FR2686663A1 - Dispositif de reglage de la position d'une extremite d'une gaine contenant un cable de commande. - Google Patents

Abstract

Dispositif du type comprenant un embout de forme générale cylindrique, traversé par le câble, fixé à une extrémité de la gaine et sur la face extérieure duquel est monté de façon réglable longitudinalement un organe destiné à prendre appui contre une autre pièce. Selon l'invention, l'embout (2) comprend, s'étendant sur une partie de sa longueur dans la zone de réglage de l'organe (7), au moins une surface (5) crantée transversalement, s'étendant sur une partie de la périphérie de l'embout, tandis que l'organe de réglage (7) est constitué par une bague qui, engagée sur l'embout, possède une languette élastique (8) d'orientation longitudinale à l'embout à l'extrémité libre de laquelle est ménagée une nervure destinée à pénétrer dans un cran d'une surface crantée de l'embout. Application à l'équipement de câbles d'accélérateur de véhicules automobiles.

Description

DISPOSITIF DE REGLAGE DE LA POSITION D'UNE EXTREXITE D'UNE
GAINE CONTENANT UN CABLE DE COMMANDE
La présente invention a pour objet un dispositif de réglage de la position d'une extrémité d'une gaine contenant un câble de commande.

I1 est très fréquent d'utiliser, pour commander à distance un organe appelé ci-après récepteur, un câble qui est actionné à partir d'un émetteur. Ce câble est généralement logé à l'intérieur d'une gaine. Il est fréquent de trouver de telles solutions dans le domaine de l'automobile, par exemple au niveau de la commande du câble d'accélérateur.

Dans les commandes à distance par câble, les tolérances de fabrication de l'ensemble dans lequel s'inscrit une commande entraînent des dispersions de position des extrémités de cette commande. Dans le cas d'un câble d'accélérateur automobile, cette variation peut être de l'ordre de 30 à 40 mm. Dès lors, il est nécessaire de prévoir à une extrémité de la gaine de protection, un dispositif de réglage du dépassant de câble. Ce dispositif de réglage comprend un embout tubulaire fixé à une extrémité de la gaine et traversé par le câble, sur lequel est disposé un organe de réglage constitué par exemple par un système vis-écrou, ou par un anneau clipé sur l'embout dans la position souhaitée.

I1 est souvent nécessaire d'effectuer le réglage du dépassant du câble lorsque la commande est en fonctionnement. Dans la mesure où l'émetteur est éloigné du récepteur, il est souvent nécessaire de faire intervenir deux opérateurs.

Dans le cas d'un câble d'accélérateur, l'embout traverse un tablier disposé dans le compartiment moteur du véhicule, sur lequel est destiné à venir prendre appui l'organe de réglage associé à l'embout, puisque le câble travaillant en traction, la gaine travaille en compression, et l'enfoncement de la pédale d'accélérateur se tra duit par un glissement de l'embout vers l'avant, et par suite par un appui contre le tablier de l'organe de réglage fixé sur l'embout.

En pratique, pour effectuer le réglage du dépassant d'un câble d'accélérateur, il convient d'exercer une traction sur le câble du côté du récepteur. Il convient ensuite d'enfoncer la pédale d'accélérateur à fond pour exercer une force de tension maximale sur le câble, ce qui se traduit par un effort de compression sur la gaine et par un déplacement vers l'avant de l'embout, et de régler l'organe monté sur l'embout pour que celui-ci prenne appui contre le tablier. L'un des opérateurs doit appuyer sur la pédale d'accélérateur pendant que l'autre opérateur agit sur l'organe de réglage.

Cette solution est donc très astreignante.

Le but de l'invention est de fournir un dispositif de réglage de la position d'une extrémité d'une gaine, qui soit de structure simple et qui permette, si l'utilisation envisagée le nécessite, un réglage automatique après actionnement de l'émetteur.

