FR2695807A1 - Chaussure de sport. - Google Patents

Abstract

L'invention concerne une chaussure de sport (10) comprenant une platine (12) montée sous sa semelle (14) au moyen d'éléments de fixation (20) avec possibilité de réglage en position de la platine (12) par rapport à la semelle (14). Cette platine (12) sert à attacher la chaussure (10) sur une pédale d'une bicyclette. Il est prévu entre la semelle (14) et la platine (12) un dispositif de serrage/desserrage (16) qui, tandis que les éléments de fixation (20) ne sont pas en condition de serrage final, peut être actionné au moyen d'un organe manuel (18) entre une position de serrage dans laquelle la platine (12) est reliée rigidement à la semelle (14) et une position de desserrage dans laquelle la platine (12) peut être déplacée librement par rapport à la semelle (14). L'organe manuel (18) est accessible en toutes positions, en particulier lorsque la chaussure (10) est chaussée sur un pied et attachée par ladite platine (12) sur la pédale.

Description

La présente invention concerne une chaussure de sport comprenant une platine montée sous la semelle de chaussure au moyen d'éléments de fixation avec possibilité de réglage en position de la platine par rapport à la semelle, ladite platine étant destinée à l'attache de la chaussure sur une partie d'un appareil de sport, telle qu'une pédale d'une bicyclette.

On utilise de telles chaussures en particulier pour le sport cycliste, en combinaison avec des cycles dont les pédales sont équipées de fixations dans lesquelles sont engagées les platines des chaussures.

Les platines sont fixées sous les semelles de façon réglable afin de pouvoir régler la position de la platine, et donc la position de la chaussure par rapport à la pédale, à la fois dans le sens longitudinal et dans le sens transversal, ainsi qu'en orientation angulaire autour d'un axe perpendiculaire à la semelle et à la platine.

A cet effet on prévoit que les vis qui servent à fixer la platine sous la semelle et sont vissées dans des écrous noyés dans la semelle, traversent avec jeu des lumières pratiquées dans la platine.

Une fois que la platine est montée sous la chaussure et que la chaussure est mise en place dans la fixation de la pédale, il n'est plus possible d'accéder aux vis de fixation, de sorte que le réglage s'effectue par une relativement longue suite d'opérations.

On fixe tout d'abord la platine sous la semelle dans une position longitudinale, latérale et angulaire arbitraire. On chausse ensuite la chaussure et on l'engage dans la fixation de la pédale. On parcourt une certaine distance en pédalant, au cours de quoi on détermine empiriquement le sens et l'amplitude de la correction à apporter au réglage initial.

Pour effectuer cette correction, il faut cependant libérer la chaussure de la pédale, la déchausser, desserrer les vis de fixation de la platine, corriger la position de la platine de la manière déterminée empiriquement, puis resserrer les vis, rechausser la chaussure et l'engager à nouveau dans la fixation de la pédale.

On parcourt à nouveau une certaine distance en pédalant afin de vérifier si la correction apportée est satisfaisante ou s'il faut apporter une seconde correction dans un sens et avec une amplitude déterminés empiriquement.

Pour effectuer cette seconde correction, on répète les opérations de la première correction, et si la seconde correction n'est pas satisfaisante, on procède à autant de corrections successives que nécessaire jusqu'à obtenir un réglage satisfaisant.

Par conséquent, le réglage de la platine, qu'il faut obligatoirement effectuer puisque la probabilité que le réglage initial soit satisfaisant est pratiquement nulle, est long et fastidieux pour l'utilisateur, d'autant plus qu'il doit être effectué pour les deux chaussuresdroite et gauche.

La présente invention a pour but de permettre à l'utilisateur d'effectuer ces réglages, c'est-à-dire cette succession de corrections de position, sans avoir à enlever la chaussure de la pédale, ni la déchausser.

A cet effet, l'invention prévoit entre la semelle de chaussure et la platine un dispositif de serrage/desserrage qui, tandis que les éléments de fixation ne sont pas en condition de serrage final, peut être actionné au moyen d'un organe d'actionnement manuel entre une position de serrage dans laquelle la platine est reliée sensiblement rigidement à la semelle et une position de desserrage dans laquelle la platine peut être déplacée sensiblement librement par rapport à la semelle, et en ce que l'organe d'actionnement manuel est accessible en toutes positions, en particulier lorsque la chaussure est chaussée sur un pied et attachée par ladite platine sur ledit appareil de sport.

