Polyamides thermoplastiques, Polyethers, bloc Amides, Caoutchoucs synthétiques.

Les matières constitutives des demi-coques inférieures 9 et 11 pourront être choisies parmi les matériaux plutôt rigides suivants : Polyuréthanne chargé, Polypropylène Oxyde, Polyamide,
Aluminium, Duralumin.

Avantageusement, comme on le voit sur la Figure 3, la demi-coque rigide 9 de la spatule est creusée de trois embrèvements, ou empreintes, principaux, formant un logement central 13 qui reçoit 1' extrémité avant 17, de forme mâle conjuguée, du noyau 16 du ski, et deux logements latéraux 14,15, situés respectivement de part et d'autre du logement 13.

Ces deux logements latéraux 14,15 recoivent respectivement les deux extrémités avant 18,19, de forme mâle conjuguée, de l'élément de renfort inférieur 20 du ski, cet élément de renfort pouvant par exemple être soit en stratifié de verre soit en alliage d ' Aluminium . Ils recoivent aussi les deux extrémités latérales avant 21,22, de forme mâle egalement conjuguée, du noyau 16 du ski.

Selon une forme optionnelle de réalisation, ces extrémités mâles conjuguées 17 ,18,19 ,21,22 peuvent avoir chacune une forme mâle anti-retour, par exemple une forme en " queue de sapin".

Leurs logements récepteurs respectifs 13, 14, et 15, ont alors bien-entendu la forme en queue de sapin correspondante.

Comme la "queue de sapin" est une forme anti-retour, la coopération des éléments 17,18,19,21,22 avec leurs logements récepteurs respectifs 13,14,15 s'oppose à l'extraction accidentelle, par traction, de la spatule 8.

La demi-coque rigide inférieure 9 comporte, de plus, un plus large logement 25 qui intègre les logements sensiblement coplanaires 13,14,15 et dans lequel vient s'encastrer l'extrémité avant 24 de 1' élément de renfort supérieur 23 du ski.

Les différents embrèvements 13 ,14,15 ainsi que le logement 25 qui sont ménagés dans la demi-coque inférieure 9 sont destinés:
d d'une part à assurer un positionnement ferme et précis des
renforts 20, 23, et du noyau 16 lors de la phase correspondante
de fabrication au moule du ski,
et et d'autre part à assurer un effet de renforcement de la spatule
du ski : les éléments de renfort constituent alors l'armature de
l'embout de spatule 8.

De la même façon, tout ce qui vient d' être dit ci-dessus relativement à 1' embout de spatule 8 est valable pour la talonnière 6.

C'est ainsi en particulier que, comme on le voit sur la figure 4 qui est 1 homologue de la figure 3, la demi-coque inférieure 11 de la talonnière 6 est creusée de logements ou empreintes 30, 31, 32 qui reçoivent les extrémités arrière mâles et conjuguées 33, 34 du renfort inférieur précité 20 et 35, 36, 37 du noyau 16. Là encore, ces logements 30,31,32 et extrémités mâles 33,34,35,36,37 pourront avoir une forme anti-retour telle qu'une forme en queue de sapin, apte à s'opposer à l'extraction, par traction, de la talonnière 6.

Par ailleurs, il est prévu une butée transversale 39 à l'arrière de cette demi-coque inférieure 11, pour recevoir en butée la face arrière 38 du renfort supérieur 23 du ski.

A noter que le bord transversal arrière 40 de la couche supérieure de décor 26 du ski est prévu pour venir s'encaster sous une encoche avant 41 de la demi-coque supérieure 12 de la talonnière 6.

En variante, ces deux bords conjugués 40 et 41 pourraient avoir une forme taillée en biseau et plus ou moins effilée.

A noter que, bien entendu, ces dispositions relatives à l'encastrement conjugué du ou des bords 40,41 se correspondant pour la couche de décor 26 et la talonnière 6 pourraient de même façon être prévues en ce qui concerne cette couche de décor 26 et la partie supérieure souple 10 de 1' embout de spatule en deux demi-coques 8.

