FR2689526A1 - Machine à broder à navettes. - Google Patents

Abstract

Machine à broder à navettes comportant des dispositifs à broder qui comprennent des aiguilles et des navettes (1), comportant des boîtes (2) qui contiennent chacune une navette (1), qui sont placées sur un rail (3) et qui forment une rangée et comportant un dispositif d'entraînement pour les navettes qui est raccordé par un organe de déplacement à une première branche (16) de levier coudés (15), dont l'autre branche (17) est couplée avec des règles (20) destinées à actionner les navettes, l'organe de déplacement comportant un élément (11) longitudinal auquel sont raccordées les premières branches (16) des leviers coudés (15), caractérisée en ce que l'organe de déplacement comporte un second élément longitudinal (12), en ce que ce second élément longitudinal (12) est pratiquement parallèle au premier élément longitudinal (11) et en ce que ces éléments longitudinaux sont écartés l'un de l'autre et couplés entre eux par des pièces d'écartement (13).

Description

La présente invention concerne une machine à broder à navettes comportant des dispositifs à broder qui comprennent des aiguilles et des navettes, comportant des boites qui contiennent chacune une navette, qui sont placées sur un rail et qui forment une rangée et comportant un dispositif d'entraînement pour les navettes qui est raccordé par un organe de déplacement à une première branche de levier coudé, dont l'autre branche est couplée avec des règles destinées à actionner les navettes, l'organe de déplacement comportant un élément longitudinal auquel sont raccordées les premières branches des leviers coudés.

Les machines à broder à navettes automatiques constituent des équipements très coûteux et on s'efforce donc d'accroître autant que possible le rendement de ces machines. L'une des limites supérieures à l'accroissement du rendement de ces machines est donnée par l'entraine- ment des navettes. La machine à broder est généralement très longue et comporte un très grand nombre de navettes qui forment une rangée. Pour relever les navettes, il faut une force considérable et celle-ci doit être répartie et transmise sur toute la longueur de la machine.

Afin que l'organe de traction opérant le relèvement des navettes ait une masse aussi réduite que possible qui permette une grande accélération de l'organe de traction, on utilise des tringles comme organes de traction. A la très grande vitesse de déplacement dans un mouvement de va-et-vient d'une tringle de ce type, celle-ci est mise en oscillation, ce qui a pour conséquence que les navettes sont relevées de façon irrégulières. Dans un cas encore plus défavorable, il en résulte des défauts de broderie. Dans un cas extrêmement défavorable, les aiguilles à broder peuvent même se briser.

La présente invention a pour but d'indiquer une machine à broder à navettes permettant d'accroître encore son rendement.

Ce but est atteint suivant la présente invention avec une machine à broder à navettes du type précité du fait que l'organe de déplacement comporte un second élément longitudinal, puis que ce second élément longitudinal est pratiquement parallèle au premier élément longitudinal et qu'ensuite ces éléments longitudinaux sont écartés l'un de l'autre et couplés entre eux par des pièces d'écartement.

Diverses autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortent de la description détaillée qui suit.

Des formes de réalisation de l'invention sont représentées à titre d'exemples non limitatifs aux dessins annexés.

La fig. 1 représente vu de l'arrière un détail d'une machine à broder.

La fig. 2 est un détail agrandi de la fig. 1.

La fig. 1 représente vu de l'arrière un détail d'une machine à broder à navettes. Une machine à broder de ce type comporte un cadre, non représenté, auquel sont associés des dispositifs à broder. Chaque dispositif à broder comporte des aiguilles (non représentées) et des navettes 1, les aiguilles étant placées sur un côté et les navettes 1 sur l'autre côté du cadre. Les navettes 1 sont montées à l'arrière de la machine.

Chaque navette 1 se trouve dans une boite 2 et est montée de manière à coulisser longitudinalement dans celle-ci. Les boîtes à navettes 2 forment une rangée et sont fixées sur un rail 3 qui s'étend pratiquement sur toute la longueur ou la largeur de la machine à broder.

Les boites 2 sont placées obliquement sur le rail 3 et sont parallèles entre elles. Les voies de déplacement des navettes I sont ainsi obliques.