De cette manière, l'utilisateur peut agir sur l'organe d'actionnement manuel afin de provoquer le desserrage du dispositif de serrage/desserrage, sans avoir à enlever la chaussure de la fixation de pédale ni la déchausser, ce qui lui permet de procéder à la correction voulue de la position, puis ramener l'organe d'actionnement en position de serrage, après quoi il peut immédiatement vérifier si le réglage corrigé est satisfaisant, en parcourant une certaine distance en pédalant. I1 peut alors procéder rapidement et sans manipulations superflues à toute une suite de corrections jusqu'à obtenir un réglage satisfaisant.

Le réglage d'une seconde chaussure peut intervenir tout aussi rapidement, soit simultanément avec le réglage de la première chaussure, soit successivement.

I1 est approprié que l'organe d'actionnement manuel soit situé au voisinage de la bordure de la semelle, ce qui assure son accessibilité même lorsque la chaussure est chaussée sur un pied et engagée dans la fixation de pédale par sa platine.

De façon générale, le dispositif de serrage/desserrage comporte une partie active interposée entre la semelle et la platine ou entre la semelle et un élément relié à la platine, ladite partie active présentant une première surface de contact destinée à venir en contact avec une surface d'appui correspondante de la semelle et une seconde surface de contact destinée à venir en contact avec une surface d'appui correspondante de la platine ou de l'élément qui est relié à la platine, la distance entre lesdites première et seconde surfaces de contact, mesurée en direction sensiblement perpendiculaire à la semelle et à la platine variant entre une valeur minimum lorsque l'organe d'actionnement manuel occupe sa position de desserrage et une valeur maximum lorsque l'organe d'actionnement manuel occupe sa position de serrage.

Selon un premier mode de réalisation avantageux, la partie active du dispositif de serrage/ desserrage engagée entre la semelle et la platine a la forme d'une tige de section ovale qui présente un axe longitudinal sensiblement parallèle à la semelle et à la platine, lesdites première et seconde surfaces de contact étant définies sur la périphérie de la section ovale de ladite tige, celle-ci pouvant être tournée autour de son axe longitudinal sous l'action dudit organe d'actionnement manuel entre lesdites positions de serrage et de desserrage.

Ainsi, le dispositif de serrage/desserrage a une forme extrêmement simple, qui le rend particulièrement bon marché.

Dans ce cas, l'organe d'actionnement peut être constitué par une extrémité de la tige, recourbée à angle droit par rapport à la tige. Enfin, la tige peut être amovible et donc enlevée une fois que les réglages sont terminés. La fixation définitive de la platine se produit alors en serrant les éléments de fixation de la platine, ce qui amène des surfaces de serrage prévues en vis-à-vis sur la semelle et sur la platine en contact mutuel.

Selon un autre mode de réalisation, la partie active du dispositif de serrage/ desserrage comprend au moins un élément souple, dont la forme est modifiée par l'organe d'actionnement manuel. En pratique, cet élément souple peut comprendre un corps en matériau élastomère reçu dans un logement complémentaire sensiblement fermé défini dans la platine et bordé par au moins une surface d'appui de la semelle, et l'organe d'actionnement manuel comprend un poussoir qui engage latéralement ledit corps en matériau élastomère afin de le déformer, de telle sorte qu'une surface dudit corps vient en contact de friction contre la surface d'appui de la semelle.

Dans ce cas également on peut annuler la déformation du corps en matériau élastomère en dégageant le poussoir et la fixation définitive de la platine se produit alors en serrant les éléments de fixation de la platine, ce qui amène des surfaces de serrage prévues en vis-à-vis sur la semelle et sur la platine en contact mutuel.

Selon un troisième mode de réalisation, on prévoit que la semelle comprenne un support de semelle intérieur et un voile de semelle extérieur, séparés par un intervalle vertical définissant un logement de réception aplati, que la partie active du dispositif de serrage/desserrage ait la forme d'un disque aplati reçu sensiblement sans jeu dans ledit logement et tournant autour d'un axe sensiblement perpendiculaire à la semelle et à la platine, et que la platine comporte trois tenons de fixation qui traversent avec jeu des perçages correspondants du voile de semelle et des lumières en forme de segments de cercle du disque, et qui se terminent par des têtes élargies reçues à coulissement sans jeu dans des perçages du support de semelle, le disque comportant trois surfaces de contact inclinées qui bordent respectivement lesdites lumières en forme de segments de cercle à l'opposé dudit voile de semelle et sur lesquelles viennent en appui lesdites têtes élargies des tenons de fixation.