A cet effet, le dispositif qu'elle concerne, du type comprenant un embout de forme générale cylindrique, traversé par le câble, fixé à une extrémité de la gaine et sur la face extérieure duquel est monté de façon réglable longitudinalement un organe destiné à prendre appui contre une autre pièce, est caractérisé en ce que l'embout comprend, s'étendant sur une partie de sa longueur dans la zone de réglage de l'organe, au moins une surface crantée transversalement, s'étendant sur une partie de la périphérie de l'embout, tandis que l'organe de réglage est constitué par une bague qui, engagée sur l'embout, possède une languette élastique d'orientation longitudinale à l'embout à l'extrémité libre de laquelle est ménagée une nervure destinée à pénétrer dans un cran d'une surface crantée de l'embout. Compte tenu des caractéristiques respectives de l'embout et de la bague, cette dernière va pouvoir se déplacer sur l'embout de façon contrôlée, grâce au crantage qui évite un glissement libre de la bague sur l'embout.

Selon une première forme d'exécution, cette première languette élastique sert simplement à assurer un positionnement axial de la bague sur l'embout, des moyens spécifiques étant prévus pour réaliser le verrouillage de la bague sur l'embout.

Selon une caractéristique de l'invention, l'un au moins de chaque cran d'une surface crantée ou de la nervure que comporte la languette longitudinale, possède, vu en coupe longitudinalement à l'embout, un profil dissymétrique.

Il est possible d'agencer les crans et/ou la nervure de la languette longitudinale, de façon à obtenir un effort différent lorsque la bague est déplacée dans un sens et dans l'autre. Il est possible également de conformer les crans et/ou la nervure de la languette longitudinale de telle sorte que la bague ne puisse se déplacer que dans un sens, une immobilisation étant alors obtenue sans autre moyen spécifique.

Avantageusement, dans la mesure où ce dispositif comporte des moyens spécifiques de verrouillage de la bague, celle-ci est montée pivotante sur l'embout et comprend au moins une nervure rigide qui, disposée dans le plan de la bague et faisant saillie à l'intérieur de l'ouverture de celle-ci, est destinée dans une première position angulaire de la bague, à être engagée dans le crantage de celle-ci et dans une seconde position angulaire de la bague, à être disposée le long du corps de l'embout.

Lorsque la bague est dans une première position angulaire, les nervures transversales rigides sont situées à l'extérieur de l'embout et permettent le coulissement de la bague sur l'embout. Au contraire, dans une autre position angulaire, chaque nervure de la bague est engagée dans un cran de l'embout, empêchant tout mouvement longi tudinal de la bague sur l'embout, dans un sens ou dans l'autre.

Selon une forme avantageuse de réalisation, ce dispositif comprend un embout de section transversale oblongue dont les deux tronçons de surface les plus éloignés comportent deux surfaces crantées, tandis que la bague comporte deux séries de nervures transversales parallèles diamétralement opposées, d'écartement égal à la distance entre les deux surfaces crantées mais supérieur à la distance entre les deux faces de l'embout perpendiculaires aux deux surfaces crantées.

En outre, et afin de favoriser les conditions de guidage de la bague sur l'embout, la bague comporte deux nervures longitudinales diamétralement opposées, faisant saillie à l'intérieur de l'ouverture de la bague et destinées à prendre appui chacune dans une rainure longitudinale résultant du raccordement d'une surface crantée et d'une surface lisse adjacente.

Il est également avantageux que le dispositif comprenne des moyens assurant le maintien de la bague de réglage dans la position angulaire de réglage, avant verrouillage définitif.

Selon une forme simple d'exécution, ces moyens sont constitués par une languette élastique découpée dans l'épaisseur de la bague et orientée dans la direction périphérique de celle-ci, dont l'extrémité libre comporte une nervure longitudinale tournée vers l'intérieur de la bague et destinée, en position de réglage, à être engagée dans une rainure longitudinale résultant du raccordement d'une surface crantée et d'une surface lisse adjacente.

De toute façon, l'invention sera bien comprise à l'aide de la description qui suit, en référence au dessin schématique annexé représentant, à titre d'exemple non limitatif, une forme d'exécution de ce dispositif
Figure 1 en est une vue en perspective éclatée
Figure 2 est une vue en coupe longitudinale et à échelle agrandie de la bague de réglage ;
Figures 3 et 4 sont deux vues en coupe transversale du dispositif, respectivement en position de réglage et en position de verrouillage de la bague ;
Figures 5 et 6 sont deux vues en coupe transversale de ce dispositif, associé à un câble d'accélérateur, respectivement en position de réglage et après réglage.