La section transversale du rail 3 a pratiquement la forme de la lettre L. Sur le côté intérieur de la branche verticale 4 du rail 3 sont fixées les boites à navettes 2 qui s'étendent jusque dans la zone de la face supérieure de la branche horizontale 5 du rail. Les navettes 1 peuvent reposer sur la branche horizontale du
L lorsqu'elles se trouvent à l'état non actionné. Dans la partie de bordure supérieure, libre, de la branche verticale 4 du rail 3, des trous 6 sont pratiqués pour le passage des aiguilles à broder. Les navettes 1 sont représentées à la fig. 1 dans leur position supérieure, actionnée.

La machine à broder comporte, en outre, un dispositif d'entraînement (non représenté) pour les navettes 1 qui peut être de type connu en soi. Ce dispositif d'entraînement peut contenir par exemple un disque à cames avec lequel est en prise un entraîneur (non représenté). Cet entraîneur est monté pivotant. Un organe de déplacement 10 pratiquement longitudinal est raccordé à l'entraîneur et les mouvements de pivotement de l'entraî- neur entraînent un déplacement en va-et-vient de l'organe de déplacement 10.

L'organe de déplacement longitudinal 10 s'étend pratiquement sur toute la longueur ou la largeur de la machine à broder et est pratiquement parallèle au rail 3.

L'organe de déplacement 10 comprend un premier élément longitudinal ou organe de déplacement 11 ainsi qu'un second élément ou organe de déplacement 12 qui sont pratiquement parallèles entre eux. L'un au moins de ces organes 11 ou 12 est un tube ou une tige. Les deux organes Il et 12 peuvent aussi, dans certaines circonstances, être identiques. Les organes de déplacement 11 ou 12 peuvent avoir une section transversale ronde ou angulaire. Les éléments de déplacement 11 et 12 représentés à la fig. 1 ont une section transversale ronde. Les organes de déplacement 11 et 12 peuvent être en métal ou encore dans un matériau léger et solide, par exemple en fibres de carbone.

Les éléments longitudinaux ou organes longitudinaux 11 et 12 sont maintenus écartés et couplés entre eux à l'aide de pièces d'écartement 13. Les pièces d'écartement 13 se trouvent à une certaine distance l'une de l'autre. Cet écartement est tel que les éléments longitudinaux 11 et 12 de l'organe de déplacement ne peuvent entrer en oscillation. Pour y parvenir il faut que les distances, séparant les pièces d'écartement 13 voisines soient choisies en tenant compte du matériau, du diamètre, de la forme, etc. des éléments longitudinaux 11 et 12. I1 en résulte entre autres que l'organe de déplacement 10 est rigide et qu'il présente en même temps une très petite masse.

Les navettes 1 forment des groupes et à chaque groupe est associé un levier coudé 15. Les leviers coudés 15 sont montés pivotants sur des pivots 14 qui sont fixés sur le bati (non représenté) de la machine. Les leviers coudés 15 sont réalisés dans un matériau aussi léger que possible, afin d'obtenir une masse oscillante aussi réduite que possible. Le matériau des leviers coudés 15 doit présenter par ailleurs une résistance suffisante, car les différents déplacements des leviers coudés se succèdent rapidement et les accélérations auxquelles sont soumis ces leviers sont très grandes. Les leviers coudés 15 sont par exemple en aluminium, mais ils peuvent aussi être réalisés dans une matière plastique. Pour empêcher une surcharge locale de la matière plastique, il est possible de prévoir des couches métalliques dans la matière plastique, là où les propriétés de la matière plastique ne satisfont pas aux exigences.

La première branche 16 du levier coudé 15 est raccordée de manière à pivoter, sur le premier élément 11 de l'organe de déplacement 10. A l'extrémité libre de la seconde branche 17 du levier coudé 15 est raccordée, à une extrémité, une tige de traction 18 qui peut pivoter.

Cette tige de traction 18 est pratiquement parallèle à la voie de déplacement 2 des navettes 1. A chaque groupe de navettes 1 est associée une règle 20. Cette règle 20 sert à actionner ou à extraire les navettes 1 du groupe concerné et agit sur les navettes 1, dans la zone de leur face inférieure.