On distingue encore sur la figure 4 les éléments conjugués 42,43 et 44,45 qui sont aptes à permettre l'encastrement aisé de la demi-coque supérieure 12 dans la demi-coque inférieure 11 de la talonnière.

En se reportant plus particulièrement aux Figures 3 et 4, la fabrication au moule de ce ski 1 est réalisée, dans un mode de réalisation du type "voie humide", comme suit
Le moule (non représenté) étant ouvert, on commence par poser, dans le fond de ce moule, la semelle de glissement 27 du ski dont on imprègne de colle la face supérieure, les deux carres métalliques latérales 28,29 la demi-coque rigide 9 de la spatule, et la demi-coque rigide 11 de la talonnière de sorte que le bord arrière 47 de la semelle 27 vienne en butée contre le rebord inférieur 46 de la demi-coque 11.

On pose ensuite le renfort préimprégné 20, de façon que ses tètons d'extrémité 18,19, et 33,34 viennent respectivement s'encastrer dans leurs logements récepteurs respectifs 14,15 et 31,32 de l'embout de spatule et de la talonnière.

On pose ensuite le noyau 16 préencollé, de telle façon que les tétons d'extrémités 17,21,22 et 37,35,36 viennent se loger dans leurs empreintes réceptrices correspondantes 13,14,15 de la demicoque 9 de l'embout de spatule et 30,31,32 de la demi-coque 11 de la talonnière.

Puis on pose les couches supérieures de tissu préimprégné de renfort 23, de telle façon que la partie avant 24 de ce renfort 23 vienne s ' encastrer dans son logement récepteur 25 et que son bord transversal arrière 38 vienne en butée contre le rebord conjugué 39 de la talonnière.

On pose alors la couche supérieure de décor 26 et l'on emboite et enclipse les parties supérieures souples 10 et 12 respectivement de la spatule 8 et de la talonnière 6 sur leurs embases rigides respectives 9 et 11.

On referme ensuite le moule à l'aide de son couvercle (non représenté) et l'on procède aux opérations habituelles de mise en pression et température, puis de refroidissement, de démoulage, d ' ébavurage et de ponçage. On obtient alors le ski assemblé, dont la spatule est représentée sur les coupes détaillées que sont les Figures 5,6 et 7. On peut voir sur les Figures 6 et 7 deux systèmes d' enclipsage différents, respectivement 48 et 49, des demi-coques 9 , 10 de 1 'embout de spatule 8.

Sur la Figure 6, il est montré que la partie supérieure 10 et/ou l'embase 9 de l'embout de spatule 8, ainsi d'ailleurs que la partie supérieure 12 et/ou 1' embase 11 de la talonnière 6, présentent avantageusement des cavités 50 en forme de lettre grecque "OMEGA" qui se remplissent, lors de la mise en pression et température au moule, de la résine dite 'Id'essorage" qui suinte alors des couches de renfort préimprégnées. Après durcissement de cette résine d'essorage, un ancrage très solide de la talonnière et de la spatule est ainsi obtenu.

A noter que les formes conjuguées de la partie supérieure 10,12 et inférieure 9,11 de l'embout de spatule 8 et de la talonnière 6, destinées à permettre leur enclipsage, peuvent être encore autres que celles représentées et, à ce propos, les Figures 8 et 9 en illustrent une autre variante de réalisation.

Ces Figures 8 et 9 sont, pour cette variante de réalisation, homologues des Figures 3 et 6 précédentes, et elles sont donc relatives à la spatule du ski.

On voit sur ces deux Figures que l'enclipsage de la demicoque supérieure souple 10 sur la demi-coque inférieure rigide 9 s ' effectue non seulement par les bords conjugués 48A et 48B qui forment la fermeture extérieure 48, mais encore par deux parties longitudinales, axiales et longilignes, conjuguées, dont une partie mâle rigide 51A sur 1 'embase inférieure 9 et une partie femelle plus souple 51B sur son couvercle 10. Le profil d'encastrement mutuel choisi dans ce cas est alors, comme on le voit plus clairement sur la Figure 9, un profil grossièrement en forme de lettre grecque "OMEGA".