Afin d'assurer son accessibilité, l'organe d'actionnement manuel est formé par un bras solidaire du disque, qui se projette radialement vers l'extérieur dudit logement jusqu'en bordure de la semelle.

Pour permettre un serrage final complémentaire de la platine sur la semelle, chaque tenon de fixation comporte une tige qui est engagée par vissage dans la tête élargie respective.

Enfin, la présente invention concerne également séparément une platine pour chaussure de sport, destinée à être montée sous la semelle de la chaussure au moyen d'éléments de fixation qui permettent un réglage de la position de la platine par rapport à la semelle, ladite platine servant à l'attache de la chaussure sur une partie d'un appareil de sport, telle qu'une pédale d'une bicyclette, caractérisée en ce qu'elle comprend ou est associée à un dispositif de serrage/desserrage destiné à se placer entre la semelle de chaussure et la platine et qui, tandis que les éléments de fixation ne sont pas en condition de serrage final, peut être actionné au moyen d'un organe d'actionnement manuel entre une position de serrage dans laquelle la platine est reliée sensiblement rigidement à la semelle et une position de desserrage dans laquelle la platine peut être déplacée sensiblement librement par rapport à la semelle, et en ce que l'organe d'actionnement manuel est accessible en toutes positions, en particulier lorsque la chaussure est chaussée sur un pied et attachée par ladite platine sur un appareil de sport.

D'autres particularités de l'invention sont indiquées dans les autres revendications dépendantes et apparaîtront plus clairement à la lecture de la description qui va suivre, en se référant aux dessins annexés. Ceux-ci montrent:
Fig. 1 une vue en coupe longitudinale verticale partielle
d'une semelle de chaussure avec une platine et un
premier mode de réalisation d'un dispositif de
serrage/desserrage selon l'invention, en position de
desserrage;
Fig. 2 une vue en coupe partielle analogue à celle de la
figure 1, où le dispositif de serrage/desserrage est
en position de serrage;
Fig. 3 une vue de dessus de la platine des figures 1 et 2,
avec la tige amovible du dispositif de
serrage/desserrage;
Fig. 4 une vue de dessus d'une platine d'un second mode de
réalisation de l'invention, avec corps déformables
en matériau élastomère;;
Fig. 5 une vue en coupe partielle, analogue à la figure 1,
illustrant une semelle et la platine de la figure 4,
en position de desserrage;
Fig. 6 une vue en coupe partielle, analogue à la figure 5,
où le dispositif de serrage desserrage est en
position de serrage;
Fig. 7 une vue en coupe partielle d'un troisième mode de
réalisation de l'invention, dans lequel le
dispositif de serrage/desserrage comprend un disque
reçu dans un logement de la semelle, en position de
serrage;
Fig. 8 une vue en coupe partielle analogue à celle de la
figure 7, en position de desserrage;
Fig. 9 une vue en coupe horizontale de l'agencement des
figures 7 et 8, dans laquelle le disque du
dispositif de serrage/desserrage est en position de
serrage; et
Fig. 10 une vue semblable à celle de la figure 9, dans
laquelle le disque est en position de desserrage.

Dans la vue en coupe de la figure 1, une chaussure de sport 10 qui n'est pas représentée en détail comprend une semelle 14, et une platine 12 montée sous la semelle 14. Comme connu en soi, la platine 12 est destinée à l'attache de la chaussure 10 sur une partie d'un appareil de sport, telle qu'une pédale d'une bicyclette. Ce mode d'attache est bien connu et il n'est pas nécessaire de le représenter dans les figures.

De manière habituelle, la platine 12 est montée au moyen d'éléments de fixation 20 de façon à rendre possible de régler la platine en position par rapport à la semelle, aussi bien dans le sens longitudinal, c'est-à-dire vers la droite ou vers la gauche à la figure, que dans le sens transversal, c'est-à-dire en direction perpendiculaire au plan de représentation de la figure, et également angulairement autour d'un axe vertical XX. A cet effet, les éléments de fixation 20 sont par exemple constitués par des vis 22 qui sont engagées dans des écrous 24 noyés dans la semelle 14 et qui traversent avec jeu des lumières 26 de la platine 12. Comme bien connu, des rondelles 25 sont placées sous les têtes des vis afin de transmettre correctement l'effort de serrage à la platine malgré le jeu entre les vis et les lumières de la platine.