La règle 20 est guidée par un dispositif 19 qui comprend entre autres une tige de guidage 24. Cette tige de guidage 24 est pratiquement parallèle à la tige de traction 18 et est montée glissante et par des ressorts sur le bâti (non représenté) de la machine. Sur la tige de guidage 24 est fixée une tête en croix 21 et de cette tête en croix 21 part un bras 42 qui est dirigé vers la boîte à navettes 2. A l'extrémité libre de ce bras 42 s'articule l'autre extrémité de la tige de traction 18 et est fixée une partie terminale de la règle 20. Lorsque l'organe de déplacement 10 se déplace dans un mouvement de va-et-vient, l'extrémité de la seconde branche 17 du levier coudé 15 se déplace obliquement dans un mouvement de montée et de descente. La tête en croix 21 est couplée avec cette branche 17, ce qui fait que la règle 20 exécute aussi ce mouvement.

La partie terminale de l'organe de déplacement 10, qui est tournée vers le dispositif d'entraînement, est pourvue d'une pièce de jonction 25 qui sert à relier l'organe de déplacement 10 au dispositif d'entraînement.

La pièce de jonction 25 présente une embase 26 (fig. 2) dans laquelle sont pratiquées des cavités 27 et 28 destinées à loger les parties terminales des éléments longitudinaux 11 et 12 de l'organe de déplacement 10, qui sont tournées vers le dispositif d'entraînement. La pièce de jonction 25 comporte en outre un oeillet 29 qui sert à la jonction pivotante de l'organe de déplacement 10 sur l'entraîneur du dispositif d' entraînement.

Les cavités 27 et 28, pratiquées dans l'embase 26 de la pièce de jonction 25, sont des trous parallèles entre eux, le diamètre de chaque trou 27 ou 28 correspondant au diamètre de l'élément 11 ou 12 de l'organe de déplacement 10, à introduire dans le trou 27 ou 28. Ces trous sont ainsi des douilles destinées à loger des parties des éléments longitudinaux Il et 12.

La paroi de la douille 27 ou 28 respective présente une fente allongée qui s'étend dans la direction longitudinale du trou 27 ou 28. D'une manière avantageuse, une telle fente s'étend dans un plan dans lequel se trouvent aussi les axes des trous 27 et 28. La paroi fendue de la douille 27 ou 28 est traversée par des moyens de serrage 30, par exemple au moins une vis. Ces moyens de serrage traversent donc aussi la fente concernée. Après que les parties terminales des éléments longitudinaux 11 et 12 ont été introduites dans les douilles 27 et 28, les moyens de serrage 30 sont serrés et les parties introduites des organes de traction 11 et 12 restent bloquées dans la douille 27 ou 28 correspondante.

Dans le cas représenté, une seule vis 30 est utilisée pour bloquer le premier élément longitudinal 11 de l'organe de déplacement 10 dans la pièce de jonction 25. Cette vis 30 est suffisante parce que la paroi intérieure de la douille 27 est pourvue d'un taraudage 31 et parce que cette partie terminale de l'élément longitudinal 11 est pourvue d'un filetage correspondant. Cette partie terminale de l'élément longitudinal 11 peut donc être vissée aussi dans la douille 27. Pour fixer le second élément longitudinal 12 de l'organe de déplacement 10 dans la pièce de jonction 25, on utilise deux vis 30.

La paroi intérieure de cette douille 28 peut être lisse ou pourvue aussi d'un taraudage.

Le premier élément longitudinal 11 contient des organes ou des tiges à éléments 32 qui sont placés les uns derrière les autres et dont la longueur est inférieure à la distance séparant deux leviers coudés 15 voisins. Dans la région du levier coudé 15 concerné, l'élément longitudinal 11 comporte une pièce en croix 35 qui relie deux tiges à éléments 32 successives. Les parties terminales du longeron 36 de cette pièce en croix 35 sont pourvues de moyens destinés à la fixation des tiges à éléments 32 sur cette pièce en croix 35. Lorsque la partie terminale de la tige à éléments 32 est pourvue d'un filetage, les moyens de fixation cités peuvent être réalisés par exemple sous la forme d'un écrou, un manchon avec taraudage ou de manière similaire.Les branches 37, faisant saillie du longeron de la pièce en croix 35, constituent des pivots sur lesquels est montée la branche 16, tournée vers cet élément longitudinal 11, du levier coudé 15.