Le dispositif représenté au dessin comprend un embout 2 en matière synthétique, tubulaire, présentant un passage central longitudinal 3 pour un câble 4 qui peut être par exemple un câble d'accélérateur, dans la forme d'exécution représentée aux figures 5 et 6.

L'embout 2 possède une section transversale oblongue, dont les deux tronçons de surface 5 les plus éloignés comportent, dans la zone de réglage de l'embout 2, des crans transversaux. Les deux tronçons de surface disposés sensiblement à 900 des deux surfaces crantées 5, et désignés pour leur part par la référence 6, sont lisses, et leur distance est inférieure à celle de la distance entre les deux surfaces crantées 5.

Ce dispositif comprend également une bague 7 en matière synthétique destinée à être engagée sur l'embout 2. Cette bague 7 comprend une première languette 8 élastique, d'orientation longitudinale à l'embout, à l'extrémité libre de laquelle est ménagée une nervure 9 qui, tournée vers l'intérieur, est destinée à pénétrer dans un cran de l'une des surfaces crantées 5 de l'embout 2.

La bague 7 comprend également deux nervures rigides 10, disposées dans le plan de la bague, faisant saillie à l'intérieur de l'ouverture de celle-ci. Ces deux nervures rigides 10, décalées angulairement de 900 par rapport à la languette 8, sont disposées à une distance l'une de l'autre sensiblement égale à la distance entre les deux surfaces crantées 5 de l'embout 2, mais supérieure à la distance entre les deux surfaces lisses 6 de l'embout 2. Ainsi, lorsque, comme montré à la figure 3, les deux nervures 10 se trouvent en regard des surfaces lisses 6, la bague peut coulisser le long de l'embout. Au contraire, lorsque la bague se trouve dans la position représentée à la figure 4, pivotée de 900 par rapport à la position précédente, les nervures 10 pénètrent dans les crans de la surface crantée, assurant un verrouillage axial de la bague 7 sur l'embout 2.

Afin de favoriser le guidage axial de la bague 7 sur l'embout 2, la bague 7 comporte deux nervures longitudinales 12 diamétralement opposées, faisant saillie vers l'intérieur, et destinées à prendre appui chacune dans une rainure longitudinale 13 résultant du raccordement d'une surface crantée 5 et d'une surface lisse 6 adjacente.

Enfin, la bague est équipée d'un dispositif empêchant sa rotation en période de réglage. Ce dispositif est constitué par une languette élastique 14 découpée dans l'épaisseur de la bague et orientée dans la direction périphérique de celle-ci, dont l'extrémité libre comporte une nervure longitudinale 15 tournée vers l'intérieur et destinée à être engagée, en position de réglage, dans une rainure longitudinale 13 résultant du raccordement d'une surface crantée et d'une surface lisse adjacente.

Les figures 5 et 6 représentent un mode d'utilisation de ce dispositif, appliqué à un câble d'accélérateur 4 dont l'émetteur 15 est schématisé au dessin, le dispositif comportant un tablier 16 au niveau duquel est disposé l'embout 2. En pratique, l'opérateur commence à placer la commande des gaz en position ouverte, correspondant à la figure 5, puis, en appuyant sur l'accélérateur, exerce une traction sur le câble dans le sens de la flèche F. Cette traction se traduit par une réaction sur la gaine 17, dans le sens de la flèche R, cette réaction étant transmise à l'embout 2. La bague étant dans la position de réglage représentée à la figure 3, et en appui contre le tablier 16, il va se produire sous l'action de cette force de réaction R un déplacement de l'embout 2 à l'intérieur de la bague 7, rendu possible par la coopération des surfaces crantées 5 avec la nervure 9 de la languette 8. En fin de course, l'opérateur relâche sa pression, le dispositif embout bague demeurant dans sa position grâce aux surfaces crantées et à la languette 8, 9. L'opérateur procède alors à la rotation d'un quart de tour de la bague 7 pour l'amener dans la position de verrouillage de la figure 4, dans laquelle les nervures transversales rigides 10 sont engagées dans les crans des surfaces crantées 5, 6.