Selon la présente invention, il est prévu entre la semelle 14 de chaussure et la platine 12 un dispositif de serrage/desserrage désigné par la référence générale 16 qui, tandis que les éléments de fixation 20 ne sont pas en condition de serrage final, peut être actionné au moyen d'un organe d'actionnement manuel 18 entre une position de serrage dans laquelle la platine 12 est reliée sensiblement rigidement à la semelle 14 et une position de desserrage dans laquelle la platine 12 peut être déplacée sensiblement librement par rapport à la semelle 14.

Dans le premier mode de réalisation des figures 1, 2 et 3, ce dispositif de serrage/desserrage 16 comporte une partie active 28 en forme de tige, interposée entre la semelle 14 et la platine 12 de sorte que son axe longitudinal soit parallèle à la semelle 14 et à la platine 12. A une extrémité, la tige est coudée sensiblement à angle droit pour former l'organe d'actionnement manuel 18 au moyen duquel la tige peut être tournée autour de son axe longitudinal, entre une position de serrage représentée à la figure 2, et une position de desserrage représentée à la figure 1. La partie active ou tige 28 a une section ovale à la périphérie de laquelle sont définies une première surface de contact 30 qui vient en contact avec une surface d'appui 32 correspondante de la semelle 14 et une seconde surface de contact 34 qui vient en contact avec une surface d'appui 36 correspondante de la platine 12. Ainsi, du fait que la tige 28 a une section ovale, la distance entre la première 30 et la seconde 34 surfaces de contact, mesurée en direction sensiblement perpendiculaire à la semelle 14 et à la platine 12 varie entre une valeur minimum lorsque l'organe d'actionnement manuel occupe sa position de desserrage (figure 1) et une valeur maximum lorsque l'organe d'actionnement manuel occupe sa position de serrage (figure 2).

Avantageusement, la tige 28 qui forme la partie active du dispositif de serrage/ desserrage est amovible, en prévoyant notamment dans la platine 12 et/ou la semelle 14 un évidement allongé 38 formant un logement de réception pour la tige 28, cet évidement 38 débouchant au voisinage de la bordure latérale de la platine 12 et donc de la semelle 14, comme on peut le voir plus particulièrement à la figure 3.

La semelle 14 et la platine 12 comportent aussi des surfaces de serrage 40, 42 en vis-à-vis, capables de venir en contact mutuel lorsque la tige 28 du dispositif de serrage/ des serrage est enlevée ou simplement en position de desserrage, par serrage des vis de fixation 22 de la platine 12 jusqu'en condition de serrage final. La surface de serrage 40 de la semelle 14 peut être simplement formée par la surface inférieure de la semelle, et la surface de serrage 42 de la platine 12 comprend toutes les surfaces libres à la face supérieure de la platine 12, en dehors de l'évidement 38 de logement de la tige 28 et en dehors des lumières 26 de passage pour les vis de fixation 22.

Ce premier mode de réalisation fonctionne de la manière suivante:
On fixe la platine 12 sur la semelle 14 de la chaussure 10, en engageant les vis de fixation 22 à travers les lumières 26 de la platine 12 et en les vissant dans les écrous 24 noyés dans la semelle 14 à cet effet. La tige 28 du dispositif de serrage/desserrage 16 est mise en place dans son logement 38 de la platine 12 et tournée à l'aide de son extrémité coudée 18 de telle façon que le grand axe de la section ovale de la tige 28 soit orienté verticalement, comme illustré à la figure 2. On serre les vis de fixation 22 jusqu'à provoquer un contact de serrage entre la semelle 14 et la tige 28, ainsi qu'entre la tige 28 et la platine 12, suffisant pour empêcher temporairement pratiquement tout déplacement entre la platine 12 et la semelle 14.On attache la chaussure 10 par sa platine 12 sur une pédale de bicyclette dotée d'une fixation correspondante (non représentées), puis on parcourt une certaine distance en pédalant, en déterminant simultanément empiriquement le sens et l'amplitude de la correction à apporter à la position de la chaussure par rapport à la pédale, ou autrement dit de la chaussure par rapport à la platine.