Selon un autre procédé de fabrication de ce même ski, les deux demi-coques 9,10 et 11,12 qui forment respectivement l'embout de spatule 8 et la talonnière 6 ne sont pas, comme décrit ci-dessus, posés dans le moule, mais sont rapportés sur le ski fini, en fin de chaîne.

En se reportant aux Figures 10 et 11, le corps du ski est assemblé au moule et donc rigidifié. Il forme à 1 'avant par les tétons 18,19,24,17,21,22 des renforts 20,23 et du noyau 16 du ski, et à l'arrière par les tétons 33 à 37 (voir Figures 3 et 4), deux moignons d'ancrage rigides, dont le moignon avant 52 (Figures 10 et 11), qui sont aptes à recevoir ensuite par enclipsage et collage l'embout de spatule 8 ainsi que la talonnière 6. Dans un tel cas, il sera extrêmement avantageux de donner aux tétons précités, et donc aux extrémités de ces moignons d' ancrage, une forme antiretour, telle qu'une forme de queue de sapin comme représenté en
Figure 11.

Dans ce cas comme dans le précédent, chaque demi-coque supérieure 10,12 est
. soit placée dans le prolongement bord à bord du ou des
éléments extérieurs (26) du ski,
. soit placée sensiblement dans le prolongement du ou des
éléments extérieurs (26) du ski, et elle est bordée d ' un
joint élastique assurant un raccord étanche,
soit prévue pour au moins chevaucher 1 'élément de
décor supérieur (26) du ski sur une partie de
1' extrémité correspondante de cet élément de décor.

Comme il va de soit, l'invention n est pas limitée à 1' exemple de réalisation qui vient d' être décrit. C ' est ainsi que la spatule et/ou la talonnière pourraient être chacune constituées en plus de deux parties assemblables, chacune de celles-ci étant avantageusement d'une nature différente. Par ailleurs, 1 'assemblage de ces parties peut indifféremment être prévu pour être réalisé par emboitage, par clipsage, par collage, par soudure à ultrasons, par soudure à haute-fréquence, etc...

Claims (14)

REVENDICATIONS i - Ski comportant un corps central (2), un talon (5) terminé par une talonnière (6), et une partie avant relevée (7) terminée par un embout de spatule (8), cette talonnière (6) et/ou cet embout de spatule (8) étant réalisés indépendamment du corps central (2) et constituant chacune un embout du ski (1), caractérisé en ce qu'au moins un de ces embouts, spatule (8) et/ou talonnière (6), est réalisé en plusieurs parties distinctes, dont au moins une partie inférieure (9,11) et au moins une partie supérieure (10,12), et assemblables l'une à l'autre pour former ledit embout (8,6), lesdites parties (9,11-10,12) venant s ' encastrer l'une dans l'autre tout en s'agrippant sur la structure interne (20,16,23) de renforcement du ski.
1. 2 - Ski selon la revendication 1, caractérisé en ce que ces parties distinctes et assemblables (9,10 et 11,12) sont constituées de matériaux respectifs différents.
2. 3 - Ski selon l'une quelconque des revendications 1 ou 2, caractérisé en ce que ladite ou lesdites parties supérieures (10,12) est/sont en un matériau plus souple que celui ou ceux constitutif(s) de la ou des partie(s) inférieure(s) (9,11).
3. 4 - Ski selon la revendication 3, caractérisé en ce que la ou les partie(s) inférieure(s) forment une embase rigide (9,11).
4. 5 - Ski selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que ces parties distinctes (9,10 - 11,12) sont conformées pour être assemblées par emboîtage et/ou par enclipsage.
5. 6 - Ski selon la revendication 5, caractérisé en ce que ledit emboitage ou enclipsage est obtenu par des éléments male/femelle conjugués (51A,51B) dont la section a sensiblement une forme de lettre grecque "OMEGA".
6. 7 - Ski selon l'une des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que ces parties distinctes (9,10 - 11,12) sont assemblées par collage.
7. 8 - Ski selon l'une des revendications 1 à 7, caractérisé en ce que ces parties distinctes (9,10 - 11,12) sont assemblées par soudage, par exemple par soudure ultra-sons ou par soudure haute-fréquence.
8. 9 - Ski selon l'une des revendications 1 à 8, caractérisé en ce qu au moins une de ces parties distinctes (9,10 - 11,12) présente, là où elle est en contact avec des couches de renfort préimprégnées (20,23) du ski, des cavités (50) d'ancrage.
9. 10 - Ski selon l'une des revendications 1 à 9, caractérisé en ce que sa couche de décor (26) est amincie, voire même effilée, à 1 'une et/ou 1 'autre de ses extrémités longitudinales afin d'être recouverte par ladite partie supérieure (12) de la talonnière (6) et/ou de l'embout de spatule, cette partie supérieure (12) étant en conséquence également amincie ou effilée de manière conjuguée.