Le second élément longitudinal ou organe longitudinal 12 de l'organe de déplacement 10 peut comprendre une seule tige qui s'étend en continu et pratiquement parallèlement au premier élément longitudinal il. Ce second élément longitudinal 12 peut cependant être constitué aussi de plusieurs tiges, montées les unes derrière les autres et qui sont reliées entre elles par exemple à l'aide de douilles taraudées, pour former un ensemble. Le second élément longitudinal 12 de l'organe de déplacement 10 s'étend sur toute la longueur ou la largeur de la machine à broder et se situe entre le premier élément longitudinal 11 de l'organe de déplacement 10 et les navettes 1 ou les pivots 14 destinés à soutenir le levier coudé 15.

La partie terminale de la branche 16 du levier coudé 15 qui est raccordée au premier élément longitudinal 11, est en forme de fourche. Cette fourche comprend deux dents 22 dont seule la dent avant est visible à la fig. 1. Les parties terminales des dents 22 sont pourvues d'oeillets dans lesquels se trouvent les parties terminales 37 de la traverse de la pièce en croix 35. Le levier 15 est ainsi monté pivotant sur l'organe de déplacement 10.

Entre les dents 22 de la fourche se trouve une cavité dont le fond est désigné à la fig. 1 par 23. Le second élément longitudinal 12 de l'organe de déplacement 10 traverse cette cavité. La profondeur de cette cavité, c'est-à-dire la distance séparant le fond 23 de la cavité et le point le plus éloigné de celui-ci de l'oeillet 22 de la dent, est suffisamment grande pour que le second élément longitudinal 12 de l'organe de déplacement puisse traverser librement cette cavité. Ceci signifie que le second élément longitudinal 12 ne peut venir en contact, même pendant le fonctionnement de la machine, avec aucune des pièces ou parties du levier coudé 15.

Les pièces d'écartement ou agrafes 13, qui maintiennent non seulement écartés mais également ensemble les éléments longitudinaux 11 et 12 de l'organe de déplacement 10, peuvent être réalisées à l'identique. Les pièces d'écartement 13 représentées sont conçues sous la forme d'une agrafe en deux parties, seule la partie supérieure 38 étant visible aux fig. 1 et 2. Les parties d'agrafes 38 sont pratiquement plates ou en forme de plaques et peuvent avoir un contour rectangulaire.

Les pièces d'écartement 13 comportent des moyens à l'aide desquels les moitiés d'agrafes 38 peuvent être pressées l'une contre l'autre. Ces moyens de pression comprennent des trous 39 débouchants pratiqués dans les parties d'agrafes 38 à travers lesquels peuvent passer des vis de serrage (non représentées). Les trous 39 sont disposés de manière que les trous 39 de deux parties d'agrafes 38 associées l'une à l'autre ou se faisant face, sont alignés entre eux, afin qu'à travers ceux-ci puisse passer une vis. I1 est prévu trois trous 39 dont un se trouve à peu près au milieu de la longueur de la partie d'agrafe 38 respective. L'un des autres trous 39 se trouve dans la zone terminale de la partie d'agrafe 38. Dans ce cas, les éléments longitudinaux 11 et 12 de l'organe de déplacement 10 peuvent être serrés à l'aide de trois vis, ce qui donne des résultats optimaux.

Afin que les éléments longitudinaux Il et 12 puissent être fiablement maintenus, à une distance constante, par les agrafes 13, même pendant le fonctionnement rapide de la machine, le côté intérieur au moins de l'une des parties d'agrafe 38 présente des creux 40 de section transversale semi-circulaires ou presque semi circulaires. La direction longitudinale de ces creux 40 coïncide avec la direction longitudinale prévue des éléments longitudinaux Il et 12. La profondeur de ces creux 40 est inférieure à la moitié du diamètre de l'élément longitudinal 11 ou 12 à serrer dans le creux 40 de l'agrafe 13. Le fond de ces creux repose sur le côté extérieur de l'un des éléments longitudinaux 11 ou 12.

L'organe de déplacement 10 décrit ici n'est pas soumis à des oscillations. I1 en résulte entre autres que la course des navettes le long de toute la longueur de la machine est la même et est amorcée au même instant. Les navettes fonctionnent régulièrement. En outre la vitesse d'une machine à broder, équipée de cet organe de déplacement 10, est supérieure à celle d'une machine équipée de l'organe de déplacement suivant l'état de la technique, et néanmoins la course des navettes reste partout la même. Même à cette grande vitesse, la machine exécute des broderies d'une qualité impeccable.