Pour effectuer cette correction, sans avoir à enlever la chaussure de la fixation de pédale ni la déchausser, il suffit de faire tourner la tige 28, en basculant manuellement son extrémité d'actionnement coudée 18 qui se trouve immediatement accessible au voisinage de la bordure de la semelle 14, sur un angle d'environ 90" de sorte que le grand axe de sa section ovale soit orienté horizontalement, comme illustré à la figure 1. De ce fait, la distance qui sépare les surfaces de contact 30, 34 de la tige 28 et les surfaces d'appui coopérantes 32, 36 de la semelle 14 et de la platine 12 diminue jusqu'à disparition du serrage. Il est alors possible de corriger, de la manière déterminée empiriquement, la position de la chaussure 10 par rapport à la platine 12, et de figer cette position en ramenant la tige 28 dans sa position de serrage.On vérifie si la correction apportée est satisfaisante en parcourant une certaine distance en pédalant, et si nécessaire, on procède à une nouvelle correction, et ceci autant de fois que nécessaire.

Il est remarquable que tout le processus de réglage, et le cas échéant ses répétitions, se déroule sans avoir à enlever la chaussure de la pédale ni la déchausser, ce qui réduit considérablement le temps nécessaire et supprime les inconvénients des agencements antérieurs.

Une fois que la position définitive a été atteinte après réglages répétés, il est possible de la fixer de façon durable en enlevant la tige 28, simplement en la faisant tourner de 90 autour de son axe longitudinal puis en la faisant coulisser hors de son logement 38 dans la direction de cet axe. On procède alors à un serrage définitif de la platine 12 contre la semelle 14 en vissant les vis de fixation 22 dans les écrous 24 noyés de la semelle 14. Bien entendu, au cours de l'enlèvement de la tige 28 et du serrage définitif, on veille à conserver entre la platine 12 et la semelle 14 la position définitive atteinte après réglage. Il est aussi envisageable de laisser la tige 28 au cours de ce serrage définitif, en la faisant tourner dans sa position de desserrage.

Dans le second mode de réalisation de l'invention illustré aux figures 4 à 6 la partie active du dispositif de serrage/ desserrage 16 comprend au moins un élément souple 44, dont la forme est modifiée par l'organe d'actionnement manuel 18.

Plus particulièrement, cet élément souple comprend au moins un corps en matériau élastomère 44 reçu dans un logement complémentaire 46 sensiblement fermé défini dans la platine 12 et bordé par au moins une surface d'appui 32 de la semelle 14. Dans ce cas, l'organe d'actionnement manuel 18 comprend une vis 48 engagée transversalement dans la platine 12 et terminée à son extrémité extérieure par un coude 18 situé au voisinage de la bordure de la semelle 14 en condition montée. L'extrémité intérieure de la vis 48 qui pénètre dans le logement 46 du corps élastomère 44 coopère avec un poussoir 50 qui engage latéralement ledit corps 44 en matériau élastomère afin de le déformer, de telle sorte que la surface supérieure 30 de ce corps 44 vient en contact de friction contre la surface inférieure 32 de la semelle 14.

Comme on peut le voir à la figure 6, il peut être prévu deux corps en matériau élastomère 44, 44' reçus dans des logements correspondants 46, 46', sensiblement symétriquement par rapport à l'axe longitudinal YY de la platine 12. Dans ce cas, la vis 48' qui sert à déformer le corps 44' du côté intérieur de la chaussure n'est normalement pas accessible lorsque la chaussure est attachée par sa platine sur la pédale de bicyclette. Cette vis est alors droite et se termine de façon conventionnelle par une fente transversale pour engager la panne d'un tournevis.

Dans ce cas comme dans le précédent, la semelle 14 et la platine 12 comportent des surfaces de serrage 40, 42 en vis-à-vis, capables de venir en contact mutuel lorsque le poussoir 50 de l'organe d'actionnement manuel 18 est dégagé par rapport audit corps 44 en matériau élastomère, par serrage des organes de fixation 20 de la platine 12 jusqu'en condition de serrage final.

Ce mode de réalisation fonctionne de la manière suivante:
Les vis transversales 48, 48' des poussoirs 50, 50' des corps élastomères 44, 44' sont préalablement dévissées de façon que les corps élastomères soient juste reçus dans leurs logements 46, 46' sans déformation. On fixe ensuite la platine 12 sur la semelle 14 de la chaussure 10, en engageant les vis de fixation 22 à travers les lumières 26 de la platine 12 et en les vissant dans les écrous 24 noyés dans la semelle 14 à cet effet, jusqu'à laisser entre la platine 12 et la semelle 14 un léger jeu qui permette de déplacer la platine 12 sensiblement librement.On visse alors à l'aide d'un tournevis la vis droite 48' associée au corps élastomère intérieur 44', jusqu'à le déformer et provoquer entre la surface supérieure 30' du corps élastomère 44' et la surface inférieure 32' de la semelle 14 une friction qui permette toutefois de modifier la position de la platine 12 par rapport à la semelle 14 en appliquant un effort raisonnable. Cette situation est illustrée à la figure 5. On visse ensuite la vis coudée 48 associée au corps élastomère extérieur 44, de façon à produire une friction importante qui ne permette plus de modifier la position de la platine 12 par rapport à la semelle 14, comme illustré à la figure 6.