   il - Ski selon 1 une des revendications 1 à 10, caractérisé en ce que cet embout de spatule (8) et/ou cette talonnière (6) est/sont réalisé(s) chacun sous forme de deux demicoques (9,10 - 11,12) conjuguées et adaptables l'une sur l'autre.
10. 12 - Ski selon l'une des revendications 1 à 11, caractérisé en ce que ladite partie inférieure, ou embase (9,11), de l'embout de spatule (8) et/ou de la talonnière (6) est creusée d'au moins un logement (13,15-31,32) ou empreinte qui reçoit une extrémité (18,19-33,34), de forme mâle conjuguée, d'au moins un ensemble de renfort (20) du ski.
11. 13 - Ski selon l'une des revendications 1 à 12, caractérisé en ce qu'au moins une de ces extrémités mâles (18,19,33,34) a un profil anti-retour, tel qu'un profil du genre "queue de sapin" (52), apte à s'opposer à l'arrachement par traction de cet embout de spatule (8) et/ou de cette talonnière (6).
12. 14 - Ski selon 1 une des revendications 1 à 13, caractérisé en ce que ladite partie inférieure, ou embase (9,11), est conformée (13,30) pour recevoir et bien positionner le noyau (16) du ski.
13. 15 - Procédé de fabrication au moule d'un ski (1) équipé d'un embout de spatule (8) et/ou d'une talonnière (6) en au moins deux parties assemblables, selon l'une des revendications 1 à 15, caractérisé en ce qu'il consiste, dans un mode "voie humide" :

    . à poser dans le fond du moule ouvert la ou les parties

    inférieures (9,11) de cet embout de spatule et/ou de cette

    talonnière, ainsi que les éléments structuraux inférieurs du

    ski: semelle (27), carres (28,29) éventuelles, couche(s) de

    renfort inférieure(s) (20), ....

    . à poser ensuite le noyau (16) du ski, ce noyau arrivant en

    butée contre cette partie inférieure (9,11) de la spatule et/ou

    de la talonnière,

    à poser, ensuite ou simultanément au noyau (16), la ou les

    éventuelles couches de renfort supérieures (23) du ski,

    à poser la couche de décor (26) du ski,

    à adapter et donc fixer la ou les parties supérieures (10,12)

    de cette spatule et/ou de cette talonnière sur la ou les parties

    inférieures (9,11) de celle(s)-ci,

    . à refermer ensuite le moule et à procéder aux opérations

    habituelles de mise en pression et température, puis de

    refroidissement, de démoulage, d ' ébavurage et de ponçage.
14. 16 - Procédé selon la revendication 15, caractérisé en ce que lesdites parties distinctes et assemblables (9,10-11,12) de l'embout de spatule et/ou de la talonnière ne sont pas posées dans le moule, mais sont rapportées sur le ski fini (1,52), en fin de chaîne.