Comme il ressort de ce qui précède, l'invention apporte une grande amélioration à la technique existante en fournissant un dispositif de réglage de conception simple, permettant, dans certaines applications comme celles décrites précédemment, une automatisation de ce réglage.

Comme il va de soi, l'invention ne se limite pas à la seule forme d'exécution de ce dispositif, décrite cidessus à titre d'exemple, elle en embrasse au contraire toutes les variantes. C'est ainsi notamment que le nombre de surfaces crantées pourrait être différent, que les moyens de guidage de la bague ou de maintien en position de réglage de celle-ci pourraient être également différents, sans que l'on sorte pour autant du cadre de l'invention.

Claims (7)

REVENDICATIONS

1. Dispositif de réglage de la position d'une extrémité d'une gaine contenant un câble de commande, du type comprenant un embout de forme générale cylindrique, traversé par le câble, fixé à une extrémité de la gaine et sur la face extérieure duquel est monté de façon réglable longitudinalement un organe destiné à prendre appui contre une autre pièce, caractérisé en ce que l'embout (2) comprend, s'étendant sur une partie de sa longueur dans la zone de réglage de l'organe (7), au moins une surface (5) crantée transversalement, s'étendant sur une partie de la périphérie de l'embout, tandis que l'organe de réglage (7) est constitué par une bague qui, engagée sur l'embout, possède une languette élastique (8) d'orientation longitudinale à l'embout, à l'extrémité libre de laquelle est ménagée une nervure destinée à pénétrer dans un cran d'une surface crantée de l'embout.

2. Dispositif de réglage selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'un au moins de chaque cran d'une surface crantée (5) ou de la nervure (9) que comporte la languette longitudinale (8), possède vu en coupe longitudinalement à l'embout, un profil dissymétrique.

3. Dispositif de réglage selon l'une quelconque des revendications 1 et 2, caractérisé en ce que la bague de réglage (7) est montée pivotante sur l'embout (2) et comprend au moins une nervure rigide (10) qui, disposée dans le plan de la bague (7) et faisant saillie à l'intérieur de l'ouverture de celle-ci, est destinée dans une première position angulaire de la bague, à être engagée dans le crantage (5) de celle-ci et dans une seconde position angulaire de la bague, à être disposée le long du corps de l'embout.

4. Dispositif selon la revendication 3, caractérisé en ce qu'il comprend un embout (2) de section transversale oblongue dont les deux tronçons de surface les plus éloignés comportent deux surfaces crantées (5), tan dis que la bague (7) comporte deux séries de nervures transversales parallèles (10) diamétralement opposées, d'écartement égal à la distance entre les deux surfaces crantées (5) mais supérieur à la distance entre les deux faces (6) de l'embout perpendiculaires aux deux surfaces crantées (5).

5. Dispositif selon la revendication 4, caractérisé en ce que la bague (7) comporte deux nervures longitudinales (12) diamétralement opposées, faisant saillie à l'intérieur de l'ouverture de la bague et destinées à prendre appui chacune dans une rainure longitudinale (13) résultant du raccordement d'une surface crantée (5) et d'une surface lisse adjacente (6).

6. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 2 à 5, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens assurant le maintien de la bague de réglage dans la position angulaire de réglage de celle-ci.

7. Dispositif selon la revendication 6, caractérisé en ce que les moyens assurant le maintien de la bague de réglage dans la position angulaire de réglage de celleci sont constitués par une languette élastique (14) découpée dans l'épaisseur de la bague et orientée dans la direction périphérique de celle-ci, dont l'extrémité libre comporte une nervure longitudinale (15) tournée vers l'intérieur de la bague et destinée, en position de réglage, à être engagée dans une rainure longitudinale (13) résultant du raccordement d'une surface crantée (5) et d'une surface lisse adjacente (6).