On chausse la chaussure 10 et on l'attache par sa platine 12 sur la pédale. On procède alors comme déjà décrit en relation avec le premier mode de réalisation, avec la différence que le desserrage entre la platine 12 et lasemelle 14 nécessaire pour effectuer chaque correction de position est ici obtenu en dévissant l'extrémité d'actionnement coudée 18, située au voisinage de la bordure de la semelle 14, de la vis transversale 48 associée au corps élastomère extérieur 44 jusqu'à annuler la déformation de ce dernier et donc annuler la friction vis-à-vis de la semelle 14. Seule demeure alors la friction due au corps élastomère intérieur 44', mais qui permet un déplacement relatif sous un effort raisonnable. Après correction, on rétablit le serrage en vissant la vis 48 correspondant au corps élastomère extérieur 44.

Comme dans le cas précédent, l'utilisateur ne doit à aucun moment enlever la chaussure de la pédale ni la déchausser.

Ici aussi, on peut assurer une fixation définitive de la platine 12 sur la semelle 14 en vissant à nouveau les vis de fixation 22 de la platine jusqu'à faire disparaître le jeu laissé initialement entre la platine 12 et la semelle 14 et amener en contact de friction la surface supérieure 42 de la platine 12 et la surface inférieure 40 de la semelle 14.

Auparavant, ou ensuite, on desserre les vis transversales 48, 48' associées aux corps élastomères 44, 44' de façon à annuler la déformation de ceux-ci, et de préférence on enlève entièrement ces vis 48, 48'.

Dans le troisième mode de réalisation des figures 7 à 10 le dispositif de serrage/desserrage 16 comprend un disque 60 monté dans la semelle 14 de la chaussure 10.

Plus particulièrement, la semelle 14 comprend un support de semelle intérieur 62 et un voile de semelle extérieur 64, séparés par un intervalle vertical définissant un logement 66 de réception aplati de forme circulaire. La partie active du dispositif de serrage/desserrage 16 a la forme d'un disque aplati 60 qui est reçu sensiblement sans jeu dans ce logement 66 et tourne autour d'un axe XX perpendiculaire à la semelle 14 et à la platine 12. Par ailleurs, la platine 12 comporte trois tenons de fixation 20 qui traversent avec jeu des perçages correspondants 68 du voile de semelle 64 et des lumières en forme de segments de cercle 70 du disque 60, et qui se terminent par des têtes élargies 72 reçues à coulissement sans jeu dans des perçages 74 du support de semelle 62.Le disque 60 comporte trois surfaces de contact inclinées 76 qui bordent respectivement les lumières en forme de segments de cercle 70 à l'opposé du voile de semelle 64 et sur lesquelles viennent en appui les têtes élargies 72 des tenons de fixation 20.

L'organe d'actionnement manuel est formé par un bras 18 solidaire du disque 60, qui se projette radialement vers l'extérieur du logement 66 jusqu'en bordure de la semelle 14.

Lorsque le disque 60 est tourné dans le sens des aiguilles d'une montre à la figure 9 jusque dans la position de serrage illustrée aux figures 7 et 9, les surfaces inclinées 76 qui bordent les lumières en forme de segments de cercle 70 de passage des tenons de fixation 20 engagent les têtes élargies 72 des tenons 20 par leurs parties hautes. Les tenons 20 sont donc repoussés vers le haut à la figure 7, c'est-à-dire vers l'intérieur du support de semelle 62, et appliquent la platine 12 à force contre la surface inférieure du voile de semelle 64. Dans cette position, la platine 12 est donc fixée en position par rapport à la semelle 14.

Lorsque le disque 60 est tourné dans le sens inverse des aiguilles d'une montre à la figure 10 jusque dans la position de desserrage illustrée aux figures 8 et 10, les surfaces inclinées 76 engagent les têtes 72 des tenons 20 par leurs parties basses. Les tenons 20 sont donc libres de se déplacer vers le bas à la figure 8, ce qui annule le contact à friction entre la semelle 64 et la platine 12 et permet de déplacer la platine pratiquement librement par rapport à la semelle 14 pour les besoins du réglage.