Claims (10)

REVENDICATIONS

1. Machine à broder à navettes comportant des dispositifs à broder qui comprennent des aiguilles et des navettes (1), comportant des boites (2) qui contiennent chacune une navette (1), qui sont placées sur un rail (3) et qui forment une rangée et comportant un dispositif d'entraînement pour les navettes qui est raccordé par un organe de déplacement (10) à une première branche (16) de levier coudé (15), dont l'autre branche (17) est couplée avec des règles (20) destinées à actionner les navettes, l'organe de déplacement (10) comportant un élément (11) longitudinal auquel sont raccordées les premières branches (16) des leviers coudés (15), caractérisée en ce que l'organe de déplacement (10) comporte un second élément longitudinal (12), en ce que ce second élément longitudinal (12) est pratiquement parallèle au premier élément longitudinal (11) et en ce que ces éléments longitudinaux sont écartés l'un de l'autre et couplés entre eux par des pièces d'écartement (13).

2. Machine à broder à navettes selon la revendication 1, caractérisée en ce que le second élément longitudinal (12) s'étend pratiquement sur toute la longueur du premier élément longitudinal (11) et parallèlement à celui-ci.

3. Machine à broder à navettes selon la revendication 1, caractérisée en ce que l'un au moins des éléments longitudinaux (11 ou/et 12) est réalisé sous la forme d'un tube ou d'une tige et en ce que ces éléments longitudinaux peuvent avoir une section transversale ronde ou angulaire.

4. Machine à broder à navettes selon la revendication 1, caractérisée en ce que la partie terminale de l'organe de déplacement (10) qui est tournée vers le dispositif d'entraînement, est pourvue d'une pièce de jonction (25) qui est destinée à assurer la jonction entre l'organe de traction et le dispositif d'entraî- nement de la machine.

5. Machine à broder à navettes selon la revendication 1, caractérisée en ce que la pièce de jonction (25) présente une embase (26) dans laquelle sont réalisées des cavités (27, 28) pour la fixation des parties terminales des éléments longitudinaux (11, 12) et en ce que l'embase (26) est pourvue de moyens qui permettent la liaison entre la pièce de jonction (25) et le dispositif d'entraînement, ces moyens pouvant être avantageusement réalisés sous la forme d'un oeillet (29).

6. Machine à broder à navettes selon la revendication 5, caractérisée en ce que les cavités (27, 28) sont des douilles fendues et en ce qu'il est prévu des moyens de serrage, par exemple au moins une vis (30), qui permettent un blocage des éléments longitudinaux (11, 12) dans l'embase (26).

7. Machine à broder à navettes selon la revendication 1, caractérisée en ce que la pièce d'écartement (13) respective est réalisée sous la forme d'une agrafe en deux parties, en ce que les parties (38) de l'agrafe présentent des surfaces qui peuvent reposer sur le côté extérieur des éléments longitudinaux (11, 12) et en ce qu'il est prévu des moyens (39) à l'aide desquels les parties (38) de l'agrafe peuvent être pressées l'une contre l'autre, ce qui permet de serrer les parties des éléments longitudinaux (11, 12) se trouvant entre ces parties d'agrafes.

8. Machine à broder à navettes selon la revendication 1, caractérisée en ce que le second élément longitudinal (12) est placé entre le premier élément longitudinal (11) et le pivot (14) des leviers coudés (15).

9. Machine à broder à navettes selon la revendication 1, caractérisée en ce que la partie terminale de chaque branche de levier coudé (16), qui est raccordée au premier élément longitudinal (11) de l'organe de déplacement (10), est en forme de fourche, en ce que les dents (22) de cette fourche sont pourvues d'oeillets, en ce que dans ces oeillets sont montées les extrémités d'un arbre (37) couplées avec l'organe de traction (11) et en ce que la cavité (23) comprise entre les dents (22) de la fourche est suffisamment profonde pour que le second élément longitudinal (12) de l'organe de déplacement (10) puisse traverser cette cavité (23), sans toucher le levier coudé (15).

10. Machine à broder à navettes selon la revendication 9, caractérisée en ce que les leviers coudés (15) sont réalisés dans un matériau léger, par exemple en aluminium.