En option, chaque tenon de fixation 20 comporte une tige 22 qui est engagée par vissage dans la tête élargie respective 72. De cette manière, une fois le réglage terminé, il est possible de procéder à un serrage-définitif de la platine 12 contre la semelle 14 en vissant fermement les tiges 22 des tenons de fixation 20 dans leurs têtes respectives 72.

Ce dernier mode de réalisation suppose une conception et une réalisation particulières de la chaussure elle-même, puisqu'il faut notamment ménager un logement 66 dans la semelle 14 et y placer le disque 60 du dispositif de serrage/desserrage 16. Par contre, les deux modes de réalisation précédents peuvent être utilisés avec des chaussures disponibles actuellement sur le marché, qui comportent des écrous noyés 24 dans la semelle 14 afin de recevoir des vis de fixation 22 d'une platine conventionelle.

Claims (15)

REVENDICATIONS

1. Chaussure de sport (10) comprenant une platine (12) montée sous la semelle (14) de chaussure au moyen d'éléments de fixation (20) avec possibilité de réglage en position de la platine (12) par rapport à la semelle (14), ladite platine (12) étant destinée à l'attache de la chaussure (10) sur une partie d'un appareil de sport, telle qu'une pédale d'une bicyclette, caractérisée en ce qu'il est prévu entre la semelle (14) de chaussure et la platine (12) un dispositif de serrage/desserrage (16) qui, tandis que les éléments de fixation (20) ne sont pas en condition de serrage final, peut être actionné au moyen d'un organe d'actionnement manuel (18) entre une position de serrage dans laquelle la platine (12) est reliée sensiblement rigidement à la semelle (14) et une position de desserrage dans laquelle la platine (12) peut être déplacée sensiblement librement par rapport à la semelle (14), et en ce que l'organe d'actionnement manuel (18) est accessible en toutes positions, en particulier lorsque la chaussure (10) est chaussée sur un pied et attachée par ladite platine (12) sur ledit appareil de sport.

2. Chaussure de sport selon la revendication 1, caractérisée en ce que l'organe d'actionnement manuel (18) est au moins partiellement situé au voisinage d'une bordure latérale de la semelle (14).

3. Chaussure de sport selon l'une ou l'autre des revendications 1 et 2, caractérisée en ce que le dispositif de serrage/desserrage (16) comporte une partie active (28; 44; 60) interposée entre la semelle (14) et la platine (12) ou entre la semelle (14) et un élément (72) relié à la platine (12), ladite partie active (28) présentant une première surface de contact (30) destinée à venir en contact avec une surface d'appui (32) correspondante de la semelle (14) et une seconde surface de contact (34) destinée à venir en contact avec une surface d'appui (36) correspondante de la platine (12) ou de l'élément (72) qui est relié à la platine (12), la distance entre lesdites première et seconde surfaces de contact (30, 34), mesurée en direction sensiblement perpendiculaire à la semelle (14) et à la platine (12) variant entre une valeur minimum lorsque l'organe d'actionnement manuel (18) occupe sa position de desserrage et une valeur maximum lorsque l'organe d'actionnement manuel (18) occupe sa position de serrage.

4. Chaussure de sport selon la revendication 3, caractérisée en ce que la partie active (28) du dispositif de serrage/ desserrage (16) engagée entre la semelle (14) et la platine (12) a la forme d'une tige (28) de section ovale qui présente un axe longitudinal sensiblement parallèle à la semelle (14) et à la platine (12), lesdites première (30) et seconde (34) surfaces de contact étant définies sur la périphérie de la section ovale de ladite tige (28), celle-ci pouvant être tournée autour de son axe longitudinal sous l'action dudit organe d'actionnement manuel (18) entre lesdites positions de serrage et de desserrage.

5. Chaussure de sport selon la revendication 4, caractérisée en ce que ladite tige (28) est coudée sensiblement à angle droit à une extrémité pour former l'organe d'actionnement manuel (18).

6. Chaussure de sport selon l'une ou l'autre des revendications 4 et 5, caractérisée en ce que ladite tige (28) formant la partie active du dispositif de serrage/ desserrage (16) est amovible.

7. Chaussure de sport selon l'une quelconque des revendication 4 à 6, caractérisée en ce que la platine (12) et/ou la semelle (14) présente un évidement allongé (38) formant un logement de réception pour ladite tige (28), ledit evidement (38) débouchant au voisinage de la bordure latérale de la semelle (14).

8. Chaussure de sport selon la revendication 7, caractérisée en ce que la semelle (14) et la platine (12) comportent des surfaces de serrage en vis-à-vis (40, 42), capables de venir en contact mutuel lorsque le dispositif de serrage/desserrage (16) est en position de desserrage ou enlevé, par serrage des organes de fixation (20) de la platine (12) jusqu'en condition de serrage final.

9. Chaussure de sport selon la revendication 3, caractérisée en ce que la partie active (44; 44') du dispositif de serrage/ desserrage (16) comprend au moins un élément souple (44), dont la forme est modifiée par l'organe d'actionnement manuel (18).

10. Chaussure de sport selon la revendication 9, caractérisée en ce que l'élément souple comprend un au moins un corps en matériau élastomère (44; 44') reçu dans un logement complémentaire (46; 46') sensiblement fermé défini dans la platine et bordé par au moins une surface d'appui (32) de la semelle (14), et en ce que l'organe d'actionnement manuel (18) comprend un poussoir (50) qui engage latéralement ledit corps en matériau élastomère (44) afin de le déformer, de telle sorte qu'une surface (30) dudit corps (44) vient en contact de friction contre la surface d'appui (32) de la semelle (14).

11. Chaussure de sport selon l'une ou l'autre des revendications 9 et 10, caractérisée en ce que ladite semelle (14) et ladite platine (12) comportent des surfaces de serrage (40, 42) en vis-à-vis, capables de venir en contact mutuel lorsque le poussoir (50; 50') de l'organe d'actionnement manuel (18) est dégagé par rapport audit corps en matériau élastomère (44; 44'), par serrage des organes de fixation (20) de la platine (12) jusqu'en condition de serrage final.

12. Chaussure de sport selon la revendication 3, caractérisée en ce que ladite semelle (14) comprend un support de semelle intérieur (62) et un voile de semelle extérieur (64), séparés par un intervalle vertical définissant un logement de réception aplati (66), en ce que la partie active du dispositif de serrage/desserrage a la forme d'-un disque aplati (60) reçu sensiblement sans jeu dans ledit logement (66) et tournant autour d'un axe XX sensiblement perpendiculaire à la semelle (14) et à la platine (12), et en ce que la platine (12) comporte trois tenons de fixation (20) qui traversent avec jeu des perçages correspondants (68) du voile de semelle (64) et des lumières en forme de segments de cercle (70) du disque (60), et qui se terminent par des têtes élargies (72) reçues à coulissement sans jeu dans des perçages (74) du support de semelle (62), le disque (60) comportant trois surfaces de contact inclinées (76) qui bordent respectivement lesdites lumières en forme de segments de cercle à l'opposé dudit voile de semelle (64) et sur lesquelles viennent en appui lesdites têtes élargies (72) des tenons (20) de fixation.

13. Chaussure de sport selon la revendication 12, caractérisée en ce que ledit organe d'actionnement manuel est formé par un bras (18) solidaire du disque (60), qui se projette radialement vers l'extérieur dudit logement (66) jusqu'en bordure de la semelle (14).

14. Chaussure de sport selon l'une ou l'autre des revendications 12 et 13, caractérisée en ce que chaque tenon de fixation (20) comporte une tige (22) qui est engagée par vissage dans la tête élargie (72) respective.

15. Platine (12) pour chaussure de sport (10), destinée à être montée sous la semelle (14) de la chaussure au moyen d'éléments de fixation (20) qui permettent un réglage de la position de la platine (12) par rapport à la semelle (14), ladite platine (12) servant à l'attache de la chaussure (10) sur une partie d'un appareil de sport, telle qu'une pédale d'une bicyclette, caractérisée en ce qu'elle comprend ou est associée à un dispositif de serrage/desserrage (16) destiné à se placer entre la semelle (14) de chaussure et la platine (12) et qui, tandis que les éléments de fixation (20) ne sont pas en condition de serrage final, peut être actionné au moyen d'un organe d'actionnement manuel (18) entre une position de serrage dans laquelle la platine (12) est reliée sensiblement rigidement à la semelle (14) et une position de desserrage dans laquelle la platine (12) peut être déplacée sensiblement librement par rapport à la semelle (14), et en ce que l'organe d'actionnement manuel (18) est accessible en toutes positions, en particulier lorsque la chaussure (10) est chaussée sur un pied et attachée par ladite platine (12) sur un appareil de sport.